capital - Les SES dans l`Académie de Bordeaux

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capital - Les SES dans l`Académie de Bordeaux
Proposition de cours :
INVESTISSEMENT, CAPITAL ET PROGRES TECHNIQUE
L’investissement est au cœur de la stratégie de croissance des entreprises et des
économies.
I – DEFINITION, FORMES ET FINANCEMENT DE L’INVESTISSEMENT
A – Définition et objectifs
1 – Définition
L’investissement résulte d’une opération par laquelle une entreprise
acquiert des biens de production venant renouveler ou accroître le stock de
capital.
Un investissement est donc un flux et ne doit pas être confondu avec la notion de
capital qui est plutôt un stock (ensemble des biens acquis par l’entreprise).
On distingue ainsi plusieurs formes de capital :
Le capital financier ?
somme
d’argent
placée dans le but
d’obtenir un revenu ou
une plus -value
Le capital humain ? analyse
proposé
par
l’économiste
américain Gary BECKER :
l’individu est un être considéré
comme un ensemble de
capacités
manuelles
et
intellectuelles
le capital comptable
? composé de l’apport
des actionnaires à
l’entreprise
+
les
bénéfices
non
distribués
+
les
sommes empruntées
par l’entreprise
capital
Le capital technique ?
ensemble des biens achetés
par l’entreprise et qui lui
permettent de produire.
Le capital selon MARX ? le capital est un rapport de
production qui oppose deux classes opposées : le
prolétariat et la bourgeoisie. Il distingue deux formes de
capital :
- Le capital constant : ensemble des biens qui ne font
que transmettre leur propre valeur à la marchandise
produite (ex : machines, matières premières.) ? pas
d’exploitation possible
- Le capital variable : somme d’argent permettant au
capitaliste d’acheter la force de travail du prolétaire (ex :
le salaire) ? il permet de faire produire plus de valeur
qu’il n’en coûte ; de cette exploitation résulte une plus value qui sera transformée en profit par la vente de la
marchandise. (rappel : plus-value : pour MARX, il s’agit
de la différence entre les valeurs créées par l’emploi de
la force de travail et la valeur de cette force de travail)
Pour la Comptabilité Nationale, l’investissement est représenté par la FBCF (Formation
Brute de Capital Fixe) et comprend :
??
la formation de capital fixe (acquisition de biens durables et
reproductibles destinés à être utilisés dans le processus de production
(bâtiments, matériel de transport, biens d’équipements, logements…)
pendant plus d’un an.
??
la variation des stocks (elle mesure le solde entre les entrées et les
sorties de stocks de produits finis, semi-finis et de matières premières.
NB : pour les entreprises et les administrations, la FBCF prend la forme d’investissements
productifs et de biens d’équipements collectifs (écoles, hôpitaux …) alors que pour les
ménages, la FBCF ne concerne que l’acquisition de logements neufs.
2– Objectifs d’un investissement
??Assurer le développement de l’entreprise
??affronter la concurrence
??Rester compétitif
??Maintenir ou accroître ses parts de marchés
??Accroître simplement ses capacités de production …
B – Les différentes formes d’investissement et leurs évolutions
1 – Les principaux types d’investissements
a – L’investissement productif : ? voir schéma plus bas
? I matériels : I de capacité (investissement d'extension), I de productivité
(investissement de modernisation), I de remplacement (investissement de
renouvellement)
?I immatériels : formation, recherche-développement, achat de brevets ,
publicité
b – L’investissement financier :
? prise de contrôle
? prise de participation
? placement …
c – L’investissement collectif :
? achat de bâtiments, de terrains et de gros matériel par les administrations
(publiques ou privés : ils ont pour but de réaliser des équipements collectifs
afin de produire des services non marchands fournis aux usagers à titre
gratuit ou à un prix inférieur à son coût (stade, routes, théâtre, bâtiments
publics, …)
d – L’investissement des ménages :
? Dans la Comptabilité Nationale, il correspond à l’acquisition de logements
neufs. (Rappel : en CN, les entrepreneurs individuels font partis des
ménages…)
2 – L’évolution des investissements
Constat : ? doc. 3 et 4 pages 128-129 Bréal 1999
Conclusion : Les investissements matériels sont quantitativement les plus
importants, mais les investissements immatériels sont ceux qui progressent le
plus.
Investissements de
remplacement
Investissements de
productivité
Investissements
matériels
Investissements de
capacité
Formes
d'investissements
Recherche et
développement
Formation du
personnel
Investissements
immatériels
Brevets
Publicité
C – Les principales sources de financement des investissements
Deux formes de financement :
AUTOFINANCEMENT
INTERNE
EMISSION
D'ACTIONS
MARCHE
DES
CAPITAUX
FINANCEMENT
DIRECT
EXTERNE
INDIRECT
EMISSION
D'OBLIGATIONS
BANQUES
1 – Le financement interne
- L’autofinancement ? il consiste à utiliser les profits non distribués c’est-à-dire à son
épargne (partie du revenu qui n’est pas consommé ; pour les entreprises, elle
correspond au profit non distribué)
Avantages
Inconvénients
- l’entreprise ne dépend que d’elle-même
- Il faut disposer de ressources suffisantes
- elle ne subit pas la pression des pour pouvoir procéder à l’investissement
actionnaires ou de créanciers
risque d’être à cours de liquidités
l'argent utilisé ne rapporte plus…
2 – Un financement externe
- En intervenant directement sur le marché des capitaux en émettant des actions ?
augmentation de capital. Depuis le début des années 80, ce mode de financement se
développe fortement (forte croissance de la bourse) au détriment du recours aux banques :
on parle depuis de désintermédiation bancaire ou encore d’économie à marchés financiers
Avantages
Inconvénients
- pas d’intérêts à payer
pas de remboursements à prévoir
?? Le pouvoir dans l’entreprise peut
changer de mains
?? Il faut que les actionnaires potentiels
soient intéressés par l’achat des actions
proposées
- En empruntant directement à moyen ou à long terme en proposant des obligations aux
épargnants (interventions des banques)
avantages
?? Plus
d'autonomie
actionnaires…
Inconvénients
qu'avec
des ?? Il y a des charges financières à payer +
le paiement de dividendes
?? Il faut rembourser le capital emprunté
et payer des intérêts (taux d’intérêt :
coût du capital emprunté)
?? Le pouvoir des actionnaires est de plus
en plus croissants …
- En faisant appel à l’intermédiation bancaire : (financement indirect)
??
de façon monétaire par l’octroi par les banques de crédits (sans qu’il y ait
de dépôt correspondant ? il y a donc création monétaire)
??
de façon non monétaire
Avant d’obtenir une source de financement, l’entreprise doit d’abord connaître ce qui
peut l’inciter à investir (c’est-à-dire trouver les causes et les motivations)
II – LES DETERMINANTS DE L’INVESTISSEMENT
Ils sont de deux natures essentiellement : réels ou financiers.
A – les facteurs "réels"
1– La demande anticipée par les entreprises ? analyse keynésienne
Les entreprises ajustent leur capacité de production aux anticipations qu’elles font quant au
niveau de la demande potentielle des consommateurs.
Si ces anticipations sont favorables, des investissements seront certainement
nécessaires et devront être réalisés.
??
Si ces anticipations ne sont pas très favorables, les investissements ne seront
pas réalisés.
??
? Exemple du principe de l’accélérateur :
a
b
demande
Equipement
nécessaire
Investissemen
t induit
Taux de
croissance de
la demande
100
103
110
125
130
130
300
309
330
375
390
390
9
21
45
15
0
3%
6.8 %
13,6 %
4%
0%
Taux de
croissance de
l’investisseme
nt
133 %
114,3 %
- 66,7 %
- 100 %
Rappel : coefficient de K = 3
a ? hausse de la demande ? hausse de l’investissement
b ? ralentissement de la demande ? baisse de l’investissement
? Une hausse suffisante de la demande suffit à provoquer une hausse de
l’investissement.
2 – Le coût relatif des facteurs de production ? analyse libérale
Si la hausse du coût du travail est supérieure à la hausse du coût du capital, le chef
d’entreprise procédera à une substitution du capital au travail ? on modernise le processus
de production, on l’automatise plutôt que de garder ou d’embaucher du personnel de plus
en plus coûteux
3 – L’intuition de l’entrepreneur …
B – Les facteurs financiers
1 – les taux d’intérêts
Pour investir une entreprise a deux possibilités :
elle utilise ses propres fonds
elle emprunte de l’argent auprès des intermédiaires financiers : dans ce
dernier cas, elle doit tenir compte du coût de son emprunt. Elle sera d’autant
moins incité à investir que les taux d’intérêts seront élevés.
NB : il serait plus judicieux de tenir compte de l’évolution du taux d’intérêt réel c’est à dire
du taux d’intérêt déflaté de l’évolution des prix.
Taux d’i Réel = taux d’i nominal – taux d’inflation
? le taux d’inflation
d’investissement !
(et
son
évolution)
a
donc
une
incidence
sur
la
décision
2 – La rentabilité (économique et financière) de l’entreprise
Tant que la rentabilité économique de l’investissement est supérieure au taux d’intérêt,
l’entreprise est incité à emprunter pour investir (et donc à investir …)
Profits
EBE
Taux de Rentabilité économique : --------------------------- = --------------------------------Valeur du capital
prix du K x volume du K
EBE – frais financiers - impôts
Rentabilité financière : ----------------------------------------------------------------------------Capitaux propres (ressources internes à l’entreprise)
Principe de l’effet de levier : il est obtenu lorsque l’entreprise s’endette et qu’elle obtient
grâce à ce capital emprunté un taux de profit plus important que celui qu’elle obtiendrait en
s’autofinançant ? il stimule l’investissement
Jusqu’au début des années 80, l’effet de levier était positif. Le taux de profit étant > aux
taux d’intérêts réels, les entreprises étaient incitées à s’endetter pour financer leurs
investissements. L’augmentation des taux les à fortement incité à se désendetter et à placer
leur fonds (investissements financiers au détriment des investissements productifs)
Nb: si l'effet de levier est négatif, on parle alors d'effet boomerang
III – LA RELATION INVESTISSEMENT - EMPLOI
A – Evolution de cette relation depuis la seconde guerre mondiale
Cette relation est en fait assez controversée. En effet, sur la période 50/73, elle s’est avérée
favorable car les investissements réalisés se sont accompagnés d’une hausse du volume de
la production et du volume de l’emploi (période de reconstruction ? l’investissement est
nécessaire et la main d’œuvre est bon marché et disponible)
Cependant, en période de croissance ralentie comme aujourd’hui, cette relation est
beaucoup plus contestable et présente un risque pour l’emploi dans la mesure où les
investissements réalisés sont plutôt des investissements de remplacement et de
modernisation ? on intègre dans l’entreprise moins de travail et plus de progrès technique.
Ces investissements de productivité, qui contribuent à augmenter la compétitivité des
entreprises conduisent à substituer du capital au travail ? les combinaisons productives ont
une intensité capitalistique de plus en plus forte, ce qui est plutôt défavorable à l’emploi.
En négligeant les investissements de capacité qui s’accompagnent de créations d’emplois
(emplois nécessaires pour faire fonctionner les machines), l’entreprise cherche à augmenter
sa production tout en diminuant ses coûts.
B – Les interprétations théoriques de cette relation
Au niveau théorique, deux tendances s’opposent :
l’interprétation des libéraux
l’interprétation des keynésiens
1 – L’interprétation des libéraux
Pour eux, l’offre provient des producteurs et doit donc être favorisée.
? Phrase de chancelier Helmut Schmidt : « LES PROFITS D’AUJOURD’HUI FONT LES
INVESTISSEMENTS DE DEMAIN ET LES EMPLOIS D’APRES DEMAIN »
Les entreprises n’investissent que si elles ont des perspectives de profit. Pour les théoriciens
de l’offre, il faut donc favoriser l’investissement des entreprises en privilégiant par exemple
les réductions fiscales (ex : théoricien de l’offre ? LAFFER : « trop d’impôt, tue l’impôt »?
application par Ronald REAGAN (81) et par Margaret THATCHER (79))
2 – L’interprétation des keynésiens
Pour les keynésiens, le niveau de l’emploi dépend du niveau de l’emploi qui dépend luimême de la demande effective (demande anticipés par les entrepreneurs) : c’est donc pour
eux la demande qui est importante dans ce mécanisme et tout particulièrement le niveau de
la production qui en découle.
Pour les keynésiens, il est donc important que cette dernière soit stimulée : KEYNES a
démontré qu’à travers une dépense supplémentaire d’investissement, une variation plus
que proportionnelle de la production est observée, ce qui se traduit évidemment par un
effet favorable sur l’emploi (politique de relance)
? voir le principe du multiplicateur d’investissement
IV – LES RELATIONS ENTRE LE PROGRES TECHNIQUE ET LA CROISSANCE
A – Définition et mesure de la croissance
1 – définition
Le progrès technique est l’amélioration des performances productives pour un facteur qui se
concrétise par des gains de productivité. Il est fondé sur l’ensemble des connaissances qui
sont appliquées à la production et regroupe l’ensemble des innovations permettant
d’augmenter quantitativement et qualitativement la production.
Définition d’Alfred Sauvy : « ce qui permet aux hommes d’accroître le fruit de leur activité
économique et de diminuer la peine fournie pour avoir ce résultat. »
Quand y a t-il progrès technique ? quand la productivité (production par facteur utilisé)
augmente. ? voir transparent
Cause du progrès technique : l ‘amélioration des méthodes de travail, des performances
techniques, la formation des hommes.
Conséquence : amélioration du bien être des individus
Caractéristique : il est considéré comme un des moteurs de la croissance.
NB : ne pas confondre invention et innovation !
Invention découverte d’un principe nouveau ou d’un produit nouveau qui n’est pas toujours
susceptible d’applications pratiques.
Innovation : mise en application industrielle et commerciale d’un principe théorique ou
d’une idée nouvelle.
Différentes catégories d’innovations existent :
-
les innovations de produits : servent à introduire des produits
nouveaux sur le marché.
Ex : fabrication d’un nouveau produit (CD, voiture électrique, …) ou MP (nucléaire …)
Leurs objectifs :
- Permettre d’offrir aux consommateurs un produit plus proche de leurs
besoins ou qui leur procure plus de services (amélioration du bien être).
- Elargir la clientèle des producteurs en répondant à de nouvelles demandes.
-
Les innovations de procédé : basées sur la mise en œuvre de technique
de production nouvelles.
Ex : introduction de nouvelles méthodes de travail (toyotisme…) orientation vers de
nouveaux marchés (pays de l’Est, Afrique.) , nouvelles formes d’organisation
(concentration des entreprises…)…
Leurs objectifs :
- Réduire les coûts de production par un accroissement de la productivité
- Augmenter les marges bénéficiaires ou accroître les parts de marchés
- Augmenter la qualité des produits (diminution des défauts)
2 – Mesure du progrès technique
-
on peut mesurer les dépenses engagées pour le créer ? R et D
-
comparer des indicateurs de résultats : le nombre de produits supplémentaires
fabriqués, la part dans le chiffre d’affaires d’un nouveau produit fabriqué,…
l ‘évolution de la part de marché à moyen terme (10 ans)
B – Les acteurs du progrès technique
Qui est responsable de la diffusion du progrès technique dans la société ?
1 – Le rôle de l’entrepreneur : analyse de Joseph Aloïs Schumpeter (doc 6
page 173 + doc 13 page 177 Bréal 1 999)
? biographie : (1883 – 1950) : économiste autrichien. Inclassable de part l’originalité de sa
pensée (hétérodoxe). Il explique la croissance par l’émergence de «grappes d’innovations»
successives générées par les entrepreneurs. Ces grappes d’innovations provoquent un
processus permanent de «destruction créatrice ».
? analyse :
Schumpeter distingue 5 types d’innovations :
- les nouveaux produits
- les procédés
- les marchés (nouveaux débouchés)
- les sources de matières premières nouvelles
- le changement dans l'organisation des firmes
Pour Schumpeter, l’innovation
d’entreprise qui doit être dynamique.
dépend
souvent
de
la
personnalité
du
chef
2 – Le rôle de l’Etat
L’Etat se doit de financer la recherche dans la mesure ou celle-ci à une rentabilité
économique incertaine et ses résultats ne sont pas immédiats.
De plus, la recherche n’a pas toujours de véritables débouchés ! (on ne trouve pas
toujours !)
? tableau : financement de la R et D par les pouvoirs publics.
L’Etat se doit aussi d’investir dans la formation du capital humain !
C – le progrès technique est la cause principale de la croissance
Pour certains économistes, le progrès technique dépend de l’environnement général :
il est donc endogène. doc. 12 page 176 Bréal 1 999
Le progrès technique correspond à la part de la croissance qui n’est attribuable ni au travail
ni au capital et constitue dans la plupart des pays le facteur fondamental de la croissance.
V – LES RELATIONS ENTRE LE PROGRES TECHNIQUE ET L’EMPLOI
A – Les effets bénéfiques du progrès technique sur l’emploi
1
- Au niveau de l'évolution des PCS ? doc 13 page 180 Bréal 1999
- Forte progression des effectifs pour les cadres (effectif multiplié par
3 en 40 ans). Pour les professions intermédiaires, l'effectif est
multiplié par 2.
- Pour les ouvriers, l'effectif décroît mais traduit une amélioration des
conditions de travail
- Le progrès technique favorise l'évolution du travail (il permet le
développement du travail à domicile, …
Le travail est moins orienté vers l'industrie et traduit un développement du secteur tertiaire.
2 - La théorie du déversement d'Alfred Sauvy
? Quelles sont les conséquences d'une augmentation des gains de
productivité ? doc 23 page 182 Bréal 1999
1
2
3
4
-
augmentation des profits
baisse des prix
augmentation des prélèvements destinés à l'Etat
Augmentation des salaires …
Conclusion : la main d'œuvre libérée d'un secteur dont les gains de
productivité sont supérieurs à la croissance de sa production se
déverse dans des secteurs créateurs d'emplois
3 - Les incidences sur la RTT (réduction du temps de travail) …
? La RTT a permis de générer plus d'emplois : en réduisant le temps de travail nécessaire
pour la production, le progrès technique a permis de mieux répartir le travail entre les
individus et de favoriser le développement des loisirs (qui génèrent eux-mêmes du travail
pour d'autres individus)
B – Les effets contestables du progrès technique sur l’emploi
1 - A court terme, le progrès technique génère du chômage car il tend à
remplacer la main d'œuvre (effets constatés en particulier avec le développement
des investissements de productivité)
2 - Les gains de productivité ne sont pas toujours compensés par des
créations d'emplois (de plus, les emplois créés ne correspondent pas forcement
aux emplois supprimés …)
3 – Les conséquences de cette relation
?? des manifestations / contestations de la part des salariés + de nouvelles
revendications …
?? les métiers se sont transformés ainsi que les qualifications
?? l'organisation du travail est bouleversée (taylorisme hier, télétravail aujourd'hui
même s'il reste encore assez marginal …)
Conclusion du chapitre

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