Carrefour des patrimoines
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Carrefour des patrimoines
Jeudi 8 juin 2006 Site du Pont du Gard Vers Pont du Gard (30) Page 1 /23 Présentation du carrefour des patrimoines Extrait du préambule de la charte du carrefour des patrimoines « Le carrefour des patrimoines est un réseau d’acteurs ayant une action éducative en région Languedoc Roussillon pour développer la citoyenneté par les patrimoines naturels et culturels. Il se donne pour objectifs de : • Rechercher le sens commun et les synergies sur les champs recouvrant les patrimoines naturels et culturels • Identifier, recenser les acteurs potentiels; • Communiquer, mutualiser le potentiel et les actions de chaque structure dans ce domaine. • Analyser et valoriser les pratiques pertinentes et/ou innovantes en matière d’éducation à la citoyenneté par les patrimoines. • Créer et/ou partager des outils dont une revue. • Encourager des initiatives collectives ou inter structures • Développer des formations, des rencontres d’acteurs pour répondre aux besoins du réseau. Cette charte, qui se veut évolutive, présente les valeurs portées et défendues par le Carrefour des Patrimoines. Elle précise également le fonctionnement du réseau, ses actions et les engagements de ses membres. » Ce projet est porté par 3 associations : les CEMEA LR, l’association Le Passe muraille et le GRAINE LR. Plusieurs projets rassemblent les membres du Carrefour : un site internet ( www.carrefour-des-patrimoines.net), une revue « Patrimoines en région » et des journées d’échanges de pratiques. Objectifs des journées d’échanges Ces journées de rencontres ont pour objectifs de : - Réunir les acteurs du patrimoine culturel, historique et bâti et du patrimoine naturel pour des échanges de pratiques professionnelles, - Développer des pratiques et démarches actives dans l’accueil et l’animation liées à la découverte de l’environnement naturel et humain, - Mettre en valeur des expériences locales. - Tisser des liens concrets entre les membres du Carrefour des Patrimoines. Pour qui ? Animateurs, guides de pays ou d’offices de tourisme, accompagnateurs de moyenne montagne, bénévoles d’associations accueillant le public sur des sites patrimoniaux. Journée gratuite ouverte à tous, diffusion par le réseau Page 2 /23 du Carrefour des patrimoines et les associations adhérentes. Page 3 /23 Programme de la journée 9H30 / 10 H Accueil des participants. Visite de l’espace « documentation » présentant des outils et des structures de découverte des patrimoines. Cet espace a été accessible durant les périodes de temps libre. 10H – 12 H 3 Balades animées par un intervenant : mise en situation sous forme d’une sortie sur le terrain accompagnée d’un intervenant proposant une découverte active du patrimoine naturel et culturel du Pont du Gard. - - Carnet de voyage Gardons, gardon selon 2 propositions du Site du Pont du Gard : l’une animée par Magali Dupuy, plus axée sur une découverte du paysage, l’autre animée par Martine Giboulet, axée sur l’eau. Les charbonnières, animée par Henri Blandina de l’association Arc’avène. 12H Retour en salle pour un partage des expériences vécues. Choix des ateliers de l’après-midi. Repas tiré du sac pris en extérieur. Café offert. 14H Travail en 3 ateliers : - Atelier 1 : comment innover dans la visite guidée pour adultes : quelles démarches sont possibles ? quelles contraintes ? - Atelier 2 : la pédagogie appliquée aux enfants est-elle transmissible au public d’adultes ? comment ? quelles limites ? - Atelier 3 : organiser des rencontres entre acteurs des patrimoines naturel et culturel : quelles modalités mettre en œuvre ? quels outils utiliser, améliorer ? 16H Mise en commun des échanges en ateliers, bilan et perspectives d’actions. 17H30 Fin des travaux. Site du Pont du Gard EPCC( établissement public à caractère culturel et commercial) Route du pont du Gard BP7 30210 Vers-Pont-du-Gard Page 4 /23 Tel : 04 66 37 50 11 Fax : 04 66 37 51 50 E-mail : [email protected] Description des ateliers du matin 1 et 2 Animation « Eau en liberté » (EPCC Pont du Gard) Présentation du cadre dans lequel se sont déroulés ces ateliers pratiques : • Animation conçue pour des collégiens, par classe, suivie d’une visite de l’exposition temporaire Gardon Gardons, 15 enfants pour un accompagnateur. • Le fil conducteur est un voyage autour du Gardon , même fil conducteur que l’exposition pour permettre une unité sur la journée. • Dans le cadre de cette journée Carrefour des patrimoines, seules des parties de l’animation ont été vécues par les participants. La durée normale de l’atelier pour les collégiens est de 3 heures. • Les animatrices ont eu à l’esprit de réaliser cet atelier, tout en étant à l’écoute et prêtes à discuter, notamment sur des aspects pédagogiques. Le carnet de voyage a été donné à chacun. En conclusion, a été présentée la suite de l’atelier telle que proposée aux scolaires. • Les objectifs pédagogiques: Savoirs : Montrer l’importance de l’eau dans le paysage (crues), Montrer la complexité d’un paysage, Découvrir le Pont du Gard et assimiler que c’est un aqueduc, Comprendre la notion de territoire du Bassin versant du Gardon. Savoir-faire : Développer le sens de l’observation. Savoir-être : Inciter au voyage, Eveiller la curiosité (au sujet du ou des Gardons). Remarque : bien avoir à l’esprit les objectifs permet de « réajuster » l’animation en cours de route si besoin. Groupe avec Martine Giboulet : • Mots en cascade (notion de voyage, aspect sensible, s’immerger dans chaque point d’arrêt et dans la thématique.) • Découverte du Pont du Gard • Atelier roche (Matériel : carte-drap ; acide, carnets, stylos) Groupe avec Magali Dupuy : • Mots en cascade (notion de voyage, aspect sensible, s’immerger dans chaque point d’arrêt et dans la thématique.) • Découverte du Pont du Gard Page 5 /23 • Atelier paysage (Matériel : carnets, crayons, fiches observatoire photo, tableau et éléments du tableau, feutre à l'eau, gomme adhésive). La description de ces activités pédagogiques paraît en annexe. Page 6 /23 3 Découverte de la Charbonnière L’animation débute par la distribution d’un plan du sentier « Mémoire de garrigue » et d’un petit questionnaire, l’un permettant de se situer à partir de l’entrée du site par une petite initiation à l’orientation et l’autre de se diriger de balises en balises vers la charbonnière, tout en répondant aux différents questions (à trouver dans les textes gravés sur des plaques sous chaque balise). A la balise 39, nous découvrons la charbonnière et les matériaux qui la composent : bois de chêne vert, feuilletage (paille, rameaux de chêne, buis) et terre végétale de couverture. Une explication est donnée sur la technique de construction de la cheminée centrale et le positionnement soigneux du bois de chêne qui doit éviter les affaissements au cours de la combustion, sur la mise à feu, le contrôle de la combustion, qui doit être lente et incomplète, et sur la couleur des fumées grises bleues... Vient un dialogue questions/réponses sur les raisons et l’intérêt de fabriquer du charbon de bois en pleine nature. Ensuite, nous présentons deux maquettes de petites charbonnières avant et après combustion, du charbon de bois de chêne et du minerai de charbon (anthracite des mine d’Alès couche de LADRECHT) et quelques vieux outils ou ustensiles utilisés au siècle dernier : pour chauffer un lit (chaufferette), griller du blé, du café ou des châtaignes. Une petite discussion est lancée sur l’utilisation du charbon de bois hier et aujourd’hui. Pour terminer cette animation, nous proposons au groupe une participation active qui consiste à débuter la construction d’une charbonnière avec du bois préalablement coupé et disposé en cercle sur un emplacement plat et horizontal : la construction minutieuse de la cheminée, puis la disposition du bois de façon à former un dôme. Arc'Avène Ancienne Ecole Pont d'Avène 30340 Rousson 04 66 85 66 90 E-Mail : [email protected] Site : http://www.jardinsethno.org Page 7 /23 Compte-rendu des ateliers d’échanges Atelier 1 : comment innover dans la visite guidée pour adultes : quelles démarches sont possibles ? quelles contraintes ? Animation : Marie-Hélène COLL, Directrice du GRAINE LR Rapporteur : Nadège Rivoire, CEMEA LR – antenne Aigues-Mortes. Participants - Nadège Rivoire, CEMEA LR, antenne d’Aigues-Mortes (30) - Jean-François Pauty, Association de renaissance de Pont-SaintEsprit (30), bénévole. - Eva Alcaniz, animatrice environnement (30) - Martine Giboulet, animatrice EPCC du Pont du Gard (30) - Valérie Cointre, en formation ATL (34) - Isabelle Desjardins, Association Le Passe muraille (34) - Lydiane Estève, EPCC du Pont du Gard (30) - Brigitte Castillon, Association de renaissance de Pont-SaintEsprit (30), bénévole - Roger Castillon, Association de renaissance de Pont-SaintEsprit (30), bénévole - Christine Kessler, animatrice au CPIE des Causses méridionaux (34) - Joëlle Guillemon, en formation ATL - Magali Bonnet, office de tourisme d’Alès (30) - Marie-Hélène COLL, directrice du GRAINE LR Echanges En général la visite guidée d’un monument, c’est la transmission de connaissances en un temps limité. Le guide est le détenteur du savoir et il cherche a optimiser le temps pour transmettre le maximum de connaissances qu’il a sélectionnées et lui semble opportunes. Que veut dire alors des pratiques innovantes ? Que veut-on changer ? La relation au guide, à la connaissance ellemême ? Veut-on plutôt intervenir sur la dynamique du groupe ? Et enfin pourquoi innover, dans quel but ? Les découvertes de l’environnement naturel semblent avoir permis des choses plus innovantes, un peu plus interactives qui mobilisent les sens de la personne, cela semble un peu plus difficile avec les monuments historiques. Avant de se poser les questions de l’innovation, il semble prioritaire de s’assurer du bien-être des personnes. C’est le principe de Maslow, si les gens ont trop chaud, soif, s’ils n’entendent pas ou voient mal… la question de la connaissance ne se pose pas. De même, le fait que les personnes se connaissent entre elles ou non… change les paramètres… Puis-je avoir confiance dans le groupe pour m’exprimer ? Pour le guide, c’est aussi différent s’il a pu connaître le groupe Page 8 /23 au préalable : d’où vient-il ? qu’a t’il déjà fait ? Ceci est possible seulement si le groupe est constitué au préalable. Transmettre des connaissances à un groupe, c’est imaginer que les individus dans le groupe sont au même niveau de « nonconnaissance » ; hors, on remarque toujours dans un groupe celui qui sait tout… et qui passe son temps à couper le guide ou à surenchérir dans les anecdotes. Il y a aussi ceux qui savent déjà et qui décrochent, parlent entre eux, ce qui peut déranger la visite. Comment alors permettre à chacun d’y trouver son compte en partant de son propre savoir ? Avant toute chose, il semble nécessaire de se reposer les questions concernant l’objectif d’une visite guidée, de la découverte du patrimoine. ⇒ Rencontrer et comprendre le patrimoine. ⇒ Volonté de transmettre du savoir « savant », mais on se rend compte que l’on est souvent trop ambitieux pour le temps imparti (ex : 1H30). ⇒ Approche culturelle, où la culture est pensée d’abord comme un partage. Intérêt alors de valoriser le rapport sensible, d’échanger autour d’un objet culturel pour rencontrer l’autre et construire du vivre ensemble. Au Pont du Gard, nous avons expérimenté un outil conçu pour des enfants : Le Carnet. Serait-il innovant et/ou pertinent d’utiliser ce genre d’outil avec des adultes ? Le carnet est un objet qui canalise et qui permet de garder une trace. On a remarqué sur le site que souvent les parents s’appropriaient plus les carnets que les enfants eux-mêmes. Cet outil offert aux enfants a l’avantage de permettre de faire « en famille » et de valoriser le trans-générationnel. Cela permet une entrée ludique dans la connaissance, mais surtout ce qui semble intéressant, c’est que c’est un outil qui ouvre un espace et un temps de questionnements. Ainsi, les apports du guide prennent sens et il peut répondre aux questions que les gens ont eu l’opportunité de formuler. Il semble important de désacraliser le savoir, ainsi que l’animateur comme unique détenteur de celui ci. Condition sine qua non pour permettre à chacun une approche décomplexée du patrimoine. Pour cela on peut : ⇒ Miser sur les anecdotes : la vie quotidienne du passé permet une meilleure appropriation par « identification ». ⇒ Lire des textes d’époques : re-situer des écrits historiques dans leur contexte, mais ceci fonctionne seulement si le lecteur sait se faire « acteur » . ⇒ Valoriser des espaces en y installant des poèmes lus, des chanteurs… ou en les utilisant comme support à des performances ou à des œuvres d’art (Cristo). ⇒ Encourager les approches sensibles : odeurs, couleurs, bruits, toucher… j’aime, j’aime pas…. Mais ceci semble Page 9 /23 plus facile avec le patrimoine naturel qu’avec le patrimoine historique. ⇒ Changer d’angle : visites de nuit, mise en lumière, … Aussi beaucoup d’outils tout simples favorisent la compréhension, puisque certaines personnes sont plus visuelles qu’auditives. N’hésitons pas, alors, à utiliser des ardoises velleda pour les croquis, des maquettes architecturales, des frises chronologiques, des diaporamas commentés…. Mais il ne faut pas que ces outils masquent le facteur humain : la question de la personnalité du guide est, on le sait, pour beaucoup dans la capacité des personnes à s’intéresser à une visite et à la garder comme un souvenir fort. Avant la connaissance, l’objectif ne doit-il pas être « l’éducation au regard », permettre à chacun de réapprendre à regarder, à voir… ce qu’il ne voit plus. Aussi, cette capacité ne concerne pas seulement l’instant de la visite, elle est transférable. Si les jours suivant la rencontre, un visiteur appréhende différemment son patrimoine, alors la visite a été une réussite. De même, la notion de partage, de vivre un moment ensemble autour d’un même objet culturel semble être une piste à approfondir. Page 10 /23 Atelier 2 : Les méthodes pédagogiques appliquées aux enfants sont-elles transmissibles au public d’adultes ? comment ? quelles limites ? Animation : Elisabeth Lebris, CEMEA LR Rapporteur : Magali Dupuy, EPCC Pont du Gard Participants - Elisabeth Lebris : Centre de formation des hauts cantons, animatrice carrefour des patrimoines. - Arlette Grange : Renaissance du vieux Pont St Esprit. Sabine Rauzier : Centre de pomologie. - Aurélie Masbernat : Animatrice au Passe muraille. - Henri Blandina : Jardins ethnobotaniques de la Gardie. - Vinciane Brunel- Vieira : Animatrice des Petits débrouillards à Lyon. - Nicolas Nouguier : Animateur nature au voile de Neptune. - Monique Souchon : Association Siloé. - Jean Louis Bocquet : En formation environnement patrimoine randonnées (association ATL). - Laure Valérian : Responsable du service jeune public à l’EPCC Pont du Gard. - Stéphania Lazzarini : En formation au CEMEA (échange avec l’Italie). - Magali Dupuy : Animatrice environnement à l’EPCC Pont du Gard. Echanges Autant pour un public d’enfants que d’adultes, on a tendance à vouloir dire ce que l’on sait. L’idée globale est de rendre le public acteur dans ses découvertes, plutôt que de délivrer un savoir. Dans les interventions à destination des enfants, ont été développés des animations et des outils destinés à rendre le public actif. Le public d’adultes ne bénéficie pas de ces méthodes et pourtant… Donne-t-on aux adultes ce qu’ils attendent ? Les adultes ne sont pas aussi différents des enfants que ce que l’on pourrait penser. • Les adultes aiment prendre part, ils en retirent une grande satisfaction personnelle « j’ai fait.. » « J’ai participé à… », tout comme les enfants. • Les adultes sont-ils sérieux ? • Il y a une différence de rythme entre l’adulte et l’enfant : l’enfant à besoin d’aller vite, l’adulte a besoin de prendre son temps. • Avec l’enfant, l’on part de la compréhension pour aller vers le savoir ; avec les adultes, l’on part généralement du savoir pour aller vers une compréhension. • On a tendance à surévaluer l’adulte, mais l’adulte n’a pas toujours les connaissances initiales requises pour comprendre un discours. Or la question « est-ce que vous savez… ? » ne peut pas être posée comme à des enfants, car les adultes ne vont pas oser répondre par la négative. • Le public familial est intéressant, car les enfants sont une « excuse » pour l’adulte qui, sous prétexte d’aider, va se Page 11 /23 plonger dans l’animation et être lui aussi actif. Quelles sont les caractéristiques du public adulte : • Il est difficile d’amener l’adulte à faire : « pour qui me prend-on ? » « je ne suis pas un enfant », … Il fait preuve de pudeur, de timidité, il a peur du jugement et peur de l’échec. • L’adulte est en recherche de savoir et de compréhension : il semble important de valoriser la compréhension (le comment on fait) qui, une fois acquise, restera dans l’esprit de la personne, au savoir brut qui risque d’être plus facilement oublié. • La disparité des connaissances dans un groupe d’adultes est un élément à prendre en considération. • A leur arrivée dans une visite, beaucoup d’adultes s’attendent à avoir une attitude passive : comment accueillir pour que l’adulte entre dans le jeu et soit dans une démarche active ? Il faut prendre en compte que, si la personne est là, c’est qu’il y a déjà un intérêt. o Soit on annonce dès le début qu’il va y avoir des manipulations ou ateliers pratiques, o Soit on ne l’annonce pas, et petit à petit, on amène le public à l’action. L’accueil et l’attitude de l’animateur - guide sont différents avec les adultes : • Un support individuel donné aux personnes et qu’ils n’auront pas à montrer permet de rassurer (je n’aurais pas à exposer mon « travail ») et améliore l’accueil (la personne se sent prise en considération). • Parler avec ses propres mots, ses propres émotions, ne pas avoir un discours prédéfini et impersonnel. Désacraliser l’adulte comme public. Notion d’authenticité, valoriser le contact entre individu, les rencontres humaines. Un discours, même un peu maladroit où l’on sent la personnalité (voire la passion) de l’animateur (du guide…), vaut mieux qu’un discours parfait, mais impersonnel. • Ne pas avoir peur de dire « je ne sais pas » aussi bien avec des adultes qu’avec des enfants (cela montre notre humanité !). Par contre chercher les réponses (éventuellement ensemble), ou bien voir si dans le groupe, une des personnes connaît la réponse. • Laisser l’adulte choisir, ne pas lui imposer un atelier, mais le laisser s’intéresser et venir de lui-même à cet atelier, respecter son rythme. • L’adulte doit prendre en charge la visite, se poser des questions : il faut donc lui donner la possibilité de se poser les bonnes questions, celles qui sont constructives pour sa compréhension. L’animateur doit faire en sorte qu’il y ait un partage et que l’adulte puisse s’exprimer sans craintes. Les animations et les outils peuvent êtres récupérés et adaptés : • Les temps informels sont importants pour l’adulte, c’est là que les questions pourront être posées sans l’inquiétude de Page 12 /23 • • • • s’exprimer devant tout le monde. Les documents utilisés par les enfants doivent être adaptés pour les adultes : ne pas avoir à mettre son nom, … Peut-on demander à l’adulte d’indiquer son état d’esprit ? N’est-ce pas l’infantiliser ? Pour inciter l’adulte à entrer dans l’action, il faut le soustraire à la peur de l’échec, pour cela on peut imposer des règles très fortes, par exemple dessiner le paysage (le monument, la pièce…) en 5 secondes ou en 5 traits… et petit à petit, alléger les règles. Afin d’écarter les questions simples sur lesquelles on perd du temps : dates, mesures, noms… (bien que contenant des éléments importants), on peut donner un document récapitulatif. Cela permet alors de se concentrer sur le reste, de passer à autre chose. Possibilité d’utiliser l’actualité et des références communes. Mais surtout, il ne faut pas oublier de se poser la question : « Quel est notre objectif ? » Atelier 3 : Organiser des rencontres entre acteurs des patrimoines naturel et culturel : quelles modalités mettre en œuvre ? quels outils utiliser, améliorer ? Animation : Bruno Chichignoud, CEMEA LR Rapporteur : Hélène Clavreuil, MNE/RENE 30 Participants - Magali Leon-Philip : animatrice du patrimoine, Association des villages circulaires - Stéphane, formation BAPAAT Mons la Trivalle, projet de parcours botanique à Amélie les Bains - Jérôme Fémont : CLSH de Roussières, association Le Passe muraille - Géraldine Creuzet : Feuillandrole, formatrice en Education à l’Environnement dans les Hauts cantons de l'Hérault - Bruno Chichignoud, CEMEA LR - Hélène Clavreuil, MNE-RENE 30 - Aurore Blanquet, BTS GPN - Pierre Bourgenot, DRDJS - Gérard Naud, Chateau de Montalet. Compte rendu des échanges : A partir de l'exemple vécu (et ressenti comme très positif) de cette première rencontre d'acteurs, nous avons tenté de définir les axes les plus pertinents et les modalités de travail à trouver ou retrouver dans les prochaines rencontres: 1 -> Organiser des rencontres sur sites avec pratiques partagées qui mettent en avant la diversité des pratiques autour des patrimoines. La charbonnière est un sacré patrimoine ! Intérêt de ces témoignages d'actions, d'échanges de savoir-faire et de transmission de savoirs... Beaucoup d’autres thèmes sont Page 13 /23 possibles : pierre sèche, laine, tissage médiéval... La rencontre physique et sur le terrain permet qu’il se passe des choses qui dépassent les discours... 2 -> S'approprier un inventaire des structures, des actions et des événements Les acteurs du patrimoine sont divers. 234 acteurs sont répertoriés sur le site Carrefour des patrimoines. Quelle est la typologie des types d'animations, de structures ... Il y a beaucoup de choses à révéler, à valoriser ensemble. 3 -> S'offrir des possibilités de rencontres entre professionnels et bénévoles agissant dans des secteurs (thématiques ou géographiques ) différents. Provoquer des rencontres originales qui poussent à la réflexion par des regards décalés Besoin de réfléchir à la publicité de nos activités (nous ne sommes pas formés pour cela), de promouvoir le bénévolat, de connaissance mutuelle. Référence est faite à « Citéphile », où là aussi se mélangent des gens et des structures d'origines diverses : architectes, sociologues, scientifiques, archéologues, acteurs du développement local... 4 -> Organiser des échanges avec des partenaires institutionnels agissant sur les patrimoines afin d'avoir une meilleure connaissance des politiques et des dispositifs publics (voire privés). Empêcher la mémoire des choses de disparaître (cf. les mines d'Alès). Etudier ensemble comment autour de manifestations, telles que le Festival des Voix méditerranéennes de Lodève, sont révélées les cultures vivantes. Définir le rôle du politique et du patrimoine pour faire vivre un territoire. 5 -> Se donner collectivement des arguments pour infléchir les volontés politiques Quelles sont les pratiques autour du patrimoine ? Quels besoins ont les syndicats d'initiatives ou les offices de tourisme ? Quels sont les besoins des associations, des particuliers ? Rassembler les professionnels du patrimoine pour prendre en compte le patrimoine au-delà du tourisme ou des grands équipements culturels 6-> S'inviter mutuellement sur le terrain et inventer des projets fédérateurs Faire du patrimoine, du tourisme, de façon intelligente, éducative. Il existe parfois des conflits de projets locaux qui se courtcircuitent : il serait intéressant de tenter une sorte de projet fédérateur sur ces régions, avec les différentes collectivités territoriales. Page 14 /23 BILAN de la journée Aspects positifs : - Très bon accueil par l’équipe du Pont du Gard : site, équipe, café, … Le site a surpris certains qui ne l’avaient plus visité depuis sa rénovation. Le changement est fantastique, il s’est enraciné dans le territoire et le contexte local. Beaucoup de connaissances ont été apprises ce jour. - Echanges sur les pratiques : analyser ce qu’on fait, apports de connaissances (trucs , idées pour orienter nos animations). Intérêt pour le « carnet du voyage » donné à chaque participant : on peut en reprendre quelques bonnes idées, il implique chacun dans une découverte plus précise, il est adapté aux adultes. Matinée : rien ne remplace le vécu, mais il faut faire des écrits sur nos expériences. Le vécu commun a permis de fixer un vocabulaire commun, de mieux échanger l’après-midi. Cela aurait été bien de participer chacun aux 3 animations. - Développer les découvertes de savoir-faire, d’outils. - Importance de la personnalité du guide : authenticité, passion personnelle à partager, rencontre humaine dans le patrimoine. Besoin de séquences courtes à réinvestir. Mais alors, on perd le fil conducteur d’une animation. - Communiquer les adresses des participants pour poursuivre les échanges. (cf annexe). Aspect négatif : Il aurait été bien d’alerter la presse sur l’organisation de cette journée. Il faut utiliser ce vecteur pour mieux valoriser ce qui se fait. Un article pourrait être rédigé pour Midi Libre. Remarque : ce même jour, a eu lieu une conférence de presse sur le site du pont du Gard ( rive droite) pour présenter la revue « patrimoines en région », éditée par le Carrefour des patrimoines . Elle n’a cependant pas recueilli le nombre souhaité de journalistes pour relayer nos initiatives ! Page 15 /23 ANNEXE Description des ateliers proposés par l’EPCC Pont du Gard Atelier paysage • Mots en cascade : Demander de se laisser imprégner par le paysage et de noter trois mots qui le traduisent dans le carnet de voyage. • Observation : Quels éléments peut-on voir dans le paysage ? • Dessin de paysage : Les enfants doivent faire un dessin de paysage, sur le carnet de voyage, avec tout ce qui est lié à l’eau : « vous allez faire un dessin de ce paysage, mais attention vous ne pouvez représenter que ce qui est lié à l’eau » (quand on donne les consignes, donner un exemple « une feuille de papier est liée à l’eau car on se sert d’eau pour la fabriquer ») • Echange : « catégories » on aurait également pu le mettre (lié au végétal, à l’humain, à la roche…). Quels liens existe-til ? (voir ci-dessous) Un puzzle représentant les différents points du paysage servira de support à la discussion. - Montrer la complexité du paysage et l’importance de l’eau. - Terminer en faisant prendre conscience que sans l’eau le paysage ne serait pas ce qu’il est (creusement des gorges, transport de l’eau, géomorphologie et formation des roches). • Point sur les crues : Les photos de l’observatoire seront plastifiées : mettre les enfants par 2 ou 3, leur confier 2 prises de vue du même endroit à des dates différentes (2001 ; 2003) leur demander de localiser l’endroit d’où ont été faites les prises de vue (un seul endroit) et de faire une comparaison entre 2001, 2003 et maintenant. Chaque groupe présente sa comparaison, ce qu’il s’est passé… On ne parle des inondations qu’après ! Découverte du monument • Mots en cascade et questionnement : Les enfants déambulent librement sur le pont : les instructions sont : « je vais vous laisser 10 minutes pour partir à la découverte du monument, pendant ce temps vous allez : 1) Noter deux mots que vous inspire le pont. 2) Noter les questions que vous vous posez sur le monument (au moins une chacun). On se retrouve… » (montrer où sur le carnet pour chaque instruction) • Réponses aux questions des enfants : o L’animateur pose la première question : « A quoi sert ce monument, qu’est-ce que c’est ? » et encourage les enfants à trouver la réponse. o Ensuite, les enfants posent leurs questions, dans la Page 16 /23 mesure du possible un échange de connaissances entre enfants est encouragé, l’animateur apporte des compléments d’information et confirme les réponses. Les objectifs de cette partie sont : • Découvrir le Pont du Gard et assimiler que c’est un aqueduc. • Développer le sens de l’observation. Il n’est donc pas nécessaire de donner trop d’information aux enfants. Par contre, faire désigner aux enfants ce dont ils parlent, encourager la discussion. Atelier Roche • • • • • • • • Mots en cascade : Vous allez noter trois mots que vous inspire le Gardon. Puis… Vous allez regrouper deux par deux, par association d’idée, les mots que vous avez récoltés pour en obtenir la moitié, et ainsi de suite jusqu'à n’en avoir plus que un. Choisir chacun 5 cailloux : les enfants partent chercher 5 cailloux qui leur plaisent. Classification : par groupe de 4 ou 5, les enfants établissent une classification avec les critères de leur choix. Comparaison des classifications et discussion : en grand groupe, on passe sur les différents petits groupes et chacun présente les critères qui ont été choisi (taille, forme, couleur…) Présentation de critères de classification des Géologues : l’animateur présente une classification des géologues pour reconnaître trois roches différentes (granite, schiste, calcaire) D’où viennent ces cailloux et comment sont-ils arrivés ? L’animateur pose la question aux enfants et les encourage à trouver la réponse. Puis, donne une explication du transport par l’eau et de la notion de bassin versant. Récolte : Chaque enfant doit ramasser un morceau de chaque roche et venir se placer autour de la carte-drap du Bassin versant étalée au sol. Replacer un caillou sur son lieu d’origine : l’animateur demande ce que représente cette carte (qui n’a pas de titre), où l’on se trouve sur la carte et dans quel sens coule l’eau. L’animateur fait ensuite replacer à chaque enfant un caillou sur sa zone d’origine. NB : l’animateur peut récolter ses trois cailloux et étaler la carte pendant que les enfants font leur classification. Mots en cascade : Les mots en cascade font un lien sur l’ensemble de la journée, et incitent l’enfant à percevoir ce qui l’entoure. Les « productions » des enfants viendront s’inscrire dans l’exposition Gardon, Gardons. Selon les groupes, les « productions » seront : • soit un petit texte : fait le matin avec le groupe terminant par la découverte du Pont. • soit l’écriture du dernier mot sur un galet : fait l’après midi avec le groupe terminant par l’atelier roche. Page 17 /23 Attitude de l’animateur : il est à l’écoute, mais n’émet pas d’avis sur les mots des enfants, c’est une libre expression. Page 18 /23 Compléments Classification des roches : Les géologues utilisent de l’acide Chlorhydrique (HCl) pour faire le test d’acidité Puzzle paysage : • • • Surface de base : carton plume avec contour des « points » du paysage Pièce de Puzzle : photographie ou dessin découpé et plastifié. Pour coller : pâte à fix Quel lien entre le point observé et les différents éléments composant le paysage ? Page 19 /23 Paysage Lien avec les différents éléments, ou catégories Points à Eau Végétal Humain Roche analyser Pont du Gard Passe dessus Fait par les Pierre de Passe dessous romains vers. Vieux moulin Utilisait NRJ Fait par des Ciment, de l’eau hommes pierres Jardin du Eau dans les Plantes Entretien vieux moulin végétaux ornementales Fait par des (arrosage ?) hommes Gardon Rivière Algues Gravière Eau qui passe Plantes qui Galets en souterrain poussent Ripisylve Végétation Plantes adaptée à l’abondance d’eau. Eau dans végétation. Garrigue Végétation Plantes résultat d’une Sur roche adaptée aux action humaine calcaire faibles (agriculture, quantités pâturage…) d’eau. Eau dans végétation. Rochers Mis à nu par Géomorpholog l’eau, Formes ie : creusées par formation l’eau des calcaires Muret 1er Fait par Utilisation plan l’Homme de roches, sable, gravier, ciment Ganivelle Utilisation de Faites par bois l’Homme er Talus 1 Terre et limon Développement L’un est Cailloux plan déplacé par de végétation réaménagé par divers Et rive crues l’Homme (terre) gauche (enherbé) Ciel Vapeur d’eau (à appeler (invisible) de préférence : air) Lister pour chaque élément dans quelle catégorie ils peuvent être mis. Page 20 /23 Page 21 /23 INSCRIPTIONS JOURNEES CARREFOUR DES PATRIMOINES 8 JUIN 2006 NOM PRENOM STRUCTURE ADRESSE ALCANIZ Eva 159, rte d'Avignon 30000 NIMES BAZILLE Marie Ass Le Passe Muraille Le Jupiter - 510, av. de Barcelone 34080 MONTPELLIER BESOMBES Jean-Pierre Ass Le Passe Muraille Le Jupiter - 510, av. de Barcelone 34080 MONTPELLIER BLANDINA Henri ASS ARC'avène Ancienne école de Pont d'avène 30340 ROUSSON BLANQUET Aurore Résidence les virgiles 358 rue du triolet 34090 MONTPELLIER BOCQUET Jean-Louis ATL formation / CEMEA Le village / 34650 BRENAS BONNET Magali Office de Tourisme Place de l'Hôtel de Ville/ 30100 ALES BOURGENOT Pierre DRDJS 190, av Père Soulas 34094 MONTPELLIER ced5 BRUNEL-VIEIRA Vinciane Les Petits Débrouillards 35, rue Creuzet 69007 LYON BUTZBACK Christine Ass Le Passe Muraille Le Jupiter - 510, av. de Barcelone 34080 MONTPELLIER CASTILLON Brigitte Ass Renais. Vieu St Esprit (RVPSE) La Barandonne 30130 Pont ST Esprit CASTILLON Roger Ass Renais. Vieu St Esprit (RVPSE) La Barandonne 30130 Pont ST Esprit CATINAUD Isabelle Ass Le Passe Muraille Le Jupiter - 510, av. de Barcelone 34080 MONTPELLIER CHICHIGNOUD Bruno CEMEA LR 28rue du faubourg Boutonnet 34090 MONTPELLIER CLAVREUIL Hélène MNE/RENE 30 21rue Soubeyranne 30100 ALES COINTRE Valérie ATL formation / CEMEA Cambaron/Marthomis 34220 COURNIOU COLL Marie-Hélène GRAINE LR 474 allée Henri II de Montmorency 34000 MONTPELLIER CREUZET Géraldine Feuillandrole "cabios" 34390 VIEUSSAN DESJARDINS Isabelle Ass Le Passe Muraille Le Jupiter - 510, av. de Barcelone 34080 MONTPELLIER DUPUY Magali EPCC Pont du Gard Route du Pont du Gard 30210 Vers Pont du Gard ESTEVE Lydiane EPCC Pont du Gard Route du Pont du Gard 30210 Vers Pont du Gard FREMONT Jérôme Ass Le Passe Muraille Le Jupiter - 510, av. de Barcelone 34080 MONTPELLIER GIBOULET Martine EPCC Pont du Gard Route du Pont du Gard 30210 Vers Pont du Gard GRANGE Arlette Ass Renais. Vieux St Esprit (RVPSE) Qtier Boussargues / 30130 Pont St Esprit GUILHAUMON Joelle ATL formation / CEMEA Gailhergue / 34650 ST VINCENT d'OLARGUES KESLER Christine CPIE Causses Méridionaux Rue des écoles 34520 LE CAYLAR LABROT Gisèle Ass du château de Montalet 8 cité Laborie 30410 Molières-sur-Cèze LABROT André Ass du château de Montalet 8 cité Laborie 30410 Molières-sur-Cèze LANZARINI Stéphania CEMEA / programme Léonardo 28rue du faubourg Boutonnet 34090 MONTPELLIER LE BRIS Elisabeth ATL formation / CEMEA 8, rue de la serre 34320 ROUJAN LEON/PHILIP Magali Ass. Des villages circulaires / Mairie 19, cours National 34230 PAULHAN MASBERNAT Aurélie Ass Le Passe Muraille Le Jupiter - 510, av. de Barcelone 34080 MONTPELLIER MUZZI Chiara CEMEA / programme Léonardo 28rue du faubourg Boutonnet 34090 MONTPELLIER NAUD Gérard Ass du château de Montalet 8 cité Laborie 30410 Molières-sur-Cèze NOUGUIER Nicolas Ass Voile de Neptune 30, Bd des Aresquies 34110 VIC LA GARDIOLE PAGANO Samanta CEMEA / programme Léonardo 28rue du faubourg Boutonnet 34090 MONTPELLIER PAUTY Jean-François Ass Renais. Vieu St Esprit (RVPSE) 1, rue Mendès-France 30130 Pont St Esprit Page 22 /23 TEL 06 10 08 80 94 04 67 06 96 04 04 67 06 96 04 04 66 85 66 90 06 77 14 24 80 06 23 85 68 91 04 66 52 32 15 04 67 10 14 47 06 21 25 21 93 04 67 06 96 04 04 66 39 14 82 04 66 39 14 82 04 67 06 96 04 04 67 04 35 65 04 66 52 61 38 04 67 97 29 77 04 67 06 01 11 04 67 25 94 41 04 67 06 96 04 04 66 37 51 50 04 66 37 51 50 04 67 06 96 04 04 66 37 51 50 04 66 39 22 39 04 67 97 38 29 04 67 44 75 79 04 66 24 19 79 mail [email protected] 06 23 09 67 10 04 67 25 31 42 04 67 06 96 04 [email protected] [email protected] 04 67 48 78 90 04 66 39 06 35 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] PLANCHERON RAUZIER RIVOIRE SOUCHON THEVENIN TROMPETTO VASCHALDE Pierre Sabine Nadège Monique Stéphane Chiara Pierre Ass Le Passe Muraille Centre municipal de pomologie CEMEA / Antenne Aigues-Mortes Ass SiloË ATL formation / CEMEA CEMEA / programme Léonardo ASS ARC'avène Le Jupiter - 510, av. de Barcelone 34080 MONTPELLIER 30 rue des accacias 30100 ALES av.du 8 mai 45 30220 AIGUES-MORTES 12bis rue des trabaques 30240 LE GRAU DU ROI APT 302 / 11, rue ST Louis 34650 BEDARIEUX 28rue du faubourg Boutonnet 34090 MONTPELLIER Ancienne école de Pont d'avène 30340 ROUSSON Page 23 /23 04 67 06 96 04 04 66 56 50 24 04 66 53 79 85 04 66 35 12 24 06 07 56 53 64 04 66 85 66 90 [email protected] [email protected] [email protected]