PAGE 5 - Mairie d`Athis-Mons

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TRAVAUX / ENVIRONNEMENT
VÉHICULES ÉPAVES ET VENTOUSES :
LA VILLE SE MOBILISE
La municipalité, qui procède à l’enlèvement des véhicules «épaves» sur la voie publique, a récemment interpellé
le préfet de l’Essonne sur la question des véhicules «ventouses», qui font l’objet d’une procédure spécifique.
Les véhicules épaves
Certains propriétaires laissent
leurs véhicules se détériorer
sur la voie publique au mépris
total de la sécurité des habitants et sans respect pour l’environnement. Devenus non
identifiables (sans plaque
d’immatriculation et sans
numéro d’identification) et à
l’état de «carcasses» , ces véhicules constituent juridiquement des véhicules épaves.
Dans le cadre du Contrat Local
de Sécurité et pour lutter contre la pollution que représentent ces véhicules, la munici-
palité a signé une convention
avec une société de casse automobile qui permet à la police
municipale de faire procéder à
l’enlèvement des épaves dans
un délai rapide. Ces véhicules
sont ensuite détruits.
Les véhicules ventouses
Les véhicules ventouses sont
les véhicules identifiables
immobilisés sur la voie
publique. Ils correspondent,
bien souvent, à des véhicules
abandonnés ou bien à des véhicules utilisés par leurs propriétaires pour fournir des pièces
détachées. Souvent abîmés, ils
représentent eux aussi un
danger pour les habitants et les
enfants. Dans la mesure ou ces
véhicules sont identifiables,
c’est à dire que le propriétaire
peut être retrouvé, ils ne sont
pas considérés comme des
véhicules épaves. Leur enlèvement est donc de la compétence du Commissariat de Police
qui doit faire procéder à la mise
en fourrière des véhicules,
après que le propriétaire ait été
mis en demeure de retirer
celui-ci de son emplacement.
Les propriétaires de véhicules
ventouses sont systématiquement verbalisés par la Police
Municipale et la Police Nationale. Devant les difficultés
rencontrées pour procéder à
l’enlèvement des véhicules
ventouses, le maire a interpellé
le Préfet de l’Essonne afin
qu’un second fouriériste puisse
être compétent sur le territoire
de la ville, en rappelant que la
municipalité avait tenu ses
engagements sur l’enlèvement
des véhicules épaves.
PROPRETÉ URBAINE
UN NOUVEAU MARCHÉ DEPUIS LE 1ER NOVEMBRE
Pendant plusieurs mois, la
municipalité a été interpellée
sur le nettoyage des rues et trottoirs. La Communauté de
Communes Les Portes de l’Essonne, qui a en charge la propreté urbaine, a connu en effet
d’importantes difficultés avec la
société en charge du marché de
propreté. Celle-ci n’a pas
respecté le cahier des charges
initialement prévu. Après une
phase transitoire pendant
laquelle la Communauté de
Communes a mis fin au précédent marché de nettoyage, un
nouveau marché de propreté
urbaine est en vigueur depuis le
1er novembre. Dans le cadre de
ce nouveau marché, les prestations effectuées sur toutes les
rues de la ville sont au moins
mensuelles. Elles comprennent
d’autre part des passages plus
réguliers avec balayeuses qui,
selon les cas, peuvent bénéficier de l’apport d’un agent
affecté au balayage des trottoirs.
Attaché au respect du cahier
des charges par l’entreprise, la
Communauté de Communes a
spécialement
recruté
un
contrôleur pour vérifier la
bonne mise en œuvre des prestations de balayages manuel ou
mécanique.
Pour tout renseignement
complémentaire,
vous pouvez joindre la
Communauté de Communes
Les Portes de l’Essonne au 01
69 12 44 12.
CAMPAGNE DE DÉSHERBANT : Le choix du développement durable
Depuis plusieurs années, des campagnes de désherbage étaient menées régulièrement sur la ville par une société prestataire intervenant dans le cadre d’un marché
avec la municipalité. Les engrais traitant les mauvaises herbes étaient ainsi dispersés deux fois par an sur l’ensemble du territoire communal. Soucieuse de préserver les sols et d’être plus efficace dans le traitement de ces herbes, la municipalité a récemment décidé la mise en place d’une technique particulière.
Les passages de l’entreprise seront plus fréquents sur les zones sales avec l’utilisation d’engrais moins polluant tandis qu’ils se feront plus rares sur les zones peu
concernées.
N ° 3 3 • D É C E M B R E 2 0 0 4 • AT H I S - M O N S , L’ I N F O
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