REMISE DES PRIX DU CONCOURS ATHENA Une élève de

Transcription

REMISE DES PRIX DU CONCOURS ATHENA Une élève de
REMISE DES PRIX
DU CONCOURS
ATHENA
Une élève de Jeanne d’Arc
récompensée
Le 14 mars 2015, dans l’auditorium du Monde, l’Association Athéna a remis les diplômes
des lauréats des XXIII° et XXIV° éditions (2013 et 2014) du concours de civilisations antiques.
Des personalités du monde de l’éducation (M. Raucy, doyen de l’Inspection générale des
Lettres, Mme Jouanna), le consul de Grèce, M. Kasselakis et le Président de la Société des Lecteurs
du Monde ont honoré la cérémonie de leur présence
Le Président de l’Association Athéna, M. Massé, a rappelé les modalités et le thème du
concours pour les années 2013 (la magicienne Médée) et 2014 (Ulysse et Enée). Le but de ce
concours n’est pas de rechercher l’excellence pour elle-même mais de stimuler, à travers un projet
transdisciplinaire, l’apprentissage des langues anciennes, de l’histoire et des arts. Les élèves sont
invités à s’interroger sur ce qui nous unit aux Anciens et à découvrir dans leurs textes et dans leurs
œuvres des réponses à nos propres interrogations.
Sélectionnés parmis plus de mille candidats, les vingt lauréats sont chaque année
récompensés par un voyage de huit jours en Grèce, offert par l’Association Athéna. Ils reçoivent en
outre un diplôme et un abonnement à Courrier International.
M. Massé a insisté sur le rôle du concours pour défendre les Humanités, et sur l’importance
de celles-ci dans l’éducation et la formation des enfants, quelque soit leur origine ou leur milieu.
« Dans notre Occident, et particulièrement en Europe, les langues se sont formées très largement à
partir du latin et du grec ; c’est ainsi que le sens de la plupart des mots s’éclaire avec leur
étymologie ; la discipline de la syntaxe, l’attention aux formes et aux règles participent grandement
de l’organisation du discours et de la pensée ; les scientifiques ne sont pas les derniers à les
observer. » Comment pourrions-nous ignorer les textes d’Homère, de Sophocle, de Cicéron ou de
Virgile alors qu’ils ont nourri, jusqu’à nos jours, la littérature européenne mais aussi la peinture, la
musique, la sculpture ou le cinéma ?
Comprendre le monde qui nous
entoure et notamment les traces du passé
que nous pouvons y lire, c’est ce qui nous
permet de nous connaître nous-mêmes et de
partager une culture commune, facteur très
important d’intégration.
Ensuite M. Massé a évoqué les
barbares qui détruisent Mossoul ou
Nimrud : ils s’attaquent non seulement à
des trésors archéologiques mais aussi à des
symboles car ces chefs d’œuvre du passé
sont le fondement d’une culture universelle
et de nos valeurs. En France, les jeunes
humanistes récompensés aujouird’hui, à
leur niveau, sont porteurs d’un humanisme
seul capable de nous aider à comprendre le
monde, à exercer notre raison, à prendre de
la distance et à devenir de véritables
citoyens.
M. Kasselakis a pris la
parole à son tour : « Il est vrai
qu’avec tout ce qui se passe à
Mossoul […] et même à Paris, la
ville des Lumières, ce que je
veux souligner, c’est que c’est la
lumière des études classiques qui
peut effacer ces ténébres […].
C’est pourquoi cette éducation
qui met l’homme au centre est si
importante […]. »
Le collège Jeanne d’Arc
s’est illustré avec la récompense
accordée au travail de Garance
Renard lors du concours 2013.