CONSEIL D`ARRONDISSEMENT - Mairie du 20e

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CONSEIL D`ARRONDISSEMENT - Mairie du 20e
CONSEIL D’ARRONDISSEMENT
SEANCE DU 09 OCTOBRE 2014
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Le jeudi 09 octobre 2014, à 19h00, les membres du Conseil du 20 arrondissement de Paris se sont réunis dans
la Salle des Fêtes de la Mairie, sur convocation adressée individuellement à chaque Conseiller par Madame la
Maire, le vendredi 03 octobre 2014, conformément aux articles L.2121-9, L.2121-10 et L.2121-12 du Code
Général des Collectivités Territoriales.
La convocation a été affichée réglementairement à la porte de la Mairie, le jour même.
La majorité des 42 membres du Conseil d’arrondissement était présente, à savoir par ordre alphabétique :
ETAIENT PRESENTS
M. ASSOULINE
M. BAUDRIER
Mme CALANDRA
Mme DASPET
Mme EL AARAJE
M. GASSAMA
M. GUERRIEN
M. HOCQUARD
M. LE BARS
M. MARTIN
Mme PRIMET
M. SAMAKE
M. SOREL
Mme BACHE
M. BLANDIN
Mme CARIME-JALIME
Mme De MASSOL
M. EPARA EPARA
M. GLEIZES
Mme GUHL
Mme KELLER
M. LE BORGNE
M. PASCAL
Mme RAME
M. SHI
Mme STEPHAN
M. BARGETON
M. BOUAKKAZ
Mme CARREY-CONTE
Mme DUCHAUCHOI
Mme FANFANT
M. GRANIER
Mme HAZAN
Mme LAURENT
Mme MAQUOI
M. PERIFAN
Mme RIVIER
Mme SIMONNET
Mme VICQ
POUVOIRS
Mme AEBISCHER a donné pouvoir à Mme SIMONNET
Mme HERRERO a donné pouvoir à M. MARTIN
M. HMOUDANE a donné pouvoir à M. BAUDRIER
SECRETAIRE DE SEANCE
Mme EL AARAJE
SECRETAIRES AUXILIAIRES
M.CONQUES - Mme OULD OUALI
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Ordre du jour
1. Délibérations ...................................................................................................................................................... 5
2014 DLH 1164 : Évolution du dispositif d'appel à projets en faveur de l'habitat participatif à Paris. Mme Hélène
VICQ rapporteure. ................................................................................................................................................... 5
2014 DDEEES 1040 : Marchés découverts alimentaires - principe du renouvellement de la délégation de service
public. M. Weiming SHI rapporteur. ......................................................................................................................... 6
2014 DDEEES 1098 : Marchés découverts alimentaires - nouveau règlement. M. Weiming SHI rapporteur. ........ 7
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2014 DPE 1040 : Nettoiement des abords du marché aux puces de Montreuil (20 ) - Marchés de services Modalités de passation. M. Mohamad GASSAMA rapporteur. ................................................................................ 8
2014 DJS 324 : Délibération cadre sur l’extension de l’amplitude horaire d’ouverture des équipements sportifs
municipaux. M. Epency EPARA EPARA rapporteur. ............................................................................................... 8
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2014 DEVE 1013 : Occupation précaire du sursol du Parc de Belleville (20 ) par la RIVP. Convention de mise à
disposition du domaine public. Mme Florence de MASSOL rapporteure. ............................................................. 11
2014 DDCT 08 : Subventions (53.000 euros) à 10 associations et conventions avec 4 associations menant des
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actions au titre de la politique de la Ville sur le quartier Belleville (20 ). Mme Virginie DASPET rapporteure........ 11
2014 DDCT 102 : Subventions (10.000 euros) à 6 associations menant des actions au titre de la Politique de la
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Ville. Troisième enveloppe 2014. Quartier Belleville Amandiers (20 ). Mme Virginie DASPET rapporteure. ........ 13
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2014 DASCO 1146 : Caisse des écoles (20 ) - Convention d'occupation du domaine public.
Mme Frédérique CALANDRA rapporteure. ........................................................................................................... 16
2014
DDCT
41 :
Inventaire
des
équipements
de
proximité
pour
l'année
2015.
Mme Frédérique CALANDRA rapporteure. ........................................................................................................... 16
e
2014 DU 1067 : ZAC des Amandiers (20 ) - Suppression de la ZAC - Reddition des comptes et quitus à la
SEMPARISEINE. Mme Hélène VICQ rapporteure. ............................................................................................... 18
2014 DDEEES 1097 : Marchés découverts alimentaires - trois avenants aux conventions de DSP.
M. Weiming SHI rapporteur. .................................................................................................................................. 18
2014 DVD 1091 : Travaux de consolidation de sols sur les sites et ouvrages de la Ville de Paris.
M. Renaud MARTIN rapporteur. ............................................................................................................................ 18
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2014 DAC 1488 : Subvention (2.000 euros) à l’association Les voix andalouses (20 ).
Mme Nathalie MAQUOI rapporteure. .................................................................................................................... 18
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2014 DAC 1519 : Subvention (7.000 euros) et avenant à convention avec l’association Paris Culture 20 (20 ).
Mme Nathalie MAQUOI rapporteure. .................................................................................................................... 18
2014 DASCO 1081 : Ressort des écoles publiques de Paris pour l’année scolaire 2015-2016.
M. Alexandre LE BARS rapporteur. ....................................................................................................................... 18
e
2014
DJS
310 :
Subvention
(2.000
euros)
à
l’association
Le
Fil
de
Soie
(20 ).
Mme Charlotte LAURENT rapporteure. ................................................................................................................. 18
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2014 DJS 311 : Subvention (2.000 euros) à l’association Le Garage Numérique (20 ).
Mme Charlotte LAURENT rapporteure. ................................................................................................................. 18
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2014 DFPE 1372 : Subvention (18.000 euros) et convention avec l’association Les Ateliers de Natéma (20 ).
Mme Anne-Charlotte KELLER rapporteure. .......................................................................................................... 18
2014 DDCT 128 : Subventions (3.500 euros) à 3 associations et convention avec 1 association pour leurs actions
favorisant la participation citoyenne à Paris. Mme Florence de MASSOL rapporteure. ........................................ 18
2014 DEVE 1062 : Subventions (27 000 euros) à 13 associations-Projets à thématique environnementale pour
améliorer le cadre de vie et la mobilisation des Parisiens dans des quartiers situés en Politique de la Ville.
Mme Florence de MASSOL rapporteure. .............................................................................................................. 18
2
2014 DDCT 57 : Subventions (17.391 euros) et convention avec l’association Strataj’m.
Mme Virginie DASPET rapporteure. ...................................................................................................................... 18
e
2014 DDCT 100 : Subventions (7.000 euros) à 4 associations domiciliées ou œuvrant dans le 20
arrondissement. Mme Virginie DASPET rapporteure. ........................................................................................... 18
e
2014 DDCT 106 : Subvention (3.000 euros) et convention avec l’association Relais Ménilmontant (20 ).
Mme Virginie DASPET rapporteure. ...................................................................................................................... 18
2014 DDCT 109 : Subventions (29.000 euros) à 12 associations menant des actions au titre de la Politique de la
ème
ville. Quartier Est 20 . Troisième enveloppe pour 2014. Mme Virginie DASPET rapporteure. ........................... 18
2014 DDCT 125 : Subvention (2.000 euros) à l’association Réseaux d’échanges de savoirs Bellevillee
Ménilmontant (11 ). Mme Virginie DASPET rapporteure. ...................................................................................... 18
2014 DPE 1057 : Subventions (119.000 euros) et conventions avec quatre recycleries.
Mme Kathy CARIME-JALIME rapporteure. ........................................................................................................... 18
2014 DDCT 39 : Etats spéciaux d'arrondissement : détermination du cadre de référence de la répartition des
dotations d'animation et de gestion locales 2015. Mme Frédérique CALANDRA rapporteure. ............................. 19
2014 DDCT 40 : Etats spéciaux d'arrondissement - délibération cadre investissement 2015.
Mme Frédérique CALANDRA rapporteure. ........................................................................................................... 19
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MA20.2014.255 : Inventaire des équipements dont le Conseil du 20 arrondissement a la charge.
Mme Frédérique CALANDRA rapporteure. ........................................................................................................... 19
2. Vœux................................................................................................................................................................. 19
V20.2014.256 : Vœu de la majorité à l’initiative des élu-e-s du Groupe socialistes, apparentés et
républicaines socialistes, du Groupe Communiste et du Groupe EELV. Vœu relatif au 357 / 359 rue des
Pyrénées........................................................................................................................................................... 19
V20.2014.257 : Vœu de la majorité municipale déposé à l’initiative de Jacques Baudrier et des élus du
Groupe Communiste-Front de Gauche, relatif a la fusion des lignes du métro 3bis et 7bis.............................. 21
V20.2014.258 : Vœu de la majorité à l’initiative de Kathy Carime-Jalime et des élu-e-s du groupe EELV
ème
du 20 , relatif à la norme ISO 14001. ............................................................................................................ 24
V20.2014.231 : Vœu relatif aux conseils de quartier, déposé à l’initiative de Raphaëlle Primet pour le
groupe Communiste et de Frédéric Guerrien et Emmanuelle Rivier pour le Groupe écologiste. ...................... 27
V20.2014.234 : Vœu relatif au programme immobilier de la rue Dénoyez, sur proposition de Laurent
Sorel, du groupe Front de Gauche - « Place au peuple ! ». .............................................................................. 29
ème
V20.2014.259 : Vœu relatif à un plan d’action pour améliorer la propreté des rues de Paris et du 20
ème
arrondissement, déposé par les élus du groupe UMP 20 ............................................................................. 32
3
Déroulement de la séance
Mme CALANDRA
Mesdames, Messieurs, mes chers collègues, bonsoir. Je vais, comme à l’habitude, ouvrir ce Conseil
en annonçant la liste des présents et des pouvoirs. Se sont excusés Mme Anne-Charlotte KELLER qui
sera présente, mais avec un peu de retard, et en attendant, elle a donné pouvoir à M. Epency EPARA
EPARA. Oui, absolument, il confirme. S’est excusée Mme Florence HERRERO, qui a donné pouvoir à
M. Renaud MARTIN, M. Abdellaziz HMOUDANE a donné pouvoir à M. BAUDRIER et Mme GUHL
sera en retard, mais viendra nous rejoindre. Et M. Hamou BOUAKKAZ aura un peu de retard
également et en attendant a donné pouvoir à M. SAMAKE. Mme AEBISCHER est excusée, a donné
pouvoir à Mme SIMONNET. Voilà. M. GLEIZES ?
M.GLEIZES
Oui, et Emmanuelle RIVIER sera aussi en retard, elle arrivera.
Mme CALANDRA
Je vous remercie, je n’ai oublié personne ? Nous allons pouvoir entamer nos travaux. Avant
d’examiner nos délibérations, je voulais vous faire une petite communication informative relative au
premier vote sur le budget participatif parisien. Quelques éléments d’information sur ce budget
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participatif parisien et sa mise en œuvre dans le 20 arrondissement. Alors d’abord, c’est non sans
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une certaine fierté que je peux vous annoncer que le 20 est l’arrondissement qui est arrivé en tête du
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nombre de votants, à l’occasion de ce vote parisien avec 4 382 votes devant le 19 , le 18 ou encore
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le 15 arrondissement. Par ailleurs sur ces votes 2 445 se sont effectués par internet et 1 937 par vote
physique dans des urnes. Au total sur l’ensemble de Paris, ce sont plus de 40 000 votants qui se sont
manifestés. Alors, c’est une première, c’est un début, mais nous avons déjà dépassé les objectifs que
nous nous étions fixés. L’important maintenant, puisque cette année les Parisiennes et Parisiens se
sont exprimés sur des propositions que nous avions élaborées, puisqu’on sort d’une campagne
municipale, mais il est important que pour l’année prochaine, nous mettions en œuvre un processus
d’élaboration collective de propositions pour le niveau parisien et pour le niveau d’arrondissement. Je
voulais aussi dire que cette réussite est, évidemment, le résultat d’une mobilisation de toute l’équipe
municipale, de l’équipe administrative et du cabinet. Je remercie très chaleureusement les élus et les
membres de mon cabinet qui ont tenu pendant de longues heures, notamment le week-end,
heureusement sous un beau soleil dans les parcs et jardins, à l’occasion de la fête des jardins. J’ai
passé plusieurs heures dans le parc de Belleville et c’était très sympa, donc je les remercie
chaleureusement. On a mis en place aussi une plateforme informatique qui nous a permis de toucher
des catégories plus difficiles à appliquer dans la démocratie participative, à savoir les jeunes actifs.
Ainsi, l’âge moyen des 24 002 votants par internet au niveau parisien est de 34 ans. Cette réussite
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dans le 20 tout particulièrement, est le fruit d’une forte sensibilité historique à la participation
citoyenne, et je ne résiste pas, évidemment, à l’envie de vous rappeler le rôle précurseur de notre
arrondissement en matière de démocratie locale puisque dès 1995, à savoir 7 ans avant la loi Vaillant,
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apparaissent les premiers conseils de quartier dans le 20 arrondissement.
À partir de 2001, je vous rappelle, les conseillers de quartier de l’arrondissement sont consultés sur
les aménagements voierie et espace public, grâce notamment à l’excellent travail de Jacques
BAUDRIER, qui n’a pas ménagé sa peine dans de foultitudes de réunions publiques. En 2008, la
démarche s’élargit aux espaces verts, anticipant ainsi la réforme budgétaire de décentralisation des
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enveloppes espace public vers les mairies d’arrondissement. En 2011 dans le 20 arrondissement, la
mise en place de formations animées par le CAUE complète ce dispositif participatif, pendant que les
marches exploratoires que nous avons généralisées à travers les 7 quartiers de l’arrondissement se
systématisent. Ce sont entre 30 et 60 % du budget de l’espace public, de l’arrondissement qui émane
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chaque année des propositions de nos concitoyens. Dans le 20 arrondissement, l’aménagement de
l’espace public est de plus en plus souvent le produit de la participation citoyenne. Alors, cet aprèse
midi d’ailleurs se tenait la courageuse 5 marche pour le budget participatif 2016, donc on en est déjà
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à la 5 . Et c’était celle du secteur Télégraphe-Pelleport Saint Fargeau sur ces 5 marches. Plus d’une
centaine d’habitants ont déambulé aux côtés des membres de mon équipe municipale dont, et je les
remercie singulièrement, Florence De MASSOL, Virginie DASPET et Renaud MARTIN, ainsi que de
nombreux membres des services. Et chaque année, les rangs des gens qui participent grossissent et
les propositions revêtent de plus en plus un caractère ambitieux, parce que bien entendu, ça dépend
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du niveau de formation, si j’ose dire des gens et puis c’est en marchant qu’on devient marcherons en
l’occurrence, et c’est ensemble qu’on apprend.
Ceci étant dit, la réussite de ce dispositif, et j’y insiste, ne pourrait pas avoir sans le professionnalisme
des services techniques de la ville de Paris. Au début, je me souviens de certaines réunions de
conseils de quartiers où nous demandions aux services de venir, et ils nous regardaient d’un œil
charbonneux voire dubitatif. Aujourd’hui, ces réunions sont devenues une évidence, la participation
des services aussi. Et ils sont eux-mêmes extrêmement créatifs, imaginatifs et ils ont réussi à lever
certaines de leurs préventions ou hésitations, et ils ont compris qu’ils pouvaient aussi s’appuyer sur la
démarche participative pour faire passer leurs idées, parce que bien souvent ils sont également des
habitants de nos quartiers. Donc l’élaboration de notre budget participatif de l’espace public mobilise 5
services, que nous réunissons une fois par mois dans le pôle espace public : 10 ingénieurs, 21 heures
e
de marche et plus de 70 projets étudiés. Donc dans le 20 arrondissement, espace public égal bonnes
chaussures. Et comme l’administration, la politique s’adapte et se nourrit de cette nouvelle forme de
gouvernance qui consiste donc à co-construire notre ville avec nos citoyens et c’est évidemment,
renforçant cette coopération et la confiance qu’elle suppose que nous ferons la ville de demain. Alors,
ce que je dis c’est qu’il faut ne pas s’en tenir à des slogans ou à des bonnes intentions, et
effectivement mettre en œuvre les choses concrètement. Donc dès aujourd’hui, nous entamons le
processus d’élaboration des propositions qui seront soumises au vote l’année prochaine. Toutes les
suggestions sont les bienvenues.
Avant de commencer l’examen des délibérations, je vais vous donner, à présent la liste des inscrits.
Je vous rappelle qu’au regard de notre règlement intérieur, seules les délibérations ayant fait l’objet
d’une demande d’inscription seront discutées. Donc se sont inscrits sur la DLH 1164 : Mme
SIMONNET. Sur la DDEEES 1040 : Mme DUCHAUCHOI et Mme SIMONNET. Sur la DDEEES
1097 : Mme DUCHAUCHOI. Sur la DDEEES 1098 : Mme DUCHAUCHOI et M. GUERRIEN. Sur la
DPE 1040 : Mme SIMONNET. Sur la DJS 324 : M. Raphaëlle PRIMET, Mme SIMONNET,
M. PERIFAN, M. BLANDIN. Sur la DDCT 08 : M. SOREL. Sur la DDCT 102 : M. Alexandre PASCAL,
ainsi que sur la DDCT 109. Sur la DASCO 1146 : M. PERIFAN. Sur la DDCT 41 : Mme VICQ et
M. BLANDIN. Et sur la DEVE 1013 : Mme De MASSOL dont je n’arrivais pas à lire le scribouilli. Est-ce
que j’ai oublié quelqu’un ? Non ?
1. Délibérations
2014 DLH 1164 : Évolution du dispositif d'appel à projets en faveur de l'habitat participatif à
Paris. Mme Hélène VICQ rapporteure.
Mme SIMONNET
Très rapidement, je tenais à saluer cette démarche qui me semble extrêmement important de
promouvoir l’habitat participatif, en plus à travers ce projet, il y a la volonté, bien évidemment, et c’est
l’esprit de l’habitat participatif, et bien d’encourager les projets non spéculatifs et en même temps de
contribuer à ce que l’habitat participatif puisse se faire en faveur aussi du renforcement d’une mixité
sociale en développant des projets avec des bailleurs sociaux, pour qu’il y ait une part de locatif dans
l’habitat participatif. Donc ça me semble extrêmement intéressant, pour l’instant, à travers cette
délibération. On n’est que sur trois emplacements assez modestes en termes de taille, de personnes
qui seront concernées, je n’ai évidemment absolument aucune objection avec la délibération qui, d’un
point de vue technique, permet de raccourcir la dernière phase, parce que je pense que, vu le nombre
de groupes qui ont postulé, je crois plus de 300, ça me semble important de pouvoir ne pas trop
désespérer nombre de groupes en les amenant sur une période trop longue, avant de savoir s’ils sont
les heureux élus ou pas, mais on poursuivra ce débat en Conseil de Paris. Je serai pour. Je pense
qu’il faut absolument, et puis par la suite, il faut absolument qu’au niveau de services de la ville, on
accompagne beaucoup plus sérieusement sur les préconisations qui permettent aux coopératives
d’anticiper le caractère non spéculatif pérenne que ces projets doivent avoir et qu’on ait une forte
mobilisation des bailleurs sociaux pour vraiment permettre d’introduire de la mixité sociale locative
dans ces projets-là. On en est pour l’instant qu’au tout début, mais je pense que c’est important de
développer une autre conception du vivre et du partage de la vie collective dans ces habitats. Je
pense aussi qu’il doit y avoir une réflexion pour voir comment aussi accompagner les groupes dans la
réflexion sur l’utilité sociale des rez-de-chaussée par rapport aux quartiers. Je sais que les équipes de
développement local, des centres sociaux ont pu être sollicités par des groupes pour réfléchir dans
5
telle localisation, quels sont les projets qui seraient les plus pertinents ? Ça veut dire qu’il faut qu’on
accompagne cette démarche-là si on veut véritablement l’amplifier, parce que pour l’instant on est
dans un cadre assez expérimental : trois ensembles de petite taille. Donc je voterai pour, bien sûr,
cette délibération. Je vous remercie.
Mme CALANDRA
Je vous remercie. Mme VICQ est rapporteure, est-ce qu’elle souhaite apporter quelques éléments
complémentaires ? Moi ce que je peux dire c’est que nous avons une trentaine de familles, de
groupes de futurs habitants, une trentaine de groupes de futurs habitants qui se sont portés, qui se
e
sont mobilisés dans le 20 arrondissement. On est quand même dans une phase un peu
expérimentale, c’est la première fois qu’on organise cela. Il faut veiller, effectivement à
l’accompagnement, au fur et à mesure du projet, et faire attention à ne pas créer trop d’illusions, parce
qu’évidemment in fine, il y aura trois groupes pour trois parcelles qui seront retenues. Donc
évidemment, on ne pourra pas retenir tout le monde. Donc il faut quand même que ceci soit bien
expliqué, mais enfin, pour avoir participé à la première réunion, j’ai vu que c’était quand même assez
pédagogique, donc ça m’a semblé assez clairement fait. Alors, on sera attentif aux suites de cette
expérimentation.
Après consultation des membres, la délibération est adoptée
2014 DDEEES 1040 : Marchés découverts alimentaires - principe du renouvellement de la
délégation de service public. M. Weiming SHI rapporteur.
Mme DUCHAUCHOI
Merci. Je m’exprimerai sur les deux autres délibs, c’est le même esprit, donc je ne m’exprimerai
qu’une seule fois. Ce qui nous interroge sur cette délibération c’est la reconduction plus ou moins
tacite, sans se poser la question de la mise en régie, par exemple, la gestion des marchés couverts
alimentaires. Nous pensons qu’il faut mieux évaluer les prestataires, et regarder de plus près ce qui
est fait pour qu’il y ait un peu moins d’opacité et un peu plus de transparence sur les gestionnaires, et
notamment les placiers qui s’occupent de l’aménagement du marché. Le groupe communiste
s’abstiendra sur cette délibération, en disant voilà, on préfèrerait qu’il y ait une réflexion un peu plus
approfondie avant le renouvellement de cette façon.
Mme CALANDRA
Je vous remercie Mme SIMONNET.
Mme SIMONNET
Écoutez, je partage totalement les propos qui ont été tenus précédemment. C’est ce que je comptais
dire en première partie. Donc voilà, je souhaiterais qu’on étudie beaucoup plus la remunicipalisation
de ces marchés découverts. Je m’interroge aussi sur la délibération qui annonce, qu’il faudrait qu’elle
étudie l’augmentation des droits de places perçues auprès des commerçants sans préciser, en fait
l’ampleur. L’augmentation serait modérée, mais on ne peut pas voter une délibération qui annonce
qu’il va y avoir une augmentation de ce qui va être perçu auprès des commerçants sans en savoir le
montant. C’est quand même problématique, et puis en plus cela m’inquiète qu’il y ait une course vers
des nouvelles recettes de la ville, voilà, dans le contexte de politique d’austérité. Je ne suis pas
e
complètement persuadée que les commerçants qui tiennent les stands sur les marchés du 20 soient
spécialement en situation à l’aise économiquement. Donc j’aurais en plus aimé avoir des précisions
sur les justifications.
Mme CALANDRA
Je vous remercie. Est-ce qu’il y a d’autres demandes d’intervention ? Je donne la parole à
M. Weiming SHI qui est rapporteur.
6
M. Weiming SHI
Merci Mme la Maire. Chers collègues, pour répondre à Mme SIMONNET, pour le nombre de
placements augmentés, ce règlement a été négocié avec les deux syndicats représentants pour les
marchés de France, soit l’UFM et la FNSCMF. Ils ont déjà analysé sur le placement, c’est que le
métier est assez compliqué pour que les délégataires ne travaillent pas que sur Paris, et mutualiser
leur matériel sur un nombre conséquent de marchés, c’est-à-dire que si aujourd’hui c’était la Mairie qui
occupait ce marché-là, il faudrait acheter tous les matériels et que c’est plus de logistique, c’est très,
très compliqué pour ça.
Après consultation des membres, la délibération est adoptée
2014 DDEEES 1098 : Marchés
M. Weiming SHI rapporteur.
découverts
alimentaires
-
nouveau
règlement.
M. GUERRIEN
Pour ma part, j’interviens rapidement d’abord plutôt pour saluer le travail qui a été travaillé, la qualité
du règlement qui nous est proposé. Les marchés parisiens sont quand même un lieu de vie,
d’échange et aussi pour l’alimentation des Parisiens qui est important, et c’est important que le cadre
soit bien défini puisqu’on s’engage là pour la mandature. Je souhaitais aussi souligner en particulier la
priorité qui est donnée à l’agriculture biologique et au circuit court dans ce nouveau règlement. Je
crois que c’est une avancée importante, et notamment en phase avec les priorités qu’on s’est
données lors du dernier Conseil d’arrondissement et je crois qu’il y a la volonté pour nous tous
d’avancer dans ce sens. Donc je ne peux que m’en réjouir, et évidemment les marchés alimentaires
ont une place particulière à jouer dans cette perspective. Alors toutefois le diable se cache dans les
détails, donc il s’agit là plutôt d’une réserve exprimée à l’oral pour signaler un petit décalage qu’il y a
entre l’exposé des motifs et l’intention affichée dans le règlement, et ce qu’on trouve notamment dans
la rédaction des articles 2 et 7 puisqu’effectivement, si les produits biologiques issus de l’agriculture
biologique sont mis à l’honneur et affichés comme une priorité, il n’y a pas dans les articles de
distinction pour les produits vendus en circuit court. Or, ceux-ci ont ici des intérêts : ils permettent de
limiter le nombre d’intermédiaires donc d’assurer de meilleurs revenus aux agriculteurs, donc
indirectement quelque part de protéger les terres agricoles alentours, et puis de favoriser la
consommation de produits de saison. Donc on soutiendra cette délibération bien sûr, et on la votera,
mais peut-être faut-il prévoir d’ici le vote en Conseil de Paris quelques ajustements pour prendre en
compte cette dimension. Puis pour terminer, puisqu’il ne s’agit évidemment pas de remettre en cause
l’agriculture biologique, ce sont deux choses différentes et quand elles se combinent, le bio et local,
c’est l’idéal. Merci.
Mme CALANDRA
Excellent. De toute façon, il est clair que pour ce qui concerne les marchés alimentaires comme pour
tout ce qui concerne l’alimentation des Parisiens, dans les années qui viennent il va falloir travailler, ce
sera notamment l’une des tâches de Mme GUHL, mais il va falloir travailler avec toutes les parties
prenantes, que ce soit les fournisseurs, les producteurs, les livreurs, les consommateurs, les
intermédiaires, etc. Il va falloir travailler à raccourcir les circuits, à remettre les fruits et légumes de
saison au centre de la consommation, à mieux gérer les déchets pour aller vers le zéro déchet et les
marchés alimentaires ne sont pas les derniers à produire des déchets, à travailler sur la question du
compostage des déchets bio organiques, etc. Tout ça doit être travaillé pour les prochaines DSP et il
faut créer une culture chez les sociétés de placiers aussi, ils ont leur rôle à jouer. D’ailleurs, par
rapport aux préventions de Mme DUCHAUCHOI, les placiers – bon, j’ai beaucoup travaillé avec ces
sociétés – ils ont un savoir-faire qui est très difficile de remplacer, puisqu’ils ont une culture pas
évident tous les jours de travailler avec les marchands forains, et il faut bien connaître ce milieu. Mais
pour autant, rien ne nous empêche d’être vigilants sur les pratiques et notamment, la ville de Paris
demande à ce qu’on aille vers des paiements par chèque ou par carte bleue plutôt qu’en liquide. Je
pense que c’est une grosse piste de progrès concernant tous ces marchés. Voilà. Car l’homme est
humain, comme disait l’autre. Je vous remercie pour vos interventions et je vous consulte.
Après consultation des membres, la délibération est adoptée
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e
2014 DPE 1040 : Nettoiement des abords du marché aux puces de Montreuil (20 ) - Marchés de
services - Modalités de passation. M. Mohamad GASSAMA rapporteur.
Mme SIMONNET
Oui, c’est quand même assez fréquent que sur le nettoiement, comme sur la collecte des déchets, on
nous présente des délibérations qui justifient que là, on est sur : soit du ponctuel, soit du matériel
spécifique, soit des emplacements particuliers, qui nécessitent finalement d’externaliser et de mettre
en place des marchés alors que nous avons un service municipal qu’il suffirait de renforcer pour
effectuer ces tâches. Donc sur cette délibération comme sur d’autres qui ont pu être présentés de
façon analogue dans des précédents conseils d’arrondissement, nous voterons contre car nous
sommes pour le développement des moyens en régie directe pour assurer l’ensemble des obligations
de la ville ne matière de nettoiement des abords du marché aux puces de Montreuil, comme d’ailleurs.
Je vous remercie.
Après consultation des membres, la délibération est adoptée
2014 DJS 324 : Délibération cadre sur l’extension de l’amplitude horaire d’ouverture des
équipements sportifs municipaux. M. Epency EPARA EPARA rapporteur.
Mme PRIMET
Donc nous, nous voterons contre cette délibération, pour trois raisons : la demande d’ouverture après
22h30 n’est motivée par aucune étude, est-ce qu’il y a vraiment une demande populaire pour
dépasser ces horaires-là ? Ça pourrait être envisagé de manière exceptionnelle lors de compétitions,
sous la surveillance d’agents de la Ville, mais il ne nous semble pas que la pratique d’un sport au-delà
de 22h30, horaire actuel, soit une demande qui doit être généralisée, notamment les jeunes qui font
du sport qui sont censés quand même être en forme le lendemain matin pour aller à l’école. Il nous
paraît plus judicieux de développer l’utilisation des installations sportives dans les collèges et les
lycées sur des créneaux horaires 17-21h, qui sont d’ailleurs beaucoup plus recherchés, et bien sûr en
présence d’agents de la Ville et du rectorat.
Deuxièmement, voter cette délibération avant que le CTP ne se soit tenu, le précédent n’ayant pu
réunir le quorum puisque l’intersyndicale a refusé de siéger tant que la question de la prime du
dimanche n’était pas réglée, n’est pas une bonne idée pour apaiser les tensions, d’autant que la
majorité du personnel et de ses représentants ne sont pas favorables à cette délibération, qui
nécessite de donner les clés aux associations pour une utilisation sans leur présence. Cela pose des
problèmes de sécurité et d’incertitude quant à la remise en état des installations qui doivent être
prêtes avant 8h pour recevoir les scolaires, et cela en étant au service minimum en nombre d’agents.
Troisième raison, c’est pour les associations, les responsabilités et les prises de risque qui leur sont
demandées ne correspondent pas à leurs prérogatives. Cette situation de plus pourrait conduire à une
discrimination en fonction de leur structure et de leur notoriété : les petits clubs et les associations,
notamment celles qui travaillent sur la prévention ont de fortes chances de ne pas remplir les critères
qui sont demandés pour avoir accès à ces installations.
Mme CALANDRA
Je vous remercie. Mme SIMONNET.
Mme SIMONNET
Même argumentaire, je trouve cette délibération extrêmement surprenante. Qu’on veuille permettre de
faciliter l’accès des associations aux équipements sportifs, en soi est un objectif tout à fait louable, car
on sait que bon nombre d’associations sportives n’ont pas assez de créneaux sur les équipements
sportifs, donc il y a une vraie demande, importante. Mais alors qu’on se retrouve à y répondre sur des
horaires après 22h, ça me paraît quand même assez surréaliste, et surtout je trouve ça quand même
très étonnant qu’on s’apprête à laisser des équipements publics de la Ville sans agents responsables.
Alors sur la méthode, qu’on procède à cette expérimentation en passant outre les cadres officiels
d’échange avec les représentants des personnels de la ville, les commissions techniques paritaires, je
trouve ça tout simplement inacceptable, et on sait bien qu’on est au niveau de la DJS sur un dossier,
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concernant les horaires, très délicat, moi je suis déjà intervenue en Conseil de Paris pour soutenir la
demande, notamment concernant celles et ceux qui travaillent dans les piscines, de pouvoir bénéficier
d’une prime dominicale convenable qui correspond aux efforts fournis de travailler le dimanche. Donc
je trouve que cette délibération ressemble à une espèce de passage en force dans une situation où à
l’intérieur de la DJS, le dialogue visiblement ne va pas avec les agents. Donc à la fois pour les
questions de sécurité et de respect de la responsabilité sur ces équipements publics, et de nécessité
de faire avancer le débat sur les effectifs et les rémunérations nécessaires des agents qui font vivre
ces équipements sportifs, nous ne voterons pas favorablement pour cette délibération.
Mme CALANDRA
Je vous remercie. M. Atanase PERIFAN.
M. PERIFAN
Merci. Bonsoir à tous. Bien évidemment, nous trouvons que c’est une très bonne idée, en fait, que de
pouvoir élargir les horaires des équipements sportifs, surtout le dimanche, en fait, ou lorsqu’à
18 heures c’est toujours très tôt et beaucoup de sportifs aimeraient pouvoir continuer un peu plus tard
dans la soirée. C’est vrai que je suis surpris aussi par la méthode, et je suis très surpris aussi que
Danielle SIMONNET ne saute pas au plafond, parce qu’on pourrait imaginer que la remise en cause
du service public et la gestion d’équipements publics par des particuliers soit une mesure plus qu’ultra
libérale. Et pourquoi pas, en fait, étendre cette mesure et remplacer le personnel de la ville de Paris
de 8h à 22h30 toute l’année. Ce que j’ai envie de souligner c’est le problème de sécurité, bien
évidemment. Vous imaginez surtout dans un certain nombre de nos quartiers qui ne sont pas toujours
calmes et paisibles que des associations puissent assumer la responsabilité en termes de sécurité ?
Voilà. Pour ceux qui font un peu de sport, on voit déjà sur certain de nos équipements publics, le soir
ce n’est pas toujours très tranquille, mais d’imaginer qu’il n’y ait plus aucun personnel de la ville de
Paris, c’est plus qu’inquiétant, voilà. Donc bien évidemment, nous voterons pour, parce que c’est une
bonne mesure, mais attention, il serait peut-être plus raisonnable de permettre à du personnel de la
ville de pouvoir tenir en fait ces horaires comme ils le font pendant la semaine et les heures ouvrables.
Je vous remercie.
Mme CALANDRA
Je vous remercie. M. Thierry BLANDIN.
M. BLANDIN
Nous nous l’appelons de tous nos vœux. Nous le souhaitons au-delà de tout, puisque comme vous le
savez, auparavant j’étais quand même au sport, et la demande existe. Elle existe, même elle est
énorme. Elle existe le matin et elle existe bien plus tard le soir. Sachant quand même qu’à l’heure
actuelle, nous avons des gens qui travaillent des fois jusqu’à 10h le soir. Et eux, quand ils sortent de
leur travail, il est 10h, le temps qu’ils se mettent tout près de leur habitation, il est déjà 11h. Et ont-ils le
droit de faire du sport ? Oui ou non ? Et ben moi, je peux vous le dire. Depuis des années, je fais du
sport à 6h le matin jusqu’à 8h à Vincennes dans un club privé, tout simplement, pourquoi ? Parce que
j’avais une vie de famille, j’avais un travail et j’avais une vie politique. Et que pour faire du sport, et
bien finalement, c’était très tôt le matin. Alors, il faut savoir aussi ce qu’on veut. On est dans une
société où les gens travaillent beaucoup plus. Et en plus, pour répondre un peu à Mme PRIMET, ce
ne sera pas des jeunes qui vont être là. Ce n’est pas absolument pas ça. Ce sont des adultes. Et ils
sont même prêts à payer, moi je peux vous le dire. Je les ai rencontrés. Il y a des associations qui
sont prêts à payer, même des gardiens, des sociétés de gardiennage. Ils sont prêts à payer beaucoup
plus cher. Ce qui des fois, pourrait peut-être un peu rentabiliser aussi le service public. Moi, tout ce
que je demande, par contre, c’est que cette extension n’aille pas justement pour des fêtes religieuses,
comme ça s’est fait si souvent. Le cabinet de la ville de Paris qui nous le fait. Donc, il faut que ça reste
dans le sport. Mais nous, nous l’appelons, c’était dans notre programme. C’était un accord avec Anne
HIDALGO et nous l’appelons et nous espérons que cela va continuer. Vous verrez, vous aurez
beaucoup de personnes qui vous féliciteront d’avoir voté pour. J’invite à voter tout le monde pour.
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Mme CALANDRA
Je vous remercie de votre enthousiasme. M. Frédéric HOCQUARD.
M. HOCQUARD
Oui, moi pour rajouter quelques mots. Et puis, c’est l’intervention de Raphaëlle PRIMET qui m’a aussi
fait réagir par rapport à ça, sur la question, pas spécifiquement, uniquement des équipements sportifs,
mais sur la question de la nuit. Il faut quand même voir plusieurs éléments. La première chose, c’est
que oui, les Parisiens se couchent de plus en plus tard. C’est un phénomène, les différentes études, il
y en a une que l’APUR a réalisée entre 2004 et 2010, qui fait que les Parisiens rentrent de plus en
plus tard chez eux. Donc oui, il y a une demande du point de vue des Parisiens de pouvoir avoir des
activités autres que simplement rentrer chez eux, le soir. Et de ce point de vue-là, je pense que la ville
a à se préoccuper sur les offres qui sont faites parce que des offres de nature, les bars, les
restaurants ou les boîtes de nuit pour les plus nocturnes de ceux qui ne sont pas encore rentrés chez
eux sont pléthores et sont importantes. Mais la vraie question qui se trouve posée pour cette ville,
c’est : est-ce qu’à un moment donné, il y a des offres de nature différente ? Centre d’animation ou là
on parle effectivement d’équipement sportif. Donc oui, je pense qu’il y a effectivement à proposer en
termes d’offre dans la nuit autre chose que simplement l’offre privée qui peut exister. En termes d’offre
privée, on pourrait aussi parler des Dailymonop qui sont ouverts jusqu’à minuit. La deuxième chose
sur laquelle je voulais insister, c’est qu’on est dans un élément, qui est un élément expérimental,
rappelons-le. Donc dans lequel, il y a effectivement une expérimentation qui va commencer là. Il y a
effectivement des négociations aussi qui sont en cours, là-dessus. Donc, on n’est pas dans quelque
chose où il y aurait une décision qui serait prise que l’ensemble des équipements sportifs de la ville
ouvrirait jusqu’à minuit. Troisième chose, le rapport avec les associations. Moi, je pense que c’est une
bonne chose parce que si on veut, à un moment donné, que l’extension des ouvertures
d’équipements sportifs se fasse justement dans un cadre dynamique avec un quartier avec
l’environnement dans lequel cet équipement sportif va ouvrir, c’est sur le milieu associatif que les
choses vont pouvoir se faire. Donc oui, je pense qu’il faut mettre le milieu associatif et les associations
dans la boucle et leur permettre justement de pouvoir venir bénéficier de ces équipements-là. Enfin
dernière chose, je rappellerai juste pour ce qui concerne, sans être prof de droit du travail, mais ce qui
concerne la question du droit du travail, est souvent la comparaison qui est faite avec le travail du
dimanche et le travail nocturne. Je vous rappelle que, du point de vue de la loi, le travail nocturne est
un travail reconnu comme pénible mais autorisé. Et c’est le travail de dimanche qui est un travail qui
est interdit. Donc, ne mélangeons pas tous les débats de ce point de vue-là. La question de
l’extension sur les équipements sportifs et de l’ouverture sur les équipements sportifs, d’horaire des
équipements sportifs sur la nuit n’est pas du point de vue du droit de travail, la même que sur le travail
du dimanche. Donc là aussi, sachons raison garder de ce point de vue-là, et nuançons un petit peu ce
qui est dit. Donc c’est pour ça, bien évidemment, que je trouve que cette expérimentation va tout à fait
dans le bon sens et répond à un besoin des Parisiens, jeunes ou pas jeunes, parce que le sujet n’est
pas sur simplement la question de l’âge. Dans la pratique sportive d’ailleurs, des Parisiens, on n’est
pas simplement sur une pratique sportive des jeunes. Je vous remercie.
Mme CALANDRA
Je vous remercie. En tout cas, pour avoir un membre de mon cabinet qui fait du football à 23h, je peux
vous dire qu’il y a une demande effectivement, plutôt bien entendu des adultes à cette heure-ci. Et
voilà, le football de nuit, ça existe. Et je peux vous dire, en tout cas, que nous gérons sur nos
territoires des pénuries d’équipement qui sont dues à la constitution historique de nos villes. Les
terrains libres sont très rares à construire et très chers. Et en plus, il y a concurrence de projet dès
qu’il y a une parcelle qui se libère et des projets souvent tous plus valables les uns que les autres.
Nous devons donc, améliorer la gestion de nos équipements, en tout cas améliorer l’amplitude
d’ouverture. À partir du moment où nous avons décidé collectivement de livrer des logements sociaux,
par exemple, dans nos arrondissements, de maintenir des familles et des enfants, il faut répondre à
différents besoins. Il y a les besoins des scolaires, en journée, il y a les besoins des créneaux
associatifs et de clubs. Il y a les besoins de la pratique sportive individuelle. C’est l’un des besoins
auxquels il est le moins bien répondu dans notre ville. Et donc tout ça, ce sont des besoins légitimes.
Et moi, je n’ai pas envie de trancher entre ces demandes-là, donc il faudra trouver des solutions. Par
ailleurs, certains intervenants ont raison de rappeler qu’il y a des problèmes d’assurance, de sécurité.
Nous en sommes tout à fait conscients. C’est pour ça que, comme l’a excellemment dit M. Frédéric
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HOCQUARD, c’est à titre expérimental que nous lançons tout cela. Et nous allons essuyer les plâtres
sur quelques expérimentations, avant de voir si on peut ou on doit généraliser. Mais, je rappelle que
nos personnels des équipements sportifs sont quotidiennement confrontés à des questions de
sécurité. Et malheureusement, parfois, ils rencontrent des problèmes. Enfin, je veux dire, la nature des
problèmes n’est pas différente de celle que rencontrent les associations. Et beaucoup de nos
associations sont assez bonnes pour pacifier l’espace public ou gérer ces questions de sécurité.
Évidemment, il faut choisir les bonnes associations. Évidemment, il faut les accompagner.
Évidemment, il faut leur demander des gages et des garanties de sérieux et veiller à ce qu’elles gèrent
l’équipement correctement. Mais croyez-moi, pour avoir travaillé avec un certain nombre
e
d’associations du 20 arrondissement, nous avons des gens extrêmement sérieux, qui savent faire ce
genre de chose et à qui on peut confier des équipements. D’ailleurs de fait, souvent, on leur en confie
déjà.
Après consultation des membres, la délibération est adoptée
e
2014 DEVE 1013 : Occupation précaire du sursol du Parc de Belleville (20 ) par la RIVP.
Convention de mise à disposition du domaine public. Mme Florence de MASSOL rapporteure.
Mme CALANDRA
Alors, je vais peut-être sortir de la salle si ça concerne la RIVP. Étant présidente de cette auguste
institution, je vais laisser Mme De MASSOL qui souhaite, qui est à la fois intervenante et rapporteur,
s’exprimer pour ne pas influencer fâcheusement vos débats. Je sors dans le couloir.
Mme De MASSOL
C’est une délibération qui, sous un intitulé un petit peu technique, parle d’un projet très intéressant
puisqu’il s’agit à la fois d’une rénovation plan-climat et de la végétalisation d’un mûr pignon qui donne
sur le parc de Belleville. Et donc, je souhaitais souligner par cette intervention l’intérêt de cette
délibération, puisque c’est une des premières fois où lors d’une rénovation plan-climat, on va faire en
même temps une végétalisation de mûr. L’intitulé sur sol, c’est simplement parce que, quand on va
faire cette rénovation plan-climat, l’épaisseur de l’isolant va obliger la RIVP à utiliser une toute petite
parcelle du parc de Belleville pour poser ses échafaudages. Donc, il s’agit de quelque chose de
technique, mais d’un projet extrêmement intéressant. Je voulais souligner aussi le fait que cette
modification de ce programme, puisqu’à l’origine, il n’était prévu qu’une rénovation plan-climat, a pu
être faite très rapidement puisque je vous rappelle qu’il y a une vraie intention et volonté politique de
végétaliser le plus de mûr possible ainsi que les toitures à Paris. Et voilà, pour une première fois, cette
promesse de campagne qui est mise en œuvre. Donc, mes chers collègues, je vous invite à voter
cette délibération.
Après consultation des membres, la délibération est adoptée à l’unanimité
2014 DDCT 08 : Subventions (53.000 euros) à 10 associations et conventions avec 4
associations menant des actions au titre de la politique de la Ville sur le quartier Belleville
e
(20 ). Mme Virginie DASPET rapporteure.
M. SOREL
Merci Mme la Maire. Je vous rassure tout de suite, je ne me suis pas inscrit pour remettre en cause
les subventions à ces associations. Il y en a d’ailleurs un certain nombre qui sont en difficulté, l’ACB,
la Maison du Bas-Belleville, notamment, et puis le relais Ménilmontant évidemment. Je me suis inscrit
essentiellement pour poser un certain nombre de questions sur l’initiative qui se fera mardi en cette
mairie avec les associations, vu que nous avons été prévenus par un certain nombre d’association de
cette initiative, et que nous avons été à l’origine, il me semble, de cette demande qu’il y ait des états
généraux, et on aimerait avoir plus d’indications sur la nature de cette initiative. Évidemment, nous
serons présents et on aimerait surtout comprendre pourquoi cette initiative se fait à ce moment, alors
que les appels à projet, par exemple, sont vraiment dans la dernière phase, que les associations ne
sont peut-être pas en mesure, au dernier moment, qu’alors qu’elles vont prendre connaissance des
nouveaux quartiers politiques de la ville même si de fait, ils sont maintenus. Les associations, comme
d’habitude, seront dans l’urgence, vont préparer leur dossier et nous pensons que c’est un peu
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regrettable que ça se fasse comme ça. Mais évidemment, nous nous réjouissons qu’il y ait trois
e
e
e
puisqu’apparemment, il y a trois dates sur la ville de Paris avec des regroupements 10 , 11 , 20 si on
e
a bien compris, à la mairie du 20 . Et donc évidemment, nous sommes conscients, et je termine
dessus, que dans la période actuelle, les difficultés des associations ne relèvent pas uniquement, on
va dire, de l’absence de volonté des collectivités locales et de l’État de les soutenir. Mais il n’empêche
que, dans la situation actuelle, avec les baisses des dotations de l’État et avec la baisse notamment
des budgets sur le social pour les trois années qui suivent, les associations sont déjà en très grande
difficulté. Donc, c’est essentiellement une question et évidemment, c’est aussi une petite critique.
Mme CALANDRA
Je vous remercie. Mme DASPET, rapporteur sur le sujet.
Mme DASPET
Alors, beaucoup de question, en fait. Je vais juste remettre les choses dans l’ordre parce que j’ai
l’impression qu’il y a eu des confusions entre les mardis. Mardi de cette semaine, nous avons fait une
e
réunion à la Mairie du 20 qui était à l’agenda de la Mairie qui était le lancement de l’appel à projet
auquel vont répondre des associations. Ça s’est donc fait le 7 octobre. L’appel à projet a été lancé
er
officiellement le 1 ou le 2 octobre, je ne sais plus. Et la date de rendu a été reportée au
12 novembre. Donc là, c’était vraiment la réunion technique, où j’ai pu faire un point sur la géographie.
Je vous propose de le faire un peu plus tard puisqu’il y a des inscriptions sur d’autres délibérations
DDCT. Et on a été sur des choses très classiques de quels vont être les axes ? Sur quoi, on va
essayer de travailler ? Etc. Mardi prochain, comme vous l’aviez demandé, en effet, et comme vous
avez été répondu favorablement, je crois que j’avais eu l’occasion de le dire la dernière fois, que
Colombe BROSSEL souhaitait organiser ces états généraux de la politique de la ville. Ça n’était pas
possible en décembre. La première date qui a été trouvée a été la semaine prochaine. Donc en effet,
e
mardi prochain, le 14 octobre à 19 heures, nous aurons en Mairie du 20 , la joie d’accueillir la
première date de ces états généraux. Et c’est une date qui est dédiée aux trois arrondissements que
e
e
e
sont le 10 , le 11 et le 20 arrondissement. C’est aussi à l’agenda de la Mairie, bien évidemment,
bienvenu à tous ceux qui veulent y participer. L’idée sur les états généraux, c’est de travailler
ensemble à ce que va devenir la politique de la ville dans les années à venir. Ça sera l’occasion pour
les associations de remonter leurs craintes, leurs inquiétudes. Par exemple, mardi dernier, j’ai d’ores
et déjà eu des appels du pied sur la façon dont les subventions étaient distribuées. Quand je dis, de la
façon, c’est plutôt sur le calendrier de distribution de ces subventions, parce qu’il y a des associations
en difficulté et c’est compliqué pour elles de ne recevoir des financements qu’en fin d’année. Alors,
qu’en début, ça serait beaucoup plus simple sur le temps d’instruction des dossiers. Il y aura
forcément des questions de ce type-là. L’idée surtout, c’est de s’entendre et de travailler, de lancer
une amorce de travail sur le contrat de ville que nous allons rédiger et qui serait à rendre idéalement
avant mars 2015. Une fois ce contrat de ville rédigé, il y aura des déclinaisons locales qui s’appellent
des « projets de territoires ». Il y aura un projet de territoire par territoire politique de la ville. Donc
nous, nous devrions en avoir trois, logiquement, puisqu’il y en aurait un pour le nouveau territoire qui
e
s’appelle « les portes du 20 » dont je reparlerai tout à l’heure, un pour Belleville-Amandiers. Quand
vous entendez Amandiers, ça veut dire qu’il y a une bonne nouvelle. J’y reviendrai aussi tout à
l’heure. Et un troisième, j’imagine mais je ne suis pas sure, pour une nouvelle zone que nous
e
partageons avec le 19 arrondissement qui s’appelle aujourd’hui « Compans-Pelleport » et à laquelle
nous essayons de trouver un nom beaucoup plus poétique mais pour l’instant, administrativement et
informatiquement, s’appelle « nouveau territoire ». Alors, je ne sais pas si j’ai répondu à peu près à
tout, mais j’essaie de remettre les choses un petit peu dans l’ordre chronologique du travail qui va être
lancé.
Mme CALANDRA
Je vous remercie. Est-ce que les choses sont plus claires ? C’est clair donc je vous consulte sur cette
délibération.
Après consultation des membres, la délibération est adoptée
12
2014 DDCT 102 : Subventions (10.000 euros) à 6 associations menant des actions au titre de la
e
Politique de la Ville. Troisième enveloppe 2014. Quartier Belleville Amandiers (20 ).
Mme Virginie DASPET rapporteure.
M. PASCAL
Merci Mme la Maire. Mme la Maire, mes chers collègues, en fait, mon intervention concerne ce projet
de délibération, mais également le suivant, inscrit à l’ordre du jour, DDCT 1009. Et dans une moindre
mesure aurait pu concerner également la délibération que nous venons d’examiner ainsi que la
DEVE 1062. J’ai déjà eu l’occasion à plusieurs reprises, au cours des conseils précédents, d’intervenir
sur le sujet « subvention versée aux associations » et de vous interroger, le cas échéant, sur les
informations qui nous étaient données ou pas et qui nous permettaient d’avoir un jugement éclairé sur
l’opportunité qu’il y avait à voter telle ou telle subvention. Dans ce cas présent, nous sommes en
présence d’une subvention particulière, puisque c’est une subvention politique de la ville. Donc, nous
l’examinons au moins sous deux angles. L’angle habituel, par lequel, passent toutes les demandes de
subvention, c’est-à-dire, intérêt de la subvention versée, montant d’autres subventions éventuellement
versées par d’autres collectivités publiques. Mais ici, nous devons aussi examiner ces projets de
subvention au regard des objectifs du contrat urbain de cohésion sociale puisqu’ici, clairement comme
c’est indiqué dans ces projets de délibération, les subventions visent à satisfaire un certain nombre
d’objectifs qui ont été définis de manière partenariale normalement lors de la rédaction des CUCS. Le
problème, c’est que dans les éléments qui nous sont donnés, on n’a aucune visibilité sur la façon dont
ces demandes de subvention viennent s’intégrer dans l’état d’avancement et dans l’état de réalisation
des projets qui étaient inscrits au CUCS. Il est donc, un peu compliqué, de se prononcer comme ça
sur une subvention un peu hors sol sans avoir une vision panoramique de toute l’action développée
dans le cadre des contrats urbains de cohésion sociale.
Je profite de cette occasion pour également poser une question très concrète. Vous avez évoqué
toute à l’heure le fait que d’ici quelque mois, des contrats de ville allaient prendre le relais des CUCS,
puisque les CUCS dans leur génération actuelle prennent fin au 31 décembre de cette année. Moi, je
voulais savoir, vous avez évoqué le mois de mars tout à l’heure, je voulais savoir ce qui va se passer
entre janvier et mars. Est-ce qu’il y a un dispositif de tuilage pour les associations ? Est-ce que les
associations qui participent à la politique de la ville sur le terrain bénéficieront de subvention pendant
cette période juridiquement un peu curieuse, puisqu’elle ne sera couverte par aucun dispositif. C’està-dire que se passe-t-il entre le moment où le CUCS s’arrête et le moment où le contrat de ville
commence ? Mars 2015, à mon avis, vous êtes optimiste. J’ai vu les déclarations récentes d’une de
nos anciennes collègues devenue ministre qui disait qu’on avait jusqu’à juin pour élaborer les contrats
de ville. Je crains que ce ne soit encore reporté de quelques semaines voire de quelques mois. Donc
voilà, il y avait deux objets à ma demande d’intervention. Est-ce qu’il serait possible premièrement
d’avoir plus d’éléments lorsqu’on vote des subventions qui ont trait à la politique de la ville, plus
d’éléments sur l’état de la réalisation du CUCS et sur la façon dont tout ceci s’articule avec les
objectifs du CUCS ? Et deuxièmement, que va-t-il se passer pendant la période transitoire ? Je vous
remercie.
Mme DASPET
Alors, je vais essayer de prendre les choses une par une. Là, toutes les subventions qui sont dans ces
deux délibérations, sur les deux territoires existants jusqu’à aujourd’hui sont des subventions liées à
l’appel à projet qui avait été lancé l’année dernière. Donc forcément, l’appel à projet reprend les
objectifs et les lignes directrices du CUCS. Par contre, on n’est pas totalement maître des réponses
qui vont être faites ou pas par les associations. Donc forcément, on sélectionne. On a un jugement sur
les priorités qu’on veut mettre sur un projet de territoire notamment, puisque derrière le CUCS il y a
aussi cette notion de projet territoire avec des actions plus ou moins fortes portées sur telle ou telle
thématique selon les quartiers puisque ça correspond à l’identité de chaque quartier. Donc, ce n’est
pas une subvention politique de la ville localisée qui va pouvoir justifier le bilan en général du CUCS.
Par contre, je peux vous rassurer évidemment sur une chose, c’est que ça s’inscrit dans ses objectifs.
Le principe de fonctionnement de la politique de la ville, c’est d’être sur de la coproduction. Comme
vous l’avez bien compris, et ça, ça ne changera pas dans l’avenir, même si les dénominations
changent et qu’on passe sur un contrat de ville, etc. l’idée, c’est qu’on a des subventions tracées
politique de la ville, qui elles-mêmes orientent des demandes de subventions sur des subventions de
droit commun, que ce soit des subventions Ville ou des subventions d’État ou comme dans les
délibérations dont on a finalement parlé très peu tout à l’heure, DDCT 08, régionales. Donc l’idée,
13
c’est cette coproduction, c’est de mettre en réseau des subventions soit de fonctionnement, soit sur
des projets qui, en faisant appel à toutes les sources de financement possible aujourd’hui vont dans le
même sens et sont concentrées sur des quartiers populaires où on constate un certain nombre de
difficultés.
Pour ce qui est du calendrier, je comprends votre question sur la zone, j’allais dire de « non-droit »,
janvier et mars ou janvier-juin. Alors en effet, la nouvelle secrétaire d’État, ancienne adjointe de la
ville, Myriam EL KHOMRI, a annoncé un report du rendu des contrats de ville jusqu’au mois de
juin 2015, parce que c’était une demande tout simplement, qui émanait des collectivités territoriales.
Moi, ce que je peux vous dire aujourd’hui, c’est que la ville de Paris est en train de se mettre en
situation de répondre avant le mois de mars, parce que c’était aussi un engagement qu’elle avait pris
du temps de Najat VALLAUD-BELKACEM, et il y avait une volonté d’être dans les premières villes à
répondre parce que nous avons aussi plus de facilité, vu notre accoutumance et notre acculturation à
ces thématiques, pour répondre dans ces délais-là.
Pour le reste, je vais faire un petit point de géographie, puisque vous m’en donnez l’occasion, à la fois
e
puisque vous êtes inscrits sur une délibération qui concerne le territoire Est 20 d’une part, et
Belleville-Amandiers d’autre part. Sous toute réserve de rigueur, puisque le décret ministériel n’est pas
paru aujourd’hui, qui devrait paraître à l’automne. Nous ne sommes pas officiellement à l’automne,
mais l’automne étant une saison et durant de fait, quelques mois, il devrait arriver d’ici quelques
e
semaines, dirons-nous. Pour ce qui est du 20 arrondissement, nous avions voté ensemble et
unanimement, un vœu pour réintégrer certains territoires dont on avait peur qu’ils soient exclus, etc.
Pour ce qui est de Belleville-Amandiers, on avait une énorme crainte sur le quartier des Amandiers.
Nous avions fait une demande qui était de réintégrer ce quartier autour d’un cœur, d’un quadrilatère
composé des rues de Tlemcen, Duris, Amandiers, Panoyaux. Cette demande a été acceptée. Donc,
nous conservons le quartier des Amandiers dans le cadre des quartiers prioritaires, réglementaires de
la politique de la ville. Et donc, nous conserverons les moyens qui seront affectés, dans ce cadre-là,
avec un lien qui ramène au quartier de Belleville via la cité du Labyrinthe. D’autre part, nous gagnons
une zone qui sera, j’imagine, rattachée plus ou moins, en tout cas en termes de moyens humains, au
e
e
quartier de Belleville qui est la zone Compans côté 19 , Pelleport côté 20 . C’est une zone sur laquelle
il faudra travaillé où nous n’avions, pour l’instant, aucune antériorité de dispositif. Ça n’était même pas
catalogué comme une ZUS, je crois, donc on n’avait vraiment aucun dispositif sur place.
e
e
Pour ce qui est de l’Est 20 qui va désormais s’appeler « Les portes du 20 », nous avons
d’excellentes nouvelles, puisque nous allons avoir désormais un territoire qui va aller de la porte de
Montreuil, quand je parle de Montreuil, ça part du quartier de la Tour-du-Pin jusqu’à la Porte des Lilas.
Donc, jusqu’au quartier des Fougères, en gros. Ça veut dire concrètement que nous conservons StBlaise. Nous avions d’ailleurs fait des demandes d’échange, à l’époque. Nous conservons, par
exemple, l’îlot du Clos Moreaux, qui était quand même une composante importante de la négociation
que nous avons menée cet été. Nous obtenons enfin que les quartiers limitrophes de la porte de
Montreuil soient intégrés dans cette géographie prioritaire. Et nous obtenons également que tout ce
qui au Nord du Square Séverine, c’est-à-dire, les rues Le Vau, Dejante et toutes les suivantes, tout ce
qui longe le boulevard Mortier jusqu’au quartier Fougères soient intégrés dans les géographies
prioritaires. Donc, je voulais tous vous remercier d’avoir voté ce vœu la dernière fois. Ça nous a
beaucoup aidés. Ça a été assez compliqué et assez tendu cet été. On a eu quelques frayeurs, mais
en tous les cas, ça a montré qu’on avait une volonté affirmée ici de continuer à travailler sur ces
quartiers. Et nous avons été, me semble-t-il, bien entendus.
Mme CALANDRA
Je vous remercie. M. BAUDRIER
M. BAUDRIER
De façon complémentaire, je voudrais signaler que les nouveaux contrats de ville qui seront adoptés
avant juin 2015 devront systématiquement comporter un volet urbain. Donc, ça m’amène évidemment
à faire un lien avec le grand projet de renouvellement urbain. Je crois qu’on peut se féliciter que tous
e
les périmètres où des GPRU existaient déjà dans le 20 , comme vient de nous l’annoncer Mme
DASPET, devraient être conservés en termes de quartier politique de la ville. Donc pourront faire
l’objet de candidature pour des dossiers au nouveau programme national de renouvellement urbain,
plus communément connu sous le petit nom d’ANRU 2. Donc, permettra de candidater pour des
financements qui vont être à définir pour les autres quartiers nationaux d’ici la fin octobre. Et après
dans les mois à venir, pour les opérations régionales. Donc, tous les quartiers du type Python-
14
Duvernois, Saint-Blaise, Porte de Montreuil, nous pourrons espérer avoir des crédits d’investissement
nationaux. Et d’autre part, le fait d’avoir à définir des volets urbains sur l’ensemble de ces quartiers
politiques de la ville va nous permettre aussi de faire émerger des demandes en termes
d’investissement de la ville. Sur ces quartiers populaires, je crois qu’il y a une demande assez forte de
priorisation des investissements de la ville qui s’exprime au sein de différentes sensibilités politiques,
dont celle que je représente avec d’autres ici. Et je crois qu’on puisse travailler collectivement les
aspects sociaux et urbains dans le cadre de ces contrats de ville va nous permettre de porter un
certain nombre de projets. Je citerai, par exemple, la bibliothèque Amandier. Il y en a d’autres, Collège
Pierre Mendès-France. Et donc, toutes ces extensions de périmètre, je pense, sont extrêmement
bénéfiques. Et je tiens à féliciter tous ceux qui ont travaillé pour arriver à ce résultat.
Mme CALANDRA
Je vous remercie. M. SOREL.
M. SOREL
Oui donc évidemment, on se réjouit que les périmètres politiques de la ville soient maintenus à Paris.
J’espère juste que ça ne se fait pas aux dépens d’autres territoires, au niveau national, parce qu’on
est évidemment un petit peu inquiet. Oui, je suis désolé, maison est solidaire, ce n’est pas Paris et le
reste du pays peut crever. Voilà, c’est à un moment donné logique par rapport à des territoires qui
sont parfois juste de l’autre côté du périph, donc pas très loin d’ici. Donc, je suppose que vous n’avez
pas forcément la réponse, mais en tout cas nous, on est inquiets. Par ailleurs, une autre petite
question. On a même l’impression que les périmètres sont étendus. Donc, ça c’est une bonne chose.
Maintenant, quelles seront les sommes ? Quel sera le montant ? Parce que l’inquiétude, c’est
qu’autant les périmètres soient maintenus, mais que finalement, les subventions de l’association, au
bout, diminuent. Voilà, parce qu’il y a plus d’associations concernées peut-être. Est-ce que plus, ça
veut dire que les associations vont devoir se répartir la rareté. Voilà, ça c’est une vraie inquiétude. Et
je pense qu’il y a beaucoup d’associations qui l’ont sur le quartier et ailleurs, parce qu’elles ont
beaucoup de difficultés. On parle là d’un véritable plan social caché. Alors évidemment, ça ne
e
concerne pas que le 20 , mais peut-être plus de 250 000 emplois qui sont en jeu. Et donc, par rapport
e
à ça, je pense que ça va au-delà du maintien géométrique des périmètres sur le 20 et sur Paris, plus
généralement. Merci.
Mme CALANDRA
Je vous remercie M. SOREL. La politique prioritaire à Paris ne se fera pas au détriment de la
province, pour la simple et bonne raison que les quartiers ont été sélectionnés en fonction de critères
objectivés par le ministère, et notamment le carreau je crois de 200 m sur 200 m a été choisi en
fonction du nombre de ménages vivant sur ce territoire ayant un revenu inférieur au revenu national
médian, si je ne dis pas de bêtise. Donc, ce sont des critères qui se sont appliqués à nous comme aux
autres, et des critères objectifs qu’on est en droit de contester, mais en tout cas ça a été le même
critère pour toute la France. Et nous, nous avons une petite partie par exemple de Saint-Blaise qui est
sortie de la politique prioritaire en fonction de ces critères, mais nous avons, malheureusement je
dirai, d’autres territoires qui sont entrés et notamment un territoire dont nous plaidions la cause depuis
bien longtemps auprès des différentes instances nationales, à savoir celui qui s’étend de la porte de
Bagnolet à la porte de Montreuil, et notamment la porte de Bagnolet elle-même qui est une très
ancienne oubliée de la géographie prioritaire.
Alors, M. Alexandre PASCAL.
M. PASCAL
Merci. Je voulais juste revenir sur le deuxième élément de ma question, puisque je n’ai pas eu de
réponse, ou alors je n’ai pas bien entendu la réponse qui a été donnée. Qu’est-ce qui se passe
concrètement pour les organismes qui bénéficient de financement en début d’année ? Habituellement,
c’est au cours du premier trimestre qu’est versée la première tranche de subvention. Qu’est-ce qui va
se passer là vu le vide juridique a priori auquel on va être exposé dans quelques semaines ? Merci.
15
Mme DASPET
J’avais commencé à répondre et je me suis perdue en cours de route. Alors justement, on a lancé
l’appel à projet mardi dernier, officiellement, en réunion publique. Le choix qui a été fait c’était de dire
on n’attend pas, on ne laisse pas passer trois mois, quatre mois pour lancer un nouvel appel à projet
sur la base de nouveau contrat de ville. Le choix qui a été fait était de partir sur le CUX existant. Parce
qu’on sait quand même qu’on aura forcément des évolutions, mais les grandes thématiques seront
présentes, et donc on a préféré lancer ça début octobre, avoir des réponses au 12 novembre, ça va
fonctionner comme les autres années avec le même type de traitement qu’habituellement.
Mme CALANDRA
Je vous remercie. S’il n’y a pas d’autre demande d’intervention, je vous propose que nous votions
cette délibération.
Après consultation des membres, la délibération est adoptée
e
2014 DASCO 1146 : Caisse des écoles (20 ) - Convention d'occupation du domaine public.
Mme Frédérique CALANDRA rapporteure.
M. PERIFAN
Merci Mme le Maire. Bien évidemment, nous soutiendrons cette délibération. Simplement, je voulais
rappeler que nous avions lors d’une précédente délibération au dernier conseil concernant la Caisse
des écoles, reçu des tableaux qui reprenaient un certain nombre de chiffres, en fait sur l’ensemble de
e
Paris, arrondissement par arrondissement, et qu’il manquait les chiffres du 20 . On m’avait promis que
je les aurais. Malgré de nombreuses demandes, je ne les ai toujours pas obtenus. Serait-il possible en
fait peut-être ? Merci.
Mme CALANDRA
Écoutez, j’en suis désolée, parce qu’on a eu effectivement des journées assez chargées. Donc, je
demande, d’ailleurs le directeur de la Caisse des écoles est présent dans la salle, voilà, M. Philippe
COSNET, est-ce qu’on pourrait transmettre les informations demandées à M. PERIFAN ? Donc, en
fait ça ne porte pas sur la délibération elle-même, d’accord. Donc écoutez, on s’était engagé à vous
les transmettre, on va vous les transmettre, ça s’est perdu en cours de route, voilà. C’est un peu dans
la longue liste des choses à faire, on a tous nos listes, rajoutez ça ce serait bien. Voilà, je vous
remercie, auquel cas s’il n’y a pas d’autres demandes d’intervention, malgré tout il faut la voter.
Après consultation des membres, la délibération est adoptée
2014 DDCT 41 : Inventaire des équipements
Mme Frédérique CALANDRA rapporteure.
de
proximité
pour
l'année
2015.
Mme VICQ
Oui, concernant donc cette délibération sur les inventaires des équipements. Juste une petite
remarque : il nous a semblé que les pièces n’étaient pas suffisantes, et qu’en plus du tableau
recensant les équipements de proximité, il serait pertinent d’avoir une cartographie par
arrondissement, ainsi qu’un ratio de ces équipements au regard de la population. Ces données nous
permettraient du coup de voir un peu les carences en matière d’équipements de public et de proximité
par quartier, et du coup, de lier ça au travail sur le PIM en cours. Ce qui nous permettrait de prévoir
des équipements de proximité mieux répartis dans les quartiers qui sont carencés, déficitaires, et
souvent les plus populaires.
Mme CALANDRA
Je vous remercie. M. BLANDIN.
16
M. BLANDIN
Et bien Mme la Maire, juste un rappel comme chaque année, même si je ne suis plus sur le sport, je
vais reparler de Maryse Hilsz qui est un problème pour moi, puisque cet équipement sportif possède
deux terrains de football et un immense gymnase et qu’il a été partagé en deux : le gymnase
appartenant à Paris 20 et le restant étant à la Ville de Paris. Et donc, on s’aperçoit en même temps
que l’attribution des créneaux des terrains de foot appartient au Maire de Paris chargé des sports, et
non pas à l’élu qui est à côté de moi, et qu’en plus nous, nous payons quand même les fluides. Alors,
puisque nous sommes dans une période de vache maigre et qu’il faut limiter, soit nous payons les
fluides, soit c’est la Ville de Paris qui les paie. Donc voilà, je reviendrai à la charge sûrement l’année
prochaine.
Mme CALANDRA
Je vous reconnais bien là, mais vous avez raison. Écoutez, vous savez que la direction de la jeunesse
et des sports a ce charme que c’est une direction avec laquelle nous pourrions passer nos journées à
négocier, à discuter, à débattre. Je dirai que c’est une des directions qui a le plus de mal à se
déconcentrer au niveau de l’arrondissement. Sur le métier nous allons remettre l’ouvrage, je suis
d’accord avec vous, il faut être cohérent. De toute façon, sur l’inventaire des équipements
d’arrondissement, comme sur les terrains de grand jeu, il faut qu’on progresse pour affiner à la fois les
diagnostics, le partage des responsabilités. Et nous, les élus d’arrondissements, nous sommes au
plus près du terrain, donc, on peut, je dirai, dire des choses plus fines sans trop risquer de se tromper.
M. EPARA qui est le rapporteur de cette délibération.
M. EPARA EPARA
Non peut-être pas. Mais juste pour dire à M. BLANDIN qu’une discussion est ouverte avec JeanFrançois MARTINS, chargé du sport à l’Hôtel de Ville, sur toutes ces questions-là parce qu’elles ont
été soulevées lorsqu’il nous a rencontrés il y a à peu près une semaine. Nous sommes en train de
réfléchir là-dessus et, on trouvera des solutions par rapport à ça.
Mme CALANDRA
Donc, on a entamé un dialogue très compétitif avec la Mairie centrale. Par ailleurs, sur la question des
fluides d’une façon générale, il faut aller vers la maîtrise des coûts de façon importante, parce que
c’est vraiment un des postes de dépenses le plus important de la Ville de Paris. Mais vous avez bien
fait de rappeler les intérêts de notre arrondissement dans cette affaire, donc on veillera à rappeler tout
ça à la DJS et à M. MARTINS.
Après consultation des membres, la délibération est adoptée
17
e
2014 DU 1067 : ZAC des Amandiers (20 ) - Suppression de la ZAC - Reddition des comptes et
quitus à la SEMPARISEINE. Mme Hélène VICQ rapporteure.
2014 DDEEES 1097 : Marchés découverts alimentaires - trois avenants aux conventions de
DSP. M. Weiming SHI rapporteur.
2014 DVD 1091 : Travaux de consolidation de sols sur les sites et ouvrages de la Ville de Paris.
M. Renaud MARTIN rapporteur.
e
2014 DAC 1488 : Subvention (2.000 euros) à l’association Les voix andalouses (20 ).
Mme Nathalie MAQUOI rapporteure.
2014 DAC 1519 : Subvention (7.000 euros) et avenant à convention avec l’association Paris
e
Culture 20 (20 ). Mme Nathalie MAQUOI rapporteure.
2014 DASCO 1081 : Ressort des écoles publiques de Paris pour l’année scolaire 2015-2016.
M. Alexandre LE BARS rapporteur.
2014 DJS 310 : Subvention (2.000
Mme Charlotte LAURENT rapporteure.
euros)
à
l’association
Le
Fil
de
Soie
e
(20 ).
e
2014 DJS 311 : Subvention (2.000 euros) à l’association Le Garage Numérique (20 ).
Mme Charlotte LAURENT rapporteure.
2014 DFPE 1372 : Subvention (18.000 euros) et convention avec l’association Les Ateliers de
e
Natéma (20 ). Mme Anne-Charlotte KELLER rapporteure.
2014 DDCT 128 : Subventions (3.500 euros) à 3 associations et convention avec 1
association pour leurs actions favorisant la participation citoyenne à Paris.
Mme Florence de MASSOL rapporteure.
2014 DEVE 1062 : Subventions (27 000 euros) à 13 associations-Projets à thématique
environnementale pour améliorer le cadre de vie et la mobilisation des Parisiens dans des
quartiers situés en Politique de la Ville. Mme Florence de MASSOL rapporteure.
2014 DDCT 57 : Subventions (17.391 euros) et convention avec l’association Strataj’m.
Mme Virginie DASPET rapporteure.
2014 DDCT 100 : Subventions (7.000 euros) à 4 associations domiciliées ou œuvrant dans le
e
20 arrondissement. Mme Virginie DASPET rapporteure.
2014 DDCT 106 : Subvention (3.000 euros) et convention avec l’association Relais
e
Ménilmontant (20 ). Mme Virginie DASPET rapporteure.
2014 DDCT 109 : Subventions (29.000 euros) à 12 associations menant des actions au titre
ème
de la Politique de la ville. Quartier Est 20 . Troisième enveloppe pour 2014.
Mme Virginie DASPET rapporteure.
2014 DDCT 125 : Subvention (2.000 euros) à l’association Réseaux d’échanges de savoirs
e
Belleville-Ménilmontant (11 ). Mme Virginie DASPET rapporteure.
2014 DPE 1057 : Subventions (119.000 euros) et conventions avec quatre recycleries.
Mme Kathy CARIME-JALIME rapporteure.
18
2014 DDCT 39 : Etats spéciaux d'arrondissement : détermination du cadre de référence
de
la
répartition
des
dotations
d'animation
et
de
gestion
locales
2015.
Mme Frédérique CALANDRA rapporteure.
2014 DDCT 40 : Etats spéciaux d'arrondissement - délibération cadre investissement 2015.
Mme Frédérique CALANDRA rapporteure.
MA20.2014.255 : Inventaire des équipements dont le Conseil du 20
charge. Mme Frédérique CALANDRA rapporteure.
e
arrondissement a la
Après consultation des membres, les délibérations sont adoptées
2. Vœux
Mme CALANDRA
Donc, pour ce conseil d’arrondissement, six vœux ont donc finalement été déposés. Alors
M. PERIFAN, vous nous avez signalé la forme d’injustice qui faisait que nous examinions les vœux de
votre groupe systématiquement à la fin du bloc des vœux. Donc, je vous annonce que suite à cette
interpellation, je propose à l’assemblée, ce n’est pas la peine de voter, mais je propose à l’assemblée
que désormais nous fassions l’examen des vœux, que nous procédions à l’examen des vœux sur la
base d’un tourniquet, et que chaque groupe verra ses vœux examinés en premier, puis en deuxième,
troisième etc., selon un tourniquet – excellent, n’est-ce pas ? – à chaque Conseil. Mais ça ne veut pas
dire qu’une fois qu’on a examiné les vœux d’un groupe il se lève et il s’en va, je tiens à redire ceci,
même pour aller faire du sport après 22h30. Ce n’est pas une raison suffisante. Mais donc, vous avez
raison. Cette fois-ci on a conservé les mauvaises habitudes, mais la fois prochaine on met en place un
tourniquet d’examen.
 V20.2014.256 : Vœu de la majorité à l’initiative des élu-e-s du Groupe socialistes,
apparentés et républicaines socialistes, du Groupe Communiste et du Groupe EELV.
Vœu relatif au 357 / 359 rue des Pyrénées.
Mme VICQ
Oui donc, comme chacun le sait, je pense, il y a eu donc un incendie au 357 / 359, rue des Pyrénées
le 25 septembre dernier. C’est un immeuble qui a été construit pour héberger les salariés de la Poste,
qui a été acquis par une SCI qui s’en est très peu occupé. Le bâtiment s’est donc dégradé, ce qui a
entraîné le déclenchement de cet incendie. C’est un immeuble qui comporte 138 logements, tous des
2
studios qui vont de 17 à 20 m et qui est occupé par des personnes seules, mais aussi beaucoup par
des familles qui s’entassent dans ces studios précaires et en mauvais état et on voit donc ce que ça a
donné. L’incendie a eu lieu en pleine journée, heureusement et pas dans la nuit, donc il n’y a pas eu
de victime. Néanmoins, il y a quand même plusieurs ménages qui n’ont pas pu réintégrer leur
logement, et c’est une situation qui dure depuis très longtemps, qui est inextricable. Il y a 6 ans que le
propriétaire cherche à vendre, mais voilà, rien n’a abouti. Il y a eu donc une déclaration d’intention
d’aliéner qui est sortie en 2010, la Ville avait souhaité préempter, elle avait fait une offre moins chère
que le prix que voulait le vendeur, et au terme d’une procédure le Juge a fixé par fixation judiciaire du
prix, un montant élevé. La Ville n’a pas donné suite et on est toujours dans la même situation. Au
regard de tout ça, on souhaite aujourd’hui que la situation bouge sur cet immeuble, que ne se
reproduise pas la catastrophe du 25 septembre dernier, et du coup, ce qui est proposé c’est plusieurs
choses. Donc, déjà dans le cadre de la modification du PLU qui s’engage, qu’on puisse d’ores et déjà
inscrire cette parcelle pour la réserver pour du logement social, premier élément, qu’en parallèle on
puisse lancer une procédure de déclaration d’utilité publique pour conventionner cet immeuble, et puis
qu’on puisse donc par la DUP acquérir, par voie d’expropriation, cet immeuble. Et bien sûr, qu’une
intention particulière soit portée au relogement des ménages qui sont encore en difficulté pour
réintégrer leur logement.
19
Mme CALANDRA
Je vous remercie. Y-a-t-il une demande d’intervention ? Allez-y Monsieur.
M.GRANIER
Nous partageons les atermoiements évoqués quant à un état quand même assez dégradé de cet
immeuble. Simplement Mme le Maire, il pourrait être intéressant de saisir à travers le préfet de police
si c’est le meilleur axe pour une déclaration de péril imminent ou si l’état est vraiment dégradé à tel
point qu’il est décrit, c’est la réalité, pour justement que les prérogatives de puissance publique
puissent intervenir et que vous le rachetiez, que la Mairie de Paris l’achète, ou dédommage la SCI
pour un prix qui est sans doute moindre que ce qu’elle veut, mais qui est plus abordable pour vous.
Donc, les prérogatives de puissance publique pourraient être utilisées ici, ensuite sur du tout logement
social comme d’habitude, vous connaissez notre position, mais c’est plutôt pour éviter le délabrement
continu de cet immeuble. Donc Mme le Maire, on vous enjoindrait à rajouter un élément dans ce vœu,
notamment à cet état terrible qui pourrait être déclaré. Merci.
Mme CALANDRA
Oui alors, nous on a demandé déjà le passage du STH et des architectes de la Préfecture de police.
On a même eu un débat assez vif avec la Préfecture de police sur les logements. Il est clair qu’on a
frôlé le drame, si ça se serait passé la nuit, on comptait des morts, donc c’est très clair. Donc la SCI,
le propriétaire de cet immeuble est complètement défaillant, ce sont des gens qui se comportent
objectivement comme des marchands de sommeil. Ils sont totalement insoucieux de la sécurité de
leurs locataires. Ce sont par ailleurs des familles extrêmement modestes, et c’est du logement social
de fait comme on dit dont nous souhaitons faire un vrai logement social géré par des bailleurs sérieux.
Le problème, alors ça on a déjà eu à plusieurs reprises cette difficulté, donc on a demandé au STH,
qui est le service de la ville qui est en capacité d’expertise pour prononcer, pour dire s’il y a état de
péril. Or, ils nous ont dit que l’immeuble était très dégradé, mais que ça n’était pas ce qu’on appelle un
état de péril, et nous avons demandé les architectes de l’APP, mais qui ne sont pas encore passés, ça
ne saurait tarder, on va y veiller, simplement malheureusement, pour commencer à avoir un peu
d’expérience dans ce domaine, je crains qu’on n’obtiendra pas la déclaration d’arrêté de péril. On va
essayer, mais voilà. Alors, de toute façon ça ne nous empêche pas, et c’est ce que nous sommes en
train de faire par ce vote, d’exercer une pression inamicale sur le propriétaire du bâtiment de façon à
pouvoir changer la donne rapidement. Je signale que jusqu’au week-end dernier, nous avons hébergé
plusieurs familles. M. CONQUES a fait ouvrir le centre Louis Lumière pour qu’on puisse héberger en
urgence des familles, et on a eu une discussion avec la Préfecture de police qui n’avait pas rendu
compte de l’état d’inhabitabilité d’un certain nombre d’appartements, ils en avaient déclaré quatre
inhabitables, alors qu’il y en avait une dizaine. On a même reçu le DAL qui accompagnait ces familles
à la rue de fait, donc nous sommes totalement sur le coup. Si vous voulez, je comprends l’intérêt de
ce que vous dites. Malheureusement si c’était objectivement en état de péril on pourrait le signaler
dans le vœu, mais là je ne peux pas le déclarer, le décréter. Ce sont des conditions objectives qui
sont déclarées par les architectes de la Préfecture de police qui sont extrêmement soucieux de leur
indépendance. Mais ce que je vous propose c’est plutôt que de le mettre dans le vœu, on va déjà
attendre qu’ils nous disent s’il y a arrêté de péril ou pas. S’il y a arrêté de péril, de toute façon d’abord
ça veut dire qu’il faudra faire évacuer l’immeuble, mais surtout, ça renforcera notre position. Mais pour
l’instant, moi je veux attendre que les architectes se soient exprimés.
M.GRANIER
Peut-être pas un péril imminent, mais au bas mot un péril ordinaire, et on peut le qualifier avec
ordinaire, je pense, vu l’état du bâtiment, et la brigade des sapeurs-pompiers peut abonder, eu égard
à ces dernières interventions. Vous pouvez aussi vous appuyer sur eux.
Mme CALANDRA
Écoutez, moi je vous dis, j’ai eu affaire, notamment dans le cadre de l’incendie de la cité du labyrinthe.
Alors croyez-moi, je suis vraiment allé au fond de ces choses et c’est le préfet de police, évidemment,
on peut lui demander gentiment, mais qui déclenche l’intervention des architectes de l’APP et ce sont
20
vraiment eux qui définissent l’état d’arrêté de péril. Et moi ; je n’ai aucune influence là-dessus. Et les
pompiers, la BSPP a déclaré l’immeuble réintégrable, parce qu’il y a des appartements qui n’ont pas
du tout été touchés, donc ils sont de fait habitables. Il y a plus d’une centaine d’appartements, c’est un
grand immeuble. Par contre, on a une dizaine effectivement inhabitables. Voilà, écoutez si vous en
êtes d’accord… Ah, Mme SIMONNET.
Mme SIMONNET
Non mais, juste très rapidement pour dire que nous soutiendrons bien évidemment ce vœu et que les
deux premiers considérants de ce vœu sont essentiels. Que cette adresse soit intégrée comme
réserve logement social dans la modification du PLU qui est en cours, et que la procédure de
déclaration d’utilité publique pour l’acquisition par voie d’expropriation de l’immeuble en vue de son
conventionnement pour du logement social, c’est une excellente chose. Sur le troisième alinéa, je
pense qu’on aurait peut-être pu être plus ambitieux, je trouve la formulation un peu timide. Vous venez
Mme la Maire de nous donner des éléments sur les prises en charge d’urgence qu’ont pu être faites
par notre municipalité, notamment pour héberger certaines familles au centre Louis-Lumière. Je ne
sais pas si vous avez d’ores et déjà connaissance du nombre de ces familles qui sont demandeurs de
logement social ou pas, et du travail mené entre la Ville et en même temps la Préfecture, pour que
toutes ces familles aient accès à un relogement pérenne le plus rapidement possible. Ça me semble
être une indication qui doit être marquée beaucoup plus fortement. Voilà, je vous remercie.
Mme CALANDRA
Mais c’est en cours. Je vous dis on a reçu le DAL, on a vu le DAL à plusieurs reprises, on les a eus au
téléphone, on a le nom des familles à reloger, on a la composition. On est en train de travailler sur
leurs dossiers et que ce soit avec la Ville, le préfet de Paris ou nous-même, on relogera ces familles.
Alors le problème c’est que comme je n’ai pas de baguette magique à débloquer les logements, ça
prend toujours un peu de temps, mais on l’a fait dans d’autres cas et on y parviendra, et nous ferons
e
en sorte si possible qu’il reste dans le 20 , notamment s’il y a des enfants scolarisés bien évidemment,
voilà. Donc, le groupe UMP m’informe qu’il va s’abstenir sur le vœu.
Après consultation des membres, le vœu est adopté
 V20.2014.257 : Vœu de la majorité municipale déposé à l’initiative de Jacques Baudrier
et des élus du Groupe Communiste-Front de Gauche, relatif a la fusion des lignes du
métro 3bis et 7bis.
M. BAUDRIER
Je tiens à rendre un hommage public à M. BARTMAN qui m’envoie des mails depuis 12 ans sur ce
sujet avec une constance vraiment admirable, et qui suit chaque évolution de ce dossier. Mais donc,
c’est un trait d’humour, mais on a déjà beaucoup évoqué ce dossier de 2001 à 2008 et une étude
avait été réalisée, déjà c’était une idée et on avait réussi à obtenir après de longs efforts communs
avec Denis BAUPIN adopté à une étude qui nous avait démontré la faisabilité de cette idée et sa
rentabilité économique, donc un coût de 40 millions d’euros environ, 30 à 40 millions d’euros sur les
options, mais que la réalisation de cet investissement était liée à l’évolution du matériel. Parce que
tout simplement, on a un matériel à pneus un peu spécifique sur la 7bis et un matériel fer sur la 3bis,
donc c’est difficile de faire rouler deux matériels différents sur la même ligne. L’information était donc,
nous avons obtenu également d’inscrire au schéma directeur la région Île-de-France cet
investissement, qui a été voté en 2013 et acté ensuite par l’État. Cet investissement fait partie du
programme de la mandature de l’équipe municipale, et un vœu a d’ailleurs été voté par le Conseil
d’Administration du STIF en faveur de la liaison 3bis et 7bis. Et je tiens à remercier tous ceux qui sont
associés à la défense de ces différents vœux et ces inscriptions, en particulier Julien BARGETON ici
présent et Renaud MARTIN qui sûrement interviendra aussi, et qui à divers titres dans le passé a déjà
travaillé là-dessus. Donc tout ça pour vous dire que : c’est un investissement qui était une vague idée
qui est devenue de plus en plus une réalité à prendre en compte dans tous les documents
contractuels et toutes les instances. Et il se trouve que je suis administrateur du STIF et que je
représente la ville de Paris et la commission d’investissement du suivi du contrat de plan. Et que lors
de sa dernière séance, nous avons abordé un débat sur le renouvellement du matériel métro. Il y a eu
un long débat concernant toutes les lignes de Paris, je ne vous le referai pas. Mais au passage, on
21
nous a appris qu’il y a un nouveau matériel, une nouvelle commande qui va être passée, du nouveau
matériel dont le petit nom s’appelle « MFXY », parce qu’on ne sait pas encore si ce sera livré en 2020
ou 2021, ce sera MF20 ou MF21 et que la ligne qui serait définie comme prioritaire pour la livraison de
ce nouveau matériel serait justement la ligne 7bis, puisque le matériel actuel qui circule sur la ligne
7bis, en fait, est tellement spécifique que le matériel BOA qu’il a un coût d’entretien qui est beaucoup
trop important et d’où l’intérêt de remplacer ce matériel. Donc ce remplacement de matériel, nos
dernières informations étaient que c’était plutôt prévu vers 2030, à partir de 2020, voire dès 2020,
nous permet donc de présenter ce vœu pour accélérer des études, puisque nous allons avoir la
possibilité technique de réaliser cet investissement qui n’est pas majeure à l’échelle des transports
franciliens, mais de façon beaucoup plus rapide que prévue pour mettre en œuvre cette fusion des
lignes 3bis et 7bis avec un matériel neuf. Donc, à l’horizon le plus rapide possible, d’où le vœu qui
nous propose de porter des études et d’interpeller le préfet de région et le président de la région Îlede-France pour que ce point des lignes 3bis et 7 bis soit inscrit au contrat de plan État-région, ça
tombe bien, ils vont commencer à le négocier à partir des prochaines semaines. Tout ça est un peu
long, mais pour vous dire que nous avons une opportunité de faire réaliser cet investissement de
façon beaucoup plus anticipée que prévue au moins 10 ans plutôt.
Mme CALANDRA
Je vous remercie. Y a-t-il des demandes de parole ? M. MARTIN ? Vous voulez dire un mot ? Ah,
pardon, M. PASCAL. Non, mais allez-y, M. MARTIN est rapporteur, il intervient à la fin classiquement.
M. PASCAL
On garde le meilleur pour la fin, vous avez raison. Juste pour vous dire qu’au nom du groupe UMP, on
n’a pas de raison de s’opposer à ce vœu. C’est vrai que la ligne 3bis que je connais un peu mieux que
la ligne 7bis est un peu curieuse et qu’elle mériterait, qu’elle gagnerait à être prolongée, mais c’est
toute la problématique aussi parisienne de cette ligne périphérique qui gagnerait peut-être un jour à
être repensée. Je voulais juste vous interroger sur le premier considérant de votre vœu dans lequel
vous dites que le trafic augmenterait de 20 %. Je voulais juste connaître la source de ce chiffre. Est-ce
que c’est l’étude que vous évoquiez tout à l’heure ? Et vous dire donc qu’on va voter ce vœu sans trop
d’illusion toutefois, parce qu’on sait quelles sont les priorités du STIF actuellement et en termes
d’aménagement des lignes de métro à Paris, on sait qu’il y a d’autres lignes, malheureusement pas
e
dans le 20 , qui sont prioritaires donc pas de problème pour que l’on insiste sur le sujet, qu’on lance
des études, mais j’ai peur que le projet n’aboutisse pas avant longtemps. Merci.
Mme CALANDRA
Bon, j’ai bien fait de donner la parole à M. MARTIN à la fin. Ça va lui permettre de répondre. Alors,
M. BAUDRIER.
M. BAUDRIER
Je voudrais déjà répondre à l’interpellation de mon collègue que oui, le plus 20 % c’est, comme vous
le supposiez, évidemment le résultat de l’étude de la RATP. C’est 20 % globalement sur le trafic des
deux lignes, puisque c’est plus efficace. Il y a beaucoup plus de monde, voilà, c’est tout simple. Donc
ce qui justifie après, en termes de taux de rentabilité, l’investissement, qui n’est pas énorme puisqu’il y
a déjà un tunnel qui existe. Après, pour vous répondre sur le nombre de projets de ligne de métro qui
sont programmés dans Paris, donc il y a des travaux en cours du prolongement de la ligne 14 au Nord
et autrement inscrits au schéma directeur de la région Île-de-France, il y a deux investissements, c’est
tout. Il y a le prolongement de la ligne 10 pour desservir tout le secteur jusqu’à Ivry Gambetta et après
même Vitry pour desservir tout le secteur en développement de Paris Rive Gauche Masséna
Bruneseau Ivry et Vitry, et la ligne 3bis et 7bis. Donc, il n’y a pas 15 projets à porter en termes de
réseau métro à l’intérieur de Paris.
Et pour répondre à Renaud MARTIN, moi j’accepte bien volontiers ces modifications qui ne font que
renforcer l’ambition du vœu.
Mme CALANDRA
M. BARGETON, ancien adjoint au transport voirie déplacement de la ville de Paris.
22
M. BARGETON
Oui, merci Mme la Maire. C’est un dossier effectivement que j’avais aussi beaucoup poussé, mais
après d’autres et avec effectivement là une grande convergence de vue dans l’Est parisien. J’ajoute
que le prolongement de la ligne 11 au-delà de la porte de la Mairie des Lilas va aussi avoir des
conséquences sur le trafic dans l’Est parisien, et que du coup, la fusion de la 3bis et la 7bis apparaît
d’autant plus nécessaire. On peut d’ailleurs rajouter, juste considérant le prolongement de la Ligne 11,
pas la peine d’en dire davantage, mais ça renforce en tout cas cette nécessité. C’est vrai que lorsque
j’étais au transport et préparant la campagne, j’avais beaucoup insisté pour que ça puisse être inscrit
dans notre programme et dans nos engagements, parce que c’est un projet qui est très nécessaire.
Moi je veux bien qu’on puisse modifier le texte aussi tel qu’il avait été proposé par Jacques
BAUDRIER. J’insiste sur le fait que c’est bien déjà d’obtenir. On a fait voter un vœu au STIF, on s’est
beaucoup battu, donc il ne faut pas non plus qu’on soit, que le mieux étant l’ennemi du bien,
finalement on donne un argument pour que soit retoqué. Donc je souhaite juste que si nous votons
quelque chose qui va au-delà, notamment au dossier d’émergence et puis préalable aux travaux,
qu’on puisse se dire que c’est aussi pour obtenir, voilà l’idée que ce soit bien pris en compte et que
ces crédits d’étude soient réellement dépensés et que les études soient réellement faites. Ensuite,
c’est ça qui me paraît le plus important parce que je ne voudrais pas qu’on prenne prétexte, que
certains prennent prétexte du fait que le dispositif aille un peu trop loin pour tout retoquer. Disonsnous entre nous que nous sommes très exigeants, mais qu’en tout état de cause, il faut au moins des
études DOCP et d’émergence.
Mme CALANDRA
Très bien. Donc le but de guerre de notre collectivité c’est d’obtenir au moins une réalité d’étude. Bon
écoutez, je crois qu’il y a une grande convergence de point de vue, donc on va rédiger. Vous nous
envoyez bien, j’ai compris que c’était fait, tous vos amendements. Je propose qu’on accepte
l’amendement de M. BARGETON parce que la question de la Ligne 11 est importante aussi dans
l’offre globale pour le Nord-Est parisien. M. GRANIER.
M. GRANIER
Rapidement, je ne pense pas que la voie des Fêtes et la voie navette soient utilisées toutes les deux
pour faire rejoindre les deux lignes de façon complètement connexe il pourrait être intéressant de faire
d’un lieu de vie, une salle de concert ou quoi que ce soit, la voie des Fêtes qui est à mon avis ne
serait pas utilisée, on a la chance d’avoir l’adjoint en charge de la nuit dans notre conseil
d’arrondissement, qui en plus prend un désaveu cinglant à travers un article de Libération en début de
semaine sur la gestion nocturne de Paris. Comme le papier n’est pas très sympathique, il est plutôt
vrai. Ce n’est pas votre faute, naturellement ce ne sera pas de votre faute, mais si on pouvait comme
l’avaient proposé certaines personnes pendant la campagne, faire de ces lieux plutôt désaffectés des
lieux de vie, puisqu’on l’a dans notre arrondissement aussi, ça pourrait être intéressant.
Naturellement, ça ne va pas dans ce vœu, j’en conviens, mais comme on parle de ce coin
géographique, ça pourrait être précisé, merci.
M. HOCQUARD
Je ne comptais pas intervenir sur la Ligne 7, la Ligne 3... Je laissais à mon camarade qui est d’une
expertise beaucoup plus importante que moi dans ce domaine-là. Mais puisque vous m’invitez à
prendre la parole, je vais prendre la parole. D’abord pas pour commenter les articles de Libération qui
à mon avis sont bien mal renseignés sur l’activité, le dynamisme de la vie nocturne à Paris.
Et je me permets de rajouter que le débat que nous avons avec la RATP et avec le STIF ne concerne
pas la transformation de station désaffectée en boîte de nuit, mais l’extension des horaires nocturnes.
Et qu’en ce sens un vœu a été déposé et voté au dernier STIF demandant au STIF et à la RATP de
pouvoir étudier justement les possibilités qu’il pouvait y avoir d’étendre les transports que ce soit ceux
du Noctilien ou que ce soit ceux du métro pour que justement on puisse se déplacer plus facilement la
nuit, ce qui est un des souhaits et ce qui est un des engagements que nous avons pris lors de la
dernière campagne électorale. Donc si on doit avoir un débat sur la RATP, sur la nuit, il est plus à mon
23
avis à cet endroit-là, et si on allait avoir les investissements à cet endroit-là et pas pour que vous
puissiez aller faire la fête dans les sous-sols.
Mme CALANDRA
Bien, allez. Je vous propose qu’on a beaucoup d’autres vœux à examiner, je vous consulte donc sous
réserve des amendements proposés par M. MARTIN et M. BARGETON.
Après consultation des membres, le vœu est adopté
 V20.2014.258 : Vœu de la majorité à l’initiative de Kathy Carime-Jalime et des élu-e-s du
ème
groupe EELV du 20 , relatif à la norme ISO 14001.
Mme CARIME-JALIME
Alors, bonsoir tout le monde. Donc il s’agit là d’un vœu qui s’inscrit dans la continuité d’actions déjà
réalisées au sein de la Mairie lors de la mandature précédente. Ces actions-là vous les avez bien
détaillées, il s’agit essentiellement des travaux réalisés en Mairie. Donc moi je me suis basée sur une
application de la Mairie, enfin de la DPA c’est Prométhée qui permet de voir et d’analyser les
consommations sur 5 ans. Donc autour de 3 ressources essentiellement : l’eau, le gaz et l’électricité.
Donc les résultats sont plutôt bons. Donc suite à ça, j’ai pensé qu’il serait très intéressant et toujours
dans un souci d’exemplarité de l’administration et de rester dans cette continuité, de proposer que la
Mairie soit certifiée ISO 14001. Alors c’est une norme internationale, qui a pour but de diminuer
l’impact environnemental des actions donc de l’ensemble des agents de la Mairie. J’attire surtout votre
attention sur deux aspects très importants que pourrait nous permettre cette norme. C’est d’une part la
mise en place d’un système de management environnemental au sein même de la Mairie, et donc on
inclurait dans ce système de management environnemental la formation d’agent. Et puis toujours dans
la continuité du plan climat et des travaux qui auront été faits précédemment, il serait vraiment très
intéressant d’envisager, d’avoir des panneaux solaires, des panneaux photovoltaïques sur la Mairie.
Et pour cela, nous serions véritablement exemplaires, surtout que vous savez qu’en 2015, enfin, on
n’aura peut-être pas d’ici là les panneaux, mais nous avons la COP 21 et vous connaissez aussi
e
certainement le bon exemple de la halle Pajol du 18 arrondissement et nous pourrions nous aussi
être un modèle aux yeux de toutes les autres mairies. Donc moi je vous invite à voter favorablement
pour ce vœu.
Mme CALANDRA
Je vous remercie. Mme De MASSOL m’a demandé la parole et M. PASCAL. D’accord.
Mme De MASSOL
Alors oui, ce vœu est extrêmement intéressant et j’en profite pour signaler les efforts, en particulier du
Directeur Général des Services sur le travail d’isolation de la Mairie, puisque que vous savez que de
très nombreuses fenêtres ont été changées, en particulier celles de cet étage et que celles de cet
étage étaient un petit peu compliquées à changer, puisque ce sont des fenêtres anciennes avec des
dimensions qui ne sont pas dans les normes et donc voilà, je pense que ce vœu, effectivement, place
cette action en faveur de l’isolation de la Mairie dans une continuité. Et l’idée aussi d’avoir un grand
travail avec le personnel me semble indispensable, parce qu’on ne peut pas changer nos
comportements si on n’explique pas les raisons de ces changements que l’on demande.
Mme CALANDRA
M. PASCAL.
M. PASCAL
Oui, merci Mme la Maire. Juste dire que globalement sur les constats et sur l’urgence climatique, je
pense qu’on peut tous se retrouver au sein de cette assemblée. Globalement sur ce qui est proposé
dans ce vœu, c’est plein de bonnes intentions et j’apprends que grâce à M. CONQUES, nous sommes
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en avance. Je vois même qu’il y a de la végétalisation déjà dans cette salle donc c’est très bien, je ne
doute pas qu’on sera certifié du coup très prochainement. Non, juste sérieusement je crois que ce
vœu est très bien, mais il n’est peut-être pas tout à fait à la hauteur des enjeux quand on voit les pics
de pollution que la capitale a pu connaître ces derniers mois. On se souvient d’épisodes récents de
pollution, notamment aux microparticules. Il y a peut-être d’autres sujets plus lourds à aborder de
temps en temps. Donc, on est prêt à voter oui à ce vœu, surtout le jour où Mme ROYAL a fait des
déclarations intéressantes sur l’écotaxe. C’était la petite parenthèse politique. J’ai tout de même
quand même besoin de précision sur vos projets d’installation de panneaux photovoltaïques sur les
façades de la Mairie. Alors là, moi je veux bien voter en faveur de ce vœu, mais je veux savoir
concrètement ce qu’il y a derrière. On ne peut pas comme ça lancer une idée, tiens on va mettre des
panneaux photovoltaïques sans dire où, sans donner des indications plus précises. Donc notre vote
est conditionné à la réponse que vous apporterez à cette interrogation. Merci.
Mme CALANDRA
Alors, juste quelques mots sur le fait de faire diminuer la pollution aérienne et toutes les pollutions
d’ailleurs, sonores, visuelles, etc. dans Paris, nous sommes tout à fait d’accord, mais faire ceci
n’empêche pas de faire le reste. Je veux dire c’est un ensemble de choses. Là en l’occurrence, il
s’agit de plusieurs choses : d’abord de maîtriser les fluides et les comptes de fluides dans la ville de
Paris. Ce sont des postes de dépenses effrayants, extrêmement chers et vraiment on a des marges
d’économie de progrès et de l’argent qu’on pourrait retrouver pour les mettre ailleurs et ça me paraît
quand même de bonne politique. Par ailleurs, Mme De MASSOL et Mme JALIME l’ont dit aussi, il faut
que nous fassions évoluer nos habitudes, donc moi je remercie les services de m’avoir enfin mis un
interrupteur centralisé à côté de la porte dans mon bureau qui permet d’éteindre l’ensemble des
lumières de mon bureau en un seul clic, ce qui me fait perdre beaucoup moins de temps quand je
veux couper toutes les lumières en sortant, et donc j’essaie déjà dans mon cabinet, mais évidemment
si je suis toute seule à le faire ce n’est pas bien, il faut que ce soit un ensemble d’habitudes et de
pratiques. Mais ça peut paraître dérisoire, si vous calculez les dépenses d’une Mairie comme celle-ci,
alors je vous rassure sur les végétalisations sur les restes du bal du CASVP, on n’a pas commandé
des végétaux spécialement pour le conseil, mais ils n’ont pas encore été emportés, parce que on a fini
le bal trop tard donc pour aménager la salle du conseil et on avait très peu de temps. Voilà, sur cet
ensemble de choses, ce qui ne nous empêchera pas de travailler sur la baisse de la pollution dans
Paris, et tout le travail qu’on fait depuis des années sur la maîtrise du nombre de véhicules particuliers
à carburant fossile dans cette ville, en fait partie. Sur les panneaux photovoltaïques, ça c’est une idée
que j’avais évoquée avec Denis BAUPIN en tout début de précédente mandature. La question est la
suivante, ce n’est pas qu’un gadget, c’est que, on dit souvent bon, on va créer du photovoltaïque ou
des puits canadiens etc. sur le bâtimentaire en création, le neuf. Mais il faut aussi travailler sur
l’existant, sur l’ancien. C’est probablement bien sûr ce qui est de plus difficile d’autant que dans notre
charmante ville nous avons un corps de gens extrêmement estimables et les ABF, les Architectes des
Bâtiments de France. Ils sont extrêmement nerveux sur le respect de certains nombre de normes très
dures. Évidemment, nous sommes conscients de ça, et il ne s’agit pas de le mettre sur les façades
précisément, nous avons d’énormes pentes de toits, nous avons des toits immenses dans la Mairie,
nous en avons notamment en cours intérieure, et aujourd’hui on parvient à créer des panneaux
photovoltaïques qui s’intègrent très bien dans la pente, et qui ont des teintes qui vont très bien avec
les ardoises de nos toits. Donc ce que nous souhaitons nous, c’est démontrer, en tout cas au moins
essayer de regarder, d’étudier si on peut, non seulement baisser nos dépenses, mais aussi gagner en
énergie avec ce genre de pose. Ce serait, je dirais un pas, enfin une démonstration de volonté
politique qui me paraît intéressante pour tous nos collègues. Et vous savez très bien que les
collectivités territoriales sont des moteurs d’entrainement pour de nouvelles habitudes et de nouvelles
attitudes. Donc c’est pour ça qu’on souhaite le faire. Mais évidemment on le fera avec les ABF, de
toute façon il y a des lois dans ce pays et on les respectera, et donc on fera attention, comment diraisje, à la façon de procéder. On recueillera l’avis des ABF et on le respectera. Voilà, mais on espère
aussi qu’ils évoluent sur ces sujets-là.
M. PASCAL
Oui, en fait ce qui m’interrogeait c’était bien évidemment l’aspect esthétique, mais vous avez répondu
sur ce point-là. Mais aussi la question de l’exposition parce qu’on a eu beaucoup d’expériences et la
presse d’ailleurs en a fait ses choux gras. Beaucoup d’expériences d’installations de panneaux qui,
faute d’exposition vraiment optimale, ne donnaient pas les résultats attendus. Donc là, il faut voir la
25
configuration des lieux, mais je voulais juste dire que dans le cadre de ce vœu, on pourrait dire qu’on
lance une étude sur la faisabilité et sur l’intérêt de se lancer dans cette démarche, avant de dire tout
de suite on y va, voilà. C’était ça mon point. Pour le reste, Mme la Maire, je souscris à ce que vous
avez dit, et je n’ai pas de problème sur les économies, sur les autres aspects, merci.
Mme CARIME-JALIME
Oui, juste une toute petite précision. Avant ce genre d’aménagement de toute façon, on fait toujours
des études, donc forcément qu’il y aura une étude donc là, si on met l’étude maintenant enfin, il y a
toujours une étude avant ce type d’aménagement, on n’aménage pas sans étude.
Mme CALANDRA
Je vous remercie. Il y a un mot qui n’est pas judicieux là dans cette phrase. La photovoltaïque ardoise
en façade, on ne peut pas écrire « en façade » il faut écrire « en toiture ». En toiture parce
qu’effectivement là, ça fait naître une ambigüité, donc on va prendre cette correction-là, suite à
l’intervention de M. PASCAL. Et par ailleurs, de toute façon, nous sommes, dans le cadre de la loi et
des règlements d’urbanisme de Paris, contraints à minima d’étudier avec les Architectes des
Bâtiments de France, de regarder avec eux. Et bien sûr, il y aura une étude parce que vous avez
raison, dans les photovoltaïques, vous avez des matériels de qualité très diverses et il y a eu de très
mauvaises expériences avec des matériels décevants. Donc on ne se lancera dans la réalisation
concrète que si, effectivement par une étude préalable, on nous fait la démonstration qu’on peut être
performants. Cela dit, comme président de la RIVP, j’ai inauguré récemment un programme dans le
e
11 arrondissement, où sur une parcelle très contrainte et donc avec des toitures relativement
restreinte, des panneaux photovoltaïques ont été intégrés, qui ont permis non pas de chauffer l’eau
jusqu’à 37° mais de la chauffer jusqu’à 30° et par un complément d’énergie, d’atteindre la bonne
température. Mais l’apport photovoltaïque est quand même suffisant pour réduire les factures, les
charges de cet immeuble de façon assez impressionnante. Alors bien sûr, on sait qu’il faut faire
attention au photovoltaïque parce qu’il y a des qualités extrêmement médiocres, et puis il y a eu des
entreprises qui se sont fondées là-dessus qui ont été peu sérieuses, beaucoup sont en faillites. Mais
évidemment on fera attention dans les études, et ensuite dans les appels d’offres. Mais si ça se trouve
on ne pourra pas le faire, je veux dire on aura peut-être un blocage des ABF. Mais je pense qu’il faut
au moins essayer, au moins tenter le coup. M. MARTIN.
M. MARTIN
C’était juste pour répondre à votre interrogation par rapport aux études. Répondre partiellement, mais
en même temps faire un peu de publicité pour ce que fait la ville de Paris en ce domaine. Vous savez
qu’il y a sur le site de ville de Paris ce qu’on appelle un cadastre solaire qui permet à tout un chacun
de regarder le niveau d’exposition des toitures de chacun des immeubles de Paris et si vous allez voir,
e
il y a du potentiel sur la Mairie du 20 .
Mme CALANDRA
Mme HAZAN, allez-y.
Mme HAZAN
Voilà, ne pourrait-on pas profiter par la même occasion de demander à remplacer toutes les ampoules
de la Mairie par des ampoules basse consommation ?
Mme CALANDRA
C’est déjà le cas. Enfin, c’est en cours.
Mme HAZAN
Merci.
26
Mme CALANDRA
Là ce sont des ampoules basses tensions. C’est fait même depuis un bon moment. On avait même
dans la présente mandature dans cette même salle de fête, accueilli des démonstrations des
e
nouveaux matériels électriques etc. Non mais la Mairie du 20 a toujours un pas en avant des masses.
Écoutez, bon, donc sous réserve de la modification au lieu de « façade », « toiture » qui me paraît
plus judicieuse, je vous consulte sur ce vœu.
Après consultation des membres, le vœu est adopté
 V20.2014.231 : Vœu relatif aux conseils de quartier, déposé à l’initiative de Raphaëlle
Primet pour le groupe Communiste et de Frédéric Guerrien et Emmanuelle Rivier pour
le Groupe écologiste.
Mme RIVIER
Bonsoir chers collègues. Donc en fait, ce vœu parce que nous sommes très attachés bien
évidemment à la démocratie participative. D’abord en tant qu’écologiste, et puis aussi en tant
e
qu’écologiste du 20 puisque notre arrondissement est pionnier en la matière, et ce depuis 1995. Donc
nous avons souhaité affirmer notre volonté de participer à la définition de la composition et du
fonctionnement des conseils de quartier de la nouvelle mandature. Nous avons constaté à l’occasion
du dépôt de ce vœu que cette volonté était partagée. Nous nous en réjouissons, et actons qu’un
groupe de travail est mis en place, qui visera à affiner la composition de ces conseils de quartier,
notamment en introduisant une participation des résidents étrangers non communautaires, dont les
contours restent à définir, tout ça mérite d’être discuté. En mettant sur pieds un mode d’emploi du
fonctionnement des conseils de quartier qui lui aussi méritera d’être largement concerté puisqu’on le
voit, les décisions publiques qui résultent d’une large concertation sont toujours plus durables et plus
efficaces que les autres, et qui visera éventuellement, le cas échéant si besoin à adapter, enfin il y
aura évidemment quelques adaptations nécessaires, il faudrait voir jusqu’où la charte des conseils de
quartier. Donc pour notre part, nous retirons ce vœu.
Le vœu est retiré
Mme CALANDRA
Alors, M. BAUDRIER.
M. BAUDRIER
Oui, donc ce vœu faisait écho à un article de presse concernant l’évolution de la charte des conseils
de quartier. Je crois que dans la précédente mandature, certains se souviennent que ça a fait l’objet
entre les différents groupes présents dans la majorité municipale précédente de deux débats
importants, en particulier sur la place des responsables associatifs et des représentants des
tendances politiques dans le conseil d’arrondissement. Donc ce vœu est un vœu d’appel à une
évolution des déclarations qui ont pu être faites et un travail en commun. En particulier, je crois qu’il y
a un sentiment très fort, où j’ai été moi-même interpellé par nombreux responsables associatifs
impliqués de longue date dans des associations pleinement investies dans les conseils de quartier de
notre arrondissement pour qu’ils soient membres en tant que conseillers de quartiers de plein droit
pour représenter les associations. Et il me semble que le bilan qu’on peut faire pour la démocratie
locale de notre arrondissement depuis 1995 est que ces associations, qui sont fortes et fortement
implantées dans nos quartiers, ont joué un rôle clé dans le fonctionnement de nos conseils de quartier
et je pense que ces associations soient représentées en tant que membres de plein droit des conseils
de quartier, en tout cas pourrait nous rassembler et faire écho à ces demandes qui me sont
remontées personnellement de multiples canaux.
Mme CALANDRA
Je vous remercie, je donne la parole à Mme De MASSOL.
27
Mme De MASSOL
Oui, c’est tellement évidement que les associations font parties des conseils de quartier, que je suis
heureuse d’entendre qu’effectivement ce vœu va être retiré. Les associations sont membres de droit
des conseils de quartier, même si en tant que telles, elles ne peuvent pas être conseillères ou
conseillers de quartier puisque que ce rôle est réservé aux personnes physiques, mais pourquoi et
comment imaginer se passer de ces acteurs incontournables de notre arrondissement ? Il n’y en a
jamais été question. Donc je pense qu’on aura l’occasion de travailler sur le renouvellement de cette
charte qui a été écrite en 2008, nous avons pris rendez-vous donc pour le jeudi 16, je pense que les
débats seront intéressants, et effectivement moi je vous invite à retirer ce vœu, puisque de toute
façon, nous n’en sommes qu’au début de la concertation entre élus sur cette question. Juste une
petite précision, nous n’avons pas commencé le travail juste là ce soir, puisque depuis mai de cette
année, nous avons, avec le pôle démocratie locale, rencontré plus de 150 personnes, autant des
anciens conseillers que des responsables d’associations, que des personnes un peu ressources sur
cette question de la démocratie locale dans l’arrondissement, et donc nous avons déjà commencé à
travailler, nous vous proposerons ces aménagements de la charte volontiers et on en discutera jeudi.
Mme CALANDRA
Et je me permets moi, à ma modeste place de rappeler les grands objectifs de la démocratie locale et
participative. Ce n’est pas un dispositif qui se substitue à la démocratie représentative ou élective,
c’est un dispositif complémentaire qui permet de faire vivre mieux et plus durablement la démocratie
représentative d’être plus fréquemment au contact de nos populations, de la nourrir. Et quand
j’entends population, nous sommes bien d’accord Mme RIVIER que nous entendons nos habitants et
pas seulement nos électeurs, puisque nous sommes des élus locaux et nous devons prendre en
compte les opinions, les actions, les souhaits de tous nos habitants, y compris de gens qui n’ont pas
la nationalité française, qui ne peuvent donc pas voter. Pourquoi ? Parce que malgré tout, ils sont
souvent des contributeurs financiers à la richesse nationale par leur travail, ils sont aussi des
contribuables, ils sont des parents d’élèves, ils sont des habitants, des voisins, ils peuvent participer et
ils le font souvent à la vie locale par leurs idées, leur créativité. On a des artistes etc. Donc tout ça, on
a des enfants, on a tout, des personnes âgées qui sont là depuis longtemps et qui sont des figures de
leur quartier. Tout ça doit être pris en compte et la démocratie locale et participative doit, je le rappelle,
contribuer à élargir sans cesse le nombre d’habitants qui participent à nos débats et qui font des
propositions. Or, un des risques, mais c’est normal c’est le risque de toutes les assemblées de ce type
c’est que nous avons observé au fil des années que nous avions des conseillers de quartiers de très
grande qualité, mais que c’était un peu beaucoup les mêmes pour un certain nombre depuis une,
deux voire trois mandatures pour certains. Et qu’ils sont formidables, mais ils sont comme les élus qui
ont été élus, parce qu’à un moment donné aussi, il faut se poser la question des renouvellements, de
l’élargissement de la base des débats. Bien entendu, à côté des conseils de quartiers de leur réunion,
il faudra penser des outils complémentaires et les mettre en œuvre, par exemple utiliser
judicieusement Internet pour pouvoir consulter des gens qui ne peuvent pas venir physiquement dans
les réunions pour des tas de raisons, notamment parce qu’aux horaires où on se réunit, ils ont des
enfants à nourrir, des devoirs à faire répéter, j’en sais quelque chose, etc. Il faudra aussi ne pas
oublier qu’on a un outil qui s’appelle le CICA, un outil sur la vie associative que nous devons faire
vivre. Nous avons également un conseil de la jeunesse. Je pense qu’il serait judicieux, Thierry
BLANDIN est sorti, mais il serait judicieux de nous adjoindre un conseil des anciens. Et non pas
simplement pour faire des comités Théodule, mais véritablement pour les faire participer et travailler.
Et bien entendu, tout ça ne pourra se faire que si nous mettons en œuvre des processus constants et
itératifs de formation de ces habitants de façon à leur donner une possibilité d’expertise sur tous les
dossiers et de réelle participation, pas à l’aveuglette.
Bon alors, je vous remercie de vos interventions, donc ça veut dire que nous n’allons évidemment pas
voter ce vœu, puisqu’il est retiré, et que nous allons poursuivre le travail entre nous. Je voulais à
présent… M. PERIFAN.
M. PERIFAN
Merci Mme le Maire. Non, sur ce vœu, en fait, qui est retiré, mais je voulais simplement, on avait
préparé, on pensait qu’il serait maintenu, juste deux choses. La première, je ne voudrais pas vous
décevoir, mais en restant modeste, j’avais lancé en fait en 1989, le premier conseil de quartier de la
Porte de Champerret, mais comme la plupart d’entre vous n’étaient pas nés à cette époque, car vous
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êtes tous très jeunes, je comprends que vous ne vous en souveniez pas. La deuxième chose, c’est
vrai que je suis surpris en fait, parce que sauf, à avoir raté quelques réunions, il n’y a pas de
concertation avec l’opposition sur les règles qui vont régir ces conseils de quartiers. J’ai découvert que
les représentants des partis politiques n’étaient plus en fait dans ces conseils de quartier, ce qui est
dommage parce qu’en réalité, c’était le moyen d’avoir une vraie pluralité, et que beaucoup de
personnes, qu’elles soient militantes ou même habitantes sont déçues par la manière, je crois
maintenant, qui va être simplement sur un tirage au sort. La deuxième chose, en fait, je le vois, et
e
c’est vrai que le 20 est très en avance et a été précurseur en termes de démocratie locale, je regrette
que le CICA que vous venez d’évoquer, qui doit je crois se réunir 3 fois par an, après 6 mois de
mandature, ne se soit toujours pas réuni, c’est bien dommage, et qu’on soit en retard, pour ne pas dire
assez ou très en retard sur la mise en place des nouveaux conseils de quartier, alors que certains
arrondissements parisiens ont déjà tenu plusieurs de ces réunions. Donc je voulais savoir s’il y a une
raison particulière. Est-ce qu’il y aura un débat sur le mode d’organisation de ces conseils de
quartier ? Est-ce qu’on pourra avoir voix au chapitre ? Je vous remercie Mme le Maire de me donner
quelques éclaircissements.
Mme CALANDRA
Oui, Mme RIVIER.
Mme RIVIER
Oui, juste sur le CICA. Alors en fait, comme vous le savez, le CICA est de par la loi couplé au conseil
d’arrondissement, ce qui est un petit peu problématique en termes de fonctionnement, c’est très lourd.
Donc, l’idée que l’on a, c’est de lancer des états généraux de la vie associative pour voir notamment
ce que les associations attendent du CICA, et comment on peut utiliser le CICA dans les contraintes
de la loi que l’on a pour en faire quelque chose d’intéressant et de productif, et qui ne soit pas un gros
machin assez lourd collé au conseil municipal. Et par ailleurs, dans le cadre de l’adoption du nouveau
règlement intérieur, nous avons émis la proposition qui reste à discuter et qui est ouverte, de donner
un droit de question et d’intervention en début de conseil d’arrondissement aux associations membres
du CICA. C’est une idée, ça reste à discuter et à concerter.
Mme CALANDRA
Écoutez, ce que je vous propose M. PERIFAN, nous consulterons l’opposition et on discutera de
démocratie locale et participative avec vous. Cela dit, je rappelle qu’on a pris des engagements de
mandature dans le cadre de la campagne, notamment donc on ne prend personne par surprise, parce
qu’on s’est exprimé publiquement sur ces sujets.
 V20.2014.234 : Vœu relatif au programme immobilier de la rue Dénoyez, sur proposition
de Laurent Sorel, du groupe Front de Gauche - « Place au peuple ! ».
M. SOREL
Oui. Merci Mme la Maire. Donc ce vœu est relatif effectivement au programme immobilier de la rue
Dénoyez, 18bis, 20 et 22bis. C’est déjà une discussion qui a eu lieu dans ce même conseil en 2013,
et nous l’avons déposé parce qu’effectivement, dans le Bas Belleville, il y a actuellement on va dire
une petite agitation, et un certain nombre de gens qui sont inquiets par rapport au devenir de la rue
Dénoyez. Et alors évidemment, nous soutenons la construction d’une crèche, c’était une mobilisation
très importante sur le quartier, et évidemment nous pensons aussi que c’est tout aussi important qu’il
y ait des logements sociaux supplémentaires dans le Bas Belleville. Nous aimerions par contre savoir
exactement quel type de logements sociaux, vous savez déjà quelles sont nos positions, mais nous,
on insiste beaucoup pour qu’il soit donné la priorité à des logements de type PLA-I et PLUS. Donc ça,
c’est une première question. Et puis, par rapport à ce programme immobilier, il y a effectivement
l’inquiétude pour un certain nombre de collectifs d’artistes et d’associations, sur leur maintien ou pas
sur le quartier. On est bien conscient que, notamment une crèche c’est aussi au rez-de-chaussée, et
qu’il y a une partie des rez-de-chaussée qui sera évidemment occupée par la crèche, mais on aimerait
savoir exactement quelle sera l’utilisation des locaux au rez-de-chaussée qui ne seront pas utilisés par
la crèche notamment. Dans quelle mesure les artistes pourront les occuper, les artistes de la rue ? Il y
a notamment des collectifs d’artistes comme Frichez-nous la paix, qui aimeraient rester sur le quartier.
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On sait bien qu’aujourd’hui, tous les collectifs d’artistes ne soutiennent pas la pétition qui tourne
aujourd’hui, dans le quartier, et que par exemple des associations comme Maison de la plage ne
soutiennent pas cette pétition, mais on aimerait en tout cas avoir un certain nombre de garanties, ça
avait été déjà débattu en 2013, mais sur le réhébergement des collectifs d’artistes, dans le dispositif
CALAS ou dans le patrimoine intercalaire de la ville. Alors évidemment on est bien conscients que les
possibilités sont limitées sur le quartier, mais on aimerait savoir dans quelle mesure c’est possible de
le faire en priorité sur le quartier. Alors sur les trois rues, peut-être que ce n’est pas possible, mais en
tout cas, que cela se fasse en transparence, et on aimerait avoir des informations plus précises sur la
question. Et je terminerai sur la nécessité selon nous de ne pas opposer la construction de logements
sociaux, la construction de nouveaux services publics, à la défense de lieux de vie particuliers comme
la rue Dénoyez, parce que la ville, ce n’est pas simplement des flux commerciaux, ce n’est pas
simplement des chaînes de magasins, des franchises, c’est aussi des lieux où les habitants peuvent
s’approprier pour faire la ville à leur image, et il me semble qu’avec la spéculation immobilière, une
ville comme Paris est de plus en plus uniformisée, et que garder des lieux comme la rue Dénoyez
avec ce tissu associatif, ce tissu de collectifs d’artistes qui font les opérations en direction des
habitants dans un quartier populaire, donc qui participent au vivre ensemble, ça doit être aussi une
des préoccupations de la ville. Donc le premier élément qu’on aimerait avoir, c’est plus d’informations
sur les locaux au rez-de-chaussée. Apparemment, on nous a dit que les locaux au rez-de-chaussée
ne seront pas des commerces.
Mme CALANDRA
Alors, m’ont demandé la parole : Mme VICQ, Mme MAQUOI, M. MARTIN. Hélène VICQ.
Mme VICQ
Donc, moi, je vais faire des petites précisions sur le programme, pour rassurer M. SOREL quant aux
franchises pas du tout prévues. Et donc redonner ces éléments de programme qui vont témoigner de
l’intérêt général du projet. Juste pour redonner un peu le contexte, ces bâtiments ont été acquis il y a
20 ans dans le cadre de la politique de résorption de l’habitat insalubre du secteur Ramponeau
Belleville. Au début des années 2000, la réflexion a été engagée pour le devenir de ces emprises, et
la maîtrise d’ouvrage a été confiée à la SIEMP au milieu des années 2000. Cette maîtrise d’ouvrage
portait donc sur la création de nouveaux logements, sur la création d’une résidence sociale, et puis
plus tard, d’une crèche. Pour être vraiment très précise sur les éléments de programme, qu’est-ce qu’il
est prévu ? Il est prévu déjà, pour partie, une réhabilitation des bâtiments existants, donc ceux qui
sont d’un point de vue patrimonial les plus intéressants, et d’un point de vue constructif que l’on peut
garder, et pour partie de la construction neuve. Donc ce qu’il est prévu, c’est la réhabilitation de
l’ancien hôtel meublé en résidence sociale de 29 chambres, qui constituent des T1, avec local
commercial à rez-de-chaussée où il est prévu que le Vieux Saumur se réinstalle. Il en a le droit. Sur la
partie construction neuve, on a donc 20 logements familiaux, dont 35 % de grands logements, c'est-àdire T3, T4, T5 qui sont répartis en 3 PLAI, 10 PLUS et 7 PLS. Donc on a majoritairement un mix de
PLAI-PLUS. À rez-de-chaussée de cet ensemble neuf, une crèche de 50 places qui, mais vous l’avez
rappelé, a été gagnée de haute lutte sous la précédente mandature. Sur du coup la possibilité de
créer des ateliers d’artistes à rez-de-chaussée, d’un point de vue vraiment constructif et d’organisation
de la parcelle, aujourd’hui, on n’en a pas la place, ou alors c’est au détriment de la crèche, ce qui
n’est, je pense tout le monde en conviendra, pas très souhaitable.
Sur la question de la concertation, il y eu une concertation qui a été menée dans le cadre des comités
de quartiers. Il est bien évident qu’il faut qu’elles se poursuivent. On a une petite question de
calendrier qui est en cours puisque… comment ? De concertation et d’information évidemment
puisque le projet aujourd’hui, il est arrêté. Les maîtres d’œuvre sont en train d’être désignés pour à la
fois le volet réhabilitation du bâti existant en résidence sociale, et le jury de concours sur la partie
construction neuve qui a lieu mardi prochain, si je ne me trompe, mercredi prochain. Une fois qu’on
aura ce projet arrêté, il est bien évident qu’on va aller le présenter très largement aux riverains du
secteur. Sur le volet locaux d’artistes, je laisse Nathalie répondre plus précisément sur ce qui a été à
ce jour engagé.
Mme MAQUOI
Mme la Maire, mes chers collègues, quelques éléments pour compléter déjà la réponse très
exhaustive d’Hélène. On avait voté un vœu, il me semble en décembre dernier, je regarde Julien
30
BARGETON, je crois que c’était ça, concernant le travail à faire vis-à-vis des collectifs. À l’heure
d’aujourd’hui, tous ont été reçus à la DAC pour évaluer à la fois leurs besoins, leurs projets. Ils ont été
invités à s’inscrire dans le dispositif de la CALAS, qui permet soit d’être sur des lieux intercalaires, ce
qui correspond très bien à ce type de collectifs d’artistes, parce qu’en fait on ne peut pas leur
demander un budget par exemple comme on peut le demander à une association qui propose soit des
ateliers soit qui a des rentrées d’argent très régulières. Et du coup, le domaine intercalaire permet de
passer des conventions, comme ils en bénéficient aujourd’hui, temporaires, et leur permet de
continuer leur activité, et d’avoir une activité artistique dans un certain nombre de lieux dans Paris.
Donc comme on s’y était engagé dans le vœu précédent qu’on avait voté, bien sûr on cherche en
priorité dans le quartier, même si vous connaissez je crois très bien ce quartier, donc vous savez qu’il
est très dense, vous savez que les opportunités ne sont pas... surtout que chacun a quand même des
demandes qui sont conséquentes. Donc on ne peut pas non plus faire de miracle là-dessus, mais ils
sont accompagnés. Aujourd’hui, je crois que 3 collectifs d’entre eux, et puis moi, je ne fais pas la
distinction sur ceux qui signent des pétitions, ceux qui n’en signent pas, j’estime qu’on a tracé une
feuille de route, donc on la suit pour tout le monde. Donc 3 ont vraiment remonté des dossiers
complets qui sont aujourd’hui étudiés par les services, au mieux en fonction de ce qui est disponible,
et puis on attend pour le dernier d’entre eux les dernières pièces qui permettront l’inscription à la
CALAS. Pour l’instant, ils seront reçus ensuite dans les mois qui viennent sur des propositions. Donc
je vous propose simplement qu’on laisse ce travail-là continuer, puisqu’aujourd’hui ça respecte
exactement les engagements qui étaient pris par le dernier conseil. Et bien sûr, on est tous attachés à
la vocation artistique, en tout cas pendant un temps, même le mur de graph en face restera et
d’ailleurs c’est un mur qu’on peut dire autogéré où un certain nombre de collectifs viennent poser,
donc ça devrait pouvoir se poursuivre.
M. MARTIN
Je voulais juste profiter du vœu qui a été déposé là. Simplement pour dire que, de fait, pour connaître
aussi un peu le quartier du Bas Belleville, on est quand même face à des phénomènes un peu
complexes, et je dirais que le fait que certains signent, d’autres ne signent pas la pétition etc. ce n’est
pas tellement ça qui joue. Mais en tout cas, il y a quand même des évolutions dans ce quartier, et y
compris dans le milieu artistique de ce quartier, qu’il s’agit aussi de regarder en face, c'est-à-dire que
vous avez le développement très rapide de galeries d’art, etc., vous avez des développements
intéressants évidemment vis-à-vis du graff, vis-à-vis des visites touristiques qui s’organisent, voilà,
c’est un quartier qui devient un pôle d’attraction extrêmement important et positif pour la ville. Et
néanmoins se pose, pour certains des acteurs de ce quartier qui y sont depuis longtemps, qui ont
tissé des liens avec la population de ce quartier populaire, la place qui pourra rester la leur dans ce
truc-là. Et cette place, elle est importante, pourquoi ? Parce que c’est un quartier qui aussi,
globalement, est en risque de segmentation sociale. De fait, il restera des logements sociaux, et on
s’en réjouit dans ce quartier, et en même temps, on voit bien que la population y change beaucoup. Et
que la responsabilité que nous avons vis-à-vis de ces quartiers, c’est de trouver la bonne alchimie
entre ces 3 dimensions-là : la dimension d’attractivité, la dimension populaire, et la dimension de lien
social qui doit rester et qui doit permettre de faire tourner ensemble des populations qui sinon, finiront
par se regarder simplement en chiens de faïence, et habiter en fait un monde totalement différent.
Mme MAQUOI
J’ai oublié de vous demander, si au vu de tous ces éléments-là, vous allez maintenir votre vœu en
l’état, parce que du coup, voilà. Pour la discussion j’ai oublié de renvoyer la balle. Parce qu’au vu des
éléments en l’état, on ne peut pas, enfin bon, on ne peut pas le voter puisque ce n’est pas possible.
M. SOREL
Non, mais je vais le retirer le vœu. Je pense qu’au moins, ça nous aura permis d’avoir le débat. Il me
semble qu’il y a effectivement une évolution de ce quartier, il y a notamment l’ouverture, c’est assez
irréel, d’une galerie d’art rue Ramponeau. Je ne suis pas sûr que ce soit comme ça qu’on peut
mesurer l’attractivité d’un quartier. Non, mais il y a effectivement un problème dans ce quartier. Il y a
une évolution, je ne sais pas si on peut appeler cette évolution une évolution souhaitable. C’est
notamment pour ça qu’on est extrêmement attentifs à la nature des logements sociaux qui sont
proposés, et on remarque qu’il y a sept, de mémoire, sept PLS, c’est sept de trop pour nous, voilà, qui
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sont proposés. Mais de toute façon on ne va pas revenir sur la conception qu’on a du logement social,
c’est comme ça. Oui, on va revenir, mais on ne va pas renier, on va dire, notre conception. Et par
rapport à ça, je ne suis pas sûr qu’aujourd’hui, la priorité, ce soit effectivement l’ouverture de galeries
d’art comme rue Ramponeau. Non parce que ça c’est une galerie qui est en rupture totale avec le
quartier, avec effectivement peut-être la possibilité de développer des activités commerciales qui sont
en contradiction avec ce que les artistes essaient de faire rue Dénoyez. Mais c’est peut-être une autre
conception de la ville qu’on a. C’est cette bataille qu’on a pour une ville qui ne soit pas uniquement
des flux commerciaux, qui ne soit pas uniquement des lieux où on rentabilise. Et donc par rapport à la
question du vœu, précisément, on suivra évidemment de près, on connaît un certain nombre de
collectifs d’artistes. Je crois d’ailleurs qu’il ne faut pas forcément sous-estimer les discussions qu’il y a
entre les artistes, qui ne sont pas forcément d’accord. C’est normal, ils débattent, comme nous. Et
qu’il y en a qui signent des pétitions, et d’autres qui ne signent pas, mais qui sont inquiets, voilà. Donc
il me semble que c’était aussi notre devoir de porter dans cette assemblée cette inquiétude. Et on
retire le vœu.
Le vœu est retiré
Mme CALANDRA
Je vous remercie. En tout cas, moi, je me réjouis de pouvoir livrer enfin la crèche dont ce quartier a
tant besoin parce qu’on a tellement cherché de parcelles pour l’implanter, et c’est l’un des quartiers les
plus déficitaires en places de crèche de Paris. D’autre part, évidemment, le programme de logements
sociaux faisait partie aussi de nos engagements, et je rappelle que les locaux occupés par ces
collectifs d’artistes étaient depuis leur emménagement, depuis le jour où ils ont signé un bail précaire
avec la ville de Paris, il était convenu que le jour où nous récupérerions ces parcelles pour y faire les
équipements sur lesquels on s’était engagé, ils devraient partir. Bon, on ne peut pas dire qu’on les ait
pris en traître. Sur la question de la vocation artistique de la rue, alors comme l’a précédemment
expliqué Nathalie MAQUOI, il y a une sorte de tradition qui s’est instaurée dans cette rue de
grapheurs de street art. Je rappelle que si ça peut exister de façon aussi intense et perdurée, c’est
aussi parce que nous avons donné des instructions pour que ces graphes ne soient pas enlevés. On
a clairement assumé ce choix qui n’a pas d’ailleurs toujours été facile. Aujourd’hui, beaucoup de gens
se penchent sur le street art avec intérêt, mais il fut une époque où c’était beaucoup plus difficile.
Alors, je vous remercie donc d’avoir retiré ce vœu. Ce que j’aimerais maintenant, c’est qu’on examine
le dernier vœu déposé par le groupe UMP.
 V20.2014.259 : Vœu relatif à un plan d’action pour améliorer la propreté des rues de
ème
ème
Paris et du 20
arrondissement, déposé par les élus du groupe UMP 20 .
M. PERIFAN
e
Merci Mme le Maire. Nous le voyons tous les jours, une majorité de parisiens et d’habitants du 20 ne
sont pas satisfaits du niveau de la propreté à Paris. Le Maire honoraire de Paris Bertrand DELANÖE
peu après la fin de son mandat en 2014 le disait lui-même en disant qu’effectivement, ça avait été un
échec et que de ce point de vue du service public par exemple sur la propreté, il avait cédé un peu
trop vite. Mme HIDALGO avait annoncé le 10 avril dernier la présentation prochaine d’un plan d’action
pour améliorer la propreté des rues de Paris, sans qu’il n’ait été dévoilé à ce jour. Selon une étude du
site TRIP ADVISOR en 2012, Paris, qui est l’une des premières destinations touristiques au monde,
e
n’est classée que 31 sur 40 au niveau de la propreté. Chaque année, une taxe de balayage pour
couvrir les dépenses de nettoiement des rues existe. Cet impôt a augmenté de 600 % en 2011 pour
certains ménages parisiens. Il existe en fait un taux compressible élevé de 9,83 % de taux d’absence
chez les personnels des agents de la propreté, ce qui en fait traduit un malaise de ces agents et une
mauvaise organisation des services. Nous souhaitons donc en fait présenter le vœu suivant sur
e
proposition du groupe UMP du 20 :
Un : que la Mairie de Paris présente au plus vite son plan d’action pour améliorer la propreté de rues
de Paris, comprenant nécessairement : un volet pour lutter contre l’absentéisme compressible par une
meilleure prise en compte de la pénibilité et de la difficulté des conditions de travail, une meilleure
répartition des opérations de nettoiement dans la journée pour garantir un état constant de propreté,
l’augmentation du nombre de corbeilles de rue et une fréquence plus élevée de renouvellement de
leurs sacs. L’accroissement du nombre de poubelles dans les rues commerçantes pour empêcher les
32
dépôts sauvages de cartons. Le recours plus systématique à la mécanisation du nettoiement de rues,
aspirateurs électriques de déchets, etc. L’augmentation du nombre de sanisette dans les quartiers où
les épanchements d’urine sont fréquents. L’élargissement des heures d’ouvertures des sanisettes
dans les quartiers qui le nécessitent. Enfin, nous demandons également qu’une brigade verte soit
e
créée afin de permettre au Maire du 20 arrondissement de disposer de véritables prérogatives en
e
matière de propreté. Qu’à cette fin, la direction locale de la propreté soit déléguée au 20
arrondissement de Paris.
Chers collègues, je vous remercie.
Mme CALANDRA
Je vous remercie. Donc je donne la parole à M. GASSAMA pour répondre.
M. GASSAMA
Merci Mme la Maire. Alors, je m’attendais à un vœu sur la propreté depuis le début de la mandature,
merci M. PERIFAN, ça vient aujourd’hui. Alors, conformément aux engagements de la Maire de Paris,
l’amélioration de la propreté de la capitale est un enjeu prioritaire de la mandature. La Maire de Paris
s’est engagée à renforcer les moyens dédiés à la propreté et des actions sont d’ores et déjà
entreprises en ce sens. Un travail global d’actions en faveur de la propreté est engagé, impliquant
e
e
tous les acteurs, Mairie de Paris, Mairie du 20 , la DPE 20 , d’ailleurs je tiens à préciser qu’on a
e
d’excellentes relations avec la DPE 20 , on travaille vraiment bien de concert. Afin d’identifier les
actions, et les leviers qui permettront d’améliorer visiblement et rapidement la propreté dans notre
arrondissement. Identification des points noirs, méthodes d’intervention, mécanisation, verbalisation,
aménagement des coins et recoins pour tenter de neutraliser les dépôts encombrants clandestins.
Concernant la sécurité et le bien-être des agents de la ville, ce sont des priorités de la municipalité.
L’accord santé-sécurité-travail fixe les priorités de la ville pour améliorer la sécurité des agents, ça se
traduit par une veille constante et de mise en œuvre de l’habillement des agents. En effet, la DPE a
entrepris de doter tous ces agents d’une nouvelle parka mieux adaptée au froid. Ils sont également
équipés d’une tenue pluie, de nouveaux gants anti-coupures. Des gants adaptés au travail en milieu
humide. Toutes ces mesures permettront de prévenir les accidents de travail auxquels sont exposés
nos agents. Sur l’absentéisme, des actions de prévention et de prise en compte de la pénibilité
s’inscrivent pleinement dans le plan de prévention de l’absentéisme mis en place en 2011 par la DPE,
et qui s’articule autour de 5 axes rapidement : mieux connaître le phénomène de l’absentéisme,
prendre en compte les aspects physiques des métiers de la DPE, protéger et accompagner les
agents, lutter contre la banalisation de l’absence et travailler sur la reconnaissance des agents et la
revalorisation des métiers. C’est pour ça que, quand j’ai pris mes fonctions, j’ai d’abord fait un tour des
e
ateliers du 20 pour vraiment dire aux agents qu’on soutient leur travail et qu’on les accompagne. Sur
le nettoiement, en 2013, la ville et ses prestataires ont collecté plus d’un million de tonnes de déchets
e
sur Paris, et pour 20 , c’est 57 000 tonnes par an, soit 340 kilos par habitants d’ordures ménagères
e
collectées. Les opérations de nettoiement sont décidées conjointement entre la Mairie du 20 et la
division locale dans le cadre d’un copilotage de propreté. Et nous avons décidé de l’étendre aux
habitants par la révision du plan de répartition des actions de nettoiement depuis juin 2009. C’est une
possibilité qui nous a été donnée par la Mairie de Paris et donc nous en sommes saisis. Lors de la
précédente mandature, en tant qu’adjoint de démocratie locale, et avec mon ancien collègue Olivier
e
MARCO qui était à la propreté, nous avons coproduit avec les habitants du 20 , un plan de propreté
de l’arrondissement par quartier. Nous comptons rééditer cette démarche qui responsabilise tout le
monde, sur ce domaine majeur qu’est la propreté et le traitement et la valorisation des déchets. Il faut
réduire notre production de déchets, et il faut changer nos paradigmes là-dessus. Comme le dit Mao
PENINOU : nous ne devons plus en faire une charge, mais une valeur. C’est ainsi que nous
passerons du tout jetable au tout durable. Oui, Mao grand timonier. Le vote du dernier budget
e
participatif a placé dans le 20 le traitement des déchets parmi les trois premières préoccupations des
votants. Ainsi, dans le cadre du PLPD, Programme Local de Prévention des Déchets, l’objectif pour
2017 est de réduire nos déchets ménagers et assimilés de 7 %. Cela exige des comportements
e
vertueux de chacun d’entre nous. D’ailleurs nous veillons à ce que la Mairie du 20 se montre écoexemplaire en termes de réduction des papiers bureautiques consommables, et tous les autres
e
aspects. Et donc le vœu de Kathy CARIME-JALIME va dans ce sens-là. Sur les territoires du 20 ,
nous avons une approche globale pour réduire les déchets, avec l’urbanisation mieux réfléchie, la
végétalisation autant que possible dans les coins et recoins pour neutraliser les dépôts, surtout les
dépôts clandestins. Nous développons le compostage à grande échelle. Nous organisons des
33
campagnes de communication et de sensibilisation au respect de l’espace public, au tri et écogestes
pour améliorer la propreté de la ville auprès des citoyens. Dans les écoles, la caisse des écoles, dans
l’ensemble des immobiliers sociaux, les associations de commerçants, etc. Nous avons aussi des
opérations zéro incivilité qui sont déclinées par thèmes, et dans les sept quartiers. Nous avons aussi
des journées de propreté, qu’on appelle aussi « clean up day » en associant donc les riverains de
chaque secteur et tous les citoyens qui le souhaitent. Donc vous voyez bien qu’on a beaucoup
d’actions qui sont menées sur ce domaine-là. Sur les corbeilles, depuis 2013, la ville procède au
remplacement de toutes les corbeilles de rue, donc on passe de la corbeille Rossignol à la corbeille
Bagatelle, et à l’été 2015, nous devons arriver à 30 000 nouvelles corbeilles dans tout Paris et 1 400
e
environ dans le 20 . Et nous avons souhaité que les RDP, donc les réceptacles de propreté puissent
être installés en même temps dans tout Paris, donc dans les beaux-quartiers comme chez nous, et
pour ne pas avoir une inégalité de traitement entre les arrondissements. Sur les encombrants, vous
savez qu’il y a deux façons de pouvoir faire récupérer ses encombrants, soit Paris.fr ou le 3975, pour
e
le 20 nous réfléchissons en lien avec le budget participatif comme je l’ai dit, les trois priorités des
votants, nous réfléchissons jusqu’à la fin de l’année à l’implantation d’écopoints pour permettre aux
habitants de rapporter leurs encombrants au plus près de chez eux. Je tiens à rappeler ici que nous
collectons, par jour cette fois-ci, entre 11 et 12 tonnes d’encombrants, et la moitié sont des dépôts
e
clandestins. Concernant les sanisettes, pour une fois, le 20 est plutôt assez bien doté en termes de
sanisette, il faut plutôt maintenant travailler sur la question des horaires, et nous sommes en train de
le faire avec la Mairie centrale et l’opérateur Decaux. Quand les rues sont salies, il y a de l’incivisme,
et donc nous menons des opérations de verbalisations quotidiennes, avec la CAPP, le Centre d’Action
de Propreté de Paris, régulièrement, et nous avons aussi des actions…
Mme CALANDRA
Attendez, M. GASSAMA. Je sais que, je vois bien quel est le sujet de rigolade, mais j’aimerais bien un
peu de sérieux de votre côté, parce que voilà, laissez M. GASSAMA poursuivre son argumentaire.
M. GASSAMA
e
Je mettrai des amendes après. Alors, le 20 est doté depuis 2013 de 6 inspecteurs CAPP qui
e
travaillent en binômes, donc ça fait trois binômes, et qui prennent, qui embauchent donc dans le 19 ,
e
contrairement à la précédente mandature, où ils ont embauché dans le 14 . Alors, en termes de PV,
nous avons 549 PV le premier trimestre 2014, contre 293 PV premier trimestre 2013. Vous voyez là le
gap, entre les deux années, on a augmenté le nombre de PV. Et donc conformément à la feuille de
route transmise par Mme HIDALGO, un travail est d’ores et déjà engagé afin que la brigade verte soit
effective, courant 2015, donc la mutualisation entre différents services, la CAPP, le DAPP, et la DEVE.
Il y a de l’incivisme, ça je le reconnais, mais aussi des habitants respectueux de leur environnement et
du territoire. Et je tiens ici à les remercier. Grâce à leur courrier certes exigeant, que je reçois, ils nous
aident à cibler les actions correctives, et nous aident pour mener les actions correctives pour la
propreté de leur arrondissement. J’ai été un peu long, mais il fallait répondre de façon exhaustive.
Dans la mesure où vos propositions ont été copiées ou voire même plagiées dans le programme de
Mme Anne HIDALGO, qui démontre la pauvreté du programme de la candidate que vous avez
e
soutenue lors des dernières élections, l’exécutif du 20 arrondissement émet un avis défavorable à
votre vœu.
Mme CALANDRA
Voilà, bravo. Un moment de bravoure. M. PERIFAN.
M. PERIFAN
Écoutez, cher collègue, si vous pouvez me faire passer votre intervention, parce que franchement,
écoutez, en quelques années de mandat, je n’avais jamais autant souri avec attention à ce que vous
venez de dire. Ça faisait longtemps que vous attendiez que je vous fasse effectivement un vœu, et je
vois que ça fait très longtemps que vous l’avez préparé. Je suis content que votre frustration, après
6 mois de mandature, et je m’en veux, cher collègue, vous auriez dû me passer un petit mail, un sms,
je l’aurais fait dès les premiers jours du mandat. Franchement, acceptez mes excuses, bravo pour cet
excellent travail. Franchement, quand je vous écoute, je me dis je vais aller voir mon ophtalmo pour
34
e
changer de lunettes et à tous ces habitants qui m’interpellent sur la propreté dans le 20 , je vais leur
e
dire qu’en fait, ils ont un vrai problème. On sait que notre 20 arrondissement que nous aimons tant
est propre grâce à toutes les mesures que vous avez énoncées. Je n’ai pas tout suivi, est-ce que ce
sont des promesses, des choses qui vont venir, ou est-ce que c’est déjà ce qui est en train d’être fait ?
Parce que si ce sont des mesures qui ont déjà été prises, je peux vous dire que malgré la longueur de
votre intervention, le résultat n’est pas probant. Cher collègue, je vous remercie. Nous allons donc
maintenir, même si j’aurais vraiment voulu vous faire plaisir en le retirant, et je transmettrai à Nathalie
KOSCIUSKO-MORIZET vos propos qui vont lui faire chaud au cœur sur la pauvreté de son
programme. Très franchement, merci, je crois qu’elle a affaire à un expert, et vous pourrez lui dire
même vous-même. Merci.
Après consultation des membres, le vœu est rejeté
Mme CALANDRA
Chers collègues, avant que nous nous quittions, j’aimerais vous rappeler rapidement que depuis le 25
septembre, et jusqu’au 26 octobre, la biennale de Belleville reprend ses marques entre République,
Nation, Colonel Fabian Ménilmontant. Cette année, le thème est la piste des Apaches. Je vous
recommande vivement de vous intéresser à son site.
Je vous rappelle aussi le vide-grenier petite enfance, du 11 octobre, qui est toujours un grand succès
pour nos habitants, comme d’habitude il se tiendra dans la cour de la Mairie durant toute la matinée.
Je vous invite une nouvelle fois à participer aux marches exploratoires dans le cadre de l’élaboration
du budget participatif de l’espace public, les prochains rendez-vous sont Saint-Blaise, mercredi
15 octobre à 16 heures, et réunion Père-Lachaise jeudi 16 octobre à 16 heures.
Les deux prochaines dates des futurs conseils d’arrondissement sont le jeudi 6 novembre et le jeudi 4
décembre.
Suivez vos courriers concernant la cérémonie du 11 novembre. Elle sera peut-être susceptible d’une
modification, exceptionnellement cette année, en lien avec l’Hôtel de Ville. Donc nous ne savons pas
encore si elle sera le 11 ou le 10 novembre, en raison du programme national et ville de Paris,
spécifique à la commémoration du centenaire. Je vous remercie.
35