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Pleins feux sur le jihad mondial
(8-14 septembre 2016)
Principaux événements de la semaine
n Le 9 septembre 2016, le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre russe des
Affaires étrangères Sergei Lavrov ont annoncé avoir obtenu un arrangement pour la cessation
des hostilités en Syrie. Dans la première étape de l'arrangement, les hostilités devraient cesser
à compter du 12 septembre, et l'aide humanitaire sera livrée aux lieux assiégés, en mettant
l'accent sur la ville d'Alep. Si la première étape est appliquée, sept jours plus tard, un centre de
mise en œuvre conjointe américano-russe sera mis en place. Il comprendra des experts qui
feront la distinction entre "terroristes" et "opposition modérée," afin de faciliter des attaques
coordonnées. Le régime Assad, l'Iran et le Hezbollah ont été prompts à exprimer leur soutien à
l'accord, tandis que le Front Fateh al-Sham, l'Armée syrienne libre et d'autres organisations
rebelles l'ont fermement condamné. n L'arrangement est entré en vigueur le 12 septembre (date de la fête musulmane de l'Aïd alAdha) à 19h. Dans les premières heures après son entrée en vigueur, des frappes aériennes
syriennes sur Alep et Hama ont été signalées, ainsi que des affrontements dans plusieurs
autres endroits. Cependant, les combats ont par la suite diminué en intensité et aucune violation
significative n'a été signalée (exact à la date du 14 septembre). Le 13 septembre, l'ONU a
commencé à transférer de l'aide humanitaire à Alep, et des avions de transport russes ont
parachuté de l'aide aux quartiers assiégés dans la ville de Deir al-Zor.
n Même si l'accord conduit à un arrêt des combats et à l'arrivée de l'aide humanitaire à
Alep et ailleurs, selon nous, il est fort peu probable qu'il mène à un cessez-le-feu stable et
durable capable de servir de base à des négociations politiques, en raison des rivalités
complexes entre les forces, de l'absence d'un mécanisme d'application efficace, de la difficulté
de différencier le Front Fateh al-Sham (la branche d'Al-Qaïda en Syrie) des "organisations
rebelles modérées" et de la mise en œuvre problématique de l'accord à Alep et ses environs. n Le 10 septembre, plusieurs organisations rebelles opérant sur le Golan syrien, y compris le
Front Fateh al-Sham, ont annoncé l'ouverture d'une campagne militaire contre l'armée syrienne
dans la zone rurale de Quneitra. Dans les jours qui ont suivi, des combats ont opposé les
rebelles aux forces syriennes au Nord du plateau du Golan, dans la zone située entre la ville de
Quneitra et le village druze de Hader (au Nord du plateau du Golan). Les combats ont continué
également le 13 septembre (après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu). Pendant les combats,
plusieurs obus de mortier se sont abattus sur le Golan israélien, apparemment des "chutes" non
intentionnelles des combats en Syrie. L'armée israélienne a répondu par des frappes aériennes
contre des cibles d'artillerie de l'armée syrienne, Israël considérant le gouvernement syrien
comme responsable des tirs sur son territoire.
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L'accord américano-russe de fin des hostilités
en Syrie
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï
Lavrov annoncent l'arrangement lors d'une conférence de presse à Genève (Page Facebook du
Département d'Etat américain, 10 septembre 2016)
n Le 9 septembre 2016, le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre
russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov ont annoncé que leurs discussions
avaient abouti à un arrangement pour la cessation des hostilités en Syrie. Dans
la première étape de l'arrangement, les hostilités devraient cesser à compter du 12
septembre à 19h (date de la fête musulmane de l'Aïd al-Adha). Avec la cessation
des hostilités, l'aide humanitaire sera livrée aux lieux assiégés, y compris la ville
d'Alep. Deux voies d'approvisionnement seront ouvertes au Nord (Route de
Castello) et au Sud (la route qui passe à travers le quartier d'Al-Ramousah).
n Si les hostilités cessent pendant une période de sept jours, les États-Unis et
la Russie mettront en place un centre de mise en œuvre conjointe (JIM, Joint
Implementation Center) qui emploiera des experts des deux côtés chargés de
délimiter les zones contrôlées par le Front Fateh al-Sham (anciennement le
Front Al-Nusra) et par les organisations rebelles dans les différentes zones de
combat. Cette mesure vise à faire la distinction entre les "terroristes" et
"l'opposition modérée", ce qui permettra d'effectuer des frappes aériennes
coordonnées afin d'isoler et de vaincre les organisations terroristes et de progresser
vers une solution politique.
n Le régime Assad, l'Iran et le Hezbollah ont été prompts à exprimer leur
soutien
à
l'arrangement,
qu'il
considère
comme
servant
leurs
intérêts.
Inversement, le Front Fateh al-Sham, l'Armée syrienne libre, et d'autres
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organisations rebelles ont exprimé leur opposition véhémente à l'accord, qui
les place dans une position désavantageuse vis-à-vis du régime syrien. Cela
étant le cas, les différentes organisations rebelles seront intéressées par l'érosion
de l'arrangement, en particulier dans la ville d'Alep (où le régime syrien a réussi
une fois de plus à resserrer le siège de la ville pendant la période précédant
l'annonce de l'arrangement). n Selon nous, cet arrangement, comme son prédécesseur, ne conduira pas à un
cessez-le-feu stable et durable, capable de servir de base à des négociations
pour mettre fin à la guerre civile en Syrie, en raison des rivalités et des conflits
entre les nombreux pays et organisations participant aux combat. Les combats sont
toujours en cours dans les différentes régions, et personne n'est capable de faire
respecter le cessez-le-feu. Selon nous, la capacité des États-Unis et la Russie
d'influencer la situation sur le terrain est limitée, certainement dans une zone
de combat complexe comme la ville d'Alep. Il faut ajouter à cela les conflits
d'intérêts américano-russes et les perceptions différentes quant à l'avenir du
régime syrien, même si elles ne sont pas manifestées dans cet arrangement (une
analyse détaillée des implications de l'arrangement et des réactions des différentes
parties a été publiée dans un document distinct du Centre Meir Amit et est
disponible en anglais sur notre site Internet).
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n
Principaux développements en Syrie
Carte de la Syrie (http://www.nationsonline.org)
La région d'Alep
n La situation dans la région d'Alep reste inchangée. Les forces syriennes
encerclent la ville et les organisations rebelles ont perdu le couloir logistique
conduisant au Sud d'Alep. L'accord américano-russe a été conclu à partir d'une
position d'accomplissement sur le terrain pour le régime syrien dans le
secteur d'Alep. L'accord prévoit l'ouverture des voies d'approvisionnement
humanitaire au Nord de la ville d'Alep (la Route de Castello) et au Sud (le quartier
Al-Ramousah), mais la préservation des routes d'approvisionnement au fil du temps
est potentiellement difficile, compte tenu des intérêts divergents des côtés rivaux
et de l'absence d'un mécanisme d'application efficace. Décès d'un commandant du Front Fateh al-Sham
n Le 9 septembre 2016, le Front Fateh al-Sham (anciennement le Front Al-Nusra),
a annoncé la mort d'un de ses commandants, responsable de Jaysh al-Fateh (un
cadre de coordination des organisations rebelles dans lequel le Front Fateh al-
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Sham joue un rôle dominant). L'annonce indique que le commandant de Jaysh alFateh, Abu Omar Saraqib, a été tué dans un raid aérien de la coalition dans
l'espace aérien d'Alep le 8 septembre, alors qu'il se trouvait dans la salle des
opérations des organisations rebelles, mise en place pour la libération d'Alep. Le
porte-parole du département américain de la Défense a nié toute implication dans
sa mort. n Abu Omar Saraqib était un jihadiste de longue date qui a combattu en Irak
contre les forces américaines depuis 2004. Après le déclenchement de la guerre
civile en Syrie, il a rejoint le Front Al-Nusra et a pris part à de nombreuses batailles
dans le Nord de la Syrie en tant que commandant de Jaysh al-Fateh. Il a
notamment dirigé les forces qui ont repris la ville d'Idlib et les zones environnantes,
qui servent actuellement de bastion du Front Fateh al-Sham.
L'annonce du Front Fateh al-Sham de la mort d'Abu Omar Saraqib dans un raid aérien dans la
zone rurale au Sud d'Alep (Compte Twitter proche du Front Fateh al-Sham, 9 septembre 2016)
Le Nord du Plateau du Golan
n Le 10 septembre, plusieurs organisations rebelles ont lancé une attaque
terrestre contre les forces du régime syrien dans le Nord des hauteurs du
Golan syrien. Par la suite, des combats ont opposé les rebelles aux forces
syriennes dans la région, entre la ville de Quneitra et le village druze de Hader,
dans le Nord du Golan. Les combats ont continué le 13 septembre, après l'entrée
en vigueur du cessez-le-feu. Pendant les combats, plusieurs obus de mortier se
sont abattus du côté israélien du plateau du Golan, dont trois le 13 septembre dans
l'après-midi. Selon des sources de sécurité israéliennes, il s'agit de tirs erronés des
combats en Syrie, et pas de tirs délibérés sur Israël. L'armée israélienne a répondu
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par des frappes aériennes contre des cibles d'artillerie de l'armée syrienne, Israël
tentant le gouvernement syrien responsable des faits et gestes sur son territoire. n Les organisations rebelles ont annoncé le début d'une campagne militaire
dans la zone rurale au Nord de Quneitra, baptisée Opération Qadisiyyah Sud.1
Selon les rapports, le mouvement Ahrar al-Sham, le Front Fateh al-Sham,
Jama'at Beit al-Maqdis, et d'autres organisations affiliées à l'Armée syrienne
libre participent à l'opération (Twitter, 10 septembre 2016). Al-Hamryia
La zone des combats entre les organisations rebelles et les forces syriennes, entre Quneitra
et Hader (Google Maps)
n Le 10 septembre, le Front Fateh al-Sham a publié des photos de ses membres
dans une position de l'armée syrienne à Al-Hamriya, une ferme au Sud de
Hader. Les photos montrent des soldats de l'armée syrienne fuyant l'avant-poste et
ses environs. Les photos montrent également les préparatifs des combattants avant
la bataille pour reprendre les positions de l'armée syrienne au Nord de Quneitra
(Compte Twitter du Front Fateh al-Sham, 10 septembre 2016). 1
La bataille de Qadisiyyah a eu lieu en 635 avant JC entre les musulmans et les Perses et s'est soldée
par une victoire des musulmans, qui ont conquis l'Irak et la Perse.
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Droite : Membres du Front Fateh al-Sham à la position d'Al-Hamriya de l'armée syrienne
(Compte Twitter du Front Fateh al-Sham, 10 septembre 2016). Gauche : Préparatifs des
combattants de l'opération Qadisiyyah Sud avant la bataille dans la zone rurale au Nord de
Quneitra (Compte Twitter du Front Fateh al-Sham, 10 septembre 2016)
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Principaux développements en Irak
Carte de l'Irak (http://www.nationsonline.org)
C
Poursuite des actes de terrorisme et de guérilla de
l'Etat islamique
n Cette semaine encore, l'Etat islamique a poursuivi ses attaques terroristes à
Bagdad et ailleurs. Les actes de terrorisme et de guérilla de l'Etat islamique
gagnent progressivement de l'élan car l'organisation perd ses zones de
contrôle et est poussée hors des grandes villes. n Les principales attaques ont eu lieu cette semaine dans la ville de Bagdad :
•
Le 9 septembre 2016, un double attentat suicide à la bombe a été réalisé
rue Palestine, dans le Centre de Bagdad. L'attaque a été menée par un
terroriste suicide qui a activé sa ceinture explosive et par un autre qui a fait
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exploser une voiture piégée. Selon un communiqué de l'Etat islamique,
l'attaque visait des chiites. 57 personnes ont été tuées et des dizaines ont été
blessées (Al-Arabiya, 10 septembre 2016).
La scène de l'attaque dans le centre de Bagdad (Al-Sumaria, 9 septembre 2016)
•
Le 9 septembre 2016, un terroriste suicide portant une ceinture
d'explosifs a été abattu dans le Nord de Bagdad par des policiers irakiens (AlSumaria, 9 septembre 2016). •
Le 10 septembre 2016, cinq attaques terroristes ont été menées dans
la ville de Bagdad. L'attaque la plus importante a eu lieu dans la banlieue
Sud de Bagdad (4 morts). D'autres attaques comprenaient l'explosion d'un
engin piégé à proximité d'une base militaire dans le Nord de la ville (3 civils
tués) et un attentat suicide effectué avec une ceinture d'explosifs dans le
Centre de Bagdad (deux civils tués). •
Le 11 septembre 2016, l'Etat islamique a revendiqué la responsabilité
d'une attaque menée par un terroriste suicide équipé d'une ceinture
d'explosifs dans le Centre de Bagdad. Selon le communiqué publié par
l'organisation, l'attaque visant des responsables du renseignement irakien. Au
moins 15 personnes ont été tuées et blessées (Aamaq, 11 septembre 2016). n En outre, l'Etat islamique a revendiqué la responsabilité d'autres attaques à
travers l'Irak : une attaque contre des positions et des camps de l'armée irakienne
dans la région de Qayyarah, des attentats suicide contre des positions de l'armée
irakienne dans la ville d'Al-Sharbat (Sud de Qayyarah), des tirs de roquettes dans
les camps peshmergas dans la région de Tel Asqaf, au Nord de Mossoul, une
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attaque contre les camps de l'armée irakienne près de l'autoroute Baiji-Haditha,
des tirs d'armes légères et d'obus de mortier sur des forces kurdes à l'Est de
Sinjar, dans le Nord de l'Irak.
Le jihad mondial dans d'autres pays
Libye
n Le calme perdure dans la ville de Syrte depuis quelques jours. Des membres de
l'Etat islamique se seraient barricadés dans leur dernier avant-poste dans le
"quartier marin," situé près de la mer. Des avions américains attaquent parfois des
cibles de l'organisation dans la région. Selon un porte-parole du gouvernement
libyen, la prise de contrôle finale de la ville a été retardée en raison de la présence
de civils, de membres de la famille des membres de l'Etat islamique, et en raison de
la volonté de terminer le nettoyage de la ville de Syrte et de sa banlieue de la
présence de membres de l'Etat islamique et des mines et des engins explosifs
improvisés qu'ils y ont déposés (Middle East Eye, 11 septembre 2016, The Libya
Observer, 8 septembre 2016, agence de presse Anatolie, 10 septembre 2016).
n Le 8 septembre 2016, deux voitures piégées ont explosé dans la ville de Tripoli à
quelques minutes d'intervalle. La première voiture a explosé derrière le bâtiment
du ministère des Affaires étrangères, et l'autre près de la base navale de
Tripoli, l'ancien siège du gouvernement de consensus national. Les explosions
n'ont pas entraîné de pertes, mais ont fait des dégâts. Le 12 septembre, l'agence de
presse Aamaq de l'Etat islamique a annoncé que des membres de l'organisation
avaient mené l'attaque (France24, 8 septembre 2016, Aamaq, 12 septembre 2016).
France : attentat déjoué à Paris
n Dans la nuit du 3 au 4 septembre 2016, une voiture avec des bonbonnes de gaz
a été retrouvée dans le 5ème arrondissement de Paris, près de la cathédrale NotreDame. Deux femmes étaient apparemment censées faire exploser la voiture, mais
n'ont pas réussi parce qu'elles pensaient (à tort) avoir repéré un policier en civil à
proximité.
n Après plusieurs jours d'enquête, un acte d'accusation a été déposé cette
semaine contre l'une des femmes : Ornella Gilligman, 29 ans, Française convertie
à l'islam en 2009 après avoir épousé un musulman. Elle a agi en collaboration avec
une autre femme nommée Inès Madani, 19 ans, fille du propriétaire de la voiture où
les bouteilles de gaz ont été trouvées. Une lettre d'allégeance à l'État islamique a
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été retrouvée dans son sac. Les enquêteurs ont également identifié deux complices
supplémentaires dans la tentative d'attentat terroriste, Sarah Hervouët, 23 ans et
Amel Sakaou, 39 ans, qui avait caché les terroristes dans sa maison.
n Selon le procureur français François Molins, l'une des femmes arrêtées avait
été fiancée à deux terroristes français qui ont mené des attaques en 2016
(l'assassinat d'un policier et de sa conjointe dans la ville de Magnanville et d'un
prêtre français en Normandie). Selon les enquêteurs, le réseau de femmes a été
manipulé
par
Rashid
Kassim,
29
ans,
un
jihadiste
français
vivant
apparemment en Syrie ou en Irak. Selon les médias français, Rashid Kassim a
utilisé l'application de messagerie Telegram pour instruire les femmes sur la façon
d'utiliser les bonbonnes de gaz pour réaliser l'attaque.
Activités de propagande
n Le 6 septembre 2016, l'Etat islamique a commencé à publier un nouveau
magazine Internet appelé Rumiyah, publié par sa fondation médiatique Al-Hayat. Le
magazine est publié en 9 langues : anglais, arabe, russe, français, turc,
allemand, indonésien, ouïgour (la langue de la minorité musulmane en Chine)
et en pachtou (la langue parlée en Afghanistan). Rumiyah est le mot arabe pour
Rome, la capitale du Christianisme. Couverture de la version anglaise de la première édition du magazine Internet de l'Etat
islamique Rumiyah, avec une photo du porte-parole de l'organisation Abu Mohammad alAdnani. Le numéro contient un article sur Adnani, qui a récemment été éliminé dans une
opération de l'aviation américaine (Site Internet de partage de fichiers justpaste.it, 10 septembre
2016)
n Le premier numéro du magazine Rumiyah présente l'histoire d'Abu Mansour Al-
Mouhajer, un Australien d'origine libanaise qui a émigré de Melbourne vers les
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zones contrôlées par l'Etat islamique en Syrie et a été tué à Manbij.
Immédiatement après, le magazine appelle les partisans de l'organisation
dans le monde entier, et en particulier en Australie, à mener des attaques
contre les Australiens par des attaques à l'arme blanche, des fusillades, des
empoisonnements et des attaques à la voiture bélier. Les emplacements
suivants sont mentionnés à titre d'exemples de sites fréquentés où les
attaques doivent être effectuées : Melbourne Cricket Ground (MCG), Sydney
Cricket Ground (SCG), Bondi Beach et l'Opéra de Sydney.
Appels au meurtre d'Australiens, faisant référence à des endroits spécifiques dans les villes
australiennes (Rumiyah, 10 septembre 2016)
n Le 10 septembre 2016, probablement à la suite de l'appel à mener des
attaques en Australie, un musulman de Sydney âgé de 22 ans a poignardé à
plusieurs reprises un homme de 59 ans qui se promenait dans le parc Minto, dans
une banlieue de Sydney. La victime a été grièvement blessée. Le terroriste a
également attaqué un policier qui est arrivé sur place. Le 11 septembre 2016, le
terroriste a été accusé d'avoir effectué une attaque terroriste. Selon la police
australienne, il s'agit apparemment d'une attaque inspirée par l'Etat islamique
(Reuters, 11 septembre 2016). Le lendemain, le 11 septembre 2016, il a été signalé
qu'un musulman âgé de 18 ans avait été arrêté le 9 septembre 2016, après avoir
proféré des "menaces radicales" devant l'Opéra de Sydney (Al-Hayat, 11 septembre
2016).
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