dossier pédagogique "A la chasse aux noisettes"

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dossier pédagogique "A la chasse aux noisettes"
A la chasse aux noisettes !
Le MUSCARDIN : sa vie, son œuvre … et son avenir ???
Muscardin, qui es-tu ?
Le muscardin est un petit mammifère bien mal connu. En tant que
cousin du loir, tu ne seras pas surpris d’apprendre qu’il dort de 6 à 7
longs mois par an, de l’automne au printemps. Est-ce que tu
t’imagines ?! Il reste donc assoupi plus de la moitié de l’année et n’est
actif que durant la belle saison. Cela t’explique pourquoi il n’est pas
facile d’obtenir beaucoup d’informations sur ce charmant animal.
Dessin A. Nouailhat © La Salamandre
Mais, en plus, le muscardin est tout petit : il mesure environ 15 cm de long, queue comprise, c'est-à-dire
environ la longueur de ton bic ou la moitié d’une latte. Alors… si en plus tu sais qu’il est timide, qu’il vit
dans les buissons et les arbustes bien denses et qu’il sort de son nid principalement la nuit, tu saisis
pourquoi il est encore plus difficile d’apprendre des choses sur cette jolie petite bête. C’est dommage,
d’ailleurs : il est tellement mignon qu’il mériterait de se faire admirer plus souvent… Il a de grands yeux
noirs, des oreilles arrondies, une queue poilue sur toute sa longueur et son pelage roux doré est
caractéristique…
Pour savoir à quoi il ressemble, nous te proposons de relier les pointillés ci-dessous…
Pour avoir une idée plus précise de notre bel
ami, colorie sa tête, le bord de son dos, ses
pattes et sa queue en roux-orangé ( ) et le
ventre de même couleur mais en beaucoup
plus clair… ( ). Gorge et menton blancs. Le
bout de ses doigts et le nez sont rosés ( ).
Photo : Roland Libois
Dessin : V. Schockert
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Unité de Recherches Zoogéographiques – Université de Liège -Institut de Botanique B22
Boulevard du Rectorat, 37 – 4000 Sart-Tilman (Liège) - Tél : 04/366.52.96 - 0475/528.370 - Site Web :http://www.zoogeo.ulg.ac.be
A la chasse aux noisettes !
Muscardin, où es-tu ?
Bon, maintenant que tu vois à peu près à quoi ressemble un muscardin, nous allons t’expliquer
pourquoi nous avons vraiment besoin de toi…
Nous travaillons à l’Université de Liège sur une étude concernant les
mammifères protégés, réalisée pour la Région wallonne qui finance le
projet. Cela représente une bonne dizaine d’espèces dont la loutre, le
blaireau, certaines musaraignes, le lérot, l’écureuil, le hérisson, ... et le
muscardin, qui fait, lui aussi, partie de cette liste ! Il est en effet
intégralement protégé par la loi car c’est une espèce menacée. On ne
peut ni le perturber, ni le capturer, ni le transporter, ni le détenir, ni le
vendre, ni, bien sûr, le tuer… Bref, pas touche !
© CNICE, Espagne
Pourtant, nous voudrions obtenir des informations sur les lieux précis où on peut le rencontrer en
Wallonie à l’heure actuelle. Les informations qui ont permis d’établir sa carte de répartition en Belgique
date d’il y a trop longtemps.
Comment vit-il ?
Animal typiquement forestier, il aime les forêts feuillues riches en essences variées et composées d’au
moins 2 niveaux d’arbres et d’un tapis herbacé au sol. Il apprécie beaucoup les lisières forestières
garnies d’arbustes comme le sorbier, le charme, le noisetier dont il croque les fruits. Là où les mûres ou
les myrtilles sont abondantes, le muscardin peut également se régaler… Par contre, il n’apprécie pas
les plantations d’épicéas (ou d’autres résineux) car la nourriture y est rare.
Normalement, il est « arboricole », c'est-à-dire qu’il vit dans les arbres. Mais certains ont quelquefois été
aperçus dans des roselières, des parcs, des plantations basses ainsi que le long des rivières, dans des
aulnes.
Le muscardin se nourrit essentiellement de fruits, secs (noisettes, faines) ou charnus (mûres, myrtille,
cenelles, framboises, etc…) mais il peut également consommer des insectes, des escargots et limaces
ou des vers, ainsi que de jeunes pousses au printemps. Plutôt nocturne, il peut parfois être aperçu en
pleine journée.
Que connaît-on de sa répartition en Belgique ?
Voici la carte des localisations du muscardin en
Belgique. Les points verts se rapportent à des
observations qui datent de plus de 56 ans, les
points bleus correspondent à des observations
vieilles d’au moins 36 ans, et les rouges
indiquent des localisations réalisées depuis les
années ’70. En bref, on constate que le
muscardin est surtout localisé au Sud du sillon
Sambre-Meuse bien que quelques localisations
aient été réalisées dans le Hainaut et près de
Hasselt.
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Mais voilà… ces données sont pour la plupart vieilles d’une vingtaine d’années au minimum !
Si nous ne prenons en compte que les
informations très récentes, c'est-à-dire,
celles que nous avons pu collecter entre
2001 et 2006, nous n’avons obtenu que 25
localisations de muscardin en Région
wallonne. Tu seras d’accord de dire que ce
n’est pas extraordinaire comme résultat…
Et cela te démontre encore plus la difficulté
de travailler sur une aussi petite bête…
Libois, 2006
Il est donc important de réactualiser ces
informations pour savoir ce qu’il en est
réellement de notre rongeur doré
aujourd’hui. L’idéal serait de pouvoir visiter
tous les bois, forêts, lisières et bosquets de Wallonie mais c’est un travail impossible à réaliser. C’est
pourquoi nous avons choisi de travailler en collaboration avec un maximum d’amis de la nature.
Pourquoi l’étudier ? …
Cela nous permettrait de comprendre si cette
espèce se porte bien, si elle « stable », en fait. Et
donc de vérifier qu’elle n’est pas en régression,
c'est-à-dire, que les muscardins ne sont pas moins
nombreux aujourd’hui qu’il y a 20 ans...
Photo : Sven Büchner
Les sites naturels que cet animal utilise ont été fort
perturbés ces dernières dizaines d’années et nous
supposons que le muscardin a dû perdre une partie
importante de son habitat, comme c’est le cas en
Allemagne, par exemple. Comme tu l’as bien
compris, le problème est d’obtenir des données sur
ces petits animaux discrets, nocturnes et plutôt
paresseux…
Et comment ?
Pour toutes les raisons qui font que ce petit animal est si
difficile à surprendre, même si nous ouvrions tous nos yeux
le plus souvent possible lorsque nous sommes dans la
nature, nous n’aurions pas souvent -voire pas du tout- la
chance de voir un muscardin.
Si nous ne pouvons pas le repérer « directement », alors,
nous pouvons peut-être nous apercevoir de sa présence
« indirectement »… En jouant aux détectives, il est en effet
possible de voir si, par chance, notre ami le muscardin n’a
pas laissé d’indices sur son passage. Et justement ! Notre
coquin, surnommé « croque-noisettes » a un penchant bien
Photo : Sven Büchner
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marqué pour les dits fruits qu’il décortique avec grand soin.
La façon dont il grignote les noisettes est tout à fait
particulière, nous y reviendrons plus tard... Donc, si l’on
découvre certaines d’entre elles, à terre, portant la marque
de notre gourmand, cela nous permet de vérifier qu’il habite
à proximité.
Pas mal, non ?
Photo : Sven Büchner
Et pourquoi pas… avec toi ?
Mais pour inspecter la Région wallonne à la recherche de noisettes rongées par des « cassenoisettes », il nous faut un réel renfort de troupes… En rassemblant un maximum d’informations grâce à
des personnes extérieures à notre équipe, nous pourrions certainement avoir une
meilleure idée de la répartition actuelle de ce fameux petit « Rat d’Or » (cf « La
Hulotte », n°59) et de l’état dans lequel se trouvent ses populations.
Es-tu partant pour une exploration de la forêt à la
recherche de noisettes ? De noisettes rongées, bien
sûr ! Et en respectant tous les habitants de la nature que tu pourrais
rencontrer, évidemment ! Il ne s’agit pas, en effet, de s’intéresser à une
espèce et de piétiner les autres par inadvertance. Toute vie a droit à notre
considération. Bon, c’est OUI ?!
Alors, nous t’invitons à lire la suite de ce grand défi que nous te proposons…
Le défi : la chasse aux noisettes !
Le but de cette récolte est d’amasser le plus gros butin
de noisettes grignotées que nous pourrons. Ensuite,
des spécialistes feront le tri pour déterminer avec
certitude qui a rongé ces noisettes. Car le muscardin
n’est évidemment pas le seul animal de la forêt friand
de fruits secs… Tu penses automatiquement à
l’écureuil mais d’autres espèces jouent également des
coudes pour manger la meilleure noisette du bout de
forêt le plus proche de chez toi : ce sont surtout le
mulot, le campagnol et le loir. A ceci près que chacune
de ces espèces utilise une technique bien à elle pour
accéder à son festin caché sous la coquille… et que les
marques qu’elle laisse sur celle-ci sont, en principe,
bien reconnaissables.
Dessin : V. Schockert.
En Allemagne et en Angleterre, des chasses aux noisettes ont été menées avec succès grâce à des
classes, des groupes divers (clubs nature », scouts…) et des associations naturalistes (voir les sites
Internet www.nussjagd.de et http://www.greatnuthunt.org.uk pour ceux qui connaissent l’allemand ou
l’anglais). Cela a permis d’obtenir des informations essentielles sur l’aire de répartition du muscardin
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dans ces régions. Nous nous sommes d’ailleurs largement inspirés de leur travail pour mener à bien
notre projet. Sven Büchner, spécialiste du muscardin ayant initié ce projet de chasse aux noisettes en
Allemagne, nous a vraiment aidés pour lancer cette initiative en Belgique. Chez lui, ce sont plus de
21 000 noisettes qui ont été collectées, et en Angleterre, environ 25000… Pourrons-nous relever ce
défi avec la même énergie ?! Tout dépend de l’aide que nous obtiendrons de la part de chacun…
Les mangeurs de noisettes et leur technique de « grignotage » !
Les noisettes rongées recèlent des indices plutôt faciles
à observer pour contrôler la présence de muscardins (et
d’autres rongeurs…).
Les glands, par contre, sont trop « mous » pour qu’on y
repère des traces clairement déterminables… De
même, les faînes rongées n’offrent pas la possibilité de
connaître avec certitude l’auteur du larcin…
Photo : Sven Büchner
Alors, si les noisettes rongées par un muscardin sont
particulières, voyons un peu comment…
Traces de dents obliques par rapport au trou
Photo S. Büchner
Le muscardin est le vrai « pro » du grignotage : il creuse un trou bien rond de
8 à 10 mm dans la coquille de la noisette et prend soin d’en lisser le bord
interne, comme s’il le ponçait avec du papier de verre. Ce n’est jamais le cas
chez les autres rongeurs…
Bord interne bien lisse
Trou rond
Parmi les autres animaux qui apprécient les noisettes, il
y a le cousin « direct » du muscardin, bien plus gros que
lui : le loir…
Lorsqu’il ronge des noisettes,
d’abord, il ne s’attarde pas à
percer un trou bien rond, il a
plutôt tendance à couper la
coquille de façon négligée
mais on peut tout de même
reconnaître sa « patte » sans
la confondre avec les
techniques de découpe du
mulot ou du campagnol.
Photo S. Büchner
LOIR
Chez ces 2 espèces qui, elles, ne grimpent pas dans les
arbres, on aperçoit et on « sent » carrément la présence
de stries verticales sur le pourtour du trou, dans l’épaisseur de la coquille. Mais, le campagnol, ne
Photo : H. Hürner & V. Schockert
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laisse pas vraiment de traces profondes et disparates de ses dents sur le bord externe de l’ouverture,
contrairement au mulot. Ca n’a pas l’air simple, comme cela, mais le mieux, c’est de bien observer les
photos ci-dessous.
Bord interne strié
verticalement
Marques irrégulières
profondes sur tout le
pourtour de l’ouverture
MULOT
CAMPAGNOL
L’écureuil, vu la forme et la taille de ses quenottes, a
une vraie tenaille à sa disposition. Du coup, il en profite
souvent pour fendre les noisettes en deux plutôt que
de les mordiller pendant de longues minutes. Parfois il
brise la coquille de façon plus maladroite, y formant un
trou irrégulier aux arêtes plus ou moins cassantes. Le
geai peut, lui aussi, par son bec puissant, abîmer la
noisette de cette manière pour accéder à l’amande.
Photo S. Büchner
Noisette fendue en
deux verticalement
Mais, les oiseaux et les mammifères ne sont pas les seuls à apprécier les
noisettes… Certains insectes, comme les balanins s’introduisent sous la coquille en
y forant un trou rond de 1 ou 2 mm maximum, ce qui ne laisse aucun doute sur la
taille du visiteur et donc, sur son identité…
Dessin : V. Schockert
En principe, pour les avelines (les noisettes, quoi !) rongées par le muscardin, la confusion la plus
fréquente qui survient lorsqu’on tente de déterminer qui est le responsable de « l’effraction de noisette »
concerne le campagnol ou le mulot. Donc, pour t’aider à distinguer définitivement le travail de ces
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chapardeurs, nous te proposons de bien observer le dessin suivant, extrait de la page 27 du numéro 59
de « La Hulotte » qui est d’ailleurs entièrement consacré au muscardin 1 .
Dessin : P. Déom
A quoi ressemble un noisetier ?
Le noisetier, également appelé coudrier, est un arbuste mesurant environ 2 à 4 m de hauteur. Son nom
latin « Corylus avellana » rappelle la région d’Aveline en Italie où il est cultivé depuis très longtemps.
Les fleurs apparaissent avant les feuilles, en février-mars, sous la forme des chatons jaunes de 6 cm
pour les fleurs mâles ; les fleurs femelles très petites, teintées de rouges se développent à l’aisselle des
branches et passent souvent inaperçues.
Contrairement à une majorité d’arbres ou d’arbustes porteurs de fruits, ici, c’est le nom de son fruit, la
noisette, ou « petite noix », qui a donné son appellation à l’arbre. On la récolte à l’automne.
Du printemps à l’automne, il porte des feuilles larges d’environ 7 cm, poilues (très douces au toucher) et
dentées sur tout leur bord. On dit également qu’elles sont cordiformes, car elles arborent plus ou moins
une forme de cœur.
Les noisetiers apparaissent souvent sous la
forme de buissons aux troncs fins, lisses et
bien droits, avec une écorce plutôt brillante.
Les troncs sont dits « multigaules », c'est-àdire qu’ils sont généralement groupés par 10
ou 12, leur bois est souple. Si durant l’hiver,
le noisetier est dénudé de ses feuilles, il
reste tout de même assez facile à
reconnaître par ses troncs luisants au ton
brun foncé parsemé de petites taches plus
claires.
Photo : V. Schockert
1
Le titre de ce numéro est « Le Rat d’Or ». Si tu veux obtenir encore plus d’informations sur ce petit animal si sympathique
nous te conseillons vivement de te le procurer, tant cet outil est bien documenté et plein d’humour.
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Le noisetier se rencontre dans les jardins, dans les haies ainsi
qu’en lisière des bois et dans les taillis. On le trouve également
dans les collines et les endroits montagneux, tant sur sols humides
que sur sols secs, caillouteux, calcaires ou riches en humus.
Il longe les prairies et les champs, le bord de cours d'eaux, et des
sentiers. Il pousse assez facilement, quel que soit le type de sol.
Bref, il y en a à peu près partout mais, par exemple, il est surtout
cultivé dans le sud de l’Europe.
Les fruits ? Tu les connais… Des noisettes, encapuchonnées dans
une espèce de membrane vert clair très découpée. Elles sont
parfois groupées par 2 à 4, voire plus. Mais les noisettes sauvages
sont relativement moins grosses que celles vendues dans les
grands magasins.
Photo : V. Schockert
En avant !!
Voilà, tout est prêt. Tu devrais maintenant avoir toutes les informations nécessaires pour participer à
l’opération « Chasse aux noisettes ». Ce que nous attendons de toi, maintenant, c’est que tu t’adonnes
à la recherche de noisettes rongées quand tu en trouveras le temps entre octobre et avril et, si tu en
trouves, que tu nous les renvoies par la poste ou que tu les déposes dans un « Point noisettes » (voir
liste annexe). Pour travailler correctement, tu trouveras également deux documents très utiles pour aller
sur le terrain : le protocole de chasse et la feuille de route (à compléter et à nous renvoyer
également). D’ici peu, tu trouveras tous ces documents sur notre site Internet (www.zoogeo.ulg.ac.be).
Et puis si tu as encore la moindre hésitation, il te suffit de nous contacter par courriel via les adresses
suivantes : [email protected] ou [email protected].
Photo : Sven Büchner
Si tu participes à cette opération avec ta classe, ta feuille de route renseignant les informations sur les
noisettes collectées servira également à participer à un tirage au sort avec quelques lots sympas à la
clé. A bon entendeur… salut !
Dessin : V .Schockert
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