dossier de presse

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dossier de presse
Photos : © Hagen Keller. Ne fait pas novation aux obligations publicitaires.
la vie
des autres
palmarès
WIEDEMANN et BERG FILMPRODUKTION
présentent
la vie des autres
European Film Awards :
Meilleur Film
Meilleur Scénario
Meilleur acteur
Un film de Florian Henckel Von Donnersmarck
Meilleur Film Étranger nomination au Golden Globe
German Awards dont :
Meilleure mise en scène, Meilleur acteur, Meilleur second rôle masculin,
Meilleure photo, Meilleurs décors, Meilleur scénario
Durée : 2h17
Scope, dolby digital
Prix du Public Festival de Locarno 2006
Festival de Vancouver
Festival de Varsovie
Festival de Pessac
Prix Satyajit Ray au London Film Festival 2006
Meilleur Film allemand 2006 ( Deutscher Filmpreis)
Meilleur Film au Festival du Film de Bavière 2005 ( Bayerischer Filmpreis )
Sortie le 31 janvier 2007
DISTRIBUTION
40, avenue Marceau
75008 - Paris
Tél. : 01 56 62 30 30
Fax : 01 56 62 30 40
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PRESSE
eva simonet
Tél. : 01 44 29 25 98
mail : [email protected]
Photos, affiche et dossier de presse téléchargeables sur www.ocean-films.com/presse
synopsis
En 1984 à Berlin-Est, Gerd Wiesler (Ulrich Mühe), officier de la stasi, se voit confier la surveillance de
l’écrivain de théâtre (Sébastien Koch), sans se douter qu’il s’agit d’une intrigue orchestrée par le ministre
de la Culture Bruno Hempf (Thomas Thiemme) qui, amoureux de son amie l’actrice Christa Maria Sieland
(Martina Gedeck), souhaite le faire disparaître. Le lieutenant supérieur Grubitz (Ulrich Tukur)espère quant
à lui en tirer bénéfice pour sa carrière. Wiesler, célibataire, pour ainsi dire sans vie privée, découvre au
cours de ses surveillances, le monde de l’art, de l’amour et de l’ouverture d’esprit, horizons qui lui étaient
jusqu’alors inconnus.
Il n’intervient pas lorsque Dreymann, bouleversé par le suicide d’un ami réalisateur dont la carrière a été
détruite par le régime, écrit un article sur la fréquence des suicides d’intellectuels en RDA.
Dreymann, utilise pour taper cet article une machine à écrire de contrebande fournie par le magazine
ouest–allemand “Der Spiegel” à qui l’article est destiné.
Wiesler, connaissant la démarche de Dreymann et de ses amis, le protège en écrivant de faux rapports.
Christa-Maria Dieland, menacée de plus pouvoir exercer son métier d’actrice, accepte les avances du
ministre et dénonce les agissements clandestins de son amant. Wiesler fait en sorte que Dreymann
apprenne cette liaison mais celui-ci pardonne à Christa Maria et cette preuve d’amour séduit
définitivement Wiesler. Grâce au double des clés, Wiesler, prend chez Dreymann, la machine à écrire
compromettante…
entretien avec
Florian Henckel von Donnersmarck
Comment est né le film ? S’agitil d’un projet qui vous tenait
personnellement à cœur ?
Au fil des années, deux
éléments m’ont poussé à tourner ce film. Le
premier est lié à mes nombreux souvenirs
d’enfance de mes visites à Berlin-est et en RDA. A
l’âge de 8, 9 ou 10 ans, cela m’intriguait et
m’amusait de ressentir la même peur que les
adultes. Et d’ailleurs, ils avaient vraiment peur :
lorsqu’ils passaient la frontière pour aller voir
leurs amis d’Allemagne de l’Est, mes parents (qui
étaient tous deux nés en RDA et qui en avaient
sans doute gardé une certaine réserve) voyaient
bien qu’on nous regardait parce qu’on venait de
l’Ouest. Les enfants ont un sixième sens quand il
s’agit de capter les émotions. Je crois que si je
n’avais pas vécu cela, je n’aurais pas su comment
aborder un tel sujet.
Il y a d’autre part une image que je n’ai jamais pu
effacer de mon esprit depuis que j’en ai été
témoin à l’école de cinéma de Munich, en 1997 :
il s’agit du plan moyen d’un homme assis dans
une pièce sinistre qui, un casque vissé sur les
oreilles, écoute une musique sublime, alors qu’il
n’a pas envie de l’écouter. Cet homme m’a
poursuivi dans mes rêves, avant de devenir
progressivement le capitaine Gerd Wiesler. Gabriel
Yared répète souvent qu’un artiste n’est qu’un
récepteur. Si c’est vrai, alors il faut croire qu’il
existait un puissant émetteur qui envoyait des
signaux en permanence…
Vous avez mené des recherches approfondies
pour ce film. Comment vous y êtes-vous pris ?
Je me suis rendu dans plusieurs endroits où l’on sent
encore l’empreinte du passé, comme le Musée
Hohenschönhausen ou l’ancien ministère de la Sécurité
d’Etat, devenu aujourd’hui l’Agence de Recherche et du
Musée de la Normannenstrasse, ou encore le Bureau
Birthler et ses archives. Les lieux captent très bien les
émotions, et ces visites m’ont souvent davantage nourri
que les nombreux ouvrages que, bien entendu, j’ai lus
toute ces années et que les documentaires que j’ai
visionnés. Ce qui s’est avéré décisif, cependant, ce sont
mes conversations avec des témoins de l’époque, qu’il
s’agisse du lieutenant-colonel de la Stasi Wolfgang
Schmidt – directeur du groupe d’évaluation et de
contrôle du "HA XX" –, des prostituées de la Stasi ou des
gens qui ont croupi deux ans dans un centre de
détention de la Stasi. J’ai tâché de recueillir le
maximum de points de vue différents, et j’ai ainsi
entendu plusieurs récits contradictoires, mais au final,
j’ai eu le sentiment de réussir à me faire une bonne idée
de ce qu’ont été cette époque et ses épreuves.
Mais le plus important, c’est ce que m’ont apporté
en fin de compte les comédiens et les membres de
l’équipe. La plupart étaient originaires de l’Est, et
ont partagé avec nous leurs expériences et leurs
points de vue, souvent très personnels. Pour la
plupart d’entre eux, mes recherches et le tournage
ont été l’occasion de parler de tout cela pour la
première fois. C’est hallucinant ! Quatorze ans
après la réunification ! Certaines plaies mettent
vraiment beaucoup de temps à se refermer.
Vous êtes-vous inspiré de certains personnages
ou événements réels ?
Les protagonistes du film sont le produit de
plusieurs personnages réels, et il y aura sans
doute pas mal de gens qui s’amuseront à les
reconnaître. Mais le film n’est ni un roman à clef,
ni un film à clef. Les personnages, comme les
événements, conservent volontairement une part
de mystère. C’est ainsi que Hempf est un ministre
sans portefeuille. Pour moi, il était important de
ne pas se perdre dans les détails historiques. Mon
but était de raconter une histoire sur des
personnes réelles, mais en sublimant cette réalité
et en adoptant un point de vue émotionnel !
Comment avez-vous réussi à faire appel à un
compositeur oscarisé ?
Cela a pris pas mal de temps, mais tous ceux qui me
connaissent savent que je ne renonce pas facilement
! J’ai écrit mon mémoire de fin d’études pour mon
école de cinéma sur Le Talentueux M. Ripley, et j’ai
toujours eu le sentiment que je n’avais cerné le sens
du film qu’à travers la musique. Je n’ai cessé d’écrire
à Gabriel Yared jusqu’à ce que j’obtienne un rendezvous avec lui pour lui parler du film. Il s’est aussitôt
montré intéressé. J’ai ensuite eu un coup de chance
extraordinaire : du jour au lendemain, un énorme
projet sur lequel il travaillait, Troie de Wolfgang
Petersen, a capoté et il alors eu un peu de temps libre.
Yared travaille en commençant à écrire la partition
dès le stade du scénario. On s’est vus trois fois à
Londres afin d’affiner les thèmes de sa musique. Par
exemple, il a composé la “Sonate pour un homme
bon”, qu’interprète Dreyman, avant le tournage.
Sebastian Koch a déclaré qu’il n’a vraiment su
comment aborder le personnage de Dreyman
qu’après avoir joué ce morceau. C’est une preuve de
plus que la méthode de Gabriel fonctionne.
Quels étaient vos partis pris esthétiques, en
termes de décors et de couleurs ?
Nous savions très précisément quelles couleurs nous
souhaitions utiliser. Nous avons cherché à renforcer
les tendances chromatiques qui dominaient en RDA
en procédant par soustraction. Comme il y avait plus
de verts que de bleus dans le pays, nous avons
totalement éliminé le bleu. Il y avait aussi plus
d’orange que de rouge, et nous avons donc supprimé
le rouge. Nous avons constamment utilisé certaines
nuances de marron, beige, orange, vert et gris, afin de
brosser un portrait esthétique convaincant de la RDA
de l’époque. La vacuité est une notion esthétique
neutre. Comme nous avions un budget modeste,
nous ne pouvions pas nous permettre de construire
de nombreux décors. C’est pour cela que lorsque nous
ne pouvions créer un décor vraiment satisfaisant,
nous nous en remettions au principe de soustraction
pour maintenir le style visuel au plus haut niveau.
Nous ne voulions pas d’une surabondance
d’accessoires estampillés “RDA.” Pour moi, un décor
doit servir de parfait écrin pour les émotions des
comédiens – pas plus, mais pas moins non plus. Je ne
veux pas que le public commence à se focaliser sur
les accessoires ou sur une tache sur le mur, ou encore
sur d’autres éléments du décor, plutôt qu’il ne
s’identifie émotionnellement aux personnages.
Florian Henckel von Donnersmarck
Né en 1973 à Cologne.
Vit à New-York, Berlin, à Bruxelles durant sa jeunesse.
Diplômé en philosophie de l’Université d’Oxford
Diplômé de la Horchschule de Munich (école de
cinéma)
Il a été l’assistant de Sir Richard Attenborough
Réalisateur, producteur et monteur .
Réalisateur :
La Vie des Autres - 2006
Petits mythes Urbains - Série TV
Der Templer
Dobermann ( C.M.)
Das Datum ( C.M)
Mitternacht ( C.M.)
synthèse sur la STASI
La Stasi, abréviation de staatssicherheit et dont le
nom officiel est ministerium für staatssicherheit
(en français : Ministère pour la sécurité d’Etat)
créée le 8 février 1950, cinq mois après la
proclamation de la RDA, était le service de police
politique, de renseignements, d’espionnage et de
contre-espionnage du régime communiste de la
République Démocratique Allemande (RDA).
La Stasi fut structurée sur le modèle de la Tcheka,
ancêtre du KGB, pour traquer les opposants
politique au régime communiste instauré dans
l’est de l’Allemagne .
La Stasi s’est très vite professionnalisée, créant
en 1951 son école de formation d’officiers dont
l’enseignement se veut fondé sur des «règles
scientifiques et socialistes»
Au service du Part et du
pouvoir, elle est une
police
secrète
et
politique, une institution
discrète qui pratique
l’indiscrétion et qui jouit
dans l’exercice de ses
fonctions d’un pouvoir
quasi discrétionnaire :
les droits de la stasi ne
sont limité par aucun
texte de loi.
De 1950 à 1989, la Stasi en quelques chiffres :
Le Ministère de la Sécurité d’Etat comptait
17 prisons préventives. Berlin-Hohenschönhausen
en était le siège administratif et la prison centrale
préventive.
Plus de 200 000 condamnations politiques furent
prononcées, les prisons étaient occupées par une
moyenne de 30 000 prisonniers politiques ;
environ 34 000 prisonniers politiques furent
«vendus» à la RFA avec une moyenne de 50 000
euros par prisonnier.
La Stasi était composée de 91 000 agents officiels
soit 5,5 agents pour 1000 habitants, soit 3 fois
plus qu’en Union Soviétique et de 175 000
collaborateurs non officiels (IM), plus de 20 000
d’en eux opérant en RFA.
Quatre millions de fichiers et de dossiers furent
contitués pour une population de 16 millions
d’habitants, et 2 millions de dossiers concernant
des personnes vivant en RFA.
Pendant les semaines qui précédèrent la chute du
Mur, la Stasi entreprit de détruire ses archives
mais sa chute précipitée ne lui permit pas de
détruire la totalité des dossiers.
Environ 14 kms de dossiers détruits, en millions de
fragments, ont pu être récupérés, soit 14 000 sacs.
Depuis 1995, on procède à la reconstruction
manuelle des dossiers détruits. Fin 2001, on n’avait
réussi à reconstituer que quelque 200 sacs.
180 kms de dossiers sont demeurés intacts et sont
accessibles aux citoyens concernés et aux
chercheurs.
En 2001, plus de 5 millions de demandes de
consultation de dossiers avaient été déposés.
notes de production
Florian Henckel von Donnersmarck a consacré
quatre années à des recherches approfondies ainsi
qu’à l’écriture du scénario, avant de tourner le
film à Berlin en 37 jours, du 26 octobre au 17
décembre 2004.
Le cinéaste a non seulement consulté de nombreux
ouvrages spécialisés, mais il s’est surtout entretenu
longuement avec des témoins de l’époque, anciens
employés de la Stasi ou victimes de cette dernière.
Henckel von Donnersmarck s’est également entouré
d’éminents experts, comme le professeur Manfred
Wilke, directeur de la Commission de Recherche du
“Parti Socialiste Unitaire Allemand” (SED), Jörg
Drieselmann, directeur de l’Agence de Recherche et
du Musée de la Normannenstrasse, l’ancien colonel
de la Stasi Wolfgang Schmidt, et le chef décorateur
du Théâtre Berliner Volksbühne.
Une obsession : tourner en décors naturels
Il est primordial de tourner une reconstitution
historique dans les lieux mêmes où ont eu lieu les
faits. L’équipe utilisa ainsi l’ancien QG de la Stasi
de la Normannenstrasse, adresse particulièrement
redoutée à l’époque de la RDA, aujourd’hui
transformé en musée. C’est là qu’ont été tournées
les scènes avec Ulrich Tukur qui campe le
lieutenant-colonel Anton Grubitz : son bureau
était mitoyen de celui du patron de la Stasi,
Mielke. L’atmosphère propre à l’Allemagne de l’Est
a été préservée : grâce à leurs boiseries
caractéristiques, ces bureaux conservent un
“charme" inimitable qui les associe à une période
et à un style bien définis.
Dans un souci d’authenticité, les producteurs ont
souhaité tourner autant que possible en décors
naturels. Pourtant, alors même que les
événements ne se sont déroulés qu’il y a une
quinzaine d’années, plusieurs changements
notables sont intervenus depuis.
La Vie des autres est le seul film à ce jour qui ait
pu être tourné dans les locaux des archives de
l’ancien QG de la Stasi, dans la Normannenstrasse.
Les locaux ont été réaménagés pour les besoins du
film, puis numérisés après la fin du tournage. Car
si les archives ont été sauvegardées, les bureaux
qui les abritent ne ressemblent plus à ce qu’ils
étaient à l’époque de l’Allemagne de l’Est.
devant la caméra
commentaires du réalisateur sur ses acteurs
Martina Gedeck (Christa-Maria Sieland)
Ulrich Mühe (Gerd Wiesler)
Originaire de Munich, Martina Gedeck est diplômée d’art dramatique. Elle fait ses débuts au théâtre, avant
de tourner son premier film en 1983. Dès les années 90, elle devient l’égérie du jeune cinéma allemand, et
se fait connaître à l’étranger grâce à Chère Martha de Sandra Nettelbeck.
En 2006, elle décroche une citation à l’Oscar allemand du meilleur second rôle pour Les Particules
élémentaires d’Oskar Roehler, en compétition auFestival de Berlin.
Né à Grimma en 1953, Ulrich Mühe a d’abord été ouvrier du bâtiment avant de prendre des cours d’art
dramatique. Dans les années 80, il s’impose comme comédien de théâtre, avant d’inscrire son nom au
générique de nombreux films et téléfilms en RDA.
Après la réunification, il joue dans Benny’s Video, Funny Games et Le Château de Michael Haneke. Il a
également incarné le tristement célèbre docteur Mengele dans Amen de Costa-Gavras.
“Martina est une femme mystérieuse, à la fois sur le plan professionnel et sur le plan personnel. Elle est la plupart
du temps imprévisible, et elle a presque toujours raison : elle désamorce une scène tragique grâce à un érotisme
torride, ou encore elle intensifie l’érotisme d’un
autre moment du film en se contentant de résister
à son partenaire. Lorsque j’ai essayé de percer son
secret en en parlant avec elle, elle m’a dit qu’elle se
glisse dans l’univers du film au moment où le
metteur en scène dit “Action !”, comme Mary
Poppins dans la scène du dessin à la craie exécuté
sur le trottoir. Avec une telle comédienne, même
des mots aussi simples que “s’il vous plaît” ou
“merci” deviennent des formules magiques.”
“Bien que j’aie travaillé en étroite collaboration pendant un an avec lui, je continue d’appeler Ulrich Mühe
“Monsieur Mühe.” Voilà un homme qui garde ses distances pour se protéger, lui et son art. Tous ceux qui se
sont retrouvés face-à-face avec lui le savent :
le regard de M. Mühe plonge directement dans
votre cœur et, à travers son propre regard, vous
pouvez aussi sonder son cœur à lui. Ce mélange
de force intellectuelle et de vulnérabilité fait de
lui un grand acteur. ”
Sebastian Koch (Georg Dreyman)
Ulrich Tukur (Anton Grubitz)
Né à Karlsruhe en 1962, Koch fait ses études à la prestigieuse école Otto Falckenberg de Munich. Après
avoir interprété de nombreux films et téléfilms, il devient un habitué des reconstitutions historiques. C’est
ainsi qu’en 2004, il campe l’architecte Albert Speer dans Speer and Hitler : The Devil’s Architect ou un
officier nazi dans Black Book de Paul
Verhoeven.
Né à Viernheim en 1957, il est d’abord accordéoniste et chanteur avant d’étudier le théâtre à Stuttgart. En 1982,
il fait ses débuts sur scène et à l’écran dans La Rose blanche de Michael Verhoeven. Il est consacré “acteur de
l’année” par le prestigieux journal de théâtre Theater Heute en 1986. On l’a également vu dans Le Procès BaaderMeinhof de Reinhard Hauff, Amen de CostaGavras, Taking Sides, le cas Fürtwangler de
Istvan Szabo, Solaris de Steven Soderbergh
et Le Couperet de Costa-Gavras.
“Tout au long de ma collaboration avec
Sebastian Koch, je n’ai jamais senti de
limites dans ce que je lui demandais : si
j’étais capable d’exprimer un souhait, alors
Sebastian pouvait le jouer. (…) Il
bouleverse les femmes quand elles le
voient et les hommes aussi, moi en tous les
cas. Sebastian m’a toujours fait rêver :
c’est une star de la trempe de Curd Jürgens, Gregory Peck ou Denzel Washington. A lui tout seul, il me donne
suffisamment de raisons de ne jamais quitter l’Allemagne.”
“Dès que je pense à Ulrich Tukur, je n’ai que
cette réflexion en tête : "Quand je serai
grand, je voudrai être exactement comme
lui !" J’ai entendu pas mal de gens, sensés
tenir le même genre de propos. Je ne
connais pas d’hommes plus sympathiques,
confiants et indépendants d’esprit. Et je ne connais pour ainsi dire pas de meilleur acteur. Tukur est une vraie
star, à tous points de vue. Il y a quelque chose d’atemporel et de très libre dans son jeu. Son talent artistique
lui vient aussi naturellement que le fait de respirer. Peu importe qu’il compose de la musique, qu’il chante,
écrive des poèmes et des romans, ou qu’il joue la comédie, c’est chaque fois une expérience artistique unique,
qui n’appartient qu’à lui.”
derrière la caméra
Florian Henckel von Donnersmarck
Réalisateur / Scénariste)
Hagen Bogdanski
(Directeur de la photographie)
Silke Buhr
(Décorateur)
Gabriel Yared
(Compositeur)
Né à Cologne en 1973, Florian Henckel von
Donnersmarck grandit entre New York, Berlin,
Francfort et Bruxelles. Après des études de russe à
l’Institut National de Leningrad (aujourd’hui
Saint-Pétersbourg), il étudie les sciences politiques, la philosophie et l’économie à Oxford.
Assistant sur Le Temps d’aimer (1996) de Richard
Attenborough, il intègre la prestigieuse Ecole
Supérieure de cinéma et de télévision de Munich,
où il se spécialise en réalisation. Il y écrit et met
en scène plusieurs courts métrages, comme
Dobermann (1999), Les Mythes urbains (2001) et
The Templar (2002). La Vie des autres, auquel il
travaille depuis 2000, est son premier long
métrage.
Né à Berlin en 1965, Hagen Bogdanski suit des études
d’art et de photographie à l’université. Il travaille
ensuite comme assistant caméraman pour Xaver
Scharzenberger, Jürgen Jürges et Gernot Roll. Depuis
1994, il a éclairé une trentaine de longs métrages et
téléfilms, dont trois films d’Oskar Roehler.
Il a remporté deux fois le Prix Kodak et décroché le
prix de la meilleure photo au festival indépendant
d’Ourense pour L’Insaisissable d’Oskar Roehler.
D’abord menuisier, Silke Buhr s’intéresse ensuite
au décor qu’elle étudie à l’Ecole Supérieure de
cinéma et de télévision de Munich. Son diplôme en
poche, elle devient assistante décoratrice avant de
signer les décors de plusieurs longs métrages
comme Nur für Mozart (2005) de Chris Kraus.
Né à Beyrouth en 1949, Gabriel Yared a composé
plus de 80 partitions. Outre ses musiques de films, il
a également composé, arrangé et produit de nombreuses chansons pour Françoise Hardy, Mireille
Mathieu, Gilbert Bécaud et Charles Aznavour.
Il écrit sa première musique de film avec Sauve qui
peut (la vie) (1979) de Jean-Luc Godard. On lui doit
aussi les partitions de L’Avion (2005) de Cédric
Kahn et de Azur et Asmar (2006) de Michel Ocelot.
Il a décroché un Oscar et un Golden Globe pour Le
Patient anglais (1997) d’Anthony Minghella, un
British Academy Award pour Retour à Cold
Mountain (2004) d’Anthony Minghella, ainsi
qu’un César pour L’Amant (1992) de Jean-Jacques
Annaud. Il a enfin été cité deux fois à l’Oscar pour
Retour à Cold Mountain et Le Talentueux
M. Ripley, tous deux signés Anthony Minghella.
liste artistique
Ulrich Mühe
Sebastien Koch
Martina Gedeck
Ulrich Tukur
Herbert Knaup
Werner Daehn
Thomas Thieme
Gerd Wiesler
Georg Dreymann
Christa- Maria Sieland
Anton Grubitz
Gregor Hessenstein
Directeur des Opérations de la Stasi
le Ministre Bruno Hempf
liste technique
Réalisation
Scénario
Image
Montage
Décor
Costumes
Musique
Producteurs
Production
Florian Henckel Donnersmarck
Florian Henckel Donnersmarck
Hagen Bogdanski
Patricia Rommel
Silke Buhr
Gabriele Binder
Gabriel Yared et Stéphane Moucha
Quirin Berg
Max Wiedeman
Wiedeman & Berg Filmproduction GmbH & Co.KG
BR /Munich, Arte Strasbourg, CreadoFilm/ Constance
Avec le soutien
Filmfoerderungsanstalt (FFA), FilmFernsehFonds Bayern,
Medienboard Berlin- Brandebourg
Vente à l’étranger
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