édIto - CSI Réseau
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Plafonds | Cloisons | Menuiseries | Toiles | Planchers | Menuiserie aluminium | Métallerie N °1 1 - J a n vie r2 0 12 Entre nous Les infos du réseau édIto Moraliser l’économie…. L’idée avance sur le chemin du réalisme. La concrétiser par les actes s’avère plus compliqué. Et si la vertu était l’affaire de tous ? La quête systématique du prix le plus bas se mène toujours au détriment des hommes, Le contrat ZTE s’élève à 720 000€ pour Miroiterie Mélusine. du produit et du développement territorial. Clairement est-il raisonnable ? Qu’un maître ouvrage public ou privé choisisse une pme installée à une centaine de kilomètres pour gagner quelques euros ? Le contribuable ,le financier répondront par l’affirmative. Personnellement ,je crois au cercle vertueux. Une entreprise qui produit, ce sont des femmes et des hommes qui enrichissent l’économie locale de leur territoire. La morale, c’est aussi assumer ses choix. Le législateur multiplie les normes. Les clients Miroiterie Mélusine a remporté le lot menuiserie publics et privés souhaitent davantage d’écologie, du chantier ZTE, sur la Technopole du Futuroscope. d’innovation de services sans y mettre le prix. Comment financer un bureau d’étude de la R&D, Quatre bâtiments, 2 000m2 de surface vitrée… la RSE dans ces conditions. Entre elles les Christophe Lechelon ne cache pas son enthousiasme. Deux bâtiments entreprises du bâtiment organisent la résistance. Sur ce plan, le chantier ZTE, associant des pme de six et quatre étages, deux tours jumelles de logements de six étages locales très compétitives dans leur domaine et une demi-douzaine de maisons individuelles… “Et ce n’est que la constitue un exemple de bonne conduite. première phase de la tranche n°1”, poursuit le directeur de production de Au sein de Csi bâtiment,le mot d’ordre reste la Miroiterie Mélusine. Le géant chinois des télécommunications s’installe sur synergie entre les membres du réseau et les la Technopole du Futuroscope et ne passe pas inaperçu. corps d’état complémentaires d’entreprises L’entreprise chauvinoise Boutillet, lauréate de l’appel d’offres général, a locales. En 2012 ,nous serons plus forts démarré le gros œuvre. Elle a choisi Miroiterie Mélusine pour la fabrication et ensemble pour maintenir le cap et la pose des menuiseries. Ses équipes interviendront en deux temps. D’abord l’emploi de nos 155 collaborateurs. en février, pour les ouvertures des villas, puis en mai, pour “mener de front” la Bonne année tous ! construction des quatre édifices. Date de livraison : décembre 2012. Autant dire Denis Nézar que le timing est serré. PDG CSI Bâtiment “La façade en verre du bâtiment principal, haute de vingt-cinq mètres avec bardage extérieur, sera sans doute le plus grand défi technique”, souligne Julien Beaufils, jeune conducteur de travaux de 23 ans, qui a la confiance de la direction. La surface vitrée totale s’élève à 2 000m2. à la une ZTE Une bouffée d’oxygène Salarié de l’entreprise ligugéenne depuis un an, Julien Beaufils a dû redoubler d’astuce pour répondre à certaines exigences du cabinet d’architecture “Créa’ture”. Par exemple, les portes métalliques desservant les locaux techniques : “A cause du bardage en bois qui bloquait l’ouverture vers l’extérieur, nous avons dû imaginer un système de gonds sur pivots déportés. Aucun fournisseur ne le propose. Nous réaliserons donc un prototype pour le mettre au point.” “Si tout se passe comme prévu, Miroiterie Mélusine sera bien placée pour participer à la suite du programme”, conclut Christophe Lechelon. D ELHOUME r MENUISERIE ET AGENCEMENT PLAFONDS PLAFONDS RÉSEAU CLOISONS CLOISONS C CHAMPIGNY SEGELLES PCI 17 é ate w w w.c s i - ba time nt.c o m u r de s o l u t i o n s i n n o v a n tes En ChantIer La préfecture Un chantier de lève-tôt Les salariés de Morillon ont dû se lever avant l’aube pour mener à bien la rénovation du hall d’accueil des étrangers à la préfecture. Afin de limiter l’impact de leurs travaux sur le bon fonctionnement des services, les techniciens ne pouvaient intervenir qu’entre 6h et 9h du matin. Chantier préfecture En s’appuyant sur les recommandations du maître d’œuvre Secoba, Morillon a adapté les six guichets existants pour accueillir les lecteurs d’empreintes biométriques mobiles obligatoires, désormais, pour les titres de séjour. Ces guichets ont, par ailleurs, été cloisonnés avec des structures de serrurerie -fabriquées par Miroiteries Mélusineremplies de panneautages afin d’améliorer la confidentialité. “Au vu des risques de gênes, nous avons privilégié la préparation en atelier et les interventions ponctuelles sur site, raconte Philippe Cordellier, directeur de production chez Morillon. Lors de la pose, nous avons procédé progressivement en délimitant notre zone d’intervention, guichet par guichet, grâce à des palissades démontables.” Guichet avant Guichet après remodelage Associé au chantier, Delhoume s’est chargé de remodeler les plafonds suspendus et de cloisonner de nouveaux espaces de travail dans les étages supérieurs du bâtiment. Ces interventions incluaient la reprise partielle de peinture et de revêtement de sol. Deux mois après le lancement de l’opération, les deux PME du réseau CSI Bâtiment ont terminé le chantier en décembre. Un défi relevé avec les félicitations de la direction du Patrimoine. Banquettes en fabrication Banquettes sur place Les macro-lots France 3 Une alternative de poids Une référence Parfois, il arrive que les différents corps d’état dans le ne s’entendent pas sur un chantier. Ou même “phonique” qu’ils aient du mal à coordonner leurs interventions. Pour limiter ce En ChantIer genre de problèmes, le Centre hospitalier de Poitiers, qui se dote actuellement d’une nouvelle cuisine centrale, a décidé d’attribuer seulement quatre “macro-lots”. Aux entreprises de se regrouper en fonction de leurs activités et de leurs affinités pour répondre à l’appel d’offres public. Le groupement porté par Morillon a décroché tous les lots liés à l’aménagement intérieur. Les cloisons sèches et les plafonds ont été confiés à Delhoume, pour les menuiseries, Morillon demeurait particulièrement bien placée. Pour les carrelages et faïences d’un côté, les peintures de l’autre, le réseau a fait appel aux entreprises Vinet et Mabuleau. Cette dernière s’est d’ailleurs aussi chargée de l’isolation thermique extérieure. Ensemble, ces quatre partenaires ont formulé une réponse commune à l’appel d’offres du CHU. “Ce système de macro-lots est une bonne alternative aux entreprises générales, mais aussi à la multiplication des lots séparés dont la coordination est plus délicate”, souligne Philippe Cordellier. L’expérience en maîtrise d’oeuvre du directeur de production de Morillon n’est pas étrangère au succès de cette opération de 660 000€, menée sur le terrain de juin à décembre 2011 : “Je représentais les co-traitants devant le CHU et le maître d’oeuvre Sextant Architectes. Ils n’avaient qu’un seul interlocuteur, même si chaque équipe était pilotée par un conducteur de travaux.” Les titulaires des macro-lots “Fluides” et “Matériels de cuisine” ont pris le relais depuis le début du mois de janvier. Habituellement, dans le bâtiment, les clients se préoccupent davantage de l’isolation thermique que de la protection phonique. Sauf quand le client en question s’appelle France 3 Limousin. Entre mai et septembre 2011, Lecomte a entièrement aménagé la régie de la télévision régionale. “Nous avons réduit la propagation du bruit entre les pièces de 49 décibels grâce à des cloisons de 90mm au lieu de 72, et à un épais vitrage 55-2 Stadip Silence”, explique Laurent Clavel. Le chargé d’affaires se félicite que Lecomte soit parvenue à répondre aux exigences techniques de France Télévisions : “Pour nous, ce chantier est une carte de visite vis-à-vis d’autres clients semblables.” À noter la pose de deux panneaux vitrés… sans menuiserie de jointure. Un aquarium dans le hall Í Parcours Plaquiste une affaire de famille Dany et Steeve Didier, père et fils, sont entrés chez PCI 17 en même temps. Plaquistes de formation, ils se connaissent par cœur et entretiennent une confiance mutuelle sur les chantiers. En février, Miroiterie Mélusine installera également un “sas d’entrée” dans le hall principal de l’Hôtel de ville. Quand Dany et Steeve se rencontrent, ils se racontent des histoires de... plaquistes. Chez les Didier, la cloison est une affaire de famille. Le premier débute dans le bâtiment en 1987. Dans sa Normandie natale, il crée une petite entreprise et emmène son fils, Steeve, sur les chantiers pendant les vacances. À l’âge de 15 ans, ce dernier contracte le virus : “Mon père aimait beaucoup son métier. Il m’a transmis le goût du travail bien fait.” Message reçu ! Steeve suit la voie tracée par son père. Finalement, tous les deux sont recrutés en même temps par PCI 17. Le rendement de ces ex-Normands est admirable. “En tant que chef d’équipe, mon père m’a donné des responsabilités qui m’ont permis de grandir plus vite, assure le jeune homme de 27 ans. Aujourd’hui, chacun sait exactement ce que l’autre est capable de réaliser. Sur les chantiers, ça fait des étincelles.” En 2009, Dany est contraint de liquider sa PME affaiblie par la crise. Après un court passage dans le sud, il s’installe avec son épouse en Charente-Maritime, où ce quadra devient intérimaire chez PCI 17. “J’ai toujours dit à mon fils qu’il ne manquerait pas de boulot. Moi-même, j’ai rebondi rapidement”, indique fièrement ce plaquiste chevronné, avant d’ajouter : “En revanche, je lui conseille de ne jamais monter son entreprises. Les charges sont lourdes et il faut sans cesse courir après les affaires.” A croire que la passion est un virus contagieux. Dany a également formé son gendre et le premier fils de sa compagne. Mais eux n’ont pas encore découvert la bonne ambiance de PCI 17 ! L’objectif ? Limiter la propagation du froid dans les couloirs et donc réduire la facture de chauffage. La porte monumentale restera ouverte. Mais les visiteurs pénètreront ensuite dans une sorte d’aquarium grâce à un système de portes coulissantes. “Le défi consistera à manipuler de grandes plaques de verre avec des engins sans casser le lustre dans le hall”, précise-t-on chez Mélusine. PCI 17 CLOISONS Lycée Merleau-Ponty Une gestion dans la durée flash PLAFONDS Au début du chantier, il y a plus d’un et dem i, PCI17 ne devait s’occuper que de la pos e des 5 800m2 de plafon ds suspendus prévus dans l’extensio n du lycée Merleau-Pont y de Rochefort. Mais la crise est passée par là. Placé en redressem ent judiciaire, le plaquiste a dû laisser la main. Résultat : le cha ntier est resté à l’arrêt pendant plus de deux mois. Les diff érents prestataires ont préféré avancer sur d’autres projets, plutôt que de terminer leur part du travail. PC I17 est finalement sortie vainqueur de la nouvelle consultation. À elle d’installer les clo isons délimitant les salles de cours ou encore l’internat. Mais à quel prix ! “Les délais sont tellement rac courcis désormais que notre équipe a dû commencer la pose alors que le bâtiment n’é tait pas encore entièrement hors d’eau” , regrette Justine Maziè re, conductrice de travaux chez PCI17 . Un véritable jeu d’équ ilibriste. Comment Miroiterie Mélusine a-t-elle pu remporter le chantier de réfection d’un escalier, chargé d’histoire, situé au cœur de l’Hôtel de ville de Poitiers ? Le lien n’est pas évident. Et pourtant ! Depuis le recrutement de Frédéric Hervé, l’entreprise travaille le métal. Du grand art. A la Mairie, cet orfèvre vient de commencer la restauration et la mise aux normes de l’escalier desservant les quatre étages, dans l’aile gauche du bâtiment. “L’écartement entre les barreaux est très important selon la règle actuelle. Nous allons devoir en rajouter environ cent soixante après validation du modèle par le cabinet d’architecture Barranger, à Châtellerault”, explique Frédéric Hervé. Ces nouveaux barreaux permettront également de rehausser la rampe de dix centimètres. Tout ceci en respectant les contraintes liées à un bâtiment classé à l’inventaire des monuments historiques… ChampignySégelles Un nouveau départ flash ZOOM hôtel de ville de poitiers Un travail d’orfèvre Les salariés de Cham pigny-Ségelles ont qu itté leur siège historique de la rue Pro ny pour des locaux plu s grands et mieux adaptés. Situé à environ un kilomètre, dans la rue des Artisans, le nouveau bâtiment dis pos e d’une surface de 1 700m2, dont 300m2 de bureaux. “N ous étions contraints de par tir, mais notre souhait consistait à ma intenir l’entreprise au sud de Tours pour éviter d’accroître les tem ps de transport. Le calend rier a été tenu”, indique Denis Nezar, PD G de CSI Bâtiment. Loc aux, machines, véhicules… Depuis la reprise des activités de l’entreprise en novembre 2010, le rés eau a investi 300 000€ dans ChampignySégelles. TALENT Mickaël mène les poissons à la baguette Chez Delhoume, Mickaël Dallau est spécialiste en toiles tendues. Mais dès qu’il sort de l’entreprise, ce jeune homme de 25 ans développe un autre savoir-faire: la pêche à la baguette de pain blanc. Rencontre. Au bord de l’eau, Mickaël est impatient. Quand il pêche en rivière, cet ancien champion de taekwondo va chercher le carnassier dans ses endroits favoris : “Température, courant, niveau de l’eau… Plusieurs paramètres entrent en jeu. Je n’attends pas que les proies viennent à moi. Sans rire, il faut penser poisson.” Expert en toiles tendues chez Delhoume, le jeune homme de 25 ans s’est découvert une passion pour la pêche au côté de ses amis du Nord. Six ans plus tard, installé à Fleuré avec épouse et enfants, il a continué à utiliser un leurre original : la baguette de pain. “Je vais la prendre à la station-service des Couronneries. La mie est bien blanche. En l’accrochant à un gros hameçon avec un plomb de dix grammes, je n’attends jamais très longtemps. Le poisson goûte d’abord et je le sors à la seconde Mickaël Dallau attrape souvent de grosses carpes dans le Clain. sp nsoring tentative”, assure Mickaël. Son record s’établit à treize kilos. Il s’agissait d’une carpe. Tant pis pour le carnassier ! Ses coins préférés ? Le bourg de Chasseneuil et les alentours de la Porte de Paris, à Poitiers, où il reste une matinée, jamais davantage : “Pour moi, c’est un moment de détente après une semaine de travail.” Cette année, avec un déménagement et l’arrivée d’un deuxième bébé, Mickaël n’a pas beaucoup pêché. Le jeune papa n’est pas du genre à tout sacrifier pour sa passion : “Quand j’étais plus jeune, je parcourais vingt bornes à vélo sous la pluie pour aller pêcher. Mais tout cela est bien fini !” Le prochain rendez-vous est fixé au 27 mars, à Vouneuil-sous-Biard. Pile à l’heure pour l’ouverture de la saison de la truite. Son père sera certainement de la partie. Il y a quatre ans, ce dernier a décidé de quitter la région parisienne pour s’installer dans la Vienne et travailler… chez Delhoume. PARTENARIAT CSI Bâtiment aime le sport La saison sportive bat son plein. Et cette année encore, CSI Bâtiment soutient les principaux clubs de la région : le Poitiers Basket 86, le Stade Poitevin Volley, le Stade Rochelais Rugby, le CSP Limoges. Pour tous les matchs de ces différentes équipes, CSI met à la disposition de ses collaborateurs des places : 4 pour le PB86, 4 pour le CSP Limoges, 4 pour le Stade Poitevin Volley, 3 pour le Stade Rochelais Rugby. Renseignez-vous auprès d’Annabelle Chevais > [email protected] > Tél 05 49 00 03 30. parole à… Vous avez des questions ? Des suggestions ? Des idées de sujets ? Vous souhaitez vous exprim er dans les colonnes d’Entre Nous ? Rien de plus facile. Adressez vos demandes à Annabelle : annabelle.chevais@csi-ba timent.com Tél. 05 49 00 03 30 ENTRE-NOUS n°11 Imprimé sur papier rec yclé Editeur : CSI Bâtiment Directeur de la publica tion Rédaction : Net&Presse- : Denis Nézar i Maquette : Impression : Megatop Crédits photos : Net&P resse-i Alain Montaufier - CSI Bâtiment Bienvenue carnet Bienvenue dans l’équipe : > MORILLON •M me GAILLARD SANDRA : administratif gestion compta le 20/09/2011 • M. LECONTE PIERRE-ALEXANDRE : apprentissage bac pro le 07/11/2011 • M. COIFFARD JEAN-CLAUDE : menuisier le 02/12/2011 > CSI BATIMENT •M me CANEL GENEVIEVE : RAF le 07/11/2011 > MIROITERIE MELUSINE •M . POTIN SYLVAIN : bureau d’études le 24/11/2011