PRESENTATION "Phèdre sur un radeau"
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PRESENTATION "Phèdre sur un radeau"
PHEDRE SUR UN RADEAU Scènes choisies de Jean-Michel RIBES et Roland TOPOR Mise en scène Bertrand DESPAUX Avec Alban BALZARINI Stéphanie CADOT Bertrand DESPAUX Anne Gaëlle HUET Christophe SIBE Mai dernier. Nous présentons notre première création : "Batailles". Cinq scènes où les lieux, les situations changent, mais où chaque fois il y a affrontement. Ruse, mauvaise foi, tous les coups sont permis dans ce qui est d'abord un combat de mots. Cinq mois plus tard, nous sommes invités à rejouer notre spectacle en ouverture de l'édition 2014 de l'Automne théâtral de POUILLON. Mais, les répétitions passant, nous ne résistons pas à l'envie de rajouter de nouvelles scènes, à d'en supprimer aussi quelques autres... Un nouveau spectacle est né ! LE SPECTACLE Le théâtre du monde est un champ de bataille. Certaines sont plus sanglantes que d'autres. Ribes et Topor s'en amusent, imaginant des situations cocasses. Deux naufragés sur un radeau de fortune en plein conflit social, une dispute mémorable d’un couple en plein milieu de la nuit, une friction improbable entre deux hommes et une femme dans les Yvelines... Les lieux, les situations changent, mais chaque fois il y a affrontement. La question n'est pas tant de savoir qui va l'emporter que de prendre plaisir aux arguments fournis par les adversaires. Ruse, mauvaise foi, tous les coups sont permis dans ce qui est d'abord un combat de mots : Jean-Michel Ribes et Roland Topor font assaut d'imagination et lâchent sans prévenir leurs bombes métaphysiques à fragmentation hautement spirituelles. Chaque fois, durant les 1H20 que dure le spectacle et au travers des sept scènes qui se succèdent, c'est le rire qui gagne. LES SCENES DIMANCHE Un dimanche, un stylo Bic de trois mètres perfore le plafond d'un pavillon dans la Creuse. Une jeune fille entre : «Papa, il y a un stylobille dans le salon». Le père comprend peu à peu que le stylo lui ordonne de fuir l'anniversaire du grand-père, le repas dominical, sa vie de famille et la Creuse. LA PERRUQUE Jean-Michel RIBES, « Théâtre sans animaux ». Un homme, une femme. Une perruque comme palliatif au tabac. La femme souhaite se rendre au supermarché pour acheter un sèche-linge. Elle demande à son mari d’enlever son postiche. Celui-ci refuse. BATAILLE DANS LES YVELINES Topor et Ribes, « Batailles ». Un eurodéputé nudiste en chemise rose dans un jardin des Yvelines. Un vigneron assassin reconverti en anthropologue revenu d’Afrique et Irène la femme dévoratrice que l’on se dispute… à qui voudra bien la « reprendre ». LES CENT PAS Jean-Michel RIBES, « Pièces détachées ». Un couple de petits commerçants est réveillé en pleine nuit par des bruits de pas sur le palier de leur appartement. Toutes les suppositions sont faites sur l'étrange promeneur. Les "pas" déclenchent une crise violente entre les conjoints saisis par une peur grandissante. BATAILLE INTIME Roland Topor, « Batailles ». Une jeune femme, en chemise de nuit blanche, immaculée de sang, un couteau à la main, nous raconte comment elle a assassiné l’homme qui partageait sa vie. BATAILLE NAVALE JeanMichel Ribes, « Batailles ». Aristo contre prolo, ou le Radeau de la Méduse revisité. Le « méduseur », le « médusé ». Paumés en pleine mer sur un radeau à l’équilibre instable, deux compagnons de fortune nous rejouent la lutte des classes version le marquis de Blaindaimé contre Plantin. Quand le pseudo-Proust de marquis s’essaye à l’écriture d’un message de secours pour une bouteille à la mer, ça donne une prose ampoulée dans un style tirebouchonné. Du caca parfumé, dixit Plantin. Pour lui, c’est plutôt : S.O.S. Stop. S.O.S. Stop. Mais voilà, s’il a la bouteille, le marquis a la plume : pour écrire il va falloir se battre. TRAGEDIE Jean-Michel Ribes, « Théâtre sans animaux ». Un homme refuse de dire Bravo à sa belle-sœur qui vient de jouer Phèdre à la Comédie-Française malgré les suppliques de sa femme. S’ensuit une lutte opiniâtre qui au final fait imploser le couple. Jean-Michel RIBES, « Théâtre sans animaux ». UN MOT SUR LA TROUPE En avril 2012, nous créons la Troupe de Monsieur HULOT. D’abord amis, spectateurs, comédiens … Nous sommes deux, puis trois. Nous avions envie de faire du théâtre ensemble. Alors, une Troupe. En hommage à Jacques TATI, nous décidons de lui donner le nom de Monsieur HULOT. Nous sommes aujourd’hui cinq. Tous amoureux des textes, du rire et de l’absurde. Et nous avons tout à construire. PORTFOLIO