Compte-rendu 18 septembre 2006

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Compte-rendu 18 septembre 2006
Conseil de quartier Vivienne Gaillon
18 septembre 2006
Le conseil de quartier commence à 20h10.
1. LE COMPTE-RENDU DU CONSEIL DE QUARTIER DU 12 JUIN 2006 EST APPROUVÉ À L’UNANIMITÉ
2. BUDGETS DU CONSEIL DE QUARTIER ET UTILISATION
Jacques Boutault précise que le conseil de quartier dispose d’environ 3300 euros par an pour le
fonctionnement et 8264€ par an pour l’investissement. Le conseil de quartier Vivienne-Gaillon n’a
jamais utilisé sont budget depuis sa création. Les conditions de d’utilisation de ces fonds sont très
réglementés. Il invite les participants à la réunion à se référer à la note rédigée par la D.D.A.T.C.
(Direction de la Décentralisation et des Relations avec les Associations, les Territoires et les Citoyens)
et mise à leur disposition. Jacques Boutault rappelle notamment que les investissements réalisés par
le conseil de quartier ne doivent pas générer de frais de fonctionnement par la suite. Il y a une
certaine urgence à faire des propositions car il n’est pas garanti que les budgets soient reconduits
indéfiniment.
Catherine Garnier-Duvernet rappelle qu’une proposition avait été adoptée suite à un vote alors qu’elle
présidait encore le conseil de quartier. Il s’agissait de faire installer un feu tricolore au croisement rue
Richelieu – Square Louvois. Elle demande pourquoi cette décision n’a pas été mise en œuvre par la
mairie.
Jacques Boutault répond que les règles de la voirie doivent être respectées, de même que la
réglementation de la Préfecture de Police et de l’Architecte des Bâtiments de France.
Sandrine Wanten précise que le projet a été suspendu car la mairie souhaitait rétrécir la largeur de la
chaussée, ce qui aurait permis, de fait, de ralentir les véhicules et de réguler le trafic.
Jacques Boutault propose aux conseillers de quartier de prendre contact avec Jean-Paul Maurel pour
obtenir des précisions à propos de ce projet.
Patrick Roburin rappelle que Jean-Paul Maurel avait précisé, lors d’une précédente réunion, que ce
projet n’avait pas pu aboutir. Il demande quelle part du budget avait été allouée à ce projet de feu
rouge.
Jacques Boutault répond qu’un feu rouge co-financé par le conseil de quartier Montorgueil – SaintDenis avait coûté plus de 93 000 €. Il précise que dans le cas de la rue de Richelieu, il faut faire une
proposition qui concerne l’intégralité de la rue. Jean-Paul Maurel sera consulté pour répondre à ces
interrogations.
Un habitant demande pourquoi il n’y a plus d’agent pour faire traverser les enfants sur certains points
école. Jacques Boutault répond que les points école font l’objet d’un classement de la Préfecture de
Police en fonction de leur dangerosité. Les points école les plus dangereux sont gérés par des agents
du commissariat de police. Mais ces derniers étant souvent appelés en renfort sur des opérations
considérées comme prioritaires, ils n’assurent pas toujours leur mission sur les points école.
Une habitante propose que de l’argent soit investi dans la rénovation de la fontaine de Visconti et
pour l’entretien du square Louvois. Jacques Boutault répond que la fontaine a été remise en eau sur
un budget Ville de Paris. En ce qui concerne l’entretien du square Louvois, cela ne pourrait pas être
imputé sur le budget investissement.
Mme Wanten pose la question de la piétonisation de la rue de Lulli.
Jacques Boutault répond que l’Architecte des Bâtiments de France a refusé car cela aurait
obligatoirement dénaturé la forme carrée du square Louvois.
Laurent Bureau propose de créer une commission ad hoc pour faire des propositions de dépenses, et
de s’assurer, au préalable, de la faisabilité technique/juridique, auprès des élus concernés.
Jacques Boutault invite les conseillers de quartier intéressés par ces questions à prendre rendez-vous
à Jean-Paul Maurel.
Patrick Roburin suggère d’utiliser une partie du budget d’investissement pour des équiper le square en
jeux pour enfants.
Catherine Garnier-Duvernet répète que le conseil de quartier s’est préoccupé des dépenses
d’investissement à plusieurs reprises. Elle présente à nouveau la proposition d’installation d’un feu
rouge rue de Richelieu. Il s’agit d’un passage où traversent de nombreux enfants. Il faut insister sur
les projets auxquels tiennent vraiment les conseillers de quartier.
Laurent Bureau confirme que ce projet est une demande permanente des conseillers de quartier
depuis qu’il siège, en tant qu’adjoint au Maire, dans ce conseil de quartier.
Pierre Schapira estime que ce feu rouge est nécessaire pour une question de sécurité. Ce n’est donc
pas aux conseils de quartier de le faire installer. Il faut, en revanche, insister auprès de l’Hôtel de
Ville, pour que ces travaux soient réalisés. Dans l’immédiat, pourquoi ne pas placer un feu provisoire ?
Jacques Boutault répète que si l’on obtient la requalification de la rue de Richelieu, on obtiendra
automatiquement le feu.
Une habitante se plaint des terrasses qui empiètent sur le trottoir, notamment à l’angle des rues
Rameau et Chabanais.
Jacques Boutault l’invite à contacter son adjointe Dominique Dussart.
Une autre habitante se plaint de la privatisation de la fontaine Gaillon par un restaurant. Il n’y a plus
de place de parking, car elles sont utilisées par les voituriers. Les trottoirs sont également privatisés.
Patrick Roburin précise que le débat s’écarte de l’ordre du jour, et qu’il conviendra de revenir sur cette
question à la fin de la réunion. Pour clore, il propose que chacun fasse des propositions de dépenses
pour utiliser les 40 000€ d’investissement.
3 . L E BA L
Benoit Degiovani annonce que le Bal des Conseils de Quartier aura lieu le samedi 21 octobre 2006 à
partir de 19h. Il invite chacun des participants à la réunion à diffuser les affiches et les flyers qui
seront disponibles à la mairie au cours de la deuxième semaine d’octobre.
Pierre Schapira encourage vivement les habitants à venir à ce bal qui est une fête populaire hors du
commun.
Il est ensuite précisé que dans le cadre de son budget de fonctionnement, le conseil de quartier
participe au financement du Bal à hauteur de 2000€ environ, tout comme les conseils des deux autres
quartiers.
4. LES ACTIONS EN COURS
▪ Solidarité :
Patrick Roburin présente le projet de bagagerie pour les sans domicile fixe.
L’association « Mains Libres » a été créée pour mettre ce projet en œuvre.
Patrick Roburin annonce qu’une soirée « Rencontre avec la Rue » aura lieu le vendredi 13 octobre à la
Salle Jean Dame. Il s’agit d’une pièce de théâtre, suivie d’un débat et d’une collation. Une
présentation de la soirée est remise aux participants.
▪ Stationnement – voirie :
Marie-Christine Malecot demande si les conseillers de quartier sont d’accord pour donner leur adresse
postale. L’accord des membres titulaires présents étant donné, il est acté que Mériadec de Rigaud fera
parvenir la liste au président du conseil de quartier qui pourra se charger de la diffuser aux membres
de son bureau.
Concernant les terrasses, la législation ayant été précisée par les élus, Marie-Christine Malecot
demande comment les habitants peuvent contribuer à la faire respecter. Jacques Boutault répond qu’il
suffit de signaler les contrevenants au commissariat de police.
Place Gaillon, deux restaurants très connus font une emprise sur la voie publique. Jacques Boutault dit
que la situation a tendance à s’améliorer. C’est une question qui a récemment été traitée en conseil
d’arrondissement. Il a reçu le propriétaire du restaurant pour lui demander de laisser un accès à la
fontaine (1,40 m de passage libre selon la réglementation).
Sur les pourtours, les bacs de bambous sont placés trop près de la fontaine. Jacques Boutault va
inviter le propriétaire à les reculer.
Une habitante se plaint que le lieu soit « trop privatisé ». Elle ajoute que les poubelles prennent trop
de place sur des trottoirs déjà très étroits. Elle se plaint que le prix des baux commerciaux va être
multiplié par trois, et que cela empêche les commerces de quartier de subsister.
Pierre Schapira répond que le Plan Local d’Urbanisme adopté par le Conseil de Paris au mois de juin
dernier donne des moyens de contrôler le type de commerce dans un quartier. Cela va permettre de
conserver un certain nombre de commerces de proximité. En revanche, le vrai problème est le
manque de clients. Les petits commerces n’ont pas les moyens de lutter contre les chaînes nationales.
Un habitant fait circuler des photos mettant en évidence la privatisation de l’espace public rue des
Colonnes, Jacques Boutault l’invite à contacter le Commissariat de Police. Mme Malecot demande
pourquoi les motos qui stationnent sur les trottoirs ou sur des emplacements interdits ne sont pas
verbalisées ?
Jacques Boutault répond que la Ville de Paris crée chaque année mille emplacements pour les deuxroues motorisés. En théorie, les deux-roues subissent la même réglementation que la voiture. En
pratique, on constate en effet qu’ils se garent sur les emplacements prévus lorsqu’ils le peuvent, ou
trop souvent sur les trottoirs. Il a demandé au Préfet de verbaliser. Depuis, il reçoit de nombreuses
plaintes de motards. Jacques Boutault est d’accord avec l’idée de sanctuariser les trottoirs. Cela doit
être un endroit où seuls les piétons peuvent circuler. Il présente rapidement une initiative des conseils
de quartier du 3ème arrondissement qui visait à distribuer de faux procès-verbaux aux deux-roues
stationnés sur des emplacements interdits.
▪ Commission comportement citoyen :
Nil Ozcaglar-Toulouse présente le travail de la commission qui s’est réunie une fois au mois de juillet.
Trois propositions :
- organiser la visite d’une déchetterie. Elle a pris contact avec la déchetterie d’Ivry. Benoît
Degiovani invite les conseillers de quartier intéressés à prendre contact avec le Président du
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conseil de quartier Montorgueil – Saint-Denis qui projette également d’organiser une visite. Il
convient également de fixer une date (la date du 24 novembre est retenue) et de diffuser
l’information auprès de la population pour remplir le bus que la Direction de la Propreté et de
l’Environnement pourra éventuellement mettre à disposition. Jacques Boutault invite Nil
Ozcaglar-Toulouse à se rapprocher de Dominique Dussart.
Organiser un spectacle de rue sur le thème du tri des déchets. Cela coûterait 1700€ pour trois
interventions. Nil Ozcaglar-Toulouse doit nous faire parvenir l’adresse du site Internet de la
troupe.
Organiser un goûter « commerce équitable ». Elle a demandé un devis à Artisan du monde.
Cela coûterait 71€ pour 30 enfants. Laurent Bureau rappelle qu’environ 1800 enfants sont
scolarisés dans l’arrondissement.
Jacques Boutault précise que la Mairie a un projet de goûter « commerce équitable » en
partenariat avec Max Havelaar pour la semaine de la solidarité internationale au mois de
novembre. Il y aura également un CICA consacré à cette question le 6 novembre.
Concernant le recyclage des piles, il n’est pas possible d’installer une borne de recyclage en mairie. En
revanche, tout vendeur de piles a l’obligation d’accepter de les recycler. Par ailleurs, il existe des
boites individuelles que toute personne peut détenir à son domicile.
▪ Apéritif de quartier :
Patrick Roburin indique que la Préfecture a accordé son autorisation pour un apéritif des habitants du
quartier Vivienne Gaillon au square Louvois le 22 septembre à 19h. Chaque participant apportera
boisson et/ou nourriture qui seront consommées en commun. En raison de la proximité de
l’événement, les invitations seront distribuées par e-mail.
La date retenue pour le prochain conseil de quartier est le 18 décembre à 20h en mairie.