Le Crime était presque parfait Petit Corbeau Little Bird Le Péril

Médiathèque Jean Falala
Mercredi 7 mai à 15h
Gros-pois
et Petit-point
Un film de Lotta et Uzi Geffenblad.
Suède, 2011, 43 min.
Le premier est couvert de pois, tandis que l’autre
est parsemé de points. Et ils sont très heureux
comme ça. Mais vous n’êtes pas au bout de vos
surprises. 
À partir de 4 ans.
« Ces six courts métrages développent, avec
sensibilité et de légères touches d'humour,
l'essentiel des thèmes liés à la petite enfance,
au sein d'un univers visuel qui possède une
vraie cohérence et un charme indéniable. »
Benjamin Untereiner in Les Fiches du cinéma.
Suivi de :
Mon tonton
ce tatoueur tatoué
welcomebyzance.fr
Un film de Karla von Bengston.
Danemark, 2012, 42 min.
La petite Maj vit dans le salon de tatouage de
son oncle Sonny, un tatoueur tatoué aux gros
bras. Tous deux s’entendent parfaitement, mais
considèrent qu’une petite fille doit grandir dans
une vraie famille, avec une maman, un papa, un
frère… comme celles que l’on voit à la télévision !
Mais ils vont vivre ensemble une grande aventure
qui va les aider à réaliser qu’une véritable famille,
ce n’est pas toujours ce que l’on croit ! 
À partir de 6 ans.
« (…) ce conte sympa, peuplé de lucioles magiques, de tigres, de motards et de moucherons grognons, fera rêver les (très) jeunes
spectateurs. »
Cécile Mury in Télérama.
Fin de séance : 16h25.
Médiathèque Jean Falala
2 rue des Fuseliers - 03 26 35 68 00
Médiathèque Croix-Rouge
19 rue Jean-Louis Debar - 03 26 35 68 40
Médiathèque Jean Falala
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-MÉTRAGELÉE
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SOIRÉE C LLICULE ENSORC
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AVEC LA
Printemps
des sens
Mardi 15 avril à 19h
Braise
Un film d’Hugo Frassetto.
France, 2013, 7 min.
Lors d’une soirée entre amis, un jeune homme
trompe sa copine avec une jeune femme jolie et
exubérante. C’est alors que les langues se délient et que les commérages commencent. 
Il est des nôtres
Un film de Jean-Christophe Meurisse.
France, 2013, 47 min.
Thomas a 35 ans et a décidé qu’il ne sortirait
plus jamais dehors. Il vit dans une caravane
dans un hangar en pleine métropole et invite
chez lui sa famille, ses amis, ses voisins. Il organise des fêtes. Des fêtes dionysiaques. Thomas célèbre chaque jour son refus de la société. Joyeusement. Furieusement. 
Prix du Public, Prix de la meilleure interprétation au festival Silhouette Paris 2013.
Poils
Un film de Delphine Hermans.
Belgique, 2013, 9 min.
À la poursuite d'un poil… Séductions. Déceptions. Fantasmes. 
La nuit de l’ours
Un film de Sam
& Fred Guillaume.
Suisse, 2013, 24 min.
Dans une ville aux contours inquiétants, des
animaux déracinés cherchent un refuge pour
la nuit. Ils trouveront abri dans la maison de
l’Ours, créant une communauté éphémère qui
se dissoudra aux premiers rayons du soleil. Des
destins croisés qui racontent l’exclusion sur un
ton décalé. 
SÉANCE DIODESCRIPTION
EN AU
Samedi 19 avril à 15h
Le Crime
était presque parfait
Un film d’Alfred Hitchcock.
États-Unis, 1954, 1h45 min. Avec Grace
Kelly, Ray Milland et Robert Cummings.
Tony Wendice, une ancienne gloire du tennis,
s'est marié avec Margot pour sa richesse. Mais
celle-ci le trompe depuis peu avec Mark Halliday,
un jeune auteur de romans policiers. Craignant
que sa femme le quitte et le laisse sans un sou,
Tony fait appel au capitaine Lesgate et le charge
d'assassiner Margot en échange d'une grosse
somme d'argent… 
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LES FILANT…
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PRÉSEN
Mercredi 23 avril à 15h
Petit Corbeau
Un film d’Ute von Münchow-Pohl.
Allemagne, 2013, 1h15 min. D’après les
albums de Nele Moost et Annet Rudolph.
Chaussette, le petit corbeau, est un sacré coquin,
jamais à court de bêtises… Il réussit toujours à
attirer ses amis dans des aventures qui tournent
souvent mal ! Un jour, il endommage malencontreusement le barrage qui menace d’engloutir la
forêt et sa maison. Accompagné de Frisouille le
mouton et de l’ours Eddie, Chaussette part à la
recherche de la colonie des castors pour remettre
le barrage en état… 
À partir de 4 ans.
« Ute von Münchow-Pohl signe un charmant
film d'animation à l'ancienne, très ligne claire,
qui prône de belles valeurs de solidarité. »
Nicolas Didier in Télérama.
Fin de séance : 16h15.
Mercredi 30 avril à 15h
Little Bird
Un film de Boudewijn Koole.
Pays-Bas, 2012, 1h35 min.
Jojo, dix ans, est souvent livré à lui-même. Entre
une mère absente et un père qui perd pied, il
trouve secrètement un peu de réconfort auprès
d’un choucas tombé du nid. Ce petit oiseau, pourtant plus fragile que lui, va lui donner la force d’affronter la réalité… 
À partir de 10 ans.
Prix du Meilleur Premier Film, Berlinale 2012.
« Donnant aux petits les forces que les grands
se prêtent à tort, Little Bird raconte avec lucidité et bienveillance la fin de l’innocence et
rappelle que l'on n'est jamais moins naïf qu'à
dix ans. » in Le Monde.
Fin de séance : 16h35.
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CINÉ-CL FRANÇAIS CULT
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Le Service des Relations Internationales de
l’Université de Reims Champagne-Ardenne
(URCA) et le CRIJ Champagne-Ardenne
(Europe Direct) proposent tous les mois
des projections de grands films français,
sous-titrés en français ou en anglais. Ces
projections s’adressent tout particulièrement aux étudiants internationaux et aux
personnes d’origine étrangère.
Mardi 6 mai à 19h
Le Péril jeune
Un film de Cédric Klapisch.
France, 1994, 1h41 min.
Avec Romain Duris et Vincent Elbaz.
Les retrouvailles de quatre amis qui furent lycéens de terminale au printemps 1976. C'est
l'occasion pour eux de se remémorer les souvenirs des années de lycée, sur fond de révolte
étudiante, de drogues, d'amour et de rock. 
Médiathèque Laon-Zola
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Samedi 12 avril à 17h
Bibliothèque Carnegie
Organik
Séries Courts
Un court-métrage de David Morlet.
France, 2004, 20 min.
Marco et Sonia ont enfin l’opportunité de repartir à zéro pour se construire un avenir. Mais
dans l’ombre, tiraillé par ses démons, Marco
prépare un dernier coup. 
Courts-métrages de Céline Pierre.
France, 2011-2013, 1h26 min.
American football
Un court-métrage de Morgan Simon.
France, 2012, 25 min.
Zack a la fraîcheur de ses 24 ans et le sérieux de
ses tatouages, qui grimpent jusqu’au sommet
de son cou. Pour prouver son engagement éternel au groupe de screamo qui vient de le recruter comme chanteur, il doit se faire tatouer son
logo en évidence sur le corps. Mais son tatoueur
mentor, un Américain expatrié, autrefois joueur
de foot US, refuse de lui faire à nouveau crédit. Il
lui faudra bien trouver l’argent quelque part… 
Le bon mélange
pour la colle
Un court-métrage de Lauriane Escaffre
et Yvonnick Muller. France, 2013, 12 min.
Après une soirée bien arrosée, Basile se réveille… mais pas chez lui. Quand la belle Sonia
arrive, lui sert un petit café et commence à se
déshabiller pour reprendre ce qu’ils ont fait une
bonne partie de la nuit, le rêve recommence…
Mais tout bascule lorsque Basile découvre un
énorme tatouage de croix gammée sur le dos
de Sonia. Il essaie alors de quitter l’appartement à tout prix. De quiproquo en quiproquo,
Basile va être durement mis à l’épreuve… 
Arena
Un court-métrage de Joao Salaviza.
Portugal, 2009, 15 min.
Mauro vit en prison domiciliaire. Les tatouages
l’aident à brûler le temps. Trois gamins du
quartier s’approchent de sa fenêtre. Dehors, le
soleil de midi frappe fort… 
Palme d’or 2009 du court-métrage.
Avril 2014
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PROJEC ÉLINE PIERRE
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Vendredi 4 avril à 18h
Perseus Berlin / Praha
Des trajets en trains. Une adolescente lit Schibboleth pour Paul Celan de Jacques Derrida… 
Chroniques d’Indi-vision
En quatre saisons, dans la cour et le jardin d’une
maison en déshérence, deux sœurs portent un
regard sur le monde qu’elles habitent. 
Lettres romaines
En trois trajets, les figures des âges d’une vie
défilent… 
Bibliothèque Croix-Rouge
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SÉANCE
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ROVERS
Le rendez-vous mensuel du cinéma impertinent, déroutant et touchant, destiné à un
public averti de 14 ans et plus. Séance présentée et décryptée par Claude Bégué, animateur de ciné-clubs.
Samedi 26 avril à 14h30
Bliss
Un film de Drew Barrymore.
États-Unis, 2010, 1h46 min. Avec Ellen Page,
Marcia Gay Harden et Drew Barrymore.
Bliss Cavendar, 17 ans, veut à tout prix s’échapper
de sa petite ville perdue du Texas. Lorsqu'elle se
rend en cachette dans la grande ville d'Austin, Bliss
découvre un univers qu'elle n'aurait jamais imaginé,
celui du roller derby. Menant une double vie, elle est
serveuse le jour et devient la redoutable Barbie Destroy la nuit avec son équipe de roller. Mais lorsque
son secret éclate au grand jour, Bliss va devoir
prendre sa vie en main comme elle l'entend. 
« Bliss est bien davantage qu'un film de
filles : un film de squaws. Les Hurl Scouts accueillent Bliss dans leur tribu et lui lèguent
l'énergie débraillée du punk rock féministe
des années 90. » Stéphane du Mesnildot, in
Les Cahiers du cinéma.
Médiathèque Jean Falala
CYCLE UÑUEL
LUIS B
Chaque film est présenté par Claude Bégué, animateur
de ciné-clubs. Les films sont projetés en version
originale sous-titrée en français.
Mercredi 2 avril à 19h
Los Olvidados
Un film de Luis Buñuel.
Mexique, 1950, 1h25 min. Avec Alfonso Mejia, Estela Inda et Roberto Cobo.
El Jaibo, un adolescent des rues, s’échappe de la maison de correction et retrouve ses compagnons d’infortune dans leur bidonville de la banlieue de Mexico. Avec Pedro et d’autres enfants, il tente d’attaquer
Don Carmelo, un aveugle cruel qui survit en jouant de la musique dans les rues. Quelques jours après,
Jaibo tue, en présence de Pedro, le jeune homme qu’il accuse de l’avoir dénoncé. À partir de ce moment,
les destins de Pedro et de Jaibo sont tragiquement unis. 
Prix de la mise en scène au Festival de Cannes en 1951.
« Tableau sans concession d’une réalité
sociale très dure, le film garde aujourd’hui
toute sa force. Buñuel y brosse le portrait
d’une partie abandonnée de la population
mexicaine, l’envers d’une société par ailleurs prospère. Buñuel s’intéresse plus particulièrement au sort de ces enfants livrés
à eux-mêmes, prisonniers d’un système qui
les enferme et les condamne. Si le destin
des protagonistes est terriblement tragique,
jamais le film ne sombre pourtant dans aucune forme de misérabilisme. Le film est
parsemé de formidables moments de poésie
et Buñuel porte avant tout un regard tendre
sur ces enfants et cet univers populaire. »
Olivier Gonod in DVDclassik.
Fin de la séance : 21h.
Médiathèque Jean Falala
Mercredi 9 avril à 19h
Mercredi 23 avril à 19h
La Vie criminelle
L’Ange exterminateur
film de Luis Buñuel.
d’Archibald de la Cruz Un
Mexique, 1962, 1h30 min.
Un film de Luis Buñuel.
Mexique, 1955, 1h30 min.
Avec Ernesto Alonso et Miroslava Stern.
Archibald de La Cruz découvre dans un magasin
d’antiquités une boîte à musique que lui avait
offerte sa mère. Il se souvient alors que sa gouvernante lui avait dit que cette boîte avait le pouvoir
de donner la mort. Ce qu’Archibald n’avait pas
manqué de tester immédiatement sur la gouvernante, qui s’était effondrée aussitôt. Il décide
d’expérimenter à nouveau sa trouvaille… 
« Du grand Buñuel : une variation sur le
meurtre où se retrouvent toutes les obsessions
de l’auteur et un féroce humour noir. »
Jean Tulard in Guide des films.
Fin de séance : 21h.
Mercredi 16 avril à 19h
Viridiana
Un film de Luis Buñuel.
Espagne, 1961, 1h30 min. Avec Silvia Pinal,
Francisco Rabal et Fernando Rey.
La jeune Viridiana souhaite entrer au couvent,
mais la mère supérieure exige avant tout que la
jeune femme aille rendre visite à son vieil oncle et
bienfaiteur Don Jaime. Celui-ci, troublé par la ressemblance de sa nièce avec sa femme décédée,
tente d’abuser sexuellement de la jeune femme.
Choquée, Viridiana s’enfuit mais apprend que
son oncle s’est suicidé. Elle renonce alors à entrer
dans les ordres… 
Palme d’or à Cannes en 1961.
« L’un des sommets de l’œuvre de Buñuel,
où il nous livre tous ses fantasmes sexuels
(fétichisme, condamnation de la chasteté) et
antireligieux. Le film raconte l’histoire d’une
femme qui apprend à voir. C’est aussi la
métaphore politique d’une Espagne aveuglée
depuis 1936. »
Xavier Lardoux in Le Guide du cinéma
chez soi.
Fin de séance : 21h.
Avec Silvia Pinal et Jacqueline Andere.
Edmundo et Lucia de Nobile, un couple bourgeois de Mexico, donnent une réception dans leur
luxueuse demeure. Les invités, victimes d’une
étrange maladie de la volonté, ne pourront plus
partir et personne de l’extérieur n’est en mesure de
leur porter secours bien que la porte du salon soit
ouverte. La promiscuité devient intenable… 
« Longtemps, Luis Buñuel a gardé le silence
sur ce film, refusant d’en donner la moindre
clé. À la fin de sa vie seulement, il a consenti
à dire que le thème n’était autre que celui qui
court dans toute son œuvre : l’incapacité de
l’homme à satisfaire ses désirs. »
Marine Landrot in Le Guide du cinéma
chez soi.
Fin de séance : 21h.
Mercredi 30 avril à 19h
Le Journal d’une
femme de chambre
Un film de Luis Buñuel.
France / Italie, 1966, 1h38 min.
D’après le roman éponyme
d’Octave Mirbeau.
Avec Jeanne Moreau et Michel Piccoli.
Dans les années 30, Célestine, une jeune femme
de chambre, arrive de Paris pour entrer au service
d’une famille de notables de province. La maîtresse de maison, hautaine et dédaigneuse avec sa
domesticité, est une puritaine frigide et obsédée
par la propreté. Célestine doit affronter les avances
du mari, ainsi que le fétichisme du patriarche, un
ancien cordonnier qui lui demande de porter des
bottines qu’il tient jalousement enfermées dans un
placard. Malgré sa répugnance, Célestine est également contrainte de côtoyer Joseph, le palefrenier
de ses patrons, un rustre aux tendances sadiques
qui a des vues sur elle. Un jour, une petite fille pour
laquelle Célestine s’est prise d’affection, est retrouvée violée et assassinée… 
Médiathèque Jean Falala
« Trahissant Mirbeau, Buñuel règle ses
comptes avec l’Action française qui chahuta
L’Âge d’or. Mais une fois encore, le cinéaste
cherche à saisir l’essence des êtres, bourgeois
ou domestiques, à travers leur dégradation. »
Xavier Lardoux in Le Guide du cinéma
chez soi.
Fin de séance : 20h40.
Mercredi 7 mai à 19h
Belle de Jour
Un film de Luis Buñuel.
France, 1967, 1h40 min.
D’après le roman éponyme de Joseph
Kessel. Avec Catherine Deneuve,
Jean Sorel et Michel Piccoli.
Séverine n’a jamais trouvé de véritable plaisir
entre les bras de son mari, qu’elle aime néanmoins. Un des amis du couple, playboy amateur
de call-girls, lui donne un jour l’adresse d’une
maison clandestine. Troublée, Séverine ne résiste
pas à l’envie de s’y rendre et ne tarde pas à y devenir pensionnaire. Elle y est appelée Belle de jour,
car ses visites surviennent chaque après-midi de
deux à cinq heures… 
Lion d’or à Venise en 1967.
« Libre adaptation du roman
de Joseph Kessel, Belle de
Jour ne cesse de confondre
l’imaginaire et le réel,
jusqu’au vertige. »
Xavier Lardoux in Le Guide
du cinéma chez soi.
Fin de séance : 21h.
Médiathèque Jean Falala
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Tous les films
sont projetés en version
originale sous-titrée en français.
Dimanche 6 avril à 15h
Crying Freeman
Un film de Christophe Gans.
France / États-Unis / Japon /
Canada, 1996, 1h40 min.
Avec Mark Dacascos.
Emu O'Hara, une jeune peintre, est témoin du meurtre d'un gangster japonais sur les hauteurs de San Francisco. Le meurtrier, un élégant
et beau jeune homme, verse
une larme de remord. Cette
marque d'humanité n'échappe
pas à la jeune femme qui se sent,
depuis l'enfance, responsable de
la mort tragique de ses parents.
De retour à Vancouver, Emu est
devenue un témoin capital que se
disputent la police et le puissant
chef yakuza Shimazaki, père du
gangster exécuté. 
Film interdit aux moins de 12 ans.
« Christophe Gans (futur réalisateur
du Pacte des loups) adapte à la lettre
une BD culte japonaise, célèbre pour sa
sophistication et son élégance. L’ambiance
l’emporte sur l’action. Chaque scène est
composée comme un tableau, magnifiée par
l’écran large, comme dans cette séquence où
deux tueurs enflammés évoluent au ralenti,
au son du Nabucco de Verdi. »
Bernard Génin in Le Guide du cinéma
chez soi.
Fin de la séance : 16h40.
Médiathèque Jean Falala
Jeudi 24 avril à 19h
Mardi 29 avril à 19h
Dimanche 4 mai à 15h
Organik
Arena
Un court-métrage de David Morlet.
France, 2004, 20 min.
Marco et Sonia ont enfin l’opportunité de repartir à zéro pour se construire un avenir. Mais dans
l’ombre, tiraillé par ses démons, Marco prépare un
dernier coup. 
Un court-métrage de Joao Salaviza.
Portugal, 2009, 15 min.
Mauro vit en prison domiciliaire. Les tatouages
l’aident à brûler le temps. Trois gamins du quartier s’approchent de sa fenêtre. Dehors, le soleil de
midi frappe fort. 
Palme d’or 2009 du court-métrage.
The Place
behind the pines
Suivi de :
Les Promesses
de l’ombre
Un film de David Cronenberg.
États-Unis, 2007, 1h37 min. Avec Viggo
Mortensen, Naomi Watts et Vincent Cassel.
Bouleversée par la mort d'une jeune fille qu'elle
aidait à accoucher, Anna tente de retrouver la famille du nouveau-né en s'aidant du journal intime
de la disparue, écrit en russe. En remontant la
piste de l'ouvrage qu'elle tente de faire décrypter,
la sage-femme rencontre Semyon. Elle ignore que
ce paisible propriétaire du luxueux restaurant
Trans-Siberian est en fait un redoutable chef de
gang et que le document qu'elle possède va lui
attirer de sérieux problèmes… 
Film interdit aux moins de 12 ans.
« Ici, les hommes de la mafia russe, saisis
dans la violence qu'ils imposent à leurs corps,
composent une peinture belle jusque dans
les bagarres sublimement chorégraphiées. »
Héléna Villovitch in Elle.
Fin de la séance : 21h.
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Suivi de :
L’Âme des guerriers
Samedi 26 avril à 14h30
La Voie de l’encre
Un documentaire de Pamela Valente
et Pascal Bagot.
France, 2010, 1h10 min.
Plongée dans un art fascinant et underground,
l’irezumi, qui est le tatouage traditionnel des
yakusas de la mafia japonaise. Ce tatouage, très
douloureux, sert de rite d’initiation : 75 % des
yakusas sont tatoués, certains sur l’ensemble du
corps. Il est également répandu chez les prostituées et a très mauvaise réputation… 
Suivi de :
Effigie
des îles Marquises
Un documentaire de Jean-Loïc Portron.
France, 2008, 25 min.
Dans l'archipel des îles Marquises au milieu du
Pacifique, on ne pouvait être considéré comme
un homme accompli tant que l'on n'était pas tatoué entièrement. Le tatouage a été interdit et
les Marquisiens ont perdu la mémoire de ces
motifs, mais quelques objets subsistent, comme
cette effigie… 
Fin de séance : 16h05.
Un film de Lee Tamahori.
Nouvelle-Zélande, 1994, 1h39 min. D’après
le roman Once Were Warriors d’Alan Duff.
Avec Rena Owen et Temuera Morrison.
Beth et Jake Heke vivent avec leurs cinq enfants
dans la banlieue maorie pauvre d'Auckland, en
Nouvelle-Zélande. Jake vient de perdre son travail.
Alcoolique et brutal, il frappe souvent Beth, femme
énergique et fière mais toujours amoureuse. L'unité
familiale vole en éclats lorsqu’un soir, particulièrement ivre, il bat son épouse si violemment qu’elle ne
peut accompagner son fils Boogie, un jeune délinquant, au tribunal. Le jeune garçon se retrouve placé dans un foyer. Quant à Nig, l'aîné, il s'agrège à un
gang de jeunes, révulsés par la décadence de leurs
aînés et qui tentent de retrouver l'âme de guerrier de
leurs ancêtres à travers la violence… 
Meilleur premier film à la Mostra de Venise 1994.
Film interdit aux moins de 16 ans.
« Du roman de l'écrivain maori Alan Duff, le
réalisateur, dont c'est le premier film, a su
conserver toute la rage. L'Âme des guerriers
a la même force que les mélodrames sociaux
de Lino Brocka : mêmes personnages farouchement déterminés à survivre, même dénonciation d'un prolétariat abandonné. Une
coquetterie certaine dans l'image et une
complaisance dans la façon de filmer la violence finissent par gêner. Mais la comédienne
est extraordinaire : Rena Owen (Beth), hallucinante louve en colère, toutes griffes dehors
dès que l'on touche à sa meute. »
Bernard Génin in Télérama.
Fin de la séance : 21h.
Un film de Derek Cianfrance.
États-Unis, 2013, 2h20. Avec Ryan Gosling,
Bradley Cooper et Eva Mendes.
Cascadeur à moto, Luke est réputé pour son
spectaculaire numéro du « globe de la mort ».
Quand son spectacle itinérant revient à Schenectady, dans l’État de New York, il découvre
que Romina, avec qui il avait eu une aventure,
vient de donner naissance à son fils. Pour subvenir aux besoins de ceux qui sont désormais
sa famille, Luke quitte le spectacle et commet
une série de braquages. Chaque fois, ses talents
de pilote hors pair lui permettent de s’échapper.
Mais Luke va bientôt croiser la route d’un policier vertueux, Avery Cross… 
« Derek Cianfrance orchestre une saga familiale passionnante (…). The Place Beyond the
Pines slalome entre polar classieux et mélo
dévastateur, avec une fluidité évoquant pêlemêle James Gray ou Clint Eastwood. Au-delà
des pins, il y a de l'émotion mais avant tout la
confirmation d'un talent à suivre. »
Mehdi Omaïs in Metro.
Fin de la séance : 17h20.