GAUDÍ, LE MYSTÈRE DE LA SAGRADA FAMÍLIA

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GAUDÍ, LE MYSTÈRE DE LA SAGRADA FAMÍLIA
Sophie Dulac Distribution présente GAUDÍ, LE MYSTÈRE DE LA SAGRADA FAMÍLIA
Un film de Stefan Haupt Suisse / Documentaire / 89 min / Visa N° 139.207 AU CINEMA A PARTIR DU 14 MAI 2014 PRESSE Annie Maurette T. 01 43 71 55 52 T. 06 60 97 30 36 [email protected] PROMOTION/PROGRAMMATION PARIS Eric Vicente T. 01 44 43 46 05 [email protected] PROGRAMMATION PROVINCE / PÉRIPHÉRIE Arnaud Tignon T. 01 44 43 46 04 [email protected] DISTRIBUTION SOPHIE DULAC DISTRIBUTION 60, Rue Pierre Charron – 75008 Paris 01 44 43 46 00 PROMOTION Vincent Marti T. 01 44 43 46 03 [email protected] Dossier de presse et photos téléchargeables sur www.sddistribution.fr 1 SYNOPSIS La Sagrada Família de Barcelone, un projet de construction unique et fascinant, poursuivi par Antoni Gaudí, architecte de génie. Mais aussi une histoire ponctuée de sombres abîmes et d’envolées sublimes. La biographie de cet édifice, toujours en construction depuis 1882 est le point de départ de ce film où la question de l’acte de création est au cœur du récit. 2 NOTE D’INTENTION Comme les êtres humains, les édifices et les œuvres artistiques ont leur propre histoire et leur genèse : ils ont des origines, des « parents », une date de création et puis une vie jusqu’à ce qu’ils soient achevés, détruits ou transformés. J’ai voulu raconter cette histoire unique, de l’intérieur, partant de détails de la vie quotidienne des ouvriers, des sculpteurs et des architectes. L’histoire de la Sagrada Família est liée à celle du pays. Histoire freinant ou relançant sa construction des premiers croquis à nos jours. Un édifice unique, dont la construction et le destin de son architecte se confondent, une vie entière consacrée à un seul ouvrage. Qui était Antonio Gaudí ? Quelles étaient ses motivations ? Qui sont les ouvriers, les artisans ? Avec l’aide de toutes les personnes aujourd’hui présentes sur ce vaste chantier, le film explore les motivations qui incitent l’Homme à concevoir et bâtir de tels édifices. Il rend hommage à leur savoir‐faire, à leur passion. Il questionne les symboles, l’ancrage culturel et l’acte de création du concept à la réalisation. Ces différents maîtres d’œuvre nous donnent un aperçu de leur travail, par leur talent et leur expérience. De Etsuro Sotoo, sculpteur japonais, ex bouddhiste converti au catholicisme, qui travaille sur le chantier de la Sagrada Família depuis plus de 30 ans à Josep Maria Subirachs, le peintre sculpteur de la controversée façade de la Passion, qui se dit agnostique. Ou encore Jordi Bonet, architecte en chef, qui lutte sur tous les fronts. Mais aussi les artisans et ouvriers des multiples secteurs. Les images intérieur / extérieur se superposent. Dans le tumulte de Barcelone, le film s’approche de cette cathédrale mystérieuse ; il explore ses développements, et prend le temps de regarder, écouter, percevoir, contempler et réfléchir. Stefan Haupt 3 BARCELONE ET LA SAGRADA FAMILIA Barcelone, lieu de brassage culturel et d’intégration, Barcelone aux racines ancrées dans l’histoire de l’Occident. Ses habitants aux origines multiples, ibères, romaines, catholiques, cathares, musulmanes, juives… La légende veut que le Saint‐Graal se trouve dans les montagnes de Montserrat (Montsalvat), comme décrit dans Parzival de Wolfram von Eschenbach. Aujourd’hui, la Catalogne et son centre urbain Barcelone ont un statut indépendant au sein de l’Espagne. L’histoire y est profondément enracinée, Barcelone a dû s’adapter, se transformer et se renouveler au fil du temps. Et c’est au cœur de ce melting pot, que le 19 mars 1882, jour de la Saint Joseph, ont été dressées les premières fondations du « Temple Expiatori de la Sagrada Família ». Un architecte diocésain en a supervisé les travaux, jusqu’à ce que les chapiteaux de la crypte soient bâtis. Mais il y eu rapidement des désaccords avec le gestionnaire du bâtiment, reportant ‐ déjà ‐ le projet d’un an. Ce fut une surprise lorsque, le 3 novembre 1883, un jeune architecte, Antoni Gaudí, est nommé directeur. Au début les travaux vont bien avancer. Cependant les années suivantes, et particulièrement durant la Première guerre mondiale, ils vont être ralentis et parfois même arrêtés, faute d’argent. Parce qu’il marque une préférence pour le symbolisme, Gaudí attache une grande importance aux éléments structurels et décoratifs de l’église. Dès le départ, il propose un plan de site ayant la forme d’une croix latine. Toute la surface de la façade de la naissance, par exemple, est chargée de sculptures et d’éléments décoratifs. Au milieu des motifs religieux, il y a des plantes, des animaux et des formes abstraites, ainsi que des sculptures contemporaines, comme un anarchiste tenant une bombe par exemple. A la mort accidentel d’Antoni Gaudí en 1926, la direction du site est confiée à son élève et assistant Domènech Sugranyes. Il travaillera sur le chantier pendant dix ans, jusqu’à la destruction de l’atelier de Gaudí en 1936, après le déclenchement de la guerre civile espagnole. Tous les croquis originaux et les plans architecturaux partirent en fumée, les plâtres des modèles détruits. Désespéré, Sugranyes démissionne et meurt peu de temps après « de chagrin », selon Conxita et Ramon Sugranyes, ses enfants. Aujourd’hui, quelques soixante‐dix ans plus tard, les travaux, continuent dans tous les coins et recoins du chantier à un rythme intense. Les chantiers se multiplient. Ils attirent des 4 visiteurs venus du monde entier, car le mystérieux processus de création et cet édifice en devenir semble presque à portée de main. Des façades de la Naissance et de la Passion, le film nous mène de la crypte à la façade inachevée de la gloire : un mur blanc immense et vide, ouvert à tous les projets. Puis le film nous conduit plus haut, sur un terrain à bâtir à une hauteur vertigineuse, où cinq grues sont installées sur la nef pour s’attaquer à six des dix‐huit tours. L’une d’elle, la tour Jésus‐Christ, aura à son achèvement, le plus haut clocher du monde. 5 ANTONI GAUDI Antoni Gaudí (25 juin 1852 ‐ 10 juin 1926) architecte catalan. Diplômé de l’École d’architecture de Barcelone en 1878, jeune architecte, il est d’abord inspiré par Eugène Viollet‐le‐Duc mais très vite, il rompt avec le style néogothique et se fait remarquer par son originalité. Dès ses premiers projets, il fait cohabiter architecture et mobilier. Inscrit dans la mouvance de l’Art nouveau alors en vogue en Europe, il sera rapidement le porte‐étendard du modernisme, qui en est la variante catalane. Les principales caractéristiques de son courant sont l’inspiration dans les formes, la géométrie et les couleurs de la nature. Antoni Gaudí sera soutenu notamment par le riche industriel Eusebi Güell, pour lequel il créera le Palais Güell en 1889, ouvrage inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO tout comme la Casa Milà construite en 1907 ou le Parc Güell qu’il aménagea de 1900 à 1914. En 1883, il est choisi pour entreprendre la construction d’une cathédrale dédiée à la Sainte Famille : la Sagrada Família, financée par des dons privés. Jusqu’à sa mort en 1926, il se concentre sur ce projet qu’il considère comme celui de sa vie. De son vivant seront réalisés, le choeur et la façade du bras sud du transept (la tour San Barnabé et la façade de la Nativité). Son oeuvre, fut souvent controversée par nombre de ses contemporains, qui la surnommèrent la Casa Milà, la « carrière » afin d’en souligner l’aspect organique, voire l’absence de ce qui était alors considéré comme de la véritable architecture. Un des ces célèbres détracteurs George Orwell, de passage à Barcelone durant la guerre d’Espagne, fut très critique à l’égard de l’édifice. Les principaux soutiens de Gaudí furent ses clients, le monde ecclésiastique (Association des Dévots de San Jose) et la bourgeoisie industrielle catalane. Ce n’est que longtemps après sa mort que l’œuvre de Gaudí fut reconnue par les Barcelonais. Aujourd’hui, ses constructions, et particulièrement la Sagrada Família, figurent parmi les plus importantes attractions touristiques de la ville. Fervent nationaliste, Antoni Gaudí n’hésitait pas à braver l’interdiction de parler catalan en public, ce qui lui a valu d’être arrêté et emprisonné. Mais cette ferveur nationaliste se mua à la fin de sa vie en une ferveur catholique, coïncidant à la fois avec la difficile progression du chantier de la Sagrada Família et les importantes difficultés financières qu’il rencontrait. Vêtu de vêtements élimés, personne ne reconnut en lui le célèbre architecte lorsqu’il fut renversé par un tramway. Il mourut des suites de cet accident quelques jours plus tard, le 10 juin 1926, dans un hôpital où il avait été conduit trop tard. Il eut droit à un hommage de 6 sa ville qui l’enterra dans la crypte de la Sagrada Família, à laquelle il avait entièrement voué une partie de sa vie. Un procès en béatification d’Antoni Gaudí a été ouvert au Vatican en 2003. L’analyse du dossier de l’architecte catalan ‐ auquel certains documents prêtent des dons mystiques ‐ est en cours. STEFAN HAUPT BIOGRAPHIE – FILMOGRAPHIE Stefan Haupt est né à Zurich en 1961. Il intègre l’académie de théâtre de Zurich en 1985 où il obtient son diplôme en 1988. Depuis il est réalisateur et cameraman en freelance et fonde sa société de productions, Fontana Film, en 2004. De 2008 à 2010, il préside l’association des réalisateurs suisses (ARF/FDS). Lors de la dernière édition du Festival de Berlin, The Circle, remporte le Prix du Public de la sélection Panorama et le Teddy Bear du Meilleur documentaire. 2014 DER KREIS (THE CIRCLE) 2014 FINSTERES GLÜCK (DARK BLISS) 2010 HOW ABOUT LOVE 2006 A SONG FOR ARGYRIS 2004 DOWNTOWN SWITZERLAND 2003 MORITZ (TV) ELISABETH KÜBLER‐ROSS ‐ FACING DEATH 2001 UTOPIA BLUES 2000 INCRESCHANTÜM (HOMESICKNESS) 1998 I’M JUST A SIMPLE PERSON 7 FICHE TECHNIQUE SCENARIO & RÉALISATION Stefan Haupt IMAGE Patrick Lindenmaier SON Francesc Canals MONTAGE Christof Schertenleib COMMENTAIRE Stefan Haupt, Martin Witz MUSIQUE J. P. Goljadkin MONTAGE SON / MIXAGE Guido Keller Récitant version française Jean‐Luc Bideau AVEC L’AIMABLE SOUTIEN Pavillon de l’Arsenal 8