Kribi, 15 th – 17th May 2008

Transcription

Kribi, 15 th – 17th May 2008
ATELIER DE FORMATION SUR L’OUTIL D’ANALYSE
DES PROBLEMES DES RESSOURCES EN
EAU, « MERQURE »
Kribi, 15th – 17th May 2008
*********
RAPPORT FINALE
May 2008
Table des matières
ABREVIATIONS ................................................................................................................................................ 3
INTRODUCTION ............................................................................................................................................... 4
1.1 CONTEXTE ET JUSTIFICATION ............................................................................................................... 4
1.2 OBJECTIFS ET RESULTATS ATTENDU.................................................................................................... 4
1.2.1 Objectifs......................................................................................................................................... 4
1.2.2 Résultats Attendu ..................................................................................................................... 5
1.3 INSCRIPTION DES PARTICIPANTS ........................................................................................................... 5
CHAPITRE 1: DEROULE DE L’ATELIER ................................................................................................ 7
1.1 GIRE: CONCEPT ET PRINCIPES ............................................................................................................. 7
1.2 METHODE MERQURE ........................................................................................................................... 7
1.2 PLAN DE REDACTION ET RESTITUTION ...............................................................................................11
1.2.1 Harmonisation des Plans de Rédaction ........................................................................11
1.2.2 Restitution ..................................................................................................................................12
1.3 EVALUATION DE L’ATELIER ...................................................................................................................13
CHAPITRE 2: CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS ..................................................................14
2.1 CONCLUSION ............................................................................................................................................14
2.2 RECOMMANDATIONS ...............................................................................................................................14
2.3 EVALUATION DE L’ATELIER ...................................................................................................................14
ANNEXES ...........................................................................................................................................................15
ANNEXE 1: LISTE DES PARTICIPANTS .........................................................................................................15
ANNEXE 2: AGENDA & DISPOSITIONS PRATIQUES .....................................................................................16
ANNEXE 3: GIRE – CONCEPT ET PRINCIPES .............................................................................................19
ANNEXE 5 : SYNTHESE DES TRAVAUX DE LA JOURNEE DU 15/05/08 ................................................27
ANNEXE 6 : RESULTAT D’APPLICATION DE LA METHODE MERQURE..................................................30
ANNEXE 7 : SYNTHESE DES TRAVAUX DE LA JOURNEE DU 16/05/08 ................................................35
ANNEXE 8 : PREMIER VERSION DU PLAN DE REDACTION ........................................................................37
ANNEXE 9 : SYNTHESE DES TRAVAUX DE LA JOURNEE DU 17/05/08 ................................................38
ANNEXE 10: PLAN DE REDACTION DU DOCUMENT “ETAT DE LIEU” .....................................................41
ANNEXE 11 : MATRICE DES INSTRUMENTS ECONOMIQUES ET FINANCIER............................................45
ANNEXE 12 EVALUATION DE L’ATELIER .....................................................................................................46
ANNEXE 13: L’ATELIER EN IMAGES ............................................................................................................47
2
Abréviations
CEEPA
CRH
CTS
DHH
DHI
GIRE
GIS
GWP
GWP-CAfTAC
GWP-Cmr
GWP-O
IRGM
IUCN-ROCA
IWRM
MERQURE
MINEE
MINEPAT
: Centre for Environmental Economics and Policy in
Africa
: Centre de Recherche Hydrologiques
: Comite Technique de Suivi des Programmes
Economiques
: Direction d’Hydraulique et d’Hydrologie
: Danish Hydrological Institute
: Gestion Intégrée des Ressources en Eau
: Geographic Information System
: Global Water Partnership
: Global Water Partnership-Central African Technical
Advisory Committee
: Global Water Partnership-Cameroon
: Global Water Partnership Organisation
: Institut de Recherche Géologiques et Minières
: International Union for the Conservation of Nature –
Regional Office for Central Africa
: Integrated Water Resources Management
: Méthode d’Evaluation Rapides des Questions de
Ressources en Eau
: Ministère de l’Energie et de L’Eau
: Ministère de l’Economie, de la Planification, et de
l’Aménagement du Territoire
MINRESI
PAWD II
TORs
: Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation
: Second Partnership for Africa’s Water Development
: Terms Of Reference
3
INTRODUCTION
1.1 Contexte et Justification
Au cours du Sommet Mondial sur le Développement Durable (SMDD) tenu à
Johannesburg en 2002, l’élaboration des plans nationaux de gestion intégrée des
ressources en eau et d’utilisation efficace de l’eau a été identifiée comme repère
important pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement
(OMD). Ces Plans ont également été considérés comme instruments nécessaires
pour la réduction de la pauvreté et de la faim, ainsi que la dégradation de
l'environnement. D’où la recommandation de Johannesburg en direction des
nations de disposer d’ici l’horizon 2005 d’un plan de Gestion Intégrée des
Ressources en Eau (GIRE).
Le processus GIRE du Cameroun est rendu aujourd’hui à sa phase active avec le
lancement de l’état des lieux au cours de l’atelier de Douala qui a regroupé outre le
Comité de Suivi, tous les membres de l’Equipe de Projet.
Suite au séminaire de Douala, quatre axes de recherche ont été identifiés en vue de
mener efficacement le travail il s’agit de :
Connaissance et usage de la ressource ;
Eau et environnement ;
Cadre financier, économique et social
Cadre juridique et institutionnel.
Les termes de référence ont alors été développés pour chacun des axes en vue du
recrutement des Consultants nationaux devant conduire ces opérations.
Il était alors nécessaire non seulement de mettre en cohérence les plans de
rédaction proposés par les différents consultants, mais également de finaliser le
format du document « Etat des lieux du secteur de l’eau au Cameroun » qui
constitue le principal « out put » attendu de cette première étape du processus.
Il était également judicieux de se familiariser avec une méthode moderne
d’évaluation des problèmes des ressources en eau développée dans l’outil
MERQURE (Méthode d´Evaluation Rapide des QUestions de Ressources en Eau).
C’est pour permettre à tous les intervenants (Equipe de Projet et Consultants)
d’avoir une bonne maîtrise des différentes enjeux et défis de cette étape du
processus que le programme PAWD-II à travers le GWP-Cmr a organisé cet
important atelier.
1.2 Objectifs et Résultats attendus
1.2.1 Objectifs
Les objectifs de cet atelier étaient:
a) De renforcer les capacités des participants sur l’utilisation de l’outil d’analyse
des problèmes par la Méthode d’Evaluation Rapide des QUestions des
Ressources en Eau «MERQURE», développé par le DHI ;
b) D’identifier et hiérarchiser les problèmes des ressources en eau dans quatre de
cinq principaux bassins versants du Cameroun
4
c) D’harmoniser et valider le plan de rédaction du rapport du document « Etat de
Lieu du secteur de l’eau au Cameroun ».
d) Restituer les connaissances acquises par certains membres de l’équipe GIRE au
cours des ateliers ci-après :
i.
“Water Accounting and Environmental Economics” (atelier tenu les 11 et
12 Mars 2008 en Afrique du Sud) ;
ii.
Les instruments économiques et financiers du secteur de l’eau (atelier
tenu le 17 au 21 Décembre 2007 à Lomé au Togo);
iii.
“Outcome Mapping” ou la Cartographie Des Incidences (atelier tenu les 14
et 15 avril 2008 a Dakar au Sénégal).
1.2.2 Résultats Attendus
Les résultats attendus de l’atelier sont les suivants:
a) Les participants se sont approprié l’outil MERQURE et maîtrisent son
utilisation ;
a) Les problèmes des ressources dans quatre bassins principaux du Cameroun
sont identifiés et hiérarchisés ;
b) Le plan de rédaction du document
Cameroun » est élaboré et validé ;
« Etat des Lieux du secteur de l’eau au
c) Les participants comprennent l’objet des trois formations restituées.
1.3 Inscription des participants
Des seize (16) participants invités, quinze (15) ont répondu présent à l’appel, soit un
taux de participation de 94%. M. Njakam Roger, chef de la Cellule juridique du
Ministère de l’Energie et de l’au, par ailleurs membres de l’Equipe GIRE était
indisponible. La liste des participants et leurs adresses se trouve en annexe 1 de ce
rapport.
1.4- Le mot de bienvenu et introduction de l’atelier
La réunion a débuté à 8h 30 avec le mot de bienvenue du Président du GWP-Cmr
Pr. Fonteh Fru Mathias. Il a salué tous les participants et remercié le Ministre de
l’Energie et de l’Eau pour son support incessant et ses engagements dans le
processus de planification de la GIRE au Cameroun. Il a également remercié le
GWP-CAfTAC pour son soutien financier et logistique dans l’organisation de cet
atelier. Il a également souhaité a tous un agréable et bénéfique séjour à Kribi.
5
M. Pierre Marie Ngniké, facilitateur de l’atelier a ensuite procédé à une présentation
simple et rapide des participants. A la suite de cette séquence, les participants
chargés de la rédaction des rapports de séance et final ont été identifiés et répartis
ainsi qu’il suit (cf. tableau 1).
Tableau 1 : Liste des rapporteurs
Date
Rapporteurs
1
15th Mai 2008
DEUNI Stella / NTONGA Jean Claude
2
16
th
Jiun 2008
BAPAH Paul / BETEHE François
3
17
th
Mai 2008
BILLE BILLE Claude / NJIKE Gervais
4
Rapport final de
DEUNI Stella / NGNIKE Pierre Marie / BANSEKA
l’atelier
Hycinth
Le chronogramme des trois jours de travaux a ensuite été présenté aux
séminaristes et adopté après quelques petits ajustements (cf. annexe 2).
M. Banseka le responsable de l’organisation administrative a ensuite présenté les
TDR de l’atelier et apportée la lumière sur certains détails logistiques relatifs à
l’atelier (cf. annexe 2).
6
CHAPITRE 1: DEROULE DE L’ATELIER
1.1 GIRE: Concept et Principes
Au cours de l’exposé présenté par le Professeur Mathias Fonteh sur le thème "GIRE:
Concept et Principes". Il a été question de la genèse du concept de GIRE qui prend
sa source du constat de la communauté internationale du fait que l’eau douce qui
se veut élément central du développement économique et social des Etats est
soumise à une forte pression à travers les usages concurrentiels. Elle ne peut jouer
le rôle qui lui est dévolu que si elle est gérée suivant les principes de GIRE. La GIRE
se veut donc une approche qui permet de passer du mode de gestion fragmentée à
une gestion intégrée.
Les quatre Principes de GIRE ont été par la suite développés à savoir:
Le principe holistique qui préconise la gestion équilibrée des demandes des
différents secteurs et se focalise sur la gestion par bassin versant ou par
masse d’eau;
Le principe participatif qui met l’accent sur la participation de toutes les
parties prenantes à tous les niveaux ;
Le principe d’équité qui recommande la prise en compte de toutes les
couches sociales (femmes, personnes âgées, personnes vulnérables, …) dans
la gestion de l’eau ;
Le principe économique qui sacralise la reconnaissance à l’eau de sa valeur
économique dans tous ses usages concurrentiels, sans pour autant perdre de
vue sa dimension sociale.
La promotion de ces principes est assurée par le Global Water Partnership qui
facilite également l’élaboration des plans nationaux de GIRE par les Etats. A l’issu
de cette présentation, un jeu de questions réponses a permis aux participants
d’améliorer leur compréhension du concept et des principes de GIRE.
La présentation intégrale de cet exposé est jointe en annexe 3 de ce rapport.
1.2 Méthode MERQURE
Le deuxième exposé qui introduisait la Méthode d’Evaluation Rapide des QUestions
de Ressources en Eau (MERQURE) a été présenté par Jean Pierre Bidjocka,
Coordonnateur du PANGIRE. Cette méthode qui dérive de la Méthode d’Analyse
Rapide des Impacts Environnementaux (MARIE) est utilisée pour dégager et
hiérarchiser les problèmes de la ressource dans un bassin versant donné. Son
principe est basé sur l’attribution des valeurs quantitatives à des données plus ou
moins subjectives. Elle utilise pour chaque problème identifié, les différents critères
suivants:
Les critères multiplicatifs qui se rapportent à l’ampleur et à la gravité du
problème relevé dans la ressource ;
7
Les critères additifs qui font référence à la permanence, la réversibilité ainsi
qu’au caractère cumulatif du problème relevé.
La vitesse d’évolution constatée ou prévisible du problème identifié ;
Le niveau de documentation.
Cette évaluation qui identifie et hiérarchise les problèmes de la ressource ne doit en
aucun cas éluder les problèmes de gestion qui devront venir compléter ceux liés a la
ressource cités ci-dessus. La présentation intégrale est jointe en annexe 4 de ce
rapport.
La présentation a été suivie des exemples pratiques qui ont permis d’identifier les
problèmes de la ressource dans deux des cinq principaux bassins versant du
Cameroun à savoir le bassin du Congo et celui de la Sanaga. Il n’est pas superflu de
noter ici que la matrice d’analyse des problèmes a été adaptée au contexte
Camerounais pour prendre en compte les problèmes relatifs au passage du pipeline,
ainsi que ceux dérivant de l’accueil des réfugiés sur territoire. Les problèmes
majeurs identifiés dans chacun de ces bassins versants sont regroupés dans le
tableau ci-dessous, tandis que les problèmes détailler identifier se retrouve en
annexe 6 de ce rapport.
8
A1 : Ampleur du problème
A2 : Gravité du problème
B1 : Permanence
B2 : Irréversibilité
B3 : Caractère cumulatif
ES
TC / RV
Vitesse d'évolution
Niveau de documentation
Tableau 2 : Résultat d’application de l’outil MERQURE sur le Bassin du Congo
1
Turbidité des eaux de surface
Erosion
4
3
3
3
3
108
5
3
1
2
Modification régime des eaux de surface
Déforestation - Bois d'œuvre
4
3
3
2
3
96
5
3
1
3
Pollution eaux de surf. par les pesticides
Pêche aux pesticides
4
3
3
2
3
96
5
2
1
4
Pollution géochimique eaux souterraines
Teneurs trop élevées en F, As, Fe, Mn, etc.
3
3
3
3
2
72
5
0
3
5
Pertes d'eau de surface
Sédimentation
4
2
3
2
3
64
4
2
1
6
Demande domestique rurale insatisfaite
Qualité eaux souterraines insuffisante
3
3
3
2
2
63
4
0
2
78
Parasitoses
Eaux de surface infestées à l'état naturel
4
2
3
2
2
56
4
2
2
9
Pertes d'eau de surface
Disparition du couvert végétal
3
2
3
3
3
54
4
2
1
10
Transport (carburants & huiles de vidange)
Crues, pluies intenses
3
2
3
3
3
54
4
2
1
11
Autres pollutions chimiques eaux de surf.
Dommages aux infrastructures
3
3
2
2
2
54
4
2
2
12
Pertes d'eau de surface
Changement climatique
3
2
3
2
3
48
4
1
1
13
Pertes d'eau de surface
Evaporation accrue
3
2
3
2
3
48
4
2
1
14
Eutrophisation des eaux de surface
Erosion
3
2
3
2
3
48
4
3
1
15
Diminution recharge eaux souterraines
Déforestation - Mise en cultures
3
2
3
2
3
48
4
2
1
16
Diminution recharge eaux souterraines
Déforestation - Bois d'œuvre
3
2
3
2
3
48
4
2
1
17
Changement climatique
Crues, pluies intenses
3
2
3
2
3
48
4
1
1
18
Diminution recharge eaux souterraines
Erosion des sols
3
2
3
2
3
48
4
2
2
19
Pertes de biens et/ou de vies humaines
Inondations
3
2
3
2
2
42
4
1
1
Nature du problème
Cause du problème
1
2
3
4
5
B3 : Caractère cumulatif
ES
TC / RV
Vitesse d'évolution
Niveau de documentation
Barrages
Changement climatique
Erosion
Monoculture (palmerais, cane a sucre, Mais )
Evaporation accrue
Sédimentation
Changement climatique
Evaporation accrue
Déforestation - Mise en cultures
Industries
Qualité eaux souterraines inadéquate
Aménagements
Crues, pluies intenses
Ressources en eau de surface insuffisantes
Eaux de surface infestées à l'état naturel
Inondations
Retenues
Crues, pluies intenses
B2 : Irréversibilité
Modification régime des eaux de surface
Pertes d'eau de surface
Turbidité des eaux de surface
Modification régime des eaux de surface
Pertes d'eau de surface
Pertes d'eau de surface
Diminution recharge eaux souterraines
Diminution recharge eaux souterraines
Modification régime des eaux de surface
Autres pollutions chimiques eaux de surf.
Demande domestique rurale insatisfaite
Augmentation des maladies liées à l'eau*
Erosion des sols
Demande hydroélectrique insatisfaite
Parasitoses
Pertes de biens et/ou de vies humaines
Accidents (noyades, etc)
Dommages aux infrastructures
B1 : Permanence
Cause du problème
A2 : Gravité du problème
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
Nature du problème
A1 : Ampleur du problème
Tableau 3 : Résultat d’application de l’outil MERQURE sur le Bassin de la Sanaga
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
2
2
2
3
3
3
3
3
3
3
3
2
2
3
2
3
2
2
2
2
2
3
3
2
3
3
3
3
3
3
3
2
3
2
2
2
3
3
2
81
81
72
54
54
54
54
54
48
48
48
48
48
42
42
42
42
36
5
5
5
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
3
1
1
2
2
2
1
1
2
2
1
2
2
2
3
1
2
1
3
3
1
2
2
2
1
1
2
2
2
2
2
3
3
2
2
2
1 2 3 4 5
10
1.2 Plan de Rédaction et Restitution
La dernière journée de l’atelier a été consacrée a la présentations des plans de rédaction
développés par chacun des quatre consultants, et a l’harmonisation de celles-ci avec le
plan de rédaction développer au cours de l’atelier de coordination en Juin 2007. Le “plan
de rédaction” développé au cours de l’atelier de coordination est joint en annexe 7 de ce
rapport.
1.2.1 Harmonisation des Plans de Rédaction
Le plan de rédaction harmoniser du document “Etat de Lieu du secteur de l’eau au
Cameroun” est présenté en annexe 8 de ce rapport.
Plan de
Rédaction
“connaissance
et usages de la
ressource
Plan de rédaction
“Rapport d’état des
lieux du Cameroun”
Plan de Rédaction
« Eau et
environnement »
Figure 1: Une vue des participants lors de l’harmonisation des plans de rédaction des
rapports des consultants
1.2.2 Restitution
A. Instruments Economiques et Financiers de la Gestion Intégrée Ressources en Eau
Cet atelier avait pour objectif de renforcer les capacités des acteurs de l’eau dans la région
de l’Afrique de l’Ouest sur l'utilisation des instruments économiques et financiers dans le
cadre de la gestion durable des ressources en eau en général et la GIRE en particulier. Le
tableau de synthèse des instruments développés au cours de cet atelier se trouve en
annexe XI de ce rapport.
B. Les Incitations et Instruments de Politique Economique de la Gestion Intégrée
des Ressources en Eau Afrique de Sud.
L’objectif de cet atelier était de mettre un accent sur l’apport des outils économiques en
vue de l’élaboration d’une bonne politique de l’eau. Ces outils économiques :
-
assurent une meilleure allocation des ressources en eau entre les différents usages
partant de la détermination de la valeur économique et environnementale de l’eau ;
-
permettent de dégager l’impact économique, social et environnemental d’une bonne
gestion des ressources en eau ;
-
sont en cohérence avec les principes de la GIRE et visent les OMD
C. « Outcome Mapping » OU Cartographie Des Incidences (CDI)
La Cartographie Des Incidences est une méthodologie de planification, de suivi et
d’évaluation
des activités d’un programme, d’un projet ou d’une institution sur une
période donnée, en vue d’estimer son apport sur les incidences de ses activités.
La CDI se résume en trois grandes étapes
i.
la définition des intentions : cette partie répond essentiellement aux quatre
questions de références Qui ? Quoi ? Pourquoi ? Comment ?
ii.
Suivi des incidences et rendement : l’objectif ici est de recueillir continuellement
les données afin d’améliorer les stratégies à la lumière des circonstances
changeantes.
iii.
L’évaluation : dont le but est la définition des priorités, comprendre et analyser
l’impact des changements de comportement et comment améliorer le cadre de
vie des populations.
12
La planification n’étant pas un exercice linéaire mais cyclique, s’accompagnant d’une
évaluation régulière, une évaluation de l’état d’avancement
et au besoin l’élaboration
d’une nouvelle planification à la lumière des incidences, on comprend que la CDI apparaît
comme l’instrument le plus efficace.
1.3 Evaluation de l’atelier
Le baromètre d’humeur ci-dessous récapitule l’état d’esprit des participants à la
fin de chaque journée de travail.
Figure 2 : Baromètre d’Humeur Journalier
13
CHAPITRE 2: CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
2.1 Conclusion
Au cours des trois jours prévus pour cet atelier, les participants ont travaillé à un rythme
soutenu pour pouvoir couvrir tout le programme. Les préparatifs de l’atelier se sont
déroulés dans de bonnes conditions et les formalités d’installation des participants ont été
simplifiées au maximum afin de permettre qu’aucun des participants ne connaisse le
moindre désagrément. Sur les seize personnes programmées pour participer à l’atelier,
quinze étaient attendues à Kribi, le seizième ayant signalé son indisponibilité, soit un taux
de participation de 94%.
Les travaux se sont déroulés dans une atmosphère de convivialité et la participation de
tous a été très active. Malgré les efforts des uns et des autres pour couvrir l’ensemble des
activités de l’atelier, seuls deux des quatre bassins prévus ont pu être analysé avec l’outil
MERQURE. Les bassins du Niger et des fleuves côtiers ne l’ont pas été malgré la densité
des travaux qui s’achevaient parfois à la nuit tombante.
2.2 Recommandations
L’utilisation de l’outil MERQURE étant très laborieuse, le temps qui lui était imparti dans
le programme n’a pas permis d’analyser les quatre bassins programmés. Il est vivement
recommandé d’organiser une autre rencontre pour analyser les deux bassins restants. La
capitalisation des réflexes acquis à Kribi dans l’analyse des deux autres bassins ne sera
effective que si la rencontre est organisée dans les brefs délais.
2.3 Evaluation de l’atelier
L’atelier a été globalement bien mené et positivement apprécié par les participants depuis
les invitations jusqu’à la fin des travaux le 12 Mai. Les données relatives à l’évaluation
sont joints en annexe 13 du présent rapport.
14
ANNEXES
Annexe 1: Liste des Participants
Noms et prénoms
Adresse
Mathias FONTEH
GWP-CMR
MINEE
Jean
Pierre
/Coordonnateur
BIDJOCKA
Equipe GIRE
Jean
Claude
CRH/IRGM
NTONGA
Gervais
NDJIKE
CTS/MINEPAT
NANA
Emmanuel MVENG
Claude
BILLE
Paul
BAPAH
Pierre
NGNIKE
DP MINEE/C
BILLE MINEE / équipe
PANGIRE
Dieudonné MINEE / équipe
PANGIRE
Marie MINEE / équipe
PANGIRE
Téléphone
Email
77 74 08 63 [email protected]
99 82 87 25 [email protected]
99 91 83 13 [email protected]
99
22
99
22
84
00
63
05
68
63
89
95
63
[email protected]
30
18
[email protected]
60
99 94 57 90 [email protected]
77 41 75 95
[email protected]
94 44 72 31
99 96 24 34 [email protected]
Annie Stella DEUNI MINEE / équipe
KAMENI
PANGIRE
77 86 82 88 [email protected]
Gustave
TCHOUE
99 97 79 59 [email protected]
SADRAC
François BETEHE
Léon BOUGHA
Consultant
Consultant
BP 3665 Yaoundé
Consultant
BP 4630
Yaoundé
Jules Rémy NDAM
Consultant
NGOUPAYOU
GWP-CAFTAC
Christopher
CHI
BP : 5506
TAMU
Yaoundé
GWP-Cmr
Hycinth BANSEKA
C/o Plan Cmr
Yaoundé
GWP-Cmr C/o
Denise KOROU
Plan Cmr
Yaoundé
94 84 60 14 [email protected]
77 72 62 46 [email protected]
33 04 16 14 [email protected]
99 99 58 29 [email protected]
77 32 77 78 [email protected]
75 53 45 32 [email protected]
75 09 62 64 [email protected]
15
Annexe 2: Agenda & dispositions pratiques
2.1 AGENDA
Jour 1
08:00 – 09:00
Jeudi 15 Mai 2008
• Mot de bienvenue du Président du GWP- Cmr
• Présentation des participants et de leurs attentes
• Désignation des rapporteurs
• Objectifs, resultants attendus de l’atelier
Logistics (Hycinth)
09:00 – 09:30
GIRE – Concept & Principes (Mathias Fonteh)
Processus GIRE - Etat des lieux
09:30 – 10:45
« Identification et hiérarchisation des problèmes» (J.P.
Bidjocka)
10:30 – 10:45
Pause Café
10:45 – 11:00
Application de la méthode MERQURE sur les cinq grands
bassins hydrographiques (Hycinth)
Application de la méthode MERQURE
11:00 – 13:00
13:00 – 14:15
Bassin du Congo (Hycinth / Christopher / Jean Pierre)
Dejeuner
Application de la méthode MERQURE
14:30 – 15:45
15:45 – 16:00
Bassin du Congo (Hycinth / Christopher / Jean Pierre)
Pause Cafe
Application de la méthode MERQURE
16:00 – 17:00
Jour 2
08:00 – 10:15
10:15– 10:45
10:45 – 11:00
Bassin du Congo (Hycinth / Christopher / Jean Pierre)
Vendredi, 16 Mai 2008
Application de la méthode MERQURE
Bassin du Congo (Hycinth / Christopher / Jean Pierre)
Pause Cafe
Restitution « water accounting and environmental
economics » Dr. Ntonga
Application de la méthode MERQURE
11:00 – 13:00
13:00 – 14:15
Bassin de la Sanaga (Hycinth / Christopher / Jean Pierre)
Dejeuner
Application de la méthode MERQURE
14:30 – 15:45
Bassin de la Sanaga (Hycinth / Christopher / Jean Pierre)
16
15:45 – 16:00
Pause Cafe
Application de la méthode MERQURE
16:00 - 17:30
Jour 3
Bassin de la Sanaga (Hycinth / Christopher / Jean Pierre)
Samedi 17 Mai 2008
08:00 – 8:30
Présentation des rapports du jour 1 et 2
09:00 – 10 :30
Plan de Rédaction du rapport d’étape d’état de lieu
Présentation des plans de rédaction proposée par les
consultants
(Hycinth / Mathias)
10:30 – 10:45
11:00 – 13:00
Mise an cohérence des différentes plans des rédactions
(Hycinth / Mathias)
Pause Cafe
Développement du plan général du rapport (Hycinth /
Mathias)
Mise en cohérence des différents plans de rédaction
(Hycinth / Mathias)
13:00 – 14:00
Dejeuner
14:30 – 15:00
Restitution « Instruments économiques et financièrs du
secteur de l’eau » (Njike Nana)
15:00 – 15 :30
Restitution « Cartographie des incidences »
(Stella Kameni / Hycinth)
15:45 – 16:00
Pause Cafe
16:00 – 16:30
Evaluation de l’atelier (facilitateur)
16:30 – 17:00
Closing remarks by GWP-Cmr Chair
17
2.2 DISPOSITIONS PRATIQUES
Cette note donne des informations administratives aux participants pour l’atelier sur
l’élaboration de l’état des lieux du secteur de l’eau au Cameroun le 15 au 17 Mai 2008.
Lieu :
La réunion aura lieu à l’Hôtel « Palm Beach », Kribi. L’Hôtel Palm Beach est situé après
la traversée de toute la ville de Kribi sur la route qui mène vers les chutes de la Lobé.
Logement :
Tous les participants seront logés à l’Hôtel « Palm Beach ».
Address: Palm Beach Hôtel Tél : + 237 77 51 99 46
Les réservations ont été effectuées pour tous les participants et les frais seront soutenus
par le GWP-Cmr.
Per diem :
Tous les participants recevront les per-diems en francs CFA selon les procédures de GWP
Cmr. Pour chaque nuit passée à Kribi : 13.500 Fcfa. Ce per-diem couvre le dîner, les
extras et toutes les autres dépenses encourues pendant le séjour à Limbe.
Le déjeuner fera partie du paquet d'atelier auquel tous les participants auront droit. Les
remboursements pour le déjeuner ne sont pas autorisés.
Transport :
On s'attend à ce que les participants emploient un moyen de transport en commun sûr et
confortable. Ainsi les prix de transport « intercity » seront remboursés à un taux
maximum de 20.000 fcfa (basé sur des taux de « prestige ») sur présentation d'un reçu
valide de voyage.
Le transport local (taxi intra-city) sera remboursé à un taux maximum de 10.000 Fcfa
par participant.
Pour toute autre information, bien vouloir contacter :
M. Hycinth BANSEKA,
Administrateur du Projet PAWD II
Tél. 22 01 18 49/ 75 53 45 32
18
Annexe 3: GIRE – Concept et Principes
D’une gestion fragmentée à une
gestion partagée et intégrée
LES PRINCIPES DE GESTION
Intégration inter-sectorielle
INTÉGRÉE DES RESSOURCES EN
• Satisfaire
EAU (GIRE)
l’environment
Eau pour
Eau
Eau
Eau
• Institutions
• Outils de
les
hommes
pour les
aliments
pour la
nature
management
pour
autres
usages
Kribi, Cameroun
14 Mai 2008
Prof. Mathias FONTEH
Président GWP-Cmr
La Gestion Intégrée des Ressources en eau
(GIRE) et largement accepté comme le point
de départ pour le dévéloppement des
politiques de l’eau qui peuvent promouvoir
le dévéloppement durable.
La Base de la GIRE: D’autant d’usage des
ressources en eau (Agriculture,
Alimentation en eau et Assainissement,
Exploitation minière, Industrie,
Environnement, Pêches, Tourisme, Energie,
Transport) sont interdépendent.
Les Usages de L’Eau
Les Usages de L’Eau
Alimentation
en eau
Agriculture
ENERGIE
INDUSTRIE
La Pêche
Environnement
COMPLEXITE :
GESTION DE L’EAU
Interrelations
GESTION PAR TYPE D’USAGE
Population
Urbaine
Irrigation
qualité
industrie
LOISIRS
T RANSPORT
énergie
Industrie
Eau potable
Ecosystèmes
nourriture
santé
irrigation
Pêche
Energie
risques
GESTION INTEGREE
Rivières, lacs, zones humides,
nappes accompagnements
Aquifères renouvelables,
non renouvelables
19
D’une gestion fragmentée à une
gestion partagée et intégrée
Intégration inter-sectorielle
• Satisfaire
l’environment
• Institutions
• Outils de
Eau pour
les
hommes
Eau
pour les
aliments
Eau
pour la
nature
management
Eau
pour
autres
usages
Quatre principes de gestion de l’eau, dits
« principes directeurs » ont été adoptés
lors de la Conférence sur l’Eau et
l’Environnement (CEE) de Dublin (janvier
1992).
I.W.R.M (G.I.R.E)
“Un processus
favorisant le
développement et la
gestion coordonnés de
l’eau, des territoires et
des ressources
connexes, en vue de
maximiser de manière
équilibrée, le bien-être
économique et social
sans compromettre la
pérennité des
écosystèmes vitaux”
“ A Process which promotes
the coordinated
development and
management of water, land
and related resources,
in order to maximize the
resultant economic and
social welfare in an
equitable
manner without
compromising the
sustainability of
vital ecosystems”
Principe n°1:Holistique
Principe 2: participation des parties
prenantes
Principe n 3:
Gendre
Principe n°4:
économique
Les idées maîtresses contenues dans ces
principes résultaient elles-mêmes des
Consultations Informelles de Copenhague
(CIC) de novembre 1991.
Implications de Principe 1
Principe n°1:Holistique
Fresh water is a finite and vulnerable resource,
essential to sustain life, development and the
environment.
L’eau douce est une ressource limitée
et vulnérable, indispensable au
maintien de la vie, au développement
et à l’environnement
le principe de gestion équilibrée : puisque l’eau
a différents usages, fonctions, rôles, etc., il
s’agit d’équilibrer les différentes « demandes »
correspondantes
Le principe de gestion équilibrée, à son tour,
entraîne le principe d’approche holistique (=
gestion intégrée). L’eau remplissant plusieurs
fonctions; il faut les considérer ensemble pour
veiller à leur équilibre (voir schéma ci-après).
20
Principe n 2: participation des parties
prenantes
Le principe de liaison entre les usages de la
terre et de l’eau ;
Le principe de la gestion de l’eau au niveau du
bassin versant ou de l’aquifère souterrain
considéré dans son ensemble (« gestion par
masse d’eau »
Water development and management
should be based on a participatory
approach, involving users, planners and
policymakers at all levels.
Le développement et la
gestion de l’eau doivent se
fonder sur une approche
participative, impliquant les
usagers, les planificateurs
et les décideurs politiques
à tous les niveaux.
Implications de Principe 2
Participation au niveau le plus bas
appropriât
Renforcement de capacités
Disponibilité des informations
Ce principe se déduit en fait de trois principes de
base :
Le premier principe (d’où gestion équilibrée, d’où
approche holistique, d’où gestion intégrée) ;
Le principe du traitement équitable des usagers dont la
meilleure garantie est leur participation au processus
de décision.
Le principe d’efficacité qui incite à faire participer à la
gestion des ressources en eau ceux qui connaissent
bien les problèmes pour la bonne raison qu’ils les
subissent.
The gender principle
Principe n 3: Gendre
Women play a central part in the provision,
management and safe guarding of water.
Les femmes jouent un rôle central dans
l’approvisionnement, la gestion et la
préservation de l’eau
Key role of women in collection
and safeguarding of water but
less influential role than men in
management, problem analysis
and decision-making.
Involve women in decision
making
Water management should be
gender sensitive; cos of
different social, economic and
cultural roles different societies
assign to men and women.
Evolution of gender principle:
disadvantaged groups
21
Principe n°4: économique
Water has an economic value in all its competing
uses and should be recognized as an
economic good.
L’eau a une valeur économique dans
tous ses usages concurrentiels et doit
être reconnue comme un bien
économique.
Valeur sociale: certains usages et certaines
fonctions de l’eau ne se marchandent pas :
l’eau pour les besoins physiologiques, l’eau
pour la santé, l’eau pour les besoins de la
dignité humaine (se laver, laver ses
vêtements…), l’eau pour le maintien de
l’intégrité des écosystèmes vitaux.
Ces qui ne peuvent pas payer dois avoir accès
a l’eau.
une valeur économique: une manière pour
comparer les coûts et les bénéfices des
différents usages concurrentiels de l’eau dans
le cadre de l’approche holistique pour arbitrer
entre des demandes concurrentes et dégager
des priorités. (maximiser le bien-être
économique et social)
Cet principe introduit; Le principe pollueurpayeur (PPP) ; et Le principe utilisateurpayeur (PUP) ;
Global Water Partnership
(GWP)
... un réseau international pour promouvoir et
faciliter la gestion intégrée des ressources en eau .
22
Annexe 4: Etat de Lieu – Méthodologie
Contenu
PANGIRE- CAMEROUN
Situation Actuelle
Solution: GIRE/IWRM
État des lieux- Méthodologie
GIRE, Processus ?
État des lieux
Kribi, Cameroun
Identification/Hié
Identification/Hiérarchisation
14 - 16 Mai 2008
des Pro:(
MERQURE/WRIAM)
Pro:(MERQURE/WRIAM)
J.P. Bidjocka
1
Situation Actuelle
Industrie
Irrigation
Eau potable
1
Solution=GIRE/IWRM
Ecosystèmes
GWP : La gestion inté
intégré
grée des ressources
en eau est un processus qui facilite le
développement et la gestion coordonné
coordonnés
de l’eau,
eau, des terres et des ressources
connexes en vue d’
d’optimiser le bienbien-être
économique et social qui en ré
résulte, de
maniè
manière équitable et sans compromettre la
durabilité
durabilité des écosystè
cosystèmes vitaux
Energie
Pêche
Intérêts Contradictoires = Anarchie
3
4
GIRE/IWRM
GIRE-Processus
La GIRE, c’
c’est tout simplement
cela :
Processus GIRE
Un processus GIRE consiste à
passer d’une gestion sectorielle
à une gestion intégrée. Il se
fonde en général sur un
ensemble de documents dont la
pièce maîtresse est le PANGIRE
Gestion “traditionnelle”
traditionnelle”
des ressources en eau
Sectorielle
Technocratique
Centralisé
Centralisée
Source de
conflits
Centré
Centrée sur l’
l’offre
Par unité
unités
administratives
Etc.
Gestion “inté
intégré
grée” des
ressources en eau
Processus de
transition vers
la GIRE
Chemin à
suivre pour y
arriver =
PANGIRE
Trans-sectorielle
Participative
Décentralisée
Consensuelle
Guidée
par la demande
unités
hydrographiques (bassins
ou aquifères)
Etc.
Par
5
GIRE-Processus
6
GIRE-Processus
Étapes du Processus
Obtenir un engagement sur le
processus de réforme
Mettre en place le cadre de
participation des acteurs
Établir un état des lieux
Définir les fonctions de gestion des RE
à mettre en place
7
Élaborer les documents qui vont guider la
transition vers la GIRE : politique, stratégies,
Feuille de route GIRE, PANGIRE avec plan de
formation et porte folio de projets
Obtenir un engagement sur la mise en œuvre
du plan d’action et mobiliser les financements
nécessaires (par ex. table ronde bailleurs de
fonds)
Mettre en œuvre le plan d’action
Suivre et évaluer la mise en œuvre du plan
d’action (nécessité d’indicateurs de GIRE)
8
23
État des Lieux
État des Lieux
C’est le point de dé
départ du PANGIRE proprement dit :
Compiler
de RE
les connaissances existantes en matiè
matière
Identifier
les problè
problèmes et dé
défis relatifs aux
ressources en eau et à leur cadre de gestion dans
le contexte national (incl. l’é
valuation des capacité
l’évaluation
capacités)
Hié
Hiérarchiser
les problè
problèmes : pas perdre de vue
qu’
qu’on n’
n’aura pas les moyens maté
matériels ou humains
de tout faire dans le PANGIRE !
Identifier
les contraintes et les opportunité
opportunités (incl.
les accords internationaux, l’l’aide exté
extérieure, etc.)
etc.)
9
État des Lieux
Décrire et hiérarchiser les problèmes de ressource en eau sur le plan
quantitatif et qualitatif :
Eau de surface
Eau souterraine
Risques liés à l’eau
Identifier les points chauds dans l’un ou l’autre des domaines
précédents ? (par ex. milieux aquatiques très dégradés)
Décrire les problèmes de gestion (pas de hiérarchie car tous importants !)
–∃
∃ ? Politique nationale de l’eau
–∃
∃ ? Feuille de route GIRE
–∃
∃ ? Loi sur l’eau prise au regard de la GIRE (et autres textes
concernant l’eau)
–∃
∃ ? Textes d’application
–∃
∃ ? Cadre institutionnel et organisationnel adéquat pour la GIRE
–∃
∃ ? Ressources humaines qualifiées pour la GIRE
–∃
∃ ? Cadre de financement du secteur et instruments de gestion
financière appropriés
10
–Etc.
MERQURE/WRIAM
Hiérarchisation des problèmes de RE
•Principe de la Mé
Méthode
Utilisation par exemple la méthode développée
par DHI
•La méthode ne s’applique qu’aux problèmes de la ressource. Elle
ne s’applique pas aux problèmes de gestion de la ressource
MERQURE(Méthode d’Évaluation Rapide des
Questions de Ressources en Eau) en anglais
WRIAM (Water Resources Issues Assessment
Matrix or Method)
Dérive de la méthode RIAM / MARIE pour les EIE
•RIAM = Rapid Impact Assessment Matrix
•MARIE = Méthode d’Appréciation Rapide des
Impacts Environnementaux
11
MERQURE/WRIAM
•On subdivise le pays en bassins hydrographiques (à adapter aux
problèmes d’eau souterraine)
•La méthode a été conçue pour attribuer des valeurs quantitatives
à des jugements plus ou moins subjectifs
Et avoir ainsi à la fois :
•Une évaluation quantifiée des problèmes considérés qui servira à
les classer par ordre d’importance (hiérarchisation)
•Et une donnée enregistrable qui peut être réutilisée dans le futur
pour être réévaluée et mesurer ainsi l’évolution du problème et les
effets des actions menées (suivi)
12
MERQURE/WRIAM
Critè
Critères de Cotation (multiplicatif
(multiplicatif A et additifs B)
A . des critères importants par rapport à un
problème de la ressource et qui peuvent,
chacun
pris
isolément,
changer
considérablement l’appréciation d’ensemble
du problème
B . des critères importants par rapport à un
problème de la ressource mais qui,
considérés individuellement, affectent peu
l’appréciation d’ensemble du problème
13
MERQURE/WRIAM
Combinaison des critè
critères de cotation
•Groupe A : le système de cotation d’ensemble consiste à
multiplier les notes attribuées à chaque critère. Le principe de
la multiplication garantit que le poids de chaque critère
intervienne directement, alors qu’une sommation des notes
pourrait donner des résultats identiques pour des groupes de
notes différentes.
•Groupe B : le système de cotation d’ensemble consiste à
additionner les notes attribuées à chaque critère. Cela
garantit qu’une note prise individuellement ne peut pas
beaucoup influer sur le résultat d’ensemble. Par contre, la
sommation donne tout son poids à l’ensemble des notes
individuelles considérées collectivement.
•En fait, dans le système de cotation, on ne retient que
deux critères dans le groupe A (A1 et A2) et trois critères
dans le groupe B (B1, B2 et B3).
14
MERQURE/WRIAM
Les cinq critères de cotation utilisés
Barè
Barème de cotation du critè
critère A1 : Importance
Les deux critères du groupe A (critères multiplicatifs)
a1
Ampleur/Importance : elle est évaluée par rapport à l’échelle
des intérêts humains affectés
a2
Magnitude ou gravité : elle est définie comme la mesure de
l’échelle de dégradation d’une situation / condition de la ressource
Les trois critères du Groupe B (critères additifs)
b1
Permanence : définit si une situation / condition de la ressource
est temporaire ou permanente
b2
Réversibilité : définit si une situation / condition peut être
changée et donne aussi une mesure de la maîtrise que l’on peut avoir de
cette condition
b3
Caractère cumulatif : mesure si un problème a des effets
directs simples ou s’il peut y avoir des effets cumulatifs au cours du
temps ou une potentialisation avec d’autres problèmes
15
Rappel :
L’ampleur
a1 est évaluée par rapport à
l’échelle des intérêts humains affectés
a1 = 4 Problème important au niveau national / international
a1 = 3 Problème important au niveau régional / national
a1 = 2 Problème important au
supérieur aux conditions locales
niveau
immédiatement
a1 = 1 Problème important au niveau local seulement
a1 = 0 Pas d’importance
16
24
MERQURE/WRIAM
MERQURE/WRIAM
Barè
Barème de cotation du critè
critère A2 : Magnitude
Barème de cotation du critère B1 : Permanence
Rappel :
La permanence b1 définit si un problème
(situation / condition) de la ressource est temporaire ou
permanent
Rappel :La magnitude ou gravité a2 du problème est
définie comme la mesure de l’échelle de dégradation
d’une situation / condition de la ressource
a2 = 0
a2 = 1
a2 = 2
a2 = 3
Aucune dégradation = maintien de l’état naturel
Dégradation par rapport à l’état naturel
Dégradation importante par rapport à l’état naturel
Dégradation majeure par rapport à l’état naturel
b1 = 1 Pas de changement / Critère non applicable
b1 = 2 Temporaire
b1 = 3 Permanent
17
18
MERQURE/WRIAM
MERQURE/WRIAM
Barème de cotation du critère B2 : Réversibilité
Barème de cotation du critère B3 : Cumulativité
Rappel :
La réversibilité b2 définit si un problème
(situation / condition) de la ressource peut être inversé ou
atténué et donne donc une mesure de la maîtrise que l’on
peut avoir de ce problème
Rappel :
Le caractère cumulatif b3 mesure si un
problème (situation / condition) de la ressource a des
effets directs simples ou s’il peut avoir des effets
cumulatifs au cours du temps ou une potentialisation
avec d’autres problèmes
b2 = 1 Pas de changement
b2 = 2 Réversible
b3 = 1 Pas de changement / Critère non applicable
b2 = 3 Irréversible
b3 = 2 Non cumulatif / Simple
b3 = 3 Cumulatif / Potentialisable
19
20
MERQURE/WRIAM
MERQURE/WRIAM
Appréciation finale de la cotation obtenue
Quantification d’ensemble du problème
Pour éviter toute précision illusoire, on peut réduire le
score d’ensemble ES à quelques Tranches de Cotation TC
ou RV = Range Value, cela ne changeant rien aux
appréciations
Le calcul de la cotation d’ensemble pour un problème
donné se présente comme suit :
•Soient (a1) et (a2) les valeurs individuelles attribuées aux
critères du groupe A
•Soient (b1), (b2) et (b3) les valeurs individuelles attribuées
aux critères du groupe B
On calcule pour chaque problème :
(a1) x (a2) = aT
(b1) + (b2) + (b3) = bT
aT x bT = ES
ES est le score d'importance d’ensemble pour le problème
considéré. Il peut aller de 0 à +108
21
MERQURE/WRIAM
Score
d’ensemble
ES
Tranche de Cotation
ou Range Value
TC / RV
Appréciation
0
0
Pas de problème
1à9
1
Problème léger
10 à 18
2
Problème
19 à 35
3
Problème important
36 à 71
4
Problème très important
72 à 108
5
Problème majeur
22
MERQURE/WRIAM
Autres critères d’appréciation
Hiérarchisation au niveau national
•
Pour hiérarchiser les problèmes au niveau
national, on fait la somme des Tranches de
Cotation TC (ou Range Value RV) de chaque
problème dans tous les bassins.
Par exemple, le Cameroun a cinq grandes unités
hydrographiques. Si le problème n a la valeur TCni
dans le bassin i, on fait la somme :
TCn national = TCn1 + TCn2 + TCn3 + TCn4 + TCn5
Le TC national de chaque problème peut donc
prendre les valeurs 0 à 25.
23
0
1
2
3
•
0
1
2
3
Un autre critère utilisable est la vitesse d’évolution (constatée ou
prévisible) du problème :
Aucune évolution constatée ou prévisible
Évolution lente
Évolution modérée
Évolution rapide
Enfin, un problème ne saurait être bien caractérisé s’il est mal
documenté. Or, on manque souvent de données pour apprécier un
problème. C’est pourquoi on a introduit un critère lié au niveau de
documentation :
Aucune information
Peu d’information concrète
Information sous forme de données, mais leur fiabilité ou leur
présentation sont inadéquates
Bonne documentation sous forme de données fiables et exploitables
24
25
MERQURE/WRIAM
Comment apprécier les problèmes de gestion ?
Exemple pratique
Politique nationale de l’eau
- Analyse narrative des textes existants
(tiré du PAGIRE BKF)
3
3
3
3
3
3
3
3
3
2
3
3
3
3
Niveau de documentation
3
3
3
3
3
Caractère évolutive
1
1
3
3
3
3
3
Rang impact total
2
1
1
1
1
2
0
1
0
0
0
2
1
0
Rang impact quantité
1
1
1
1
1
Rang case
Cadre de financement du secteur
- Cadrage macro-économique
- Instruments et mécanismes de financement
- Distinguer budgets d’investissements et budgets nécessaires à la
gestion proprement dite
Cause d'impact
Assainissement
Assainissement
Déchets
Elevage
Industries alimentaires
Pisciculture
Cultures agricoles
Elevage
Lutte contre des vecteurs des maladies
Mines
Industries
Energie/transport
Déchets
RV
•
Nature de l'impact
Contamination pathogène
Pollution organique
Pollution organique
Pollution organique
Pollution organique
Pollution organique
Pollution des pesticides/engrais
Pollution des pesticides
Pollution des pesticides
Autres pollutions chimiques
Autres pollutions chimiques
Autres pollutions chimiques
Autres pollutions chimiques
ES
Cadre institutionnel, organisationnel et ressources humaines
- Identifier les cibles et leurs niveaux respectifs d’implication dans la
GIRE
- Enquêtes auprès des responsables
B3 : Caractère cumulatif
•
B2 : Reversibilité
Cadre juridique (législatif et réglementaire)
- Analyse narrative des textes existants
B1 : Permanence
•
A2 : Magnitude/gravité
Importance
Problèmes de gestion prioritaires
Bassin de la Comoé
Les impacts qualitatifs sur les ressources en eau souterraine
A1 : Ampleur
Envergure
•
MERQURE/WRIAM
9
9
9
9
18
0
18
0
0
0
18
8
0
1
1
1
1
2
0
2
0
0
0
2
1
0
4
4
4
4
1
9
1
9
9
9
1
8
9
9
9
9
9
5
17
5
17
17
17
5
10
17
16
16
16
16
10
26
10
26
26
26
10
18
26
2
2
2
2
2
2
2
2
2
1
2
2
2
1
1
1
1
2
3
1
1
1
3
2
1
1
25
26
MERQURE/WRIAM
MERQURE/WRIAM
Le crible « problèmes – fonctions de gestion »
Identification des activités à mener pour mettre en place et
opérationnaliser les fonctions de gestion requises pour
traiter les problèmes identifiés
Le PANGIRE va consister en grande partie à mettre en
place les fonctions de gestion nécessaires pour
résoudre les problèmes identifiés.
Fonction h
Problème n
Résultat
PANGIRE
n°R.n.
Activité n°
"
A.n.1.
"
A.n.2.
"
A.n.3.
"
Etc.
Qui la fait ?
Quand ?
Avec quels
moyens ?
Problème n résolu
Fonction i
Problème p
Problème p résolu
Fonction j
Problème q
Problème q résolu
Fonction k
Problème etc.
Problème etc. résolu
Fonction etc.
27
C’est déjà l’étape suivante (5) 28!
PANGIRE- CAMEROUN
Je vous remercie…
Et bonne route vers la GIRE !
29
26
Annexe 5 : Synthèse des travaux de la journée du 15/05/08
Lieu : salle de conférence Palm Beach Hôtel
Date : Jeudi 15 Mai 2008 (tout au long de la journée)
Nombre de participants attendus: 16 (équipe GIRE et quatre consultants)
Nombre de participants enregistres : 15 (un membre de l’équipe de projet absent
Cadre de travail : Le matériel de travail a été constitué puis remis aux différents
participants pour appréciation et consultation.
Climat de travail : le séminaire s’est déroulé dans un climat convivial
Mise en place : Les participants étaient assis autour d’une table « U » et en face de
ces derniers le vidéo projecteur offrait les informations sur les différents exposés.
Déroulé de la journée
Il faut dire que l’objectif de cet atelier était:
e) De renforcer les capacités des participants sur l’utilisation de l’outil d’analyse
des problèmes par la Méthode d’Evaluation Rapides des QUestions des
Ressources en Eau «MERQURE», développé par le DHI ;
f)
D’identifier et hiérarchiser les problèmes des ressources en eau dans quatre de
cinq principaux bassins versant du Cameroun
g) D’harmoniser et valider le plan de rédaction du rapport du document « Etat des
Lieux du secteur de l’eau » au Cameroun.
h) Restituer les connaissances acquises par certains membres de l’équipe GIRE au
cours des ateliers ci-après :
a. “Water Accounting and Environmental Economics” (atelier tenu les 11 et
12 Mars 2008 en Afrique du Sud) ;
b. Les instruments économiques et financiers du secteur de l’eau (atelier
tenu le 17 au 21 Décembre 2007 à Lomé au Togo);
c. “Outcome Mapping” ou la Cartographie Des Incidences (atelier tenu les 14
et 15 avril 2008 a Dakar au Sénégal).
Et les résultats attendus sont
d) Les participants doivent comprendre et être aptes a l’usage de l’outil
MERQURE ;
e) Les problèmes des ressources dans quatre bassins principaux du Cameroun
sont identifier et hiérarchiser ;
f)
Le plan de rédaction du document
Cameroun est élaboré et validé ;
« Etat des Lieux du secteur de l’eau » au
g) Les participants comprennent l’objet des trois formations restituées.
27
Le séminaire commence avec un peu plus d’un quart d’heure de retard. Selon
l’agenda, les travaux commencent par le mot de bienvenu du président du GWP
Cameroon.
Ensuite suivra la ronde de présentation des participants.
Professeur Mathias FONTEH ouvre le bal des exposés avec la présentation succincte
de la GIRE : Concept et principes.
On retiendra que la Gestion Intégrée des Ressources en eau (GIRE) est un
processus favorisant le développement et la gestion coordonnée de l’eau, des
territoires et des ressources connexes en vue de maximiser de manière équilibrée
le bien être économique et social sans compromettre la pérennité des écosystèmes
vitaux. C’est un concept qui obéit à quatre principes.
1- Principe holistique ; l’eau est une ressource limitée et vulnérable,
indispensable
au maintien de la vie,
au développement et à
l’environnement.
2- Principe participatif ; participation des parties prenantes, implication des
parties prenantes au niveau le
plus bas possible, renforcement des
capacités, échanges et disponibilités des informations.
3- Principe Genre : Les femmes jouent un
l’approvisionnement et la pérennisation de l’eau,
rôle
central
dans
4- L’eau comme bien économique, l’eau est un bien économique, mais aussi
sociale, et donc l’eau a une valeur.
Jean Pierre Bidjocka va lui emboîter le pas avec la méthode MERQURE qui quand
a-t-elle est une méthode d’évaluation rapide des question des ressources en eau.
Cette méthode a été conçue pour attribuer les valeurs quantitatives à des
jugements plus ou moins subjectifs. Pour ce faire, elle a élaborée deux critères de
cotation qui sont ;
A) Les critères importants par rapport à un problème de la ressource et
qui
peuvent, chacun pris isolement, changer considérablement
l’appréciation d’ensemble des problèmes
B) Les critères importants par rapport à un problème de la ressource
mais qui considère individuellement affectent peu l’appréciation
d’ensemble du problème.
Notons ici que la méthode MERQURE est susceptible de notification en fonction
des contextes.
Après une pause café de 15mn, Hycinth Banseka entre en scène avec un rappel
sur les unités hydrographiques du Cameroun. On retiendra, au terme de ce rappel
mémoire que le Cameroun est divisé en cinq bassins hydrographiques (le bassin du
lac Tchad, le bassin du Congo, le bassin de la Sanaga, le bassin du Niger et le
bassin des fleuves côtiers).
Le bassin du Congo va servir de cas pratique pour l’application de la Méthode
MERQURE. Si pour beaucoup, ce concept apparaissait au départ comme une
nébuleuse, au fil du travail, la situation s’est décantée.
28
Compte tenu de l’importance et la densité du travail à faire, une autre pause café
viendra en milieu d’après midi et les travaux prendront fin en début de soirée.
Le modérateur (Pierre Marie Ngnike) évaluera les participants à la fin de cette
première journée de travail, et il ressort de cette évaluation un sentiment de
satisfaction de part et d’autres.
Des sanctions disciplinaires et des modalités pratiques ont été définies pour
rentabiliser les échanges. A 18h passé, on peut dire tout est bien qui finit bien.
Vivement demain pour la suite.
29
Annexe 6 : Résultat d’application de la méthode MERQURE
6.1 Bassin du Congo
4
4
4
3
3
3
3
3
3
3
2
2
3
3
3
108
96
96
5
5
5
3
3
2
1
1
1
93
16
95
Pollution géochimique eaux souterraines
Pertes d'eau de surface
Demande domestique rurale insatisfaite
Teneurs trop élevées en F, As, Fe, Mn, etc.
Sédimentation
Qualité eaux souterraines insuffisante
3
4
3
3
2
3
3
3
3
3
2
2
2
3
2
72
64
63
5
4
4
0
2
0
3
1
2
29
13
Parasitoses
Pertes d'eau de surface
Eaux de surface infestées à l'état naturel
Disparition du couvert végétal
4
3
2
2
3
3
2
3
2
3
56
54
4
4
2
2
2
1
49
101
14
15
40
64
66
71
Autres pollutions chimiques eaux de surf.
Dommages aux infrastructures
Pertes d'eau de surface
Pertes d'eau de surface
Eutrophisation des eaux de surface
Diminution recharge eaux souterraines
Diminution recharge eaux souterraines
Diminution recharge eaux souterraines
Transport (carburants & huiles de vidange)
Crues, pluies intenses
Changement climatique
Evaporation accrue
Erosion
Déforestation - Mise en cultures
Déforestation - Bois d'œuvre
Changement climatique
3
3
3
3
3
3
3
3
2
3
2
2
2
2
2
2
3
2
3
3
3
3
3
3
3
2
2
2
2
2
2
2
3
2
3
3
3
3
3
3
54
54
48
48
48
48
48
48
4
4
4
4
4
4
4
4
2
2
1
2
3
2
2
1
1
2
1
1
1
1
1
1
Niveau de documentation
Erosion
Déforestation - Bois d'œuvre
Peche aux pesticides
Vitesse d'évolution
Turbidité des eaux de surface
Modification régime des eaux de surface
Pollution eaux de surf. par les pesticides
TC / RV
41
9
45
ES
Cause du problème
B3 : Caractère cumulatif
Nature du problème
B2 : Irréversibilité
Congo
B1 : Permanence
Bassin
A2 : Gravité du problème
TABLEAU DE CALCUL
A1 : Ampleur du problème
PANGIRE / Etat des lieux
Méthode WRIAM - MERQURE
1
2
3
4
102
103
28
42
47
72
100
69
88
48
70
85
12
50
58
68
91
7
8
10
11
30
31
32
35
36
37
39
43
67
80
86
89
Erosion des sols
Pertes de biens et/ou de vies humaines
Contamination pathogène des eaux de
surf.
Pollution eaux de surf. par les pesticides
Autres pollutions chimiques eaux de surf.
Diminution recharge eaux souterraines
Augmentation des maladies liées à l'eau*
Diminution recharge eaux souterraines
Autres pollutions chimiques des eaux
sout.
Autres pollutions chimiques eaux de surf.
Diminution recharge eaux souterraines
Pollution eaux souter. par les pesticides
Modification régime des eaux de surface
Autres pollutions chimiques eaux de surf.
Prélèvements directs eau souterraine
Diminution recharge eaux souterraines
Autres pollutions chimiques des eaux
sout.
Modification régime des eaux de surface
Modification régime des eaux de surface
Modification régime des eaux de surface
Modification régime des eaux de surface
Pollution organique des eaux de surface
Pollution organique des eaux de surface
Pollution organique des eaux de surface
Eutrophisation des eaux de surface
Eutrophisation des eaux de surface
Eutrophisation des eaux de surface
Eutrophisation des eaux de surface
Pollution eaux de surf. par les pesticides
Diminution recharge eaux souterraines
Contamination pathogène des eaux
souter.
Pollution eaux souter. par les pesticides
Autres pollutions chimiques des eaux
sout.
Crues, pluies intenses
Inondations
3
3
2
2
3
3
2
2
3
2
48
42
4
4
2
1
2
1
Excréta - défaut d'assainissement
Traitement des cultures agricoles
Industries
Evaporation accrue
Aménagements
Infrastructures
4
2
2
3
3
2
1
2
2
1
1
1
3
3
3
3
3
3
2
2
2
3
2
3
3
3
3
3
3
3
32
32
32
27
24
18
3
3
3
3
3
2
1
1
1
2
1
2
1
1
2
1
2
1
Mines
Energie
Disparition du couvert végétal
Traitement des cultures agricoles
Infrastructures
Déchets solides
Approvisionnement en eau domestique
Expansion des zones bâties
1
1
2
1
1
1
1
1
2
2
1
2
1
1
1
1
3
3
3
3
3
3
3
3
3
2
2
2
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
18
16
16
16
9
9
9
9
2
2
2
2
1
1
1
1
2
1
3
1
1
1
1
1
2
2
1
1
1
1
2
1
Transport (carburants & huiles de vidange)
Déforestation - Mise en cultures
Déforestation - Bois de feu
Monoculture (tabac, cafe)
Expansion des zones bâties
Excréta - défaut d'assainissement
Déchets domestiques
Elevage
Engrais agricoles
Assainissement eaux usées
Elevage
Pisciculture
Traitement des animaux
Monoculture (tabac, cafe, ...)
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
9
8
8
8
8
8
8
8
8
8
8
8
8
8
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
0
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
Assainissement
Traitement des animaux
1
1
1
1
3
3
2
2
3
3
8
8
1
1
1
1
1
1
Industries
1
1
2
3
3
8
1
1
1
31
92
Autres pollutions chimiques des eaux
sout.
Autres pollutions chimiques des eaux
sout.
77
Demande industrielle insatisfaite
90
Energie
1
1
2
3
3
8
1
0
1
Déchets solides
1
1
3
2
3
8
1
1
1
Ressources en eau souterraine insuffisantes
1
1
2
2
3
7
1
1
1
6.2 Bassin de la Sanaga
5
14
41
10
15
Niveau de documentation
Vitesse d'évolution
TC / RV
Barrages
Changement climatique
Erosion
Monoculture (palmerais, cane a sucre, Mais )
Evaporation accrue
ES
Modification régime des eaux de surface
Pertes d'eau de surface
Turbidité des eaux de surface
Modification régime des eaux de surface
Pertes d'eau de surface
B3 : Caractère cumulatif
Cause du problème
B2 : Irréversibilité
Nature du problème
Sanaga
B1 : Permanence
Bassin
A2 : Gravité du problème
TABLEAU DE CALCUL
A1 : Ampleur du problème
PANGIRE / Etat des lieux
Méthode WRIAM - MERQURE
1
3
3
3
3
3
3
3
3
2
2
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
2
3
3
81
81
72
54
54
5
5
5
4
4
3
1
1
2
2
2
3
4
5
3
3
1
2
2
32
16
71
72
7
47
95
100
102
23
29
103
104
101
12
49
9
13
28
42
85
92
93
26
32
64
69
35
70
91
45
6
11
37
40
58
68
27
Pertes d'eau de surface
Diminution recharge eaux souterraines
Diminution recharge eaux souterraines
Modification régime des eaux de surface
Autres pollutions chimiques eaux de surf.
Demande domestique rurale insatisfaite
Augmentation des maladies liées à l'eau*
Erosion des sols
Demande hydroélectrique insatisfaite
Parasitoses
Pertes de biens et/ou de vies humaines
Accidents (noyades, etc)
Dommages aux infrastructures
Modification régime des eaux de surface
Autres pollutions chimiques eaux de surf.
Modification régime des eaux de surface
Pertes d'eau de surface
Contamination pathogène des eaux de surf.
Pollution eaux de surf. par les pesticides
Pollution eaux souter. par les pesticides
Autres pollutions chimiques des eaux sout.
Pollution géochimique eaux souterraines
Besoins des écosystèmes insatisfaits
Pollution organique des eaux de surface
Diminution recharge eaux souterraines
Diminution recharge eaux souterraines
Eutrophisation des eaux de surface
Diminution recharge eaux souterraines
Autres pollutions chimiques des eaux sout.
Pollution eaux de surf. par les pesticides
Modification régime des eaux de surface
Modification régime des eaux de surface
Eutrophisation des eaux de surface
Eutrophisation des eaux de surface
Prélèvements directs eau souterraine
Diminution recharge eaux souterraines
Demande totale insatisfaite
Sédimentation
Changement climatique
Evaporation accrue
Déforestation - Mise en cultures
Industries
Qualité eaux souterraines inadequate
Aménagements
Crues, pluies intenses
Ressources en eau de surface insuffisantes
Eaux de surface infestées à l'état naturel
Inondations
Retenues
Crues, pluies intenses
Infrastructures
Transport (carburants & huiles de vidange)
Déforestation - Bois d'œuvre
Disparition du couvert végétal
Excréta - défaut d'assainissement
Traitement des cultures agricoles
Traitement des cultures agricoles
Déchets solides
Teneurs trop élevées en F, As, Fe, Mn, etc.
Ressources en eau de surface insuffisantes
Elevage
Déforestation - Mise en cultures
Infrastructures
Engrais agricoles
Disparition du couvert végétal
Transport (carburants & huiles de vidange)
Peche aux pesticides
Dérivations des cours d'eau
Expansion des zones bâties
Elevage
Erosion
Approvisionnement en eau domestique
Expansion des zones bâties
Ressources en eau de surface insuffisantes
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
1
2
2
2
1
2
1
2
1
1
1
1
1
1
1
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
1
1
1
1
1
1
1
1
1
2
1
1
1
2
1
2
1
1
1
1
1
1
1
1
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
2
2
2
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
2
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
2
2
3
2
3
2
2
2
2
2
3
3
2
2
2
2
2
2
3
3
3
3
3
2
2
2
2
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
2
3
2
2
2
3
3
2
3
3
3
3
3
3
3
3
2
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
2
54
54
54
48
48
48
48
48
42
42
42
42
36
27
27
24
24
24
24
24
24
24
18
18
18
18
16
16
16
14
9
9
9
9
9
9
8
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
3
3
3
3
3
3
3
3
3
2
2
2
2
2
2
2
2
1
1
1
1
1
1
1
2
1
1
2
2
1
2
2
2
3
1
2
1
2
1
2
1
2
1
1
1
1
1
2
2
1
2
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
2
1
1
2
2
2
2
2
3
3
2
2
2
2
1
1
1
1
2
1
1
2
2
1
1
1
1
1
1
1
3
1
1
1
2
1
2
33
30
31
33
36
38
43
46
48
50
65
66
Pollution organique des eaux de surface
Pollution organique des eaux de surface
Pollution organique des eaux de surface
Eutrophisation des eaux de surface
Eutrophisation des eaux de surface
Pollution eaux de surf. par les pesticides
Autres pollutions chimiques eaux de surf.
Autres pollutions chimiques eaux de surf.
Autres pollutions chimiques eaux de surf.
Diminution recharge eaux souterraines
Diminution recharge eaux souterraines
67
74
80
88
89
90
24
44
Diminution recharge eaux souterraines
Demande domestique rurale insatisfaite*
Contamination pathogène des eaux souter.
Autres pollutions chimiques des eaux sout.
Autres pollutions chimiques des eaux sout.
Autres pollutions chimiques des eaux sout.
Besoisn de la pêche insatisfaits
Pollution eaux de surf. par les pesticides
Excréta - défaut d'assainissement
Déchets domestiques
Industries alimentaires
Assainissement eaux usées
Industries alimentaires
Traitement des animaux
Mines
Energie
Déchets solides
Déforestation - Bois de feu
Déforestation - Bois d'œuvre
Monoculture (palmier, mais, cane a sucre, riz
....)
Ressources en eau souterraine insuffisantes
Assainissement
Mines
Industries
Energie
Ressources en eau de surface insuffisantes
Lutte contre les vecteurs de maladies
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
8
8
8
8
8
8
8
8
8
8
8
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
3
3
3
3
3
3
2
2
2
3
2
2
2
2
3
2
3
2
3
3
3
3
2
3
8
8
8
8
8
8
7
7
1
1
1
1
1
1
1
1
2
1
1
1
1
1
1
1
1
2
2
1
2
2
2
1
34
Annexe 7 : Synthèse des travaux de la journée du 16/05/08
Sous la conduite du modérateur NGNIKE Pierre Marie, les travaux ont repris à 8
heures conformément au programme, lequel a subi une légère modification due au
non épuisement du menu de la première journée. Ainsi, les principales articulations
ont porté sur :
1. La suite de l’application de la méthode MERQUE au bassin du Congo ;
2. la restitution des travaux de l’atelier du 10 au 12 mars 2008 à Pretoria sur
« les incitations et instruments de politique économique de la gestion des
ressources en eau » par Dr NTONGA Jean Claude;
3. L’application de la méthode MERQURE au bassin de la Sanaga.
Lesdites articulations ainsi que les impressions des participants au terme de
cette journée, constitueront les points saillants du présent rapport.
I – DE LA SUITE DE L’APPLICATION DE LA METHODE MERQURE AU BASSIN
DU CONGO
Elle a concerné les seconde et troisième parties du tableau de calcul inhérent à
cette méthode à savoir :
•
•
Les ressources en eaux souterraines ;
Les risques.
S’agissant de la seconde partie, il s’est agi de :
L’adéquation quantitative entre demandes ou besoins et disponibilité des
ressources en eaux souterraines ;
La réduction qualitative des ressources en eaux souterraines ;
L’adéquation entre exigences qualitatives de la demande et qualité des
ressources en eaux souterraines.
La troisième partie quant à elle avait trait aux risques liés à l’eau ou à la
proximité de l’eau.
Au terme de l’examen du bassin de Congo, les problèmes majeurs mis en
relief portent sur :
La modification du régime des eaux de surface à cause des barrages ;
La turbidité des eaux de surface du fait de l’érosion ;
La pollution des eaux de surface due aux pesticides ;
La pollution géochimique des eaux souterraines engendrée par la teneur trop
élevée en fer et en manganèse.
35
II – DE LA RESTITUTION DES TRAVAUX DE L’ATELIER SUR « LES
INCITATIONS ET INSTRUMENTS DE POLITIQUE ECONOMIQUE DE LA
GESTION DES RESSOURCES EN EAU »
Ledit atelier a été organisé par le CEEPA et le GWP Afrique du Sud, et avait
pour participants, les responsables en charge de l’élaboration de la politique de
l’eau dans leurs différents pays.
L’accent a été porté sur l’apport des outils économiques en vue de
l’élaboration d'une bonne politique de l’eau. Ces outils assurent une meilleure
allocation des ressources en eaux entre les différents usages partant de la
détermination de la valeur économique et environnementale de l’eau.
Par ailleurs ils permettent de dégager l’impact économique, social et
environnemental d’une bonne gestion des ressources en eaux, sont en cohérence
avec les principes de la GIRE et visent les OMD.
La communication du Dr NTONGA a été suivie d’un jeu de questions et
réponses duquel il se dégage que le processus d’élaboration du PANGIRE, en cours
au Cameroun, peut, partant d’une meilleure évaluation et d’un bon suivi des
ressources disponibles ainsi que leurs usages, s’inspirer de l’approche développée
en vue d’une meilleure allocation des ressources en eaux entre les différents
usages.
III – DE L’APPLICATION DE LA METHODE MERQURE AU BASSIN DE LA
SANAGA
Tous les différents aspects consignés sur la feuille de calcul de la méthode
ont été couverts. Au terme de l’analyse, les problèmes les plus saillants portent
sur :
La modification du régime des eaux de surface à cause des barrages, déjà
relevée dans le bassin du Congo ;
Les pertes d’eaux de surface liées aux changements climatiques ;
La turbidité des eaux de surface du fait de l’érosion, encore mise en exergue
dans le bassin du Congo.
L’atelier a convenu d’intégrer dans l’état des lieux du secteur de l’eau, la
cartographie future des zones inondables.
IV – DES IMPRESSIONS DES PARTICIPANTS AU TERME DE LA JOURNEE
Elles étaient globalement bonnes.
BAPAH Paul Dieudonné
BETEHE François
36
Annexe 8 : Première version du Plan de rédaction
Plan de rédaction issue de l’atelier de lancement de l’état des lieux du secteur de
l’eau tenu a Douala
Plan de rédaction du Rapport d’Etat de lieu du secteur de l’eau au Cameroun
1. Résumé
2. Abstract
3. Liste des abréviations
4. Liste des tableaux
5. Liste des figures
Introduction
I.
Présentation physique
- Situation géographique
- Relief
- Climat
- Végétation
- Données démographiques
- Données macroéconomiques
II.
Inventaire (qualitatif et quantitatif)
- Eaux météorites
- Eaux de surface
On fera figurer
- Eaux souterraines dans chaque sous
III.
Mobilisation
secteur l’origine de
la ressource,
- AEPA
l’impact du
- Agropastorale
secteur sur la
- Industrielle
ressource, les
- Transport
technologies, les
- Hydroélectricité
contraintes.
- Tourisme et loisirs
- Environnement
IV
Cadre juridique
- Politique nationale
- Cadre législatif et réglementaire
- Cadre institutionnel
V
Cadre économique /
financier
- Apport du secteur dans
l’économie
- Financement du secteur
- Aspects fiscalo-douaniers
- Tarification
VI
Aspects sociaux
- Dimension genre
- Le droit a l’eau sera décliné
par type d’usage
- Prévention et gestion des
conflits
VII
Education et promotion
des métiers de l’eau
- Institution de formation
- Promotion des métiers de
l’eau
VIII
Perspectives
IX
Conclusion
X
Annexes
On fera les
analyses au
regard des
principes de la
GIRE
37
Annexe 9 : Synthèse des travaux de la journée du 17/05/08
Le 17 mai 2008, dernière journée des travaux de l’atelier de formation sur
l’utilisation de la méthode « MERQURE » a porté sur le programme ci-après :
1- Présentation des rapports des jours 1 et 2
2- Examen du plan de rédaction du rapport de l’état des lieux de l’évaluation
des ressources en eau du Cameroun
3- Restitution par Mr. NJIKE du séminaire de formation des formateurs sur
les instruments économiques et financiers de la GIRE (Lomé 17 au 22
Décembre 2007)
4- Restitution par l’équipe ayant assisté au séminaire de formation sur la
cartographie des incidences (Dakar du 14 au 15 Avril 2008)
1- Présentation des rapports des jours 2 et 1
1.1- Rapport du jour 2 (Vendredi 16 mai 2008)
La lecture du rapport a été donnée par M. BETEHE François représentant des
rapporteurs du jour. Ce rapport a été adopté sous réserve de quelques
observations
1.2- Rapport du jour 1 (Jeudi 15 mai 2008)
Mademoiselle KAMENI Stella a présenté le rapport de son groupe de travail.
Cette présentation a été suivie par quelles contributions des participants ; en
particulier celles de M. Jean Pierre BIDJOCKA qui a fait un rappel des principes
directeurs de la GIRE, l’importance de la méthode « MERQURE » qui est a-t-il
ajouté, un instrument spécifique pour l’évaluation des ressources en eau. Le
rapport a été adoptée sous réserve de ces observations
2- Examen du plan de rédaction du rapport de l’état des lieux de
l’évaluation des ressources en eau du Cameroun
Il s’est agit ici, tel que l’a rappelé le modérateur des travaux, d’une mise en
cohérence des formats de rapports proposés par les consultants nationaux. Ces
propositions ont été dressées, sur la base d’un format guide établi par l’équipe
GIRE, dans le cadre de l’atelier de lancement de l’état des lieux des ressources
en eau au Cameroun, tenue du 28 au 30 juin à Douala.
La méthodologie d’amendement des formats de rapports a consisté à examiner
tour à tour les propositions des consultants nationaux sur les thématiques
suivantes :
Thème 1 : Connaissance et usages de la ressource
38
Thème 2 : Eau et environnement
Thème 3 : Cadre financier, économique et social
Thème 4 : Cadre légal et institutionnel
A l’issue de l’examen de toutes les propositions, un cadre du format du rapport a
été établi avec des spécificités propres à chaque thématique. Les plans de
rédaction des rapports des consultants qui ont permis d’amender le canevas
élaboré à Douala sont joints en annexe.
Il faut en outre relever qu’à la suite des différentes contributions il ressort ce qui
suit :
La méthode MERQURE ne s’applique pas au secteur économique
Le format final de rapportage au sortir des présents travaux par
thématique, reste ouvert et amendable, si cela est jugé pertinent
S’agissant du point relatif à l’analyse des ressources humaines, le
constat a été relevé que deux thématiques, à savoir le juridique et
l’économie s’interfèrent dans ce domaine. Recommandation a été fait au
consultant chargé des affaires légales de s’occuper de ce volet
Il a également été recommandé que le format final du rapport consacre
un chapitre qui ressortira les problèmes issus de toutes les thématiques.
Ledit chapitre sera suivi par une conclusion générale et perspective
Les débats sur le schéma des rapports a été clos sur la note suivante à
l’attention de tous : maintenir la confidentialité du contenu des travaux
issus de nos différentes assises, car fallait-il le rappeler, nos résultats ne
sont pas encore mis à la disposition du public.
3- Présentation de M. NJIKE sur séminaire de formation des formateurs
sur les instruments économiques et financiers de la GIRE Lomé 17 au
22 Décembre 2007)
M. NJIKE NANA membre de l’équipe GIRE, a pris part aux travaux du
séminaire de formation des formateurs sur les instruments économiques et
financiers de la GIRE, qui s’est tenue à Lomé du 17 au 22 Décembre 2007.
L’exposé était donc le lieu pour lui de partager les acquis de la formation.
Il a ouvert son exposé par deux constats. A savoir que l’eau est un bien
économique et elle a une valeur économique. Ensuite il s’est focalisé sur la
matrice des instruments économiques et financiers. A la présentation de la
matrice préparée a cet effet, il est ressorti que certains instruments sont à la
fois économiques et financiers.
39
A la question de savoir où situer l’intérêt de cette formation ; l’exposant a
précisé que l’eau n’existe pas partout en quantité et en qualité, face aux
besoins croissants, il apparaît donc nécessaire de rationaliser son utilisation
à partir de certaines facilités qui règlent son usage. A titre d’exemple la
privatisation de la SNEC
a été évoquée avec les mesures liées à la
récupération de la TVA qui est un instrument économique. Dans le même
ordre d’idée, les allègements fiscaux et douaniers liés aux projets
structurants ont été évoqués.
L’exposé portant sur ce point a été clos sur deux recommandations :
Prendre en compte l’Education Relative à l’Eau, Basée sur les
Valeurs (EREBV) dans la mission de M. BOUGHA
Prendre en compte les instruments économiques et financiers ainsi
que les allègements dans la thématique économique
4- Restitution du séminaire de formation sur la cartographie des
incidences (Dakar du 14 au 15 Avril 2008)
Ce séminaire a vue la participation de M. BANSEKA Administrateur du GWP
Cameroon et Mlle KAMENI membre de l’équipe GIRE. Nous avons noté à la
suite de leur exposer et des différentes interventions, qu’il s’agissait d’une
méthodologie de rapportage qu’il est important d’appliquer dans le cadre de
la GIRE car, elle fait ressortir les points clés d’un rapport et en facilite
l’exploitation.
Le recourt à cette méthode aujourd’hui est né du fait que les rapports
antérieurs du GWP Cameroon adressés au siège étaient mal structurés, et
présentés suivant des formats différents, ce qui les rendaient difficiles à
exploiter.
Clôture des travaux
Un consultant a souhaité avoir des clarifications par rapport à la date de
référence du comptage de la durée de leur mandat. Assurance lui a été
donnée que ce problème sera résolu sur le plan administratif.
C’est à 14 Heures que le Professeur FONTEH Président du Partenariat
National, a clôturé les travaux par, une note de remerciements à tous les
participants pour leur concours fructueux.
Il s’est également satisfait de partir de Kribi avec une vue claire de la mission
qui incombe à chacun de nous pour la suite de l’état des lieux.
Il s’est enfin dit très optimiste pour les résultats que nous obtiendrons.
Fait à Kribi le 17 mai 2008
Par les Rapporteurs :
BILLE BILLE Claude
NJIKE NANA
40
Annexe 10: Plan de Rédaction du document “Etat des Lieux”
a.
b.
c.
d.
e.
f.
Préambule
Résumé
Abstract
Liste des abréviations
Liste des tableaux
Liste des figures
Introduction générale
Enjeux du secteur de l’eau
La GIRE (concept et principes)
Processus GIRE au Cameroun
Méthodologie générale
1. Présentation du Cameroun
Introduction
1.1. Milieu physique
1.1.1. Situation géographique et administrative
1.1.2. Relief
1.1.3. Hydrographie (présentation des bassins versants du Cameroun)
1.1.4. Climat (par bassin)
1.1.5. Végétation (par bassin)
1.1.6. Géologie (par bassin)
1.2. Milieu socio-économique
1.2.1. Données démographiques (générales et par bassin)
1.2.2. Données macroéconomiques
1.2.2.1. Présentation des indicateurs macroéconomiques
1.2.2.2. Développements économiques récents
1.2.3. Analyse de la place du secteur de l’eau dans le DSRP et le
Mémorandum de politique économique et financière du
Cameroun (juillet 2005 – juin 2008)
1.2.3.1. Perspectives à moyen terme
1.2.4. Activités économiques majeures (par bassin)
2. Connaissance et Usages de la ressource en eau
Introduction
2.1. Méthodologie
2.2. Connaissance
2.2.1. Suivi et Evaluation de la Ressource
2.2.1.1. Infrastructure des collectes et de traitement des
données
2.2.1.2. méthode d’évaluation
2.2.2. Ressources en eau et leur variabilité (quantité et qualité par
bassin)
2.2.2.1. Eaux météorites
41
2.3.
2.4.
2.5.
2.6.
2.7.
2.2.2.2. Eaux de surface
2.2.2.3. Eaux souterraines
Usages
2.3.1. Rappels (définitions)
2.3.2. Catégorie des usages des ressources en eau et leurs modes
d’estimation
2.3.3. Résultats des estimations des demandes en eau (par bassin)
2.3.4. Adéquation de la demande en eau et des ressources en eau
disponibles (par bassin)
2.3.5. État de mobilisation des ressources en eau
2.3.6. Situation des technologies utilisées pour la mobilisation des
ressources en eau
Identification et hiérarchisation des problèmes liée aux ressources en
eau
Conclusion
Référence et bibliographie
Annexes
3. Eau et Environnement
Introduction
3.1. Méthodologie
3.2. Identification et cartographie des zones à écologie fragile (par bassin)
3.2.1. Zones humides
3.2.2. Zones côtières
3.2.3. Zones montagneuses
3.2.4. Zones de désertification
3.2.5. Zones d’inondations
3.3. Identification des différents écosystèmes aquatiques et de leur
évolution (relations eau- flore - faune, associations écologiques,
écotourisme et loisirs)
3.4. Identification et cartographie des zones susceptibles d’être influencés
par les phénomènes anthropiques
3.4.1. Les zones urbaines
3.4.2. Les zones industrielles
3.4.3. Les zones minières
3.4.4. Les grandes zones agricoles
3.4.5. Les zones silvico-pastorales
3.4.6. Les barrages hydroélectriques
3.4.7. Les zones de loisirs et de tourisme
3.4.8. Les points chauds (conflits armés)
3.4.9. Le « pipeline »
3.5. Problématiques liées à l’eau
3.5.1. Eau et aménagement du territoire
3.5.1.1. Eau et urbanisation
3.5.1.2. Eau et développement des zones industrielles
3.5.1.3. Eau et développement agricole
3.5.1.4. Eau et voies de communication terrestres
42
3.5.1.5. Eau et énergie
3.5.2. Eau et les changements climatiques
3.5.3. Eau et déforestation
3.6. Mécanismes de gestion des risques lies a l’eau et au changement
climatique
3.7. Identification et hiérarchisation des problèmes lies à la protection et à
la conservation des ressources en eau
3.8. Conclusion
3.9. Référence et bibliographie
3.10. Annexes
4. Cadre financier, économique et Sociale
Introduction
4.1. Méthodologie
4.2. Le cadre macroéconomique et financier de la gestion de l’eau
4.2.1. Ressources financières allouées au secteur de l’eau
4.2.2. Poids des ressources financier allouées au secteur l’eau par
rapport au budget nationale
4.2.3. Mécanismes de financement
4.2.4. Apports financier et économique de l’eau
4.3. Impact de l’eau sur le développement sociale
4.3.1. Alimentation en Eau, Assainissement et Santé
4.3.2. Impact de l’eau sur les aspects non mesurables
4.4. Système de diffusion des informations sur le secteur de l’eau
4.4.1. Canaux de diffusion
4.4.2. Contenu des messages
4.4.3. Forces et faiblesses
4.5. Identification et hiérarchisation des problèmes
4.6. Conclusion
4.7. Référence et bibliographie
4.8. Annexes
5. Cadre Légal et Institutionnel
Introduction
5.1. Méthodologie
5.2. Politique nationale
5.2.1. Evolution historique d'une politique nationale
5.2.2. Eléments d'orientation de politique nationale
5.2.3. Vision future de la politique nationale de l'eau
5.3. Cadre législatif et réglementaire
5.3.1. Bases du droit de l'eau au Cameroun
5.3.2. Les actes réglementaires de gestion de l'eau
5.3.3. Les autres textes sectoriels et le régime de l'eau
5.3.4. Forces et faiblesses du cadre législatif et réglementaires
5.4. Cadre institutionnel
5.4.1. Observations préliminaires
5.4.2. Configuration du paysage institutionnel
43
5.5.
5.6.
5.7.
5.8.
6.
7.
8.
9.
5.4.3. Les organes publics centraux de gestion de l'eau
5.4.4. Les organismes sous tutelles de gestion de l'eau
5.4.5. Les autres acteurs (société civile, secteurs privés)
5.4.6. Coopération nationale et internationale (conventions, etc.)
5.4.7. Forces et faiblesses du cadre institutionnel
Ressources humaines du cadre de gestion de l'eau
5.5.1. Ressources humaines du secteur public
5.5.2. Ressources humaines de l'administration
5.5.3. Ressources humaines des organismes sous tutelle
5.5.4. Ressources humaines des collectivités territoriales
5.5.5. Ressources humaines des autres secteurs
5.5.6. Education et promotion des métiers de l’eau
5.5.6.1. Institution de formation
5.5.6.2. Promotion des métiers de l’eau
5.5.7. Forces et faiblesses des ressources humaines
Conclusion
Référence et bibliographie
Annexes
Synthèse des problèmes du secteur
Conclusions générales et perspectives
Référence bibliographique
Annexes
44
Annexe 11 : Matrice des instruments économiques et financiers
Le déséquilibre entre l’offre et la demande dans l’approvisionnement en eau
nécessite l’utilisation des instruments économiques et financiers pour une gestion
rationnelle et efficiente de la ressource. Les instruments économiques ont une
influence sur le comportement des usagers vis-à-vis de l’eau et de la répartition de
la ressource, les instruments financiers quant à eux génèrent des revenus pour le
fonctionnement et le développement du secteur.
Instruments
Types
La tarification
• Tarif à taux
fixe
• Tarif
variable
• Tarif à taux
fixe et
variable
Les charges
d’irrigation
Les charges de
captage
Les charges de
décharge
La taxe du
pollueur
Les subventions
économiques
Objectifs visés
Instruments financiers
Types
Objectifs visés
Les charges d’utilisation
Maximiser l’efficience de l’eau et des services
Assurer :
de l’allocation de la
La maintenance
• Exploitation de
ressource ;
des équipements,
l’eau
Promouvoir la
le stockage, le
• Tarifs
conservation de la
traitement, la
• Charges pour
ressource
distribution, le
eaux usées et
transport et
effluentes
Mesurer l’utilisation
l’entretien du
• Charges et taxes
de l’eau
réseau
de pollution
• Charges pour des
services
Influencer l’allocation
spécifiques
de l’eau
Permettre la
construction des
Les subventions
infrastructures de
• Etat
Réduire les coûts de
grande
• Banques de
traitement des eaux
développement et importance et
Permettre de
développer le
intermédiaires
contrôler et de
secteur
financiers
réduire la pollution
Permettre la
Instaurer une
construction des
Les financements
politique
infrastructures de
extérieurs
environnementale
grande
• Prêts
importance et
concessionnels
développer le
• Dons
secteur
Promouvoir l’équité
sociale
Permettre la
Les prêts commerciaux
construction des
infrastructures de
grande
importance
Les agences
philanthropiques et les
partenaires (ONG)
Faciliter l’accès à
la ressource aux
populations
démunies et
éloignées des
centres de
distribution
45
Annexe 12 Evaluation de l’atelier
Rubriques
A
Information reçue avant l’Atelier
Pertinence de l'objectif général
l’Atelier
Connaissance de l'outil MERQURE
de
Appréciation du format du document de
l'Etat des Lieux
Conduite des travaux
B
C
10
3
6
6
7
4
13
0
2
13
Atteinte des objectifs de l’Atelier
D
E
F
3
9
1
4
5
1
3
Performance de l'outils MERQURE
1
1
4
7
1
1
5
4
Commodités
2
5
3
2
Qualité générale de l'atelier
6
5
Maîtrise du processus GIRE du
Cameroun avec les parties prenantes
Connaissance du groupe mail
Projet_GIRE_Cmr
Appartenance à ce groupe
10
3
6
7
5
8
Degré d'implication des participants
Appréciation générale de l'atelier
Logistique
A
B
C
D
2
E
F
préparation de l'atelier
Information reçue avant l’Atelier
77,00% 23,00%
Logistique
15,40% 30,80%
15,40%
38,50%
Commodités
23,00% 38,50%
23,10%
15,40%
A
B
C
D
E
F
Atteinte des objectifs de l'atelier
Performance de l’outil MERQURE
7,70% 53,80%
Appréciation du format du document de
l'Etat des Lieux
7,70%
30,80%
100,00%
Conduite des travaux
23,10% 69,20%
Atteinte des objectifs de l’Atelier
46,20% 46,20%
Maîtrise du processus GIRE du
Cameroun avec les parties prenantes
Connaissance de l'outil MERQURE
76,90% 23,10%
69,20% 30,80%
Connaissance du groupe mail
46,20% 53,80%
Appartenance à ce groupe
38,50% 61,50%
7,70%
7,60%
Degré d'implication des participants
30,80% 38,50%
Qualité générale de l'atelier
46,00% 39,00%
7,70%
23,10%
15,00%
Nomenclature
A: OUI
D: BONNE
B: NON
E: MOYENNE
C: EXCELLENT
F: SATISFAISANTE
46
Annexe 13: L’atelier en Images
Concertation entre les organisateurs de l’atelier (à gauche) et le Professeur Mathias
FONTEH lors de son discours d’ouverture (à droite)
Une vue des participants au cours des travaux
47
Photo de famille devant la mer
48