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DOSSIER DE PRESSE – MARS 2011 Projet théâtral et filmique sur l’inégalité fondée sur le genre et la violence faite aux femmes de Dario Fo et Franca Rame Mise en scène Véronique Widock Compagnie Les Héliades LE HUBLOT 87 rue Félix Faure 92700 Colombes Tél : 01 47 60 10 33 - [email protected] www.lehublot.org CONTACT PRESSE / Emilie Pigeon – 01 47 60 10 33 / [email protected] de Dario Fo et Franca Rame Mise en scène Véronique Widock Cie Les Héliades Représentations théâtrales du 28 février au 8 avril 2011 en Ile-de-France • Représentations tout public au Hublot les 31 mars, 1, 2, 6, 7 et 8 avril • Représentations scolaires suivies de débats dans les Hauts-de-Seine du 28 février au 18 mars 2011 ! "#!$%&'()!)*(+)%+,!()!-.,/.0"(!1"%!,(1! 2.13%./.#+).!-((1!1"%!,(!4(#%(!()!,(1! 5.&,(#3(1!-+.)(1!+"6!-(//(1! La création La compagnie Les Héliades/Le Hublot, direction artistique Véronique Widock, présente sa nouvelle création théâtrale et filmique d’après deux « Récits de femmes » de Dario Fo et Franca Rame, Une journée quelconque et Une femme seule. Ces monologues engagés, écrits par deux figures majeures du théâtre militant, mettent en scène avec audace et humour la journée de deux femmes qui, débordées par leur vie quotidienne et les tracas du ménage, se lancent à la conquête de leur émancipation. L’une, issue des milieux populaires, est bouclée chez elle par son mari avec un beau-frère paralytique, un bébé irascible et un voisin qui la harcèle. L’autre, récemment divorcée et professionnellement accomplie, subit le deuil de sa relation comme un enfermement psychique. Ioana Craciunescu, actrice sensible et bouillonnante adulée en Roumanie, incarne en un seul personnage les figures de ces deux héroïnes qui font sauter le carcan des idées reçues et décident de prendre leur vie en main. Un véritable réquisitoire pour la vie et la liberté. Un film documentaire ajoutera à la fiction poétique une dimension politique et anthropologique, autour de l’interview de Françoise Héritier, anthropologue et professeur honoraire au Collège de France, dont les recherches l’ont amenée à penser les fondements de la « domination masculine ». 2 Un vaste projet de sensibilisation sur les discriminations fondées sur le genre et les violences faites aux femmes Autour de cette création, et à l’occasion de la Journée internationale des femmes (le 8 mars 2011), le Hublot et ses partenaires lancent un vaste projet de sensibilisation sur les discriminations fondées sur le genre et les violences faites aux femmes. Aujourd’hui encore, dans le monde professionnel comme dans la sphère familiale, il reste d’énormes progrès à réaliser en termes d’égalité entre les hommes et les femmes. Les violences conjugales continuent en France à causer la mort d’une femme tous les deux jours et demi, et, sur certains territoires, de nombreux exemples montrent que les relations entre les garçons et les filles tendent à se dégrader. Déclarée Grande cause nationale 2010, la lutte contre les violences faites aux femmes continue en 2011 à mobiliser bon nombre d’acteurs sociaux. C’est dans ce contexte que le Mouvement français pour le planning familial (l’Association départementale des Hautsde-Seine), les CIDFF (Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles) de Nanterre et de Neuilly, l’Escale (Centre d’accueil et d’hébergement pour les femmes victimes de violences) et l’Inspection académique des Hauts-de-Seine se sont engagés autour de la création théâtrale du Hublot pour sensibiliser sur cette question plus de 2000 jeunes scolarisés ou non, ainsi que leurs enseignants et leurs formateurs. Modules pédagogiques, rencontres avec des intervenants sociaux et artistiques, représentations et débats leur seront proposés du mois de décembre dernier à mars 2011. Une représentation aura également lieu à la Maison d’arrêt des Hauts-de-Seine à Nanterre auprès de 40 détenus, dont certains sont incarcérés pour des raisons de violences domestiques. Ce projet est soutenu par la DRAC Ile-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication, le Préfet de Région (Délégation régionale aux droits des femmes et à l’égalité), le Préfet des Hauts-de-Seine (Mission départementale aux droits des femmes et à l’égalité, Mission Politique de la Ville), le Conseil Régional d’Ile-deFrance, le Conseil général d’Ile-de-France, et les villes de Colombes, Clichy, Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne. Une tournée européenne jusqu’en 2012 Dans sa forme longue composée des deux monologues Une femme seule et Une journée quelconque et qui sera proposée lors de représentations tout public, le spectacle se jouera en Ile-de-France (au Hublot à Colombes – Hauts-de-Seine) du 31 mars au 8 avril, puis en Roumanie fin 2011, et en Bretagne au début de l’année 2012. Dates clés • • • • • • Février – début mars 2011 : interventions théâtrales, interventions sociales et modules pédagogiques dans les établissements scolaires (Ile-de-France) Du 28 février au 18 mars : aboutissement du projet de sensibilisation avec 22 représentations suivies de débats en présence d’intervenants spécialisés à Colombes, Clichy, Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine) 1, 2, 5, 6, 7, 8 avril à 20h30 : représentations tout public au Hublot (Colombes – Hauts-de-Seine) Mardi 12 avril à 14h : représentation suivie d’un débat à la Maison d'arrêt des Hauts-de-Seine (Nanterre) Automne 2011 : tournée en Roumanie Hiver 2012 : tournée en Bretagne 3 Les parcours presse : des rendez-vous à la carte Une journée quelconque aborde la thématique des violences faites aux femmes et des discriminations fondées sur le genre à travers de nombreuses actions différentes et complémentaires. Stéréotypes sexués dans le choix des métiers, place des femmes dans le monde du travail et de l’entreprise, répartition des tâches au sein de la famille, relations garçons/filles ou hommes/femmes, violences au sein du couple et dans la famille… En amont et en aval de la représentation théâtrale, toutes ces thématiques seront abordées à travers des rencontres, des cours, des ateliers théâtre et des débats. Nous vous invitons à venir rencontrer les différents acteurs du projet pour mieux appréhender l’ampleur et la diversité des angles d’approche. Le projet de sensibilisation connaîtra son point fort en Ile-de-France au début du mois de mars, moment où auront lieu des interventions théâtrales et des modules pédagogiques dans les établissements scolaires, en même temps que débuteront les représentations et les débats en présence d’intervenants spécialisés dans des salles de spectacle. Il vous sera possible à cette période d’assister à plusieurs formes d’interventions au cours de la même journée.Les membres de l’équipe artistique (metteur en scène, comédienne), mais aussi des intervenants spécialisés, des directeurs d’établissements et des professeurs engagés sur ce projet seront ravis de répondre à vos questions. Les représentations de la forme longue se joueront au Hublot les 31 mars, 1er, 2, 6, 7 et 8 avril à 20h30. Cette forme est composée des deux monologues Une femme seule et Une journée quelconque, et ne sera pas suivie de débat. Pour réserver et construire avec nous le déroulement de votre visite, appelez Emilie Pigeon au 01 47 60 10 33, ou par mail : [email protected]. 4 ,(!$%&'()!+%).1).0"(! Une journée quelconque de Dario Fo et Franca Rame Mise en scène Véronique Widock – Cie Les Héliades La langue chante à nos oreilles dans un andante virulent ! Place au jeu et au verbe. Giulia, une femme d'une quarantaine d'années au quotidien banal, sort de ses gonds. Une journée quelconque où tout dérape, où la folie s'engouffre. Giulia s'empare de sa vie qui semblait lui échapper. Grave, drôle, provocatrice, elle renverse l'ordre des choses, l'insupportable devenu habituel : le voisin qui la harcèle, le bébé qui ne fait que pleurer et dormir, les multiples régimes qui l'affament, le mari qui la domine et qu'elle continue à aimer... Aujourd'hui elle ouvre des portes où s'engouffrent sa colère, ses désirs, ses rêves. Tout devient possible : faire sauter le carcan des idées reçues, dire les vérités, se révolter, tuer, se tuer, refaire le monde autrement. Ioana Craciunescu, grande actrice roumaine sensible et bouillonnante, donnera corps et âme à ce superbe réquisitoire pour la vie et la liberté. Dario Fo a reçu le prix Nobel pour son œuvre iconoclaste, poétique et politique. Création vidéo Eric Mariette Avec Ioana Craciunescu Scénographie Nieves Salzmann / Création lumière Pierre-Yves Boutrand / Costumes Didier Jacquemin / Création sonore Margarida Guia Chargé de production Fabrice Boy Note de mise en scène « Chargées de désir d’émancipation et pourtant se vivant encore comme des captives, le texte parle des femmes d’aujourd’hui, des combats qui, malgré l’avancée d’un certain féminisme, se trouvent toujours au centre du quotidien et de la conscience féminine. Les femmes contemporaines plus que jamais se questionnent et livrent bataille, écartelées entre les valeurs apprises, la force des habitudes, la réalité du quotidien et leurs désirs forts de repenser le monde, leurs élans profonds, leur connaissance intime d’une vraie dimension féminine. Quel merveilleux et enseignant chaos porté par une écriture d’une grande intelligence ! Pas de portrait taillé à la hâte ou de vision caricaturale, mais au contraire une belle finesse dans l’analyse, une vraie sensibilité à l’essence féminine, une grande audace de ton et un humour actif qui propulse le texte vers une belle folie libératrice. Nourrie, on le sait par une écoute très attentive de la réalité féminine et en même temps sous-tendue par la générosité politique de ses auteurs, l’écriture oscille magnifiquement entre réalisme et poésie, drôlerie et tragique. » Véronique Widock Les auteurs La vie et l’œuvre du couple Dario Fo / Franca Rame sont résolument tournées vers un théâtre engagé, porteur de messages forts. Les monologues Une journée quelconque et Une femme seule sont extraits des Récits de femmes et autres histoires. Ces recueils chargés de revendications sur les droits de la femme dans l’Italie des années 70, encore en proie à des stéréotypes très marqués, font aujourd’hui écho à un retour en force de l’oppression des femmes. 5 Dario Fo est l'un des dramaturges italiens les plus représentés dans le monde avec Goldoni. Il reçoit le Prix Nobel de Littérature en 1997. Franca Rame, quant à elle, siège au Sénat du Piémont depuis 2006. !! 3*+#4(%!,(1!%($%(1(#)+).! La pensée de Françoise Héritier est le sujet principal du documentaire qui sera projeté à la suite des représentations proposées dans le cadre du projet de sensibilisation. Professeur honoraire au Collège de France, ses recherches l’ont amenée à proposer le concept de "valence différentielle des sexes", un invariant anthropologique qui se situe au fondement de la domination masculine. « Un paysage conceptuel et social s'est construit, dès les longues origines de l'humanité, à partir de l'observation du fait « scandaleux » et inexplicable que les femmes font les enfants des deux sexes, que la procréation, celle des enfants de sexe masculin notamment et la reproduction du social dépendraient ainsi du bon vouloir de la féminité dans le corps des femmes. Des systèmes symboliques, conceptuels et sociaux se sont mis en place pour subvertir et domestiquer ce donné. Un superbe système conceptuel que nous retrouvons en filigrane dans nos pensées, est celui d'Aristote qui ne voit dans la femme que matière (…). A ce socle dur de l'observation et d'une dépossession conceptuelle des femmes de leur privilège s'adjoint pour que le modèle fonctionne avec efficacité, un système social de répartition du pouvoir de donner la vie. Ce sont des hommes qui échangent des femmes entre eux, principe de Tous droits réservés base qui accompagne la prohibition de l'inceste, et dont l'évidence universelle a jusqu'ici empêché qu'on le questionne : de quel droit est-ce ainsi ? Où se situe en droit naturel la justification de cette appropriation des filles par le père, des sœurs par le frère, de l'épouse par l'époux. » Charles Ray - Fall 91 Françoise Héritier, Masculin / Féminin II Dissoudre la hiérarchie, Odile Jacob, 2002 « L'action est possible parce que le réel n'est pas entièrement déterminé, certes, mais aussi parce qu'aucun système de représentation n'est clos totalement sur lui-même. Tous présentent des béances, des failles, et négocient au coup par coup avec le réel. Aucun ne va jusqu'au bout de sa logique; tous supportent des exceptions. Ce sont ces béances, ces ouvertures, qui, si nous savons les voir, permettront d'engager des actions réfléchies. » Françoise Héritier, Masculin / Féminin I La pensée de la différence, Odile Jacob, 2002 6 "#(!%(-,(6.&#!1"%!,+!$,+3(!2(1!-(//(1!2+#1!,+! 1&3.()(!7!+3)"+,.)(1! Un projet qui s’inscrit dans le cadre de grands événements nationaux Le projet s’étendra en Ile-de-France de novembre 2010 à mai 2011. Il s’appuiera sur deux événements nationaux majeurs : • Le 25 novembre : Journée de mobilisation contre les violences faites aux femmes • Le 8 mars : Journée Internationale des femmes Les violences conjugales Des chiffres qui restent préoccupants • En moyenne, une femme décède tous les 2 jours et demi sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon (source : enquête de l’Observatoire National de la Délinquance 2009). • • 1 femme sur 10 âgée de 20 à 59 ans déclare avoir subi au cours des 12 derniers mois des violences psychologiques, sexuelles ou physiques de la part de son conjoint ou ex-conjoint (source : enquête ENVEFF, 2003). Moins de 10% des femmes portent plainte pour violences conjugales (source : INHES/OND, 2009). ! ! Marina Abramovic - Rest energy Tous droits réservés 7 Des faits d’actualité marquants • Septembre 2010 : la sortie du documentaire La cité du mâle vient rappeler l’urgence de travailler sur la question des rapports garçons-filles dans les banlieues. • Avril 2002 : Sohane Benziane est brûlée vive par son ancien petit ami, qui est condamné en 2006 à 25 ans de prison pour « actes de torture et de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Suite à ce crime est organisée « La marche des femmes des quartiers contre les ghettos et pour l'égalité » qui part de Vitry-sur-Seine en février 2003, et aboutit à une importante manifestation nationale un mois plus tard. • Avril 2008 : Le tribunal de grande instance de Lille annule un mariage "pour erreur sur les qualités essentielles" de la conjointe, au motif que celle-ci avait menti sur sa virginité. L’égalité hommes-femmes reste à conquérir Octobre 2010 : la réforme des retraites écarte la question du sort des femmes, pourtant plus touchées que les hommes par les carrières hachées, le travail à temps partiel et souvent défavorisées par leurs salaires. Les femmes restent discriminées dans la vie publique et dans l’emploi et assument la majorité des tâches domestiques • • • Accès des femmes aux responsabilités : 18,5% des députés et 21,9% des sénatrices sont des femmes ; 18ème rang au niveau de l’UE (source : Observatoire de la parité, 2010). 10,5% de femmes dans les conseils d’administration en 2009. Salaires : En 2008 les femmes gagnent 25,3% de moins que les hommes (source : enquête emploi de l’INSEE). Retraites : En droit direct, les femmes touchent 825! en moyenne contre 1426! pour les hommes, soit 50 % des retraites des hommes (source : DREES 2006 / C.O.R., 2008). • Répartition des tâches ménagères : 25% des femmes qui déclarent gagner au moins autant et travailler au moins autant de temps que leur conjoint assurent tout de même l’essentiel des tâches domestiques (Source : Centre d’Études et de Recherches sur les Qualifications (CEREQ), 2005). ! Louise Bourgeois – « Femme maison » – Tous droits réservés 8 ,(!$%&'()!2(!1(#1.8.,.1+).&#!+")&"%!2(1! 2.13%./.#+).!-((1!1"%!,(!4(#%(!()!2(1! 5.&,(#3(1!-+.)(1!+"6!-(//(1! Chiffres clés du projet en Ile-de-France (2011) > 30 représentations dont 24 suivies de débats > 1500 collégiens et lycéens concernés, dans 20 établissements scolaires des Hauts-deSeine > 2000 spectateurs attendus La médiation à l’issue des représentations A l’issue de chaque représentation « courte » (composée d’un monologue et de l’interview filmée de Françoise Héritier), un débat sera organisé entre le public, la metteur en scène et un intervenant spécialisé dans les questions de genre (sociologue, psychologue, historien, anthropologue). L’objectif du débat est de faciliter la compréhension des mécanismes sociologiques, anthropologiques, psychologiques ou encore historiques qui fondent les inégalités et les violences faites aux femmes. Le travail avec les scolaires : un parcours complet et transversal En Ile-de-France, le projet concernera 60 classes de la boucle Nord des Hauts-de-Seine, de la 4ème à la Terminale. Le parcours proposé a pour finalité de construire les bases d’une réflexion critique autour de la question de la place de la femme dans notre société, à travers un parcours transversal qui sera proposé dans le cadre de plusieurs matières. • • • • Modules pédagogiques : Les professeurs de lettres, histoire, arts plastiques et de sciences économiques et sociales disposeront d’un module d’exploration pédagogique propre à leur matière leur permettant d’amorcer la réflexion en classe (durée : 2h par matière) ; Intervention d’un opérateur social : Celle-ci aura pour but de situer la thématique dans un contexte actuel. Les intervenants sont des membres de l’association L’Escale (centre d’accueil et d’hébergement d’urgence pour femmes victimes de violences), du Mouvement Français pour le Planning Familial ou du CIDFF (Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles) (durée : 2h) ; Intervention en classe d’un comédien de la compagnie Les Héliades : À travers la lecture et l’interprétation de certaines situations représentées dans ces extraits (et notamment en inversant les rôles garçon-fille), les élèves seront amenés à s’interroger sur l’actualité et la portée de la pièce, ainsi que sur la notion de théâtre militant et engagé ; Sortie au théâtre et débats : Les élèves se rendront dans une salle de leur ville pour découvrir la création. Le spectacle sera suivi d’un débat en présence d’un spécialiste des questions de genre (psychologue, ethnologue, sociologue, philosophe, etc.) ou d’un opérateur social, et d’un artiste ayant participé à la création du spectacle. Les élèves pourront alors participer au débat, sur la base de la réflexion construite grâce au parcours. 9 Travail avec les jeunes non scolarisés de 16 à 25 ans et leurs formateurs Des actions de médiation à l’intention de jeunes non scolarisés seront mises en œuvre en amont et en aval du dispositif, directement au sein de missions locales et d’organismes de formation, dans l’objectif de lutter contre les stéréotypes sexués et les préjugés sur les métiers. Les jeunes suivront des interventions animées par un opérateur social, ainsi qu’une préparation à la représentation et au débat proposée par la metteur en scène. Une demi-journée de formation sera également proposée aux encadrants, à la suite de quoi un livret pédagogique leur sera remis, les invitant à poursuivre le travail engagé sur la thématique. Une partie de ce travail sera réalisée par l’association l’Escale, l’antenne du planning familial d’Asnières ou le CIDFF de Nanterre. Travail auprès des détenus de la Maison d’arrêt des Hauts-de-Seine Une journée quelconque se jouera à la maison d'arrêt des Hauts-de-Seine (Nanterre) le mardi 12 avril 2010 à 14h. Le spectacle sera suivi de la projection de l’interview de Françoise Héritier et d’un débat en présence d’un spécialiste des questions de genre (psychologue, ethnologue, sociologue, philosophe, etc.), d’un artiste ayant participé à la création du spectacle et d’un travailleur social. Cette intervention s'inscrira dans un cycle d'actions sur les relations hommes-femmes et la promotion de l'égalité au sein de la Maison d'arrêt. Séminaire : un transfert de compétences et un échange de bonnes pratiques Le projet, tant dans sa phase de production que dans sa phase de diffusion, s’inscrit dans une volonté et une énergie européennes, en associant la Roumanie à la France. Le processus de médiation s’appliquera à l’ensemble des territoires concernés en s’appuyant sur des structures qui luttent contre les discriminations et les violences fondées sur le genre. Nous prévoyons d’organiser un séminaire en deux temps (France et Roumanie) réunissant les différents opérateurs européens ayant travaillé sur le projet afin qu’ils puissent échanger au sujet de leurs pratiques et leurs expériences. Ces échanges feront l’objet d’une retranscription écrite et audio. Ressources, Web 2.0 et multimédia Un blog et une page Facebook seront créés afin de créer une véritable interactivité et de mettre à la disposition de tous les ressources multimédia assemblées autour de ce projet. Un DVD sera également édité autour de trois principaux chapitres : l’interview documentaire de Françoise Héritier, la captation audiovisuelle du spectacle et un film retraçant les débats. 10 $&%)%+.)1! Dario Fo et Franca Rame (auteurs) Dario Fo naît en 1926 à San Giano dans une famille prolétaire de tradition démocratique et antifasciste. Il découvre très jeune le théâtre populaire et la tradition orale, par l’intermédiaire de son grand-père, « fabulatore » connu. Doué en dessin et en peinture, il commence par étudier l’art et l’architecture à Milan. En 1952, il écrit pour la radio ses premiers monologues comiques, fait ses débuts d'acteur et écrit des revues de critique sociale. Née en 1929 à Parabiago, Franca Rame est une « Enfant de la balle » : à 8 jours, déjà, elle est sur une scène de théâtre. Les compagnies de théâtre ambulant ne résisteront bientôt pas à la télévision. Franca Rame rejoint le " grand théâtre ". Sur les photos des années 1950, elle ressemble à toutes les starlettes italiennes du temps. Puis elle rencontre Dario Fo : avec lui, qui cherche alors la voie d'un art retrouvant ses origines populaires, face au théâtre bourgeois et face au formalisme issu du fascisme, elle va définitivement s'éloigner du chemin tout tracé de la vamp à paillettes. Dario Fo et Franca Rame se marient en 1954, et deviennent les inséparables partenaires que l’on connaît. Ensemble ils fondent leur première compagnie professionnelle : la compagnie Fo-Rame. Jusqu’en 1967, Dario Fo écrit et interprète des comédies destinées aux théâtres « bourgeois », mais dans lesquelles il explore la culture populaire et promeut une critique sociale et politique de l’époque. En 1968 a lieu une rupture essentielle dans leur parcours : ils fondent l’association « Nuova Scena » et s’extraient du circuit du théâtre « bourgeois ». Cependant, l’association est vite dissoute à cause de conflits idéologiques. Naîtra alors un autre groupe de travail, appelé La Comune. Ces années sont celles des grands succès : Mystère Bouffe qui apporte à Dario Fo une renommée mondiale ; Mort accidentelle d’un anarchiste, et Faut pas payer ! L’anti-conformisme de Dario Fo, ainsi que son engagement politique et social l’entraînent dans d'innombrables procès et controverses en Italie, avec l'Etat, la police, la télévision, le pape. En collaboration, Dario Fo et Franca Rame écrivent une série de monologues inspirés par la lutte des Italiennes pour le droit au divorce et la légalisation de l'avortement. Franca Rame commence à interpréter ses propres textes comme Tutta casa, letto e chiesa, Grasso è bello ! La madre. En mars 1973, elle est kidnappée par l’extrême droite et subit des violences physiques et sexuelles. Elle relatera ces évènements dans son livre Lo stupro. Artiste hors normes, Dario Fo reçoit en 1997 le Prix Nobel de Littérature pour avoir « dans la tradition des bateleurs médiévaux, fustigé le pouvoir et restauré la dignité des humiliés. » Franca Rame quant à elle, se porte candidate aux élections sénatoriales et est élue sénatrice du Piémont en 2006. 11 Françoise Héritier Françoise Héritier est anthropologue. Elle est professeur honoraire au Collège de France, où elle a enseigné l’étude comparée des Sociétés Africaines de 1982 à 1998. Françoise Héritier a d’abord travaillé sur les systèmes de parenté dans la lignée des travaux de Claude LeviStrauss, mais les séminaires de recherche qu'elle a animés au Collège de France et à l'EHESS s'inscrivent dans la problématique générale du rôle de l'anthropologue dans la Cité (inceste, violence, identité/altérité…) Ses recherches l’ont amenée à proposer le concept de " valence différentielle des sexes ", un invariant anthropologique qui se situe au fondement de la domination masculine. Selon elle la valorisation du masculin au détriment du féminin est présente dans toutes les cultures. Elle a sa source dans l’asymétrie profonde qui donne pouvoir aux femmes de procréer des enfants des deux sexes. Quel est le levier essentiel pour sortir de ce piège ? Le droit à la contraception constitue une révolution puisqu’il agit au cœur même du lieu où la domination s’est produite. Mais, des trois privations qui constituaient les bastions de la domination masculine - la privation de liberté, de savoir et de responsabilité – seules les deux premières ont cédé. La troisième reste tenace. Comment faire évoluer les mentalités? Françoise Héritier s’est également engagée dans des réflexions comparatives sur des questions aussi contemporaines que l’éthique de la reproduction et de la sexualité, et a développé un rôle d’expert en tant que présidente du Conseil national du sida (1989-1994), puis membre du Comité consultatif national d’éthique. Son parcours Après des études d'histoire et de géographie puis d'ethnologie à la Sorbonne, une mission d'un an en 1957-1958 en Haute-Volta l'amène à décider de son orientation ultérieure comme ethnologue africaniste. Elle accomplit à partir de 1958 neuf missions en Afrique Occidentale, totalisant près de cinq années de travail de terrain auprès des populations Samo, Pana et Mossi et, de façon plus ponctuelle, Bobo et Dogon (Burkina-Faso et Mali). En 1980, elle est élue Directeur d'Études à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales. En 1982 elle commence un enseignement au Collège de France. Elle est la deuxième femme à entrer au Collège de France (après Jacqueline de Romilly) et la première femme anthropologue. Pour ses travaux sur le fonctionnement des systèmes semi-complexes de parenté et d'alliance, Françoise Héritier s'est vue décerner en 1978 la médaille d'argent du CNRS au titre des Sciences humaines. 12 Véronique Widock (metteur en scène) Compagnie Les Héliades Sortie du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique en 1984, elle joue sous la direction de Daniel Mesguich les rôles de Juliette dans Roméo et Juliette au Théâtre de l’Athénée, et de la Marquise Cibbo dans Lorenzaccio au TGP. Elle fonde la Compagnie Les Héliades et crée sa première mise en scène au TGP, Les Rescapés de Stig Dagerman. Parallèlement, elle continue de jouer avec différents metteurs en scène comme Jean-Louis Martin Barbaz, Jean-Pierre Sarrazac, Anita Picchiarini… En 1992, elle choisit d’impliquer sa compagnie et son travail de mise en scène au service d’un territoire et fonde Le Hublot, chantier de construction théâtrale, dans une ancienne usine de métallurgie à Colombes. Elle crée, en lien avec les habitants : Visions du monde d’Eugène Durif au théâtre de Gennevilliers, Portraits Vidéo à la Coupole / Scène Nationale de Sénart, et au Bateau-Feu / Scène Nationale de Dunkerque, et Trame de Roselyne Brunet-Lecler au Théâtre Paris-Villette. Elle travaille sur des écritures contemporaines mouvementées souvent issues d’un répertoire étranger. Elle crée notamment Dans le petit manoir de Witkiewicz et Le jeu de la vérité de Stig Dagerman au Hublot, Le chemin du serpent de Torgny Lindgren à la Coupole / Scène Nationale de Sébart, La rose tatouée de Tenessee Williams à L’Avant-Seine / Théâtre de Colombes et 27 remorques pleines de coton de Tenessee Williams au Sudden Théâtre. Elle met en scène deux travaux d’écriture personnelle au Hublot : L’Atalante fugitive d’après Maiër et Fleur de peau en co-écriture avec Eric Mariette. Ses dernières créations : Tuta Blu de Tommaso di Ciaula au Hublot, Barbe-Bleue, espoir des femmes de Dea Loher au Théâtre de la Tempête (Cartoucherie), Gengis Parmi les Pygmées de Gregory Motton en 2010 au festival Auteurs en acte (Bagneux), et Voyage à travers les ombres, une adaptation du journal de Mary Barnes, au Hublot en 2010. Elle travaille actuellement sur une mise en scène d’un texte de Hanokh Levin, Le soldat ventre creux. 13 Ioana Craciunescu (comédienne) Théâtre Grande actrice roumaine, Ioana Craciunescu, après avoir été formée à l’Institut de Théâtre et Cinéma de Bucarest, a été engagée par l’un des plus prestigieux théâtres roumains, le Théâtre Nottara où elle a joué une quarantaine de rôles principaux et plus de trente rôles du répertoire classique et moderne roumain. Elle a reçu deux fois le prix d’interprétation féminine décerné par l’A.C.I.N. (équivalent du César d’interprétation féminine) ainsi que la Licorne d’Or du festival du film d’Amiens. Établie en France depuis 1991, elle a joué dans de nombreux théâtres et festivals : La Cartoucherie de Vincennes, Théâtre du Lucernaire, Théâtre de L’Isle Saint-Louis, Sudden Théâtre, Théâtre Mouffetard, Festival d’Avignon, Théâtre de Grandville, Théâtre de Limoges, Festival de Châlon-sur-Saône… Elle a joué sous la direction de Véronique Widock dans plusieurs de ses créations : La rose tatouée, 27 remorques pleines de coton et Barbe-Bleue, espoir des femmes. Cinéma Au cinéma, elle a joué près d’une vingtaine de rôles principaux dans des films roumains, elle a également joué dans trois films français : Quelque-part vers Conakry de F. Ebrard, Mensonge de F. Margolin et Pullman Paradiso de M. Rosier. Télévision Ioana Craciunescu a travaillé pour la télévision roumaine : mise en scène, scénario, et interprétation d’une série de quatorze épisodes sur l’œuvre des principaux poètes roumains pour la Télévision Culturelle de Bucarest. Elle a obtenu de nombreux rôles dans des adaptations télévisées et l’un des rôles principaux dans la série Lumières et Ombres, diffusée sur la principale chaîne roumaine. Elle est également scénariste et interprète du groupe parodique Réflexes. Poésie Auteur reconnu, elle a reçu le Prix Littéraire de l’Union des Écrivains de Roumanie en 1980 pour Hiver Clinique. Elle est la fondatrice à Bucarest de la Compagnie du Capricorne (adaptation et mise en scène de nombreuses productions de théâtre de poésie). Sept volumes de ses poésies ont été traduits en Grande-Bretagne, USA, Pologne, Pérou, Allemagne, Belgique et deux recueils de ses vers en français ont été publiés : La Machine à vapeur et Soupe à l’oignon. En France, elle a adapté, mis en scène et interprété le spectacle Poètes, vos papiers ! Elle a également participé au Festival de Poésie du Haut-Allier, et joué un spectacle de poésie roumaine au Théâtre du Rond-Point des Champs-Elysées. 14 +!,9&%.4.#(!2"!$%&'()! Le Hublot et la compagnie Les Héliades Créée en 1989, la Compagnie théâtrale Les Héliades, implantée à Colombes (Théâtre Le Hublot, Hauts-de-Seine), mène un travail de création et de sensibilisation au service du territoire et de ses habitants. Ses objectifs sont de promouvoir un théâtre en lien avec des problématiques contemporaines et de favoriser une appropriation des pratiques artistiques par le public (enfants, jeunes et adultes). La compagnie réalise et anime depuis plus de quinze ans des ateliers-rencontres, des interventions, notamment auprès des scolaires, des chantiers ouverts et des spectacles à domicile. La compagnie Les Héliades gère également un théâtre d'une jauge de soixante-dix places ouvert aux jeunes artistes dans le cadre d'un compagnonnage (en moyenne sept projets artistiques sont accueillis par saison). En mars et avril 2011, le Hublot accueillera les représentations scolaires destinées aux jeunes de Colombes et les représentations tout public d’Une journée quelconque. Le Hublot / Compagnie Les Héliades est soutenu par : • Le Ministère de la culture et de la communication – Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France • La Préfecture des Hauts-de-Seine (ACSÉ) • Le Conseil régional d’Ile-de-France • Le Conseil général des Hauts-de-Seine • L’Inspection académique des Hauts-de-Seine • Les Villes de Colombes, Clichy, Asnières-sur-Seine, Boulogne-Billancourt, Gennevilliers, Rueil-Malmaison et Villeneuve-la-Garenne ,(1!$+%)(#+.%(1!2"!$%&'()! Une journée quelconque est soutenu par : • Le Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Ile-de-France • La Préfecture de Région / Délégation régionale aux droits des femmes et à l’égalité • La Préfecture des Hauts-de-Seine / Mission départementale aux droits des femmes et à l’égalité, Mission Politique de la Ville • Le Conseil Régional d’Ile-de-France • Le Conseil Général d’Ile-de-France • Les villes de Colombes, Clichy, Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne Il est mené en partenariat avec : • L’Inspection Académique des Hauts-de-Seine – Éducation artistique et culturelle • L’Escale – Centre d’accueil et d’hébergement pour les femmes victimes de violences Association créée en 1992 dans les Hauts-de-Seine, L'Escale accueille et héberge des femmes victimes de violences, principalement conjugales mais aussi sexuelles et intra15 familiales. Inscrit dans le mouvement féministe, son projet implique une lutte pour l'accès à la dignité, l'autonomie, à la liberté et aux droits des femmes. La structure propose un accompagnement global : le suivi psychologique et juridique reste indissociable de la réinsertion par l'emploi, la formation et le logement. Parallèlement à cet accompagnement, L'Escale mène des actions de prévention et de sensibilisation en direction du grand public et des professionnels non spécialisés susceptibles d'être en contact avec les familles concernées. • L’Association départementale des Hauts-de-Seine du Mouvement français pour le planning familial Le mouvement français pour le planning familial est une organisation non gouvernementale qui a pour objectif d'être un lieu de parole concernant la sexualité et les relations amoureuses, afin que chacun(e), hommes et femmes, jeunes ou adultes, les vivent dans le partage, le respect et le plaisir. Le MFPF : o lutte pour que les droits fondamentaux à la contraception et l'avortement ne soient pas entamés par des pouvoirs masculins sexistes ; o accueille les femmes victimes de violence et réalise des actions de formation auprès des divers professionnels du monde de l'éducation, du monde social, médical, de la justice et de la police, pour faire face aux violences contre les femmes ; o lutte contre les mutilations sexuelles en solidarité avec les femmes africaines ; o participe dans les écoles primaires, à la campagne de prévention des agressions sexuelles contre les enfants ; o est agréé comme organisme de formation pour former des personnes aptes à exercer des activités d'information, de consultation et de conseil en matière de sexualité ; o anime des stages sur les questions de la sexualité dans un but d'information et de sensibilisation des personnels médicaux et paramédicaux, des travailleurs sociaux, des éducateurs, des enseignants et des spécialistes ; o développe ses activités internationales dans une optique féministe et toujours politique, pour favoriser une plus grande autonomie des femmes et de la reconnaissance de leurs droits. Dans ce sens des actions ont été développées en Afrique, en Roumanie et en Pologne. • Les CIDFF (Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles) de Nanterre et de Neuilly Fondé en 1972 avec l'encouragement du gouvernement, le Centre National d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CNIDFF) est une association nationale favorisant la promotion de l'accès au Droit pour les femmes et du principe d'égalité entre les femmes et les hommes. L'association s'appuie sur 114 centres repartis sur tout le territoire et en Outre-Mer. Véritable coordinateur et représentant de ce réseau aussi bien en France qu'au niveau international, le CNIDFF est un relais essentiel de l'action des pouvoirs publics en direction des femmes. ! 16 2(%&",(/(#)!2"!$%&'()! Calendrier 2011 février Interventions théâtrales, interventions sociales pédagogiques dans les établissements scolaires et modules (Ile-de-France) mars Aboutissement du projet de sensibilisation dans les Hauts-de-Seine avec 22 représentations suivies de débats - avril Du 28 février au 4 mars : représentations au Hublot / Colombes Du 7 au 11 mars : représentations à l’Espace Henry Miller / Clichy 15 mars : représentations à la MDC / Gennevilliers 17 et 18 mars : représentations à l’Espace 89 / Villeneuve-la-Garenne Représentations tout public monologues Une femme seule et Une journée quelconque, non suivis de débat 31 mars, 1, 2, 6, 7, 8 avril à 20h30 au Hublot (Colombes – Hauts-de-Seine) Représentation suivie d’un débat à la Maison d'arrêt des Hauts-deSeine Mardi 12 avril à 14h (Nanterre – Hauts-de-Seine) Séminaire dans les Hauts-de-Seine mai-juin Tournée du monologue Une femme seule sur les Hauts-de-Seine dans le cadre du programme "Une saison de spectacles à domicile" automne Tournée en Roumanie 2012 hiver Tournée en Bretagne printemps Reprise du projet de sensibilisation en Ile-de-France dans les villes de Colombes, Nanterre, Malakoff et Vanves septembre Sortie du DVD et diffusion dans les établissements scolaires partenaires novembre Phase finale du séminaire en Roumanie Ce calendrier peut être sujet à modifications. 17 Lieux de déroulement des représentations suivies de débats (Ile-deFrance/2011) • Le Hublot : 87 rue Félix Faure – Colombes (du 28 février au 4 mars) • Espace Henri Miller : 3 rue du Docteur Calmette – Clichy (du 7 au 11 mars) • MDC (Maison du Développement Culturel) : 16 rue Julien Mocquard – Gennevilliers (mardi 15 mars) • Espace 89 : 157 boulevard Gallieni – Villeneuve-la-Garenne (jeudi 17 et vendredi 18 • Maison d’arrêt des Hauts-de-Seine : 133 avenue de la Commune de Paris – Nanterre (mardi 12 avril à 14h) mars) Lieux de déroulement des interventions pédagogiques (Ile-deFrance/2011) Les interventions pédagogiques se dérouleront dans des collèges et lycées de Colombes, Clichy, Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne. Des missions locales et des missions générales d’insertion de ces mêmes villes sont également concernées. 18 Informations pratiques concernant les représentations tout public au Hublot Représentations de Une journée quelconque les 31 mars, 1, 2, 6, 7 et 8 avril 2010 à 20h30 au Hublot 87 rue Félix Faure 92700 Colombes 01 47 60 10 33 www.lehublot.org Informations / réservations 01 47 60 10 33 [email protected] Tarifs Tarif plein 10 euros Tarif réduit 8 euros (moins de 26 ans, chômeurs, intermittents du spectacle, colombiens) Carnet de 5 entrées 32 euros (contremarques valables non nominativement et pour tous les spectacles de la saison) Accès En voiture : Tout droit depuis la porte de Champerret par le pont de Courbevoie. En entrant dans Colombes, après avoir franchi le pont de la Puce (voies SNCF), la rue Félix Faure est la première à droite. Par le bus : Bus 164, arrêt Félix Faure. Par le train : À 10 minutes de la gare Saint-Lazare, direction Nanterre-Université ou MaisonsLaffitte (un train toutes les 15 minutes). Arrêt à la gare « Les Vallées ». Emprunter le souterrain, puis la passerelle, suivre la rue piétonne et tourner à droite dans la rue Félix Faure. 19 %(5"(!2(!$%(11(! Le Parisien – Hauts-de-Seine – Jeudi 10 février 2011 ! 20 Mosaïque – Mars 2011 21 22 Table des matières !"#$%&'()#)*+,)%-.#()#/0.1023(#43%#.(4#5046%010"-)0&"4#/&"5+(4#43%#.(#7("%(#()#.(4# 80&.("6(4#/-0)(4#-39#/(11(4 ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::;! <-#6%+-)0&"::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: ;! !"#8-4)(#$%&'()#5(#4("40=0.04-)0&"#43%#.(4#5046%010"-)0&"4#/&"5+(4#43%#.(#7("%(#()#.(4# 80&.("6(4#/-0)(4#-39#/(11(4 :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: >! !"(#)&3%"+(#(3%&$+(""(#'3423?("#;@A;::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: >! <(4#$-%6&3%4#$%(44(#B#5(4#%("5(CD8&34#E#.-#6-%)( ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: F! <(#$%&'()#-%)04)023( :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::G! !"(#'&3%"+(#23(.6&"23(::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: G! 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