Né le 16 février 1972, marié, deux enfants.

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Né le 16 février 1972, marié, deux enfants.
Curriculum Vitae
Grégory Quenet, professeur d’histoire de l’environnement, membre junior de l’Institut Universitaire de
France
Institut d’Etudes Culturelles (IEC), Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines, 11 boulevard
d’Alembert, 78280, Guyancourt, France Né le 16 février 1972, marié, deux enfants. [email protected] ; +33615564343
Formation:
2011 : Habilitation à Diriger des Recherches
2001 : Doctorat sur « Les tremblements de terre en France aux XVIIe et XVIIIe siècles », Université Paris I
– Sorbonne (sous la direction de Daniel Roche, Collège de France)
1994 : Agrégation d’histoire.
Carrière
2012 : Professeur d’histoire de l’environnement, Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines
2011-2015: Membre junior de l’Institut Universitaire de France.
2009-2012: Chargé de mission “Politiques de la Terre”, Sciences Po, Paris.
2007-2011: Directeur du master “Métiers de la culture – Archives”, Université de Versailles-Saint-Quentinen-Yvelines (seul master en archivistique évalué A+ par l’AERES).
2002-2011: Maître de conférences, histoire moderne, Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.
Professeur invité
2005 and 2006: Blumenthal visitingfellow, CornellUniversity.
Projets de recherche en cours
-
-
2011-2015 : projet Institut Universitaire de France sur l’« Histoire de l’adaptation aux changements
environnementaux et climatiques en France et dans ses colonies, 1750-1860 ». 100 000€
2012-2015: convention de collaboration pour un doctorat sur la « Vulnérabilité des sociétés du passé
face aux tremblements de terre », Electricité de France 139 000€
2012: convention avec le MEDDTL et l’ONERC (Observatoire National sur les Effets du Réchauffement
Climatiques) « Humanités environnementales et adaptation aux changements climatiques et
environnementaux ». 130 000€
2012 : programme « Narratives of change », en collaboration avec l’UNESCO (Equipe « Dimension
sociale des changements environnementaux mondiaux ») et le MEDDT (Direction de la biodiversité).
Projets de recherche achevés
- 2008-2011 : responsable projet ANR « Jeunes chercheurs » KINDUNOS, 2008-20111, « L’histoire
environnementale confrontées aux catastrophes naturelles et aux risques ». 151 000 €.
- 2009-2010 : co-responsable de projet « Vers un langage commun pour les Politiques de la Terre »,
Bruno Latour, Sciences Po et MEDDTL, 162 000€
- 2009-2010 : responsable « Catastrophes naturelles et bases de données d’aléas historique. Etat de l’art et
nouvelles perspectives » (Post-doc. J.B. Fressoz). R2DS. 50 000€
- 1995-2009 : études de cas et expertises en sismicité historique, Institut de Radio-Protection et de Sûreté
Nucléaire (IRSN). 70 000 €
Animation de la recherche, activités collectives
- 2012 : membre du groupe de travail de l’ADEME sur l’adaptation aux changements climatiques.
- 2010-2011: vice-président du comité d’évaluation ANR « Changements environnementaux planétaires
globaux / et sociétés » 2010-2011.
- 2009-2012: membre du HistoricalCommitteede l’American Geophysical Union(AGU).
- Depuis 2009: membre du bureau du Réseau thématique pluridisciplinaire (RTP) du CNRS « Histoire de
l’environnement »
-
Directeur de la collection « L’environnement a une histoire », Champ Vallon (publication de livres écrits
par John McNeill, Michael Bess, Diana Davis, Jean-François Mouhot).
Prix, distinctions
2011: Membre junior de l’Institut Universitaire de France (IUF)
2006 : Prix Louis Castex de l’Académie française pour Les tremblements de terre aux XVIIe et XVIIIe
siècles.
Enseignement
- « Méthodes de l’histoire environnementale », master SETE, OVSQ.
- « Men and Environment », Master d’études arctiques, OVSQ.
- « Les racines de la crise écologique. Pour une histoire environnementale », master Ecole des Affaires
Internationales (PSIA), Sciences Po ; Sciences Po Lille ; master Droit du développement durable, Université
Paris 5.
Autres
Consultant sur la sismicité historique et la vulnérabilité aux tremblements de terre pour l’industrie et les
installations nucléaires en France.
Profil de recherche
De la soutenance, en 2001, d’une thèse de doctorat consacrée à l’histoire des catastrophes naturelles
à l’époque moderne (La naissance d’un risque. Les tremblements de terre en France aux XVIIe et XVIIIe
siècles) jusqu’à la soutenance en 2011 d’une habilitation à diriger des recherches dont l’essai inédit portera
sur l’histoire intellectuelle de l’histoire environnementale, mon itinéraire de recherche s’inscrit dans la
continuité d’un questionnement historique sur les politiques de la nature, envisagées selon des temporalités
et des échelles différentes – de l’événement catastrophique qui rompt la continuité et créé un terrain local
d’expérience et de gestion, aux processus d’émergence à des échelles plus globales d’objets politiques,
scientifiques, médiatiques capables de donner naissance à de nouveaux types de risques. Soucieux
d’échapper aux frontières thématiques et institutionnelles qui délimitent trop souvent les champs de la
recherche historique, je souhaitais faire des articulations de temporalités et d’échelles de l’environnement
les outils heuristiques centraux de mes travaux, pour contribuer à une approche intégrée des crises
environnementales.
L’évolution de mes objets de recherche doit beaucoup à l’inscription, après mon Doctorat, dans une
nouvelle communauté internationale de recherche, celle des historiens de l’environnement, couvrant un
champ plus étendu que la définition restrictive donnée en France. Si les historiens des Annales ont joué un
rôle essentiel dans la naissance de l’histoire environnementale et de l’histoire du climat, un retard
considérable a été pris dans tous les autres domaines : inégalités et environnement, histoire de la
conservation, histoire de la gestion et de l’évolution des ressources naturelles, histoire environnementale
coloniale, etc. L’évolution de mes terrains de recherche doit beaucoup aussi au contexte climatique et
scientifique. Le réchauffement climatique impose en effet la convergence entre deux domaines de recherches
jusqu’ici séparés en sciences sociales : d’un côté, l’environnement, de l’autre, les catastrophes naturelles et
les risques. Non seulement, cette convergence suppose une articulation entre la longue durée et le temps
court qui reste largement à bâtir, mais elle exige une approche nouvelle du changement historique, capable
de prendre en compte en même temps le changement social et le changement environnemental.
L’expertise que j’ai acquise en matière d’histoire environnementale publiée en anglais m’a conduit à porter
un projet ANR jeunes chercheurs, Kindunos, sur « L’histoire de l’environnement à la lumière des
catastrophes et des risques ». Ce travail collectif (2009-2011) a contribué à structurer une nouvelle
communauté de recherche en France, celle de l’histoire environnementale (organisation de la première école
d’été européenne de l’European Society for EnvironmentalHistory, direction d’un dossier de la Revue
d’Histoire Moderne et Contemporaine, réalisation en cours de la base de données bibliographique sur
l’histoire environnementale de la France) et m’a amené à changer de focale, en modifiant l’échelle
d’observation, passant de l’événement (révolu – la catastrophe / anticipé – le risque) aux changements
environnementaux et sociaux, ainsi que du national et du local au transnational. L’échelle globale permet,
au-delà des processus et des rythmes nationaux, de poser la question des changements environnementaux à
l’œuvre à l’échelle de la planète et de leur impact à l’échelle locale. Comme l’ont montré les travaux
pionniers de Richard Grove sur El Niño, les historiens ont longtemps ignoré le lien physique transnational
entre des phénomènes qu’ils étudiaient à l’échelle locale ou nationale (famines, sécheresse, catastrophisme,
théories scientifiques, évolution des ressources en poisson...).
Mon projet IUF (2011-2015) doit beaucoup aux fonctions et aux collaborations nouées ces deux dernières
années. La vice-présidence du comité d’évaluation du programme ANR « Changements environnementaux
planétaires globaux & Sociétés » m’a fait prendre conscience de la difficulté pour les sciences sociales et
humaines en France de répondre aux enjeux environnementaux du XXIe siècle, pour des raisons
institutionnelles et méthodologiques. Si les besoins de collaborations pluridisciplinaires entre sciences de la
nature et sciences humaines sont de plus en plus pressants, de nombreux programmes de recherche procèdent
plutôt par juxtaposition de méthodologies incommensurables. La création de l’Observatoire des Sciences de
l’Univers (OVSQ) de l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines est une opportunité remarquable
pour les collaborations pluridisciplinaires entre les experts du climat et de l’atmosphère (LSCE et
LATMOS), les économistes de l’environnement (REEDS) et les chercheurs du Centre européen d’études
arctiques (CEARC). Un séminaire commun et une série de conférences « Histoire, climat, environnement »
ont été mis en place pour 2011-2012. J’ai aussi créé des enseignements en histoire de l’environnement dans
plusieurs institutions (Sciences Po, UVSQ, Paris 5, Sciences Po Lille) à destination d’étudiants nonhistoriens (politistes, juristes, scientifiques, développement durable). La fonction de chargé de mission
« Politiques de la Terre » pour Sciences Po m’a donné une vision d’ensemble des dernières avancées de la
recherche internationales en sciences humaines et sociales sur les enjeux environnementaux. Avec le soutien
du MEDDTL, j’ai ainsi réalisé une étude unique de parangonnage international des meilleurs centres de
recherche pluridisciplinaires sur l’environnement (rapport rendu en mars 2012). Ces différents éléments
m’ont conduit à mettre en place un programme de recherche original sur l’adaptation aux changements
environnementaux et climatiques, distingué par l’Institut Universitaire de France.
Dix meilleures publications
Livres.
2005, Les tremblements de terre aux XVIIe et XVIIIe siècles. La naissance d’un risque, Seyssel, Champ
Vallon, 587 p. (Prix Louis Castex de l’Académie française) (Compte rendus dansIsis ; Annales. Histoire,
Sciences sociales ; Revue d’Histoire Moderne et Contemporaine ; Revue historique ; Dix-huitième siècle ;
Développement Durable & Territoires ; Histoire et Sociétés Rurales ; L’Histoire ; La Recherche ; Histoire,
Economie et Société ; Sciences humaines ; Quinzaine littéraire).
Publications dans des revues internationales à comité de lecture.
2009, et Fabien LOCHER, « L’histoire environnementale : origines, enjeux et perspectives d’un nouveau
chantier », Revue d’histoire moderne et contemporaine, 56-4, octobre-décembre, p. 7-37.
2009, « Fléaux de Dieu ou catastrophes naturelles ? Les tremblements de terre à l’époque moderne »,
Terrain, 54, mars 2010, p. 10-25.
2005, « Le désastre de Lisbonne, un séisme philosophique ou une catastrophe naturelle ? », dans The
Lisbonearthquake of 1755. Representations and reactions, edited by Theodore E.D. BRAUN and John B.
RADNER, Studies on Voltaire and the Eighteenth Century, 2005, n° 2, p. 127-145.
2004,[1er auteur], David BAUMONT, OonaSCOTTI, Agnès LEVRET, , « The August 14th, 1708 Manosque,
France earthquake : New constraints on the damage area from in-depthhistoricalstudies », Annals of
geophysics, 2004, n° 47, p. 583-597.
2004, et OonaSCOTTI [1er auteur], David BAUMONT, Agnès LEVRET, « The French MacroseismicDatabase
SISFRANCE - Objectives, Results and Perspectives », Annals of geophysics, 2004, n° 47, 571-582.
Chapitres d’ouvrages collectifs.
2012 et Damien Bouchée, « La catastrophe vécue. L’inondation de 1740-1741 à Paris », in Se protéger de
l'avenir: la problématique sociale du risque et de la vulnérabilité en perspective historique, David Niget,
Martin Petitclerc (éds.), Presses Universitaires de Rennes, 2012.
2008, « WhenGeologyEncounters a Real Catastrophe: FromTheoreticalEarthquakes to the LisbonDisaster »,
dans Histoires de la Terre / Earth Sciences and French Culture, Louise LYLE et David MCCALLAM (éd.),
Amsterdam, Rodopi, p. 37-56
2008, « Des sociétés sans risques ? Les catastrophes naturelles en France à l’époque moderne », dans Les
sociétés méditerranéennes face au risque. Disciplines, temps, espaces, éd. Gérard Chastagnaret, Le Caire,
Institut français d’archéologie orientale, p. 139-155.
2001, « Villes et tremblements de terre sous le règne de Louis XIV : limites et réalités d’une mutation »,
dans Geneviève MASSARD-GUILBAUD, Harold PLATT, Dieter SCHOTT, Cities and catastrophes, Berlin, Peter
Lang, p. 83-103.
Autres publications
Livres sous presse.
Pour la soutenance de mon habilitation en 2011, j’ai présenté deux manuscrits inédits. Le premier – Une
histoire intellectuelle de l’histoire environnementale (224 p.) est le résultat d’une enquête sur les origines et
l’évolution de l’histoire environnementale de 1970 à nos jours, et même antérieurement, conduisant à une
comparaison internationale (Etats-Unis, Canada, Inde, France, Allemagne, Japon, Europe du nord et du sud
principalement). Le second manuscrit original est consacré à une Histoire environnementale de Versailles
(255 p.), proposant une lecture originale de l’impact écologique du château, du domaine et de la ville de
Versailles : la conservation des animaux, l’impact social de l’aménagement des eaux, les conséquences de
l’essor du marché des biens naturels dans un contexte de crise énergétique lié à la déforestation, les théories
littéraires et philosophiques mises en œuvre font l’objet de cette étude consacrée à une histoire de
l’adaptation aux changements environnementaux et à l’archéologie des politiques de la Nature en France.
Articles dans des ouvrages collectifs.
2009, « La catastrophe naturelle, l’événement et l’historien : une histoire ambiguë », dans Luc BUCHET,
Catherine RIGEADE, Isabelle SEGUY, Michel SIGNOLI (dir.), Vers une anthropologie des catastrophes, Actes
des9e journées anthropologiques de Valbonne, Antibes/Paris, APDCA/INED, p. 65-75.
2008, « Les communautés et l’écriture locale de la catastrophe à l’époque moderne », dans Anne-Marie
MERCIER-FAIVRE, Chantal THOMAS (dir.), L’invention de la catastrophe au XVIIIe siècle. Du châtiment
divin au désastre naturel, Genève, Droz, p. 212-224.
2008, « La responsabilité après catastrophe à travers la jurisprudence et les controverses en France à
l’époque moderne », dans René FAVIER, Christian PFISTER (dir.), Solidarités et assurances. Les sociétés
européennes face aux catastrophes, Grenoble, CNRS-MSH Alpes, p. 167-184.
2004, « L’économie de l’information sur les catastrophes à l’époque moderne », dans René FAVIER (dir.),
Récits et représentations des catastrophes depuis l’Antiquité, Grenoble, CNRS - MSH Alpes, p. 291-306
2000, et Jacques BERLIOZ, « Les catastrophes : définition, documentation », dans René FAVIER et AnneMarie GRANET-ABISSET, Histoire et mémoire des risques naturels, Grenoble, CNRS - MSH Alpes, p. 19-38.
Traduction
Diana Davis, Les mythes environnementaux de la colonisation française au Maghreb, Seyssel, Champ
Vallon, juin 2012, préface Grégory Quenet.
Organisation de colloques et d’événements scientifiques
2012 : co-organisation d’une session « Narratives of Change » avec l’Unesco et l’ICSU, au Forum on
Science, technology& Innovation for SustainableDevelopment, Rio+20, Rio de Janeiro.
2012 : co-organisation de l’atelier « Narratives of Change », avec le Museum National d’Histoire Naturelle
(MNHN) et la Sorbonne Abu Dhabi (PSUAD), Abu Dhabi.
2011 : co-organisation avec Franz Mauelshagen (KWI, Essen) du colloque « Histoire du climat », Institut
Historique Allemand, Paris. (avec la participation d’Emmanuel Le Roy Ladurie, Martin Parry, John McNeill,
Christian Pfister, Geoffrey Parker, DippeshChakrabarty).
2010 : co-organisation de la Journée d’études « Historiens et archivistes face aux catastrophes. Sauvetage,
reconstitution et usage des archives sinistrées », Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.
2010: organisation de la Première école d’été européenne en histoire environnementale (« Evénements,
désastres, narrations et temporalités en histoire environnementale ») pour la European Society for
EnvironmentalHistory (ESEH), Versailles.
2010 : organisation d’une session « French EnvironmentalHistory : new perspectives » du Congrès annuel de
l’American Society for EnvironmentalHistory (ASEH), Portland.
2009 : organisation d’une session « Coming back to the Annales School ? » du World Congress of
EnvironmentalHistory, Copenhague.
2008 : organisation d’une session « L’histoire de l’environnement peut-elle être une ressource pour l’histoire
des sciences ? » duCongrès d’histoire des sciences de la Société Française d’Histoire des Sciences et des
Techniques (SFHST), Paris.
Présentations invitées (extraits)
2012, « Adaptation to environmental changes. Perspectives fromenvironmentalhistory », NINA, Trondheim,
Norvège.
2012, « Methods and concepts of EnvironmentalHistory », Vietnamese National University, Hanoi.
2012, « Environmentalhistory in France », Society for French HistoricalStudies, Los Angeles
2012, « An environmentallieu de mémoire, the Versailles palace », Tallinn University, Estonia
2011, « Environmentalhistory of the Versailles palace », Maison française d’Oxford.
2010, « Environmentalhistory and digital humanities in France : State of the art and new perspectives », Best
practices in Digital HumanitiesProjects, Rachel Carson Center, Munich
2009, « Whatdidwelearnfromhistoricalearthquakes in France? State of the art and new perspectives »,Karl
Jaspers Centre for Advanced TransculturalResearch, Heidelberg University
2008, Keynote lecture “Earthquakes in Early Modern France: From the Old Regime to the Birth of a New
Risk”, SOAS, University of London, CommunicatingDisasterExperiences
2005, « Le désastre de Lisbonne et la naissance du risque sismique en France », Madrid, Casà de Vélasquez,
décembre 2005.
2005, « How did people from the past (and historians) copewithrisks ? », Blumenthal lectures,
CornellUniversity, novembre 2005.
2002, « The historian's contribution to historicalseismicity : the case of Manosque 1708 », workshop
« Investigating the records of pastearthquakes », Erice (Sicily), International School of Geophysic 21st
Course, directed by V. Garcia Acosta, R.N.W. Musson, M. Stucchi.
Organisation de conférences internationales
2011: co-organisateur (avec Franz Mauelshagen) de la conférence internationale “Climatehistory: new
perspectives”, GermanHistorical Institute, Paris (speakers D. Chakarbarty, E. Le Roy Ladurie, M. Parry, J.
McNeill, G. Parker, Br. Campbell, Ch. Pfister,…)
2011: co-organisateur (avec l’IDDRI) de “Copenhagen RW” at Sciences Po (http://www.copenhagueautrement.com/)
2010: organisation de la Première Ecole d’été Européenne en histoire de l’environnement de l’ESEH
(European Society for EnvironmentalHistory), Musée de Port-Royal des Champs and Château de Versailles.
2010, mars, organisateur d’une session sur l’histoire de l’environnement en France : air, water, hygienism,
Currents of Change, Annual Meeting of the American Society for EnvironmentalHistory, Portland.
2009, août, organisteur d’une session « Coming back to the Annalsschool », First World Congress of
EnvironmentalHistory, Copenhagen.
Prix et distinctions
2011: membre junior de l’Institut Universitaire de France (IUF)
2006 Prix Louis Castex de l’Académie française pour Les tremblements de terre aux XVIIe et XVIIIe siècles.
2005 and 2006: Blumenthal visitingfellow, CornellUniversity.