la suite - Sylvie Ouellet

Transcription

la suite - Sylvie Ouellet
Dossier
Et si c’était vrai ?...
18VISITER LES FRONTIÈRES
DE LA MORT
RENDRAIT-IL PLUS VIVANT?
Rencontre avec
le Dr Jean-Jacques Charbonier
Sylvie Ouellet
Plaidoyer pour ma liberté
Elles nous offrent un soulagement temporaire, mais telle une mouche cherchant à fuir la toile de l’araignée, chaque
fois que nous goûtons à ce soulagement, plutôt que de chercher à nous en
défaire, nous en devenons prisonniers.
Une illusion au goût de bonheur
Quelle que soit notre dépendance, elle
se concentre toujours sur quelque chose
que nous voulons. Nous pourrions penser qu’en nous débarrassant de l’objet de
notre dépendance nous ne serions plus
accros. Mais ça ne fonctionne pas ainsi. La
puissance de l’attraction ne provient pas
nécessairement de l’élément lui-même,
mais plutôt de notre attitude vis-à-vis de
cet élément auquel nous avons exagéré
les qualités en occultant les défauts et
l’impact destructeur qu’il a sur notre vie.
La dépendance détourne donc notre
regard et nous rend plus enclins à croire
qu’elle peut résoudre nos problèmes,
soulager notre douleur, répondre à nos
frustrations, noyer nos colères ou atténuer nos peurs. Mais c’est un cercle sans
fin, car jamais elle ne pourra corriger
l’état d’esprit qui l’a engendrée à l’origine. Vient cependant un temps où l’on
n’en peut plus de cohabiter avec ces dépendances qui minent notre existence.
On sent alors un urgent besoin de s’en
libérer. Mais par où commencer ? Par là
où tout a commencé : notre esprit!
16 Vivre
Choisir la direction qui nous convient
Le bouddhisme nous apprend que nous
pouvons améliorer notre manière de
penser, l’amener à tendre vers l’équilibre, à ne plus être à la merci des objets,
des événements ou des personnes qui
croisent notre chemin. Dans la mesure
où l’esprit change, nous avons le choix
de le faire évoluer à notre gré, dans la direction qui nous convient. Les neurologues parlent aujourd’hui de la plasticité
du cerveau, soit sa capacité à changer.
Nous n’avons donc plus à rester prisonniers de pensées ou de croyances erronées qui briment notre liberté d’exister.
Mais changer notre vie, c’est comme
emménager dans une nouvelle maison,
on doit d’abord faire du ménage. Nous
devons donc nettoyer notre esprit et
nous défaire de l’inutile; faire face aux
torts que nous avons causés aux autres
ou à nous-mêmes pour ensuite en faire
le ménage. Une fois nos échecs admis,
nous pouvons décider d’être différents.
Transformer le plomb en or
L’une des images utilisées par le Bouddha
pour décrire la puissance phénoménale
de notre esprit est celle de la pépite
d’or que nous ne pouvons voir, car elle
est enfouie dans la boue. Accéder à la
sagesse revient à libérer l’or de la boue
pour en faire ressortir l’éclat. Autrement
dit, peu importe les problèmes que nous
rencontrons ou avons rencontrés, nous
pouvons nous en libérer et transformer
cette situation en source de bonheur.
Peut-être ne pouvons-nous pas choisir
ce que le monde nous réserve, mais
nous pouvons assurément décider de
la manière dont nous allons y faire face.
Nous touchons au bonheur lorsque nos
vies sont pleines de sens et nous avons
tous la capacité de découvrir le sens de
notre existence.
22AVEZ-VOUS LA NOSTALGIE
DE L’AU-DELÀ?
Jean-Paul Simard
25 Y A-T-IL UNE VIE APRÈS LA VIE?
Rencontre avec le
Dr Raymond Moody
Sylvie Ouellet
28 FAUX DÉPART
OU DEUXIÈME CHANCE?
Rencontre avec le Sonia Barkallah
Geneviève Young
37 LE 6E SENS,
UN PONT VERS L’INFINI
Sylvie Ouellet
« N’attendez pas des objets matériels
qu’ils vous donnent satisfaction ou
qu’ils rendent votre vie parfaite; c’est
impossible. Comment pourriez-vous être
satisfait même avec une tonne d’objets
matériels ? En quoi dormir avec des centaines de personnes vous satisferait-il ?
Cela n’arrivera pas. La satisfaction vient
de l’esprit. » Lama Yeshe
40 NOTRE VIE SERAIT-ELLE
UN VASTE RÊVE?
Nicole Gratton
42 LES CHIFFRES AU SERVICE
DE NOTRE ÉVOLUTION
Pierre Lassalle
Guide pratique pour se libérer de ses mauvaises habitudes
La méditation comme outil de guérison de Chönyi Taylor, Éditions Tarma
Voici un petit guide astucieux pour mettre fin aux comportements qui sabotent notre potentiel de bonheur! Dépendances, accoutumances, comportements toxiques. Utilisez la méditation comme outil de guérison pour vous
délivrer de vos travers. À l’aide de démonstrations perspicaces, comprenez
le fonctionnement de votre esprit! Ce livre est dédié à toute personne qui
cherche une façon puissante et efficace de se libérer de l’emprise négative
de ses dépendances. Présentant l’essence du bouddhisme tout en le fusionnant avec les récentes découvertes de la psychologie occidentale, l’auteure
combine de manière captivante une méthode révolutionnaire pour vous permettre un épanouissement personnel durable.
224 pages. ISBN 978-2-924157-03-9.
Rencontre avec le Dr
Photo © Frédéric Ferrandes
Les dépendances sont une manière désespérée de chercher le bonheur en nous
éloignant momentanément de la réalité
parfois douloureuse de nos vies.
Jean-Jacques
Charbonier
46 La conscience globale
c’est moi + toi + toi + toi...
Stéphane Matte
48 MA VIE COMME
UN POSSIBLE INFINI
Sylvie Petitpas
50 ET SI NOUS AVIONS
OUBLIÉ QUE…
David Ciussi
17 Vivre
17
Vivre
Dossier Et si c’était vrai ?...
Sylvie Ouellet
Par
Auteure, conférencière
et formatrice
Pour mieux la connaître
Sylvie Ouellet s’intéresse à ce
que vit l’âme durant les divers
passages de la naissance, de
l’incarnation et de la mort. Sa
curiosité l’incite à explorer les
grandes questions de la vie
des points de vue spirituelle et
scientifique pour tenter d’en
comprendre le fonctionnement et les grandes lois. Pour
elle, le mieux-être passe par
la compréhension d’un sens à
la vie. Parmi les livres qu’elle a
écrit nous retrouvons :
Qui est
Visiter les frontières
de la mort rendrait-il
plus vivant ?
Jean-Jacques Charbonier?
Son métier de médecin-anesthésiste-réanimateur fait de
lui un professionnel averti des EMI. Depuis plus de 20 ans,
il s’occupe de personnes en état de mort imminente ; des
comateux qui, plongés dans les limbes d’une dimension
inconnue, parviennent parfois à revenir à la vie après avoir
traversé une expérience bouleversante. Il a donc effectué
un grand nombre de réanimations cardio-respiratoires
et sa pratique lui permet aujourd’hui d’affirmer des éléments qui font voler en éclats les paradigmes scientifiques concernant nos conceptions
de la mort : un état de conscience
modifié est possible lorsque le cerveau s’arrête ; on peut établir une
véritable communication télépathique avec les comateux qui sont
non seulement capables de recevoir
mais aussi d’émettre des pensées ;
un souffle de vie quitte le corps et
a pu être physiquement ressenti par
de nombreux soignants au moment
de la mort ; le comateux peut se
conceptualiser comme une entité
dégagée d’un corps terrestre et relié à lui par un cordon ; une vie est
possible dans une autre dimension
lorsque la mort physique survient et
que ce cordon est coupé.
Rencontre avec le Dr Jean-Jacques Charbonier
L’existence de la vie après la mort a toujours soulevé de grands questionnements depuis la nuit des temps. Est-ce qu’une partie de nous survit après
la mort du corps physique? Voilà un mystère qui semblait insoluble il y a à
peine quelques années de cela, mais qui commence aujourd’hui à trouver
des réponses fort intéressantes.
Après la mort,
qu’est-ce qui m’attend?
J’aimerais tant te parler
Le Dauphin Blanc
Informations :
@ : [email protected]
www.sylvieouellet.ca
Dr Charbonier, vous êtes aujourd’hui
médecin, anesthésiste-réanimateur.
Vous vous destiniez pourtant à une
carrière de médecin généraliste.
Qu’est-ce qui vous a conduit vers
cette spécialisation?
Le rôle du médecin généraliste m’apparaissait être la meilleure façon d’être en
contact avec les gens. En allant les retrouver dans leur habitation, je pouvais
prendre en compte tous leurs problèmes
familiaux. J’ai vécu une expérience durant
une garde d’aide médicale en urgence
qui m’a complètement bouleversé. Ce
jour-là, sur les lieux d’un accident, il m’a
fallu entrer dans la carcasse déformée
d’une voiture par un trou qu’on avait
découpé sur le toit. Je devais perfuser le
jeune homme avant de pouvoir le sortir de la voiture. Du fait de mon inexpérience et de mon émotion, je n’y suis pas
parvenu. C’était la première fois que je
voyais mourir quelqu’un sous mes yeux
en me sentant responsable de sa mort.
J’ai vu sa pupille se dilater et j’ai senti
une étincelle de vie qui s’échappait de
son regard. Ici, les mots me manquent
pour traduire mon ressenti. Dans ma
chair, au plus profond de moi, j’ai senti
qu’une « présence » quittait son corps
par le haut de son crâne. Cette présence
était vivante, joyeuse. Ça peut paraître
bizarre de dire que c’était vivant et
joyeux, mais c’était pourtant ça. J’ai alors
J’ai compris que nous sommes un esprit habitant un corps jusqu’au
moment de la mort et que, lorsque la mort survient, cet esprit se libère.
18 Vivre
À SURVEILLER :
Le Dr Charbonnier sera de nouveau au Québec
du 6 au 12 octobre prochain.
Photo © Frédéric Ferrandes
La
science se penche de plus
en plus sur cette question, entre autres par les
recherches faites sur les expériences
de mort imminente (EMI). L’un des fervents défenseurs de la thèse de la survie de la conscience après la mort du
corps physique est le Dr Jean-Jacques
Charbonier, auteur de plusieurs livres,
dont Les 7 bonnes raisons de croire à
l’au-delà et Les 3 clés pour vaincre les
pires épreuves de la vie.
Information :
Communication Jo Ann Champagne :
[email protected] ou (450) 229-4664.
compris que nous sommes un esprit
habitant un corps jusqu’au moment de
la mort et que, lorsque la mort survient,
cet esprit se libère. Je me suis souvenu
du livre qu’avait écrit Raymond Moody,
La vie après la vie, et j’ai su que je devais faire des recherches sur ce phénomène. En pratiquant la réanimation, je
comprendrais mieux ce que vivent les
gens dans le coma. J’ai donc choisi de
devenir anesthésiste-réanimateur.
Qu’est-ce que cette prise de conscience a changé dans votre vie professionnelle?
Avant cette expérience, j’étais complètement intoxiqué par mes études
de médecine qui m’avaient fortement
orienté vers le dogme matérialiste,
concevant l’être humain comme une
sorte de robot biologique et le médecin comme un réparateur de robot. En
fin de compte, on se fout pas mal du
conducteur, de l’esprit qui habite le
corps, alors que c’est la façon de piloter
le véhicule terrestre qui est la plus importante. Le cancer peut être considéré
comme un voyant rouge qui s’allume
pour nous dire que quelque chose ne
va pas. Mais nous, en bons répara-
teurs de robots, on ne s’occupe que du
voyant rouge! On va tenter de l’éteindre
par la chimiothérapie, la radiothérapie
ou la chirurgie. On ne doit pas s’étonner de voir ensuite un autre voyant
rouge surgir. On n’a fait que supprimer
sa conséquence organique sans traiter la cause initiale qui appartient au
domaine de l’esprit. L’autre défaut de
la médecine pratiquée en Occident est
de déshumaniser la relation médecinmalade en créant une distance, alors
qu’il faut considérer l’être vivant dans
sa globalité sans toutefois « infantiliser » ce rapport soignant-soigné.
19 Vivre
Dossier Et si c’était vrai ?...
Nous avons besoin de votre avis…
Mes recherches sur les EMI m’ont démontré que nous sommes avant tout un
esprit dans un corps et qu’il faut aussi,
et peut-être même surtout, s’occuper de l’esprit. En ce qui me concerne,
je m’adresse à l’esprit. Notamment,
je parle à la personne dans le coma
comme si elle pouvait m’entendre. Je lui
donne de l’amour. Je la touche. Je dis
aux familles de lui envoyer des pensées
d’amour. Même par télépathie, ça peut
fonctionner. Nous avons eu des retours
de comateux qui nous l’ont prouvé.
Votre vie personnelle a-t-elle été
transformée aussi?
Oui. Je suis maintenant beaucoup plus
tourné vers les valeurs humaines que les
valeurs matérielles. Je suis plus heureux
parce que je suis plus tolérant vis-à-vis
des autres. J’ai développé l’envie de communiquer par l’écriture, les conférences
et les ateliers, choses que je n’avais
jamais pensé faire. Et je n’ai plus peur
de la mort du tout. Comme ma propre
mort ne me fait pas peur, celle de mes
patients ne m’effraie plus. Je peux donc
mieux les accompagner. Je ne vois plus
la mort comme un échec, mais comme
une étape fondamentale de la vie, aussi
importante que la naissance. Ce n’est
pas triste du tout. Ce qui est triste, c’est
la séparation qu’elle engendre. Nous
pleurons sur nous-mêmes, sur la relation
avec l’autre qui ne pourra jamais plus
être la même. Si les gens pouvaient se
libérer de cette peur de la mort, ils seraient davantage dans l’amour, tournés
vers les autres. On aurait une société
complètement différente, plus orientée
vers l’amour et la spiritualité.
Comment définiriez-vous la conscience?
C’est un des plus grands mystères de
l’humanité, bien plus important que l’astronomie, car la conscience est en nous.
La seule façon pour moi de l’expliquer est
forcément réductrice, mais je crois que
nous avons deux sortes de conscience :
une conscience analytique et une
conscience intuitive. La conscience analytique est reliée à nos cinq sens; elle
nous situe dans le temps et l’espace en
favorisant notre réflexion : « Je suis moi
parce que je suis ici maintenant... » Dès
20 Vivre
d’un arrêt cardiaque. Autrefois, on ne
faisait pas de massage cardiaque. Le
cœur s’arrêtait et on faisait le constat du
décès. Je crois que nous devons mettre à
la disposition des gens tous les moyens
possibles pour continuer le voyage terrestre. Mais l’acharnement ne s’arrête
pas au massage cardiaque, il peut être
subtil tel que l’acharnement affectif.
Je ne vois plus la mort comme un échec,
mais comme une étape fondamentale de la vie,
aussi importante que la naissance.
que la conscience analytique s’éteint,
soit au moment de la mort clinique, du
coma, du sommeil physiologique, lors
de périodes de méditation, d’expansion de conscience, de stress intenses
ou d’efforts physiques, une autre forme
de conscience émerge reliée à toutes
nos perceptions extrasensorielles. C’est
ce que j’appelle la conscience intuitive
qui nous permet de communiquer avec
d’autres champs de conscience tels que
la Conscience Divine, la conscience artistique, la conscience des défunts ou
l’inspiration. L’intuition, la prémonition
et toutes ces facultés extrasensorielles
y compris la télépathie et la médiumnité
seraient secondaires au fonctionnement
de cette conscience intuitive. Le problème, c’est de faire taire la conscience
analytique pour que nous puissions être
reliés à notre conscience intuitive.
Y avons-nous tous accès?
Oui, à condition de pouvoir faire taire la
conscience analytique qui fait un bruit
aussi assourdissant que constant. Pour
certains, c’est impossible, car ils sont
complètement fermés à ce genre de
démarche. Ils ont le potentiel de le faire,
mais pas forcément la volonté d’y accéder.
Comment abordez-vous le sujet de la
mort avec vos patients?
Que dire à une maman qui vient de
perdre son enfant? Je crois que la seule
façon, c’est d’être là, dans la compassion,
et d’écouter sa colère, son déni. Ces émotions font partie des étapes normales du
deuil d’un être cher et, parfois, elles sont
vécues très violemment. Il m’est arrivé
d’être attaqué physiquement lorsque j’ai
annoncé qu’un enfant venait de mourir.
Je comprends cette violence. C’est une
façon d’extérioriser son chagrin. J’essaie
de faire cette annonce le plus calmement
possible, mais le traumatisme est inévitable. Je reste avec eux et j’écoute leurs
cris, leurs douleurs. C’est difficile, je ne
m’y ferai jamais. Je n’ai pas de solution
miracle à cette souffrance. Mais il est
essentiel d’être là, simplement, en tant
qu’être humain pour partager cet évènement terrible.
Selon vous, le moment de notre mort
fait-il partie de notre plan de vie ou
est-il aléatoire?
Je crois que le moment de notre mort
fait partie d’un plan de vie bien établi
pour chacun de nous. Nous avons aujourd’hui accès à des outils de réanimation de plus en plus puissants pour faire
reculer l’échéance. Mais ce recul fait aussi partie du plan de vie de la personne.
Pourquoi une personne va-t-elle vivre
avec un rein greffé et mourir ensuite
au bout de dix ans? Parce que ça faisait
partie de son plan de vie, compte tenu
de l’évolution de la technologie actuelle.
Je crois que mon travail fait aussi partie
du plan de vie de la personne, comme
tous les soignants et les médecins.
Pour vous, la réanimation peut-elle
être vue comme une forme d’acharnement? Tout dépend du contexte… Ce sera de
l’acharnement pour une personne en
phase terminale d’une longue maladie,
mais pas pour un jeune sportif victime
Il arrive que des gens refusent de laisser
partir un proche en fin de vie et l’empêchent ainsi de quitter leur corps. Une
femme était venue me voir, désespérée, parce que son père n’arrivait pas à
« partir » alors qu’on ne faisait presque
plus rien sur le plan de sa réanimation.
Je lui ai dit : « Vous devriez faire comprendre à votre père que vous l’autorisez à partir pour qu’il puisse se libérer. » Elle a quitté mon bureau et elle
est revenue très vite vers moi. Alors que
je croyais l’avoir choquée par mes propos, elle m’a dit : « J’ai fait exactement
ce que vous m’avez dit et papa est parti
dans les 15 minutes. » C’était donc elle
qui retenait son père alors qu’il n’attendait qu’une chose pour passer dans la
lumière : l’autorisation de sa fille! Les
personnes en fin de vie ont de la difficulté à partir parce qu’elles sentent
qu’on les retient de ce côté terrestre
par une forme d’égoïsme affectif.
Vous venez de publier un nouveau
livre, Les trois clés pour vaincre les
épreuves de la vie. Quel est son principal message?
En montrant la façon dont fonctionne
la conscience, on peut facilement comprendre comment se comporter face
aux expériences qui nous semblent les
plus cruelles et qui nous font néanmoins grandir. C’est plutôt choquant ce
que je vais dire, mais j’ai déjà rencontré des gens qui m’ont dit : « J’ai perdu
mon enfant et ça été une chance. » Il
faut assurément avoir fait un sacré travail sur soi avant de raisonner ainsi, mais
cette expérience terrible peut aussi ouvrir un chemin sur le monde spirituel. Je
suis convaincu que dans nos plans de
vie toutes nos épreuves sont là pour
nous faire grandir. Je veux donc expliquer la façon dont on peut se connecter au champ des consciences par notre
VIVRE, C’EST…
Revisiter nos perceptions de la vie et de la mort
Et si la mort n’était pas une fin, mais une transition, un passage d’un état à un
autre. Et si l’essentiel de ce que nous avons été de notre vivant poursuivait sa
route au-delà de notre mort.
Les soins palliatifs, l’euthanasie et les expériences de mort imminentes sont trois
aspects qui sont rarement mis en corrélation. Le Dr Jean-Jacques Charbonier et Annie
Babu, infirmière et assistante sociale, ont
décidé de réfléchir et d’écrire ensemble
sur ces sujets. Pour parvenir à une vision
élargie, ils vous invitent à participer à leur
démarche en répondant au sondage qu’ils
ont développé. C’est aussi une occasion de
vous exprimer sur ces thèmes si importants.
Site à consulter :
www.surveymonkey.com/s/5HFL3SN
conscience intuitive pour parvenir à
vaincre toutes ces épreuves.
Que signifie être pleinement vivant,
pour vous?
Être pleinement vivant, c’est être dans
cette forme d’amour inconditionnel
dont nous parlent les gens qui ont
vécu des EMI. Je n’arrive jamais à être
à ce niveau d’amour inconditionnel.
Je m’en suis approché quelques fois
bien sûr, mais ce n’est jamais comme
ils me le décrivent. Malheureusement,
je pense qu’on ne sera pleinement
vivant qu’au moment de notre mort.
D’ici là, on peut donner de l’amour aux
autres... Ce n’est que comme ça que
l’on peut se sentir pleinement vivant,
existant, et surtout utile.
choisissez d’être bien
Découvrez et expérimentez des outils concrets
pour améliorer votre qualité de vie.
Brossard
Gatineau
Laval
Québec
Samedi (9h à 17h30) : Être bien avec soi
Dimanche (9h à 17h30) : Être bien avec les autres
Seulement 99$ par jour ! *Taxes en sus
En prime: Inscrivez-vous aux deux ateliers et recevez
gratuitement un livre de Lise Bourbeau !
Réservez dès aujourd’hui : 1 800 361-3834 ou [email protected]
www.ecoutetoncorps.com

Documents pareils