En tout état de cause, la clé de voûte, c`est l`obligation d

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En tout état de cause, la clé de voûte, c`est l`obligation d
En tout état de cause, la clé de voûte, c’est l’obligation d’identifier
le risque de blanchiment de capitaux et de financement du
terrorisme, ce qui implique concrètement…
En toute logique, d’abord de connaître le client, le mandataire et le(s)
bénéficiaire(s) effectif(s) du client ainsi que l’objet et la nature de la
relation d’affaires. C’est la démarche KYC (Know your customer) sur
la base de laquelle, en fonction de plusieurs types de risques
(géographique, client – transparence réduite, client – secteurs
d’activité, et prestations), les clients doivent être classés en deux
catégories (risque faible, risque élevé) selon leur degré de sensibilité
au risque de blanchiment de capitaux et de financement du
terrorisme. Les circonstances qui mèneraient à un profil de risque
élevé doivent être identifiées et documentées. Par la suite, ce profil
doit, en fonction du risque, faire l’objet d’une actualisation régulière.
Fondamentalement, les tenants et aboutissants de cette approche
par les risques, notamment traduite dans la politique d’acceptation
et de suivi des clients, n’ont aujourd’hui, en principe, plus de secrets
pour vous : la méthodologie RBA et de nombreux facteurs de risque
ont été largement explicités et illustrés dans le chapitre 5 de la
circulaire, entre autres, et conditionnent la décision de nouer ou de
maintenir une relation d’affaires avec le client.

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