Conseil pour les droits et devoirs des familles
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Conseil pour les droits et devoirs des familles
LE CONSEIL POUR LES DROITS ET DEVOIRS DES FAMILLES − − − − − − − TEXTES DE REFERENCE Article L.141-1 du code de l’action sociale et des familles, créé par l’article 9 de la loi n° 2007-297 du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance Article D.141-8 du code de l’action sociale et des familles, créé par l’article 1er du décret n° 2007667 du 2 mai 2007 Circulaire du 9 mai 2007 ayant pour objet l’application des articles 8 à 10 de la loi n° 2007-297 du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance Loi n° 2013-108 du 31 janvier 2013 tendant à abroger la loi n° 2010-1127 du 28 septembre 2010 visant à lutter contre l'absentéisme scolaire Décret n° 2014-1376 du 18 novembre 2014 relatif à la prévention de l’absentéisme scolaire Circulaire interministérielle du 24 décembre 2014, publiée au bulletin officiel de l’éducation nationale du 1er janvier 2015 DEFINIT DEFINITION ET OBJECTIFS Le conseil pour les droits et devoirs des familles est un organe collectif créé par délibération du conseil municipal, présidé par le maire ou son représentant au sens de l'article L. 2122-18 du code général des collectivités territoriales. − Il s’agit : − d’un lieu d’écoute et de soutien pour les familles ayant des difficultés à exercer leur autorité − − − − parentale d’un lieu ayant pour finalité de prévenir et de lutter contre l’absentéisme scolaire, le décrochage scolaire ou social d’un lieu où le maire peut réaffirmer la valeur de la Loi républicaine, et où les familles doivent réapprendre leurs devoirs et leurs droits, ainsi que le vivre-ensemble civique d’une instance de proximité d’aide à la parentalité et de prévention de la délinquance, pouvant contribuer à arrêter le glissement de certains jeunes vers la sanction pénale, au stade de la commission d'incivilités ou en situation d'absentéisme scolaire d’une instance consultative, qui assiste le maire dans le choix des mesures d’aide à la parentalité (accompagnement parental proposé par le maire, saisine du président du conseil général en vue de la mise en œuvre d’une mesure d’accompagnement en économie sociale et familiale). 1 − PUBLIC CONCERNE Familles en difficulté dans l’exercice de l’autorité parentale − Le maire de la commune PORTEURS − − − DESCRIPTIF En amont, une phase préliminaire consiste en un recueil par le maire ou le coordonnateur du conseil local ou intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance d’informations de nature économique, sociale, éducative, sanitaire, voire judiciaire, relatives à la situation de certaines familles pouvant relever du CDDF. Ces informations sont couvertes par le secret professionnel, et les modalités de leur transmission doivent être strictement définies par une charte déontologique conforme au modèle type élaboré par le Secrétariat général du Comité interministériel de prévention de la délinquance. Réuni ensuite sur décision de son président, le conseil est destiné non à juger, mais à : − − − − entendre les familles concernées, les informer de leurs droits et devoirs envers l'enfant et de leur adresser des recommandations destinées à prévenir des comportements susceptibles de mettre l'enfant en danger ou de causer des troubles pour autrui ; examiner avec ces familles les mesures d'aide à l'exercice de la fonction parentale susceptibles de leur être proposées et l'opportunité d'informer les professionnels de l'action sociale et les tiers intéressés des recommandations qui leur sont faites. Il est consulté par le maire lorsque celui-ci envisage de proposer un accompagnement parental prévu à l'article L. 141-2 du code de l’action sociale et des familles. Il peut, sans préjudice de la possibilité pour le maire de signaler au juge des enfants les difficultés d’une famille aux fins de mise en œuvre éventuelle de la mesure judiciaire d’aide à la gestion du budget familial prévue par l'article 375-9-1 du code civil, lorsque le suivi social ou les informations portées à sa connaissance font apparaître que la situation d'une famille ou d'un foyer est de nature à compromettre l'éducation des enfants, la stabilité familiale et qu'elle a des conséquences pour la tranquillité ou la sécurité publiques, proposer au maire de saisir le président du conseil général en vue de la mise en œuvre d'une mesure d'accompagnement en économie sociale et familiale. En vertu de l’article 46 de la loi n° 2011-267 du 14 mars 2011, la création d’un CDDF est obligatoire dans les communes de plus de 50 000 habitants. Il comprend des représentants de l'Etat dont la liste est fixée par le décret du 2 mai 2007, soit, en tenant compte des effets de la modernisation de l’administration territoriale de l’Etat : le préfet ou son représentant ; - le directeur départemental de la cohésion sociale et de la protection des populations, ou son représentant ; l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, ou son représentant ; ainsi que des représentants des collectivités territoriales et des personnes œuvrant dans les domaines de l'action sociale, sanitaire et éducative, de l'insertion et de la prévention de la délinquance. 2 − − MODE D’ENTREE Saisine par le maire sur la base d’informations recueillies de diverses sources : services sociaux, services de l’éducation nationale, police municipale, bailleurs sociaux. ENCADREMENT Délibération du conseil municipal portant création du CDDF, arrêté du maire portant nomination des membres relevant de son autorité, arrêté du préfet portant désignation des représentants des services de l’Etat PARTENARIATS − Les services de l’Etat, et notamment de l’éducation nationale, le Conseil général, les services de la protection judiciaire de la jeunesse, les associations spécialisées dans la protection de l’enfance et la prévention spécialisée FINANCEMENT − Commune 3