Francis Ford Coppola - La Cinémathèque québécoise
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Francis Ford Coppola - La Cinémathèque québécoise
Biographie annotée suivie d’une étude à la fois formelle et thématique des films du cinéaste. Une filmographie détaillée, des références aux lieux où sont conservées ses archives, ainsi qu’une imposante liste de citations tirées d’articles, entretiens et essais, complètent l’ensemble. CINÉMATHÈQUE QUÉBÉCOISE Médiathèque Guy-L.-Coté (842-9768 – poste 262) (Courriel : [email protected]) PROPOS SUR QUELQUES-UNS DE SES FILMS REPÈRES BIBLIOGRAPHIQUES 66 THE CONVERSATION « CONVERSATION SECRÈTE est, sans doute possible, l’un des plus grands films de Francis Ford Coppola et certainement l’un des moins connus. Production totalement indépendante, tournée dans la foulée du succès du PARRAIN, le film a été très longtemps considéré comme l’un de ces admirables opus mineurs d’un auteur habitué aux chefs-d’œuvre à gros budget. Grâce à cette nouvelle sortie, les jeunes cinéphiles le remettront à son véritable rang au sein de la filmographie de Coppola : l’un des tout premiers. » FRANCIS FORD COPPOLA Douchet, Jean. « Conversation secrète ou la dissolution du réel », L’Avant-scène du cinéma, No 494, p.1. GODFATHER 2 « Selon la loi des probabilités, il était impossible pour Francis Ford Coppola de réussir une seconde fois ce PARRAIN dont on sait qu’il a dépassé dans l’histoire du box-office américain le légendaire AUTANT EN EMPORTE LE VENT. Avec deux atouts maîtres en moins (Marlon Brando et James Caan), il y est pourtant parvenu. Au lieu du superbe jeu de massacre original, Coppola a analysé, sondé et décrypté ce jeu d’échecs qu’est la Mafia. Il a défini son destin shakespearien : elle contient sa propre destruction. » Benayoun, Robert. « L’irrésistible ascension du Parrain », Le Point, No 153, p.56. APOCALYPSE NOW « D’une audace inouïe, ce voyage mental dans nos jungles intérieures ne se termine pas par un affrontement mais par une énigme, nous refusant tout confort de spectateur. Le film d’auteur le plus cher de l’histoire du cinéma américain se paie aussi le luxe d’être le film le plus anti-impérialiste qu’on ait jamais tourné (…). Si Fellini et Kubrick s’étaient unis pour filmer LE JOUR LE PLUS LONG, ils n’auraient peut-être même pas atteint, en délire, en inventions visuelles et sonores, l’Apocalypse selon Francis Coppola. » Grisolia, Michel. « K.O. par coup de génie », Le Nouvel Observateur, No 759, p. 107. (Compilé par Marie-Pierre Lessard, juin 2008) CYCLE F. F. COPPOLA : UN HOMME ET SON RÊVE (1er au 25 juin 2008) Cette bibliographie se veut très sélective par rapport aux documents disponibles à la Médiathèque. Ceux-ci peuvent être consultés aux heures d'ouverture, du mardi au vendredi de 13h00 à 20h00. « Les films de Coppola reflètent les contradictions de leur auteur. Que leur sujet évoque le crime organisé (la mafia des PARRAIN), l’espionnage (CONVERSATION SECRÈTE, qui annonce Watergate) ou la guerre au Viêt-nam (APOCALYPSE NOW), ils ne se réduisent jamais à des solutions simples. Leur richesse tient pour beaucoup à leur ambiguïté. (…) « [La] précocité [de Coppola], sa formation universitaire, la variété de ses dons, sa réussite spectaculaire, tant commerciale que critique, sa personnalité controversée ont fait de lui l’incarnation de la Nouvelle Vague hollywoodienne qui, dans les années 70, a pris les commandes de l’industrie américaine du cinéma. À bien des égards, on peut le considérer comme le parrain de cette génération d’enfants prodiges qui regroupe son ami George Lucas, Steven Spielberg, Martin Scorsese et Brian de Palma. » Dictionnaire du cinéma. Paris : Larousse, 2001, p. 176 ENTRETIENS Assayas, Olivier ; Bloch-Morhange, L. ; Toubiana, Serge. « Zoetrope Studios… ». Cahiers du cinéma, Nos 334-335, avril 1982, pp.42-51. Ill. Coppola explique sa méthode de travail et l’usage qu’il fait de l’ordinateur au début des années 80. Il expose aussi sa vision de lui-même comme artiste et sa vision du cinéma américain. Bachman, Gideon. « Ten years of a dreamer ». Stills, No 8, septembre-octobre 1983, pp.24-28. Ill. Francis Ford Coppola parle de ses idées en tant que cinéaste et de sa vision de la relation entre le contenu et la technologie. Ferenczi, Aurélien. « Francis Ford Coppola ». Télérama, No 3016, 31 octobre 2007, pp.22-24, 26, 28. Ill. Coppola parle de sa carrière de réalisateur et de son retour à la réalisation en 2007 après dix ans d'absence. Henry, Michael. « Entretien avec Francis Coppola : Hollywood après le coup d'État ». Positif, No 398, avril 1994, pp.5-9. Ill. Le cinéaste discute des nouveaux rapports de force au sein d'Hollywood. Il déplore l'uniformité d'un cinéma découlant de la concentration des pouvoirs entre les mains d'un petit nombre. Parisi, Paula. « A conversation with Coppola ». American Cinematographer, Vol. 72, No 8, août 1991, pp.71-73. Ill. Francis Ford Coppola explique comment la vidéo et la télévision haute définition sont utiles à la réalisation de films. ARTICLES DE PÉRIODIQUES Anger, Cédric. « Coppola à la recherche des rêves perdus ». Cahiers du cinéma, No 545, avril 2000, pp.42-44. Ill. ; Filmogr. Retour sur l'oeuvre du cinéaste à l'occasion de la présentation d'une rétrospective à la Cinémathèque française en avril 2000. Cowie, Peter, et al. « Legends : Coppola ». Variety, No 11, 6 août 2001, pp.39-51. Ill. Dossier sur Francis Ford Coppola. Douin, Jean-Luc. « Les coups de foudre de Coppola ». Télérama, No 1708, 6 octobre 1982, pp.30-32. Ill. Propos de Coppola sur ses rêves, les choses et les gens qui l'ont influencé, l'ordinateur et le cinéma électronique. Gontier, Laure. « Francis Ford Coppola : l’homme derrière le Rêve ». Avant-scène du cinéma, No 494, septembre 2000, pp.90-101. Portrait du cinéaste complété par des extraits d’un entretien publié dans la revue Positif en 1974. Jones, Kent. « Mythmaker Francis Ford Coppola : the great conductor of American cinema. / Coppola’s family plot: the Godfather variations ». Film Comment, Vol. 38, No 2, mars-avril 2002, pp.30-44. Ill. Hommage au style de Coppola. Lewis, J. « The independent filmmaker as tragic hero ». Persistence of Vision, No 6, été 1988, pp. 2640. Ill. Retour sur la carrière de Francis Ford Coppola à titre de réalisateur indépendant, ainsi que sur ses difficultés avec Zoetrope Studios et la distribution du film ONE FROM THE HEART. Lombard, Gaëlle. « L’enfance tuméfiée ». Éclipses, No 37, 2005, pp.98-105. Ill. Analyse de la représentation de l'adolescence dans l'oeuvre de Coppola, comme réalisateur et comme producteur. L’examen particulier de ses films THE OUTSIDERS et RUMBLE FISH sert à appuyer le propos. McCloy, Sean. « Coppola now ». Film Ireland, No 80, avril-mai 2001, pp.20-21. Ill. Rappel de la carrière du cinéaste à l’occasion de la sortie de son film APOCALYPSE NOW en version longue. Montvalon, Christine de. « Coppola joue la vidéo ». Télérama, No 1641, 24 juin 1981, pp.26-27. Ill. L'aspect financier de la carrière de Coppola. Ses vues sur l'avenir du cinéma électronique. Riley, Brooks. « Film into video ». Film Comment, Vol. 38, No 3, mai-juin 1982, pp.45-48. Sur l’usage de la vidéo et des technologies informatiques par Francis Ford Coppola chez Zoetrope Studios. MONOGRAPHIES Bergan, Ronald. Francis Coppola. Londres : Orion, 1998, 144p. Ill. ; Bibliogr. ; Filmogr. ; Génériques. Biographie anecdotique de Coppola construite à partir des reportages de tournage de ses films. Comprend l'ensemble des critiques de ses films publiées dans Variety. Chaillet, Jean-Paul ; Viviani, Christian. Coppola. Paris : Rivages, 1987, 163p. Ill. ; Bibliogr. ; Filmogr. Étude thématique non exhaustive de l’œuvre de Coppola complétée par une courte biographie. Goodwin, Michael ; Wise, Naomi. On the edge : the life and times of Francis Coppola. New York : William Morrow, 1989, 512p. Ill. ; Bibliogr. Biographie non autorisée. Lewis, Jon. Whom God wishes to destroy... : Francis Ford Coppola and the new Hollywood. Durham : Duke University Press, 1995, 194p. Les films et la carrière de Coppola avec en filigrane l’industrie du cinéma américain des années 80. Zuker, Joel S. Francis Ford Coppola : a guide to references and resources. Boston : G.K. Hall, 1984, x, 241p. Bibliogr. ; Filmogr. ; Génériques.