forum sur les placements 130/30
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D ans le but de dégager des rendements toujours plus élevés, les stratégies de placement couvrent l’ensemble des styles de gestion : gestion passive, active/fondamentale, à rendement élevé ou sans contrainte. Plus récemment, les produits de prolongement des stratégies actives, ou produits 130/30, ont vu le jour. Ces derniers représentent un compromis entre les placements en actions à rendement élevé et les placements en fonds de couverture traditionnels. 130 /30 Forum sur les placements Comme les autres fonds communs de placement longs/courts, les fonds 130/30 contiennent des actions en compte traditionnelles. Cependant, ils vendent aussi d’autres titres à découvert dans l’espoir que les prix chutent. Dans le cas d’une vente à découvert, les gestionnaires vendent des actions empruntées dans le but de les racheter à meilleur prix. Dawn Jia Vice-présidente, Responsable de la gestion d’actions pour les stratégies active et rehaussée, State Street Global Advisors (Canada) Par exemple, un gestionnaire de placements 130/30 achète 100 $ d’actions. Il vend à découvert 30 $ d’actions qu’il croit surévaluées. Le capital de la vente à découvert sert ensuite à acheter 30 $ d’actions en compte traditionnelles supplémentaires. Le nom de cette stratégie reflète le fait que le gestionnaire se retrouve avec 130 $ investis en positions longues traditionnelles et 30 $ en positions courtes. En général, une approche 130/30 est une stratégie de placement qui consiste à conserver une participation nette de 100 % en combi nant une position longue de 130 % et une position à découvert de 30 %. La structure des fonds à positions courtes donne aux gestionnaires limités aux positions longues davantage d’occasions de produire de l’alpha, ou des rendements supérieurs à ceux du marché. Le 10 décembre 2007, Benefits Canada a rassemblé un groupe d’experts en placements 130/30 à l’occasion du Forum sur les placements 130/30 qui a eu lieu au Sutton Place Hotel de Toronto. Les membres du groupe d’experts ont discuté des divers aspects de la stratégie 130/30 et des éléments à prendre en compte au moment d’investir dans ces types de fonds. Voici un résumé de leurs présentations à votre intention. Commandité par Aperçu de l’approche 130/30 On me demande souvent si la combinaison d’un portefeuille Beta de 100 % et d’une stratégie 30/30 neutre par rapport au marché produirait les mêmes effets qu’un portefeuille synthétique 130/30. Selon moi, la réponse est non. Même si la combinaison synthétique procure la même exposition nette au marché, il s’agit d’une façon sous-optimale de construire un portefeuille; par conséquent, vous n’obtiendrez pas le même profil de rendement/risque. Dans la combinaison synthétique de portefeuille Beta et de stratégie neutre par rapport au marché, le portefeuille Beta ne permet pas aux gestionnaires d’exprimer pleinement leurs opinions. Qu’ils aiment un titre ou non, ils ne peuvent qu’adopter une position longue reflétant la pondération dans l’indice. Ils ne peuvent exprimer leur point de vue que partiellement au moyen des 30 % d’exposition à travers la stratégie neutre par rapport au marché. Si un gestionnaire n’aime pas un titre, il peut le vendre à découvert, mais il devra prendre une position beaucoup plus importante pour neutraliser la position longue déjà présente dans le portefeuille Beta. Comme vous le savez, la vente de titres à découvert est plutôt onéreuse, par conséquent ce n’est pas une façon rentable de construire un portefeuille. Grâce à l’approche 130/30, si un gestionnaire a une opinion positive sur un titre, il prendra une position de surpondération par rapport à son indice de référence; si son point de vue est neutre, il adoptera une position reflétant la pondération du marché; et s’il a une opinion plutôt négative, il ne prendra pas de position ou le vendra à découvert. Il peut ainsi exprimer pleinement son opinion en une seule étape plutôt que d’altérer ses positions à partir des pondérations imposées par le portefeuille Beta initial. De plus, un portefeuille 130/30 utilise toutes les données sur la corrélation des rendements entre les positions longues et les positions à découvert pour mitiger les risques non désirés lors de la construction du portefeuille. Dans la combinaison de portefeuille Beta et de stratégie neutre par rapport au marché, le gestionnaire peut essayer d’équilibrer le rendement et le risque uniquement au moyen des 30 % affectés à la stratégie neutre par rapport au marché. Au point de vue pratique, les stratégies 130/30 comprennent un degré de complexité supérieur étant donné la nécessité de surveiller étroitement les positions à découvert. De plus, comme il s’agit d’un portefeuille de positions longues à effet de levier, les rendements peuvent être plus volatils que dans le cadre de stratégies limitées aux positions longues. Attendez-vous ainsi à observer une plus grande volatilité à court terme. Une autre considération spécifique à ces stratégies est l’utilisation des services d’un « prime broker ». Ses responsabilités, qui comprennent la localisation des titres à vendre à découvert et la surveillance de tous les événements corporatifs (fusions et acquisitions, distributions, etc.), nécessitent des systèmes spéciaux et une connaissance plus pointue des portefeuilles. Quelle est la différence entre les stratégies 130/30 et les stratégies de fonds de couverture? Selon moi, la principale différence est l’exposition Beta. Une stratégie 130/30 a un Beta de 1, tandis qu’une stratégie de fonds de couverture a un Beta de 0. Une stratégie 130/30 est une stratégie similaire aux stratégies « long-only » dans le sens ou le Beta est de 1; mais avec un peu moins de contraintes quant à la vente à découvert. Les gestionnaires cherchent à surclasser le marché. Tant que la stratégie donne des résultats à valeur ajoutée, elle atteint son objectif. Dans le cas des stratégies de fonds de couverture où le Beta est de 0, l’exposition au marché est nulle; la stratégie est censée donner des rendements absolus strictement positifs, quel que soit l’état des marchés. Pour les gestionnaires de régimes de retraite et de fonds de pension, une implication pratique Supplément commandité propre aux stratégies 130/30 est que l’actif attribué aux fonds 130/30 doit provenir des catégories d’actif traditionnelles plutôt que des catégories d’actif alternatives du fait de leur similarité avec les stratégies « long-only ». Jean Masson Jean Masson, Directeur général, Chef de la recherche quantitative, Gestion de placements TD Différences entre les approches quantitatives et fondamentales dans le cadre d’une stratégie 130/30 La principale différence entre les stratégies 130/30 et les stratégies limitées aux positions longues est la possibilité de vendre à découvert une partie du portefeuille. Concentrons-nous sur la vente à découvert ainsi que sur les différences entre les mesures prises par les gestionnaires quantitatifs et fondamentaux. Dans le cadre d’une stratégie 130/30, le gestionnaire est plus susceptible de vendre à découvert les actions à faible capitalisation. Les gestionnaires fondamentaux ont de la difficulté à exprimer leur opinion, car s’ils aiment un titre, ils augmentent sa pondération, mais s’ils le l’aiment pas, ils doivent se contenter de ne pas le détenir. Les gestionnaires quantitatifs ont généralement une opinion sur chaque titre. S’ils optent pour une stratégie limitée aux positions longues, ils seront plutôt frustrés, mais s’ils choisissent la stratégie 130/30, ils pourront adopter des positions longues ou courtes. Les gestionnaires fondamentaux ont des opinions sur un nombre restreint de titres parce que l’analyse titre par titre est très onéreuse. Ils se concentrent donc sur les titres de plus grande envergure et sur les gagnants potentiels. Ainsi, pour vendre à découvert les titres des portefeuilles et ajouter de la valeur au moyen de leurs positions courtes, les gestionnaires fondamentaux doivent accorder autant d’attention aux actions à faible capitalisation qui sont susceptibles d’échouer. Ils doivent essentiellement commencer à chercher des perdants. Les grands gestionnaires fondamentaux ont les ressources nécessaires pour le faire; ils doivent simplement être autant à l’affût des perdants que des gagnants potentiels. De plus, les actions à faible capitalisation de l’indice de référence sont probablement un peu plus volatiles que les titres de plus grande envergure. Les gestionnaires fondamentaux et quantitatifs doivent donc se méfier des risques associés aux positions à découvert. Les gestionnaires fondamentaux doivent se rendre compte de ce qui se passe quand une position courte tourne mal. Par exemple, supposons que le cours d’un titre choisi pour la position courte s’apprécie; sa pondération dans le portefeuille augmentera par le fait même. Cependant, si un gestionnaire s’est trompé relativement à la position longue, le problème s’amenuise. Le gestionnaire fondamental doit posséder d’excellentes compétences en gestion des risques, car il doit se rendre compte que le problème s’aggrave au lieu de s’estomper. Par ailleurs, les titres à découvert doivent généralement être localisés par un prime broker. Ces derniers facturent toutefois des frais d’emprunt, ce qui réduit l’alpha. Les gestionnaires quantitatifs ont généralement des systèmes permettant de tenir compte de ces honoraires quand ils procèdent à l’optimisation. Si un gestionnaire fondamental était familiarisé avec les stratégies marché-neutre, il ferait de même. En conclusion, un bon candidat pour la stratégie 130/30 est un gestionnaire fondamental qui a déjà de l’expérience des stratégies marché-neutre, qui connaît les risques associés aux positions courtes et qui sait comment gérer ces dernières. John Power Vice-président principal des actions américaines Pyramis Global Advisors, société membre de Fidelity Investments L’approche fondamentale – stratégie 130/30 À ce jour, très peu de gestionnaires utilisant la stratégie 130/30 ont adopté une approche fondamentale. Je crois que deux raisons l’expliquent : la première est que les gestionnaires fondamentaux accusent du retard en ce qui a trait aux compétences en gestion des risques nécessaires pour utiliser une stratégie de gestion 130/30; la deuxième est une question de ressources. Cette question est propre à la stratégie 130/30, car il est impossible d’être opportuniste avec les positions courtes. En effet, il faut avoir suffisamment de ressources pour générer un bassin d’idées de positions courtes afin d’être constamment à découvert de 30 %. Quelles qualités faut-il rechercher chez un gestionnaire fondamental? Le plus important, c’est l’expérience en matière de vente à découvert. Le fait est qu’avec les positions courtes les erreurs s’aggravent au lieu de s’estomper. La gestion des risques et l’expérience en matière de vente à découvert sont donc essentielles. Le fait que les erreurs s’aggravent suggère que les positions courtes doivent être surveillées d'encore plus près. Un des éléments à demander à un gestionnaire est un énoncé de preuve. Si les positions courtes sont surveillées d'encore plus près, le taux de rotation devrait être supérieur. C’est un élément que les gestionnaires qui vous intéressent devraient surveiller et vous communiquer à titre d’énoncé de preuve. Demandez-vous pourquoi les gestionnaires vendent à découvert. Ils peuvent le faire uniquement pour l’alpha; dans le cadre d’une paire; ou encore comme source de fonds pour atteindre les 30 % si les deux autres types de positions courtes ne leur permettent pas d’y arriver. Demandez aux gestionnaires pourquoi ils vendent à découvert, car les différentes façons et raisons de le faire auront des répercussions diverses sur la quantité d’alpha obtenue ainsi que sur la volatilité et les risques potentiels. La structure d’un portefeuille 130/30 fondamental peut aussi varier grandement. Par exemple, les gestionnaires peuvent se contenter d’indexer la participation de 100 % et d’y annexer un portefeuille 30/30 neutre par rapport au marché; ils peuvent utiliser l’analyse fondamentale tout le long; ou encore générer des idées de positions longues au moyen de la recherche fondamentale, mais leurs idées de positions courtes sont principalement le produit d'un modèle quantitatif. Lorsqu’il est question d’un gestionnaire fondamental, on parle de son processus alpha. Mais aucun gestionnaire fondamental ne devrait se lancer sans un processus de gestion des risques et de constitution de portefeuille efficace, ce qui requiert un certain niveau d’expertise quantitative. Chris Hensen Vice-président, premier gestionnaire de portefeuille, actions américaines, Gestion des placements mondiaux MFC L’approche quantitative – stratégie 130/30 Quelles qualités les promoteurs de régimes devraient-ils rechercher chez un gestionnaire utilisant une stratégie 130/30 ? Premièrement, il faut observer les antécédents de génération d’alpha dans les portefeuilles limités aux positions longues, puis évaluer si leurs générateurs d’alpha sont transférables dans un fonds de type 130/30. Deuxièmement, les gestionnaires doivent utiliser une méthode permettant de déterminer les candidats productifs d’alpha pour les positions longues et courtes. Troisièmement, les gestionnaires doivent avoir de l’expérience en matière de vente à découvert du côté opérationnel ainsi qu’une infrastructure de systèmes pouvant gérer ces types de produits. Quatrièmement, les gestionnaires doivent avoir un système rigoureux de gestion des risques. En raison des 30 % de positions courtes, il faut évaluer si le gestionnaire comprend les risques prévus et imprévus qui menacent le portefeuille. Enfin, les gestionnaires doivent entretenir une excellente relation avec une maison de courtage de premier ordre, qui joue un rôle essentiel dans le soutien à la mise en œuvre d’une stratégie de vente à découvert. En réalité, le fonds 130/30 est le prolongement naturel d’une méthode limitée aux positions longues dans un contexte quantitatif. En effet, la plupart des stratégies quantitatives classent généralement un groupe d’actions de la plus attrayante à la moins attrayante, ce qui donne au gestionnaire quantitatif une idée des candidats pour les positions longues et courtes dans le cadre de leur méthode de placement. Les investisseurs peuvent aussi consulter, avec un certain degré de transparence, les antécédents du gestionnaire en matière de sélection des titres les plus susceptibles de connaître un rendement inférieur, même si le gestionnaire n’a géré aucune stratégie de vente à découvert auparavant. Comme les gestionnaires quantitatifs ont des classements modèles historiques des actions sur plusieurs périodes, ils peuvent souvent fournir un point de vue historique sur le rendement de leurs candidats pour les positions courtes moins bien notés par rapport aux titres les mieux notés d’un point de vue historique. La méthode utilisée par les gestionnaires quantitatifs sert à déterminer les titres productifs d’alpha positif et négatif, les signaux d’alpha négatif étant saisis au moyen de la vente à découvert. Voici un fait intéressant à noter : pendant que les gestionnaires attendent que le cours de supplément Commandité leurs positions courtes diminue pour ajouter de l’alpha, les titres vendus à découvert en vertu d’une stratégie 130/30 peuvent ajouter de l’alpha, même s’ils ne se comportent pas comme prévu. Comment? Si le capital provenant de la vente à découvert est déployé dans des positions longues qui surclassent les titres vendus à découvert, un écart positif est alors généré par les positions longues. En conclusion, voici la clé de la gestion des fonds 130/30 : les gestionnaires ont besoin d’un solide système de gestion des risques qui s’ajoute à leur processus de constitution de portefeuille. La clé consiste à examiner le risque global au moment de combiner un portefeuille de positions longues et courtes. Si, par définition, la génération d’alpha implique la prise de « risques prévus », le gestionnaire doit aussi être conscient des « risques imprévus » auxquels le portefeuille est exposé en raison de ses positions longues et courtes. Cette plus grande transparence donne au gestionnaire la capacité de neutraliser le portefeuille afin d’éviter les risques imprévus, sans toutefois réduire l’alpha. FAQ du forum sur les fonds 130/30 Les quatre experts – Dawn Jia, Jean Masson, John Power et Chris Hensen – ont aussi pris le temps de répondre à des questions sur les fonds 130/30 à la fin de leur présentation. Voici un résumé des questions et réponses. Q : Quelle est la différence entre les stratégies 130/30 et les stratégies de fonds de couverture ? Dawn Jia : Selon moi, la principale différence est l’exposition bêta. Une stratégie 130/30 a un bêta de 1, tandis qu’une stratégie de fonds de couverture a un bêta de 0. Un portefeuille 130/30 est partiellement limité aux positions longues ayant des contraintes allégées. Il se comporte davantage comme une stratégie limitée aux positions longues, car son bêta est de 1. Les gestionnaires cherchent à surclasser le marché. Tant que la stratégie donne des résultats supérieurs à ceux du marché, elle atteint son but. Dans le cas des stratégies de fonds de couverture où le bêta est de 0, l’exposition au marché est nulle; la stratégie est censée donner des rendements strictement positifs, quel que soit l’état des marchés. Supplément commandité Pour les gestionnaires de régimes, une implication pratique des caractéristiques de la stratégie 130/30 est que l’actif attribué aux fonds 130/30 devrait provenir des catégories d’actif traditionnelles plutôt que des catégories d’actif alternatives du fait de leur similarité avec les positions longues seulement. Q : Qu’est-ce qui explique la récente popularité des fonds 130/30 auprès des investisseurs et des gestionnaires ? Jean Masson : C’est la quête d’alpha. La contrainte des positions longues est très coûteuse pour les gestionnaires; les gestionnaires quantitatifs ont une opinion sur tous les titres, mais leur champ d’action est limité. La recherche de rendements supérieurs a mené à la stratégie 130/30. Comme les fonds de couverture ont prouvé qu’ils peuvent ajouter de la valeur du côté des positions longues et des positions courtes, les promoteurs de régimes acceptent l’assouplissement de la contrainte de positions longues. Du point de vue des gestionnaires, la levée de la contrainte permet de potentiellement générer davantage d’alpha. Q : Des estimations récentes indiquent que le marché 130/30 atteint déjà 100 milliards de dollars d’actif et pourrait s’élever à 1 billion de dollars au cours des cinq prochaines années. Anticipez-vous des problèmes de capacité ? John Power : Non, je ne crois pas qu’il y aura des problèmes de capacité pour deux raisons : 1) les maisons de courtage de premier ordre travailleront d’arrache-pied pour s’assurer que les investisseurs prêtent autant de titres qu’ils le peuvent et 2) le cadre réglementaire européen décourage le recours aux positions courtes d’actions individuelles, qui constitue la façon traditionnelle de mettre en œuvre une stratégie long/court. Dans ce cas, nous devons trouver d’autres moyens de vendre à découvert. L’élaboration d’instruments tels que des contrats à terme liés à une action ou l’augmentation du recours à d’autres types d’outils, comme des contrats ou des écarts, élargira énormément le marché des produits dérivés. Nous croyons qu’il s’agit simplement d’une meilleure façon d’investir. Nous avons parlé des façons de générer davantage d’alpha ou de le faire plus efficacement au moyen d’un ratio d’information plus élevé. Le cas échéant, il ne manque pas de gens dans le monde qui ont des points de vue positifs et négatifs sur les titres individuels. Nous pensons que les produits dérivés d’une seule action s’amélioreront et augmenteront la capacité du côté des positions courtes, véritable contrainte à surveiller. Q : Comment un fonds 130/30 devrait-il être construit ? Devrait-il s’agir d’un portefeuille intégré (des positions longues combinées à des positions courtes) ou d’un portefeuille limité aux positions longues combiné à un portefeuille 30/30 neutre par rapport au marché ? Chris Hensen : Je pense qu’il faut adopter une approche beaucoup mieux intégrée quand les positions longues sont combinées aux positions courtes. C’est une question de gestion des risques : dans un portefeuille intégré, on peut voir d’où proviennent les risques prévus et imprévus. Si vous associez un fonds neutre par rapport au marché, dans lequel vous avez des positions longues et courtes, à votre fonds limité aux positions longues, certains titres de votre fonds neutre par rapport au marché peuvent se retrouver à découvert, tout en étant en compte dans votre portefeuille limité aux positions longues. Je suis pour une approche intégrée, qui simplifie la constitution d’un portefeuille. En effet, elle permet de cibler l’exposition au risque et de déterminer les sources d’alpha, du côté des positions longues et des positions courtes. Cela rend le portefeuille beaucoup plus solide. l Ce supplément est publié par le Groupe des publications d’affaires et professionnelles – 1200, avenue McGill College, bureau 800, Montréal (Québec) H3B 4G7. Tél. : 514 845-5141; Téléc. : 514 843-2183. Cette publication ne peut être reproduite, en tout ou en partie, sans le consentement écrit de l’éditeur. Tous droits réservés. © 2008.