M. le Conseiller de la sécurité du Luc, faites respecter la loi au Luc…
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M. le Conseiller de la sécurité du Luc, faites respecter la loi au Luc…
M. le Conseiller de la sécurité du Luc, faites respecter la loi au Luc… Cet affichage est illégal. Vous salissez les abords des écoles, du Gymnase et polluez notre cadre de vie ! Vous masquez votre absence de réunions publiques et de programme par un affichage sauvage. Nous vous avons informé personnellement sur cette pratique illégale d’affichage concernant vos affiches de campagne. Malgré votre engagement, nous constatons que les affiches prolifèrent au mépris du respect des lois électorales et du cadre de vie des Lucois. Comme toujours, vous confondez le national avec le local, vos tracts le prouvent. Ils sont identiques sur tous les cantons du Var, c’est votre notion de proximité des territoires, pas la nôtre ! Vos propositions et celles de votre parti sont très éloignées de la réalité territoriale de ce canton… C’est aussi la preuve de votre méconnaissance absolue des compétences du Conseil Général et des actions engagées sur notre canton du Luc. Pour nous, notre Espérance est de voir un environnement et un territoire respectés ! Avec vous, cette espérance est illusoire et déjà déçue ! LE FN, un changement ? Pas vraiment… http://www.francetvinfo.fr/politique/front-national/bruxellesle-fn-suspecte-de-fraude_844755.html Bruxelles : le FN suspecté de fraude Une procédure pour fraude a été ouverte contre des assistants du Front national au parlement européen à Bruxelles, selon le site lemonde.fr. Le Front national est suspecté de fraude au parlement européen. Dans le viseur de l'institution, une vingtaine d'assistants. "Depuis plusieurs mois la situation des assistants parlementaires des différents groupes politiques était dans le collimateur des limiers antifraude européens" explique Pascal Verdeau, en direct sur France 3. Le préjudice est estimé à 7,5 millions d'euros Ils seraient suspectés d'occuper un emploi fictif selon le site lemonde.fr, qui révèle l'information, "c'est-à-dire d'être payés sur le budget européen sans mettre les pieds au Parlement, tout en travaillant pour le parti en région. Leur adresse d'exécution serait celle du siège national du FN", ajoute le journaliste. Le préjudice est estimé à 7,5 millions d'euros. Le Front national évoque un coup politique de la part de Martin Schulz, le président du Parlement européen, et de Manuel Valls. Le FN, champion du cumul de fonctions chez ses assistants parlementaires Le Monde.fr | 12.03.2015 à 19h55 • Mis à jour le 13.03.2015 à 17h30 | Par Maxime Vaudano, Alexandre Pouchard et Samuel Laurent Les eurodéputés Front national (FN) et leurs assistants sont dans le viseur de Martin Schulz. Comme le révélait Le Monde le 10 mars, le président social-démocrate du Parlement européen a saisi les instances anti-fraude de l'Union européenne (UE) des cas d'une vingtaine de collaborateurs. Ils sont soupçonnés d'être rémunérés par l'Europe tout en faisant autre chose que travailler pour le mandat européen de leur député. Le préjudice pourrait atteindre 7,5 millions d'euros. Ce type de pratique n'est pas nouveau. En 2011, le Parlement avait traîné des pieds avant de rendre public un rapport dénonçant ce type d'abus. Certains partis et députés profitaient de la manne offerte par le Parlement pour rémunérer des salariés employés à faire autre chose. Depuis, l'assemblée strasbourgeoise a tenté de mieux réguler le rôle et le statut des assistants. Néanmoins, comme nous l'avons découvert en passant au crible les 234 assistants des 74 eurodéputés français, les pratiques douteuses subsistent, et pas seulement au FN. Comment nous avons travaillé Nous avons récupéré sur le site du Parlement européen la liste des assistants déclarés par chaque eurodéputé français, qu'ils soient « locaux » ou accrédités au Parlement. Puis nous avons recherché, nom par nom, s'ils exerçaient d'autres fonctions, en nous concentrant sur deux activités : les responsabilités qu'ils pouvaient avoir au sein du parti de leur eurodéputé et l'exercice éventuel d'autres mandats électifs. Cliquez ici pour accéder aux données 1. Des assistants aux rôles et statuts différents selon les partis Une vingtaine d'assistants parlementaires du Front national soupçonnés de fraude Plus d'une vingtaine d'assistants parlementaires européens du Front national sont soupçonnés d'être payés par Bruxelles alors qu'ils travailleraient en réalité pour le siège du Front National à Nanterre. Le montant du préjudice s'élèverait à plus de sept millions d'euros sur la durée totale de la mandature. Une enquête a été ouverte par les autorités européennes. Quel budget pour les assistants ? Chaque eurodéputé dispose d'une somme mensuelle de 21 500 euros pour rémunérer des assistants. Il est libre d'en embaucher le nombre qu'il veut, dans certaines limites. Certains n'en ont que trois, d'autres cinq. La moyenne pour les eurodéputés français est plutôt de quatre. De même, ils peuvent avoir deux statuts : accrédités au Parlement ou locaux. Là encore, une certaine disparité règne : certains eurodéputés n'ont aucun assistant local, d'autres à l'inverse en ont plus en local qu'au Parlement. C'est une première différence entre les partis : chez les eurodéputés français écologistes, on compte en moyenne 3 assistants accrédités pour un local quand au Front de gauche ou au FN, ils se répartissent à égalité entre les deux échelles. 2. Assistant parlementaire et… élu régional : les cumuls du FN En faisant le compte des mandats électifs exercés par des assistants parlementaires d'eurodéputés, un parti se détache nettement des autres : le Front national. Sur 63 assistants, pas moins de 17 sont élus locaux ! Si l'on compare avec l'UMP, qui compte 65 assistants, seuls six ont un mandat local. De même pour le PS (43 assistants, 3 mandats locaux). Surtout, concernant le FN, on trouve des cas qui posent question : outre des conseillers municipaux élus de petites communes, on compte également quatre conseillers régionaux (Frédéric Boccaletti élu en PACA, France Jamet en Languedoc-Roussillon, Eric Vilain en Lorraine et Bruno Bilde dans le Nord-Pas-de-Calais). Or, si l'on peut concevoir aisément qu'un mandat de conseiller d'un village soit compatible avec des fonctions d'assistant parlementaire, c'est moins vrai pour un conseiller régional, qui constitue un travail à part entière, rémunéré entre 1 500 et 2 600 euros brut par mois. Le Front national n'est cependant pas le seul dans ce cas : François Delapierre, assistant de Jean-Luc Mélenchon, est également conseiller régional en Ile-de-France. Autre cas répandu : le cumul des activités d'assistant parlementaire et de conseiller municipal de grandes villes. Là encore, le FN se distingue, avec des élus à Perpignan (Alexandre Bolo, assistant de Louis Aliot, dont le mandat n'est pas rémunéré), à Suresnes (Laurent Salles), Rambouillet (Philippe Chevrier), Givors, Toulon… Mais là encore, il n'est pas seul dans ce cas. Le Front de gauche et, dans une moindre mesure, le PS ou l'UMP comptent plusieurs cas de cumul d'un mandat municipal d'une ville de taille importante et d'une fonction d'assistant parlementaire. 3. Des assistants qui travaillent pour le parti Outre ces mandats électifs, l'autre sujet qui attise les soupçons de l'Office européen de lutte antifraude (OLAF) est celui des responsabilités exercées par les assistants au sein des partis. L'OLAF s'est étonné que 20 assistants de députés frontistes figurent dans l'organigramme de la direction nationale du FN. Là encore, si le FN n'est pas le seul dont les collaborateurs d'eurodéputés ont des occupations multiples, il se distingue clairement. Nous avons compté 24 assistants exerçant par ailleurs des responsabilités partisanes sur les 63 collaborateurs d'élus FN ou RBM.C'est nettement plus que le PS (7 cas sur 43 assistants), le Front de gauche (6 cas sur 24) ou l'UMP (5 cas sur 65). Parmi les exemples les plus frappants, citons Bruno Bilde (conseiller spécial de Marine Le Pen, membre du bureau politique, de la commission d'investiture et du comité central du parti) ; Catherine Griset, chef de son secrétariat ; Guillaume l'Huillier, directeur de cabinet de Jean-Marie Le Pen ; ou Micheline Bruna, secrétaire personnelle du président d'honneur du parti frontiste. Si le FN est clairement au-dessus des autres formations par le volume d'assistants ayant des responsabilités dans le parti, il n'est pas le seul. Tous deux assistants de Jean-Luc Mélenchon, Aigline de Vincens de Causans et François Delapierre occupent également des fonctions dans la direction du Parti de gauche. La première comme élu au bureau national, le second comme secrétaire national. Deux de leurs collègues y occupent des fonctions moins stratégiques : Juliette Prados comme attachée de presse et Laurent Maffeïs, l'ex-directeur de cabinet de M. Mélenchon, comme responsable du secteur « études » du parti. On peut aussi citer le cas d'Isabelle Sicart, chef de cabinet de François Bayrou à la présidence du MoDem et assistante parlementaire de Marielle de Sarnez. Ou encore celui de Lionel Moisy de Cala, conseiller en communication du député UMP Bernard Accoyer et assistant parlementaire de Renaud Muselier. Au PS, on compte des cas qui posent question aussi, comme Frédéric Faravel, à la fois membre du bureau fédéral du Val-d'Oise, du bureau du comité régional d'Ile-de-France, du bureau national des adhésions et assistant parlementaire au Sénat de Marie-Noëlle Lienemann, tout en étant également collaborateur de l'eurodéputé Emmanuel Maurel. Des assistants candidats. Autre comptage qui pose question : pas moins de 19 des assistants parlementaires du Front national sont candidats aux élections départementales, sur un total de 63. Ce chiffre est largement supérieur à celui du PS, par exemple (2 candidats sur 43 assistants) ou de l'UMP (aucun). 4. Des irrégularités pas forcément illégales Ces cas posent question. Sont-ils pour autant illégaux ? Ce sera aux instances européennes de trancher. Mais il semble difficile d'estimer la réalité du travail d'un assistant parlementaire, et ce qu'il peut faire ou non sur son temps de travail ou en dehors. A quel moment travaille-t-il pour le parti plutôt que pour le mandat européen de son élu ? Et comment le certifier ? Longtemps flou, le statut des assistants parlementaires est étroitement réglementé depuis 2008. Le règlement applicable reconnaît deux catégories de collaborateurs parlementaires : Les assistants « accrédités », « en poste » dans l'un des trois lieux de travail du Parlement européen (Strasbourg, Bruxelles, Luxembourg) pour y exercer « des tâches qui sont directement liées aux travaux accomplis par un ou plusieurs députés dans l'exercice de leurs fonctions [...] au Parlement européen ». Leur contrat est directement pris en charge par l'assemblée strasbourgeoise. Les assistants « locaux » qui « assistent » les eurodéputés dans leur Etat membre d'élection. Ils sont directement en contrat avec leur député. Le code de conduite sur lequel s'est appuyé le Parlement européen pour déclencher son enquête contre les assistants du FN précise que « seuls peuvent être pris en charge les frais correspondant à l'assistance nécessaire et directement liée à l'exercice du mandat parlementaire des députés ». « Ces dépenses ne peuvent en aucun cas couvrir des frais liés à la sphère privée des députés ». Le document stipule plus loin que le Parlement européen ne saurait financer « les contrats conclus avec les groupes ou partis politiques » représentés dans l'Hémicycle : l'argent public européen ne doit donc pas alimenter leurs dépenses courantes des mouvements politiques en tant que tel. Pour condamner d'éventuels députés fraudeurs, l'OLAF devra donc établir que leurs assistants se consacrent effectivement à d'autres tâches que celles pour lesquelles ils sont rémunérés par les fonds de l'UE. La question des rémunérations est à cet égard la clé. En décembre, Le Parisien avait interrogé le FN pour savoir si, dans plusieurs cas de cumul, les assistants percevaient une double rémunération. Ce dernier n'avait pas souhaité répondre. En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/03/12/le-fn-champion-du-cumul-de-fonctions-chez-ses-assistantsparlementaires_4592395_4355770.html#Jg7PfFHGoLuJsPcZ.99 L'affaire Riwal, le Bygmalion version FN Par LEXPRESS.fr, publié le 30/01/2015 à 12:50 Un proche de Marine Le Pen, Frédéric Chatillon, a été mis en examen, notamment pour "escroquerie", dans l'enquête portant sur le financement de plusieurs campagnes électorales du Front national. L'Express vous résume l'affaire. En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/politique/fn/l-affaire-riwal-le-bygmalion-version-fn_1646550.html#rRgf22PRdbt0yHib.99 Des soupçons de surfacturation, d'étranges coûts de prestations électorales, une campagne présidentielle au coeur d'une enquête judiciaire, un sous-traitant proche du leader d'un parti politique...l'affaire Bygmalion? Pas seulement. C'est également l'affaire Riwal, du nom d'une société détenue par Frédéric Chatillon, ami de Marine Le Pen. Celui-ci a été mis en examen pour "escroquerie" dans le cadre de plusieurs campagnes électorales. Ex-militant FN, le parti de Marine Le Pen m'a déçu. La dédiabolisation n'est qu'une façade Publié le 15-03-2015 à 08h39 - Modifié à 12h24 Où s’arrêtera le Front national ? À la faveur de la stratégie de "dédiabolisation" menée par Marine Le Pen et de l’affaiblissement du PS et de l’UMP, le FN apparaît comme une menace politique grandissante. Stéphane P., 33 ans, a rejoint le FN en 2010, séduit par la ligne patriote du parti. Une formation politique qu’il vient de quitter, après de multiples désillusions. Témoignage. Édité par Sébastien Billard Aux départementales, le FN présente des candidats dans 95% des 2.054 cantons (J. SAGET/AFP). "Dédiaboliser" le Front national, tel est le credo de Marine Le Pen depuis son arrivée à la tête du parti. Dans les médias, elle s’efforce de présenter un discours plus "modéré" que celui de son père, axant son argumentation sur la République et ses valeurs, le patriotisme et la laïcité. Militant FN, j'ai découvert à mes dépens que sa "stratégie de dédiabolisation" était surtout du vent. La ligne de Marine Le Pen m'a séduit Entre le FN et moi, l’histoire débute dès 1998. Mais je ne suis alors qu’un sympathisant du Front. Ainsi, en 2006, je suis séduit par Nicolas Sarkozy, et je décide alors d’adhérer à l'UMP. Mais très déçu par la politique menée et les affaires qui ont été révélées pendant son mandat, je ne m'y suis pas éternisé. Courant 2010, je me suis alors redirigé vers le FN, où Marine Le Pen incarnait déjà une ligne plus "modérée" que celle de son père, pour qui j’ai voté en 2002 par patriotisme, même si un certain nombre de ses déclarations me gênaient, telles celles sur les chambres à gaz, sur les attentats du 11 septembre 2001 ou sur les homosexuels. Athée, laïc, favorable au droit à l’avortement, plutôt ouvert sur les questions sociétales, j’étais gêné par la présence de certains catholiques intégristes au FN. Mais cette formation est selon moi, avec "Debout la France", le seul parti patriote en France, le seul pour qui la "Nation" n'est pas un concept dépassé, le seul qui défend la souveraineté et l'identité françaises et qui dénonce l'immigration massive et ses conséquences. C’est pour cette raison que je me suis tourné vers ce parti. Et c’est avec un certain enthousiasme que j’ai vu l’arrivée de Marine Le Pen. Elle était pour moi l’espoir de voir émerger un FN plus modéré, un FN laïc et débarrassé de ses éléments d’extrême-droite. En 2014, j’ai choisi de m’impliquer davantage en politique lors de la campagne des municipales, dans une ville des Hauts-de-Seine, bien décidé à défendre la ligne patriote, laïque et modérée défendue sur les plateaux de télévision par Marine Le Pen. "Il faut bouter l’islam hors de France" J’ai rejoint une liste FN-Rassemblement Bleu Marine alors que je n’avais été qu’un simple sympathisant pendant des années. J’ai tracté, j'ai recherché et convaincu des gens de rejoindre notre liste, et j’ai écrit ou co-écrit certains tracts ou articles. Mais au contact de certains cadres ou militants, j’ai rapidement vu que derrière les beaux discours de Marine Le Pen, le FN n’avait pas vraiment changé dans le fond. Que les voix modérées et nuancées, comme la mienne, restaient insuffisamment représentées. Les discours complotistes, la croyance en un "lobby juif" qui tirerait les ficelles dans l’ombre, les propos homophobes, les propos hostiles à l’islam voire aux musulmans (propos du type "Il faut bouter l’islam hors de France"), la volonté de régir la loi française par la religion catholique, sont encore trop présents. Notre tête de liste pour les municipales, Monsieur B., nourrissait une véritable obsession pour l’islam et les musulmans. Une obsession qu’il ne cache pas, se livrant sur son blog à des amalgames et à des reproches, notamment celui de ne pas manifester contre les crimes commis contre les chrétiens d’Orient. Il consacre la plus grande partie de son temps à écrire ou relayer des articles contre l’islam, au détriment de ses mandats de secrétaire de section et de conseiller municipal. Ce discours ne l’a pas empêché d’être nommé secrétaire de section puis d’être investi par le FN aux élections municipales (mars 2014), aux élections du Comité central du FN (novembre 2014) et aux élections départementales (mars 2015) On ne punit que les "dérapages" les plus médiatisés Ce qui m’a le plus déçu au FN, ce ne sont pas les propos publics non conformes au discours "officiel" de la direction actuelle du FN. C’est la passivité et la tolérance à l’égard de ces propos. La direction fait mine de les découvrir lorsqu’ils sont médiatisés, alors qu’elle prétend étudier minutieusement les candidatures des représentants de son parti aux élections. Dans ce cas, comment est-il possible que certains élus ou responsables du FN tiennent publiquement et à répétition des propos hostiles aux musulmans, aux juifs ou aux homosexuels ? Comment se fait-il que ces personnes soient nommées à des postes importants ou investies à des élections alors que la direction du FN a connaissance de leurs propos ? J’ai adressé différents courriers à la direction du FN, à Marine Le Pen et Nicolas Bay notamment, pour signaler des comportements et des propos que j’estimais inacceptables. J’ai été ignoré. Ma démarche était pourtant bienveillante : il s’agissait de défendre le parti contre des propos qui pourraient lui porter préjudice. Mais je me suis vite rendu compte que la direction laissait sciemment des gens tenir des propos qui vont à l'encontre de son discours officiel, pourvu qu'ils ne soient pas trop médiatisés. On ne punit que les "dérapages" les plus médiatisés (cf. cas d’Aymeric Chauprade), qui menacent de ternir l'image du FN. Pendant ce temps, certains cadres de moindre importance ou certains militants parlent de "complot juif", de "pédales", etc., en toute impunité. Mon passage au FN ? Une grande désillusion J’ai écrit à cinq dirigeants du FN et j’ai envoyé plusieurs relances. Aucun n’a pris la peine de me répondre. Certains membres de la fédération où je militais m’ont traité de "carriériste" et de "fouteur de merde". J’ai également été menacé par certaines personnes. J’ai donc choisi de quitter le FN. Ma carte d'adhérent est arrivée à expiration en septembre 2014 et je ne l'ai pas renouvelée. Désormais, je ne suis affilié à aucun parti et je ne suis candidat à rien. Ce passage par le FN a été pour moi une grande désillusion. Je conserve une rancune envers une direction qui n’écoute pas ses propres militants, qui tolère les excès les plus graves dans son "arrière-boutique", qui fait preuve de laxisme et d’une légèreté criante dans son recrutement pour les élections afin de "faire du chiffre". Le FN se targue aujourd’hui d’être le parti ayant le plus candidats aux élections départementales. Mais à quel prix ? Je témoigne aujourd’hui parce que je pense que les gens ont le droit de savoir quel parti est vraiment le Front national. Il me semble nécessaire de mettre ce parti face à ses contradictions et ses mensonges, et je souhaite que d’autres personnes ne commettent pas la même erreur que moi. Finalement, le FN ne vaut pas beaucoup mieux que les autres partis. Propos recueillis par Sébastien Billard Et au Luc ? Recrutement à tour de bras de têtes de liste frontiste…qui font un petit tour et puis s’en vont. Non, sans avoir touchés leur rémunération au passage ! Citons : L’ex-chef de cabinet, aujourd’hui candidat sur le canton de la Seyne La DGS, Mme Calou-Lalesart, aujourd’hui en arrêt maladie … et non moins candidate sur le canton de St Cyr sur Mer