La Seconde Guerre mondiale

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La Seconde Guerre mondiale
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La Seconde Guerre mondiale
Instructions officielles
Sans entrer dans une étude exhaustive, on rappellera la marche à la guerre et les responsabilités
des régimes totalitaires dans son déclenchement, puis on présentera les grandes phases et les principaux
théâtres du conflit en insistant sur son caractère total, sur l’univers concentrationnaire et sur
l’extermination systématique des juifs et des Tziganes.
Le bilan permettra d’analyser les ébranlements matériels et moraux provoqués par le conflit. On
insistera sur la nouvelle carte du monde et la naissance de l’ONU.
Introduction : la marche à la guerre
Problématique : Quelles sont les causes de la Seconde Guerre mondiale ?
5 p. 85, Autarcie, espace vital et réarmement
- D’après Hitler, quels problèmes le peuple allemand rencontre-t-il ?
- Commet propose-t-il d’y remédier ?
Wehrmacht (armée de terre allemande), bolchevique : référence à l’URSS.
Menace de l’URSS sur l’Allemagne nazie (accession de Hitler au pouvoir le 30 janvier
1933). Volonté de réarmer : contraire aux traité de Versailles. Mise sur pied d’une économie de
guerre. Politique d’autarcie : capacité d’un pays à subvenir seul à ses besoins, sans recourir aux
échanges extérieurs. Politique protectionniste et fabrication de produits de substitution
Espace vital
Surpeuplement supposé : élargissement de l’espace vital, source de matière premières :
volonté d’expansion en Europe de l’Est. Théorie hitlérienne selon laquelle l’Allemagne doit
conquérir à l’est l’espace nécessaire au développement de son économie et de sa population.
Présupposés racistes viennent se conjuguer à cette théorie.
1 p. 98, L’Europe en 1939
- Recenser les coups de force fascistes en Europe ?
Anschluss
Multiplication de coups de forces qui restent sans réponse de la part des démocraties.
Coups de force hitlériens. Anschluss 13 mars 1938 (annexion forcée de l’Autriche).
Italie de Mussolini : conquêtes de l’Ethiopie en 1936 et de l’Albanie en 1939.
5 p. 99, Discours de Neville Chamberlain après la conférence de Munich
- Quelle politique le premier ministre britannique prône-t-il face aux prétentions du régime nazi ?
F. Bénézech
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Conférence de Munich, Politique d’apaisement
Conférence de Munich en septembre 1938 entre l’Italie, l’Allemagne, la Grande-Bretagne,
la France : l’Allemagne obtient tous les territoires revendiqués. Annexion des Sudètes (nom
donnée à la région de Tchécoslovaquie où vit une importante minorité allemande). Or la
Tchécoslovaquie est une alliée de la France et possède économie moderne.
Politique d’apaisement, motivée par le désir de paix, le souvenir traumatisant de
l’hécatombe de la Première Guerre mondiale.
1 p. 98, L’Europe en 1939
4 p. 99, Carte postale célébrant l’unité de l’axe Rome – Berlin - Tokyo
- Quels sont les pays liés par un système d’alliance avec l’Allemagne ?
- D’après la carte postale, quel objectif commun les trois pays possède-t-il ?
L’Axe Rome – Berlin - Tokyo
Le Japon : un régime militariste et agressif : invasion de la Chine en 1937.
Axe Rome Berlin dès 1936, qui devient le pacte d’acier en 1939.
Signature d’un pacte Antikomintern avec le Japon en 1937.
Traduction du texte de la carte postale : « trois peuples, une guerre »
6 p. 99, Le pacte germano-soviétique
- Quels sont les clauses officielles du pacte germano-soviétique ?
- Que prévoit le protocole secret ?
Pacte germano-soviétique
Signé le 23 août 1939. Traité de non agression entre l’Allemagne nazie et l’URSS de
Staline valable pour dix ans.
Partage du territoire polonais en cas de guerre.
I. Les grandes phases
Problématique : Comment les forces de l’Axe après des succès initiaux sont-elles
défaites ?
Le plan proposé permet de distinguer une phase initiale pendant laquelle les forces de
l’Axe accumulent des victoires en Europe, et dans le Pacifique notamment, phase qui correspond
aussi à l’extension du conflit au monde. De 1939 à la fin de l’année 1941.
Puis à partir du milieu de l’année 1942 et jusqu’au début de l’année 1943 se produit un
retournement : c’est le tournant de la guerre pour les Alliés. Les forces de l’Axe essuient une série
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de lourdes défaites. Moment qui précède une série de victoires décisives des Alliés sur les
différents théâtres d’opération.
I. 1. Les victoires de l'Axe et la mondialisation du conflit
1 p. 100, Les offensives allemandes en Europe1 (1939-1941)
- Quels sont les pays conquis par les forces l’Axe de 1939 à 1941 ?
Entre 1939 et 1940, les forces allemandes accumulent une série de victoires fulgurantes.
- 1939 : 1er septembre, entrée des troupes allemandes en Pologne sans déclaration de
guerre préalable. Le 3, la France et le Royaume-Uni entrent en guerre (déclaration de guerre à
l’Allemagne, mais aucune opération d’envergure n’est engagée). Le 18 septembre, arguant du
danger que constitue pour elle la fin de la souveraineté polonaise, l’URSS, qui honore en fait les
clauses secrètes du pacte germano - soviétique signé au mois d’août 1939, envahit à son tour
la Pologne sans rencontrer de résistance. Le 28 septembre a lieu le partage de la Pologne
entre l’URSS et l’Allemagne.
- Offensives terrestres en 1940 ?
Jusqu’au printemps 1940 seules quelques opérations périphériques sont tentées par
les franco-britanniques (Narvik en Norvège pour le contrôle de l’acier suédois) : fournissent
le prétexte à Hitler de l’invasion de la Norvège et du Danemark avril 1940.
- Stratégie défensive : qu’est-ce qui peut l’expliquer ?
La drôle de guerre
Les Français adoptent une stratégie défensive pour éviter les offensives meurtrières de
1914-1918, et s’appuient sur la ligne Maginot, ligne de fortifications réputée infranchissable, située
le long de la frontière allemande.
Puis vient l’offensive allemande en Europe de l’Ouest après une période de relative
inactivité militaire appelée ‘‘Drôle de guerre’’. Attaque le 10 mai 1940 des Pays-Bas, de la
Belgique et de la France. Envahis puis occupés.
La défaite française. Dès mars 1940, tout est prêt pour une attaque contre la France. Le
plan échafaudé par l’état major allemand préconise la traversée des Ardennes par les troupes du
Reich pour percer les défenses françaises vers Sedan puis un large mouvement enveloppant,
une remontée par la Manche pour couper les troupes alliées du Nord de celles du Sud. Le haut
commandement français néglige cette éventualité. Aussi concentre-t-il l’essentiel de ses
forces devant la plaine belge.
Le nombre divisions respectives est assez équilibré entre Franco Anglais et armée
hitlérienne. Mais les Alliés ne possèdent que 3 divisions blindées face aux 10
Panzerdivisionen allemande et l’inégalité dans les airs est encore plus flagrante. D’autre
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Dans la légende, bataille de l’Atlantique « zone de guerre sous-marine ». Point culminant mars 1943.
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part, méfiance réciproque, querelles stratégiques et improvisations diverses ne rendent que
plus décisive l’attaque foudroyante du 10 mai. Les Hollandais et les Belges capitulent
successivement au cours du mois de mai. Jusqu’au 3 juin, 200 000 soldats britanniques et
130 000 Français rembarquent de la poche de Dunkerque sous le feu de l’aviation allemande.
En France le désarroi est total ; à partir du 5 juin les Allemands lancent une nouvelle
offensive vers l’Ouest et le Sud chassant devant eux des hordes de réfugiés. C’est la débâcle.
Le 10 juin, Mussolini déclare la guerre à la France (intervention des troupes le 21 juin). Le 22
juin, à Rethondes, la France signe l’armistice.
Pertes allemandes : 27 000 hommes, 15 000 disparus. Pertes françaises : 100 000 morts,
plus de 2 millions de prisonniers.
- Qu’advient-il du territoire français ?
La France est coupée en deux. Occupation de la moitié Nord du pays. Gouvernement de
Vichy installé au Sud, en zone dite ‘‘libre’’.
Transparent, La Blitzkrieg
Blitzkrieg
Photo prise en Pologne, même tactique utilisée en France. Colonne de chars allemands et
de véhicules blindés.
Guderian, général qui commande les troupes blindées allemandes lors des campagnes de
Pologne et de France. A l’origine de la création des divisions blindées. Auteur d’un livre
prophétique « Attention chars ».
G. De Gaulle, réfugié à Londres le 17 juin 1940 lance un appel à la poursuite du combat
le 18 juin 1940.
- D’après la photographie et les commentaires qui l’accompagnent, sur quels éléments reposent les victoires
allemandes ?
Guerre éclair. Emploi massif des blindés et de l’aviation de manière à réaliser une percée
permettant à l’infanterie d’attaquer. L’artisan de cette guerre éclair, c’est la Panzerdivision
(division cuirassée) composée de 300 chars, de troupes d’assaut motorisées et d’une artillerie
tractée. Son rôle consiste à enfoncer les lignes ennemies avec l’appui étroit de l’aviation qui
précède sa marche en bombardant le dispositif adverse.
Guerre offensive, volonté de rompre la ligne de front, guerre de mouvement. Rapidité
de l’attaque s’inscrit dans l’hypothèse d’une guerre courte : échec en URSS.
- Quel est le seul pays européen qui est encore en guerre contre l’Allemagne nazie en 1940 ?
- Quel type d’offensive l’Allemagne nazie a-t-elle engagée contre le Royaume-Uni ?
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Grande-Bretagne espoir et symbole de toute résistance. Londres, la BBC, (émissions du
service international).
Avec l’arrivée de Churchill en mai 1940, nous pouvons dire que l’ère des compromis
s’achève. Hitler met au point l’opération “ Otarie ” de débarquement outre-Manche. Elle est
basée sur l’action de la Luftwaffe, chargée d’ouvrir la voie à un débarquement sur les côtes,
après une série de bombardements sur les défenses aériennes du Sud de l’Angleterre. Le 13 août
1940 s’engage la “ Bataille d’Angleterre ” ; à la surprise générale l’Angleterre fait face. Les
Anglais opposent leurs chasseurs modernes de la RAF, plus rapides et mieux armés. Grâce au
radar, innovation technique dont ils ont le monopole ils peuvent plus aisément faire face aux
attaques. Blitz (bombardement aérien de Londres). Abandon du projet d’invasion en octobre2.
1941 : - L’extension du conflit en Afrique du Nord où un corps expéditionnaire
allemand, l’Afrika Korps commandé par Rommel, est envoyé en février 1941 pour aider les
forces italiennes vaincues par les forces britanniques en Egypte. Volonté de contrôler le canal de
Suez.
- Dans quelle partie de l’Europe, les Allemands lancent-ils des offensives terrestres ?
- 1941, offensives des Allemands dans les Balkans en avril 1941 (Yougoslavie, Grèce
suite à l’offensive manquée des troupes de Mussolini en Grèce). Crète reprise en mai aux
Britanniques.
3 p. 101, Colonne de blindés allemands lors de l’invasion de l’URSS en juin 1941
- Croiser avec la carte de l’Europe. Quelle opération militaire est lancée en juin 1941 ? Localiser.
- A quels objectifs fixés par Hitler avant la guerre répond-elle ?
L’opération Barbarossa
22 juin 1941, déclenchement de l’opération d’invasion de l’URSS, appelée Barbarossa.
Avancée foudroyante jusqu’à l’hiver visible sur la carte.
Conquête de l’espace vital, lutte contre le bolchevisme.
L’invasion de l’URSS. La signature du pacte tripartite, le 27 septembre 1940, entre
le Japon, l’Italie, l’Allemagne attise la défiance entre les deux alliés. A plusieurs reprises, les Alliés
ont informé Staline de l’imminence d’une attaque. Le chef soviétique, incrédule, ne réagit
pas. Il signe pourtant un accord de non-agression avec le Japon le 13 avril 1941.
Le 22 juin est engagée l’opération Barbarossa qui met en action 4 millions
d’hommes, 3 300 chars, 5 000 avions contre l’URSS. Surprise et mal préparée, l’armée
soviétique semble dans un premier temps dépassée et recule en adoptant la tactique de la
terre brûlée. Mais, à l’arrivée de l’hiver la Wehrmacht subit dès le 5 décembre la première
contre-offensive soviétique. Une terrible guerre d’usure commence.
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Hiver 1940 : Hitler force Hongrie Roumanie, Bulgarie à rallier les rangs de l’Axe.
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2 p. 100, Carte, Les attaques japonaises 1941-1942
- Quel événement provoque l’extension du conflit à l’Asie et au Pacifique ?
Pearl Harbor
L’extension du conflit au Pacifique. Attaque surprise de la base de Pearl Harbor.
(Contexte : tensions grandissantes entre EU et Japon, embargo sur le pétrole décidé par les EU
qui réclament aussi l’évacuation totale de la Chine).
Le 7 décembre 1941, un raid aérien japonais sur la base de Pearl Harbor détruit la plus
grande partie de la flotte américaine. L’attaque a eu lieu avant même l’arrivée, à Washington,
de la note japonaise considérée comme déclaration de guerre. En deux assauts, les avions
japonais amenés par six porte-avions détruisent presque entièrement la base des îles Hawaii.
2 400 morts.
En quelques heures, les Japonais obtiennent la suprématie dans le Pacifique.
Suite à Pearl Harbor, Hitler déclare la guerre aux Etats-Unis le 11 décembre. Formation
de la Grande Alliance à la tête de laquelle se trouvent les EU, la Grande-Bretagne et
l’URSS.
- Quelles opérations militaires japonaises suivent celles de Pearl Harbor ?
Opérations aéronavales en Asie du Sud Est et dans le Pacifique. En quelques mois
les Japonais, forts de leur supériorité initiale, s’emparent de Hongkong, des Philippines, de
l’Indonésie, de la Malaisie et de Singapour en février 1942. Puis ils occupent la Birmanie.
Les Japonais donnent le jour à un empire qu’ils nomment la “ sphère de coprospérité ” ;
en fait ils s’y comportent comme des maîtres implacable et brutaux tant sur le plan économique
que dans les domaines politiques et culturels.
I. 2. Le tournant de la guerre
Planisphère p. 102, Le monde en guerre
- Quels sont les combats qui marquent un tournant majeur du conflit ?
Midway, Guadalcanal
Juin 1942, Midway.
Août 1942, Guadalcanal
Inaugurant le reflux des Japonais, la bataille de Midway (4- 5 juin 1942) apparaît
comme le tournant décisif dans la guerre du Pacifique. L’offensive japonaise sur cet îlot se
transforme en une lourde défaite. Les Américains reprennent l’initiative des opérations en
débarquant à Guadalcanal dans l’archipel des Salomon, stoppant l’avance nippone au Sud en
août 1942.
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El Alamein
En Afrique du Nord, la victoire anglaise d’El Alamein (en Egypte) accélère à
l’automne 1942, le processus de reflux des puissances de l’Axe. Le 23 octobre 1942, le général
Montgomery lance l’offensive, il parvient, après une dizaine de jours de combat, à percer les
“ jardins du diable ” : la retraite vers l’Ouest de son adversaire s’achève six mois plus tard par
la capitulation de Tunis (13 mai 1943).
Novembre 1942, débarquement américain en Afrique du Nord.
Stalingrad
Fin 1942, début 1943, Stalingrad : relever la symbolique du toponyme.
C’est en URSS, où il a engagé le plus gros de ses forces, qu’Hitler subit son échec le plus
grave, à court et à long terme. A tous égards la bataille de Stalingrad (septembre 1942 février
1943) apparaît comme un des tournants majeurs de la Seconde Guerre mondiale. Les
Allemands comptent couper les Soviétiques du pétrole caucasien. La ville de Stalingrad
apparaît comme le verrou à conquérir. Une bataille terrible s’engage pour la ville. Les
Soviétiques réussissent à contre-attaquer au Sud et au Nord, prenant ainsi en tenailles près de
330 000 hommes. Le 2 février 1943, von Paulus capitule. En Allemagne, le prestige du
Führer est atteint. Prouve que les armées nazies ne sont pas invincibles. A l’été 1944, les
Soviétiques ont libéré leur pays.
I. 3. Les victoires alliées
1 p. 108, La reconquête alliée en Europe
- Comment cette reconquête se déroule-t-elle ?
Les débarquements alliés, Grande alliance
Grande Alliance : coalition des adversaires de l’Axe (principalement Royaume-Uni, EtatsUnis, URSS).
1943.
Débarquements en Sicile, puis en Italie. Capitulation du régime mussolinien le 25 juillet
Débarquements en Normandie puis en Provence.
Depuis 1943, les Alliés, réunis dans la Grande Alliance, se sont accordés sur la mise au
point de l’opération Overlord qui prévoit un débarquement anglo-américain en Normandie :
celui-ci débute le 6 juin 1944. Paris se libère le 25 août 1944. Dans l’intervalle, le 15 août, s’est
effectué le débarquement complémentaire en Provence.
Recul inexorable des forces nazies sur le front de l’Est.
L’armée rouge a entamé une longue marche qui la conduit à Berlin en avril 1945. Ni le
recrutement des adolescents allemands, ni l’usage tardif d’armes nouvelles (les fusées V1 et V2)
ne parviennent à retourner la situation. Hitler se suicide le 30 avril, les 7 et 8 mai, les
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Allemands signent la capitulation sans conditions à Reims devant les Américains, à
Berlin devant les Soviétiques.
5 p. 109, La défaite japonaise
- Comment la défaite japonaise se concrétise-t-elle ? ?
Hiroshima et Nagasaki
6 et 9 août 1945. Bombe A. 2 septembre capitulation.
Au printemps, après une série de bonds successifs qui leur ont permis la reconquête
des possessions japonaise, les Américains débarquent à Okinawa, au Sud de l’archipel nippon.
Les Japonais résistent avec ardeur, ils utilisent notamment les Kamikaze sur les navires ennemis.
Pour en finir avec un conflit qui risque de se prolonger, le président Truman, qui succède à
Roosevelt mort le 12 avril 1945, décide d’utiliser la bombe atomique : deux tirs ont lieu : le 6
août sur Hiroshima, puis le 9 sur Nagasaki. Les deux engins font des dizaines des milliers de
victimes. (60 000 et 40 000 victimes). Le Japon est contraint à la capitulation le 2 septembre.
II. Une guerre totale
Problématique : Pourquoi peut-on parler de guerre totale ?
La notion de guerre totale désigne la mobilisation de toutes les ressources humaines,
économiques, financières, psychologiques et technologiques d’un pays pour anéantir
l’adversaire devenu ennemi. Brouille la distinction entre civils et militaires en raison de la
mobilisation toute entière des sociétés et de la transformation des populations civiles en objectifs
militaires.
II. 1. Une lutte idéologique, économique et technologique
Joseph Goebbels
Les Allemands s’appuient sur la propagande orchestrée par Joseph Goebbels à la
tête du ministère de l’Information et de la Propagande. Il dispose d’une radio sur laquelle il
diffuse 11 heures d’émission par jour dont un programme complet destiné à l’étranger. Dans les
pays occupés, ses services épurent les bibliothèques contrôlent la presse, les actualités
cinématographiques, produisent des films, créent des revues.
1, Travailler pour l’Allemagne, 1942
- Quel est le message véhiculé par cette affiche ?
Symbolique des couleurs (rappel du drapeau tricolore)
L’affiche n’est pas en reste, elle exalte par exemple le travail des ouvriers français dans
les usines allemandes. On insiste sur la continuité psychologique entre le travailleur et le
combattant, sur la nécessité de participer à l’effort de guerre contre l’URSS. La propagande reflète
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aussi l’antisémitisme du IIIe Reich et du régime de Vichy. (cf. visage du personnage sur
l’affiche 5 p. 105, nez proéminent caractéristique de l’imagerie antisémite).
1 p. 104, L’Europe en 1942
2 p. 104, L’exploitation économique de l’Europe
- Quelles sont les conséquences de la domination nazie en Europe ?
STO
Pillage économique de l’Europe occupée. La réorganisation économique de l’Europe au
profit de l’Allemagne commence sans tarder. Cette exploitation économique des territoires
conquis prend la d’abord la forme d’un pillage pur et simple. Le Reich fait de la partie
occidentale de la Pologne son grenier à blé, tandis qu’il dévalise les matières premières et les
stocks de vivres du Gouvernement général de Russie. La guerre en URSS, en ponctionnant
gravement l’économie allemande, impose l’exploitation des territoires conquis, laquelle ne
peut aboutir que par la promotion de mesures répressives à l’égard des peuples dominés.
A l’Ouest, ce pillage consiste en la spoliation des biens juifs et en l’investissement
autoritaire de capitaux, sans oublier le paiement par les pays vaincus des frais d’entretien des
troupes d’occupation : en France avec 400 millions de francs par jour en 1940 (de quoi
entretenir 18 millions de soldats), il est hors de proportion avec les effectifs concernés. Bien
plus, tous les échanges économiques de l’Europe occupée sont drainés vers le Reich ou
ses satellites.
Les contraintes de guerre à l’Est suscitent, à partir de 1942, la mise en place du STO
(Service du Travail Obligatoire) qui écume toute l’Europe et parvient, en 1944, au chiffre de 7,6
millions de travailleurs réquisitionnés pour venir travailler en Allemagne. Sept millions de
personnes restées dans leur pays natal produisent pour alimenter l’effort de guerre allemand. En
France, des ouvriers sont réquisitionnés au service de l’organisation Todt qui construit les
fortifications côtières.
3 p. 104, Les pénuries en France pendant l’Occupation
- Quelles sont les causes des pénuries évoquées par Lucie Aubrac ?
Inflation, hausse des prix, rationnement, marché noir : les conséquences de ce pillage
sont désastreuses pour les populations. Sous-nutrition.
3 p. 108, Le président Roosevelt annonce le Victory Program
4 p. 109, Dépenses militaires comparés des belligérants
- Quel effort annoncé par Roosevelt est visible sur le document 4 ?
- Comparer l’évolution des dépenses militaires des différents belligérants.
Roosevelt, président des Etats-Unis.
Mise en place d’une économie de guerre à partir de 1942.
Les Etats-Unis deviennent l’arsenal des démocraties. Mobilisation de la main-d’œuvre, des
ressources scientifiques.
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Loi prêt bail de mars 1941, Arsenal des démocraties
Offre économique des Etats-Unis aux pays en guerre proposant livraison de
marchandises et d’armement à crédit.
Les Etats-Unis se tiennent d’abord à l’écart du conflit. Ils ne réagissent guère avant mars
1941, application des accords de prêt – bail. Après Pearl Harbor, les Américains sont conviés à
une mobilisation économique et humaine totale. Roosevelt annonce qu’il compte consacrer
au cours de l’année 1942 la moitié du revenu national annuel.
Croissance vertigineuse, les dépenses des Etats-Unis représentent 60% du total en 1944,
multipliées par 30 entre 1940 et 1944, puissances de l’Axe rattrapées entre 1942 et 1943,
stagnation de l’effort de guerre entre 1943 et 1944.
- Quel est l’objectif principal du Victory program?
Victoire totale sur l’ennemi. Aucun compromis n’est envisageable. Aboutit à la
capitulation sans conditions, symbole de la guerre totale que les deux camps aux objectifs
diamétralement opposés se livrent. Victoire du Bien sur le Mal.
II. 2. Résister et collaborer dans l’Europe nazie
Guerre totale : implication des populations dans le conflit.
L’entrevue de Montoire, Milice
Bref rappel sur la France.
L’entrevue de Montoire du 24 octobre 1940, qu’il organise entre Hitler et Pétain
connaît un écho considérable en raison de la poignée de main abondamment reproduite dans la
presse et accompagnée du message “ J’entre aujourd’hui dans la voie de la collaboration ”.
L’aspect le plus insupportable de la collaboration reste la répression exercée contre
tous ceux qui sont considérés par les nazis ou leurs collaborateurs comme des adversaires
(environ 250 000 arrestations, 30 000 victimes des exécutions d’otages). A partir de 1943 et
du printemps 1944 cette répression prend ses formes plus sauvages, un millier de victimes à
Oradour sur Glane (Haute-Vienne, préfecture Limoges) où le 10 juin 1944, tous les enfants sont
fusillés et les femmes et les enfants brûlés vifs dans l’église à la suite d’actions du maquis contre la
division Das Reich.
Aspect particulier de cette répression : la répression raciale frappe avant tout les juifs
et les Tziganes (camps des Salines Royales d’Arc et Senans dans le Jura). Mise en oeuvre par les
Allemands en zone occupée, elle est le fait d’initiatives propres du gouvernement du
maréchal en zone sud. Les 16 et 17 juillet 1942 a lieu la “ rafle du Vel d’Hiv ” (13 000
personnes), première grande rafle d’un longue série qui conduisit à la déportation quelques
220 000 déportés “ raciaux ”. 85 000 juifs victimes de la déportation.
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5 p. 105, Affiche de recrutement pour la Waffen SS 1944
- Que symbolise cette affiche ?
La collaboration idéologique avec l’Allemagne est prônée par petit groupe minoritaire
appelés les collaborationnistes. Admirateurs du fascisme et du nazisme, ils rêvent de créer en
France un régime analogue à ceux d’Allemagne et d’Italie, Jacques Doriot (PPF), Marcel Déat
(apôtre du parti unique). Autour d’eux des écrivains (Brasillach), enfin une grande partie de
l’activité des collaborationnistes est journalistique.
Dans les pays occupés, les collaborationnistes ne constituent en général qu’une
faible minorité. Il se mettent pleinement au service du régime hitlérien : Quisling en
Norvège, Léon Degrelle en Belgique. Certain poussent leur engagement jusqu'à une
collaboration policière ou militaire dans les troupes S.S. Division Viking (norvégiens) ou la
Légion Wallonie (belges francophones). Animés par l’antiparlementarisme et l’hostilité à la
démocratie, la haine des juifs et des communistes.
4 p. 105, La résistance en Europe
- Justifier le titre de la carte ?
- D’après la légende, quels sont les moyens employés par les résistants ?
- Quel rôle Londres jouait-elle ?
Constitution de maquis, action de sabotage, insurrections, combats de partisans.
Capitale de la résistance.
Tous les pays occupés ont connu, à des degrés divers, l’émergence de mouvements
clandestins de résistance. Ces groupes d’activistes, nés spontanément ou organisés à partir
de l’action psychologique exercée par des émissions radiophoniques émises par les stations
alliées, aident les évadés, les réfractaires au STO, les juifs, constituent à cette fin des filières
d’évasion, obtiennent des renseignements et mènent des actions de sabotage. Leur combat
débouche parfois sur des soulèvements armés de grande ampleur comme à Varsovie en
août 1944.
Pour mobiliser l’opinion, ces groupes mettent sur pied une presse clandestine souvent
très dynamique. Au delà de l’enjeu militaire, la résistance porte presque toujours en elle une
volonté de rénovation politique et sociale comme en Pologne en Yougoslavie et en France.
Dans les Etats de l’Axe, toute résistance équivaut à une trahison. Le drame de
conscience qui en résultent paralyse longtemps les antinazis et antifascistes en exil. En Italie la
chute de Mussolini permet aux antifascistes de jouer un rôle plus actif grâce à la formation de
Comités de libération, dont les partisans harcèlent les Allemands dans le Centre et le Nord.
6 p. 105, Appel de Staline aux partisans soviétiques
- Localiser sur la carte le secteur d’action des partisans ?
- Quel rôle Staline leur a-t-il assigné ?
Partisans
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En Union soviétique, 200 000 hommes étroitement encadrés par l’Etat ne cessent de
harceler l’arrière du front ennemi.
Document audio, L’appel du 18 juin, anthologie du XXe siècle par la radio
- En consiste l’appel du 18 juin ?
Appel du 18 juin, Forces Françaises Libres
La Résistance naît du regroupement des Français qui rejettent l’armistice. Son
caractère spontané explique qu’elle se développe en ordre dispersé. Le premier acte de
résistance naît en Angleterre, autour du général de Gaulle, sous secrétaire d’Etat à la Guerre
envoyé en mission auprès de Churchill. Le 18 juin il lance à la radio britannique un appel à la
résistance. Cet appel s’adresse en fait aux chefs militaires et aux gouverneurs des colonies pour
les inviter à rejeter l’armistice et à rejoindre Londres où se trouvent les troupes françaises
rapatriées de Dunkerque. Aucun homme politique de premier plan ne répond à cet appel.
Churchill accepte de reconnaître de Gaulle comme chef des Français qui combattent les
Allemands. Le mouvement gaulliste place à sa tête un Comité National Français qui se dote
d’organes gouvernementaux et réussit à équiper une petite armée qui prend le nom de Forces
Françaises Libres (été automne 1940). Ce Comité n’a aucune relation avec les résistants
avant longtemps, il n’est reconnu par les Alliés comme un gouvernement.
2, Caractéristiques des opérations de guérilla
- Quelles sont les caractéristiques des opérations de guérilla décrites par ces anciens résistants ?
Guérilla, Conseil National de la Résistance
Opération de harcèlement, de sabotage.
L’entrée du parti communiste dans la Résistance après l’offensive allemande contre
l’URSS, représente un tournant capital. Il y joue très vite un rôle essentiel en apportant à la
Résistance un remarquable dynamisme. De plus, il la dote d’une doctrine de combat, la
guérilla, marquée par des sabotages, des attentats et un appui sur la population que la répression
allemande éloigne de toute idée de collaboration avec l’occupant. A l’image des FTP, les
mouvements de résistance se dotent de formations paramilitaires clandestines qui constituent une
véritable “ armée de l’ombre ”.
3 Texte, Le programme du CNR (extraits)
- Quels sont les objectifs que le CNR s’est fixé ?
Rétablir la République, mettre fin à l’occupation et au régime de Vichy. Rétablir les droits
en vigueur dans une démocratie. On y aussi trouve en gestation les principes fondant l’Etat
providence.
En mai 1943, Jean Moulin, envoyé en France par le général de Gaulle, crée le
Conseil National de la Résistance qui comprend les dirigeants des principaux
mouvements. Le CNR porte Jean Moulin à sa présidence, annule les lois de Vichy et
reconnaît de Gaulle comme chef politique de la Résistance. Peu après, Jean Moulin est
arrêté par la Gestapo et meurt des suites de ses tortures. Il est remplacé par Georges Bidault.
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Dès le printemps 1944, le pouvoir de la Résistance est donc prêt à se substituer à
celui de Vichy. En juin 1944 est créé le GPRF. Des pouvoirs locaux sont institués pour
remplacer les hommes de Vichy. La Résistance dispose de forces armées, les Forces
Françaises Libres qui combattent aux côtés des Alliés et en métropole des F. F. I. rassemblant
l’armée secrète et les FTP.
II. 3. L’univers concentrationnaire et la politique d’extermination des nazis
Transparent, Le camp du Struthof en Alsace
- Localiser ce camp à l’aide de la carte 3 p. 106.
- A quel type de détenu était-il destiné ?
Camp de concentration construit après 1939, destiné à l’internement des résistants
français et étrangers. Au deuxième plan, flèche du mémorial des victimes de la déportation. En
France, 86 827 personnes déportées « pour leurs activités, leurs sentiments ou leurs propos ». La
moitié sont revenus.
Vue 1 : entrée du camp aujourd’hui.
Vue 2 : enceinte du camp, au deuxième plan un block reconstitué qui servait de lieu
d’emprisonnement et de tortures.
Vue 3 : enceinte du camp, barbelés électrifiés, mirador.
Nuit et Brouillard, Gestapo
En décembre 1941, Hitler promulgue le décret Nuit et Brouillard : toute personne
arrêtée pour hostilité à l’armée est déportée vers les camps de concentration.
Exécutée par les multiples organismes policiers allemands, une politique de répression et
d’épuration s’étend en effet sur l’Europe occupée. A la police militaire et l’Abwehr (service de
renseignement) se juxtaposent les services de la SS, particulièrement la Gestapo (police secrète
d’Etat), chargée de rechercher les auteurs de crimes contre la sécurité du Reich. Bien plus on
assiste à une épuration des élites politiques et sociales.
1 p. 106, Le racisme hitlérien
- Quelle théorie Hitler établit-il ?
Hiérarchie des races. Juifs : race inférieure, dangereuse pour la race aryenne, la race
supérieure que le peuple allemande est censé incarner.
Le seul plan d’ensemble visible d’Hitler concerne la tentative de germanisation de
l’Europe, application sur le “ terrain ” des conceptions raciales d’Hitler. Sa réalisation est confiée
à l’organisation SS (escouades protection) dirigée par Himmler dont la tâche est d’étendre la
communauté germanique d’éléments “ désirables ” (Scandinaves, Hollandais, Flamands) et
d’exterminer les “ inférieurs ” (Juifs, Slaves, Gitans). 250 000 Tziganes victimes du génocide.
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2 p. 106, La vie quotidienne dans le ghetto de Varsovie
- Quel traitement est réservé aux Juifs polonais suite à l’invasion de leur pays ?
- Décrire les conditions de vie dans le ghetto.
Ghettos
Quartier réservé aux juifs dans les villes polonaises et lituaniennes.
Victimes depuis 1933 de lois raciales, les juifs voient leur sort s’aggraver avec la
conquête de l’Est européen par la Wehrmacht. Au début de l’année 1940, le grand nombre de
juifs polonais conduit à préconiser le recours aux “ ghettos ”. Chaque ghetto forme un monde
clos entouré d’une enceinte que les habitants ne sont autorisés à franchir que pour aller
travailler. Privés de tout droit, les juifs sont ravalés au rang d’esclaves. Mortalité très élevée :
sous-nutrition, brimades, assassinats.
4, Les Einsatzgruppen
4 p. 107, Photographie, Juifs assassinés par les SS en Lituanie
- Quelle tâche les Einsatzgruppen accomplissent-ils à l’arrière du front après l’invasion de l’URSS ?
Einsatzgruppen
Escadrons mobiles d’extermination ou unités de tueries mobiles, 3 000 hommes environ
responsables de la mort de 700 000 à un million de personnes entre 1941 et 1942.
Les SS se voient bientôt confier une tâche d’extermination des opposants et des
“ inférieurs ”. Cette solution culmine en URSS où Himmler estime que l’anéantissement de
30 millions de Slaves est la condition préalable à la planification allemande à l’Est. Aussi des
équipes spéciales d’action (Einsatzgruppen) suivent l’armée en marche comme organes
d’extermination. Enfin, sur les 5 millions de prisonniers faits par les Allemands durant la
guerre, deux millions périrent de faim et de froid dans les camps à ciel ouvert.
5 p. 107, Extrait du protocole de Wannsee
- Quelles décisions sont prises à l’égard des populations juives placées sous domination nazie en Europe ?
Conférence de Wannsee, Solution finale, Zyclon B
Déportation, travail forcé. Solution finale : nom de code utilisé par les nazis pour désigner
l’extermination des populations juives et tziganes d’Europe.
Un plan détaillé d’extermination est approuvé lors d’une réunion interministérielle
tenue le 20 janvier 1942 dans le faubourg berlinois de Wannsee. Au printemps 1942
commence la déportation des juifs, mais aussi de nombreux Slaves et inférieurs de race, en
particulier les Tziganes, vers des camps de concentration situés pour la plupart au centre et à
l’Est du nouvel “ empire allemand ”.
La conquête de l’URSS conduit Hitler à envisager des solutions radicales compte tenu
de l’importance numérique des juifs dans ce pays. Pour le Führer, la guerre dans cette partie du
monde est “ une guerre d’extermination ”. A la phase initiale de massacres perpétrés en 1941
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par les Einsatzgruppen succède celle d’une forme rudimentaire de gazage : les victimes
entassées dans des camions, sont asphyxiées par les gaz d’échappement introduits dans
l’habitacle. La méthode de gazage dans les camions est jugée trop lente et peu rentable aux
yeux des SS Sollicités, les chimistes allemands mettent au point un nouveau gaz, le Zyclon B
aux effets plus rapides.
3 p. 106, L’implantation des camps en Europe
- Quels types de camps les nazis ont-ils installé en Europe ?
Des camps de concentration dès 1933 pour les opposants politiques. De véritables camps
de la mort.
Des camps d’extermination à partir de 1942.
L’effroyable logique du système concentrationnaire nazi aboutit à l’extermination de 6
millions de juifs. Des camps destinés à l’internement des opposants furent reconvertis en lieux
d’extermination. D’autres, construits à partir de 1941, sont de véritables usines de la mort
spécialisées.
Pour assurer le transfert des populations destinées au génocide, d’immenses rafles ont
lieu en partout en Europe avec la complicité des autorités officielles. Hommes, femmes,
enfants sont ensuite acheminés par wagons plombés jusqu'à leur dernière destination.
- Quel est le plus grand camp d’extermination ?
Auschwitz
Le plus tristement célèbre demeure Auschwitz en Pologne. Il acquiert une redoutable
efficacité dans le meurtre à la chaîne : chaque jour il y périt quelque 12 000 victimes en
moyenne. Camp combiné de travail et d’extermination, il a en 1944 une population de 100 000
détenus.
5, Le témoignage d’un criminel
- Comment les nazis procèdent-ils à l’extermination des déportés ?
Himmler, chef des SS.
Ceux qui ne sont pas immédiatement supprimés, parce qu’inaptes au travail, meurent à la
tâche ou lors des expériences “ médicales ” pratiquées dans les blocs spéciaux des camps.
Le secret dont sont entourées les mesures prises, la minutie morbide de l’encadrement
concentrationnaire, l’incrédulité de nombreux juifs, expliquent l’étendue du génocide.
6, Témoignage d’Olga Lengyel, rescapée d’Auschwitz, au procès de Nuremberg
Extrait du film de Claude Lanzmann, Shoah, Les chambres à gaz et les fours crématoires
à Auschwitz
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Shoah « catastrophe » en hébreu. Description de la mise en œuvre de la politique
d’extermination des juifs. Extraits de témoignage de l’ancien SS de Treblinka : arrivée de convois
de déportation, sélection, gazage. Philipp Muller, juif hongrois, membre du commando spécial
évoque la première fois qu’il a pénétré dans le crématoire 1 d’Auschwitz.
6 p. 107, Le bilan de la Shoah
- A quoi la politique d’extermination des nazis aboutit-elle ? ?
Génocide, Shoah
Génocide : extermination d’un peuple.
Holocauste : utilisé par les Britanniques (moins approprié, chez les Juifs, sacrifice religieux
où la victime était entièrement consumée par le feu).
Entre 56 et 64% de la population juive vivant en Europe disparaît. En Pologne presque
90% (3 millions de morts).
Le bilan final est terrible : sur 8,3 millions de juifs vivant en Europe 72% de la
communauté juive (5,8 millions à 6 millions d’après les dernières estimations des historiens)
périt suite à la mise en œuvre de la politique d’extermination des nazis. Des pourcentages qui
s’élèvent localement à 85% en Pologne, 90% dans les Etats baltes. 250 000 Tziganes.
En France 76 000 déportés d’origine juive. 3% sont revenus. 63 000 déportés (otages,
résistants, droit commun 59% de survivants).
III. Bilan de la guerre
Problématique : Quelles sont les conséquences matérielles, humaines, morales et
géopolitiques du conflit ?
III. 1. Le bilan matériel, humain, moral et politique
1 p. 110, Hambourg en ruines après un bombardement allié
- Sur quel type de conséquence cette photographie attire-t-elle l’attention ?
Des dégâts matériels considérables : pays, économies et villes en ruines, campagnes
dévastées.
2 p. 110, Le bilan humain et matériel du conflit ?
- Quels sont les deux types de pertes humaines ?
- Quels pays ont été les plus touchés ?
URSS, 21 millions de morts, 10% de la population ; Allemagne, 7 millions, 12% de la
population. Chine 13,5 millions dont 10 millions de civils, chiffre qui permet de souligner la
brutalité des armées japonaises en Asie.
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Au total au moins 50 millions de morts, dont la moitié étaient des civils.
Avec des évaluations variant entre 40 et 50 millions de morts, la Seconde Guerre
mondiale apparaît comme le conflit le plus sanglant de l’histoire. Il est quatre fois plus
meurtrier que la Première Guerre mondiale, il s’étend aux dimensions de la planète, il fait
autant de victimes civiles que de victimes militaires, décime des population entières dont
la plupart n’ont rien à voir avec les nécessités de la guerre, en particulier les millions de victimes
du système concentrationnaire.
C’est dire que l’Europe est le continent le plus atteint, particulièrement à l’Est où
l’occupation allemande s’est montrée plus dure. L’URSS dénombre 21 millions de morts soit
10% de sa population. Les pertes sont moins élevées en Europe occidentale : 600 000
disparus en France dont 400 000 civils. Sept millions d’Allemands disparaissent dans le
conflit, dont 3 millions de soldats qui ont surtout péri à l’Est.
En Asie on évalue les pertes du Japon à 3 millions. En Europe, certains centres
urbains touchés par la guerre deviennent de véritables villes martyres, c’est le cas de Dresde :
le 13 février 1945 un bombardement allié durant quatorze heures cause 135 000 morts. Il
faut ajouter aux pertes directes les pertes indirectes liées à une diminution des naissances et à
l’augmentation de la mortalité. Autant d’éléments qui se répercutent sur l’économie et la
société : la diminution de la main d’œuvre freine la production en plein période de
reconstruction.
- Quel chiffre du bilan matériel peut paraître surprenant ?
Vitalité économique des Etats-Unis. Ils sont devenus, avec l’URSS auréolée de sa victoire
à l’Est, une superpuissance. Le monde est bipolaire. L’Europe sort, quant à elle, affaiblie du
conflit.
Bombardement, sabotage, tactique de la terre brûlée se sont soldés par de lourdes pertes
matérielles. Hormis le cas japonais, c’est l’Europe qui connaît là encore le bilan le plus
lourd. Les destructions touchent les maisons, les villages, l’agriculture est la plus touchée. On
estime à 80% les destructions des moyens de transport et de l’équipement scientifique et
industriel de la Pologne. En France, à peu près partout on déplore la destruction de nombreux
quartiers urbains tandis que la quasi totalité de l’infrastructure portuaire est mise hors d’état.
La rançon financière. A elle seules, les dépenses militaires de la guerre s’élèvent à 1 000
milliards de dollars et les dommages provoqués à 2 000 milliards. La guerre a alimenté la hausse
des prix et un endettement problématique.
La guerre totale provoque des bouleversements économiques et des changements
sociaux ; elle conduit à un abaissement considérable du niveau de vie et de la population et
à une chute de la production industrielle en Europe. L’industrie de guerre aboutit pourtant à
un véritable boom économique au Canada et aux Etats-Unis.
En URSS, malgré les pertes économiques, le bilan n’est pas complètement négatif : les
savants et les techniciens ont fait de grands progrès. Les régions orientales ont connu une
intense activité.
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Reste que la plupart des pays c’est un immense effort de reconversion pour revenir à
une économie de paix. En France le pays s’installe avec aigreur dans la pénurie, ne
comprenant pas pourquoi le retour à la paix ne signifie pas le retour à l’abondance. Occupée par
les Alliés, surpeuplée, soumise à l’inflation et à une pénurie critique l’Allemagne s’effondre
(‘‘année zéro’’). La reprise est rendue difficile par le manque de matières premières,
l’exode des populations, le manque de main d’œuvre, l’arrêt de toute circulation et
l’effondrement de l’administration.
La décadence de l’Europe entamée depuis 1919 est confirmée en 1945. L’Europe
avait commencé à perdre sa prééminence économique et culturelle. La puissance
américaine, la montée du Japon, la confirmation des pays neufs (Brésil, Argentine, Australie,
etc.) comme puissances de rechange, tout a concouru à déplacer les pôles de la croissance et
du prestige vers les périphéries de l’Europe.
Au total, les pôles de puissance et de décision se trouvent totalement inversés par
rapport à l’avant-guerre : des puissances géantes et des économies de grands espaces en
grande partie extra - européennes, se substituent à des Etats moyens et tous européens.
En 1945, tant en Europe qu’en Asie, les pôles de la richesse et de la puissance ne sont
plus ceux de 1939. Ce bilan économique et social débouche sur de non moins importantes
mutations politiques.
p. 103, L’Europe en 1945
- Quelle a été la conséquence du déplacement du front à l’Est ?
La guerre a déclenché de vastes transferts de population. On évalue à 30 millions le
nombre de personnes déplacées pendant le conflit. Réflexe de peur devant l’ennemi, certains
transferts relèvent aussi de décisions prises au cours de la guerre. En 1944 - 1945 ce sont près
de 11 millions de réfugiés qui fuient devant l’avance inexorable de l’Armée rouge. Bien que
n’étant jamais revenus, les quelques 6 millions de déportés raciaux relèvent du transfert de
population. Enfin on évalue à près d’un million les rescapés des camps, émigrés des pays annexés
par l’URSS, qui s’entassent dans des camps d’internement en 1945.
- Quelles sont les principales transformations territoriales que l’Allemagne a connues ?
- Quelle ville est occupée par les Alliés ?
Conférence de Yalta
A la conférence de Yalta en février 1945, les Trois grands décident que l’Allemagne sera
divisée en quatre zones d’occupation ; Berlin, placée en zone soviétique, est partagée en
quatre secteurs. Staline obtient le principe du déplacement vers l’Ouest des frontières de la
Pologne, qui céderait des territoires à l’URSS, lesquels pourraient être compensés par des
territoires pris à l’Allemagne.
A la fin de la guerre, l’Allemagne doit en effet renoncer à toutes les annexions de
l’époque hitlérienne et son territoire est largement amputé à l’Est.
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L’Europe centrale et orientale sort bouleversée du conflit. L’URSS victorieuse
annexe les territoires qu’elle avait conquis en 1939 - 1941. En compensations des annexions
opérées à son détriment, la Pologne subit un glissement de 200 kilomètres vers l’Ouest, sa
frontière avec l’Allemagne, non reconnue par les Occidentaux, se trouvant fixée le long de la
ligne Oder - Neisse.
III. 2. La volonté de fonder un monde nouveau
8, Un choc moral,
- Pourquoi peut-on parler de choc moral à l’issue de la guerre ?
Terreur inspirée par la puissance de la bombe A. Horreur de la découverte des camps
d’extermination.
5 p. 111, Les principaux accusés du procès de Nuremberg
- Quelle notion juridique est créée à l’occasion du procès de Nuremberg ?
Traumatisme de la découverte des camps. Avril 1945 à Buchenwald, visite des généraux
Bradley, Patton, Eisenhower. Découverte de 4 000 détenus morts, la plupart massacrés ou
achevés la veille de l’arrivée des Américains. Diffusion des images provoque une vague
d’indignation. Eisenhower déclare avoir « subi le plus grand choc de sa vie » et donne l’ordre de
contraindre les civils allemands à visiter les camps de concentration.
Le conflit écoulé s’est manifesté par une stratégie de la terreur qui a entraîné un véritable
choc moral dans les années d’après-guerre. Le summum de l’horreur est atteint par
l’Allemagne nazie où les camps d’extermination, leurs fours crématoires, leurs chambres
à gaz, l’utilisation systématique de la torture par la Gestapo restent le symbole de la
dégradation de la conscience humaine.
Crime contre l’humanité, procès de Nuremberg
« Assassinat, extermination, réduction en esclavage, déportation et tout acte inhumain
commis contre toutes les populations civiles, avant, ou pendant la guerre, ou bien les
persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux ».
A la fin de la guerre, les Américains découvrent avec horreur d’immenses charniers dans
les camps qu’ils libèrent. Le traumatisme provoqué par ces horreurs conduit les pays
vainqueurs à définir une nouvelle notion de droit international, celle de crimes de guerres.
C’est en vertu de ces chefs d’accusation que les responsables du régime nazi sont jugés en 1945 1946 à Nuremberg.
6 p. 111, Extrait de la charte de l’ONU
- Quels sont les principaux objectifs que se fixe l’ONU ?
Organisation des Nations Unies
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Maintenir la paix, défendre les droits de l’homme et les valeurs démocratiques, favoriser le
progrès économique et social de l’humanité.
Incarne l’espoir d’un monde meilleur.
Assemblée générale, Conseil de sécurité
La volonté d’éviter un nouveau cataclysme conduit à la création de l’Organisation
des Nations unies. La réunion débute en avril 1945, le 26 juin 1945, à San Francisco, les 51
Etats vainqueurs des puissances de l’Axe signent la charte des Nations unies, inspirée de la
charte de l’Atlantique de 1941, qui se fixe pour objectifs de préserver la paix, les droits de
l’homme et des nations, et de favoriser le progrès économique et social. Le siège de l’ONU
est fixé à New York.
Les deux piliers de l’ONU sont l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité.
L’Assemblée générale comprend tous les Etats membres ; ses pouvoirs sont faibles,
car la plupart des décisions n’ont valeur que de recommandations.
Le Conseil de sécurité est un organe - clé ; il peut siéger à tout moment pour adopter
des résolutions visant à préserver la paix en cas de crise grave. Il comprend 11 membres à sa
création (15 depuis 1965) disposant d’un droit de veto (je m’oppose en latin), dont cinq
permanents. La règle de l’unanimité a vite paralysé le système.
L’ONU compte d’autres organes : Conseil économique et social, Conseil de tutelle,
Cor internationale de justice ainsi que des institutions spécialisées.
Un secrétaire général, élu pour cinq ans par l’Assemblée générale sur recommandation
du Conseil de Sécurité assure la vie administrative de l’ONU et la mise en oeuvre des décisions.
En 2000, 189 membres.
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Sujet
La Seconde Guerre mondiale, une guerre totale
Correction
Introduction
Délimiter le sujet sur le plan chronologique et spatial : sujet qui couvre toute la période correspondant au
conflit et l’ensemble des pays engagés, qu’ils connaissent ou non des combats sur leur territoire.
Définir les mots clés du sujet : la notion de guerre totale désigne la mobilisation de toutes les
ressources humaines, économiques, financières, psychologiques et technologiques d’un pays pour anéantir
l’adversaire devenu ennemi. Elle brouille la distinction entre civils et militaires en raison de la mobilisation
toute entière des sociétés et de la transformation des populations civiles en objectifs militaires.
Problématique : Pourquoi peut-on parler de guerre totale ?
Annonce de plan : une guerre de masse, une guerre industrielle, une guerre idéologique.
I. Une guerre planétaire qui mobilisa et tua en masse
I. 1. Des théâtres d’opération multiples
Présenter les principaux théâtres d’opération (Europe occidentale et orientale, Afrique du Nord, Asie Pacifique).
Processus de mondialisation du conflit. Opération Barbarossa, Pearl Harbor.
I. 2. L’engagement des peuples dans la guerre, l’effacement de la distinction ente
civils et militaires
Extension du champ de bataille à la société toute entière. Les civils deviennent des cibles (exemple des déportations,
des bombardements de villes). Mentionner les exemples d’Hiroshima et de Nagasaki.
En Europe se développent des phénomènes de collaboration avec l’occupant et de résistance (exemple la France
libre).
I. 3. Des pertes humaines et un génocide sans précédent
Bilan humain, lourd tribut payé par les civils. Exemple de l’URSS. Rappeler les chiffres donnés en cours.
Présentation du système concentrationnaire. Décret Nuit et brouillard.
Bilan de la politique d’extermination nazie. La Shoah.
II. Les économies et la science au service de l’effort de guerre
II. 1. Le pillage économique de l’Europe par le régime nazi
Mise en place du STO, l’exploitation économique de l’Europe, les conséquences sur les populations (pénuries, sousnutrition).
II. 2. La science au service de l’effort de guerre
Donner des exemples de technologies et d’avancées scientifiques mises au service de la conduite de la guerre.
II. 2. L’effort de guerre des Alliés au service de la victoire sur l’Axe
Expliquer la mise en place du Victory Program, la loi prêt bail. Décrire l’augmentation des dépenses de guerre. Les
Etats-Unis deviennent l’arsenal des démocraties ;
III. Une guerre idéologique
III. 1. La manipulation des esprits par la propagande
Utilisation de l’affiche, de la presse, de la radio, du cinéma. Utiliser des exemples étudiés en cours. Guerre des
ondes, Goebbels.
III. 2. Les Alliés combattent au nom de la démocratie et de la liberté contre le
‘‘mal’’ incarné par l’Axe.
Evoquer les buts de guere des Alliés (cf. discours de Roosevelt). Souligner la particularité de la barbarie nazie.
Politique d’extermination, conférence de Wannsee, Solution finale, Auschwitz.
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La Seconde Guerre mondiale
Introduction : la marche à la guerre
Problématique : Quelles sont les causes de la Seconde Guerre mondiale ?
5 p. 85, Autarcie, espace vital et réarmement
Espace vital
1 p. 98, L’Europe en 1939
Anschluss
5 p. 99, Discours de Neville Chamberlain après la conférence de Munich
Conférence de Munich, Politique d’apaisement
1 p. 98, L’Europe en 1939
4 p. 99, Carte postale célébrant l’unité de l’axe Rome – Berlin - Tokyo
L’Axe Rome – Berlin - Tokyo
6 p. 99, Le pacte germano-soviétique
Pacte germano-soviétique
I. Les grandes phases
Problématique : Comment les forces de l’Axe après des succès initiaux sont-elles défaites ?
I. 1. Les victoires de l'Axe et la mondialisation du conflit
1 p. 100, Les offensives allemandes en Europe3 (1939-1941)
La drôle de guerre
Transparent, La Blitzkrieg
Blitzkrieg
3 p. 101, Colonne de blindés allemands lors de l’invasion de l’URSS en juin 1941
L’opération Barbarossa
2 p. 100, Carte, Les attaques japonaises 1941-1942
Pearl Harbor
I. 2. Le tournant de la guerre
Planisphère p. 102, Le monde en guerre
Midway, Guadalcanal
El Alamein
Stalingrad
I. 3. Les victoires alliées
1 p. 108, La reconquête alliée en Europe
Les débarquements alliés, Grande alliance
5 p. 109, La défaite japonaise
Hiroshima et Nagasaki
3
Dans la légende, bataille de l’Atlantique « zone de guerre sous-marine ». Point culminant mars 1943.
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II. Une guerre totale
Problématique : Pourquoi peut-on parler de guerre totale ?
II. 1. Une lutte idéologique, économique et technologique
1, Travailler pour l’Allemagne, 1942
1 p. 104, L’Europe en 1942
2 p. 104, L’exploitation économique de l’Europe
STO
3 p. 104, Les pénuries en France pendant l’Occupation
3 p. 108, Le président Roosevelt annonce le Victory Program
4 p. 109, Dépenses militaires comparés des belligérants
Loi prêt bail de mars 1941, Arsenal des démocraties
II. 2. Résister et collaborer dans l’Europe nazie
L’entrevue de Montoire, Milice
5 p. 105, Affiche de recrutement pour la Waffen SS 1944
4 p. 105, La résistance en Europe
6 p. 105, Appel de Staline aux partisans soviétiques
Partisans
Document audio, L’appel du 18 juin, anthologie du XXe siècle par la radio
Appel du 18 juin, Forces Françaises Libres
2, Caractéristiques des opérations de guérilla
Guérilla, Conseil National de la Résistance
3 Texte, Le programme du CNR (extraits)
II. 3. L’univers concentrationnaire et la politique d’extermination des nazis
Transparent, Le camp du Struthof en Alsace
Nuit et Brouillard, Gestapo
1 p. 106, Le racisme hitlérien
2 p. 106, La vie quotidienne dans le ghetto de Varsovie
Ghettos
4, Les Einsatzgruppen
4 p. 107, Photographie, Juifs assassinés par les SS en Lituanie
Einsatzgruppen
5 p. 107, Extrait du protocole de Wannsee
Conférence de Wannsee, Solution finale, Zyclon B
3 p. 106, L’implantation des camps en Europe
Auschwitz
5, Le témoignage d’un criminel
6, Témoignage d’Olga Lengyel, rescapée d’Auschwitz, au procès de Nuremberg
Extrait du film de Claude Lanzmann, Shoah, Les chambres à gaz et les fours crématoires à Auschwitz
6 p. 107, Le bilan de la Shoah
Génocide, Shoah
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III. Bilan de la guerre
Problématique : Quelles sont les conséquences matérielles, humaines, morales et géopolitiques du conflit ?
III. 1. Le bilan matériel, humain, moral et politique
1 p. 110, Hambourg en ruines après un bombardement allié
2 p. 110, Le bilan humain et matériel du conflit ?
p. 103, L’Europe en 1945
Conférence de Yalta
III. 2. La volonté de fonder un monde nouveau
8, Un choc moral
5 p. 111, Les principaux accusés du procès de Nuremberg
Crime contre l’humanité, procès de Nuremberg
6 p. 111, Extrait de la charte de l’ONU
Organisation des Nations Unies
Assemblée générale, Conseil de sécurité
F. Bénézech
Histoire Géographie, 1e STI
Lycée Rouvière

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