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La journée du Professionnel Payroll 2015 Élections sociales 2016 Cercle du Lac - Louvain-la-Neuve - octobre 2015 Denis Dumont de Chassart Legal Consultant Programme • Qui doit organiser des élections ? • seuils d’occupation… • Quels organes et combien ? • Combien de candidats/travailleurs protégés ? • candidatures • protection contre le licenciement Programme • Positions particulières dans l’entreprise • cadres, dirigeants... • Comment la procédure se déroule-t-elle ? • les principaux jalons de la ligne du temps • Questions fréquentes et nouveautés (pour 2016) Quelles entreprises doivent instituer un conseil d’entreprise ou un comité pour la prévention et la protection au travail ? Quelles entreprises doivent instituer un conseil d’entreprise (CE) ? • Les entreprises occupant habituellement en moyenne 100 travailleurs, sauf si la concertation sociale est réglée dans un statut syndical légal propre. • Et les entreprises qui ont déjà institué un conseil d’entreprise ou auraient dû le faire, dans la mesure où elles occupent encore habituellement en moyenne ≥ 50 travailleurs. • Dans ce cas, les délégués du personnel reprennent certaines tâches au sein du comité pour la prévention et la protection. Quelles entreprises doivent instituer un comité pour la prévention et la protection au travail (CPPT) ? • Idem au conseil d’entreprise • Seuil = 50 travailleurs Le coin des juristes... Cette description contient un certain nombre de notions. Qu’entend-on exactement par... 1. « entreprises » 2. « habituellement en moyenne au moins » 3. « travailleurs » 4. « occuper » Le coin des juristes... Cette description contient un certain nombre de notions. Qu’entend-on exactement par... 1. « entreprises » 2. « habituellement en moyenne au moins » 3. « travailleurs » 4. « occuper » Quelles entreprises doivent instituer un conseil d’entreprise ? • « Entreprise » = • l’entité juridique • ou l’« unité technique d’exploitation », déterminée sur la base de critères sociaux et économiques Unité technique d’exploitation (UTE) • On examine la réalité socio-économique et pas la structure/les montages juridiques. • Examen effectué sur la base des indications fournies par la réalité sociale et économique quotidienne (voir checklist) • Conséquence : • fusion d’entités juridiques en une seule UTE • scission d’entités juridiques en différentes UTE (qui ont à chaque fois leur propre organe) • création de clusters d’entités • « Faites le test » sur www.sdworx.be/electionssociales Présomption légale • Les entités juridiques sont supposées (« légalement présumées ») former ensemble une UTE si : • un élément de cohésion économique est démontré ; et • deux ou plusieurs éléments de cohésion sociale sont démontrés ; • Seuls les syndicats peuvent invoquer cette présomption légale et uniquement pour la fusion d’entités juridiques. • Preuve contraire possible : l’EMP peut réfuter la présomption en démontrant qu’il n’existe aucune cohésion sociale. L’unité technique d’exploitation : exemple 1 • Fusion d’entités juridiques Fusionnées en une « entreprise » -CE - CPPT Entité juridique A 30 travailleurs Entité juridique B 25 travailleurs Entité juridique C 48 travailleurs L’unité technique d’exploitation : exemple 2 • Casse-tête ! Regroupement d’entités dans l’organisation Entité juridique 210 travailleurs Entreprise A 101 travailleurs Entreprise B 102 travailleurs Entreprise C 7 travailleurs Développement de l’exemple 2 • Solution 1: un CE/CPPT pour toutes les entreprises confondues Entité juridique 210 travailleurs • Solution 2 : A propre CE et CPPT, B et C CE et CPPT communs • Solution 3 : A et C CE et CPPT communs; B propres CE et CPPT Entreprise A 101 travailleurs Entreprise B 102 travailleurs Entreprise C 7 travailleurs • Solution 4 : A, B et C CE commun, mais A propre CPPT et B+C propre CPPT ; • Solution 5 : A, B et C CE commun, mais A + C propre CPPT et B propre CPPT • … L’UTE peut être différente pour le CE et le CPPT • L’unité technique d’exploitation du CE peut être différente de celle pour le CPPT • Exemple : 1 CE central Établissement A propre CPPT Établissement B propre CPPT Établissement C propre CPPT Le coin des juristes... Qu’entend-on exactement par... • « entreprises » • « habituellement en moyenne au moins » • « travailleurs » • « occuper » Calculer le seuil • L’occupation moyenne est calculée sur l’année précédant les élections sociales (= tous les quatre ans) • L’occupation en 2011 était déterminante pour la période 2012-2016 • L’occupation en 2015 sera déterminante pour la période 2016-2020 • Pas d’élections sociales intermédiaires • Dépasser le seuil est sans importance, c’est la moyenne sur la période de référence qui compte Quelles entreprises doivent instituer un conseil d’entreprise ? • Calcul de l’occupation moyenne • « Valeur » d’un travailleur à temps plein = nombre de jours de service durant l’année de référence (suivant Dimona) 365 • « Valeur » d’un travailleur à temps partiel (< 3/4 d’un temps plein) = nombre de jours de service durant l’année de référence (suivant Dimona) 730 • La « valeur » ressort à chaque fois de la Dimona ou du registre du personnel Quelles entreprises doivent instituer un conseil d’entreprise ? • Les intérimaires sont seulement pris en compte pour le calcul des seuils • « Valeur » d’un intérimaire = nombre de jours durant le dernier trimestre de l’année de référence 92 ou 184 (suivant temps plein ou temps partiel) La période de de référence se décompose donc en deux blocs : Quelques particularités • Les TR sous contrat de remplacement et intérimaires en remplacement d’un TR dont le CT a été suspendu ne sont pas pris en compte. • Pas de règle d’arrondissement prévue : • 49,99 est inférieur à 50 • 100,04 est supérieur à 100 • Règles de calcul spéciales en cas de transfert d’entreprise pendant l’année de référence. • Dans ce cas : tenir compte uniquement de la période suivant le transfert Le coin des juristes... Qu’entend-on exactement par... • « entreprises » • « habituellement en moyenne au moins » • « travailleurs » • « occuper » Moyenne « habituelle » • L’occupation moyenne doit également être « habituelle ». • Normalement : moyen = habituel. • Mais l’employeur peut le réfuter. • Exemple : forte baisse de l’effectif pendant la période de référence (restructuration). Le coin des juristes... Qu’entend-on exactement par... • « entreprises » • « habituellement en moyenne au moins » • « travailleurs » • « occuper » « Travailleurs » • Travailleur = avec CT • Quelle qu’en soit la nature : durée (in)déterminée, travail bien défini, • ATTENTION : pas les contrats de remplacement ! • Le CT peut être suspendu : maladie de longue durée, accident du travail, crédit-temps… • Assimilés aux travailleurs : • apprentis • Chercheurs FRS • Statutaires ≠ « travailleurs » « Occuper » • Il suffit d’être en service, même si aucune prestation n’est fournie • les malades de longue durée, etc. sont inclus • On vérifie la période qui précède la suspension • Ex. un travailleur à temps plein en congé de maladie prolongé est compté comme un travailleur à temps plein. Familiarisation avec la procédure/ligne du temps Aperçu succinct de la procédure (1) • Aperçu succinct = ligne du temps - sans reports à la suite d’un recours interjeté devant le tribunal. • Le recours au tribunal peut influencer la ligne du temps, mais ce n’est généralement pas le cas. Les notions de « X » et « Y » • Chaque étape est nommée en relation avec les jours X et Y: • Y = le jour des élections • X = 90 jours avant Y (donc X + 90 = Y) X-60 X X+35 90 jours Y Y + 45 Important « Après l’heure,… c’est plus l’heure » Aperçu succinct de la procédure Décembre 2015 Janvier 2016 Février 2016 X - 60 X - 35 X infos sur l’UTE, fonctions de dirigeant, fonctions de cadre, dates (1) concertation sur les infos EMP prend décision sur (1) Infos sur : dates, mandats, listes électorales, vote électronique … Aperçu succinct de la procédure Mars 2016 Avril 2016 Avril/mai 2016 Mai 2016 X + 35 X + 35 X + 56 X + 80 Y les candidatures doivent être rentrées auprès de l’EMP l’organisation pratique : vote par courrier bureaux de vote présidents témoins … convocation électeurs le jour des élections Administration • À chacune de ces étapes, les informations doivent être également affichées à chaque fois dans l’entreprise ; • À de très nombreuses étapes, il faut également envoyer une copie au SPF ETCS (application web), aux syndicats… • Lorsque des modifications sont apportées à ces informations, l’affichage doit être renouvelé (exemple : une correction sur la liste électorale). • Également possible par voie électronique (exemple : intranet). • À chaque étape, des vérifications juridiques sont nécessaires : • Exemple : qui est appelé à voter, qui figure sur quelle liste électorale… • À chaque étape, des vérifications administratives sont nécessaires : • Exemple : qui va voter où Candidats et personnes protégées Nombre de mandats à attribuer Nombre de travailleurs le « jour X» Nombre de mandats * < 101 4 101 – 500 6 501 – 1000 8 1001 – 2000 10 2001 – 3000 12 3001 – 4000 14 4001 – 5000 16 5001 – 6000 18 6001 – 8000 20 > 8000 22 * Il y a à chaque fois autant de mandats suppléants Nombre de mandats • Si 15 cadres le jour X, personnel de direction non inclus • et < 100 cadres, personnel de direction inclus : + 1. • et ≥ 100 cadres, personnel de direction non inclus : + 2. Nombre de candidats • Chaque candidat peut présenter le double de candidats par rapport aux mandats à attribuer (en vue des effectifs/suppléants) • Exemple : entreprise de 120 travailleurs 6 mandats à attribuer 12 candidats 12 candidats 12 candidats Nombre total : 36 candidats Impact sur qui est candidat ? Les candidatures peuvent être attaquées sur les fondements suivants : • conditions d’élection non remplies (ancienneté, catégorie correcte) • candidature pas introduite valablement (trop tard) • abus de droit : très faible chance de réussite ! La protection des (candidats) délégués du personnel • Qui est protégé ? • tous les candidats, qu’ils soient élus ou non. • À partir de quand la protection s’applique-t-elle ? • à partir de X - 30 • Jusque quand la protection s’applique-t-elle ? • jusqu’aux élections sociales suivantes • si pas élu lors de deux participations consécutives : 2 ans la protection « occulte » X - 30 X + 35 Y période occulte • Les candidatures doivent être rentrées auprès de l’employeur à X + 35 • Mais la protection contre le licenciement prend effet dès X - 30 (= 65 jours plus tôt) • La période intermédiaire = « protection occulte » (l’employeur ne sait pas qui est protégé contre le licenciement). • Se situera de début janvier à fin mars 2016 Qu’implique la protection ? • Le travailleur ne peut pas être licencié, sauf : • pour un motif grave qui a été reconnu au préalable par le tribunal du travail • pour une raison d’ordre économique qui a été reconnue au préalable par la CP • Et tout cela selon des règles de procédure strictes • D’autres motifs de licenciement, même s’ils n’ont aucun lien avec la candidature, ne peuvent lever la protection. La réintégration • Le travailleur ou le syndicat peut demander la réintégration. • = annulation du licenciement. • doit avoir lieu dans les 30 jours après le licenciement ou (si pendant période occulte) après la candidature • par lettre recommandée. • « autoriser la réintégration = le licenciement est annulé • L’employeur peut refuser. Influence le montant de l’indemnité de protection. L’indemnité de protection • Deux indemnités de protection : • indemnité fixe • indemnité variable • indemnité fixe • 2 ans de salaire si < 10 ans d’ancienneté ; • 3 ans de salaire si ancienneté ≥ 10 ans, < 20 ans • 4 ans de salaire si ancienneté ≥ 20 ans. • indemnité variable • Salaire pour la durée restante du mandat (donc jusqu’aux élections sociales de mai 2016). L’indemnité de protection (2) • L’indemnité de protection fixe est due : • procédure non respectée. • licenciement par EMP, malgré jugement négatif/décision commission paritaire. • EMP suspend le contrat pendant la procédure, malgré autre décision. L’indemnité de protection (3) • L’indemnité de protection variable est due : • Le TR a demandé sa réintégration, mais celle-ci a été refusée. • Le TR démissionne pour cause de faute grave dans le chef de l’EMP. • L’EMP ne respecte pas la décision du prés. du trib. trav concernant suspension CT pendant la procédure. Cas particulier : licenciement pendant période occulte Licenciement Demande de réintégration accordée Pas de demande de réintégration refusée Indemnité de protection Licenciement maintenu Pas d’indemnité de protection Cadres et personnel de direction Catégories de personnel Dans le cadre des élections, le personnel est réparti en catégories : • ouvriers • employés • jeunes • cadres • dirigeants Impact de la loi sur le statut unique ? Néant. Importance des catégories : • collèges électoraux (listes électorales) distincts, avec propres candidats • Ex. des ouvriers ne peuvent voter que pour des ouvriers • Les dirigeants n’ont pas de droit de vote. Cadres • Uniquement au conseil d’entreprise. • Si ≥ 15 cadres : • mandat(s) supplémentaire(s) • les cadres sont traités comme une catégorie distincte (listes électorales distinctes, propres candidats). • Les « listes maison » sont également possibles. Cadres Définition légale : • employés qui, • à l’exclusion du personnel de direction, • exercent dans l’entreprise une fonction supérieure • généralement réservée au titulaire d’un diplôme déterminé • ou à celui qui possède une expérience professionnelle équivalente Personnel de direction • L’EMP désignera ses délégués parmi le personnel de direction. • Définition : • Niveau 1 : « Les personnes chargées de la gestion journalière de l’entreprise, qui ont pouvoir de représenter et d’engager l’employeur » • Niveau 2 : « et les membres du personnel, directement subordonnés à ces personnes, lorsqu’ils remplissent également des missions de gestion journalière ». Exemple = Niveau 1 = dirigeant Directeur Directeur financier Directeur RH Directeur opérations Manager Manager = Niveau 2 = dirigeant = Niveau 3 = pas dirigeant • Niveau 2 = exclusivement des travailleurs • Problématique : qu’est-ce que la « gestion journalière » (ex. conseil d’administration) Nouveautés (pour 2016) Nouveautés (pour 2016) • La loi du 2 juin 2015 élections sociales a été publiée au MB du 22 juin 2015. Les élections sociales se tiendront pendant la période du 9 au 22 mai 2016. • Informatisation poussée de la procédure (accroissement des possibilités d'échange d'informations via des canaux électroniques)… Nouveautés (pour 2016) • Fusion de la législation élections sociales: un seul texte de loi. • La Loi élections sociales de 2015 contient: • la procédure, • les règles spécifiques en ce qui concerne les recours judiciaires • deux AR ont été intégrés dans la loi (à savoir l'AR comptages intérimaires et l'AR bulletins de vote entreprises de travail adapté). Nouveautés (pour 2016) • Vote par correspondance • il n’est plus obligatoire de transmettre une copie de l'accord sur le vote par correspondance à l'inspecteur social chef de district de la Direction générale Surveillance des lois sociales. • les bulletins de vote invalides lors du vote par correspondance, plus obligatoire de transmettre ces bulletins de vote invalides à l'inspecteur social chef de district. • l'obligation d'établir un P-V spécial reprenant les données relatives aux bulletins de vote invalides est remplacée par une obligation de conservation (puis une obligation de destruction) des bulletins de vote invalides par l'employeur. Nouveautés (pour 2016) • Incompatibilité fonction de personne de confiance • à partir de la période électorale de 2016, la fonction de personne de confiance ne pourra plus être combinée avec celle de délégué patronal ou syndical au sein du CE/CPPT. Nouveautés (pour 2016) • Calcul du seuil en cas de transfert d'entreprise • en cas de transfert conventionnel d'entreprise, la loi élections sociales prévoyait que le calcul de l'occupation moyenne ne débutait qu'à la naissance de la nouvelle entité, donc à partir du moment du transfert conventionnel. Suite à l'adaptation de la période de référence, les conséquences du transfert sont neutralisées lors du calcul du seuil des travailleurs occupés. Nouveautés (pour 2016) • Téléchargement électronique des listes de candidats • la nouveauté consiste en la mise à disposition de modèles de formulaires dont l'utilisation revient exclusivement aux organisations représentatives des travailleurs et des cadres. • les syndicats représentatifs pourront, lors des prochaines élections, choisir d'introduire leurs listes de candidats soit via un téléchargement sur l'application web, soit via l'envoi ou la remise de listes papier (pas valable pour les listes maison de candidats cadres). • comme en 2012, le SPF ETCS met, sur son site web, une série de modèles de formulaires à la disposition des entreprises. Ces formulaires peuvent, une fois complétés, être chargés sur l'application web du SPF ETCS. Nouveautés (pour 2016) • Le SPF ETCS utilise e-box • le SPF ETCS communiquera, et ce, pour la première fois, avec les entreprises via l'e-Box de la sécurité sociale. Questions fréquentes Qui pose des questions en 2015 ? • Entreprises qui organisent des ELSO pour la 1e fois. • Nouvelles responsabilités de projet d’ELSO dans les entreprises qui ont déjà un CE/CPPT • Responsables de projet ELSO en entreprises, in need of a memory boost Exemple de questions • Comment calculer le seuil des 50/100 ? • Quid si nous n’organisons pas d’élections ? • Notre idée sur les chances de réussite UTE : • pour les cas limites • pour les constructions complexes • Notre idée concernant la ligne de démarcation entre cadres et dirigeants Exemples de questions • Est-il possible de conclure un accord avec les syndicats sur la composition du CE/CPPT sans procédure électorale ? • Qui des intérimaires ? • Faut-il les compter pour le seuil des 50/100 ? • Faut-il les compter pour le nombre de sièges au sein du CE/CPPT ? • Peuvent-ils voter ? • Peuvent-ils se porter candidat ? • Comment pouvons-nous avoir un impact juridique sur les (non-)candidats ? Exemples de questions • Qu’en est-il de la protection ? Qui ? • Peut-on y renoncer ? • Quand vaut-il mieux licencier ? Qu’est-ce que la ‘période occulte‘ ? • Comment se fait la transition de la protection 2012 à la protection 2016 ? Les élections sociales : bien plus qu’une procédure juridique/administrative • Également « fièvre électorale », campagne… • Si possible : conclure des accords à ce sujet. Qu’avons-nous appris ? Les élections sociales nous font réfléchir à la structure de l’organisation ; elles orientent sa direction pour les 4 années à venir Celui qui s’y prépare convenablement peut maîtriser un certain nombre de paramètres (dirigeant, cadre, UTE, seuil). La procédure est stricte, mais laisse ici et là de la marge pour régler certaines choses en concertation. Après l’heure, c’est plus l’heure... Rue Fond Cattelain, 5 1435 Mont-Saint-Guibert Tél. (0479) 79 03 12 www.sdworx.be Denis Dumont de Chassart Senior Legal Consultant e-mail: « [email protected] »