Barcelone revit, José Tomás revient

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Barcelone revit, José Tomás revient
Semana_518 5/03/07 10:15 Page 1
(Film Noirfilm)
PRIX : 1,50 € - N° 518
LUNDI 5 MARS 2007
www.semana-grande.com
Barcelone revit, José Tomás revient
Plongé dans un panorama fataliste et décliné pendant tout l’hiver en niveaux de
gris par quelques aigris en quête de revanche, il suffit d’une seule nouvelle pour que le
monde de la corrida reprenne toutes ses couleurs. Que s’annonce de façon officielle la
réapparition d’un torero aussi marquant que José Tomás est un événement. Que cette
réapparition ait pour cadre les arènes de Barcelone donne une dimension
supplémentaire, et considérable, à cette grande nouvelle.
TOUT SUR
LE RETOUR DE
JOSÉ TOMÁS
ANTEQUERA
SALVADOR VEGA,
SENSATIONNEL !
EL JULI ET
PONCE
DOMINENT
LA FERIA
D’OLIVENZA
Analysons les choses séparément. La réapparition de José Tomás, si elle était
colportée chaque hiver par des rumeurs, est cette fois officielle. Elle est programmée après
les deux grandes étapes de la temporada que constituent les ferias de Séville et de
Madrid. Ce ne sera pas cependant une réapparition sur la plage : le retour du torero de
Galapagar, dans un cartel de luxe, est annoncé dans des arènes de première catégorie.
Pour sa seule carrière, José Tomás remet en jeu un mythe forgé autant par les années de
présence que par la période d’absence. Forgé en majeure partie par ses faenas
transcendentales, par ses triomphes et par son approche particulière, quasiment
mystique, du toro et de son combat. Puis en mineure partie par la débauche intellectuelle
- non dénuée de quelques délires - qu’elles ont suscité. Et enfin, et ce n’est pas
négligeable, par quatre années d’absence, d’éloignement, de mutisme total, qui ont
contribué à renforcer le caractère inaccessible de son image, à agrémenter les moindres
rumeurs le concernant, à donner une touche impalpable à chacune de ses brèves
apparitions en public et à l’ériger en référence incontournable pour tous ses successeurs.
C’est tout cela que José Tomás a décidé de remettre en jeu, dans un geste admirable, lors
de cette temporada 2007.
Les arènes de Barcelone vivent depuis longtemps une crise artistique. Son
propriétaire, Pedro Balaña, vient d’en abandonner la gestion à la famille Matilla, qu’il
avait depuis longtemps associé à son entreprise mais qui n’avait jamais eu, à ce jour, les
mains libres aux commandes de sa propre entreprise. Beaucoup d’aficionados auront
ainsi découvert Antonio Matilla, sans doute l’un des apoderados les plus intelligents de la
nouvelle génération, qui a concocté pour Barcelone six cartels de prestige pour les mois
du printemps. La réapparition de José Tomás en est le principal tour de force - mais non
le seul - et devrait, nous n’en doutons pas un instant, épuiser les billets mis en vente à la
Monumental le 17 juin prochain, ce qui ne se serait pas vu depuis des dizaines d’années.
Nageant souvent à contre-courant de la morosité ambiante, nous vous
annoncions une saison taurine passionnante. Parce que Ponce reste Ponce. Car El Juli
semble meilleur que jamais. Parce que Castella retarde son démarrage pour mieux le
préparer. Parce que Morante et son apoderado sont à eux seuls un spectacle. Car un tas
de jeunes toreros vont devoir faire leurs preuves au plus haut niveau... Avec la
réapparition de José Tomás et la restauration artistique des arènes de Barcelone, la
temporada 2007 peut se révéler historique.
Marc LAVIE
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(Film Noirfilm)
SEMANA PASADA
EN ESPAGNE
. Antequera (Málaga)
. Olivenza (Badajoz)
. Samedi 3 MARS. Beau temps. Plein (plus de billets).
Toros de Daniel Ruiz, tous châtains, faibles et manquant de race, pour EL JULI, violet et or (silence et
une oreille) José María MANZANARES, rouge et or
(ovation et une oreille) Miguel Angel PERERA, vert
brillant et or (une oreille et silence).
Manzanares remplaçait Sébastien Castella.
EL JULI SAUVE LA COURSE.
La décision des toreros a quelque peu compensé le
fiasco du bétail.
El Juli, ne pouvant rien faire de l’invalide premier,
a réalisé une superbe faena au quatrième, chichement primée par une seule oreille.
Manzanares a eu de très beaux gestes au cinquième.
Perera a fait une faena décidée au troisième.
El Juli, meilleur que jamais.
. Dimanche 4 MARS. Matin. Temps ensoleillé. Plein
(plus de billets). Toros de Zalduendo, encastés et donnant en général un bon jeu, pour Enrique PONCE, gris
perle et or (une oreille et deux oreilles après un avis)
MORANTE de la PUEBLA, rouge et or (une oreille après
un avis et silence) Alejandro TALAVANTE, vermillon et
or (deux oreilles et une oreille).
Le banderillero Antonio Jiménez “Lili” fut pris par le
5e, souffrant d’une fracture de l’os frontal nécessitant
des examens radiologiques.
PONCE GRANDIOSE.
Mémorable faena de Ponce au quatrième toro de
Zalduendo lors d’une longue corrida matinale, survolant la matinée par sa maîtrise, améliorant les
conditions de ses deux adversaires, que ce soit son
premier opposant, dont la charge fut allongée par
des droitières basses en série, ou le quatrième,
manso lors du premier tiers, que Ponce incita à
charger et dont il puisa toute la noblesse pour une
faena intense, longue, profonde, marquée par sa
technique mathématique et une pointe de théâtralité, nouveauté dans son style.
Malgré les trois oreilles généreusement coupées
par Talavante, le reste a souffert de la comparaison. Talavante planté sur ses positions mais irrégulier dans ses faenas, n’échappant pas à un début
de temporada dubitatif malgré un triomphe régional. Son courage indiscutable et son plaisir à fouler
des terrains interdits surent conquérir une partie
du public.
Morante a eu des éclairs, lors d’une première faena
lente et cérémonieuse, réveillant le public sur la fin
par quelques gestes de génie. Le cinquième, replié
sur la défensive, n’était pas dans son style.
Ponce reste Ponce.
. Dimanche 4 MARS. Après-midi. Temps pluvieux,
avec fortes averses. Plein (plus de billets). Toros de
Joaquín Núñez del Cuvillo, bien faits, bas et nobles
(le plus brave, avec du piquant, fut le premier; le plus
suave le 4e), pour José ORTEGA CANO, noir brodé de
noir (silence et une oreille) Enrique PONCE, bordeaux
et or (silence et un avis avec ovation) Antonio FERRERA, rouge et or (une oreille et une oreille).
José Ortega Cano a fait sa réapparition avec le toro
“Rosito”, n° 196, jabonero sucio. Il a dédié ce premier toro au ciel, en mémoire de son épouse Rocío
Jurado, et a dédié le 4e à Curro Romero, assis en barrera. Ponce et Ferrera dédièrent leur premier toro à
Ortega Cano.
CIEL EN LARMES.
Le temps s’était mis à la pluie pour la réapparition
de José Ortega Cano, en costume de deuil, tel celui
que s’était fait Joselito El Gallo pour la mort de sa
mère. Le souvenir de Rocío fut présent pendant
toute la course et le torero ne put cacher son émotion.
Manquant d’assurance et de condition physique, il
ne parvint pas à se centrer face au premier, un brave
petit toro de Cuvillo dont il ne tira que deux bonnes
véroniques sur le côté droit, demeurant ensuite
d’une extrême prudence avec la muleta. Il fit mieux
au quatrième, sous la pluie, donnant de la distance
et abordant à mi-hauteur un adversaire suave, dont
il tira quelques séries droitières de bonne facture,
un joli changement de main et des aidées finales
très théâtrales.
La pluie a perturbé une partie du spectacle et la
piste dut être refaite. Enrique Ponce n’a pas pu
rééditer les prouesses de la matinée avec le lot le
moins facile et sans qu’il se passe grand-chose lors
de ses faenas. Antonio Ferrera a fait son spectacle
avec les banderilles, à grande vitesse et sans beaucoup de rigueur, et a toréé avec coeur, et à cris, lors
de deux faenas manquant de temple et de profondeur.
. Mercredi 28 FÉVRIER. Beau temps. 3/4 entrée. 3
toros de Manolo González et 3 de González SánchezDalp (1er, 2e et 6e), légers, peu piqués et donnant
un bon jeu (le plus brave fut le 3e; 4e et 6e de grande
durée; le 5e, distrait, fut le plus incommode), pour
JESULÍN de UBRIQUE, gris plomb et or (une oreille et
deux oreilles) Manuel Díaz “EL CORDOBÉS”, blanc et
or (une oreille et une oreille) Salvador VEGA , turquoise et or (deux oreilles et deux oreilles après un
avis).
Président: José Luis Viera. Les trois toreros sont sortis en triomphe. Corrida télévisée par Canal Sur.
SPECTACULAIRE RETOUR DE SALVADOR
VEGA.
Noble corrida de Manolo González, élevage qui
sur cette voie devrait retrouver les faveurs des
figures, et bonne journée des trois toreros, chacun
dans son style, avec une mention spéciale à Salvador Vega, auteur d’une magnifique faena au dernier toro.
Très décidé à triompher, mais peu crispé par ce
désir, Salvador ne parvint à totalement se libérer
face au troisième, meilleur à droite, auquel il servit une vibrante faena terminée par une entière radicale. Le meilleur fut pour le sixième. D’abord,
quelques véroniques superbes lors de lréception.
Puis une faena de grande envergure, soumettant le
nerf de son opposant, le conduisant longuement
lors de séries d’impeccable dessin, liant deux séries
de naturelles colossales sans rectifier la position,
parachevant par des passes de poitrine “de corne
à queue” et, enfin, laissant libre court à sa fantaisie d’artiste, dans des enchaînements originaux,
probablement inédits, qui enchantèrent les observateurs. Voilà un torero totalement récupéré et,
espérons-le, relancé, car Salvador Vega vend du
toreo très cher, et très rare. Un pinchazo le privant
de la queue, et une entière faisant tomber les deux
oreilles.
Jesulín parfaitement maître de sa technique, centré, propre, toujours froid comme le sont les grands
techniciens. Trois oreilles, tout de même.
El Cordobés eut le lot le moins commode: un premier très noble mais très faible. Et un cinquième
mansote et distrait. Il usa de savants recours.
RESEÑA des TOROS. 1. “Zacundino”, n° 39, tostado listón bragado
meano. 2. “Engañamares”, n° 134, castaño. 3. “Barbillero”, n°
13, sardo. 4. “Ratero”, n° 136, colorado. 5. “Comadrejo”, n° 120,
castaño. 6. “Barbadillo”, n° 77, negro bragado meano.
. Ecija (Séville)
. Mercredi 28 FÉVRIER. Beau temps. Quasi plein.
Toros de Zalduendo, petits, faibles et nobles en général (le 6e, très brave et complet, fut un grand toro),
pour MORANTE de la PUEBLA, turquoise et or (ovation, une oreille après un avis et sifflets) Alejandro
TALAVANTE, lilas et or (ovation, ovation et une oreille
après un avis).
Président: Juan Murillo. Mano a mano en l’absence
de Sébastien Castella. Sobresaliente: David Saleri
(fuchsia et or). Le banderillero José Chacón a salué
au 5e.
José Ortega Cano
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SEMANA PASADA
Légère déception, mais il y a eu deux très bons toros
de Zalduendo. L’un fut exprimé avec talent par
Morante, qui s’est rasé la barbe mais qui a très bien
toréé le 3e.
Talavante, mécanique devant ses deux premiers adversaires, fut meilleur au 6e, lors d’une faena davantage
liée, avec plus d’émotion, mais il tua à nouveau dans
tous les sens. (Carlos Crivell)
Morante, rasé et toujours torero
oreilles tombèrent grâce à la générosité du public
et à l’efficacité des novilleros avec l’épée.
Israel Lancho va prendre l’alternative en juin prochain à Badajoz. Il a du métier, une taille qui le
désavantage à ce stade, mais il a pas mal cafouillé
lors de ses deux faenas. Avec l’épée, trois estocades
impeccables.
Rosana Toledo fut vaillante mais dépassée par la
situation. Nulle avec la cape, elle tenta de s’accrocher avec la muleta mais ne parvint jamais à
dominer la situation.
Fernando Tendero a fait des débuts encourageants.
Il ne put rien tirer du troisième, manso au superlatif, dont il coupa l’oreille grâce à un bon coup
d’épée, et eut de bons passages au dernier, de loin
le meilleur de l’envoi des Lozano, qu’il tua en deux
temps.
RESEÑA des NOVILLOS. 1. “Hortelano”, n° 38, negro listón (né en
septembre 03). 2. “Iluminado”, n° 58, tostado listón (né en
novembre 03à. 3. “Arisco”, n° 12, negro listón (né en septembre
03). 4. “Clarinete”, n° 48, negro bragado meano axiblanco (né en
septembre 03). 5. “Bordador”, n° 23, negro (né en décembre 03).
6. “Fiscal”, n° 9, colorado (né en janvier 04).
. Autres corridas
Talavante
. Tobarra (Albacete)
. Dimanche 4 MARS. Arènes couvertes. 3/4 entrée.
Novillos de Lozano Hermanos, bien présentés et mansos en général (le meilleur fut le 6e), pour Israel LANCHO, céleste et or (une oreille, une oreille et silence)
Rosana TOLEDO, fuchsia et noir (une oreille après un
avis et blessure) Fernando TENDERO, bleu roi et or
(une oreille et deux oreilles après un avis).
Président: Ismael Tárraga. Fernando Tendero, originaire de Villarta de San Juan (Ciudad Real), débutait
avec picadors. Rosana Toledo fut déséquilibrée en
toréant avec la muleta le 5e et chargée au sol, recevant un coup de plat de corne au niveau des côtes.
Elle passa à l’infirmerie, laissant à Israel Lancho le
soin d’en finir avec le novillo, pour en ressortir peu
après puis d’être évacuée vers l’hôpital pour des examens. Rosana avait dédié le 2e à sa mère. Novillada
télévisée par Castilla La Mancha TV.
DES OREILLES GRÂCE À L’ÉPÉE.
Des quatre novilladas du concours Puerta Grande
disputées à ce jour, celle-ci a été la plus faible. Les
novilleros ne parvinrent pas à s’accorder avec la
mobilité désordonnée des novillos d’origine Núñez,
nécessitant une lidia plus précise et économe. Les
. TORREMOLINOS (Málaga). 28 février. 3/4 entrée.
Toros de San Miguel, inégalement présentés, nobles
mais faibles sauf les deux derniers, plus difficiles, pour
Javier Conde, blanc et or (ovation et ovation) Francisco Rivera Ordóñez, bleu roi et or (une oreille et ovation) El Fandi, rouge et or (quatre oreilles).
. BAILÉN (Jaén). 3 mars. 3/4 entrée. Toros des
frères Sampedro, nobles, pour Pepín Liria (une oreille
et une oreille) Javier Conde (silence et ovation) Paco
Ramos (une oreille et deux oreilles).
. CALAHORRA (Rioja). 3 mars. Temps agréable. 1/4
entrée. Toros des frères Sampedro, invalides sauf les
deux derniers (le 5e noble, le 6e manso), pour Julio
Aparicio (silence et silence) El Cordobés (silence et
silence) Luis Vilches (ovation et tour de piste). Ni
toros, ni public...
. CANTILLANA (Séville). 3 mars. 1/2 entrée. Un
toro de Castilblanco pour le rejoneador Leonardo
Hernández (deux oreilles). Toros de Buenavista,
inégaux, pour Miguel Abellán (deux oreilles et queue
et deux oreilles) Vicente Barrera (silence et une oreille)
Juan Contreras (une oreille et deux oreilles).
. CAMPOFRIO (Huelva). 4 mars. 1/2 entrée. 4 toros
de La Gloria et 2 de San Martín, bons (tour de piste
au 6e), pour Alfonso Romero (une oreille et deux
oreilles) El Renco (une oreille et deux oreilles) Daniel
Duarte (une oreille et deux oreiles).
. PUÇOL (Valencia). 4 mars. 3/4 entrée. Toros portugais de Caldeira, inégaux, pour Vicente Barrera (une
oreille et une oreille) Victor Puerto (une oreille et deux
oreilles) Juan Ávila (une oreille et une oreille).
. SANTISTEBAN DEL PUERTO (Jaén). 4 mars. 1/3
entrée. Toros de Carlos Núñez, bons, pour Carnicerito
de Úbeda (ovation et deux oreilles) Sergio Aguilar
(trois oreilles) Angel Romero (silence et deux oreilles).
. Autres novilladas
. GUADALCACIN (Cadix). 28 février. Novillos de Santiago Domecq (1er), Lagunajanda (2e, 3e), Fermín
3
Bohórquez (4e), La Gloria (5e) et Torrestrella pour
Manuel Barea “El Arqueño” (deux oreilles, deux
oreilles, silence, deux oreilles et queue, silence et deux
oreilles). Seul contre six. Entre le troisième et le quatrième novillo fut présenté le spectacle équestre
“Caballo y arte flamenco” avec la danseuse Cristina
Vidal. El Arqueño fut pris et commotionné en tuant le
dernier. La novillada était sensé être un concours de
ganaderías. Corruco de Algeciras remporta le prix à la
meilleure paire de banderilles et Carlos Salguero Ocaña
fut distingué pour la meilleure pique.
. SAN ROQUE (Cadix). 28 février. 1/2 entrée. Novillos de Castiblanco et d’Osborne, maniables, pour le
rejoneador Leonardo Hernández (une oreille) Daniel
Luque (une oreille et une oreille) Eugenio Pérez (une
oreille et deux oreilles) Julio Parejo (silence et tour
de piste). Daniel Luque a offert un novillo en supplément (silence). Julio Parejo débutait avec picadors.
. VILLANUEVA DE CÓRDOBA. 28 février. 1/4 entrée.
Novillos de Carlos Núñez, inégaux (1er et 4e
meilleurs), pour Antonio Soriano (une oreille et une
oreille) Alejandro Enríquez (une oreille et silence) Eliseo Gallardo (une oreille et une oreille). Eliseo Gallardo, de Séville, débutait avec picadors. Il a laissé
une bonne impression. Soriano n’a pas profité du
meilleur lot. Enríquez s’est montré plus centré.
. BENAMEJÍ (Cordoue). 3 mars. 1/2 entrée. Novillos de Juan Albarrán, nobles (tour de piste au 1er et
au 3e), pour Israel Lancho (une oreille et deux oreilles)
Oliva Soto (quatre oreilles) Salvador García (quatre
oreilles).
. SANLUCAR DE BARRAMEDA (Cadix). 3 mars. 1/4
entrée. Novillos de Maria José Barral, inégaux, pour
Pérez Mota (une oreille et une oreille) Daniel Luque
(silence et tour de piste après deux avis) Julio Parejo
(silence et silence).
. FUENTE PALMERA (Cordoue). 4 mars. 3/4 entrée.
Nolvillos de Manuel Vázquez Gago, nobles, pour
Manuel Ocaña “El Sombrerero” (une oreille et deux
oreilles et queue) Leonardo de Maracay (une oreille
et une oreille) Manuel Fernández “Mazzantini” (quatre
oreilles). Mazzantini, de Cordoue, débutait avec picadors.
. ONTUR (Albacete). 4 mars. 1/2 entrée. Novillos
de Domingo Hernández, bons, pour Rubén Pinar
(quatre oreilles) Angel Teruel (quatre oreilles) Sebastián Palomo (une oreille et deux oreilles).
. TORREMOLINOS. 4 mars. Novillos de Fuente Ymbro,
bons (tour de piste au 6e), pour Daniel Luque, rose
et or (une oreille et une oreille) Oliva Soto, céleste et
or (ovation et une oreille) Salvador García, rose et or
souligné de noir (tour de piste et deux oreilles).
Corridas à cheval
. CALAHORRA. 4 mars. 1/2 entrée. Toros de Felipe
Bartolomé, maniables sauf le 1er, invalide, pour Sergio Galán (silence et une oreille) Sergio Domínguez
(deux avis avec silence et une oreille) Mariano Rojo
(tour de piste et un avis avec silence).
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L’ÉVÉNEMENT : BARCELONE REVIT... JOSÉ TOMÁS REVIENT
Depuis sa présentation comme novillero en 1994 - sur les
affiches “José Tomás Román”, ses prénoms et son patronyme
- jusqu’à sa dernière corrida à la Monumental en 2002, voici
un bref survol des rencontres entre la Monumental et son idole.
Les cartels du printemps à Barcelone
Antonio Matilla a présenté les cartels des corridas du printemps
à Barcelone qui sont les suivants :
1994
C’est sous l’annonce de “José Tomás Román” que le torero
de Galapagar, qui a passé une partie de l’année au Mexique,
est affiché pour la première fois à Barcelone lors d’une novillada célébrée un jeudi d’été, le 18 août 1994. Vêtu de rose
et d’or, il alterne face à une excellente novillada de Buenavista avec José Antonio Canales Rivera et César Manrique. Si
ces deux novilleros coupent chacun une oreille, José Tomás
leur dame le pion en récoltant l’oreille que lui accorde le président Juan José Rodríguez à la mort de chacun de ses adversaires. Le novillo de la présentation s’appelle “Inspector”, n°
27, negro bragado, 395 kg, et le sixième, qui lui ouvre pour
la première fois la grande porte de la Monumental, est
“Fisgón”, n° 15, negro, 449 kg.
La novillada est télévisée en direct par Antena 3, et il doit rester dans certaines vidéothèques les traces visuelles intégrales
des premiers pas de José Tomás sur le sable des arènes de
Barcelone.
Antonio Matilla (fils)
. 15 AVRIL : Ouverture de la temporada. Toros d’El Ventorrillo
pour El Juli, José María Manzanares, Alejandro Talavante.
. 22 AVRIL : Toros de Valdefresno pour Manuel Díaz “El Cordobés”, Francisco Rivera Ordóñez, El Cid.
. 6 MAI : Toros de Garcigrande pour Enrique Ponce, Morante
de la Puebla, El Fandi.
. 20 MAI : Toros de Castillejo de Huebra pour les rejoneadors Fermín
Bohórquez, Pablo Hermoso de Mendoza et Diego Ventura.
1996
. 10 JUIN : Toros de Juan Manuel Criado pour Serafín Marín,
Matías Tejela et Eduardo Gallo.
. 17 JUIN : Toros de Núñez del Cuvillo pour Finito de Córdoba,
José Tomás, Cayetano.
Après avoir vraiment éclaté comme novillero en 1995 et avoir
pris l’alternative en décembre de la même année aux arènes
de Mexico, José Tomás ne revient à Barcelone que comme
matador, le dimanche 4 août 1996, en compagnie d’Antonio
Borrero “Chamaco” (fils) et de Pepín Liria. Il est habillé en
blanc et or mais les toros d’El Sierro, faibles et décastés, escamotent le spectacle. “Fracaso ganadero” titre Aplausos. Curiosité de l’été touristique à la Monumental: les cuadrillas firent
le paseo sans alguaciles...qui arrivèrent en retard.
Pedro Balaña (fils)
. 24 JUIN : Novillos d’Alipio Pérez-Tabernero pour Jiménez
Caballero, López Díaz et Enrique Guillén.
La nouvelle empresa : Antonio Matilla
Pedro Balaña a donc décidé la semaine dernière d’abandonner la gestion des arènes de la Monumental, dont il est propriétaire, et de la confier à la famille Matilla, depuis longtemps
associée à ses affaires mais qui gèrera désormais les arènes
de Barcelone - ainsi que celles de Jerez et de Linares, autres
arènes de l’empire Balaña - en libre entreprise. Matilla et
Balaña négociaient cette possibilité depuis le mois de décembre.
La dynastie taurine des Matilla fut créée par le grand-père,
Teodoro, puis par son fils, Teodoro également, qui fut associé
à la gestion de nombreuses arènes, notamment Séville, Arles
et Béziers pour n’en citer que quelques unes.
Actuellement, la famille Matilla, représentée par Antonio et qui
compte parmi ses collaborateurs le célèbre Diego Robles, dirige
les arènes de Barcelone, Jerez et Linares, mais dirige également
la carrière de plusieurs vedettes du toreo: Finito de Córdoba,
José María Manzanares, El Fandi et Juan José Padilla.
Images de puzzle catalan
1997
Pedro Balaña (père)
Un apoderado catalan
Le nouvel apoderado de José Tomás est Salvador Boix, un
musicien catalan, écrivain et journaliste taurin, qui occupe la
tribune taurine du quotidien La Vanguardia et a longtemps
assuré les chroniques de Barcelone pour le portail mundotoro.
Comme en son temps Rafael Moreno, qui passa du journalisme au rôle d’apoderado d’Espartaco, Salvador Boix devient
l’homme de confiance de José Tomás.
Selon lui, José Tomás va toréer en 2007 quinze à vingt corridas, sans reculer devant les ferias importantes ni imposer des
toreros au cartel, toréant “avec ceux qu’engagera l’empresa.”
José Tomás et Barcelone
Teodoro Matilla (père).
Le choix de Barcelone comme lieu de la réapparition de José
Tomás n’est pas le fruit du hasard. Le torero de Galapagar a
connu de grands succès aux arènes de Barcelone, avec les
chiffres suivants:
- 17 corridas et une novillada
- 12 triomphes
- 38 toros estoqués
- 36 oreilles et 1 queue coupée, soit exactement deux oreilles
en moyenne par course.
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En mai 1997, José Tomás crée les premières sensations fortes
de sa trajectoire en triomphant lors de la feria de San Isidro
de Madrid. Il est programmé pour la première fois avec des
vedettes à Barcelone le dimanche 13 juillet, faisant le paseo,
en bleu roi et or, entre César Rincón et Vicente Barrera. Les
arènes sont à moitié pleines. Mais les toros d’Alcurrucén ne
sont pas satisfaisants. Dans Semana Grande, Fernando Vinyes
stigmatise un “bétail indigne d’une arène de première catégorie” tout en reconnaissant déjà que “José Tomás a été très
courageux avec la muleta, avec des moments forts.” Il salue
sous l’ovation, après un avis, à l’issue de chaque combat.
1998
Désormais proclamé figure, José Tomás va connaître ses premiers triomphes sonores à Barcelone en 1998.
Le dimanche 24 mai, il est annoncé avec Litri et Francisco
Rivera Ordóñez pour affronter des toros de Jandilla. Le temps
est pluvieux et les arènes à moitié remplies. Moulé dans un
costume turquoise et or, il coupe les deux oreilles de son premier adversaire et sort en triomphe au son de “Paquito Chocolatero” alors que s’arrête l’averse. “Faena superbe, avec de
magnifiques séquences par naturelles, alors que la corne frôlait à chaque fois la jambe d’un millimètre. Faena pure, majestueuse, sincère, engagée, portant énormément sur le public
et soulevant un véritable enthousiasme” écrit Fernando Vinyes
dans nos colonnes.
Après ce grand succès, l’artiste est répété le 19 juillet. Le cartel annonce Joselito, Rivera Ordóñez et Tomás mais Rivera est
blessé aux côtes à Pamplona et la corrida devient un “mano
a mano” entre Joselito et lui, avec comme sobresaliente Manolo
Porcel. Mais Fernando Vinyes constate dans notre journal que
“la faiblesse des Juan Pedro a ruiné les bonnes intentions des
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(Film Noirfilm)
L’ÉVÉNEMENT
deux toreros, qui rivalisèrent avec la cape devant les deux premiers: rien de moins que cinq quites en deux toros, et des
détails superbes”. Bilan de José Tomás, qui était en bordeaux
et or: ovation, silence et ovation.
La douceur
d’une demie
sur le sable de la
Monumental.
1999
Ayant confié la gestion de sa carrière à Enrique Martín Arranz, José
Tomás aborde la saison 1999 avec d’autres prétentions, qu’il
confirme par deux faenas extraordinaires à Madrid en mai.
Il va venir cette année-là trois fois à Barcelone.
Pour sa première apparition dans la cité comtale, le dimanche
13 juin, la Monumental est pleine. Il alterne avec Francisco
Rivera Ordóñez et El Juli face à quatre toros de Jandilla et de
deux de Garcigrande. Et assure le carton plein: quatre oreilles.
C’est une corrida mémorable. Fernando Vinyes, qui nous quitte
peu après, titre sa dernière chronique: “José Tomás, pléthorique, brise tous les schémas”.
Le 18 juillet, il affronte pour la première fois son rival le plus
direct, Enrique Ponce, en présence d’Espartaco qui, sur le retour,
assure le rôle de chef de lidia, le tout arbitré par une corrida
de Teófilo Segura. Si Ponce coupe une oreille, Tomás en obtient
trois: les deux de son premier adversaire et l’oreille, après un
avis, du sixième, devant plus de quinze mille personnes. Ce
triomphe de José Tomás n’est pas exempt de polémique, le
torero réapparaissant à Barcelone après une mystérieuse lésion
au pouce l’ayant tenu éloigné de Pamplona.
Désormais idole de l’afición catalane, José Tomás est programmé une troisième fois par Balaña le dimanche 12 septembre, avec Espartaco et Fran Rivera, devant trois toros de
Torrealta et trois de Núñez del Cuvillo. Vêtu de bleu marine et
or, il connaît un nouveau triomphe, obtenant les deux oreilles
de chacun de ses adversaires. Les arènes sont encore pleines
aux trois quarts. Nous résumons ainsi dans nos colonnes cette
journée enthousiasmante: “apothéose de José Tomás: deux
très grandes faenas, des quites extraordinaires, de la liaison,
de l’intensité et une nouvelle journée mémorable du torero de
Galapagar à la Monumental.”
José Tomás s’est définitivement consacré comme torero de
prédilection de Barcelone en 1999.
2000
C’est l’année où José Tomás va être le plus souvent programmé
à Barcelone, cinq contrats dont quatre honorés, et où il va
déclencher le plus d’euphorie.
Il y a plusieurs raisons à cela. D’abord, par ses triomphes passés, José Tomás est devenu plus qu’un simple torero vedette
pour l’afición barcelonaise, mais un personnage hors du commun.
Ensuite, avec son apoderado Martín Arranz, José Tomás a
décidé en 2000 de refuser toute corrida télévisée. Or, cette
année-là, les cinq grandes ferias de la temporada - Valencia,
Séville, Madrid, Pamplona et Bilbao - sont intégralement télévisées par Vía Digital. José Tomás est donc mis à l’écart des
ferias de premier plan. Barcelone constitue la principale plaza
de première catégorie où il peut se produire.
Il y vient une première fois le dimanche 7 mai, en rose et or,
avec Finito de Córdoba devant et El Juli derrière, face à des
toros de Jandilla. Pour sa première corrida de la saison à Saragosse, José Tomás a reçu un grave coup de corne à la fesse.
Il reprend donc l’épée à Barcelone. Le président Antonio Carrafa lui accorde les deux oreilles du sixième, “Ocurrente”, n°
40, negro, 579 kg, mais la rivalité avec El Juli offre un grand
spectacle. Le courage et la maestria de José Tomás d’une part
- auteur de plusieurs quites époustouflants et d’une belle faena,
la décision et l’engagement d’El Juli de l’autre, sauvent la
course car les quatre premiers toros de Jandilla sont insipides.
Le 4 juin, les arènes sont quasiment pleines pour voir Rivera
Ordóñez, José Tomás et El Juli avec un cocktail de Juan Pedro,
Parladé et Sampedro. Les trois toreros sortent en triomphe au
terme d’une belle corrida. Tomás réalise une superbe faena,
entièrement liée au centre de la piste, devant son premier
adversaire, “Garnacho”, n° 41, negro, 550 kg, de Juan Pedro
Domecq qu’il essorille. Le président José María Iglesias lui
envoie un avis mais lui décerne aussi l’oreille du cinquième,
“Divertido”, n° 45, castaño, 565 kg, de Parladé, qui s’avère
difficile et qui le prend sans gravité.
Le 16 juillet, José Tomás participe à un “mano a mano” improvisé avec Enrique Ponce, Miguel Abellán étant mis hors de
combat par son premier adversaire qui l’envoie à l’infirmerie
avec une forte commotion cérébrale. Devant trois toros différents de Núñez del Cuvillo, José Tomás, en vert bouteille et
or, impose trois faenas de grande quiétude, liées et suaves. Il
coupe l’oreille de “Guerrita”, puis les deux de “Patatero” et
enfin, les deux de “Aviador”, alors que Ponce sort à pied de
la Monumental.
Une semaine plus tard, le 23 juillet, José Tomás est répété
avec Joselito et Francisco Rivera Ordóñez. En rose et or, il profite à merveille du meilleur lot et coupe les oreilles et la queue,
au terme d’une faena fascinante liée au centre, de son premier adversaire de Domingo Hernández, “Campanario”, n°
78, negro, 535 kg. Le fameux “rabo” est accordé par le président Antonio Carrafa. Le torero corrobore son succès en obtenant deux autres trophées du sixième, “Fortunito”, n° 9,
negro, 609 kg, de Garcigrande.
Pour clore cette temporada 2000 à Barcelone, José Tomás est
annoncé le 24 septembre mais il est auparavant blessé à Salamanque et c’est Joselito qui occupe son poste, alternant avec
Enrique Ponce et El Juli. Ce cartel réalise un plein apparent, ne
restant aux guichets que quelques places d’andanadas.
2001
José Tomás ouvre et termine la saison 2001 à Barcelone avec
le même cartel, alternant à chaque fois avec Finito de Córdoba et El Juli.
La première fois, le 22 avril, les arènes sont pleines en apparence, sans parvenir au “no hay billete”. José Tomás coupe
les deux oreilles de son premier adversaire de Zalduendo, “Funcionario”, n° 45, negro, 549 kg, faible et protesté pour son
manque de présence. La deuxième oreille, décernée par le
président Benjamin Blanco, est excessive. Le torero de Galapagar refuse de sortir en triomphe avec ses compagnons, qui
ont aussi coupé deux oreilles. Il est ovationné à la mort du
cinquième, “Esturión”, tombé d’une grande estocade.
Pour la clôture, le 23 septembre, il coupe également deux
oreilles de son premier toro, “Colchonero”, n° 63, negro, 553
kg, de son ami Joaquín Núñez del Cuvillo. Faena courageuse,
inégale, avec des moments forts, mais ce jour-là, c’est El Juli
qui gagne la partie, en s’imposant en piste et en coupant un
5
total de trois oreilles. Finito promène un trophée de chacun
de ses opposants et les arènes sont quasiment pleines.
Entre ces deux spectacles, José Tomás s’est produit deux autres
fois à la Monumental.
Le 27 mai, avec Joselito et Morante de la Puebla, il obtient
encore deux oreilles du toro “Ovetense”, n° 65, negro, 599
kg, de Juan Pedro Domecq. Une faena d’intensité croissante,
avec de splendides séries sur la fin et une estocade au deuxième
essai.
Le 22 juillet, avec Finito et Morante, il échoue sur un fiasco
ganadero préparé par son entourage : trois toros de Garcigrande, deux de Sampedro, un de Los Bayones. “Présentation catastrophique du bétail et José Tomás n’a pas toréé de
l’après-midi”, signale dans nos pages ôcre Benjamin Vergnet.
Ce premier échec à la Monumental termine une formidable
série de neuf triomphes consécutifs.
2002
Pour la dernière saison de la première partie de sa carrière,
José Tomás va décevoir son public de Barcelone en choisissant
mal ses adversaires.
Il est une première fois à l’affiche le 21 avril avec Joselito et
Morante mais les toros du Niño de la Capea - cinq de Carmen
Lorenzo et un de Gutiérrez Lorenzo - s’avèrent invalides. En
bleu marine et or, il coupe cependant la seule oreille du jour,
en inventant une faena qui n’existait pas au deuxième, “Flor”,
n° 35, negro, 543 kg. Il est sur le point d’en couper une autre
du cinquième, “Narcisito”, mais l’épée limite son succès.
Le 9 juin, il est à l’affiche avec Paco Ojeda et Miguel Abellán.
Les arènes ne sont qu’à moitié pleines et ce sera le scandale:
les toros de Zalduendo déclenchent la colère du public et les
deux premiers sont remplacés sous les protestations. En rouge
et or, il reçoit une ovation à la mort de son premier et se retire
en silence à la mort du cinquième, le dernier toro tué à ce jour
par José Tomás à Barcelone.
Une nouvelle histoire commencera le 17 juin 2007. Nous
tâcherons de vous la raconter.
M.L.
Sa carrière en
quelques lignes
Nom: José Tomás Román Martín
Né le 20 août 1975 à Galapagar (Madrid), fils de José Tomás
Román (actuellement maire PP de Galapagar) et d’Isabel.
Débuts avec picadors: le 24 juillet 1993 à Benidorm, avec
Antonio Barrera et José Antonio Canales Rivera, novillos de
Román Sorando (une oreille et une oreille).
Il a toréé au total 56 novilladas en Espagne et 32 novilladas
au Mexique.
Alternative: le 10 décembre 1995 à Mexico, par Jorge Gutiérrez, en présence de Manolo Mejía, vêtu de rouge et or, avec
le toro “Mariachi”, n° 283, cárdeno oscuro, 500 kg, de Xajay
(tour de piste et ovation avec coup de corne au scrotum).
Première corrida en Espagne: le 7 avril 1996 à Granada, avec
Julio Aparicio et Finito de Córdoba, toros de Torrestrella (ovation et une oreille).
Confirmation d’alternative à Madrid : le 14 mai 1996, en
blanc et or, par Ortega Cano, en présence de Jesulín de Ubrique,
avec le toro “Jumito”, n° 119, negro, 472 kg, de Jandilla
(ovation et une oreille).
Première novillada en France: le 26 février 1995 à Nîmes,
vêtu de rose et or, avec Luisito et Rafaelillo, novillo “Salupero”, n° 81, negro, de Sánchez Arjona (oreille et ovation).
Première corrida en France: le 3 août 1996 à Palavas, en vert
pistache et or, avec Emilio Muñoz et Denis Loré, toro “Cardillero”, n° 15, negro bragado, de José María Manzanares
(silence et silence).
Jusqu’à sa départ en 2002, il a participé à un total de 390
corridas.
Semana_518 5/03/07 10:15 Page 6
(Film Noirfilm)
À L’AFFICHE
MARS
9. VALENCIA. (nov) 6 Falé de Felipe. Pérez Mota, Oliva
Soto, Alberto Gómez. 10. LEGANÉS (Madrid). (nov) 6
Apolinar Soriano. José María Lázaro, Alberto Revesado, X.
10. SANLÚCAR DE BARRAMEDA (nov) 6 Toros de la Plata.
Diego Ramón Jiménez, José Caraballo, Oliva Soto. 10.
UBRIQUE (Cadix). (17 h) 6 Sampedro. F.Rivera Ordóñez,
El Cid, Cayetano. 10. VALENCIA. 6 M.L.Domínguez. Paco
Senda, José Calvo, F.J.Palazón. 11. CASTELLÓN. 6 Palha.
Pepín Liria, J.J.Padilla, Paco Ramos. 11. MADRID. (nov)
6 Carmen Segovia. Pérez Mota, Agustín de Espartinas, Salvador García. 11. MARTOS (Jaén). 6 Lora Sangrán. Pedro
Cardenas (rej), Iván Magro (rej), Curro Martínez, Reyes
Ramón. 11. MONOVAR (Alicante). 6 Tornay. El Cid,
F.J.Palazón, Cayetano. 11. TOBARRA. (nov) 6 Guadalest.
Rufinchi, Pepe Moral, Álvaro Casillas. 11. VALENCIA. 6 Barral. Jesulín de Ubrique, El Cordobés, F.R.Ordóñez. 11. ZARZA
LA MAYOR. Javier Valverde, El Capea, Morenito de Aranda.
12. CASTELLÓN. (rej) 6 Los Espartales. Andy Cartagena,
Sergio Galán, Rui Fernandes, Diego Ventura, João Moura
fils, Leonardo Hernández fils. 12. VALENCIA. 6 Samuel
Flores. L.M.Encabo, El Califa, Tomás Sánchez. 13. CASTELLÓN. (nov) 6 Alcurrucén. Alejandro Rodríguez, Sebastián Palomo, Angel Teruel. 13. VALENCIA. 6 Los Chospes.
Manuel Amador, Fernando Cruz, Ambel Posada. 14. CASTELLÓN. (nov) 6 Fuente Ymbro. Oliva Soto, Abel Valls,
Diego Lleonart. 14. VALENCIA. 6 El Torero. Serafín Marín,
Serranito, Juan Ávila. 15. CASTELLÓN. 6 Manolo González. Javier Conde, César Jiménez, Manzanares. 15. FITERO
(Navarre). (nov) 6 Angel Luis Peña. Pérez Mota, Chechu,
Oliva Soto. 15. VALENCIA. 6 Alcurrucén. César Rincón,
Enrique Ponce, El Cid. 16. CASTELLÓN. 6 Jandilla. César
Rincón, El Cid, El Fandi. 16. MARACAY (Venezuela) (nocturne) 6 Los Arangüez. Pepe Luis Gallego, Maravilla, José
Cariel. 16. VALENCIA. 6 Núñez del Cuvillo. Vicente Barrera, Morante de la Puebla, Alejandro Talavante. 17. BENIDORM (Alicante). (nov) (17 h 30) 6 Garzón. Andrés
González, Daniel Cuevas, Juan Luis Rodríguez. 17. CASTELLÓN. 6 Fuente Ymbro. El Juli, Matías Tejela, Alejandro
Talavante. 17. MARACAY. 6 Rancho Grande. Ignacio Garibay, Gabriel Picazo, José Alberto García (alternative). 17.
MOTRIL (Granada). 6 Gerardo Ortega. Jesulín de Ubrique,
El Cordobés, F.Rivera Ordóñez. 17. SAINT-SÉBASTIEN.
(nov) 6 Bucaré. Pérez Mota, Daniel Luque, El Santo. 17.
SANLÚCAR DE BARRAMEDA. (nov) 6 Bucaré. Salvador
García, Alejandro Parralo, Pepe Moral. 17. VALENCIA. 6
Las Ramblas. Finito de Córdoba, El Fandi, Eduardo Gallo.
17. VALENCIA. (12 h) (nov) 6 Sorando. Raúl Martí, Angel
Teruel, Sebastián Palomo. 17. VIC-FEZENSAC. (nov ss pic)
(16 h 30) 3 Santafé Martón. Alberto Durán, Thomas Cerqueira, Tomasito. 18. ARNEDO (Rioja). (rej) Sergio Domínguez, Rui Fernandes, Leonardo Hernández. 18. CASTELLÓN.
6 El Pilar. Jesulín de Ubrique, F.Rivera Ordóñez, Cayetano.
18. FITERO (Navarre). 6 José Luis Marca. Francisco Marco,
Antón Cortés, Ambel Posada. 18. MADRID. (nov) 6 Julio
de la Puerta. López Díaz, Salvador Fuentes, Eugenio Pérez.
18. MARACAY. 6 El Prado. Erick Cortés, Serafín Marín, El
Capea. 18. MORÓN DE LA FRONTERA. (rej) 6 Arucci.
F.Bohórquez, Alvaro Montes, Diego Ventura, Sergio Galán,
Mariano Rojo, João Moura fils. 18. SAINT-SÉBASTIEN.
Concours (Palha, Victorino, Cebada Gago, Alcurrucén, Esteban Isidro, Fuente Ymbro). J.J.Padilla, D.López-Chaves, Fernando Cruz. 18. SANTAREM. (rej) Rui Salvador, José
Manuel Duarte, Vitor Ribeiro. 18. VALENCIA. 6 Fuente
Ymbro. Victor Puerto, El Juli, M.A.Perera. 19. CASTELLÓN.
6 Victorino Martín. Antonio Ferrera, Domingo López-Chaves,
Luis Bolivar. 19. LA PALMA (Murcie). 6 Arauz de Robles.
Alfonso Romero, Marc Serrano, X. 19. OVIEDO. 2 Benítez
Cubero + 4 Gerardo Ortega. P.Hermoso de Mendoza (rej),
F.Rivera Ordóñez, Cayetano. 19. VALENCIA. 6 Sorando.
Enrique Ponce, Manzanares, David Esteve (alternative). 19.
VALENCIA. (12 h) (rej) 6 Benítez Cubero. Andy Cartagena,
Rui Fernandes, Álvaro Montes, Leonardo Hernández fils,
Moura Caetano, El Cartagenero. 24. ARANJUEZ (Madrid).
(nov) 6 Corbacho Grande. José María Lázaro, Israel Lancho, Salvador García. 24. SANLÚCAR DE BARRAMEDA.
(nov) 6 Osborne. Eugenio Pérez, Miguel Angel Delgado,
Alejandro Carmona. 24. TEXCOCO (Mexique). 6 Montecristo. Manzanares, Arturo Macías (mano a mano). 25.
ATARFE (Granada). 6 Manuel Angel Millares. David Valiente,
Alejandro Enriquez, Eliseo Gallardo. 25. BILBAO. (nov) 6
José Cruz. Daniel Martín, Daniel Luque, Julio Benítez. 25.
MADRID. (nov) 6 Santos Alcalde. Daniel Cuevas, Pepe
Moral, Joselito Adame. 25. TOBARRA (Albacete). (nov) 6
El Ventorrillo pour les trois finalistes de Puerta Grande. 25.
VALENCIA (Venezuela). 6 Tarapio. Bernardo Valencia, Mari
Paz Vega, Sánchez Valencia. 25. VERGÈZE (Gard) (16 h)
6 Gilbert Mroz. Marc Serrano, Jonathan Veyrunes, Iván Fandiño. 25. VERGÈZE. (10 h 30) (nov ss pic) 4 Tardieu. MarcAntoine Romero, Patrick Villebrun et deux autres. 31. ALMENDRALEJO (Badajoz). 6 Alcurrucén. Enrique Ponce, Antonio
Ferrera, Miguelín Murillo (alternative). 31. MONTORO (Cordoue). (nov) 8 Jaralta. Currito, David Valiente, Israel de Córdoba, Ignacio González. 31. SANLÚCAR DE BARRAMEDA.
(nov) 6 Juan Albarrán. Jiménez Caballero, Pedro Carrero,
Francisco Pajares. 31. SÉGOVIE. 6 Hilario Serrano. Manolo
Sánchez, Leandro Marcos, Sánchez Vara. 31. TEXCOCO
(Mexique). 8 La Joya. Fernando Ochoa, Ignacio Garibay,
Leopoldo Casasola, Paul Cortés
AVRIL
1. ALMENDRALEJO. (rej) 6 Esteban Isidro. Fermín Bohórquez, P.Hermoso de Mendoza, Victor Ribeiro. 1. FOURQUES
(Gard). (nov mixte) 4 Cuillé + 2 Pagès-Mailhan. Francisco
Montiel, Alejandro Enríquez, Tomasito. 1. MADRID. 6
Pedrés. Manuel Amador, Antón Cortés, Salvador Vega. 1.
NAVAS DE SAN JUAN (Jaén). (nov) 6 Apolinar Soriano.
J.M.Lázaro, Alberto Revesado, Daniel Cuevas. 1. SAN FERNANDO DE APURE (Venezuela). 6 Campolargo. Bernardo
Valencia, Erick Cortés, Marí Paz Vega. 1. TEXCOCO
(Mexique). (goyesca) 6 Luis Felipe Ordaz. Alejandro Amaya,
Arturo Macías, Juan Chávez. 5. TEXCOCO. 6 San Marcos.
Leonardo Benítez, El Conde, José Luis Angelino. 6. ARLES.
(17 h) 6 Domingo Hernández. César Rincón, Juan Bautista, Sébastien Castella. 6. TEXCOCO. 6 Medina Ibarra.
Rafael Ortega, Ignacio Garibay, Arturo Macías. 7. ARLES.
(17 h) 6 El Pilar. El Juli, Matías Tejela, Mehdi Savalli. 7.
ARLES. (11 h) (nov) 6 Antonio San Román. Álvaro Samper, Joselito Adame, Oliva Soto. 7. CABRA. 6 La Palmosilla. Morante de la Puebla, Sergio Aguilar, Cayetano. 7.
SANLÚCAR DE BARRAMEDA. (nov) 6 Martelilla. Israel
Lancho, Eliseo Gallardo, José Manuel Mas. 7. TEXCOCO.
6 Vistahermosa. Eloy Cavazos, Zotoluco, Paul Cortés. 8.
AIGNAN (Gers). 6 Miranda de Pericalvo. Luis Vilches, Javier
Valverde, Mehdi Savalli. 8. AIGNAN (matin) (nov ss pic)
4 Meynadier. Jeronimo Delgado, Tomasito. 8. ARLES. (17
h) 6 Antonio Palla. Antonio Ferrera, Salvador Cortés, Jeremy
Banti (alternative). 8. ARLES. (11 h) (nov) 6 Capea. Daniel
Luque, Marco Leal, Román Pérez. 8. MADRID. 6 Puerto
de San Lorenzo. El Juli, Manzanares, Alejandro Talavante.
8. MÁLAGA. 6 Zalduendo. Javier Conde, F.Rivera Ordóñez,
Cayetano. 8. SÉVILLE. (18 h 30) 6 Zalduendo. Enrique
Ponce, El Cid, Sébastien Castella. 8. TEXCOCO. (rej) 6 San
6
Lucas. Jorge Hernández, Eduardo Cuevas, Pedro Louceiro,
Gaston Santos. 9. ARLES. (17 h) 6 Piedras Rojas. El Fundi,
Domingo López-Chaves, Julien Miletto. 9. ARLES. (11 h)
(rej) 6 Mercedes Pérez-Tabernero. Fermín Bohórquez, Pablo
Hermoso de Mendoza, Andy Cartagena. 9. MUGRON
(Landes). (nov) (17 h) 6 Vellosino. Oliva Soto, Rubén
Pinar, El Santo. 9. MUGRON. (nov ss pic) (11 h) 4 Ana
Corera. Thomas Dufau, Mathieu Guillon, Thomas Cerqueira.
13. SÉVILLE. (18 h 30) (nov) 6 Torrehandilla. Daniel
Luque, Agustín de Espartinas, Oliva Soto. 14. BRIHUEGA
(Guadalajara). 6 Santiago Domecq. Enrique Ponce, El Juli,
Cayetano. 14. SÉVILLE. (18 h 30) 6 La Dehesilla. Uceda
Leal, Antonio Barrera, Antonio Ferrera. 14. TEXCOCO. 6
San Martín. Eloy Cavazos, Zotoluco, Rafael Ortega. 15.
BARCELONE. 6 El Ventorrillo. El Juli, Manzanares, Alejandro Talavante. 15. CORDOUE. 6 Julio de la Puerta.
J.J.Padilla, Antonio Barrera, José Luis Torres. 15. SÉVILLE.
(18 h 30) (rej) 6 Bohórquez. Fermín Bohórquez, P.Hermoso de Mendoza, Diego Ventura. 15. TEXCOCO. 3 Teófilo Gómez + 3 Pepe Garfias. Humberto Flores, Federico
Pizarro, Ricardo Medina. 16. SÉVILLE. (18 h 30) 6 Cuadri. Fernández Pineda, Serafín Marín, Manuel Escribano.
17. SÉVILLE. (18 h 30) 6 Cebada Gago. Curro Díaz,
Robleño, Fernando Cruz. 18. SÉVILLE. (18 h 30) 6 Palha.
L.M.Encabo, D.López-Chaves, Iván García. 19. SÉVILLE.
(18 h 30) 6 Victorino Martín. Pepín Liria, El Cid, Salvador
Cortés. 20. SÉVILLE. (18 h 30) 6 Zalduendo. Morante de
la Puebla, El Juli, Manzanares. 21. SÉVILLE. (18 h 30) 6
Torrealta. Sébastien Castella, Miguel Angel Perera, Alejandro Talavante. 22. BARCELONE. 6 Valdefresno. El Cordobés, Rivera Ordóñez, El Cid. 22. GUIJUELO (Salamanque).
Jesulín de Ubrique, Álvaro Justo, Cayetano. 22. SÉVILLE.
(18 h 30) 6 Puerto de San Lorenzo. Luis Vilches, Eduardo
Gallo, El Capea. 22. VITORIA. 2 Murube + 4 Zalduendo.
P.Hermoso de Mendoza (rej), El Juli, Sébastien Castella.
23. SÉVILLE. (18 h 30) 6 Núñez del Cuvillo. Jesulín de
Ubrique, Morante de la Puebla, Alejandro Talavante. 24.
SÉVILLE. (18 h 30) 6 Torrestrella. César Rincón, Enrique
Ponce, Salvador Cortés. 25. SÉVILLE. (18 h 30) 6 Victoriano del Rio. Miguel Abellán, El Juli, El Cid. 26. SÉVILLE.
(18 h 30) 6 J.P.Domecq. Finito de Córdoba, Sébastien Castella, Manzanares. 27. SÉVILLE. (18 h 30) 6 El Ventorrillo. César Jiménez, Matías Tejela, Miguel Angel Perera.
28. SAINT MARTIN DE CRAU. (nov) (17 h) 3 Justo Nieto
+ 3 Sánchez-Fabrés. Pérez Mota, Joselito Adame, El Santo.
28. SÉVILLE. (18 h 30) 6 J.L.Marca. El Cordobés, F.Rivera
Ordóñez, El Fandi. 29. SAINT MARTIN DE CRAU. (17 h)
Concours (Fraile, Justo Nieto, Santafé Martón, Tardieu, Granier, Meynadier). Robleño, Julien Lescarret, Sergio Aguilar.
29. SÉVILLE. (18 h 30) 6 Miura. El Fundi, J.J.Padilla,
Javier Valverde. 29. SÉVILLE. (12 h) (nov) 6 Murube.
Antonio Domecq, Rui Fernandes, Andy Cartagena, Raúl
Martín Burgos, Sergio Galán, Leonardo Hernández fils. 29.
TRUJILLO (Cáceres). 6 Zalduendo. P.Hermoso de Mendoza
(rej), El Juli, Cayetano
MAI
1. SÉVILLE. (nov) 6 Guadaira. Antonio Nazaré, Pérez Mota,
Miguel Raya. 6. BARCELONE. 6 Garcigrande. Enrique Ponce,
Morante de la Puebla, El Fandi. 6. SÉVILLE. (nov) 6 Macandro. José María Lázaro, Salvador García, Sandra Moscoso.
13. SÉVILLE. (nov) 6 Bucaré. Emilio de Justo, Sergio Serrano, X. 13. VALENCIA. 6 Marquis de Domecq. El Renco,
José Manuel Prieto, Paco Ramos. 20. BARCELONE. (rej)
6 Castillejo de Huebra. F.Bohórquez, P.Hermoso de Mendoza, Diego Ventura. 20. SÉVILLE. (nov) 6 Yerbabuena.
Alejandro Parralo, Salvador Fuentes, X.
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(Film Noirfilm)
IMAGE
José Antonio del Moral
et Muriel Feiner,
au Club taurin de New York
Deux de nos collaborateurs, José
Antonio del Moral et Muriel Feiner, ont
été reçus en février par le club taurin
de New York où ils ont chacun dicté
une conférence très appréciée.
Sur notre image, Muriel et José
Antonio (au centre) auprès de la
présidente Lore (en bas à droite) et
entouré par des membres du plus
prestigieux club taurin de la mégapole
américaine.
À LA TÉLÉ
- “TERCIOS”... Le magazine hebdomadaire de Jean-Michel
Mariou, diffusé tous les samedis à 11 h 15 sur France 3 Aquitaine, fêtera sa centième émission le samedi 17 mars avec
un numéro spécial avec les meilleurs toreros qui ont parlé
devant la caméra.
Le samedi 10 mars, l’émission de Tercios sera consacrée au
banderillero Vicente Yangüez “El Chano”.
. “FACE AU TORIL”... Le prochain numéro de ce magazine
sera diffusé le samedi 17 mars à 16 h 20 sur France 3 Sud
(Internet: http://sud.france3.fr/toros)
. “TORO BRAVE”... Ce magazine hebdomadaire présenté par
Hervé Touya est diffusé cinq fois par semaine (à des heures
différentes) sur Alegria TV, chaîne qu’on peut capter sur Astra
(et sur Canalsat, canal 182).
- “TOROS PARA TODOS”... Le magazine hebdomadaire présenté par Enrique Romero a repris sa diffusion le dimanche 4
mars sur Andalucía TV. Dimanche dernier, il a été diffusé à 16
heures (alors que le présentateur l’avait annoncé à 20 h lors
de la corrida télévisée d’Antequera). On peut capter Andalucía
TV sur Astra (et Canal Sat) et sur Hispasat (et Digital Plus,
canal 90), ainsi que sur Internet (www.canalsur.es)
. “ESPAÍ TAURÍ’... Le magazine hebdomadaire de la télévi-
sion valencienne présenté par José Luis Benlloch a repris sa
diffusion sur le Canal Valencia le dimanche à 20 h (sauf si une
corrida est télévisée sur ce même canal). On peut capter le
canal Valencia sur Astra (et Canalsat) et sur Hispasat (et Digital Plus, canal 92), ainsi que sur Internet (www.rtvv.es).
. “TIERRA DE TOROS”... Un nouveau magazine taurin hebdomadaire vient d’être lancé sur le canal Extremadura TV. Il
est diffusé le dimanche à 13 h 30 et il est présenté par Antonio Castañares et rediffusé à minuit. Je prends Extremadura
TV sur Astra, je ne l’ai pas encore trouvé sur Digital Plus (on
m’a parlé du canal 301...).
ÉCHOS DU CALLEJÓN
. Cartel de La Brède
. Cartel des Rameaux à Madrid
Le 23 juin à La Brède (Gironde), corrida avec des toros de
Los Bayones pour le matador colombien Cristóbal Pardo,
Fernando Cruz et Iván Fandiño. Début de la course à 18
heures.
Une semaine avant à Madrid, le 1er avril, toros de Pedrés
pour Manuel Amador, Antón Cortés et Salvador Vega.
. Cartels de Saint-Martin-de-Crau
La feria de Saint-Martin-de-Crau (Bouches du Rhône) aura
lieu les 28 et 29 avril.
Le samedi 28 avril à 17 heures, trois novillos de Justo
Nieto et trois de Sánchez Fabrés pour Pérez Mota, Joselito
Adame et El Santo.
Le dimanche 29 avril à 17 heures, corrida concours avec
des toros de Juan Luis Fraile, Justo Nieto, Santafé Martón,
Tardieu, Granier et Meynadier pour Fernando Robleño,
Julien Lescarret et Sergio Aguilar.
Le 29 avril à 11 heures, competencia d’écoles taurines.
Location au 04.90.47.30.64.
. Hispano-Landaise à Arzacq
Le dimanche 25 mars à Arzacq (Béarn), festival hispano
landais à 17 heures avec trois toros d’El Palmeral pour
Julien Lescarret (2) et El Santo (1), la partie course
landaise étant assurée par la cuadrilla Dargelos.
. Toros pour la confirmation de
Talavante
Alejandro Talavante confirmera son alternative le 8 avril à
Madrid avec des toros du Puerto de San Lorenzo.
Rappelons que le cartel sera complété par El Juli et
Manzanares.
. Jiménez réclame les Victorino
César Jiménez a demandé à tuer la corrida de Victorino
Martín prévue le 2 mai à Madrid.
. Meca et Marco Leal se séparent
La temporada à peine commencée, le novillero Marco Leal
et son apoderado Fernández Meca ont décidé de se
séparer.
. Cartels de Fitero
Pour les fêtes de San Raimundo à Fitero (Navarre), deux
spectacles taurins sont proposés.
Le mercredi 15 mars, novillos d’Angel Luis Peña pour Pérez
Mota, José Ramón García “Chechu” et Oliva Soto.
Le dimanche 18 mars, toros de José Luis Marca pour
Francisco Marco, Antón Cortés et Santiago Ambel Posada.
. Un point de vue sur l’indulto
Lors d’une conférence à Santander, le ganadero Fernando
Domecq, propriétaire de l’élevage de Zalduendo, a déclaré
qu’il faudrait “gracier un toro dans chaque feria” car c’est
très bon “que le toro gagne sa survie par son combat et
que ce soit le public que la lui accorde, car le public est
souverain et le président n’est là que pour ratifier ce que
dit le public.” Un point de vue qui ne sera sans doute pas
partagé par tout le monde.
Lors de la même conférence, un autre ganadero, Nicolas
7
Fraile, de Valdefresno, a indiqué “qu’avant les toros étaient
plus sauvages alors qu’aujourd’hui, ils sont plus braves.”
. Corridas de Palha pour 2007
L’élevage portugais de Palha fournira en 2007 des corridas
pour les arènes de Castellón, Séville, Madrid (San Isidro),
Alicante, Almería, Azpeitia, Gijón et Bargas (Tolède), ainsi
que deux toros pour les corridas concours de SaintSébastien et de Saragosse.
. Débuts avec picadors
d’Alberto Durán
Le novillero salmantin Alberto Durán, qu’on a vu plusieurs
fois en France dans des novilladas non piquées en 2006,
débutera avec picadors le 11 juin à Ledesma
(Salamanque) avec une novillada d’Espioja.
. Mano a mano et alternative
à Santander
El Juli et Sébastien Castella se produiront en “mano a
mano” le 25 juillet à Santander. Lors de la même feria, le
novillero Pérez Mota prendra l’alternative, le 26 juillet, des
mains d’Enrique Ponce, en présence de César Jiménez,
avec des toros de Zalduendo.
. Mario Coelho indisponible
Le matador portugais Mario Coelho devra rester au repos
pendant au moins quatre mois. À l’entraînement, il a été
victime d’une rupture des ligaments croisés du genou
gauche. Mario devra être opéré et la convalescence
s’annonce longue, mais il espère pouvoir toréer
à partir de juin.
Semana_518 5/03/07 10:15 Page 8
(Film Noirfilm)
ÉCHOS DU CALLEJÓN
. Ouverture à Lisbonne
. Espèce de...
Les arènes de Campo Pequenho de Lisbonne (Portugal)
ouvriront leurs portes et leur temporada le dimanche de
Pâques, 8 avril, avec une corrida mixte à laquelle
participeront les rejoneadors Moura Caetano et Manuel
Ribeiro Telles, le matador Pedro Gutiérrez “El Capea” et le
novillero Antonio João Ferreira, avec des toros de Brito
Paes. Une feria est prévue les 3, 4 et 5 mai avec la
confirmation d’alternative de Moura fils le 3, une corrida
de trois matadors à pied le 4 et une novillada le 5. Le 17
mai fera sa présentation le dernier rejeton de la famille de
Salgueiro et le 24 juin est prévu un concours de ganaderías
et de forcados.
Le directeur des arènes, Rui Bento Vasques, annoncera
cette semaine les grandes lignes de la temporada à
Lisbonne.
Doit-on encore payer la redevance pour se faire insulter?
Érigé en amuseur public par le service public, Nagui ne
manque pas une occasion d’exprimer sa haine viscérale de
la corrida à l’occasion d’un jeu de divertissement, sensé
toucher toutes les franges de la population. Lors de
l’émission “Tout le monde veut prendre sa place”, le 26
février, commentant une chanson de Cabrel, ce
bonimenteur s’est cru obligé de dire: “La corrida, cette
espèce de boucherie”...
. Colloque à Almería
Entre la feria de Séville et celle de Madrid, Sébastien
Castella fera campagne au Mexique. Il a signé trois
contrats à la feria d’Aguascalientes. Voici ses dates
mexicaines.
Samedi 28 avril: Aguascalientes.
Dimanche 29 avril: Aguascalientes.
Lundi 30 avril: Aguascalientes.
Vendredi 4 mai: Juriquilla.
Samedi 5 mai: Puebla.
Dimanche 6 mai: Tijuana.
Un colloque international est prévu à Almería du 7 au 9
mars sur le thème “Espagne, France et Portugal”.
Le 7 mars, la table ronde réunira Rui Bento Vasques, le
matador Joselito, le ganadero Ricardo Gallardo (Fuente
Ymbro) et le journaliste Manolo Molés.
Le 8 mars, la France sera représentée par le directeur des
arènes de Bayonne, Olivier Baratchart, lors d’un débat
auquel participeront également le dramaturge Albert
Boadella, le ganadero portugais João Folque (Palha), le
responsable de la plate-forme de défense de la Fiesta Luis
Corrales et l’imprésario Ignacio Lloret.
Le 9 mars, le colloque se terminera avec des hommes
politiques concernés par la fiesta: Pio García Escudero
(Partido Popular), Maria da Luz Rosinha et le socialiste
catalan David Pérez lors d’un débat modéré par le
journaliste Vicente Zabala de la Serna.
. Digital Plus à Séville
. Une biographie d’Ortega Cano
. Castella ira au Mexique
Comme nous l’avons déjà signalé, la feria de Séville sera
entièrement télévisée par Digital Plus. Il en coûtera pour
cela un abonnement supplémentaire de 39,90 euros (le
prix d’un billet de grada de sol) pour l’ensemble de la feria
qui sera diffusée sur un nouveau canal intitulé “Canal Feria
de Sevilla” (canal 110), avec huit heures d’émissions
quotidiennes du 13 au 29 avril.
Comment l’acheter? Il suffit de se munir de sa carte
d’abonné (la retirer du décodeur) où est inscrit son numéro
d’abonné et de téléphoner au numéro suivant: (00.34)
902.180.704 en choisissant le canal “Feria de Sevilla”,
qui sera le canal 110.
On peut également acheter l’abonnement de Séville sur
Internet à l’adresse: www.plus.es. Il faut alors aller dans la
rubrique “taquilla”, puis “compra” et utiliser le même
procédé avec son numéro d’abonné inscrit sur la carte.
Le célèbre journaliste espagnol Tico Medina vient de
terminer une biographie de José Ortega Cano qui va sortir
sous peu en Espagne. Ci-dessous, le torero et son
biographe.
pour Marc Serrano et deux vaches en tienta.
Renseignements au 06.03.07.19.36 ou
06.82.08.95.09.
. Lecture et rencontre
Catherine Le Guellaut présentera son recueil de nouvelles
taurines “Et la lune nous regardait” le samedi 30 mars à
18 h 30 à Arles à la Brasserie Le Waux-Hall (boulevard des
Lices).
. Peña taurine bayonnaise
Une exposition de photos taurines de Serge Lafourcade se
tiendra à la Peña taurine bayonnaise du 30 mars au 27
avril au local (Triana - 1 rue du Moulin à Bayonne).
. Conférence sur Veragua
au Cocherito
Le jeudi 8 mars à 19 h 45, le club Cocherito de Bilbao
recevra le ganadero Tomás Prieto de la Cal, Christian Colón
de Carvajal (arrière petit-fils du duc de Veragua) et José
Joaquín Diago pour une conférence sur l’encaste Veragua.
Le 23 mars à 21 h aura lieu un repas hommage au
ganadero bilbaíno José Cruz Irribaren, qui fera combattre
ses novillos à Vista Alegre le dimanche suivant.
. Liste électronique
La liste électronique de Semana Grande a repris du service:
nouvelles de dernière minute dont nous n’avons pas eu
connaissance à l’heure de boucler le numéro de la semaine
(comme bien des retransmissions télévisées), ou nouvelles
importantes (comme la réapparition de José Tomás). Pour
ceux qui ne seraient pas, ou plus, inscrits et que cela
intéresse, il suffit de m’envoyer un mail avec vos
coordonnées d’abonné, ce service étant réservé,
exclusivement, à nos abonnés. Mon adresse électronique:
[email protected].
. Un torero barbu
On avait vu Curro Rivera en 1972 toréer avec la barbe à
Mont-de-Marsan. On a vu Morante en faire de même à
Morón de la Frontera le 25 février. Voici Louis-Philippe
Morante de la Puebla...
. Les trente meilleures corridas
de Digital Plus
Du 12 mars au 12 avril, Digital Plus diffusera sur le canal
10 (canal Eventos) les trente meilleures corridas
enregistrées par cette chaîne depuis sa création. Trente
retransmissions à enregistrer ou à graver pour les
collectionneurs.
. Nouvel apoderado pour Andrés
Palacios
Le matador d’Albacete Andrés Palacios sera désormais
dirigé par Francisco Romero Leal, qui s’occupe également
des carrières de Luis Vilches, Manuel Amador, Eugenio de
Mora et Antonio Barrera, entre autres.
SEMANA GRANDE
N° 518 - LUNDI 5 MARS 2007
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Édité par la Société Semana Grande au capital de 304,90 €.
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. Œuvres de Patrick Varin
Le 5 mars à Paris, au restaurant J’Go (4 rue Drouot dans
le 9e), le matador Patrick Varin a présenté ses oeuvres,
des toros de papiers à découvrir.
. Fiesta campera
Le club Marc Serrano organise une fiesta campera le
11mars chez Damien Donzala (chemin des Arnasseaux à
Cardet) à partir de 10 h avec un toro de François André
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518

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