Partie A Partie B
Transcription
Partie A Partie B
TS Spécialité mathématiques Corrigé du devoir à la maison n°3 Partie A 1. (a) 6 = 1 + 2 + 3 donc 6 est un nombre parfait. 28 = 1 + 2 + 4 + 7 + 14 donc 28 est un nombre parfait. (b) 6 = 21 (21+1 − 1), avec 21+1 − 1 = 3, donc 21+1 − 1 est un nombre premier. 28 = 22 (22+1 − 1), avec 22+1 − 1 = 7, donc 22+1 − 1 est un nombre premier. 2. (a) Les diviseurs propres de a sont 1 ; 2 ; 22 ... 2n−1 ; 2n et p ; 2p ; 22 p... 2n−1 p. Leur somme est : S = 1 + 2 + 22 + ... + 2n−1 + 2n + p + 2p + 22 p + ... + 2n−1 p n 2 n−1 S = (1 + 2 + 22 + ... + 2n−1 ) ! + 2 ) + p(1 + 2 + 2 + ... + 2 n+1 n 1−2 1−2 S= +p 1−2 1−2 n+1 n S=2 − 1 + p(2 − 1) (b) Si on a de plus p = 2n+1 − 1, alors S = 2n+1 − 1 + (2n+1 − 1)(2n − 1) = (2n+1 − 1)(1 + 2n − 1) Donc S = (2n+1 − 1)2n . (c) D'après la question précédente, si a = 2n p avec p = 2n+1 − 1, alors la somme des diviseurs de a est S = 2n (2n+1 − 1), donc S = a. Conclusion : si le nombre a est de cette forme, alors c'est un nombre parfait. 3. Si un nombre peut d'écrire sous la forme 2n (2n+1 − 1) où 2n+1 − 1 est un nombre premier, alors ce nombre est un nombre parfait. Pour n = 4, a = 16 × 31, et 31 est bien premier, donc a = 496 est un nombre parfait. Pour n = 6, a = 64 × 127, et 127 est bien premier, donc a = 8128 est un nombre parfait. Partie B 1. En divisant a par la plus grande puissance possible de 2, on obtient a = 2n b. Si b était pair, alors on pourrait encore diviser par 2, ce qui est en contradiction avec le fait qu'on a utilisé la plus grande puissance possible. 2. (a) Comme l'indique l'énoncé, on note d1 , d2 ,... dp les diviseurs de b. 1 est un diviseur de b, donc l'un des di est égal à 1. Alors l'ensemble des diviseurs de a est d1 ; 2d1 ; 22 d1 ... 2n−1 d1 ; 2n d1 ; d2 ; 2d2 ; 22 d2 ... 2n−1 d2 ; 2n d2 ;...dp ; 2dp ; 22 dp ... 2n−1 dp ; 2n dp . Leur somme est : s(a) = d1 + 2d1 + 22 d1 + ... + 2n−1 d1 + 2n d1 + ... + dp + 2dp + 22 dp + ... + 2n−1 dp + 2n dp s(a) = d1 (1 + 2 + 22 + ... + 2n−1 + 2n ) + d2 (1 + 2 + 22 + ... + 2n−1 + 2n ) + ... + dp (1 + 2 + 22 + ... + 2n−1 + 2n ) s(a) = (1 + 2 + 22!+ ... + 2n−1 + 2n )(d1 + d2 + ... + dp ) 1 − 2n+1 s(a) = (d1 + d2 + ... + dp ) 1−2 s(a) = (2n+1 − 1)s(b) (par dénition de s(b), d1 + d2 + ... + dp = s(b)) (b) a est un nombre parfait si s(a) = 2a (en eet, s(a) est la somme de tous les diviseurs positifs de a et non pas de tous les diviseurs propres). 3. (a) s(a) = 2a ⇐⇒ (2n+1 − 1)s(b) = 2 × 2n b s(a) = 2a ⇐⇒ (2n+1 − 1)s(b) = 2n+1 b s(a) = 2a ⇐⇒ (2n+1 − 1)s(b) = 2n+1 b − b + b s(a) = 2a ⇐⇒ (2n+1 − 1)s(b) = (2n+1 − 1)b + b s(a) = 2a ⇐⇒ (2n+1 − 1)s(b) − (2n+1 − 1)b = b s(a) = 2a ⇐⇒ (2n+1 − 1)(s(b) − b) = b (b) Comme n > 1, 2n+1 − 1 > 3, donc si b = (2n+1 − 1)(s(b) − b), alors (s(b) − b) est un diviseur de b (c'est même un diviseur strict de b). (c) Montrons que s(b) − b = 1. Raisonnons par l'absurde. Supposons que s(b) − b est un diviseur de b diérent de 1. Alors b = k × (s(b) − b), et on a alors au moins 4 diviseurs de b : 1, b, k et s(b) − b. Donc s(b) > 1 + b + k + s(b) − b = s(b) + k + 1. C'est évidemment absurde. C'est donc que s(b) − b = 1, soit s(b) = b + 1. Montrons que cela implique que b est premier. Supposons que b est composé, on a alors b = kn avec k > 1 et n > 1. Alors on a : s(b) > 1 + k + n + b > b + 1. Ceci est en contradiction avec l'hypothèse initiale. On a bien montré que b est un nombre premier. Enn on a vu que s(b) − b = 1, ce qui assure b = (2n+1 − 1)(s(b) − b) = 2n+1 − 1. (d) En conclusion, on a bien montré que tout nombre parfait pair est de la forme 2n (2n+1 − 1) où 2n+1 − 1 est un nombre premier.