Notre programme d`expositions 2016
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Notre programme d`expositions 2016
Du 1er juillet au 31 août 2016 Bruno TREMOHARS Né en 1955 dans un environnement d’artistes, non loin de Pont-Aven où il vit aujourd’hui, Bruno TREMOHARS grandit cependant en région parisienne. Il fait des études de graphisme avant d’être reçu à l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris, puis exerce dans les milieux de la mode (imprimés sur tissus), de l’Edition d’Art, et assiste plusieurs artistes peintres et sculpteurs. Vers trente ans, il commence à beaucoup voyager, vivre et travailler au Mexique, puis en Inde. Influencé par le Cloisonnisme de l’École de Pont-Aven (aplats des couleurs, séparation des formes par l’utilisation du cerne, comme dans l’art du vitrail) et les peintres bretons observateurs en leur temps de la vie régionale (Lemordant, Meheut, de Belay ou Lucien Simon), Trémohars définit ses œuvres récentes comme celles d’un imagier, technicien du passé, d’un univers distancié qu’il recrée par l’emploi de couleurs pures et généreuses et par un graphisme rigoureux et faussement naïf. Ses gouaches, acryliques ou huiles, recyclent et récitent une Bretagne d’avant-hier, « âge d’or » de l’agriculture et de la pêche qui se nourrit d’une certaine nostalgie mais évite l’anecdotisme. Ses images, pleines de scènes collectives, semblent aussi les projections d’un monde intérieur, idéal, à la recherche d’un contenu et des possibilités de l’exprimer par la forme picturale. Bruno Tremohars est régulièrement invité à exposer (2011: Chapelle St Joseph à Lesneven, Fondation Daumier à Valmondois, Sémaphore de l’Aber Wrach-Landeda). http://www.galerie-izart.com/ Du 1er septembre au 31 octobre 2016 Eugène BEGARAT Eugène Begarat, est né en 1943, il se passionne très tôt pour les Écoles Bretonnes et les Nabis. Ses premières peintures, nettement influencées par cette époque, sont des paysages et des scènes campagnardes peintes sur des planchettes de bois de petit format, préalablement enduites de céruse. Son travail, empreint d’une technique divisionnisme, semblait quelque peu anachronique en 1970 où l’art contemporain présentait la nature à travers le Land-Art. Toutefois, Eugène Begarat exploita la division des couleurs pendant des années même si cela semblait le faire paraître irrémédiablement hors de son époque. Mais la mode n’est pas son problème, au contraire, il va à l’encontre des idées de son temps avec un réel plaisir et sans état d’âme. Au fil des années, le peintre alla au-devant d’expériences nouvelles en simplifiant sa palette alors chargée de petites touches de couleurs, pour la rendre plus largement impressionniste et plus moderne. Mais on retrouve encore dans beaucoup de peintures ces «enchevêtrements» de touches colorées qui donnent au tableau une impression de tapisserie surtout dans le traitement des ombres. Eugène Begarat peint souvent dans son jardin construit un peu comme un décor de verdure. Il travaille principalement avec des modèles qu’il dessine ou photographie. Dans le jardin ou au bord de la piscine cachée dans les feuillages, des espaces sont étudiés pour donner juste ce qu’il faut de lumière, des couleurs de végétaux faisant «fond» ou décor ainsi que des contre-jours très élaborés comme dans un atelier de peintre ou de photographe mais avec la lumière naturelle.