le cri des sioux, le chant des loups

Le cri des sioux
On a détruit le peuple indien
Et bien d’autres, pour presque rien
Simplement pour leur différence.
L’homme est encore dans son enfance !
On a tué des hommes de bien
Président, pasteur, musicien
Parce qu’ils prêchaient la tolérance.
L’homme vit encore en somnolence !
Mais dans mon âme, il reste encore
Le cri des sioux, le chant des loups
Le cri des ours, l’écho des sources.
Mais dans mon coeur, il reste encore
La voix du vent, des cris d’enfants
Les mots des sages, un cri de rage
Un cri de rage.
On a détruit les loups, les ours.
On a salit l’air, l’eau des sources
Tout ce qui a de l’importance.
L’homme vit encore dans l'ignorance !
On a tué des millions d’âmes
Pour leurs croyances, leur oriflamme
Bien souvent dans l’indifférence.
L’homme est encore dans son enfance !
L’homme est encore dans son enfance
L’homme vit encore en somnolence
L’homme vit encore dans l’ignorance
De ce qui a de l'importance.
Mais nous serons bientôt, demain
Des milliers à ouvrir nos mains
À reconnaître l'importance
De ce qui bâtit l'existence.