Carrefour des patrimoines

Transcription

Carrefour des patrimoines
Jeudi 8 juin 2006
Site du Pont du Gard
Vers Pont du Gard (30)
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Présentation du carrefour des patrimoines
Extrait du préambule de la charte du carrefour des patrimoines
« Le carrefour des patrimoines est un réseau d’acteurs ayant une
action éducative en région Languedoc Roussillon pour développer la
citoyenneté par les patrimoines naturels et culturels.
Il se donne pour objectifs de :
•
Rechercher le sens commun et les synergies sur les champs
recouvrant les patrimoines naturels et culturels
• Identifier, recenser les acteurs potentiels;
• Communiquer, mutualiser le potentiel et les actions de chaque
structure dans ce domaine.
• Analyser
et valoriser les pratiques pertinentes et/ou
innovantes en matière d’éducation à la citoyenneté par les
patrimoines.
• Créer et/ou partager des outils dont une revue.
• Encourager des initiatives collectives ou inter structures
• Développer des formations, des rencontres d’acteurs pour
répondre aux besoins du réseau.
Cette charte, qui se veut évolutive, présente les valeurs portées
et défendues par le Carrefour des Patrimoines. Elle précise
également le fonctionnement du réseau, ses actions et les
engagements de ses membres. »
Ce projet est porté par 3 associations : les CEMEA LR,
l’association Le Passe muraille et le GRAINE LR. Plusieurs projets
rassemblent les membres du Carrefour : un site internet (
www.carrefour-des-patrimoines.net), une revue « Patrimoines en
région » et des journées d’échanges de pratiques.
Objectifs des journées d’échanges
Ces journées de rencontres ont pour objectifs de :
- Réunir les acteurs du patrimoine culturel, historique et bâti
et du patrimoine naturel pour des échanges de pratiques
professionnelles,
- Développer des pratiques et démarches actives dans l’accueil
et l’animation liées à la découverte de l’environnement
naturel et humain,
- Mettre en valeur des expériences locales.
- Tisser des liens concrets entre les membres du Carrefour des
Patrimoines.
Pour qui ?
Animateurs, guides de pays ou d’offices de tourisme,
accompagnateurs de moyenne montagne, bénévoles d’associations
accueillant le public sur des sites patrimoniaux.
Journée gratuite ouverte à tous, diffusion par le réseau
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du
Carrefour des patrimoines et les associations adhérentes.
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Programme de la journée
9H30 / 10 H
Accueil des participants. Visite de l’espace « documentation »
présentant des outils et des structures de découverte des
patrimoines. Cet espace a été accessible durant les périodes de
temps libre.
10H – 12 H
3 Balades animées par un intervenant : mise en situation sous
forme d’une sortie sur le terrain accompagnée d’un intervenant
proposant une découverte active du patrimoine naturel et culturel
du Pont du Gard.
-
-
Carnet de voyage Gardons, gardon selon 2 propositions du Site
du Pont du Gard : l’une animée par Magali Dupuy, plus axée sur
une découverte du paysage, l’autre animée par Martine
Giboulet, axée sur l’eau.
Les charbonnières, animée par Henri Blandina de l’association
Arc’avène.
12H
Retour en salle pour un partage des expériences vécues. Choix des
ateliers de l’après-midi.
Repas tiré du sac pris en extérieur. Café offert.
14H
Travail en 3 ateliers :
- Atelier 1 : comment innover dans la visite guidée pour
adultes :
quelles
démarches
sont
possibles ?
quelles
contraintes ?
- Atelier 2 : la pédagogie appliquée aux enfants est-elle
transmissible
au
public
d’adultes ?
comment ?
quelles
limites ?
- Atelier 3 : organiser des rencontres entre acteurs des
patrimoines naturel et culturel : quelles modalités mettre en
œuvre ? quels outils utiliser, améliorer ?
16H
Mise en commun des échanges en ateliers, bilan et perspectives
d’actions.
17H30
Fin des travaux.
Site du Pont du Gard
EPCC( établissement public à caractère culturel et commercial)
Route du pont du Gard BP7
30210 Vers-Pont-du-Gard
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Tel : 04 66 37 50 11 Fax : 04 66 37 51 50 E-mail :
[email protected]
Description des ateliers du matin
1 et 2 Animation « Eau en liberté » (EPCC Pont du Gard)
Présentation du cadre dans lequel se sont déroulés ces ateliers
pratiques :
• Animation conçue pour des collégiens, par classe, suivie d’une
visite de l’exposition temporaire Gardon Gardons, 15 enfants
pour un accompagnateur.
• Le fil conducteur est un voyage autour du Gardon , même fil
conducteur que l’exposition pour permettre une unité sur la
journée.
• Dans le cadre de cette journée Carrefour des patrimoines,
seules des parties de l’animation ont été vécues par les
participants. La durée normale de l’atelier pour les
collégiens est de 3 heures.
• Les animatrices ont eu à l’esprit de réaliser cet atelier,
tout en étant à l’écoute et prêtes à discuter, notamment sur
des aspects pédagogiques. Le carnet de voyage a été donné à
chacun. En conclusion, a été présentée la suite de l’atelier
telle que proposée aux scolaires.
• Les objectifs pédagogiques:
 Savoirs :
 Montrer l’importance de l’eau dans le paysage (crues),
 Montrer la complexité d’un paysage,
 Découvrir le Pont du Gard et assimiler que c’est un
aqueduc,
 Comprendre la notion de territoire du Bassin versant
du Gardon.
 Savoir-faire :
 Développer le sens de l’observation.
 Savoir-être :
 Inciter au voyage,
 Eveiller la curiosité (au sujet du ou des Gardons).
Remarque : bien avoir à l’esprit les objectifs permet de « réajuster » l’animation en
cours de route si besoin.
Groupe avec Martine Giboulet :
• Mots en cascade (notion de voyage, aspect sensible,
s’immerger dans chaque point d’arrêt et dans la thématique.)
• Découverte du Pont du Gard
• Atelier roche
(Matériel : carte-drap ; acide, carnets, stylos)
Groupe avec Magali Dupuy :
• Mots en cascade (notion de voyage, aspect sensible,
s’immerger dans chaque point d’arrêt et dans la thématique.)
• Découverte du Pont du Gard
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• Atelier paysage
(Matériel : carnets, crayons, fiches observatoire photo, tableau
et éléments du tableau, feutre à l'eau, gomme adhésive).
La description de ces activités pédagogiques paraît en annexe.
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3 Découverte de la Charbonnière
L’animation débute par la distribution d’un plan du sentier
« Mémoire de garrigue » et d’un petit questionnaire, l’un
permettant de se situer à partir de l’entrée du site par une petite
initiation à l’orientation et l’autre de se diriger de balises en
balises vers la charbonnière, tout en répondant aux différents
questions (à trouver dans les textes gravés sur des plaques sous
chaque balise).
A la balise 39, nous découvrons la charbonnière et les matériaux
qui la composent : bois de chêne vert, feuilletage (paille, rameaux
de chêne, buis) et terre végétale de couverture. Une explication
est donnée sur la technique de construction de la cheminée centrale
et le positionnement soigneux du bois de chêne qui doit éviter les
affaissements au cours de la combustion, sur la mise à feu, le
contrôle de la combustion, qui doit être lente et incomplète, et
sur la couleur des fumées grises bleues...
Vient un dialogue questions/réponses sur les raisons et l’intérêt
de fabriquer du charbon de bois en pleine nature. Ensuite, nous
présentons deux maquettes de petites charbonnières avant et après
combustion, du charbon de bois de chêne et du minerai de charbon
(anthracite des mine d’Alès couche de LADRECHT) et quelques vieux
outils ou ustensiles utilisés au siècle dernier : pour chauffer un
lit (chaufferette), griller du blé, du café ou des châtaignes.
Une petite discussion est lancée sur l’utilisation du charbon de
bois hier et aujourd’hui.
Pour terminer cette animation, nous proposons au groupe une
participation active qui consiste à débuter la construction d’une
charbonnière avec du bois préalablement coupé et disposé en cercle
sur un emplacement plat et horizontal : la construction minutieuse
de la cheminée, puis la disposition du bois de façon à former un
dôme.
Arc'Avène
Ancienne Ecole Pont d'Avène
30340 Rousson
04 66 85 66 90
E-Mail : [email protected]
Site : http://www.jardinsethno.org
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Compte-rendu des ateliers d’échanges
Atelier 1 : comment innover dans la visite guidée pour adultes : quelles
démarches sont possibles ? quelles contraintes ?
Animation : Marie-Hélène COLL, Directrice du GRAINE LR
Rapporteur : Nadège Rivoire, CEMEA LR – antenne Aigues-Mortes.
Participants
- Nadège Rivoire, CEMEA LR, antenne d’Aigues-Mortes (30)
- Jean-François Pauty, Association de renaissance de Pont-SaintEsprit (30), bénévole.
- Eva Alcaniz, animatrice environnement (30)
- Martine Giboulet, animatrice EPCC du Pont du Gard (30)
- Valérie Cointre, en formation ATL (34)
- Isabelle Desjardins, Association Le Passe muraille (34)
- Lydiane Estève, EPCC du Pont du Gard (30)
- Brigitte Castillon, Association de renaissance de Pont-SaintEsprit (30), bénévole
- Roger Castillon, Association de renaissance de Pont-SaintEsprit (30), bénévole
- Christine Kessler, animatrice au CPIE des Causses méridionaux
(34)
- Joëlle Guillemon, en formation ATL
- Magali Bonnet, office de tourisme d’Alès (30)
- Marie-Hélène COLL, directrice du GRAINE LR
Echanges
En général la visite guidée d’un monument, c’est la
transmission de connaissances en un temps limité. Le guide est le
détenteur du savoir et il cherche a optimiser le temps pour
transmettre le maximum de connaissances qu’il a sélectionnées et
lui semble opportunes.
Que veut dire alors des pratiques innovantes ?
Que veut-on changer ? La relation au guide, à la connaissance ellemême ? Veut-on plutôt intervenir sur la dynamique du groupe ? Et
enfin pourquoi innover, dans quel but ?
Les découvertes de l’environnement naturel semblent avoir permis
des choses plus innovantes, un peu plus interactives qui
mobilisent les sens de la personne, cela semble un peu plus
difficile avec les monuments historiques.
Avant de se poser les questions de l’innovation, il semble
prioritaire de s’assurer du bien-être des personnes. C’est le
principe de Maslow, si les gens ont trop chaud, soif, s’ils
n’entendent pas ou voient mal… la question de la connaissance ne
se pose pas.
De même, le fait que les personnes se connaissent entre elles ou
non… change les paramètres… Puis-je avoir confiance dans le groupe
pour m’exprimer ?
Pour le guide, c’est aussi différent s’il a pu connaître le groupe
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au préalable : d’où vient-il ? qu’a t’il déjà fait ? Ceci est
possible seulement si le groupe est constitué au préalable.
Transmettre des connaissances à un groupe, c’est imaginer que
les individus dans le groupe sont au même niveau de « nonconnaissance » ; hors, on remarque toujours dans un groupe celui
qui sait tout… et qui passe son temps à couper le guide ou à
surenchérir dans les anecdotes. Il y a aussi ceux qui savent déjà
et qui décrochent, parlent entre eux, ce qui peut déranger la
visite.
Comment alors permettre à chacun d’y trouver son compte en partant
de son propre savoir ?
Avant toute chose, il semble nécessaire de se reposer les
questions concernant l’objectif d’une visite guidée, de la
découverte du patrimoine.
⇒ Rencontrer et comprendre le patrimoine.
⇒ Volonté de transmettre du savoir « savant », mais on se
rend compte que l’on est souvent trop ambitieux pour le
temps imparti (ex : 1H30).
⇒ Approche culturelle, où la culture est pensée d’abord
comme un partage. Intérêt alors de valoriser le rapport
sensible, d’échanger autour d’un objet culturel pour
rencontrer l’autre et construire du vivre ensemble.
Au Pont du Gard, nous avons expérimenté un outil conçu pour
des enfants : Le Carnet. Serait-il innovant et/ou pertinent
d’utiliser ce genre d’outil avec des adultes ?
Le carnet est un objet qui canalise et qui permet de garder une
trace. On a remarqué sur le site que souvent les parents
s’appropriaient plus les carnets que les enfants eux-mêmes. Cet
outil offert aux enfants a l’avantage de permettre de faire « en
famille » et de valoriser le trans-générationnel.
Cela permet une entrée ludique dans la connaissance, mais surtout
ce qui semble intéressant, c’est que c’est un outil qui ouvre un
espace et un temps de questionnements. Ainsi, les apports du guide
prennent sens et il peut répondre aux questions que les gens ont eu
l’opportunité de formuler.
Il semble important de désacraliser le savoir, ainsi que
l’animateur comme unique détenteur de celui ci. Condition sine qua
non pour permettre à chacun une approche décomplexée du patrimoine.
Pour cela on peut :
⇒ Miser sur les anecdotes : la vie quotidienne du passé
permet une meilleure appropriation par
« identification ».
⇒ Lire des textes d’époques : re-situer des écrits
historiques dans leur contexte, mais ceci fonctionne
seulement si le lecteur sait se faire « acteur » .
⇒ Valoriser des espaces en y installant des poèmes lus, des
chanteurs… ou en les utilisant comme support à des
performances ou à des œuvres d’art (Cristo).
⇒ Encourager les approches sensibles : odeurs, couleurs,
bruits, toucher… j’aime, j’aime pas…. Mais ceci semble
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plus facile avec le patrimoine naturel qu’avec le
patrimoine historique.
⇒ Changer d’angle : visites de nuit, mise en lumière, …
Aussi beaucoup d’outils tout simples favorisent la
compréhension, puisque certaines personnes sont plus visuelles
qu’auditives. N’hésitons pas, alors, à utiliser des ardoises
velleda pour les croquis, des maquettes architecturales, des
frises chronologiques, des diaporamas commentés…. Mais il ne faut
pas que ces outils masquent le facteur humain : la question de la
personnalité du guide est, on le sait, pour beaucoup dans la
capacité des personnes à s’intéresser à une visite et à la garder
comme un souvenir fort.
Avant la connaissance, l’objectif ne doit-il pas être
« l’éducation au regard », permettre à chacun de réapprendre à
regarder, à voir… ce qu’il ne voit plus. Aussi, cette capacité ne
concerne pas seulement l’instant de la visite, elle est
transférable. Si les jours suivant la rencontre, un visiteur
appréhende différemment son patrimoine, alors la visite a été une
réussite.
De même, la notion de partage, de vivre un moment ensemble autour
d’un même objet culturel semble être une piste à approfondir.
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Atelier 2 : Les méthodes pédagogiques appliquées aux enfants sont-elles
transmissibles au public d’adultes ? comment ? quelles limites ?
Animation : Elisabeth Lebris, CEMEA LR
Rapporteur : Magali Dupuy, EPCC Pont du Gard
Participants
- Elisabeth Lebris : Centre de formation des hauts cantons,
animatrice carrefour des patrimoines.
- Arlette Grange : Renaissance du vieux Pont St Esprit.
Sabine Rauzier : Centre de pomologie.
- Aurélie Masbernat : Animatrice au Passe muraille.
- Henri Blandina : Jardins ethnobotaniques de la Gardie.
- Vinciane Brunel- Vieira : Animatrice des Petits débrouillards
à Lyon.
- Nicolas Nouguier : Animateur nature au voile de Neptune.
- Monique Souchon : Association Siloé.
- Jean Louis Bocquet : En formation environnement patrimoine
randonnées (association ATL).
- Laure Valérian : Responsable du service jeune public à l’EPCC
Pont du Gard.
- Stéphania Lazzarini :
En formation au CEMEA (échange avec
l’Italie).
- Magali Dupuy : Animatrice environnement à l’EPCC Pont du Gard.
Echanges
Autant pour un public d’enfants que d’adultes, on a tendance à
vouloir dire ce que l’on sait. L’idée globale est de rendre le
public acteur dans ses découvertes, plutôt que de délivrer un
savoir. Dans les interventions à destination des enfants, ont été
développés des animations et des outils destinés à rendre le public
actif. Le public d’adultes ne bénéficie pas de ces méthodes et
pourtant… Donne-t-on aux adultes ce qu’ils attendent ?
Les adultes ne sont pas aussi différents des enfants que ce que
l’on pourrait penser.
• Les adultes aiment prendre part, ils en retirent une grande
satisfaction personnelle « j’ai fait.. » « J’ai participé
à… », tout comme les enfants.
• Les adultes sont-ils sérieux ?
• Il y a une différence de rythme entre l’adulte et l’enfant :
l’enfant à besoin d’aller vite, l’adulte a besoin de prendre
son temps.
• Avec l’enfant, l’on part de la compréhension pour aller vers
le savoir ; avec les adultes, l’on part généralement du savoir
pour aller vers une compréhension.
• On a tendance à surévaluer l’adulte, mais l’adulte n’a pas
toujours les connaissances initiales requises pour comprendre
un discours. Or la question « est-ce que vous savez… ? » ne
peut pas être posée comme à des enfants, car les adultes ne
vont pas oser répondre par la négative.
• Le public familial est intéressant, car les enfants sont une
« excuse » pour l’adulte qui, sous prétexte d’aider, va se
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plonger dans l’animation et être lui aussi actif.
Quelles sont les caractéristiques du public adulte :
• Il est difficile d’amener l’adulte à faire : « pour qui me
prend-on ? » « je ne suis pas un enfant », … Il fait preuve
de pudeur, de timidité, il a peur du jugement et peur de
l’échec.
• L’adulte est en recherche de savoir et de compréhension : il
semble important de valoriser la compréhension (le comment on
fait) qui, une fois acquise, restera dans l’esprit de la
personne, au savoir brut qui risque d’être plus facilement
oublié.
• La disparité des connaissances dans un groupe d’adultes est un
élément à prendre en considération.
• A leur arrivée dans une visite, beaucoup d’adultes s’attendent
à avoir une attitude passive : comment accueillir pour que
l’adulte entre dans le jeu et soit dans une démarche active ?
Il faut prendre en compte que, si la personne est là, c’est
qu’il y a déjà un intérêt.
o Soit on annonce dès le début qu’il va y avoir des
manipulations ou ateliers pratiques,
o Soit on ne l’annonce pas, et petit à petit, on amène le
public à l’action.
L’accueil et l’attitude de l’animateur - guide sont différents avec
les adultes :
• Un support individuel donné aux personnes et qu’ils n’auront
pas à montrer permet de rassurer (je n’aurais pas à exposer
mon « travail ») et améliore l’accueil (la personne se sent
prise en considération).
• Parler avec ses propres mots, ses propres émotions, ne pas
avoir un discours prédéfini et impersonnel. Désacraliser
l’adulte comme public. Notion d’authenticité, valoriser le
contact entre individu, les rencontres humaines. Un discours,
même un peu maladroit où l’on sent la personnalité (voire la
passion) de l’animateur (du guide…), vaut mieux qu’un
discours parfait, mais impersonnel.
• Ne pas avoir peur de dire « je ne sais pas » aussi bien avec
des
adultes
qu’avec
des
enfants
(cela
montre
notre
humanité !). Par contre chercher les réponses (éventuellement
ensemble), ou bien voir si dans le groupe, une des personnes
connaît la réponse.
• Laisser l’adulte choisir, ne pas lui imposer un atelier, mais
le laisser s’intéresser et venir de lui-même à cet atelier,
respecter son rythme.
• L’adulte doit prendre en charge la visite, se poser des
questions : il faut donc lui donner la possibilité de se poser
les bonnes questions, celles qui sont constructives pour sa
compréhension. L’animateur doit faire en sorte qu’il y ait un
partage et que l’adulte puisse s’exprimer sans craintes.
Les animations et les outils peuvent êtres récupérés et adaptés :
• Les temps informels sont importants pour l’adulte, c’est là
que les questions pourront être posées sans l’inquiétude de
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•
•
•
•
s’exprimer devant tout le monde.
Les documents utilisés par les enfants doivent être adaptés
pour les adultes : ne pas avoir à mettre son nom, … Peut-on
demander à l’adulte d’indiquer son état d’esprit ? N’est-ce
pas l’infantiliser ?
Pour inciter l’adulte à entrer dans l’action, il faut le
soustraire à la peur de l’échec, pour cela on peut imposer des
règles très fortes, par exemple dessiner le paysage (le
monument, la pièce…) en 5 secondes ou en 5 traits… et petit à
petit, alléger les règles.
Afin d’écarter les questions simples sur lesquelles on perd du
temps : dates, mesures, noms… (bien que contenant des éléments
importants), on peut donner un document récapitulatif. Cela
permet alors de se concentrer sur le reste, de passer à autre
chose.
Possibilité d’utiliser l’actualité et des références communes.
Mais surtout, il ne faut pas oublier de se poser la question :
« Quel est notre objectif ? »
Atelier 3 : Organiser des rencontres entre acteurs des patrimoines
naturel et culturel : quelles modalités mettre en œuvre ? quels
outils utiliser, améliorer ?
Animation : Bruno Chichignoud, CEMEA LR
Rapporteur : Hélène Clavreuil, MNE/RENE 30
Participants
- Magali Leon-Philip : animatrice du patrimoine, Association
des villages circulaires
- Stéphane, formation BAPAAT Mons la Trivalle, projet de
parcours botanique à Amélie les Bains
- Jérôme Fémont : CLSH de Roussières, association Le Passe
muraille
- Géraldine Creuzet : Feuillandrole, formatrice en Education à
l’Environnement dans les Hauts cantons de l'Hérault
- Bruno Chichignoud, CEMEA LR
- Hélène Clavreuil, MNE-RENE 30
- Aurore Blanquet, BTS GPN
- Pierre Bourgenot, DRDJS
- Gérard Naud, Chateau de Montalet.
Compte rendu des échanges :
A partir de l'exemple vécu (et ressenti comme très positif) de cette première
rencontre d'acteurs, nous avons tenté de définir les axes les plus pertinents et les
modalités de travail à trouver ou retrouver dans les prochaines rencontres:
1 -> Organiser des rencontres sur sites avec pratiques partagées qui mettent en
avant la diversité des pratiques autour des patrimoines.
La charbonnière est un sacré patrimoine ! Intérêt de ces
témoignages d'actions, d'échanges de savoir-faire et de
transmission de savoirs... Beaucoup d’autres thèmes sont
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possibles : pierre sèche, laine, tissage médiéval...
La rencontre physique et sur le terrain permet qu’il se passe des
choses qui dépassent les discours...
2 -> S'approprier un inventaire des structures, des actions et des événements
Les acteurs du patrimoine sont divers. 234 acteurs sont
répertoriés sur le site Carrefour des patrimoines. Quelle est la
typologie des types d'animations, de structures ... Il y a
beaucoup de choses à révéler, à valoriser ensemble.
3 -> S'offrir des possibilités de rencontres entre professionnels et bénévoles agissant
dans des secteurs (thématiques ou géographiques ) différents. Provoquer des
rencontres originales qui poussent à la réflexion par des regards décalés
Besoin de réfléchir à la publicité de nos activités (nous ne
sommes pas formés pour cela), de promouvoir le bénévolat, de
connaissance mutuelle.
Référence est faite à « Citéphile », où là aussi se mélangent des
gens et des structures d'origines diverses : architectes,
sociologues, scientifiques, archéologues, acteurs du
développement local...
4 -> Organiser des échanges avec des partenaires institutionnels agissant sur les
patrimoines afin d'avoir une meilleure connaissance des politiques et des dispositifs
publics (voire privés).
Empêcher la mémoire des choses de disparaître (cf. les mines
d'Alès).
Etudier ensemble comment autour de manifestations, telles que le
Festival des Voix méditerranéennes de Lodève, sont révélées les
cultures vivantes.
Définir le rôle du politique et du patrimoine pour faire vivre un
territoire.
5 -> Se donner collectivement des arguments pour infléchir les volontés politiques
Quelles sont les pratiques autour du patrimoine ? Quels besoins
ont les syndicats d'initiatives ou les offices de tourisme ? Quels
sont les besoins des associations, des particuliers ?
Rassembler les professionnels du patrimoine pour prendre en compte
le patrimoine au-delà du tourisme ou des grands équipements
culturels
6-> S'inviter mutuellement sur le terrain et inventer des projets fédérateurs
Faire du patrimoine, du tourisme, de façon intelligente, éducative.
Il existe parfois des conflits de projets locaux qui se courtcircuitent : il serait intéressant de tenter une sorte de projet
fédérateur sur ces régions, avec les différentes collectivités
territoriales.
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BILAN de la journée
Aspects positifs :
- Très bon accueil par l’équipe du Pont du Gard : site, équipe,
café, … Le site a surpris certains qui ne l’avaient plus
visité depuis sa rénovation. Le changement est fantastique, il
s’est enraciné dans le territoire et le contexte local.
Beaucoup de connaissances ont été apprises ce jour.
- Echanges sur les pratiques : analyser ce qu’on fait, apports
de connaissances (trucs , idées pour orienter nos animations).
Intérêt pour le « carnet du voyage » donné à chaque
participant : on peut en reprendre quelques bonnes idées, il
implique chacun dans une découverte plus précise, il est
adapté aux adultes.
Matinée : rien ne remplace le vécu, mais il faut faire des
écrits sur nos expériences. Le vécu commun a permis de fixer
un vocabulaire commun, de mieux échanger l’après-midi. Cela
aurait été bien de participer chacun aux 3 animations.
- Développer les découvertes de savoir-faire, d’outils.
- Importance de la personnalité du guide : authenticité, passion
personnelle à partager, rencontre humaine dans le patrimoine.
Besoin de séquences courtes à réinvestir. Mais alors, on perd
le fil conducteur d’une animation.
- Communiquer les adresses des participants pour poursuivre les
échanges. (cf annexe).
Aspect négatif :
Il aurait été bien d’alerter la presse sur l’organisation de
cette journée. Il faut utiliser ce vecteur pour mieux valoriser
ce qui se fait. Un article pourrait être rédigé pour Midi Libre.
Remarque : ce même jour, a eu lieu une conférence de presse sur
le site du pont du Gard ( rive droite) pour présenter la revue
« patrimoines
en
région »,
éditée
par
le
Carrefour
des
patrimoines . Elle n’a cependant pas recueilli le nombre
souhaité de journalistes pour relayer nos initiatives !
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ANNEXE
Description des ateliers proposés par l’EPCC Pont du Gard
Atelier paysage
•
Mots en cascade : Demander de se laisser imprégner par le
paysage et de noter trois mots qui le traduisent dans le
carnet de voyage.
• Observation : Quels éléments peut-on voir dans le paysage ?
• Dessin de paysage : Les enfants doivent faire un dessin de
paysage, sur le carnet de voyage, avec tout ce qui est lié à
l’eau : « vous allez faire un dessin de ce paysage, mais
attention vous ne pouvez représenter que ce qui est lié à
l’eau » (quand on donne les consignes, donner un exemple
« une feuille de papier est liée à l’eau car on se sert d’eau
pour la fabriquer »)
• Echange : « catégories » on aurait également pu le mettre (lié
au végétal, à l’humain, à la roche…). Quels liens existe-til ? (voir ci-dessous)
Un puzzle représentant les différents points du paysage
servira de support à la discussion.
- Montrer la complexité du paysage et l’importance de
l’eau.
- Terminer en faisant prendre conscience que sans l’eau le
paysage ne serait pas ce qu’il est (creusement des
gorges, transport de l’eau, géomorphologie et formation
des roches).
• Point sur les crues : Les photos de l’observatoire seront
plastifiées : mettre les enfants par 2 ou 3, leur confier 2
prises de vue du même endroit à des dates différentes (2001 ;
2003) leur demander de localiser l’endroit d’où ont été faites
les prises de vue (un seul endroit) et de faire une
comparaison entre 2001, 2003 et maintenant.
Chaque groupe présente sa comparaison, ce qu’il s’est passé…
On ne parle des inondations qu’après !
Découverte du monument
•
Mots en cascade et questionnement : Les enfants déambulent
librement sur le pont : les instructions sont : « je vais vous
laisser 10 minutes pour partir à la découverte du monument, pendant ce temps
vous allez :
1) Noter deux mots que vous inspire le pont.
2) Noter les questions que vous vous posez sur le monument (au moins une
chacun).
On se retrouve… » (montrer où sur le carnet pour chaque
instruction)
• Réponses aux questions des enfants :
o L’animateur pose la première question : « A quoi sert ce
monument, qu’est-ce que c’est ? » et encourage les
enfants à trouver la réponse.
o Ensuite, les enfants posent leurs questions, dans la
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mesure du possible un échange de connaissances entre
enfants est encouragé, l’animateur apporte des
compléments d’information et confirme les réponses.
Les objectifs de cette partie sont :
• Découvrir le Pont du Gard et assimiler que c’est un aqueduc.
• Développer le sens de l’observation.
Il n’est donc pas nécessaire de donner trop d’information aux
enfants. Par contre, faire désigner aux enfants ce dont ils
parlent, encourager la discussion.
Atelier Roche
•
•
•
•
•
•
•
•
Mots en cascade : Vous allez noter trois mots que vous
inspire le Gardon. Puis… Vous allez regrouper deux par deux,
par association d’idée, les mots que vous avez récoltés pour
en obtenir la moitié, et ainsi de suite jusqu'à n’en avoir
plus que un.
Choisir chacun 5 cailloux : les enfants partent chercher 5
cailloux qui leur plaisent.
Classification : par groupe de 4 ou 5, les enfants établissent
une classification avec les critères de leur choix.
Comparaison des classifications et discussion : en grand
groupe, on passe sur les différents petits groupes et chacun
présente les critères qui ont été choisi (taille, forme,
couleur…)
Présentation de critères de classification des Géologues :
l’animateur présente une classification des géologues pour
reconnaître trois roches différentes (granite, schiste,
calcaire)
D’où viennent ces cailloux et comment sont-ils arrivés ?
L’animateur pose la question aux enfants et les encourage à
trouver la réponse. Puis, donne une explication du transport
par l’eau et de la notion de bassin versant.
Récolte : Chaque enfant doit ramasser un morceau de chaque
roche et venir se placer autour de la carte-drap du Bassin
versant étalée au sol.
Replacer un caillou sur son lieu d’origine : l’animateur
demande ce que représente cette carte (qui n’a pas de titre),
où l’on se trouve sur la carte et dans quel sens coule l’eau.
L’animateur fait ensuite replacer à chaque enfant un caillou
sur sa zone d’origine.
NB : l’animateur peut récolter ses trois cailloux et étaler la
carte pendant que les enfants font leur classification.
Mots en cascade :
Les mots en cascade font un lien sur l’ensemble de la journée, et
incitent l’enfant à percevoir ce qui l’entoure. Les « productions »
des enfants viendront s’inscrire dans l’exposition Gardon,
Gardons.
Selon les groupes, les « productions » seront :
• soit un petit texte : fait le matin avec le groupe terminant
par la découverte du Pont.
• soit l’écriture du dernier mot sur un galet : fait l’après
midi avec le groupe terminant par l’atelier roche.
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Attitude de l’animateur : il est à l’écoute, mais n’émet pas d’avis
sur les mots des enfants, c’est une libre expression.
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Compléments
Classification des roches :
Les géologues utilisent de l’acide Chlorhydrique (HCl) pour faire
le test
d’acidité
Puzzle paysage :
•
•
•
Surface de base : carton plume avec contour des « points » du
paysage
Pièce de Puzzle : photographie ou dessin découpé et plastifié.
Pour coller : pâte à fix
Quel lien entre le point observé et les différents éléments
composant le paysage ?
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Paysage
Lien avec les différents éléments, ou catégories
Points à
Eau
Végétal
Humain
Roche
analyser
Pont du Gard Passe dessus
Fait par les
Pierre de
Passe dessous
romains
vers.
Vieux moulin Utilisait NRJ
Fait par des
Ciment,
de l’eau
hommes
pierres
Jardin du
Eau dans les
Plantes
Entretien
vieux moulin végétaux
ornementales
Fait par des
(arrosage ?)
hommes
Gardon
Rivière
Algues
Gravière
Eau qui passe Plantes qui
Galets
en souterrain poussent
Ripisylve
Végétation
Plantes
adaptée à
l’abondance
d’eau. Eau
dans
végétation.
Garrigue
Végétation
Plantes
résultat d’une Sur roche
adaptée aux
action humaine calcaire
faibles
(agriculture,
quantités
pâturage…)
d’eau.
Eau dans
végétation.
Rochers
Mis à nu par
Géomorpholog
l’eau, Formes
ie :
creusées par
formation
l’eau
des
calcaires
Muret 1er
Fait par
Utilisation
plan
l’Homme
de roches,
sable,
gravier,
ciment
Ganivelle
Utilisation de Faites par
bois
l’Homme
er
Talus 1
Terre et limon Développement L’un est
Cailloux
plan
déplacé par
de végétation
réaménagé par
divers
Et rive
crues
l’Homme
(terre)
gauche
(enherbé)
Ciel
Vapeur d’eau
(à appeler
(invisible)
de
préférence :
air)
Lister pour chaque élément dans quelle catégorie ils peuvent être
mis.
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INSCRIPTIONS JOURNEES CARREFOUR DES PATRIMOINES 8 JUIN 2006
NOM
PRENOM
STRUCTURE
ADRESSE
ALCANIZ
Eva
159, rte d'Avignon 30000 NIMES
BAZILLE
Marie
Ass Le Passe Muraille
Le Jupiter - 510, av. de Barcelone 34080 MONTPELLIER
BESOMBES
Jean-Pierre
Ass Le Passe Muraille
Le Jupiter - 510, av. de Barcelone 34080 MONTPELLIER
BLANDINA
Henri
ASS ARC'avène
Ancienne école de Pont d'avène 30340 ROUSSON
BLANQUET
Aurore
Résidence les virgiles 358 rue du triolet 34090 MONTPELLIER
BOCQUET
Jean-Louis
ATL formation / CEMEA
Le village / 34650 BRENAS
BONNET
Magali
Office de Tourisme
Place de l'Hôtel de Ville/ 30100 ALES
BOURGENOT Pierre
DRDJS
190, av Père Soulas 34094 MONTPELLIER ced5
BRUNEL-VIEIRA Vinciane
Les Petits Débrouillards
35, rue Creuzet 69007 LYON
BUTZBACK
Christine
Ass Le Passe Muraille
Le Jupiter - 510, av. de Barcelone 34080 MONTPELLIER
CASTILLON
Brigitte
Ass Renais. Vieu St Esprit (RVPSE)
La Barandonne 30130 Pont ST Esprit
CASTILLON
Roger
Ass Renais. Vieu St Esprit (RVPSE)
La Barandonne 30130 Pont ST Esprit
CATINAUD
Isabelle
Ass Le Passe Muraille
Le Jupiter - 510, av. de Barcelone 34080 MONTPELLIER
CHICHIGNOUD Bruno
CEMEA LR
28rue du faubourg Boutonnet 34090 MONTPELLIER
CLAVREUIL
Hélène
MNE/RENE 30
21rue Soubeyranne 30100 ALES
COINTRE
Valérie
ATL formation / CEMEA
Cambaron/Marthomis 34220 COURNIOU
COLL
Marie-Hélène GRAINE LR
474 allée Henri II de Montmorency 34000 MONTPELLIER
CREUZET
Géraldine
Feuillandrole
"cabios" 34390 VIEUSSAN
DESJARDINS
Isabelle
Ass Le Passe Muraille
Le Jupiter - 510, av. de Barcelone 34080 MONTPELLIER
DUPUY
Magali
EPCC Pont du Gard
Route du Pont du Gard 30210 Vers Pont du Gard
ESTEVE
Lydiane
EPCC Pont du Gard
Route du Pont du Gard 30210 Vers Pont du Gard
FREMONT
Jérôme
Ass Le Passe Muraille
Le Jupiter - 510, av. de Barcelone 34080 MONTPELLIER
GIBOULET
Martine
EPCC Pont du Gard
Route du Pont du Gard 30210 Vers Pont du Gard
GRANGE
Arlette
Ass Renais. Vieux St Esprit (RVPSE)
Qtier Boussargues / 30130 Pont St Esprit
GUILHAUMON Joelle
ATL formation / CEMEA
Gailhergue / 34650 ST VINCENT d'OLARGUES
KESLER
Christine
CPIE Causses Méridionaux
Rue des écoles 34520 LE CAYLAR
LABROT
Gisèle
Ass du château de Montalet
8 cité Laborie 30410 Molières-sur-Cèze
LABROT
André
Ass du château de Montalet
8 cité Laborie 30410 Molières-sur-Cèze
LANZARINI
Stéphania
CEMEA / programme Léonardo
28rue du faubourg Boutonnet 34090 MONTPELLIER
LE BRIS
Elisabeth
ATL formation / CEMEA
8, rue de la serre 34320 ROUJAN
LEON/PHILIP
Magali
Ass. Des villages circulaires / Mairie
19, cours National 34230 PAULHAN
MASBERNAT
Aurélie
Ass Le Passe Muraille
Le Jupiter - 510, av. de Barcelone 34080 MONTPELLIER
MUZZI
Chiara
CEMEA / programme Léonardo
28rue du faubourg Boutonnet 34090 MONTPELLIER
NAUD
Gérard
Ass du château de Montalet
8 cité Laborie 30410 Molières-sur-Cèze
NOUGUIER
Nicolas
Ass Voile de Neptune
30, Bd des Aresquies 34110 VIC LA GARDIOLE
PAGANO
Samanta
CEMEA / programme Léonardo
28rue du faubourg Boutonnet 34090 MONTPELLIER
PAUTY
Jean-François Ass Renais. Vieu St Esprit (RVPSE)
1, rue Mendès-France 30130 Pont St Esprit
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TEL
06 10 08 80 94
04 67 06 96 04
04 67 06 96 04
04 66 85 66 90
06 77 14 24 80
06 23 85 68 91
04 66 52 32 15
04 67 10 14 47
06 21 25 21 93
04 67 06 96 04
04 66 39 14 82
04 66 39 14 82
04 67 06 96 04
04 67 04 35 65
04 66 52 61 38
04 67 97 29 77
04 67 06 01 11
04 67 25 94 41
04 67 06 96 04
04 66 37 51 50
04 66 37 51 50
04 67 06 96 04
04 66 37 51 50
04 66 39 22 39
04 67 97 38 29
04 67 44 75 79
04 66 24 19 79
mail
[email protected]
06 23 09 67 10
04 67 25 31 42
04 67 06 96 04
[email protected]
[email protected]
04 67 48 78 90
04 66 39 06 35
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
PLANCHERON
RAUZIER
RIVOIRE
SOUCHON
THEVENIN
TROMPETTO
VASCHALDE
Pierre
Sabine
Nadège
Monique
Stéphane
Chiara
Pierre
Ass Le Passe Muraille
Centre municipal de pomologie
CEMEA / Antenne Aigues-Mortes
Ass SiloË
ATL formation / CEMEA
CEMEA / programme Léonardo
ASS ARC'avène
Le Jupiter - 510, av. de Barcelone 34080 MONTPELLIER
30 rue des accacias 30100 ALES
av.du 8 mai 45 30220 AIGUES-MORTES
12bis rue des trabaques 30240 LE GRAU DU ROI
APT 302 / 11, rue ST Louis 34650 BEDARIEUX
28rue du faubourg Boutonnet 34090 MONTPELLIER
Ancienne école de Pont d'avène 30340 ROUSSON
Page 23 /23
04 67 06 96 04
04 66 56 50 24
04 66 53 79 85
04 66 35 12 24
06 07 56 53 64
04 66 85 66 90
[email protected]
[email protected]
[email protected]

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