DossierdePresse_LACHUTE ( PDF

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DossierdePresse_LACHUTE ( PDF
DOSSIER DE PRESSE
Contact presse : Audrey Grisoni / 06 60 51 23 36 / [email protected]
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Théâtre Gyptis
Réservations
Toute la saison
CONTACT PRESSE
136, rue Loubon / 13003 - Marseille
04 91 11 00 91
www.theatregyptis.com
Audrey GRISONI
[email protected]
ou [email protected]
04 91 11 41 53 (ld) ou 06 60 51 23 36
Fax : 04 91 11 41 51
NOVEMBRE 2009
durée estimée 1h30
Ma
17
20h30
Me
18
Je
19
19h15
19h15
Ve
20
Sa
21
20h30
20h30
La Chute d’Albert CAMUS
[CRÉATION]
Adaptation Catherine CAMUS & François CHAUMETTE
Mise en Scène & Scénographie Raymond VINCIGUERRA
Création de la Compagnie Tétra-Art
Coproductions
Compagnie Tétra-Art - Marseille
Cie Chatôt-Vouyoucas / Théâtre Gyptis - Marseille
Ville de Beaucaire
Spectacle soutenu par la CASDEN Banque Populaire
et le CAES du CNRS de Marseille.
Photos téléchargeables sur
www.theatregyptis.com/presse.htm
Avec
Philippe SEJOURNE, dans le personnage de Jean-Baptiste Clamence
Création Lumière
Jean-Luc MARTINEZ
Création Vidéo
François MOUREN-PROVENSAL
Collaboration artistique
Mireille RAMORA
Travail corporel
Sylvie ANDREOTTI
Bande son
Franck TASSY
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« Puisqu'on ne pouvait condamner les autres sans aussitôt se juger, il fallait s'accabler soimême pour avoir le droit de juger les autres. »
Albert Camus, in La Chute, 1956.
« Chaque génération, sans doute, se croit dévouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant
qu’elle ne le refait pas, mais sa tâche est peut-être plus grande : elle consiste à empêcher que
le monde ne se défasse ».
Albert Camus (Discours de Suède, lors de la remise du prix Nobel en octobre 1957 "pour l'ensemble
d'une œuvre qui met en lumière, avec un sérieux pénétrant les problèmes qui se posent de nos jours à la
conscience des hommes". Il a alors 44 ans et est le neuvième français à l'obtenir.)
La Chute est la dernière œuvre achevée de Camus. Initialement, ce texte constituait
une nouvelle appartenant au recueil L'Exil et le Royaume, mais il a rapidement pris
beaucoup d'ampleur et est devenu un court roman indépendant. Il s’agit plus
précisément d’un discours, proche de la confession orale (à un destinataire muet).
Prière d’insérer de Camus (1ère édition, 1956) :
"L'homme qui parle dans La Chute se livre à une confession calculée.
Réfugié à Amsterdam dans une ville de canaux et de lumière froide,
où il joue à l'ermite et au prophète, cet ancien avocat attend dans un
bar douteux des auditeurs complaisants. Il a le cœur moderne, c'està-dire qu'il ne peut supporter d'être jugé. Il se dépêche donc de faire
son propre procès, mais c'est pour mieux juger les autres. Le miroir
dans lequel il se regarde, il finit par le tendre aux autres.
Où commence la confession, où l'accusation ? Celui qui parle dans
ce livre fait-il son procès ou celui de son temps ? Est-il un cas
particulier ou l'homme du jour ? Une seule vérité en tout cas, dans ce
jeu de glaces étudié : la douleur, et ce qu'elle promet."
Préface d'André Abbou, dans l'édition du Livre de Poche (1968) :
"Récit énigmatique accordé à notre monde ambigu : la nature, les
choses, les hommes, tout crie à une dualité contradictoire qui déroute
l'observateur jusqu'au vertige. Telle est l'expérience de Clamence,
réfugié dans ce bar d'Amsterdam, avocat-conseil d'ivrognes et de
souteneurs. Il a choisi ce lieu d'exil, cet envers du monde bourgeois
et de la bonne conscience, à la suite d'une "découverte essentielle",
sa lâcheté face à une noyade commise sous ses yeux. Sa mémoire
revenue, la duplicité, l'imposture, la culpabilité universelles se sont
imposées. Conséquent, Clamence a rejoint un lieu adapté où les
hommes ne se déguisent pas derrière les mensonges et ne singent
pas la fausse vertu. "Prophète pour temps médiocres", il annonce la
culpabilité universelle, l'impossibilité du pardon et du rachat, le règne
de la servitude. Juge-pénitent, il se "confesse en long et en large"
pour susciter le doute et la mauvaise conscience chez son
interlocuteur. Car le portrait tracé dépasse l'individu : il figure l'homme
avec ses prétentions, ses faiblesses, ses inconsciences, ses échecs,
ses désespoirs. "Ne sommes nous pas tous semblables...". Mais il
concerne plus spécialement nos contemporains. N'est-ce pas une
mise en garde contre le désespoir et le renoncement ? "
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[Raymond Vinciguerra et la Cie Chatôt-Vouyoucas / Théâtre Gyptis]
Raymond Vinciguerra (Cie Tetra-Art) a déjà créé 2 spectacles au Gyptis : Ah Dieu ! que la guerre est
jolie…1 et Lysistrata2 : créations saluées par les professionnels (3 ans de tournée) et par le public. La
Cie Chatôt-Vouyoucas / Théâtre Gyptis, dans son souci de fidélité et de soutien concret des
compagnies régionales, a décidé cette année de coproduire ce nouveau projet.
NOTES D’INTENTIONS DU METTEUR EN SCENE
« Cheminer avec Camus, c’est comme entrer avec lui à cheval dans une cathédrale
dévastée, dans un univers couvrant toutes les interrogations, toutes les convulsions, tous les
chaos de notre humanité. Car il nous tend un miroir ; il nous invite à une lucidité collective ; il
nous livre au feu de la confrontation d’avec nous-mêmes, au-delà de l’enfer des autres.
Devons-nous nous en saisir au risque de nous perdre dans un excès de lucidité ?
La chute, cette œuvre inclassable puisqu’on la dit tour à tour nouvelle, roman, récit, pièce de
théâtre… "cette" Chute, je l’ai découverte jeune homme, non pas sur les bancs de
l’Université, mais alors que j’étais barman de nuit à Marseille, pour gagner plus que mes
maigres cachets de comédien. C’est là que je compris que le comptoir, à certaines heures
de la nuit, devient un confessionnal improbable. J’y écoutais les mots d’hommes perdus ou
fixés comme des navires en carène, ayant pour dénominateur commun la pensée qui galope
comme un cheval fou à l’odeur de la boucherie… Des confessions, oui, mais sans
pénitence ; même lorsqu’il semblait poindre parfois la mortification comme règlement de tout
compte. Des confessions d’âmes solitaires, certaines par choix, d’autres par nécessité, qui
sûrement reprendraient leur peau d’animal social au bout de ces nuits immatérielles.
Je lisais donc La Chute, et ce Jean-Baptiste Clamence vint me hanter car sa parole se tissait
entre les fils ténus de celle des clients, en un va-et-vient qui ressemblait au ressac d’une mer
dangereuse, et pourtant si fascinante. Je l’ai donc vu, ce Jean-Baptiste annonciateur, entre
rhum ambré et whisky hors d’âge – peut-être genièvre – me dire que le jeune homme que
j’étais serait condamné à cette terrible fratrie, à cette gémellité d’outre mots, si je n’y prenais
garde.
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en 2004, reprise en 2005
en 2006
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Jean-Baptiste Clamence est un personnage insaisissable, manipulateur, une figure
double dotée d'une psychologie souvent labyrinthique, un Janus dont les regards portent sur
passé et futur sans jamais se croiser.
Tour à tour avocat parisien renommé, "Dom Juan du faubourg Saint-Germain", "pape",
"épave dans un bar à matelots et à prostituées", conseiller des truands, receleur, "jugepénitent"… il finit par se désigner lui-même… "comédien" ! Jeu de masques donc, dont
l’accumulation brouille le message auprès de l'interlocuteur, et auprès du spectateur.
Clamence, dans sa confession, convoque et mobilise tout à la fois sa mémoire, son
intelligence, ses capacités de théoricien, et l'immédiateté de ses perceptions.
Il enchaîne description à visées réalistes, commentaire général sur son époque, récit de sa
vie parisienne, anecdote d’automobiliste en colère, théorie sociologique et globalisante sur le
pouvoir et la domination… La totalité décousue (mais cohérente) de ses réflexions,
impressions, affects, réactions, constitue l'histoire-même de Clamence.
Le projet de cet homme est à la fois nihiliste et désespéré. C’est le projet d’un être
condamné à errer dans l'enfer froid d'Amsterdam, qu’il compare au "neuvième cercle de
l'Enfer de Dante : celui des traîtres".
Porter ce texte au théâtre, c’est faire sonner la parole de Camus ; c’est trouver l’équilibre
entre le corps et l’esprit, quand la philosophie se fait chair. Diriger l’acteur pour incarner
Clamence, c’est explorer toutes les facettes de l’homme, mais aussi toutes celles du jeu,
celles du "je" en somme. Je tenterai donc de conduire l’acteur vers le point central de ce
labyrinthe, serrant au plus près la personnalité protéiforme du personnage. Si dès la lecture
de ce texte, Clamence est insaisissable, le public devra "se perdre" avec l’acteur, entre
soliloque, monologue et dialogue. Chacun de nous devra se demander à chaque instant si
Clamence, tel un arpenteur du verbe, s’adresse à son invisible interlocuteur, à la salle de
spectateurs, ou encore à lui-même uniquement.
Scénographie épurée, comme un no man’s land, pour que la voix s’élève, glisse, roule,
hypnotise, percute et se convulse au milieu de trois monolithes d’images, semblables à ces
estampes de maîtres japonais qui tentaient de s’emparer de l’instant.
Un univers intérieur : des images d’eau. Images fixes et à la fois mobiles de l’eau dans tous
ses états : eau noire du port, eau morte des canaux, eau de la mer qui menace toujours de
gagner sur la terre et qui, à chaque coup d’épaule vient s’assurer de notre fixité ; eau des
pluies imprévisibles tissant des fils fragmentés entre terres et cieux, symboles de chute et
d’élévation ; eau invisible de la Seine qui, complice de la nuit, se referme sur le corps d’une
jeune-fille suicidée ; eau dérobée au compagnon agonisant ; eau des silences neigeux dont
les flocons éphémères, comme le faux savoir, s’évaporent dans l’illusion de nos certitudes…
L’eau, omniprésente (voire omnisciente) dans La Chute, synonyme à la fois de
bouillonnement de vie et de stagnation, d’évaporation, de condensation et de sublimation, tel
un personnage à part entière, accompagnera ainsi l’errance et les questionnements de
Clamence, jusqu’au bout de sa propre noyade ?
La musique de Philip Glass, en ce qu’elle a de répétitif et de lancinant, comme le ressac
de la mer, tissera elle aussi des liens avec la parole et la pensée qui court. Des incises
musicales plus violentes, comme le chaos qui habite Clamence au-delà de sa propre
logorrhée prophétique et confessionnelle, feront palpiter la vie. »
Raymond Vinciguerra.
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Résumé de LA CHUTE
Ce récit d’Albert Camus a été publié à Paris chez Gallimard en 1956. Il est découpé en six
parties non numérotées. C’est la dernière œuvre achevée par Camus. Un an plus tard, il
recevra le prix nobel de littérature. Albert Camus est mort en 1960.
Première journée
Jean-Baptiste Clamence aborde un compatriote dans un bar douteux d'Amsterdam, le
Mexico-City. Il lui propose de lui servir d’interprète auprès du barman. Il se présente et
indique qu’il est "juge-pénitent". Nous apprendrons plus tard que cette étrange profession
consiste à s’accuser soi-même afin de pouvoir ensuite être juge. Clamence raccompagne
son interlocuteur. En traversant le quartier juif, il évoque les horreurs de la guerre et les
crimes des nazis. Il lui parle aussi de la Hollande, terre de songe et d‘histoire, " pays de
marchands et de rêveurs ". Clamence quitte son interlocuteur devant un pont : il s’est juré de
ne plus jamais franchir un pont la nuit. Il donne rendez-vous à son interlocuteur pour le
lendemain.
Deuxième journée
Clamence évoque son passé. Il raconte à son interlocuteur comment, jadis avocat à Paris, il
mena une brillante carrière. Il était respecté de tous et épris des nobles causes. Il était
heureux. Il avait également une haute opinion de lui-même. Il se sentait au dessus des
autres et du jugement du commun des mortels. En parfait accord avec lui-même et avec les
autres, " sa vie était une fête, et il était heureux "
Un soir d’automne, Clamence entendit, sur un pont de Paris, un rire mystérieux. Il rentre
chez lui, contrarié. Lorsqu’il se regarde dans le miroir, son sourire lui semble double.
Troisième journée
Clamence continue sa confession. Ce rire sur le pont lui a ouvert les yeux sur sa vanité.
Cette prise de conscience de son orgueil a été confirmée une autre fois, lorsqu’il s’en est pris
violemment à un automobiliste. Il s’est rendu compte par la même occasion que ses relations
avec les femmes étaient elles aussi régies par cette vanité. Puis cette remise en cause lui a
permis de se rappeler que deux ou trois ans auparavant, il avait vu, un soir, une jeune
femme se jeter dans la Seine. Comme paralysé par le froid, il n’a rien fait pour la sauver et a
poursuivi son chemin.
Quatrième journée
La confession se poursuit dans une île du Zuyderzee. Ayant découvert sa propre duplicité,
Clamence a essayé de rechercher l’amour de ses contemporains, mais il ne s’est heurté
qu’à leur jugement péremptoire. Se rendant compte que tout n’était que comédie, il n‘eut
alors comme objectif que de dévoiler la duplicité humaine et se mit à tout tourner en dérision.
Il s’est alors ingénié à se rendre odieux pour casser l’image d’honnête homme qu’on avait de
lui. Après cette période stérile, il éprouva encore plus durement la souffrance qui le hantait.
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Le même jour (quelque temps après)
Sur le bateau qui le ramène à Amsterdam, Clamence évoque avec nostalgie la beauté et la
pureté de la Grèce, puis revient à son récit. Il a essayé de trouver l’amour, mais en vain.
Ecœuré, il se livra alors à la débauche, puis sombra dans le " mal confort ", avant d'admettre
sa culpabilité et de se convaincre que tous les hommes sont coupables. Le Christ lui-même
a donné l’exemple en mourant sur la croix pour une faute , le massacre des enfants de
Judée, dont il se sentait obscurément coupable.
Cinquième journée
Clamence, malade, reçoit son compagnon dans sa chambre. Il a la fièvre et est au lit. Il
raconte à son interlocuteur comment, pendant la guerre, alors qu’il était prisonnier, il avait
volé de l'eau à un compagnon agonisant. A présent, dans le placard de sa chambre, il a
caché un tableau, les juges intègres de Van Eyck, que recherchent toutes les polices du
monde. Il a l’espoir que ce recel lui vaudra un jour d'être arrêté. Il explique enfin en quoi
consiste son métier de juge-pénitent : il se confesse aux autres des fautes que chacun peut
avoir commises, puis il implique peu à peu son interlocuteur et pour finir, retourne le miroir
afin que chacun puisse s’accuser à son tour. Il est donc d’abord pénitent, puis devient juge et
se libère. Malgré sa fièvre, il souhaite se lever pour aller voir tomber la neige ; ce qu’il fait,
puis se recouche. Chaque fois qu'il aborde un "client", il espère que ce sera un policier venu
l’arrêter pour le recel du tableau. Cette fois encore, il avait l'espoir. Mais l'inconnu abordé
dans ce bar d'Amsterdam se trouve être, un avocat parisien, comme lui...
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Raymond VINCIGUERRA / Comédien - Auteur - Metteur en scène
Fondateur & Directeur de la compagnie Tetra-Art
De 1996 à 1998 : CONSEILLER ARTISTIQUE du Théâtre TOURSKY
[ MISES EN SCENE ]
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• Le Roi Victor de Louis CALAFERTE
• Lysistrata de ARISTOPHANE
• Chez Zofine de BOHUMIL RAHBAL
• Ah Dieu que la Guerre est jolie de P. DEBAUCHE
Les Rustres de Carlo GOLDONI
Libertina morte de R. VINCIGUERRA
El Tuerto de R.VINCIGUERRA
Le Système Ribadier de G. FEYDEAU
La Reine morte de H. de MONTHERLANT
L’opéra des rats de LEO FERRE. Assistant à la mise en scène,
La cantatrice chauve de E. IONESCO
Le pain de ménage de J.Renard
Le plaisir de rompre de J. RENARD
My name is blonde de C.Gillet, J. Didelot R. Vinciguerra
Je m’a trompé de R.Vinciguerra
[ ACTEUR THEATRE ]
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Ruy Blas, création Théâtre Gyptis/Marseille, mise en scène F.Chatôt
Les constellations aquatiques, création Théâtre du Chêne Noir/Avignon, mise en scène G.Gelas
Tartuffe, création Cie Bleu Marine
Ulysse, création Cie Bleu Marine
Le tumulte de la houle, création Cie Bleu Marine
Système Ribadier, création Festival d’AVIGNON - Théâtre du Balcon.
L’Opéra des rats, création Théâtre TOURSKY
Le procès Daudet, création Théâtre Municipal de TARASCON.
Concert lecture, Avec Anne Quéffélec (pianiste), création Théâtre de BERRE
Procès du clown, création Théâtre TOURSKY
Roméo et Juliette, création Cie Richard MARTIN
Onirovie, création Théâtre TOURSKY
Bim 87, création Théâtre ORPHELIUM
Tantra, création théâtre de L’ACTE, mise en scène Antoine TUDAL
Libertina morte, création Théâtre de Lenche . Festival de MARSEILLE, mise en scène Raymond Vinciguerra
Adieu Magali, création Théâtre de l’Odéon
Le procès de Marseille, création PALAIS DE JUSTICE de MARSEILLE
Le Moine, création Cie Bleu Marine
Trois valses, création Théâtre de Tarascon, mise en scène J .Duparc
Rêve de valse, Théâtre de Tarascon, mise en scène J .Duparc
[ ACTEUR CINEMA – TELEVISION ]
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Tattort, Sylvia HOFFMAN . ARD (Allemagne)
Un camion pour deux, Dominique TABUTEAU . TF1
Quatre copains, Stéphane KURC . FR3
Le journal de Lisa, Claudia PRITZEL. S.W.R.et ARTE.
La scalata, Réal. Francesco SINDONI. RAI 1(Italie)
Van loc, Réal. C. BARROIS A2
Les jolies colonies de vacances, Réal. Stéphane kURC . FR3.
Max et Associé, Réal. PH. BERANGER. M6
L’ombre rouge, Réal. J.L. COMOLI. CINEMA
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Série éducative allemande, Réal. WERNER STEINER
Plagiat et meurtre, Réal. B. QUEYSANNE. FR3
Le cerf-volant, Réal. J.P ROUX. FR3
Coup de chien, Réal. C. FAURE. FR3
Le voyage d’Eva, FR3
Destin cannibale, Réal. Jean GUILLOT. FR3
L’inconnu du bout du couloir, TOP REALISATION
Angoisse, TOP REALISATION
Cap canaille, Réal. Juliet BERTHO - CINEMA
L’histoire du caporal, Jean Baronnet - CINEMA
L’alchimiste, Réal. A. HUGUETTO
Bon anniversaire, Réal. S. DARUVAR
Dream, Réal. Yann SMITH (Australie)
La fortune des Rougon – Macquart, Réal. Yves André HUBERT - FR3
Six jours à vivre, Réal. CHOUCHAN. FR3
Onirovi, TOP REALISATION
[ AUTEUR ]
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Ecriture ROMAN HISTORIQUE : Le dernier hiver de Barberousse Edition Transbordeurs
L’île du Poulailler, Mise en scène A. VOUYOUCAS, filmé par FR3 , joué 3 saisons consécutives par le
Théâtre BRUBEK de Genève (Suisse)
Libertina morte, Festival Château Borrely, Château L’Empéri, Théâtre de Lenche, Tournée, mise en
scène de l’Auteur.
El Tuerto, Créé à THËATRE DE LA NEF mise en scène de l’Auteur.
Procès de Marseille, Commandé par le Comité du bicentenaire de la Révolution de la ville de
Marseille sous le haut patronage du ministère de la justice.
L’éclipse d’Emile, Mise en scène PH. GRANAROLO. C. GIACCALONE
Napoléon IV, Mise en scène M.CAPEAU. Jaques Dau
Terzo, Mise en lecture. P. PAPINI
My name is blonde, Mise en scène de l’auteur (primé au Printemps du Rire de Toulouse et au festival
d’humour de VIENNE)
Je m’a trompé, Mise en scène de l’auteur
[ SCENOGRAPHE ]
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Dieu aboie-t-il ? de F. BOYER CIE LA GRIFFE, Mise en scène J. HANSEN.
Roméo et Juliette d’Antoine TUDAL. THEATRE TOURSKY. Mise en scène R. MARTIN.
Ah Dieu que la guerre est jolie de P.Debauche
[ ORGANISATION D’EVENEMENTS URBAINS ]
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Fête du vin, BANDOL 88 - 89 - 90.
Fête de la Tarasque, Son et Lumière Château de TARASCON 95 - 96 - 97 – 98 – 99 – 2000 - 2001
Hommage au sculpteur, C. Soccorsi.
Fêtes de Beaucaire (Gard) 2008
[ FORMATEUR THEATRE ]
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Ateliers de Pratiques théâtrales du Théâtre du Chêne Noir – Avignon, depuis 1998.
Ateliers de Pratiques théâtrales du CNRS de Marseille depuis 1997.
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Philippe SEJOURNE / comédien
[ THEATRE ]
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Gloria, adaptation de Sunset Boulevard / Jacques Hansen ;
Ruy Blas, Victor Hugo / Françoise Chatôt ;
L’heureux stratagème, Marivaux / Gildas Bourdet ;
Les Uns chez les Autres, A. Ayckbourn / Gildas Bourdet ;
Séjour pour Huit à Tadecia L. Girerd / Gildas Bourdet ;
Le Malade Imaginaire Molière / Gildas Bourdet ;
Conversations avec mon Père H.Gardner / Marcel Bluwal ;
Les Fausses Confidences Marivaux / Gildas Bourdet ;
Raisons de Famille G.Aubert / Gildas Bourdet ;
Le Saperleau G. Bourdet / Gildas Bourdet ;
Autour de Martial S.Valletti / H Menahem ;
La Nébuleuse du Crabe E.Chevillard / H Menahem ;
Célestes F.Champeau-G.Robert / H.Menahem ;
Don Juan Tirso de Molina / F Châtot ;
Richard III Shakespeare / M Schuster ;
Raymond rêve de Gloire H.Menahem / H Menahem ;
La Cerisaie Tchékhov / A.Vouyoucas ; etc…
[ CINEMA ]
Trop loin (court métrage) / Guillaume Paturel ; Casse-cache (court métrage) / Jacques Roure ; Puzzle
(court métrage) /Jacques Roure ; B & B (court métrage) / Jacques Roure ; Edy / Stéphan GuérinTillié ; Derrière le miroir, une hirondelle / Hélène Milano…
[ TELEVISION ]
La Vie à mains nues / Sébastien Grall ; Jusqu’au bout / Maurice Failevic ; Né de la mère du monde /
Denise Chalem ; Rousseline d’Aix / Max Gérard ; A droite toute, 3X90mn / Marcel Bluwal ; Onde de
choc / Laurent Carcélès…
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Albert CAMUS / 1913-1960
Albert Camus est né en 1913, à Mondovi, en Algérie. Son père, simple ouvrier agricole,
meurt en 1914, lors de la Bataille de la Marne. C’est à Alger, dans le quartier populaire de
Belcourt, qu’Albert Camus passe son enfance et son adolescence, sous le double signe, qu’il
n’oubliera jamais, de la pauvreté et de l’éclat du soleil méditerranéen.
Boursier au lycée Bugeaud, Camus va découvrir la philosophie grâce à son professeur Jean
Grenier, qui deviendra son maître et son ami. Après le bac, il commence des études de
philosophie qui le mèneront, malgré la maladie, jusqu'à la licence. Il fonde le Théâtre du
Travail et écrit avec trois amis, sa première pièce la Révolte dans les Asturies qui sera
interdite (mais éditée à Alger, en 1936).
Journaliste au quotidien du Parti Communiste et à Alger-Républicain (1938), et milite
pendant la seconde guerre mondiale dans un mouvement de résistance.
En 1942, Gallimard accepte de publier L'Etranger et le Mythe de Sisyphe. Avec l'Etranger,
Albert Camus accède à la célébrité. La critique salue en Meusault, personnage central de
l'Etranger, un "héros de notre temps".
En 1943, Camus rencontre Sartre. Puis il travaille comme journaliste à Combat qui est
diffusé clandestinement et devient lecteur chez Gallimard. Il refuse l'étiquette d'existentialiste
qu'on lui prête. En 1951, il défend dans un nouvel essai, L'Homme révolté, une conception
très personnelle de la lutte sociale et politique. Lorsque surviennent les événements
d'Algérie , Albert Camus hésite entre l'attachement à sa terre natale et la légitimité des
revendications algériennes : il s'enferme dans le silence.
En 1956, il publie la Chute, œuvre déroutante. Le ton y est amer et révèle un scepticisme
ironique.
Prix Nobel l'année suivante, à 44 ans, il devient un modèle pour toute une génération qui
admire cet humaniste conciliant la pensée sans complaisance et l'action généreuse.
Albert Camus est mort en 1960, sur une route de l'Yonne, dans un accident de voiture, aux
côtés de son ami Michel Gallimard, neveu de Gaston Gallimard. Ce 4 janvier 1960, à 13H55,
la voiture dans laquelle il se trouvait, s'est écrasée contre un arbre. On retrouva dans le
véhicule le manuscrit inachevé du Premier Homme, un récit autobiographique sur lequel il
travaillait. »
Biographie de Virginie Delisle
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L’œuvre de CAMUS
Révolte dans les Asturies
L'Envers et l'Endroit
Noces
La Mort Heureuse
L'Etranger
Le Mythe de Sisyphe
Caligula
Le Malentendu
La Peste
L'Etat de Siège
Les Justes
L'Homme Révolté
La Chute
L'Exil et le Royaume
Le Premier Homme
théâtre
essai
essai
roman
roman
essai
théâtre
théâtre
roman
théâtre
théâtre
essai
roman
nouvelles
roman
(1936)
(1937)
(1939)
(publ. 1971)
(1942)
(1942)
(1944)
(1944)
(1947)
(1948)
(1950)
(1951)
(1956)
(1957)
(publ.1995)
Autres essais
Lettres à un Ami Allemand
Réflexions sur la guillotine,
in Réflexions sur la peine capitale - Camus/Koestler
Discours de Suède
(1945)
(1957)
(1958)
Chroniques
Actuelles I - Chroniques 1944-1948
Actuelles II - Chroniques 1948-1953
Actuelles III - Chroniques algériennes 1939-1958
(1950)
(1953)
(1958)
Adaptations théâtrales
Le Temps du Mépris
La Dévotion à la Croix
Les Esprits
Un Cas Intéressant
Requiem pour une Nonne
Le Chevalier d'Olmedo
Les Possédés
(Malraux)
(Calderón)
(Pierre de Larivey)
(Buzzati)
(Faulkner)
(Lope de Vega)
(Dostoïevski)
Correspondances
avec Jean Grenier / 1932-1960
avec Pascal Pia / 1939-1947
avec René Char / 1946-1959
(Gallimard - 1981)
(Fayard/Gallimard - 2000)
(Gallimard - 2007)
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Dans le cadre de LA CHUTE…
Mercredi 18 novembre, après la représentation :
>> rencontre avec l’équipe artistique et Marie-Sophie Doudet, professeur agrégé de lettres
modernes à l'Institut d'Etudes Politiques d'Aix. Auteur des dossiers de lecture de La Chute et
des Justes pour Folio Plus.
Pendant toute la durée du spectacle au GYPTIS :
Exposition dans le hall du théâtre en collaboration avec le Centre de documentation
Albert Camus, bibliothèque Méjanes.
Partenariat avec le CAES du CNRS et la CASDEN Banque Populaire :
La CASDEN (banque coopérative des personnels de l'Education Nationale, de la Recherche
et de la Culture) et la Banque Populaire Provençale et Corse, soutiennent activement le
CAES du CNRS dans ses démarches culturelles Régionales et Nationales, notamment cette
année pour leur projet autour de La Chute au Théâtre Gyptis.
INFORMATIONS PRATIQUES
LE CALENDRIER
Représentations à 20h30
Représentations à 19h15
RÉSERVATIONS
Théâtre Gyptis
du 17 au 21 novembre 2009
mardi / vendredi / samedi
mercredi / jeudi
Toute la saison
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136, rue Loubon 13003 Marseille
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(ligne n°533, arrêt Belle de Mai Loubon ou Place Ca ffo)
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Photos téléchargeables sur
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PROCHAINEMENT AU GYPTIS
du mardi 1er au samedi 5 décembre 2009
Les Caprices de Marianne
d’Alfred de Musset
Mise en scène Françoise Chatôt
[Reprise de la Création GYPTIS 2008]
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