PV Commission Sécurité - 20 octobre 2012
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PV Commission Sécurité - 20 octobre 2012
FEDERATION FRANCAISE DE SKI COMPTE-RENDU DE LA COMMISSION NATIONALE SECURITE SAMEDI 20 OCTOBRE 2012 A SUPER BESSE Monsieur Claude VINCENDET, Président de la Commission Nationale Sécurité ouvre la séance à 11h, dans la continuité de la réunion « Pistes-Homologation alpine ». Sont excusés : M. Charles DAUBAS et Mme. Céline SELLIER Présents : Membres de la Commission Nationale Sécurité - M. Claude VINCENDET (SA) : Président - M. Bernard DUPUY (SA) : Médecin référent - M. Bruno FLEURY(MB) : Consultant - M. Jean-Loup COSTERG (SA) : Membre Responsables Régionaux Sécurité, Présidents ou Membres des BTR : Mesdames : Nathalie PICARD PICCOLINO (AP), Anne MARGUE (DA), Eve TISSOT (MJ), Sylviane LEFEVRE (IF). Messieurs : Marcel BLANC (AP), en remplacement de Fabrice LEMAIRE, Michel VIGIER (AU), Walter TRILLING (CA), Cyril TILLAUT (CE), Philippe FRAISSE (DA), Gilbert GATEL (DA), Didier PICK (DA), Jean-Paul LEFEVRE (IF), Maurice BASTIEN (MB), Jean-Louis DEBART (MB), Marcel CARLOD (MJ), Robert CRETIN MAITENAZ (MJ), Jacky ROUSSEAUX (MJ), Jean-Jacques LUTENBACHER (MV), Jo BRAV-NOGUE (PO), Mario MASCIA (SA). M. VINCENDET remercie les organisateurs d’avoir intégré la réunion aux Journées Techniques et se félicite du regroupement intéressant avec l’Homologation Alpine où la Sécurité est primordiale. Il remercie également le Dr. DUPUY : médecin spécialiste du secourisme en montagne, qui, depuis la saison précédente éclaire de ses compétences la Commission Sécurité. Pour commencer, M.VINCENDET rappelle les décisions prises lors de la réunion 2011 : - Création d’un visuel Power - Point validé par le Dr. DUPUY: « Protection d’un accident lors d’une compétition de ski », qui a été mis en ligne sur le site de la Fédération depuis le début de la saison passée. - Décision d’apposer au verso de la fiche de contrôle de juge une courte rubrique concernant les comportements à respecter dans l’immédiat en cas d’accident. - Diffusion d’un DVD sur les avalanches édité par l’ANENA ; le DVD a été proposé à 100 clubs de montagne qui avaient pour tâche de compiler les réflexions des jeunes à son sujet, leurs questions et les réponses qu’on peut leur apporter. Il est souhaitable que les Responsables Sécurité et les BTR de chaque comité puissent obtenir ce document pour une plus large diffusion. s’engage à contacter l’ANENA pour se procurer M.VINCENDET quelques exemplaires supplémentaires, charge aux Comités de fournir en retour les réactions du « jeune public » et les réflexions qui en ont découlé afin de centraliser les réponses, les éditer et les diffuser en début de saison. Le DVD sera réactualisé. Nouveautés 2013 : - Le fournisseur RECCO précise que les « pastilles », ne seront plus désormais intégrées aux vêtements mais disponibles séparément, à fixer soi-même sur le matériel (coût d’environ 3€ l’unité). Le logo FFS devrait apparaître sur le dépliant publicitaire de la marque. Equipements des coureurs - Le port de la dorsale en ski alpin (course, entrainements et échauffement) est assez controversé. La FIS ne la rend pas encore obligatoire … Des études médicales précisent que : mal adaptée, elle peut s’avérer dangereuse. Les premières générations n’étaient pas toutes fiables. Une homologation est souhaitable : il n’y a pas de n° CE pour l’instant. Les bretelles sont autorisées. La dorsale doit être portée sous la combinaison. L’accent est mis sur les difficultés de contrôle par le Juge au départ. La responsabilité du port de la dorsale devrait incomber aux parents, entraineurs et présidents de clubs… Quoiqu’il en soit, son obligation est maintenue dans le cadre de la FFS, (ce qui sera d’ailleurs confirmé à la réunion du BTN Alpin). Mais il est impossible d’imposer la dorsale en FIS de façon générale sur le territoire français : la décision doit alors être prise par le JURY qui peut l’imposer. - Il est dangereux de porter une caméra vidéo fixée SUR le casque Statistiques sur les accidents : - B.FRAISSE demande pourquoi il n’y a pas de retombées statistiques à la suite des rapports d’accidents : et qu’ils ne soient établis qu’à l’occasion des courses, et non au cours des échauffements et entrainements pour en informer le BTR, le Président du Comité etc… ? Des statistiques nationales seraient souhaitables. Réponse de B.FLEURY : un décret de 1997 stipule que le Préfet doit être informé de tout accident grave* il faut donc alerter l’Organisateur qui a pour responsabilité de prévenir la Préfecture ; pour l’instant, il n’y a pas d’obligation de prévenir le Préfet en cas d’accident lors des entrainements ou échauffements. * nécessitant une hospitalisation de l’ordre d’une semaine. - Le Dr. DUPUY répond à une question sur les commotions cérébrales qui sont redoutées lors de chutes, même sans perte de connaissance immédiate : rester vigilant et ne pas laisser le blessé sans surveillance malgré les apparences, ne pas le laisser repartir seul ni reprendre le départ à la suite d’une chute grave ; les dégâts et séquelles d’un ébranlement du cerveau étant imprévisibles (indécelables même sur scanner précoce) et ravageurs. - Un éclatement de la rate est parfois à redouter à cause d’une chute. - Lorsqu’un accident survient : être très précis sur les horaires : celui du sinistre, l’arrivée des secours ; faire appel à tous les témoins, indiquer les symptômes supposés, et, au préalable, s’être assuré que les secours étaient SUR PLACE, et disponibles à tout instant. - Il est rappelé que le JURY n’est responsable que sur la piste de COURSE En conclusion : généraliser le rapport d’accident permettrait d’optimiser la prévention. Clôture de la séance à 12h30. Sylviane LEFEVRE Secrétaire de séance Claude VINCENDET Président de la Commission Nationale Sécurité