Document 4397729

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Sports
BASKET Pro B / L’enfant de l’ALM retrouvait pour la première fois son club formateur
Joseph Gomis, taille patron
uteur d’un match plein pour sa première opposition officielle face à l’ALM, Joseph Go- Sarre : « Un grand
professionnel »
mis a totalement maîtrisé ses retrouvailles avec
Evreux. Mais il s’attend à vivre quelque chose de En rendant une copie quasi
bien plus fort, le 30 mars prochain au centre om- parfaite (18 points à 7/10 aux
nisports…
tirs dont 2/2 à 6, 75 m ; 7 pas-
A
Jo Gomis : « Je m’attends à vivre quelque chose de plus fort au match
retour quand je vais jouer devant ma famille et mes amis. »
Il dit ne pas avoir cogité avant
ce match. Ne pas avoir ressenti une émotion particulière
au moment de jouer l’ALM
Evreux. Son ALM. Le club de
son enfance, de son quartier
de La Madeleine. De ses premiers pas en professionnel
aussi (voir encadré). On n’est
pas forcé de le croire sur parole. Mais sur ce qu’il a montré samedi soir dans le bouillant chaudron de Beaublanc
montre au moins que Joseph
Gomis s’est maîtrisé ses
émotions.
ses ; 5 fautes provoquées ; 21
d’évaluation en 36’30” de jeu),
le nouveau numéro 4 du
CSP Limoges a totalement justifié son statut de grand
joueur. « C’est non seulement
un grand joueur mais aussi un
grand professionnel et un
mec bien » confiait en aparté
Frédéric Sarre après le match.
Ce pur produit de l’ALM
confirma les dires de son
coach. Pendant le match où,
au-delà de ses statistiques, il
pesa de tout son poids. Non
seulement sur le jeu local - demandez à Lahaou Konaté ce
qu’il pense de ses drives et
de son shoot à la Jordan ! mais aussi sur celui d’Evreux,
par sa défense toujours aussi
oppressante sur l’homme.
Après le match aussi, c’est un
type bien qu’on a rencontré.
Bien dans sa tête, bien dans
sa peau. Bien moins timide
aussi que par le passé. L’expérience de voyages et de belles capes internationales à travers l’Europe et le monde…
Après avoir charrié gentiment Guillaume Costentin
(autre produit de la formation
ébroïcienne des années Pro
A), Jo Gomis s’est livré au jeu
des questions réponses avec
une réelle transparence. Un
agréable moment.
Gomis : « A Evreux,
ce sera différent »
Gomis en bref
Joseph Gomis a 33 ans. Il est né le 2 juillet 1978 à Évreux (France),
mesure 1,80 m et joue au poste 1 (meneur de jeu) ou 2 (arrière).
* Cette saison : 13, 9 pts ; 4, 2 passes ; 2, 3 rbs et 13, 7 d’évaluation de moyenne en 13 matches (tous dans le 5 de départ).
* Son parcours : 1994-95 : Evreux (Pro B) - 1995-96 INSEP (NM2)
- 1996-01 : Evreux (Pro A) - 2001-02 : Nancy (Pro A) - 200205 : Leche Rio Breogan (Espagne) - 2005-08 : Grupo Capitol
Valladolid (Espagne) - 2008-10 : Unicaja Malaga (Espagne) - 201011 : Spirou Charleroi (Belgique) - 2011-12 : Limoges (Pro B).
* Son palmarès : Vainqueur de la Coupe Korac en 2002 avec
Nancy - Champion de Belgique en 2011 avec Spirou Charleroi- Médaille d?’argent au Championnat d?’Europe Juniors en
1996 à Tarbes (France).
* Équipe Nationale : International Français (58 sélections en
2002 et 2009) - A participé au Championnat du Monde de 2006
à Saitama (Japon) et au Championnat d?’Europe 2007 à Madrid (Espagne).
* Centre de Formation : ALM Evreux.
Jo, qu’est-ce que cela fait
de retrouver l’ALM Evreux
pour la première fois face à
toi ?
C’était un match évidemment particulier pour moi, mais
sans plus, en fait. Le club a
beaucoup changé depuis
mon départ. Je ne connais plus
grand monde, à part Guillaume
(Costentin), Sylvain (Grzanka)
et Christian (Oriot), le kiné.
Pas d’émotion particulière,
donc ?
Si, quand même ! C’est un plaisir de retrouver Evreux. J’ai
grandi là-bas, c’est le club de
mes débuts. Mais je m’attends
à vivre quelque chose de plus
fort au match retour (NDLR :
le vendredi 30 mars 2012). Je
vais jouer devant ma famille,
mes amis. Retrouver la salle
omnisports. Ce sera différent
de ce soir, c’est certain.
Evreux, cela évoque quoi
pour toi aujourd’hui ?
Mon enfance. Mes débuts.
Quand j’ai commencé à jouer
au basket, je me rappelle que
je passais le balai sur le parquet pendant les matches pour
les voir de tout près. Oui, je
pense que ce sera un beau
moment de revenir là-bas.
Ce soir (samedi), ta priorité
n’était donc pas Evreux ?
Non. On devait gagner pour
effacer notre faux pas à Fossur-Mer. La victoire était donc
essentielle pour nous, avant
d’aller jouer un match au sommet à Boulazac la semaine prochaine (vendredi). On avait fait
une bonne semaine d’entraînement et on voulait gagner.
On s’est retrouvé un peu ce
soir. On a mis l’engagement
qu’il fallait. On n’a jamais lâché et on a su à peu près bien
développer notre jeu.
« Je suis fier
de jouer
pour Limoges »
Mais Evreux a pourtant
bien résisté. Notamment
en début de seconde période…
C’est vrai, ça n’a pas été évident pour nous. Nos pivots ont
été vite pénalisés par les fautes. Heureusement, on a un
effectif riche, avec lequel, on
doit s’en sortir. On a su le faire
devant Evreux.
Le match a été beaucoup haché par les fautes. Comment
as-tu ressenti cela sur le terrain ?
Mon approche quand les arbitres sifflent beaucoup, c’est
de jouer encore plus dur ? Je
pars du principe que les arbitres sont honnêtes et ne sifflent pas contre nous ou
contre les autres. Donc le
mieux dans ce cas, c’est de
jouer dur pour ne pas se faire
pénaliser sur des petites fautes…
Souriant et disponible, Joseph Gomis s’est livré sans retenue lors
du point-presse d’après-match.
Avec cette victoire sur
Evreux et la défaite de Boulazac à domicile devant
Aix-Maurienne, ton équipe
revient à égalité en tête du
classement. Et vendredi
prochain, il y a un BoulazacLimoges qui va faire le
plein au Palio…
Oui… Ça va être un match certainement plus compliqué. À
nous de ne rien lâcher. D’aller chercher la première place.
Jouer pour Limoges, c’est quelque chose de fort. C’est une
fierté. Je suis content de mouiller mon maillot pour ce club.
Recueillis par Ph. G.
Ils ont dit
* Rémy Valin (coach ALM Evreux) : « Gomis, Desroses, Massie… Jouer une équipe comme ça en Pro B, ça fait mal au crâne.
Même si cela fait plaisir aussi… En tout cas, on ne peut pas
s’imposer quand on laisse autant de lancers-francs en route.
20/37 : ce n’est pas possible ! Si on les marque en partie, ça
change la physionomie du match. Je ne dis pas qu’on aurait
gagné, mais là, en tout cas, ça nous met dans le dur. Le score
final est sévère, je trouve. Mais bon, les matches, ça se gagne
aussi aux entraînements. Et comme certains trichent à l’heure
actuelle, on a ce qu’on mérite à l’arrivée. Il faut maintenant passer à Nantes et prouver qu’on peut se relancer. »
* Frédéric Sarre (coach CSP Limoges) : « On a eu Evreux à
l’usure, parce qu’on a su mettre de l’intensité dans ce match
et la conserver jusqu’au bout. Sans intensité, vous pouvez mettre n’importe quelle tactique au point, ça ne sert à rien ! Ce soir
(samedi), ce match s’est donc gagné dans le temps. Evreux a
fait son match, mais nous aussi, on est allé au bout du nôtre.
On est allé chercher quelque chose de bien, même si on a eu
du mal à rentrer les ballons à l’intérieur et à se montrer suffisamment patient (…) On avait ciblé Wood. C’est un joueur vraiment intéressant, qui est l’axe fort d’Evreux. Il a une belle vision du jeu, et en plus, il n’est pas égoïste. »
* Guillaume Costentin (capitaine ALM Evreux) : « On fait du
sport de haut niveau pour vivre des matches et des ambiances
comme ça. Hélas pour nous, alors qu’on est bien rentré dans
le match, on a laissé trop de lancers-francs en route et on a pris
quelques shoots qui nous ont fait mal. À la mi-temps et encore
plus à 40-46, on s’est dit qu’on avait un bon coup à jouer. On
avait bien ciblé leurs intérieurs, mais hélas, ils ont trouvé des
réponses à l’extérieur (…) Des tricheurs ? No comment. Je pense
qu’on a un bon groupe, où tout le monde tire dans le même sens.
En direct de Beaublanc
ALM-Nantes : c’est Noël !
* Retrouvailles. Sylvain
Grzanka a eu l’immense plaisir de retrouver son ancien partenaire du CSP Limoges,
Apollo Faye avant le match de
samedi soir et de prendre sur
le pouce un verre avec lui à
l’issue de la rencontre avant
de remonter dans le bus. L’expivot international (80 sélections en équipe de France)
nous a dévoilé le surnom
donné à son passeur préféré :
Sylvain “Grand Homme”. Ce
dernier était aux anges…
En partenariat avec l’ALM
Evreux Basket, nos hebdomadaires La Dépêche d’Evreux
et Eure Infos invitent les plus
prompts d’entre vous à assister gratuitement au match de
Noël qui opposera l’ALM à
Nantes le vendredi 23 décembre prochain. Les dix premières personnes qui se présenteront avec ce journal et une
pièce d’identité à notre agence
ébroïcienne, 3 rue Jean-Jaurès, sur le Parvis du bowling
(Tél. 02 32 62 58 58 ou
02 32 39 85 55) se verront remettre leur place pour cette
rencontre. Ne tardez pas ! (Une
place par famille : même
nom, même adresse).
Ce match est placé dans le cadre de l’opération “Journées
de Noël LNB en soutien au Se-
* Le bonjour de Frigout. Désormais à la tête de deux restaurants Subway à Limoges,
David Frigout était également présent dans les travées
du Palais des Sports de
Beaublanc samedi soir. Spectateur très occasionnel, l’exintérieur d’Evreux et du CSP
Mardi 20 décembre 2011
Apollo Faye et Sylvain “Grand Homme”…
avait tenu à revoir ses deux res supporters du CSP. Duanciens clubs l’un face à l’au- rant tout le match, les Eagles
ont déployé un répertoire
tre.
impressionnant fait de chants
* Eagles. La superbe am- et d’hymnes originaux. Le tout
biance qui régnait samedi soir dans les couleurs vertes oridans Beaublanc est en grande ginelles du club. Du top niveau
partie due aux extraordinai- là aussi !
Les danseuses de l’École Virginie Vautier seront présentes vendredi
au match Evreux-Nantes, avec leur haka spécial ALM !
cours populaire”.
Une distribution gratuite de
bonnets rouges et diverses animations sur le thème de Noël
seront proposées à l’occasion
de cette rencontre exceptionnelle : collecte de jouets à l’entrée de la salle, séance photo
pour les enfants avec le Père
Noël, avant le match (les
photos seront en vente au prix
de 1 euro et pourront être récupérées à la mi-temps et
après la rencontre) ; distribution de friandises et d’autres
lots des partenaires par la mascotte et le Père Noël ; animation du terrain par les danseuses de l’École Virginie Vautier.
Vivement vendredi !
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