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SNUipp Maison des Syndicats 77 rue A. Croizat 73000 CHAMBERY Tél. : 04-79-68-91-65 Fax : 04-79-68-93-47 Courriel : [email protected] Site web : h!p://73.snuipp.fr « Gérer les enseignants autrement » ? T el est l’intitulé du rapport de la Cour des comptes rendu public mercredi 22 mai. Dans ce texte obéissant logiquement à un point de vue comptable de la part d’une telle institution de la République, un certain nombre de constats feront échos à ce que vivent les enseignants : Sarah Hamoudifaible rémunération des PE, inspection injuste Wilkowsky et inefficace, affectations conduisant les enseignants débutants vers les zones les plus difficiles, gestion calamiteuse des mutations. Pour autant, la Cour en tire des conclusions et des préconisations qui sont inacceptables : affecter les enseignants sur avis des directeurs, augmenter la différenciation des régimes indemnitaires entre les enseignants, donner aux seuls directeurs la responsabilité de moduler le temps de service des Déposé le 04/06/2013 enseignants en fonction du poste occupé, annualiser le temps de travail. Ce rapport reprend les visées les plus libérales des précédents gouvernements. Un exercice d’argumentation qui ne se prive de quelques contrevérités… Dans la droite ligne du gouvernement précédent qui justifiait les 80 000 suppressions de postes par un « faire mieux avec moins », la Cour des comptes estime également que « le ministère de l’Éducation nationale ne souffre pas d’un manque de moyens budgétaires ou d’un nombre trop faible d’enseignants, mais d’une utilisation défaillante des moyens existants ». En filigrane de ce rapport revient sans cesse sur l’idée que notre système scolaire croule sous un trop grand nombre d’enseignants par rapport à celui des élèves. La démonstration s’arrête, comme c’est bizarre, en 2012. Il faut dire que, selon les évaluations officielles du ministère, quelque 70 000 élèves supplémentaires (10 % d’une génération) sont attendus à la rentrée 2013 et plus de 41 000 en 2014 ! Mais ça, la Cour des comptes n’en pipe mot. Tout comme elle « oublie » de citer que la France possède actuellement l’un des taux d’encadrement les plus mauvais de l’OCDE : seulement 5 enseignants pour 100 élèves en primaire. Au final, le rapport entretient l’illusion, comme Luc Chatel pendant des années, qu’une meilleure réussite scolaire n’est qu’affaire de bon management. Et que, finalement, les difficultés des élèves n’ont pas grand-chose à voir avec les moyens donnés aux dispositifs pédagogiques, la formation des profs ou encore les effectifs par classe. Un postulat qui va à l’encontre des études menées sur le sujet. Pour la FSU, Ce document relève plus, dans sa démarche et dans ses conclusions, d’une expression d’un club politique que d’une institution française de République. 1 Juin 2013 - Prix 1,50 € - Trimestriel - n°82 aCTEURS AC T E U R S SNUipp-FSU SAVOIE En parlant de ges"on des enseignants... La mobilité des enseignants des écoles est très difficile ce!e année, du fait de la « neutralisa"on » de nombreux postes, qui ont fortement réduit les possibilités de muta"on intra-départementales. Résultats du mouvement principal après la CAPD du 30 mai en pages intérieures. EDITO (SUITE) SOMMAIRE Page 1 Edito Au contraire, le SNUipp-FSU revendique l’améliora- Page 2 et 3 CAPD du 30 mai tion des conditions d’exercice du métier, une gestion respec- Page 4 Ensemble pour les droits - Clause de tueuse des personnels, des droits et milite pour des enseignants conscience reconnus et revalorisés.Nous demandons également que le Page 5 Retraite et retraités paritarisme retrouve tout son sens et sa place dans le fonc- Page 6 Nécrologie tionnement de notre ministère, des rectorats et des directions Page 7 à 10 Mouvement alphabé•que départementales. En effet, nous, SNUipp-FSU, avons le souci Page 10 à 11 Mouvement géographique constant de porter les préoccupations des personnels : c’est un Page 12 à 14 Circulaire de rentrée 2013 axe important de notre activité syndicale que de rassembler et Page 14 Rythmes scolaires débattre ensemble afin de construire un grand mouvement de masse pour la transformation du système éducatif. Il en va de Page 15 Condi•ons de travail Page 16 CHS-CT : les registres obligatoires la réussite de tous les élèves. l’avancée de nos revendications pour une école de la réussite pour tous les élèves. Ce sera l’objet de nos travaux lors du 9ème congrès national du SNUipp-FSU qui se tiendra à St Malo du 11 au 14 juin prochain, et qui déterminera les orientations de notre syndicat majoritaire pour les 3 ans à venir. CAPD DU 30 L 2 MAI 2013 a CAPD d’aujourd’hui est, comme chaque année, une CAPD très attendue des enseignants, puisque le mouvement est un moment important dans la vie de nos collègues. L’an passé, nous vous disions que revoir les règles des opérations de mutation des personnels était essentiel. Le travail mené cette année a permis des avancées, notamment un net rééquilibrage du barème, la nette diminution des vœux de zone géographique et la mise en place d’une « fiche-navette » permettant aux enseignants en phase d’ajustement de réajuster leurs vœux. Le SNUipp regrette toutefois que l’administration ne soit pas allée au bout de la logique, et n’organise pas une vraie deuxième saisie de vœux. Nous souhaitons par ailleurs connaître les modalités de mise en œuvre de la « fiche-navette » pour la suite des opérations. De manière générale, nous regrettons que la circulaire mobilité 2012 n’ait été qu’une pâle copie de celle de 2008, qui a plutôt instauré une « immobilité ». Les chiffres sont stables : il y a 713 participants au mouvement. 398 n’obtiennent pas satisfaction, soit 56 % des enseignants. 174 sont maintenus sur leur poste, et 224 attendront la phase d’ajustement, dont 5 qui n’ont pas retrouvé de poste suite à une mesure de carte scolaire. A nouveau, nous tenons à souligner que l’affectation de plus de 200 personnes est loin d’être un simple « ajustement », mais bel et bien une deuxième phase de mouvement. A noter que le nombre d’enseignants qui souhaitaient muter et qui doivent rester sur leur poste augmente régulièrement depuis 2008. La « sédentarisation » des enseignants répond sans doute aux objectifs de l’administration, mais elle ne permet plus aux enseignants qui le sou- haitent de « bouger ». Ce n’est pas forcément un mieux. A ce propos, le mouvement gagnerait en lisibilité et en efficacité s’il était possible, comme cela se faisait auparavant, de déclarer sa participation au mouvement en amont. Et ce serait un « plus » pour les enseignants qui ont besoin, pour diverses raisons, de quitter leur école. Cela représente-t-il vraiment plus de travail pour les services ? En outre, il s’avère que le mouvement 2013 est bloqué du fait du nombre important de postes réservés (44 à ce jour, 55 prévus). Ne nous méprenons pas : l’augmentation du nombre d’enseignants par l’augmentation du nombre de places au concours est une bonne chose. Mais les conséquences sur le mouvement des personnels ne sont pas anodines. Nous n’en voyons pas encore toute la portée, puisque les blocages vont perdurer lors des phases de temps partiels et d’ajustement du mouvement. En effet, il y aura aussi des décharges de direction ciblées pour accueillir les 28 ETP du concours anticipé 2014. Plusieurs questions se posent : comment l’administration compte-telle procéder lors des phases à venir ? Avez-vous enfin des chiffres précis à nous communiquer ? Quelles sont les prévisions pour la rentrée 2013 ? Comptez-vous agir, en quelle mesure, et quand, sur les inéats/exéats ? Quelles consignes avez-vous donné aux IEN à propos des temps partiels ? Avez-vous calculé les besoins en « bouts » de postes pour les 84 étudiants contractuels ou plus, pour composer les postes des 68 TRS, et fait le lien avec la phase des temps partiels ? Le SNUipp-FSU insiste : les temps partiels doivent être accordés à tous les enseignants qui en font la demande, pour des raisons aussi diverses que légitimes. On constate toutefois que c’est la difficulté croissante d’exercice du métier qui conduit de plus en plus nos collègues à demander un temps partiel, malgré les conséquences Directeur de la publica•on : Jean-Michel ROCHE - Dépôt légal : Juin 2013 ISSN 11 68 9870 - CPPAP 0415 S 07276 - Impression : SNUipp Savoie AC T E U R S CAPD DU 30 MAI 2013 pécuniaires évidentes. On ne renonce pas à une partie non négligeable du salaire sans raisons valables ! De même, nous vous demandons d’accorder les demandes d’inéatsexéats. Concernant le mouvement lui-même, nous avons d’autres remarques et demandes : • le manque d’attractivité de la vallée de la Tarentaise reste d’actualité. La majorité des postes restés vacants à l’issue du mouvement se trouve dans cette circonscription. • Il reste plusieurs postes de psychologues scolaires et de maîtres E vacants. Nous vous demandons de procéder à un appel à candidatures pour pourvoir ces postes. • De même, il reste des postes de PEMF vacants. Pour ces postes également, nous vous demandons de procéder à un appel à candidatures. Cela d’autant plus que le nombre de PES et étudiants à suivre l’an prochain sera élevé. • Nous dénonçons à nouveau le profilage des postes, et leur fonctionnement opaque. A ce propos, quand il s’agit de postes spécialisés, le diplôme doit prévaloir sur l’avis de la commission, et non l’inverse. • La diffusion des projets d’affectation dans i-prof avant la CAPD nous dérange toujours. Il n’est pas normal, et inutile, que les projets soient diffusés avant la CAPD, alors que le travail des commissaires paritaires n’est pas achevé. • Le traitement des situations médico-sociales a encore une fois été mené avec fort peu de sérieux cette année. Malgré la présence du médecin et de l'assistante sociale lors du groupe de travail, on peut s’interroger sur certaines des décisions prise par l'administration. Ce dispositif a été mis en place par l’administration afin d'améliorer les conditions de vie des enseignants, administration qui leur met AC T E U R S ensuite des bâtons dans les roues ! Certains de nos collègues se retrouvent ou risquent de se retrouver en difficulté. Plusieurs ont dû se résoudre à faire un recours gracieux auprès de vous, Monsieur le Directeur Académique, recours que vous avez systématiquement rejeté. Quel est le but de tout cela ?! • Enfin, il reste le problème des postes de TRZIL / TRB. Vous avez arbitrairement décidé de transformer les postes de ZIL se libérant pendant le mouvement en poste de TRB, sans consulter les représentants des personnels en CTsD. Le SNUippFSU s’inscrit en contre cette décision. Peut-on en connaître aujourd’hui les conséquences ? Qu’entendiez-vous par « tout poste se libérant pendant le mouvement » ? Un enseignant qui obtient un poste de ZIL par le jeu du mouvement est-il au bout du compte nommé ZIl ou TRB ? La CAPD d’aujourd’hui va également étudier le tableau d’accès à la Hors-Classe. Le contingent attribué à la Savoie est de 30. Si ce chiffre est très légèrement plus élevé que les années précédentes, il ne tient pas compte des résultats des négociations sur les mesures catégorielles, qui vont s’ouvrir après le 15 Juin. Pour information, tous les ans, seuls 5 000 enseignants du primaire soit 2% accèdent à la hors-classe contre 7% dans le second degré. Résultat, 23% des PE sont à la hors classe contre 70 % des certifiés. Vingt ans après la création du corps des PE, 60% des PE partent en retraite sans atteindre le 11e échelon de la classe normale. Il faut que cela change. Le SNUipp- FSU revendique l’accès de tous les enseignants à l’indice terminal de la hors classe (indice 783 - 2 990 euros nets) au rythme d’avancement le plus rapide. Enfin, le SNUipp a été informé que le principe de reconduction des 12 000 contrats EVS (missions aide à la scolarisation des élèves handicapés et aide à la direction d’école), qui arrivaient à échéance en cette fin d’année scolaire, est acté par Matignon. D’ores et déjà, la consigne de reconduction de ces contrats vient d’être transmise aux recteurs et aux directeurs académiques. Que pouveznous dire à ce propos ? Quelle en sera la concrétisation en Savoie ? D’une manière générale, le SNUipp FSU attend avec impatience l’ouverture du chantier sur la professionnalisation des missions d’aide à la scolarisation des élèves handicapés et demande l’ouverture des négociations sur la direction d’école et le fonctionnement de l’école. 3 SOCIÉTÉ Ensemble pour gagner des droits ! L 4 e SNUipp-FSU, avec la FSU, soutient l'action contre l'ANI et contre une loi qui facilite la flexibilité et les licenciements. Plusieurs actions unitaires ont eu lieu depuis le mois de mars, à l'initiative de la CGT et FO, avec les soutien de la FSU et Solidaires. La FSU a exprimé son désaccord avec l’accord national interprofessionnel lors de ces journée d’action. Elle s’est également adressée au Ministre du travail ainsi qu’aux groupes parlementaires pour leur demander de ne pas retranscrire cet accord dans la loi. La négociation entre les syndicats et les organisations patronales visant « à une meilleure sécurisation de l'emploi » ou réforme du marche du travail était présentée comme visant une plus grande flexibilité pour les employeurs, en échange de nouveaux droits protecteurs pour les salariés. Dans les faits, le MEDEF a tout au long de la négociation continué à peser pour pouvoir licencier sans motif, tout en exigeant toujours plus des salariés. A un moment où les salarié(e)s ont besoin de garanties, cet accord, par la remise en cause du Code du Travail, entérine un recul des droits. Dans une situation économique en quasi récession, avec un chômage record et une augmentation du chômage très forte dans les premiers mois de l'année 2013, l’insatisfaction liée à cet accord traduit le fait que l'intransigeance patronale est totalement inadaptée pour répondre à la crise économique et sociale. La flexibilité et la souplesse réclamées par le MEDEF existent malheureusement déjà et sont largement mises en application, avec un résultat sur le taux de chômage que l'on connait. L'intérim est largement utilisé comme période d'essai, variable d'ajustement des effectifs, et les ruptures conventionnelles ont explosé. L'accord conclu est révoltant. Le droit du travail dans de nombreux aspects protecteurs était tout simplement en jeu. Avec plusieurs millions de chômeurs dans le pays, il faut au contraire encore plus de protection contre les licenciements « sans cause réelle ou sérieuse » ou/et « abusifs ». Le gouvernement doit tout mettre en œuvre pour permettre la relance économique, résorber le chômage, améliorer la situation des salariés et contribuer à résorber l’emploi précaire particulièrement dans la Fonction publique. Il est désormais nécessaire de travailler à la construction de propositions convergentes, unitaires, répondant à la situation du travail dramatique que nous vivons ; nécessaire de travailler à une construction interprofessionnelle car les salariés du privé et du public doivent s’unir pour gagner ensemble leurs droits : nécessaire de ne pas se résigner non plus à la division syndicale. Dans un contexte difficile pour les salariés et les chômeurs, alors que se profilent de nouveaux risques de régressions sociales (comme par exemple sur les retraites), Le SNUipp et la FSU appellent au rassemblement afin de peser sur les choix d’avenir, et sont prêts à apporter leur contribution. Clause de conscience Le « débat » qui a animé la société ces derniers temps portait sur le droit au mariage pour tous. Peut-on encore parler de débat quand on a assisté aux débordements verbaux et aux actes délictueux perpétrés par les défenseurs de la bienséance ? Ces manifesta•ons auront au moins permis à diverses fac•ons de se retrouver sans hypocrisie aucune : le FN aux côtés de l’UMP, aux côtés des intégristes religieux les plus flippants... Ces derniers, poussés par un Dieu courroucé, répètent à l’envi que le mariage c’est un monsieur et une dame, c’est marqué dans le code ! Oui mais, le code civil a été écrit en un temps ou l’église avait son mot à dire. D’ailleurs, la sodomie et l’homosexualité étaient à l’origine illégaux. Ce code à donc évolué depuis 1905 (où les églises ont été priées de se mêler de leurs oignons) et désormais l’homosexualité n’est plus un crime. Et le mariage civil étant un simple contrat, pourquoi ce contrat ne pourrait-il être passé entre deux personnes de même sexe ? Au fronton des mairies où se présenteront ces couples d’amoureux, figurent toujours les délicieux mots : « liberté » et surtout « égalité »... Les plus mesurés (rares) n’osant tout de même pas casser de l’homo en direct (il ne sont pas homophobes, leur meilleur ami est péd... gay, alors !), ils ont trouvé un autre biais : la loi va perme•re à ces gens-là d’adopter des enfants ! Et là, on aura tout entendu, de l’union incesteuse ou polygame au terme de génocide, lancé par un élu de la Na•on. Justement, les élus, parlons-en. Quelques maires ont décidé de faire jouer une clause de conscience et de refuser de marier les homosexuels dans leur mairie. Nous sommes donc en présence d’élus du peuple, représentants de l’État, officiers d’état civil et de police judiciaire qui, en conscience, refusent d’appliquer pour eux-mêmes la loi dudit État ! « Je palpe les indemnités, je coupe deux ou trois rubans, je pose pour le journal mais je ne fais que ce que ma conscience me dicte ! » Le maire étant tout de même un homme comme un autre, leurs administrés peuvent donc écouter leur conscience et ne pas payer des taxes d’habita•on qu’ils trouvent mal employée ? Ne plus me•re de sous dans le parcmètre parce que leur conscience leur dicte de sta•onner autant qu’ils le veulent ? Comment ces élus peuvent-ils encore être crédibles ? S’ils étaient moins gonflés, ou plus honnêtes, la première chose que leur conscience leur aurait dictée, c’est la démission. Espérons qu’en 2014, les électeurs de ces communes écouteront leur conscience avant de me•re un bulle•n dans l’urne et éconduiront sans ménagement ces tartufes ! AC T E U R S LES RETRAITES ET LES RETRAITÉS I l faut rétablir la retraite à 60 ans ! Ce serait juste pour ceux qui ont commencé à travailler jeunes, 16 ou 18 ans et qui pour la plupart ont eu des métiers pénibles. Beaucoup sont usés et vivent difficilement leur fin de carrière quand ils ne sont pas licenciés et au chômage. Ce sera de plus en plus une nécessité car la situation de l’emploi ne peut pas s’améliorer tant qu’une politique monétaire restrictive qui limite le social fait exploser le chômage. En effet pour maintenir un euro fort qui fait le bonheur des seuls rentiers, la demande intérieure est contenue, voire est en récession. Ainsi dans le champ clos économique européen la productivité du travail continue à augmenter au rythme de 1,5 % par an, la demande stagne voire régresse et la récession atteint 2 à 3% par an. Pour fabriquer 2% de marchandise en moins avec une productivité en hausse de 1,5 % il faut 3,5 % de chômeurs en plus chaque année et on le vérifie avec la courbe du chômage pour l’ensemble de l’Europe. Les situations nationales sont en outre différentes : dans un pays comme l’Allemagne qui se dépeuple la nécessité de créer des emplois est moins impérieuse que dans la France qui met chaque année 800000 jeunes sur le marché du travail pour retirer 500000 retraités. L’Europe est alors le théâtre d’une guerre économique et le chômage frappe les économies les moins productivistes, celles qui accentuent le moins la crise en fait. Le gouvernement parle donc de réduire le chômage mais il reste imbriqué dans une politique européenne qui ne peut que l’accentuer et de prévisions optimistes à des constats catastrophiques la même logique s’impose. On ne peut compter sur une embellie de l’emploi des plus de 50 ans qui sont en cessation d’activité à 61% tant que cette politique nous est imposée avec l'assentiment de Hollande . Pour reculer l’âge de départ en retraite il faudrait donc commencer par changer de politique et favoriser l’emploi. La « réforme » de 1986 a aggravé la situation des retraités. En 1986 les retraites ont été désindexées par rapport au salaire moyen des ouvriers pour être indexées sur l’indice INSEE des prix. Les économistes estiment à 20 % la perte de pouvoir d'achat pour l'année 2010. C’est un recul important sur le plan quantitatif mais aussi qualitatif. La retraite n’est plus une continuation du salaire par un droit acquis par le citoyen travailleur mais une indemnité, une « charge » pour le budget comme disent certains que l'on accorde à des « assistés » pour survivre. Les réformes de 1993 à 2010 ont accentué cette tendance. Le « salaire de référence » qui sert de base pour le calcul du montant de la retraite est resté sur les 6 derniers mois pour les fonctionnaires. Dans le privé, le calcul était différent car les carrières ne sont pas toujours ascendantes. Ce calcul du « salaire de référence » qui était basé sur les 10 meilleures années est devenu les 25 meilleures années. C'est une baisse conséquente et, bien sur, le gouvernement en profite pour accréditer une situation de privilège pour les fonctionnaires et une remise en question des 6 derniers AC T E U R S mois. Le nombre d'annuités pour faire valoir une retraite complète, à 75% était de 37,5 auquel venaient s'ajouter certains avantages familiaux à concurrence d'une retraite à 80%. les réformes les feraient passer à 42 annuités et le MEDEF parle de 44. C'est très grave. La situation a changé. Les jeunes ne peuvent postuler à un poste qui ouvre des droits à la retraite qu'après une solide formation et des stages qui durent bien souvent jusqu'à 25 ans voire plus. Si en plus ils restent menacés de chômage à partir de 50 ans vous voyez ce que cela donne comme annuités. Ainsi pour une carrière de 35 ans ils auraient droit à 35X75/42= 62,5 % du « salaire de référence » auquel il faudrait soustraire une « décote » de 25% de 62,5%. Cela fait une retraite de 46,5% du « salaire de référence ». Si le « salaire de référence » atteint le salaire médian de 1600 euros, cela fait une retraite de moins de 800 euros ! Que signifie défendre le système par répartition si on accepte d'augmenter le nombre d'annuités et maintient la décote ? Un retraité avec 46,5% de son salaire de référence ne peut pas vivre, se soigner... D'autes choix sont possibles. Depuis 1981 la part de la masse salariale a diminuée dans le PIB de plus de 10%. Les salaires directs ont perdu mais les sommes attribuées aux retraites et à la protection sociale ont encore plus diminué notamment en faisant passer sur la fiscalité une part importante de ces financements. La « marge » des entreprises s'est accentuée. A l'heure actuelle elle sert à la recherche et au développement (qui est de plus en plus financé par subventions), aux investissements et aux dividendes. C'est cette dernière part qui a explosé. Nos « capitaines d'industrie » ont fait passé cette part de 3% de la valeur ajoutée des entreprises en 1981, à 5,7 % en 1999 et à 9 % en 2010 malgré la crise. Ils sacrifient au profit immédiat l'avenir de notre économie et nous devrions rester sans rien faire ! Pourquoi ne pas imposer une « cotisation investissement » gerée par le collectif de travail de l'entreprise et se passer de la « propriété lucrative ». Il en est de même pour la protecton sociale. La « Sécurité Sociale » a fait la preuve de son efficacité grace à son caractère obligatoire et universel que la commision européenne remet périodiquement en cause. Ainsi la solidarité peut être organisée entre tous les patients. Les malades et les bien portants cotisent tous et la répartition peut se faire. Le principe « à chacun selon ses besoins, de chacun selon ses moyens » donne un financement solidaire. Chacun peut passer d'une périodede bonne santé à une période plus difficile sans craindre d'être jeté dehors. Quand on sait en plus que les frais de gestion de la Sécurité Sociale se montent à environ 5 à 7% du montant des prestations, on est très loin de ceux des assurances privées dont les frais excèdent le plus souvent les 50%. Il est donc mauvais de s'attaquer à la couverture de la Sécurité Sociale par la multiplication des « restes à charges » et d'augmenter la part des complémentaires de santé qui fonctionnent d'une façon différente. Les complémentaires de santé sont restées dans le domaine de la concurrence. Cette concur- 5 LES RETRAITES ET LES RETRAITÉS rence entraine la course aux clients qui coûte le moins. Les jeunes auquels on fait des tarifs préférentiels au dépens des plus âgés censés plus exposés aux maladies. Cette concurrence était encore modérée mais, Claude Evin, sur injonction d'une directive de la commission européenne a instauré la concurrence avec les complémentaires privées et leur logique de sélection du client enouvrant ce marché jusque là reservé aux mutuelles à toutes les complémentaires de santé. C'est un danger pour l'esprit de soldarité que les mutuelles cherchaient à préserver mais aussi pour la Sécurité Sociale puisque les complémentaires de santé privée souhaitent etendre leur domaine par le « reste à charge » et réduire le champ de la Sécurité Sociale ainsi. L'ANI en donnant la possibilité de mutuelle pour les salariés de l'entreprise rentre dans cette logique. Le patronat favorisera les complémentaires privées pour une clientèle « employable » donc en général en bonne santé. Elle offre le tri des salariés pour des complémentaires qui pourront faire des prix mais elle rejette de fait les retraités ou chômeurs permet de capter les actifs avec des tarifs et laisse de coté les clientèles qui coûtent, retraités, chômeurs... Ceuxci devront recourir à des complémpentaires dont les tarifs seront aggravés. En fait ceux qui ont le plus besoin de la solidarité devront en plus grand nombre renoncer à une complémentaire et les abandons de soins se renforceront Pour l'autonomie. Le premier problème est celui du niveau de pension. Il est sur qu'avec ce que les goiuvernements successifs nous ont préparé le retraité se trouve à charge de ses enfants. Un autre problème est celui des soins à domicile et des maisons de retraites. Il est nécessaire de trouver un financement solidaire qui englobe tous les revenus et d'utiliser ce financement le plus rationnellement possible. Des maisons de retraites avec des prestations ordinaires, légèrement améliorée à 220 euros la journée. Cela ne doit pas exister. L'autonomie relève de la solidarité entre les générations et le Service Public à construire doit échapper aux chasseurs de « l'or gris ». Il est donc nécessaire de confier ce secteur à un Service public qui doit être préservé des lois du marché et les gouvernements doivent le bâtir selon les principes qui ont fait leur preuve avec la Sécurité Sociale. Chasseurs « d'or gris » bas les pattes ! Nécrologie... 6 Marie-Thérèse Combet nous a qui•és, à 68 ans … Elle avait exercé dans de pe•tes écoles de la Combe de Savoie, puis à St Jean de Maurienne, à l’école Aris•de Briand. Collègues, anciens élèves, amis… nous sommes nombreux à rendre hommage à ce•e femme de droiture et de courage, militante engagée avec clarté et détermina•on dans sa vie d’enseignante, de syndicaliste, de citoyenne. Dans sa carrière professionnelle, dans sa présence, ensuite, aux conseils d’école de Ste Marie de Cuines puis de St Colomban des Villards, dans l’exercice de sa fonc•on d’élue municipale à Ste Marie, jusqu’à l’extrême limite de ses forces, Marie-Thé a fait preuve du même a•achement au service public, à la laïcité, du même respect de chacun, de la même force calme, souriante, mais combien précieuse. C’est peu dire qu’elle va manquer… Que Maurice, son époux, notre collègue et ami, que ses filles et ses pe•ts-enfants veuillent bien trouver ici l’expression de notre sympathie et de notre tristesse. AC T E U R S MOUVEMENT ALPHABÉTIQUE 2013 Petit lexique du mouvement Vous trouverez ci-dessous les proposi•ons d’affecta•on étudiées lors de la CAPD du 30 mai. Elles sont à •tre défini•f, sauf précision TP. La phase d’ajustement aura lieu le 25 juin. • (P) : priorité sur le poste • ADJ SEGPA : adjoint SEGPA • ADJ SPE : adjoint spécialisé • Ajust : Phase d’ajustement de juin • AM : adjoint élémentaire • AM CLIS : adjoint CLIS • AM IMF : adjoint d’applic. élémentaire • AM IT : Poste fléché Italien • AM MAT : adjoint maternelle en primaire • AMAT : adjoint maternelle • AMAT IMF : adjoint d’applic. maternelle • CHAR MIS : chargé de mission • CPC : Conseiller péda. EPS • DEM : direc•on élémentaire ABOUR SAMI ST BERON JEAN FERRAT AM 23,167 ACQUAVIVA CAROLE CHAMBERY PASTEUR-BANQUE AM (P) 9,983 AILLAUD GERALD LA BIOLLE AM 17,369 ALGIVE DAVID LA ROCHETTE IMPRO ADJ SPE TP 8,333 ALLAIRAT NICOLAS ALBERTVILLE IEN ALBERTVILLE TRB 6,925 ALLARD BLANDINE ST JEAN DE MNE A. BRIAND TRS ELEM 45,333 ALLIBERT COLINE Ajust 4,508 ALLIOT LUGAZ JOCELYNE SC 25,850 ANDRE BARBARA Ajust 9,333 ANDUGAR SANDRINE VIMINES A MAT 18,333 ANGELIN DIDIER Ajust 11,333 ANSELME MICHEL CHAMBERY IEN CHY1 TRB 12,333 ANSELME ADELINE NOVALAISE TRS ELEM 13,319 ANSELME MARTIN CAROLINE ALBERTVILLE COMBE DE SAVOIE ADJ SEGPA TP (P) 11,333 ANXIONNAZ PIERRE MOUTIERS IEN MOUTIERS CPC 38,133 ARDISSON SANDRINE SC 20,969 ARNAUD BERTRAND MOUTIERS IEN MOUTIERS TRB 4,333 ARTAUX DELOCHE ALEXANDRA Ajust 6,333 ASCHETTINO ALEXANDRA Ajust 5,564 ASIN PUEYO PATRICIA SC 33,242 ASTIGARRAGA ADELINE MACOT LA PLAGNE ALBERT PERRIERE AM 31,331 ATALAPHE KARINE SC 22,692 AUTISSIER CELINE Ajust 4,333 AVOGADRO ANTONY LA ROCHETTE IMPRO ADJ SPE TP 4,781 AZAM ANDREA SC 15,333 BACHER DENIS CHAMBERY LE BIOLLAY AM 29,258 BADETS VERONIQUE BOURG ST MAURICE LE CENTRE AM CLIS 29,183 BADIN CECILE Ajust 4,333 BAFFERT CECILE LA MOTTE AC T E U R S SERVOLEX L. PERGAUD AM 20,408 BAIWIR ANNE SC 17,000 BALLAZ JEAN MARC CHAMBERY IEN CHY3 CHAR MIS (P) 30,264 BALLINI JACKY MOUTIERS IEN MOUTIERS TRB 6,333 BALMAT CARINE Ajust 4,461 BALSSA EMILIE ALBERTVILLE IEN ALBERTVILLE TRB 11,694 BALZAC ELISE ST MARTIN DE BELLEVILLE VAL THORENS AM 8,581 BARBOT MATHIEU ALBERTVILLE IEN ALBERTVILLE TRB 7,333 BARDON DELPHINE Ajust 7,333 BARTHE GERALDINE Ajust 8,333 BARTHELEMY CORINNE SC 17,822 BASTRENTA DELPHINE Ajust 6,292 BATON HERVE Ajust 5,333 BATTARD VALERIE BOURGET EN HUILE AM 10,961 BAU SYLVIE AIX LES BAINS CHOUDY DEM 30,878 BAUBRY BEATRICE SC 19,892 BAUDART CONSTANTIN SANDRA GILLY SUR ISERE AM CLIS TP 9,333 BECHEROT LUCILLE Ajust 0,333 BECK BARBARA ALBERTVILLE IEN ALBERTVILLE TRB 18,333 BELDICOT AURELIE Ajust 4,333 BELKHIR IAN SC 15,333 BENEDUCI ISABELLE MONTHION CAPITAINE A DEGLISE-FAVRE AM 13,500 BENISTANT SOPHIE MONTMELIAN IEN MONTMELIAN TRB 18,967 BENOIT VERONIQUE SC 26,406 BERALDIN JOCELYNE SC 22,167 BERARD ISABELLE BELMONT TRAMONET LE COUP DE CRAYON AM 19,750 BERARD BERGERY ALEXANDRA SC 18,794 BERENGER LUDOVIC ALBERTVILLE LE MIRANTIN ADJ SEGPA TP (P) 12,333 BERNE MELINA Ajust 1,333 • DEMAT : direc•on maternelle • EDUC : éducateur EREA • IMF IEN : conseiller péda. généraliste • IMM LV : poste immersion anglais • M : classe unique • MAT : classe unique maternelle • PRAS E : Poste E d’adapta•on de réseau • PRAS G : rééducateur op•on G • PSY : psychologue scolaire de réseau • SC : sans changement • TP : à •tre provisoire • TRB : Titulaire remplaçant • TRS : Titulaire de secteur • ZIL M : TR ZIL 705 enseignants ont par•cipé au mouvement 2013 172 restent sur leur poste, 212 devront a"endre la phase d’ajustement, 321 collègues ob•ennent «sa•sfac•on». On peut noter que la propor•on de non sa•sfaits augmente régulièrement depuis 4 ans. BERNERD STEPHANIE Ajust 3,333 BERTAULD CHRISTEL SC 19,486 BERTHET SANDRA CHAMBERY VERT BOIS DEMAT 5,969 BERTHIER MARLENE CHAMOUX SUR GELON AM 12,833 BERTHOLLET AURELIE GAELLE ST JEAN DE MNE IEN ST JEAN TRB 2,000 BERTON LINE LA LECHERE DOUCY DEM (P) 5,333 BESSOLAZ ISABELLE Ajust 5,250 BETRANCOURT CHARLOTTE SEEZ CHEF-LIEU AM 6,333 BIESUZ LAETITIA SC 11,153 BISILLIAT DONNET VALERIE SC 15,958 BISILLIAT DONNET CAROLE BONVILLARD DEM 1,333 BLANC CHRISTEL SC 29,217 BLANC GUYLAINE Ajust 0,333 BLANC ANGELIQUE Ajust 5,097 BLANC CYRILLA SC 23,850 BLANC TAILLEUR FABIENNE MOUTIERS JEAN ROSTAND ADJ SEGPA TP 9,819 BLANCHON CHRISTINE ST BERON JEAN FERRAT AM 12,075 BOCHET CELINE Ajust 6,333 BOIRARD FRANCIS ALBERTVILLE LE MIRANTIN ADJ SPE TP (P) 30,144 BOISSIERE SANDRINE SC 10,128 BOISSY BRUGEVIN ISABELLE BOURG ST MAURICE PETITE PLANETE DEM 17,333 BONI EMILIE Ajust 5,333 BONNABAUD FRANCETTE MONTMELIAN J. MOULIN AM CLIS TP 24,500 BONNEFOY MAGALI AIX LES BAINS F. ROOSEVELT AM CLIS TP (P) 4,333 BONNEL ALINE CHAMBERY IEN CHY1 TRB 10,631 BONNIN GEORGES MONTMELIAN IEN MONTMELIAN TRB 17,333 BONORA MATHILDE Ajust 8,333 BONTRON LAETITIA CHAMBERY IEN CHY 4 TRB 8,969 BORIES EMILIE Ajust 7,333 BORLET EMILIE MOUTIERS IEN MOUTIERS TRB FLE 11,331 BOTTALA GAMBETTA CLAUDINE SC 27,308 BOTTE GERALDINE SC 16,333 BOUCHARD CAMILLE Ajust 2,333 BOUCHER MARIE CLAUDE MONTMELIAN IEN MONTMELIAN TRB 13,333 BOUILLER KARINE ST JEAN DE MNE IEN ST JEAN TRB 7,944 BOUILLER ARMELLE SO CHAMBERY LA POMMERAIE AM CLIS TP 4,333 BOUILLOL CECILE Ajust 2,333 BOULIVAN SYLVIE SC 27,353 BOURGEOIS PERRINE ALBERTVILLE LE MIRANTIN EDUC TP 4,417 BOURIANNE COULOMME MARIE CHRISTINE SC 15,333 BOUTIN LAURENCE SC 26,200 BOUTTAZ AURELIA SC 11,333 BOUVIER SOPHIE ST OFFENGE DESSUS A MAT 25,733 BOUZIANI FLORENCE ALBERTVILLE VAL DES ROSES A MAT 20,333 BRIARD CARINE Ajust 7,333 BROCARD REMI SC 31,081 BRONGNIART EMILIE SC 31,319 BROSSELIN CHRISTINE SC 14,833 BROSSET CHATANAY AUDREY Ajust 4,333 BRUET HOTTELAZ SYLVAIN ST VITAL DEM (P) 15,333 BRUN RABE BEATRICE PONTAMAFREY MONTPASCAL AM 43,333 BRUNET CHLOE Ajust 2,333 BRUNET TIPHAINE Ajust 0,333 BRUNET DUNAND LOIC AIX LES BAINS LE SIERROZ AM CLIS TP (P) 1,333 BRYKAJLO MARIE CLAUDE SC 16,467 BUET EMMANUELLE ALBERTVILLE A. BAR ST SIGISMOND DEM 23,333 BUISSON LAETITIA SC 12,833 BURLET LAETICIA SC 5,333 BURTIN LAURE ALBERTVILLE CHAMP DE MARS A MAT 35,053 BUTTIN CATHERINE SC 19,675 CADENEL CATHERINE LA BATHIE DEMAT 34,208 CADET CAROLINE ALBERTVILLE IEN ALBERTVILLE TRB 11,078 CAILLAT CHARLOTTE Ajust 4,333 CANET PENELOPE Ajust 5,333 CANTELE BENEDICTE Ajust 10,333 CAPECCHI EMMANUELLE SC 27,725 CAPRINI DELPHINE ALBERTVILLE IEN ALBERTVILLE TRB 11,161 CARAZ AURELIE Ajust 4,494 CARCELES CECILE CHAMBERY LA POMMERAIE TRS ELEM 9,331 CARDONA PAULINE Ajust 7,833 CARLIER DELANNOY MAGALI Ajust 15,961 CARLIOZ NICOLAS ST ALBAN DES HURTIERES AM 15,333 CARRE YVES ALBERTVILLE LE MIRANTIN ADJ SPE TP (P) 26,244 CASSET SEVERINE SC 13,333 CASTETS JULIETTE ALBERTVILLE IEN ALBERTVILLE TRB 13,333 CATTELIN TELLIER DIDIER SC 19,333 CATTELIN TELLIER STEPHANIE ALBERTVILLE IEN ALBERTVILLE TRB 6,325 CAUCAL AURELIE SC 11,372 CAUGANT EMILIE SC 7,333 CAUVET DELPHINE SC 9,475 CAVALLO DI PIETRO SANDRA Ajust 4,333 CERE CAROLINE SC 14,981 CHALLANDE NELLY Ajust 12,333 CHAMPIER ISABELLE ST ALBAN LEYSSE RENE CASSIN TRS ELEM (P) 17,819 CHANET EMILIE Ajust 8,917 CHAPON CLAIRE Ajust 4,950 CHARDON FREDERIC Ajust 0,333 CHARNAY PIERRE BRUNO SC 30,381 CHARPENTIER ELISE SC 12,333 CHARVIN MALLORIE Ajust 7 MOUVEMENT ALPHABÉTIQUE 2013 8 9,833 CHASSIGNEUX CATHERINE LA ROCHETTE LA NEUVE AM 31,097 CHATON LUCILE LA MOTTE SERVOLEX LE TREMBLAY MAT 18,333 CHAUDURIE LAETITIA MONTMELIAN IEN MONTMELIAN TRB 12,333 CHENEVAS PAULE KAREN ST JEAN DE MNE IEN ST JEAN TRB 4,333 CHENU MARIE LINE SC 27,989 CHEVRIER CLEMENT MACOT LA PLAGNE ALBERT PERRIERE ZIL M 3,333 CHINAL PERRINE Ajust 4,333 CHIUMMIENTO MARIE THERESE MODANE JULES FERRY PRAS E 32,914 CHOPINEAUX LAURENT SC 30,328 CHOQUET LUCIE Ajust 9,333 CHRIST MARIELLE Ajust 7,500 CITTADINI EVELYNE ST ALBAN LEYSSE J ET X DE MAISTRE ULIS A (P) 16,333 CLEMENT ALINE Ajust 5,333 CLERC LISIANE Ajust 0,333 COHEN STEPHANIE Ajust 7,097 COLA DAMIEN AIX LES BAINS IEN AIX TRB 9,372 COLLEE MAGALY Ajust 6,333 COLLIARD CHRISTINE LA LECHERE ND DE BRIANCON DEM 17,833 COLLIN MATTHIEU SC 12,333 COLLIN GUENAEL MONTMELIAN IEN MONTMELIAN TRB 9,333 COLLOMB PATTON LISE UGINE PRINGOLLIET ZIL M 7,333 COLLOMBIER JOCELYNE SC 31,825 COMAS CELINE APREMONT AM 44,211 COMESTAZ CAROLINE Ajust 6,333 COMINOTTO CHRISTELLE Ajust 9,217 CONQUET CLEMENTINE BOURG ST MAURICE LE CENTRE TRS ELEM (P) 10,119 CONTAT KARINE SC 10,833 CONTESSE DAMIEN Ajust 2,333 CORDIER DUVIVIER CELINE Ajust 6,097 CORNU FANNY ST BON LE PRAZ AM 4,333 COSTE CHRISTINE Ajust 7,917 COTTIN AUDREY SC 10,333 COURTILLE JOSEPHA ST JEAN DE BELLEVILLE DEM 7,331 COURTY FLORENCE Ajust 7,086 COUTAZ CHARLINE Ajust 4,989 COUX MARYLENE SC 28,333 CRETIN DOMINIQUE SC 12,578 CREUX JULIE BRAMANS AM 12,333 CROISOT CELINE CHAMBERY LE BIOLLAY AM 31,333 CURTILLET SEBASTIEN SC 18,358 CUVILLIER CECILE Ajust 15,331 DA SILVA FRANCOISE SC 3,333 DAL PALU CHRYSTELLE Ajust 9,333 DAL TOE JULIEN CHAMBERY JOPPET DEM 18,756 DALAIRY SANDRINE MODANE JULES FERRY AM 19,333 DALAIRY RICHARD MODANE JULES FERRY TRS ELEM 16,333 DALL ERTA AMANDINE SC 12,333 DALLIES LABOURDETTE CORINNE SC 17,333 DAMINATO ROSELYNE Ajust 31,333 DARD FOSSO CHRISTINE AIX LES BAINS IEN AIX TRB 8,294 DAYNAC CLAIRE CHAMBERY LA POMMERAIE AM IMF 7,792 DAYOT FRANCK SC 30,328 DAZIANO BERRUTTO CAROLINE SC 15,333 DE ROSSI AGNES SC 25,456 DE ROSSI LUC SC 22,986 DEGLI CHRISTELLE SC 18,333 DEGRAND SYLVAIN LES CHAVANNES EN MNE M 12,167 DEKNUYDT VALERIE Ajust 11,256 DELACOSTE VERONIQUE CHAMBERY IEN CHY 4 TRB 12,333 DELAHAYE ANNE SOPHIE Ajust 8,331 DELAIRON FLORENCE AIX LES BAINS IEN AIX TRB 19,333 DELAVACHERIE DELPHINE Ajust 5,708 DELHOMME BEATRICE Ajust 7,819 DELPHIN SANDRINE Ajust 4,333 DEMANGE GAUVRIT MARIE SC 13,783 DENISAN CATHERINE LA CHAMBRE PSY 7,250 DERRIER CHARLOTTE ST JEAN DE MNE IEN ST JEAN TRB 1,333 DESGEORGES NELLY Ajust 6,694 DESMARIS HELENE AVRESSIEUX DEM 17,333 DESRUES EMMANUELLE BOURG ST MAURICE LE CENTRE AM 34,300 DEVILLERS MAGALIE Ajust 3,333 DEVYNCK JEROME ALBERTVILLE MARTIN SIBILLE ZIL M 19,306 DEZEMPTE MUSI GERALDINE Ajust 5,417 DI LEO EMILIE Ajust 5,847 DIDELOT MARIE CLAIRE CHAMBERY HAUT MACHE A MAT 15,964 DOMENGE KARINE ALBERTVILLE IEN ALBERTVILLE TRB 8,333 DOMITILE ANNE LA RAVOIRE E. ROSTAND ULIS D 12,333 DORIER FAUSTINE Ajust 5,328 DOUSSOT GUILLEMETTE MONTMELIAN IEN MONTMELIAN TRB 11,833 DUARTE DA SILVA CELINE CHAMBERY IEN CHY 4 TRB 8,847 DUARTE PAIS FREDERIC BARBERAZ LA CONCORDE DEMAT (P) 7,972 DUBOIS AGNES SC 12,333 DUBOIS DELPHINE AVRESSIEUX AM 13,333 DUBONNET AURELIE Ajust 7,056 DUCOLOMB MARIE Ajust 5,333 DUCRET MARJORIE ST JEAN DE MNE IEN ST JEAN TRB 6,203 DUCRETTET PAULINE CHAMBERY WALDECK ROUSSEAU AM IMF 21,981 DUFOUR BONNET SARA ST JEAN DE MNE IEN ST JEAN TRB 0,333 DUFOURMENTEL MARIE ALBERTVILLE VAL DES ROSES AM 17,375 DUJARDIN FREDERIC SC 31,150 DUMAS STEPHANIE CHAMBERY JEAN ROSTAND A MAT 21,833 DUPRAZ SYLVIE CHAMBERY JEAN ROSTAND DEMAT 37,753 DURAND PATRICIA Ajust 8,333 DURAND CHRISTOPHE EPIERRE DEM 15,167 DURET ESTELLE Ajust 7,958 DURIF EMMANUELLE SC 24,983 DUTRIEVOZ FLORENCE CHAMBERY IEN CHY1 TRB 17,333 EFFRANCEY ANGELIQUE CHAMBERY IEN CHY1 TRB 7,689 ELIET CATHERINE ST JEAN DE BELLEVILLE AM 28,247 EPALLE GAELLE Ajust 7,686 EPP NICOLINO ISABELLE MOUTIERS IEN MOUTIERS IMF IEN 30,264 ESPOSITO VALERIE CHAMBERY IEN CHY 4 TRB 11,250 EVRARD CECILE Ajust 4,153 EYNARD MARIE FRANCOISE SC 28,717 FALCO DELPHINE Ajust 6,333 FANJAS ELODIE Ajust 10,333 FATIO LAETITIA ST PIERRE D ENTREMONT A MAT 10,972 FATMI CORINNE Ajust 4,333 FAUQUET VALERIE SC 9,342 FAURE JEAN MICHEL CHANAZ AM 34,261 FELCI EMMANUELLE AIX LES BAINS IEN AIX TRB 9,333 FENEROL EMELINE Ajust 5,333 FERRAND LUNEAU PASCALE MONTMELIAN P. WILL AM 14,333 FERRARIS HOFFMANN KARIN SC 18,097 FERREIRA CHRISTELE SC 10,694 FERRER JULIE SC 12,333 FERRIE MARIANNICK Ajust 2,333 FERRIER TARIN STEPHANIE CHATEAUNEUF TRS ELEM 35,983 FERRISE LAETITIA Ajust 10,986 FEUGUEUR ARTEMIS SC 21,806 FIGLIOLINI SANDRINE CHAMBERY IEN CHY1 TRB 10,333 FIGUERES FRANCOISE CHAMBERY HAUT MACHE DEM 22,608 FIORINA LAURENT SC 19,333 FLACHER OLIVIER SC 24,083 FLACHON NATHALIE Ajust 5,333 FLAN ISABELLE CHAMBERY IEN CHY1 TRB 10,333 FONTAINE SEVERINE BOURG ST MAURICE LE CENTRE PSY 20,333 FONTAINE JEAN ST JEAN DE MNE A. BRIAND DEM (P) 32,989 FORNERO STEPHANIE Ajust 4,333 FORTUNATO CAMILLE CHAMBERY LA POMMERAIE A MAT 26,750 FOURNIER MARJORIE Ajust 5,333 FOYARD KARINE VILLARD SALLET A MAT 24,333 FRANCILLON ANNE CHIGNIN A MAT 18,481 FRISON AMANDINE SC 9,333 GABOTTO MORGANE SC 18,333 GACHET CARINE SC 13,333 GACHET JULIE ST JEAN DE MNE IEN ST JEAN TRB 3,333 GACON SABINE CHAMOUX SUR GELON DEM 20,333 GAGNAIRE BEATRICE SC 19,333 GAILLARD SEVERINE AIX LES BAINS IEN AIX TRB 10,833 GALLICE FLAVIE Ajust 5,847 GALLOIS VIRGINIE Ajust 4,333 GAMON MATHILDE TIGNES MICHEL BARRAULT AM 3,333 GANCEL SANDRINE SC 19,219 GANDET NATHALIE SC 25,333 GANINO MELINA ALBERTVILLE VAL DES ROSES TRS ELEM 7,608 GARAIX DELPHINE SC 13,333 GAUCHE MATTHIEU SC 14,125 GAUDRON CECILE Ajust 10,833 GAUTHIER PASCAL FRONTENEX AM 42,733 GAUTHIER FABIENNE PRESLE DEM 2,333 GAY LAURENCE SC 36,950 GAY MURIEL CHAMBERY 05 ST LOUIS DU MONT ADJ SPE 22,300 GAY STEPHANIE CHAMPAGNY EN VANOISE AM 2,333 GAY LANCERMIN SANDRINE SC 10,333 GELLON CAMILLE CHAMBERY IEN CHY1 TRB 8,333 GENIN MAGALI MOUTIERS IEN MOUTIERS TRB 3,333 GENOUX ANDRE SC 28,567 GEOFFROY CHLOE MOUTIERS IEN MOUTIERS TRB 2,333 GERLIER GERALDINE FRONTENEX AM (P) 14,333 GIACOMETTI SYLVIE LES ALLUES DEM 40,922 GIBERGUES JEROME ALBERTVILLE LE MIRANTIN ADJ SPE TP (P) 11,381 GIBRALTA VIRGINIE ST MARTIN DE BELLEVILLE CHEF LIEU TRS ELEM 6,319 GILBERT EMILIE ST JEAN DE MNE IEN ST JEAN TRB 5,092 GIRARD MARION VILLARLURIN DEM 5,847 GIRARD OPHELIE MEYRIEUX TROUET M 6,333 GIRAUD KARINE SC 21,333 GIROUD ALINE Ajust 7,250 GLEIZES ISABELLE CHAMBERY IEN CHY2 REF CDA (P) 33,200 GONIN MARIANNE Ajust 7,333 GORGES SYLVAIN SERRIERES EN CHAUTAGNE A MAT 15,333 GRAFFIN JENNIFER SC 5,097 GRAND ELODIE SC 20,333 GRANJON CECILE Ajust 30,333 GRANSARD NATHALIE ST JEAN DE MNE IEN ST JEAN TRB 20,333 GROS ALEXANDRA BERNA AILLON LE JEUNE LA COMBE A MAT 13,667 GROSSEMY CHRISTEL CHAMBERY LE PRE DE L’ANE AM 59,006 GROSSO AURELIE SC 6,333 GUARALDO PASCAL ST PIERRE D ALBIGNY LES FRONTAILLES DEM 11,914 GUERBY SYLVAIN CHAMBERY IEN CHY1 TRB 19,333 GUERREIRO LESLIE MERCURY JOSEPH TROLLIET A MAT 18,333 GUESMIA ALMERINDA CHAMBERY IEN CHY 4 TRB 25,842 GUIGUET VANESSA Ajust 8,989 GUIGUET BOLOGNE LAURIANNE Ajust 0,333 GUILLAUD MURIEL Ajust 8,333 GUILLAUME CLAIRE SC 9,978 GUILLE CELINE Ajust 9,083 GUILLERMAND CHRISTELLE LA ROCHETTE LA NEUVE TRS ELEM 22,333 GUILLET DAUPHINE ANNICK Ajust 5,333 GUILLOT GERALDINE Ajust 5,714 GUILLOU SABINE Ajust 6,356 GUITTON BLANDINE AUSSOIS DEM 5,250 HALLET JULIETTE Ajust 5,144 HAMOUDI WILKOWSKY SARAH Ajust 37,333 HANNECART GENOUD MARION SC 7,333 HARDY CAROLINE CHAMBERY IEN CHY 4 TRB 10,428 HAUCHECORNE REGIS Ajust 5,333 HAUCHECORNE CORINNE CHAMOUX SUR GELON ZIL M 10,333 HAUSER CATHY Ajust 9,489 HENRIOT EMILIE MONTMELIAN IEN MONTMELIAN TRB 10,333 HERVO MARIE PIERRE SC 10,333 HING MARIE AGNES Ajust 8,333 HISLER JULIEN Ajust 5,678 HOGREL CUQ SYLVIE Ajust 10,328 HORNUS MARIE Ajust 6,333 HORVAIS NATHALIE ST GIROD AM 16,833 HOTE ELSA Ajust 6,333 HOUDBINE EMILIE Ajust 8,600 HUDRY VERONIQUE JOSIA SC 26,719 ISAMBERT WATTRON MARIE SC 11,333 JACQUART STEPHANIE BOZEL DEMAT (P) 16,794 JACQUELIN CECILIA CHAMBERY LE PRE DE L’ANE AM CLIS TP 2,333 JACQUET BERNARD SC 51,386 JAEGLE STEPHANIE SC 10,333 JAMBUT NATHALIE Ajust 7,333 JANEX JOEL ST JEAN D ARVES AM 33,544 JAQUIER VALERIE Ajust 14,333 JAY DUVILLARD AUDREY ALBERTVILLE IEN ALBERTVILLE TRB 8,333 JEANDEL GWENAELLE SC 15,333 AC T E U R S MOUVEMENT ALPHABÉTIQUE 2013 JOBERT JENNIE Ajust 7,333 JOBERT ALEXANDRE Ajust 4,333 JOLY KARINE Ajust 7,333 JOLY CELINE Ajust 7,333 JOLY BENDER KARINE SC 10,839 JORQUERA ALCARAZ TANIA Ajust 6,289 JOUANNOT DOMINIQUE ST JEAN DE MNE IEN ST JEAN TRB 26,750 JOUBERT ARIELLE MONTMELIAN A. GEX A MAT 46,992 JUGAND STEPHANIE Ajust 9,333 JUGENS MARJOLAINE AIX LES BAINS IEN AIX TRB 7,658 JULLIEN JEAN CYRIL SC 19,167 JUQUELIER FREDERIC BOURG ST MAURICE LE CENTRE DEM 25,333 KABA SARAH CHAMBERY IEN CHY 4 TRB 8,333 KAMBER EMILIE Ajust 8,661 KAMBOURIAN DELPHINE ST JEAN DE MNE MNE ADJ SEGPA TP 11,333 KAYSER BRIL LUCIE SEEZ CHEFLIEU AM 6,333 KIELB MARIE EVE ALBERTVILLE RAYMOND NOEL TRS ELEM 16,469 KLEIN AUDREY MONTMELIAN IEN MONTMELIAN TRB 13,333 LABARRE JEAN FRANCOIS CHAMBERY PASTEUR-BANQUE DEMAT 36,256 LABORET VALERIE MONTMELIAN IEN MONTMELIAN TRB 20,333 LACAMBRE CATHERINE CHAMBERY VERT BOIS PRAS E 36,728 LADET PASCALE MONTMELIAN P. WILL AM 28,675 LAGARDETTE AURELIE CHAMBERY IEN CHY1 TRB 8,333 LAMBERT MARIE ANN SC 19,142 LAMBERT ISABELLE MONTCEL AM 19,333 LAMBOLEY KATHLEEN SC 15,833 LAMIRAND LAETITIA LA GIETTAZ DEM 7,333 LAMY NATHALIE Ajust 7,333 LAMY CAMILLE ST ANDRE MAT 13,333 LAPERRIERE FABIEN CHAMBERY IEN CHY2 IMF IEN (P) 13,167 LARDEUX CHRISTELLE SC 14,058 LASSUS STEPHANIE CHAMBERY WALDECK ROUSSEAU AMAT IMF 23,333 LATHUS SYLVIE SC 37,158 LAURENT SYLVIE ARVILLARD A MAT 16,328 LAZZARONI AUDREY Ajust 6,333 LE GAL OPHELIE LA MOTTE SERVOLEX GEORGES SAND ULIS C (P) 13,133 LEBAS NATHALIE Ajust 10,733 LEBEL DELPHINE Ajust 7,333 LEBLANC MYRIAM Ajust 9,333 LEDOUIT LAURENT CHAMBERY IEN CHY 4 CPC \N \N LEFEBVRE DELPHINE SC 19,331 LEFORESTIER ELSA Ajust 7,250 AC T E U R S LEGOUPIL QUIRINE SC 11,333 LEMAITRE MATHILDE LES ALLUES A MAT 10,333 LENOBLE DELPHINE AIGUEBELLE AM CLIS 12,333 LEONESIO ANNE MARIE SC 24,981 LEPELLEY STEPHANIE Ajust 8,333 LEPREUX CATHERINE SC 30,614 LETELLIER ISABELLE CHAMBERY IEN CHY 4 TRB 11,983 LETOURNEAU PATRICK CHAMBERY IEN CHY 4 TRB 32,219 LEVASSEUR CLAIRE UGINE CREST CHEREL A MAT 12,833 LEWIS GERARD CHRISTELLE VERTHEMEX M 10,333 LHERMEY STEPHANE BARBY AM CLIS TP 35,311 LHOTEL MARIANNE AIX LES BAINS IEN AIX TRB 8,564 LIEVRE CEDRIC SC 3,989 LODIEU CELINE Ajust 6,333 LOOSEN HELENE QUEIGE DEM 15,333 LORENTZ ANNE CLAIRE MONTMELIAN IEN MONTMELIAN TRB 10,333 LORRAIN CELINE SC 22,242 LOUAAR WACILA Ajust 7,333 LUCAS VALERIE ALBERTVILLE PLAINE DE CONFLANS AM 12,961 LUPO VERONIQUE Ajust 5,333 MACHERET JENNIFER CLERY DEM 15,333 MAGNENOT FLORIANE Ajust TP 4,333 MAGNIN CELINE Ajust 9,989 MAGNIN MICHEL ST JEAN DE MNE MNE ULIS D TP 6,319 MAILLAN MELODIE SC 9,989 MALFROID VALLET EVELYNE AIX LES BAINS MARLIOZ ADJ SEGPA 35,472 MALLEVILLE AMANDINE MONTMELIAN IEN MONTMELIAN TRB 10,333 MANCUSO LASSIAZ NATACHA SC 12,333 MANSA CARINE VOGLANS DEMAT 20,333 MARCHAND CELINE Ajust 7,333 MARCUCCI GAELLE Ajust 8,333 MARIN CAROLINE SC 8,333 MARIN LAMELLET STEPHANIE SC 8,564 MARINHO CAROLINE SC 15,231 MARIOTTI VIRGINIE BRISON ST INNOCENT A MAT 39,333 MARMIER LOUISE ALBERTVILLE MARTIN SIBILLE AM CLIS TP 1,333 MARQUET ANNE SC 20,333 MARSALLE ALEXIS Ajust 5,289 MARTIN MAGALIE SC 15,333 MARTIN MELISSA Ajust 7,822 MARTIN ELISE Ajust 0,333 MARTY ANNICK SC 16,333 MARZARI YVAN SC 23,303 MASSART SANDRINE SC 9,833 MASSING VIRGINIE SC 11,833 MASSIP MARIE Ajust 4,333 MASSOT PELLET ELODIE Ajust 6,833 MATEO THIBAULT NATACHA Ajust 4,333 MAUCCI LAURIANNE Ajust 3,333 MAUREL SABINE MONTMELIAN IEN MONTMELIAN CHAR MIS (P) 33,250 MAZIERE BERTRAND SC 12,981 MEINIER MAGALI Ajust 8,333 MEJEAN GUILLAUME Ajust 0,333 MELIN SYLVIE CHAMBERY IEN CHY 4 TRS ELEM (P) 9,333 MELLUL MARIE Ajust 10,333 MENACHEMOFF LARA SC 13,119 MENDOLA MARIE ST PIERRE DE CURTILLE DEM (P) 6,333 MENJOZ JACQUES SC 45,747 MERCIER FRANCINE ALBERTVILLE LE MIRANTIN ADJ SEGPA 21,311 MERCIER BALAZ VALERIE LA BATHIE L’OISEAU LYRE AM 23,297 MERLE MELANIE Ajust TP 5,153 MERMOZ AURELIE SC 15,333 MESERE ANNE SC 8,333 MESSIRE PRISCILLE ALBERTVILLE VAL DES ROSES AM 11,333 MEUNIER PAULINE Ajust 0,333 MEUNIER VENISSE VERONIQUE SC 21,333 MICHALINOFF PIERRE ALEXANDR Ajust 6,250 MICHAULT ISABELLE MOUTIERS DARANTASIA PSY 24,239 MICHEL CHARLOTTE Ajust 7,333 MICHELLAND BENJAMIN CHAMBERY LA CROIX ROUGE M (P) 4,333 MICHIARDI CHRISTEL ALBERTVILLE RAYMOND NOEL DEM 21,333 MILESI ERIC AIX LES BAINS IEN AIX TRB 9,167 MILIN ANNE CHAMBERY 9 EREA A. GEX ADJ SPE 35,986 MILLERET DELPHINE ST OFFENGE DESSUS DEM (P) 13,333 MIRAGLIO HUGUES SC 11,167 MISCHIERI CEDRIC Ajust 0,333 MISCHIERI EMELINE Ajust 0,333 MITTEAU CAROLINE UGINE CREST CHEREL AM 10,325 MOLIN SYLVIA ALBERTVILLE LA PLAINE DEMAT 11,978 MOLITOR OLIVIER MONTMELIAN IEN MONTMELIAN TRB 16,689 MOMETTI AGNES SC 10,428 MONGELLAZ ANNE CATHERINE MOUTIERS DARANTASIA AM CLIS TP 8,333 MONGRUEL STEPHANE CHAMBERY 9 EREA A. GEX EDUC 26,825 MONIN JEAN FRANCOIS ALBERTVILLE RAYMOND NOEL AM 19,333 MONNET SANDY Ajust 9,122 MONNET AMELIE ENTREMONT LE VIEUX A MAT 13,833 MONOD ANNE LISE SC 8,128 MONTABONE SARAH ALBERTVILLE IEN ALBERTVILLE TRB 6,333 MONTFORT MARCEL CHAMBERY IEN CHY1 TRB 37,347 MOREL CHRISTELLE SC 13,286 MORIN CECILE Ajust 6,333 MORIS JENNA SC 3,333 MOSIO ISIS AIX LES BAINS IEN AIX TRB 9,333 MOTTE STEPHANIE Ajust 9,939 NEPVEUX REBECCA Ajust 36,222 NICOROSI VERONIQUE CHAMBERY IEN CHY 4 TRB 9,000 NOEL SOFIA SC 24,311 NOTO MARYLISE Ajust 6,983 NUNES CAROLINE VILLARODIN BOURGET LE BOURGET M 11,333 OLIVA BERENGERE Ajust 4,600 ONESTI CARINE NOTRE DAME DES MILLIERES A MAT 23,333 ORSATI ALICE LA ROCHETTE LA NEUVE DEM (P) 14,317 PACCARD KARINE SC 17,333 PALAYER HEIDI MONTGIROD CENTRON AM 3,333 PALUMBO EMMANUELLE GRESY SUR AIX A MAT (P) 10,333 PARIS SANDRINE CHAMBERY IEN CHY 4 TRB 20,331 PASCAL YOLAINE MACOT LA PLAGNE STATION AM 5,844 PASSON SOPHIE VALLOIRE DEM (P) 15,833 PATACINI NELLY Ajust 8,333 PATY SOPHIE Ajust 8,767 PAUCHON EMILIE VILLARD SALLET DEM 1,333 PAULIN MAUD GRESIN A MAT 15,333 PAVIET MARINE CHAMBERY LA POMMERAIE TRS ELEM 13,333 PAVY DOMINIQUE SC 13,892 PELLET MARGUERITE ST JEAN DE MNE IEN ST JEAN TRB 1,333 PEREZ GUILLAUME Ajust 9,333 PERICOT HELENE CHAMBERY CHAMBERY LE VIEUX DEMAT 36,297 PERIER LAURENT LA ROCHETTE IMPRO ADJ SPE 20,167 PERMEZEL CELINE SC 17,333 PERNET SABINE Ajust 9,833 PERNOUD ANNE AIX LES BAINS IEN AIX TRB 11,531 PERRAD THOMAS ALBERTVILLE VAL DES ROSES DEM (P) 16,333 PERRIER LAETITIA SC 9,333 PERRIN ANNE LAURE CHAMBERY IEN CHY1 TRB 10,392 PERRUCCHIETTI NATHALIE ALBERTVILLE IEN ALBERTVILLE TRB 8,128 PERRUISSET MARTINE Ajust 9,264 PERSICO LEA Ajust 4,153 PERTIN FREDERIC TOURNON AM 39,528 PESTY NICOLE AIX LES BAINS IEN AIX TRB 33,189 PETIT CATHERINE SC 34,147 PETIT ANNE ST JEAN DE MNE LES CLAPEYS PRAS G 22,489 PICAUD JENNY SC 14,333 PICHOL THIEVEND INGRID SC 16,956 PICQ ELISE CESARCHES DEM 4,469 PICTON AURELIE SC 8,333 PILLARD FLORES FRANCOISE VERRENS ARVEY AM 28,186 PINNEAU BEATRICE BELLENTRE DEM 5,333 PIOT MAIGE PATRICIA Ajust 16,106 PLOTON MURIEL Ajust 10,039 POBEL EMELINE Ajust 4,300 POHU AUDREY Ajust 6,250 POINAS SANDRINE BOURGET EN HUILE DEM (P) 4,333 POIRET MICHAEL Ajust 7,483 POIRIER JULIEN ALBERTVILLE IEN ALBERTVILLE TRB 6,167 POITEVIN NATHALIE SC 21,267 PORADOWSKI CATHERINE SC 28,494 PORTOLLEAU CELINA Ajust 11,333 POYER SOPHIE VILLAROGER LA GURRAZ M 32,408 PREVOSTO ANNE SC 12,767 PRIEUR MARIE LAURE CHAMBERY IEN CHY1 TRB 8,333 QUARD SANDRINE Ajust 7,778 QUERCIOLI SEBASTIEN ALBIEZ MONTROND ALBIEZ LE VIEUX A MAT 13,333 QUIBAT CAMILLE SC 8,106 RASTELLO PERRINE SC 12,833 REFFO ISABELLE SC 26,339 REFFO WILLIAM SC 31,281 REGAIRAZ SANDRINE Ajust 8,333 REGUEIRO SANDRA SC 13,308 REKIK INES CHAMBERY VERT BOIS AM 38,333 REMISE SEVERINE SC 8,978 REMY ELODIE Ajust 7,822 RENAUX NADEGE Ajust 4,333 REVERDY MATTHIEU SC 13,156 REY FREDERIQUE Ajust 7,333 REYMOND HERVE BELLENTRE BONCONSEIL MAT 21,325 REYNAUD FEMY FLORENCE VAL D ISERE SAMIVEL A MAT 15,572 RICAUD AURELIE MELANIE Ajust 7,264 RICHARD EMILIE MONTMELIAN IEN MONTMELIAN TRB 10,583 RIEUTORD AUDE SC 10,333 RIGLER LYDIA Ajust 3,333 RIGO GAELLE AIX LES BAINS IEN AIX TRB 8,058 RINGAUD CHARLOTTE Ajust 7,250 RIONDE HELEN ALBENS AM CLIS TP 10,333 ROBERT CHRISTELLE Ajust 25,247 ROBLET XAVIER SC 8,333 ROCA GUICHARD ANNE SC 23,186 ROCHE SONIA Ajust 36,147 ROCHE CARINE CHAMBERY HAUT MACHE DEMAT 18,331 RODENBURG LIONEL ALBERTVILLE IEN ALBERTVILLE TRB 5,250 RODI LAETITIA ALBERTVILLE LA PLAINE DEM 20,333 RODRIGUES ISABEL Ajust 5,425 RODRIGUES MARJORIE Ajust 10,333 RODRIGUES MARIE PALLUD A MAT 14,333 RODRIGUES JOAO PEDRO MODANE JULES FERRY AM CLIS 22,244 RODRIGUEZ SOPHIE MONTMELIAN IEN MONTMELIAN TRB 18,833 9 MOUVEMENT ALPHABÉTIQUE 2013 ROJAS CACHAIRO AURELIE QUEIGE AM 31,833 ROLLET CECILE Ajust 0,333 ROMAND CAROLINE Ajust 2,333 RONCERAY JESSY CHINDRIEUX DEM 9,333 ROSIN CHRISTELLE SC 10,161 ROSSET VALERIE SC 26,625 ROUBAUD VALERIE ST ETIENNE DE CUINES MOISE ANDRE COLLOMB AM 40,739 ROUSSEAU MARIE LAURE ALBERTVILLE JEAN MOULIN ULIS A (P) 20,961 ROUX NADIA ALBERTVILLE PLAINE DE CONFLANS AM CLIS TP (P) 6,972 ROUX CRACOWSKI STEPHANIE Ajust 9,289 RUAZ PERRINE ST BON COURCHEVEL(P)850 A MAT 8,358 RUFIN VERONIQUE Ajust 10,017 SAGHINI DOMINIQUE SC 16,333 SAHAROFF ROMAIN SC 5,333 SAJE AURELIE SC 10,686 SANCHEZ SYLVIE SC 11,253 SANFILIPPO ALEXANDRE Ajust 33,844 SAOULA AURELIE AIME LONGEFOY DEM 2,333 SARAZIN CAROLE CHAMBERY IEN CHY 4 TRB 15,325 SARRON DELPHINE CHAMBERY IEN CHY1 TRB 8,081 SARROUY NATHALIE Ajust 7,333 SARTI KARINE SC 5,989 SBAIZ CATHERINE Ajust 10,292 SCHERA PASCALE SC 17,297 SCHRAM NADINE LA MOTTE SERVOLEX LA VILLETTE A MAT 31,272 SCOLARI FABIOLA LA LECHERE DOUCY AM 7,333 SEIGNORET MATHILDE Ajust 5,333 SEREDIAK FABIEN SC 18,333 SESTIER MIRJANA Ajust 9,333 SEYMAT ISABELLE Ajust 0,333 SILVESTRE CHRISTOPHE CHAMBERY IEN CHY2 REF CDA (P) 22,278 SIMON ARMELLE CHAMBERY IEN CHY1 TRB 11,833 SINELLE HELENE Ajust 8,175 SKOROCHOD FANNY STE FOY AM 6,333 SOMMERHALTER LAURE LA LECHERE ND DE BRIANCON A MAT 9,806 SOURD FANNY Ajust 2,333 SPINEDI AUDREY Ajust 0,333 SUEUR HELENE Ajust 6,583 SUURKULA ANNE Ajust 11,517 TALBOT ELISABETH SC 14,333 TARDIVEL LAURA LA BIOLLE A MAT 25,250 TARDY AMANDINE Ajust 3,333 TERRENOIR ELISE ALBERTVILLE MARTIN SIBILLE AM 9,981 THELLIER SYLVIE LA MOTTE SERVOLEX LAMARTINE A MAT 48,311 THIBAUD LAURENCE GRESIN DEM 11,331 THIELLET MARILOU Ajust 7,333 THOMAS ANNE Ajust 14,333 THOMAS CORINNE NADIA MYANS A MAT 34,967 TISON GILLES SC 34,939 TISSOT LAURA Ajust 2,333 TIVOLLIER CLELIA Ajust 7,250 TONA FANNY Ajust 2,333 TORROELLA ANNE ST JEAN DE MNE IEN ST JEAN TRB 20,219 TOURRET MURIEL MOUTIERS IEN MOUTIERS TRB 3,333 TOURY ELOI Ajust 1,333 TRABUT MARINE Ajust 5,833 TRANKLE OLIVIA CHAMBERY VERT BOIS ZIL M 7,208 TRAVERSIER NATHALIE AIX LES BAINS IEN AIX TRB 8,833 TRINQUIER HELENE CHAMBERY IEN CHY 4 TRB 11,833 TRIPOLI SONIA SC 12,969 TRONCY JEAN CHRISTOPHE ALBERTVILLE LE MIRANTIN ADJ SPE TP (P) 19,333 TROUSSE CECILE LA RAVOIRE PRE HIBOU AM CLIS 13,333 TRZEPALKOWSKI AUDREY SC 12,333 TUDELL GUILLAUME Ajust 24,333 TURCHET NADINE Ajust 6,333 VACHUS CATHERINE CESSENS DEM 28,239 VADANT MARIE Ajust 12,333 VALLET RAPHAELLE CHAMBERY LA POMMERAIE AM IMF 10,986 VALLIN NORAZ LUCIE Ajust 10,833 VALOIS CAROLINE MONTMELIAN IEN MONTMELIAN TRB 15,333 VANDENBOSSCHE EMMANUELLE Ajust 13,833 VARENNES CHRISTELLE SC 16,333 VARRIALE VIRGINIE SC 15,333 VASSEUR CLEMENTINE SC 8,308 VAUDOLON CORINNE ST BERON JEAN FERRAT DEM 10,331 VENEZIAN MORGANE Ajust 3,303 VERNOCHET CELINE SC 13,333 VEYRAT DUREBEX SANDRINE SC 7,333 VIALLET SOUAZIC Ajust 7,942 VIANEY MURIELLE FEISSONS SUR ISERE A MAT 11,333 VIARD CRETAT LISE Ajust 2,333 VIBERT ISABELLE SC 23,333 VIGNE ODILE SC 18,331 VIGUET CARRIN MARTINE ALBERTVILLE LE MIRANTIN ADJ SPE TP (P) 25,239 VILLEGAS CELINE SERRIERES EN CHAUTAGNE A MAT 16,333 VILLENAVE SANDRINE MOUTIERS IEN MOUTIERS TRB 0,333 VINET ISABELLE CHAMBERY MADELEINE REBERIOUX TRS ELEM 10,333 VOLPI FABIENNE SC 15,225 VUACHET CELINE Ajust 10,833 WERNER JENNIFER Ajust 5,333 WHITEAD PAULINE Ajust 4,333 WUJCZAK MARIE CECILE SC 14,333 YUSTES SYLVAIN Ajust 0,333 YVROUD BERENGERE Ajust 4,333 ZAMBONI CAROLINE Ajust 8,833 ZANELLATO SYLVIA SC 17,333 ZIANI ANNISSA AIX LES BAINS IEN AIX TRB 8,528 LA CONCORDE DUARTE PAIS FREDERIC DEMAT (P) 7,972 BARBY LHERMEY STEPHANE AM CLIS TP 35,311 BELLENTRE PINNEAU BEATRICE DEM 5,333 BONCONSEIL REYMOND HERVE MAT 21,325 BELMONT TRAMONET LE COUP DE CRAYON BERARD ISABELLE AM 19,75 BONVILLARD BISILLIAT DONNET CAROLE DEM 1,333 BOURG ST MAURICE LE CENTRE DESRUES EMMANUELLE AM 34,3 BADETS VERONIQUE AM CLIS 29,183 JUQUELIER FREDERIC DEM 25,333 FONTAINE SEVERINE PSY 20,333 CONQUET CLEMENTINE TRS ELEM (P) 10,119 PETITE PLANETE BOISSY BRUGEVIN ISABELLE DEM 17,333 BOURGET EN HUILE BATTARD VALERIE AM 10,961 POINAS SANDRINE DEM (P) 4,333 BOZEL JACQUART STEPHANIE DEMAT (P) 16,794 BRAMANS CREUX JULIE AM 12,333 BRISON ST INNOCENT MARIOTTI VIRGINIE A MAT 39,333 CESARCHES PICQ ELISE DEM 4,469 CESSENS VACHUS CATHERINE DEM 28,239 CHAMBERY CHAMBERY LE VIEUX PERICOT HELENE DEMAT 36,297 HAUT MACHE DIDELOT MARIE CLAIRE A MAT 15,964 FIGUERES FRANCOISE DEM 22,608 ROCHE CARINE DEMAT 18,331 JEAN ROSTAND DUMAS STEPHANIE A MAT 21,833 DUPRAZ SYLVIE DEMAT 37,753 JOPPET DAL TOE JULIEN DEM 18,756 LA CROIX ROUGE MICHELLAND BENJAMIN M (P) 4,333 LA POMMERAIE FORTUNATO CAMILLE A MAT 26,75 BOUILLER ARMELLE SO AM CLIS TP 4,333 DAYNAC CLAIRE AM IMF 7,792 VALLET RAPHAELLE AM IMF 10,986 CARCELES CECILE TRS ELEM 9,331 PAVIET MARINE TRS ELEM 13,333 LE BIOLLAY BACHER DENIS AM 29,258 CROISOT CELINE AM 31,333 LE PRE DE L'ANE GROSSEMY CHRISTEL AM 59,006 JACQUELIN CECILIA AM CLIS TP 2,333 MADELEINE REBERIOUX VINET ISABELLE TRS ELEM 10,333 PASTEUR ACQUAVIVA CAROLE AM (P) MOUVEMENT GÉOGRAPHIQUE 2013 10 AIGUEBELLE LENOBLE DELPHINE AM CLIS 12,333 AILLON LE JEUNE LA COMBE GROS ALEXANDRA BERNADETTE A MAT 13,667 AIME LONGEFOY SAOULA AURELIE DEM 2,333 AIX LES BAINS CHOUDY BAU SYLVIE DEM 30,878 F. ROOSEVELT BONNEFOY MAGALI AM CLIS TP (P) 4,333 LE SIERROZ BRUNET DUNAND LOIC AM CLIS TP (P) 1,333 COLLEGE MARLIOZ MALFROID VALLET EVELYNE ADJ SEGPA 35,472 IEN COLA DAMIEN TRB 9,372 DARD FOSSO CHRISTINE TRB 8,294 DELAIRON FLORENCE TRB 19,333 FELCI EMMANUELLE TRB 9,333 GAILLARD SEVERINE TRB 10,833 JUGENS MARJOLAINE TRB 7,658 LHOTEL MARIANNE TRB 8,564 MILESI ERIC TRB 9,167 MOSIO ISIS TRB 9,333 PERNOUD ANNE TRB 11,531 PESTY NICOLE TRB 33,189 RIGO GAELLE TRB 8,058 TRAVERSIER NATHALIE TRB 8,833 ZIANI ANNISSA TRB 8,528 ALBENS RIONDE HELEN AM CLIS TP 10,333 ALBERTVILLE A. BAR ST SIGISMOND BUET EMMANUELLE DEM 23,333 CHAMP DE MARS BURTIN LAURE A MAT 35,053 COMBE DE SAVOIE ANSELME MARTIN CAROLINE ADJ SEGPA TP (P) 11,333 LA PLAINE RODI LAETITIA DEM 20,333 LA PLAINE MOLIN SYLVIA DEMAT 11,978 MARTIN SIBILLE TERRENOIR ELISE AM 9,981 MARMIER LOUISE AM CLIS TP 1,333 DEVYNCK JEROME ZIL M 19,306 PLAINE DE CONFLANS LUCAS VALERIE AM 12,961 ROUX NADIA AM CLIS TP (P) 6,972 RAYMOND NOEL MONIN JEAN FRANCOIS AM 19,333 MICHIARDI CHRISTEL DEM 21,333 KIELB MARIE EVE TRS ELEM 16,469 VAL DES ROSES BOUZIANI FLORENCE A MAT 20,333 DUFOURMENTEL MARIE AM 17,375 MESSIRE PRISCILLE AM 11,333 PERRAD THOMAS DEM (P) 16,333 GANINO MELINA TRS ELEM 7,608 EREA LE MIRANTIN BERENGER LUDOVIC ADJ SEGPA TP (P) 12,333 MERCIER FRANCINE ADJ SEGPA 21,311 BOIRARD FRANCIS ADJ SPE TP (P) 30,144 CARRE YVES ADJ SPE TP (P) 26,244 GIBERGUES JEROME ADJ SPE TP (P) 11,381 TRONCY JEAN CHRISTOPHE ADJ SPE TP (P) 19,333 VIGUET CARRIN MARTINE ADJ SPE TP (P) 25,239 BOURGEOIS PERRINE EDUC TP 4,417 COLLEGE JEAN MOULIN ROUSSEAU MARIE LAURE ULIS A (P) 20,961 IEN ALLAIRAT NICOLAS TRB 6,925 BALSSA EMILIE TRB 11,694 BARBOT MATHIEU TRB 7,333 BECK BARBARA TRB 18,333 CADET CAROLINE TRB 11,078 CAPRINI DELPHINE TRB 11,161 CASTETS JULIETTE TRB 13,333 CATTELIN TELLIER STEPHANIE TRB 6,325 DOMENGE KARINE TRB 8,333 JAY DUVILLARD AUDREY TRB 8,333 MONTABONE SARAH TRB 6,333 PERRUCCHIETTI NATHALIE TRB 8,128 POIRIER JULIEN TRB 6,167 RODENBURG LIONEL TRB 5,25 ALBIEZ MONTROND QUERCIOLI SEBASTIEN A MAT 13,333 APREMONT COMAS CELINE AM 44,211 ARVILLARD LAURENT SYLVIE A MAT 16,328 AUSSOIS GUITTON BLANDINE DEM 5,25 AVRESSIEUX DUBOIS DELPHINE AM 13,333 DESMARIS HELENE DEM 17,333 BARBERAZ AC T E U R S MOUVEMENT GÉOGRAPHIQUE 2013 9,983 LABARRE JEAN FRANCOIS DEMAT 36,256 VERT BOIS REKIK INES AM 38,333 BERTHET SANDRA DEMAT 5,969 LACAMBRE CATHERINE PRAS E 36,728 TRANKLE OLIVIA ZIL M 7,208 WALDECK ROUSSEAU DUCRETTET PAULINE AM IMF 21,981 LASSUS STEPHANIE AMAT IMF 23,333 ST LOUIS DU MONT GAY MURIEL ADJ SPE 22,3 EREA A. GEX MILIN ANNE ADJ SPE 35,986 MONGRUEL STEPHANE EDUC 26,825 IEN CHY1 ANSELME MICHEL TRB 12,333 BONNEL ALINE TRB 10,631 DUTRIEVOZ FLORENCE TRB 17,333 EFFRANCEY ANGELIQUE TRB 7,689 FIGLIOLINI SANDRINE TRB 10,333 FLAN ISABELLE TRB 10,333 GELLON CAMILLE TRB 8,333 GUERBY SYLVAIN TRB 19,333 LAGARDETTE AURELIE TRB 8,333 MONTFORT MARCEL TRB 37,347 PERRIN ANNE LAURE TRB 10,392 PRIEUR MARIE LAURE TRB 8,333 SARRON DELPHINE TRB 8,081 SIMON ARMELLE TRB 11,833 IEN CHY2 LAPERRIERE FABIEN IMF IEN (P) 13,167 GLEIZES ISABELLE REF CDA (P) 33,2 SILVESTRE CHRISTOPHE REF CDA (P) 22,278 IEN CHY3 BALLAZ JEAN MARC CHAR MIS (P) 30,264 IEN CHY 4 LEDOUIT LAURENT CPC \N \N BONTRON LAETITIA TRB 8,969 DELACOSTE VERONIQUE TRB 12,333 DUARTE DA SILVA CELINE TRB 8,847 ESPOSITO VALERIE TRB 11,25 GUESMIA ALMERINDA TRB 25,842 HARDY CAROLINE TRB 10,428 KABA SARAH TRB 8,333 LETELLIER ISABELLE TRB 11,983 LETOURNEAU PATRICK TRB 32,219 NICOROSI VERONIQUE TRB 9 PARIS SANDRINE TRB 20,331 SARAZIN CAROLE TRB 15,325 TRINQUIER HELENE TRB 11,833 MELIN SYLVIE TRS ELEM (P) 9,333 CHAMOUX SUR GELON BERTHIER MARLENE AM 12,833 GACON SABINE DEM 20,333 HAUCHECORNE CORINNE ZIL M 10,333 CHAMPAGNY EN VANOISE GAY STEPHANIE AM 2,333 CHANAZ FAURE JEAN MICHEL AM 34,261 CHATEAUNEUF FERRIER TARIN STEPHANIE TRS AC T E U R S ELEM 35,983 CHIGNIN FRANCILLON ANNE A MAT 18,481 CHINDRIEUX RONCERAY JESSY DEM 9,333 CLERY MACHERET JENNIFER DEM 15,333 ENTREMONT LE VIEUX MONNET AMELIE A MAT 13,833 EPIERRE DURAND CHRISTOPHE DEM 15,167 FEISSONS SUR ISERE VIANEY MURIELLE A MAT 11,333 FRONTENEX GAUTHIER PASCAL AM 42,733 GERLIER GERALDINE AM (P) 14,333 GILLY SUR ISERE BAUDART CONSTANTIN SANDRA AM CLIS TP 9,333 GRESIN PAULIN MAUD A MAT 15,333 THIBAUD LAURENCE DEM 11,331 GRESY SUR AIX PALUMBO EMMANUELLE A MAT (P) 10,333 LA BATHIE CADENEL CATHERINE DEMAT 34,208 L'OISEAU LYRE MERCIER BALAZ VALERIE AM 23,297 LA BIOLLE TARDIVEL LAURA A MAT 25,25 AILLAUD GERALD AM 17,369 LA CHAMBRE DENISAN CATHERINE PSY 7,25 LA GIETTAZ LAMIRAND LAETITIA DEM 7,333 LA LECHERE DOUCY SCOLARI FABIOLA AM 7,333 BERTON LINE DEM (P) 5,333 ND DE BRIANCON SOMMERHALTER LAURE A MAT 9,806 COLLIARD CHRISTINE DEM 17,833 LA MOTTE SERVOLEX L. PERGAUD BAFFERT CECILE AM 20,408 LA VILLETTE SCHRAM NADINE A MAT 31,272 LAMARTINE THELLIER SYLVIE A MAT 48,311 LE TREMBLAY CHATON LUCILE MAT 18,333 COLLEGE GEORGES SAND LE GAL OPHELIE ULIS C (P) 13,133 LA RAVOIRE PRE HIBOU TROUSSE CECILE AM CLIS 13,333 COLLEGE E. ROSTAND DOMITILE ANNE ULIS D 12,333 LA ROCHETTE LA NEUVE CHASSIGNEUX CATHERINE AM 31,097 ORSATI ALICE DEM (P) 14,317 GUILLERMAND CHRISTELLE TRS ELEM 22,333 IMPRO ALGIVE DAVID ADJ SPE TP 8,333 AVOGADRO ANTONY ADJ SPE TP 4,781 PERIER LAURENT ADJ SPE 20,167 LES ALLUES LEMAITRE MATHILDE A MAT 10,333 GIACOMETTI SYLVIE DEM 40,922 LES CHAVANNES EN MNE DEGRAND SYLVAIN M 12,167 MACOT LA PLAGNE ALBERT PERRIERE ASTIGARRAGA ADELINE AM 31,331 CHEVRIER CLEMENT ZIL M 3,333 STATION PASCAL YOLAINE AM 5,844 MERCURY JOSEPH TROLLIET GUERREIRO LESLIE A MAT 18,333 MEYRIEUX TROUET GIRARD OPHELIE M 6,333 MODANE JULES FERRY DALAIRY SANDRINE AM 19,333 RODRIGUES JOAO PEDRO AM CLIS 22,244 CHIUMMIENTO MARIE THERESE PRAS E 32,914 DALAIRY RICHARD TRS ELEM 16,333 MONTCEL LAMBERT ISABELLE AM 19,333 MONTGIROD CENTRON PALAYER HEIDI AM 3,333 MONTHION CAPITAINE A DEGLISE-FAVRE BENEDUCI ISABELLE AM 13,5 MONTMELIAN A. GEX JOUBERT ARIELLE A MAT 46,992 J. MOULIN BONNABAUD FRANCETTE AM CLIS TP 24,5 P. WILL FERRAND LUNEAU PASCALE AM 14,333 LADET PASCALE AM 28,675 IEN MAUREL SABINE CHAR MIS (P) 33,25 BENISTANT SOPHIE TRB 18,967 BONNIN GEORGES TRB 17,333 BOUCHER MARIE CLAUDE TRB 13,333 CHAUDURIE LAETITIA TRB 12,333 COLLIN GUENAEL TRB 9,333 DOUSSOT GUILLEMETTE TRB 11,833 HENRIOT EMILIE TRB 10,333 KLEIN AUDREY TRB 13,333 LABORET VALERIE TRB 20,333 LORENTZ ANNE CLAIRE TRB 10,333 MALLEVILLE AMANDINE TRB 10,333 MOLITOR OLIVIER TRB 16,689 RICHARD EMILIE TRB 10,583 RODRIGUEZ SOPHIE TRB 18,833 VALOIS CAROLINE TRB 15,333 MOUTIERS DARANTASIA MONGELLAZ ANNE CATHERINE AM CLIS TP 8,333 MICHAULT ISABELLE PSY 24,239 COLLEGE JEAN ROSTAND BLANC TAILLEUR FABIENNE ADJ SEGPA TP 9,819 IEN ANXIONNAZ PIERRE CPC 38,133 EPP NICOLINO ISABELLE IMF IEN 30,264 ARNAUD BERTRAND TRB 4,333 BALLINI JACKY TRB 6,333 GENIN MAGALI TRB 3,333 GEOFFROY CHLOE TRB 2,333 TOURRET MURIEL TRB 3,333 VILLENAVE SANDRINE TRB 0,333 BORLET EMILIE TRB FLE 11,331 MYANS THOMAS CORINNE NADIA A MAT 34,967 NOTRE DAME DES MILLIERES ONESTI CARINE A MAT 23,333 NOVALAISE ANSELME ADELINE TRS ELEM 13,319 PALLUD RODRIGUES MARIE A MAT 14,333 PONTAMAFREY MONTPASCAL BRUN RABE BEATRICE AM 43,333 PRESLE GAUTHIER FABIENNE DEM 2,333 QUEIGE ROJAS CACHAIRO AURELIE AM 31,833 LOOSEN HELENE DEM 15,333 SEEZ CHEF-LIEU BETRANCOURT CHARLOTTE AM 6,333 KAYSER BRIL LUCIE AM 6,333 SERRIERES EN CHAUTAGNE GORGES SYLVAIN A MAT 15,333 VILLEGAS CELINE A MAT 16,333 ST ALBAN DES HURTIERES CARLIOZ NICOLAS AM 15,333 ST ALBAN LEYSSE RENE CASSIN CHAMPIER ISABELLE TRS ELEM (P) 17,819 COLLEGE J ET X DE MAISTRE CITTADINI EVELYNE ULIS A (P) 16,333 ST ANDRE LAMY CAMILLE MAT 13,333 ST BERON JEAN FERRAT ABOUR SAMI AM 23,167 BLANCHON CHRISTINE AM 12,075 VAUDOLON CORINNE DEM 10,331 ST BON COURCHEVEL(P)850 RUAZ PERRINE A MAT 8,358 LE PRAZ CORNU FANNY AM 4,333 ST ETIENNE DE CUINES MOISE ANDRE COLLOMB ROUBAUD VALERIE AM 40,739 ST GIROD HORVAIS NATHALIE AM 16,833 ST JEAN D ARVES JANEX JOEL AM 33,544 ST JEAN DE BELLEVILLE ELIET CATHERINE AM 28,247 COURTILLE JOSEPHA DEM 7,331 ST JEAN DE MNE A. BRIAND FONTAINE JEAN DEM (P) 32,989 ALLARD BLANDINE TRS ELEM 45,333 LES CLAPEYS PETIT ANNE PRAS G 22,489 COLLEGE MNE KAMBOURIAN DELPHINE ADJ SEGPA TP 11,333 MAGNIN MICHEL ULIS D TP 6,319 IEN BERTHOLLET AURELIE GAELLE TRB 2 BOUILLER KARINE TRB 7,944 CHENEVAS PAULE KAREN TRB 4,333 DERRIER CHARLOTTE TRB 1,333 DUCRET MARJORIE TRB 6,203 DUFOUR BONNET SARA TRB 0,333 GACHET JULIE TRB 3,333 GILBERT EMILIE TRB 5,092 GRANSARD NATHALIE TRB 20,333 JOUANNOT DOMINIQUE TRB 26,75 PELLET MARGUERITE TRB 1,333 TORROELLA ANNE TRB 20,219 ST MARTIN DE BELLEVILLE CHEF LIEU GIBRALTA VIRGINIE TRS ELEM 6,319 VAL THORENS BALZAC ELISE AM 8,581 ST OFFENGE DESSUS BOUVIER SOPHIE A MAT 25,733 MILLERET DELPHINE DEM (P) 13,333 ST PIERRE D ALBIGNY LES FRONTAILLES GUARALDO PASCAL DEM 11,914 ST PIERRE D ENTREMONT FATIO LAETITIA A MAT 10,972 ST PIERRE DE CURTILLE MENDOLA MARIE DEM (P) 6,333 ST VITAL BRUET HOTTELAZ SYLVAIN DEM (P) 15,333 STE FOY SKOROCHOD FANNY AM 6,333 TIGNES MICHEL BARRAULT GAMON MATHILDE AM 3,333 TOURNON PERTIN FREDERIC AM 39,528 UGINE CREST CHEREL LEVASSEUR CLAIRE A MAT 12,833 CREST CHEREL MITTEAU CAROLINE AM 10,325 PRINGOLLIET COLLOMB PATTON LISE ZIL M 7,333 VAL D’ISERE SAMIVEL REYNAUD FEMY FLORENCE A MAT 15,572 VALLOIRE PASSON SOPHIE DEM (P) 15,833 VERRENS ARVEY PILLARD FLORES FRANCOISE AM 28,186 VERTHEMEX LEWIS GERARD CHRISTELLE M 10,333 VILLARD SALLET FOYARD KARINE A MAT 24,333 PAUCHON EMILIE DEM 1,333 VILLARLURIN GIRARD MARION DEM 5,847 VILLARODIN BOURGET LE BOURGET NUNES CAROLINE M 11,333 VILLAROGER LA GURRAZ POYER SOPHIE M 32,408 VIMINES ANDUGAR SANDRINE A MAT 18,333 VOGLANS MANSA CARINE DEMAT 20,333 11 RENTRÉE 2013 Circulaire de rentrée 2013 L 12 e début d'un commencement de changement... En apparence rien de plus traditionnel qu'une circulaire de rentrée. Et d'ailleurs, la circulaire de rentrée qui a été publiée au Bulletin officiel du 11 avril ressemble aux précédentes. Pourtant c'est la première circulaire de rentrée de Vincent Peillon. Et elle amorce la refondation, mais au rythme du quinquennat. Les changements sont donc modestes : l'arrivée du plus de maîtres que de classes, des conseils école collège et d'un nouveau LPC. Pour le reste il faudra attendre 2014, et surtout 2015... Le changement n'est pas tout à fait pour maintenant dans l'éducation nationale, pour reprendre le slogan de campagne du candidat Hollande en 2012. 2013 s’annonce encore comme une année de transition Le texte affiche parmi ses priorités, celle de « rénover en profondeur l’enseignement du 1er degré ». Sur les 7 000 postes annoncés pour la rentrée, “3 000 équivalents temps plein” iront au primaire pour tenir compte de l’évolution des effectifs d’élèves, de la scolarisation des moins de trois ans et de la mise en place du « plus de maîtres que de classes » dans des écoles situées dans un environnement social défavorisé. Une part de ces moyens sera également affectée au remplacement. Dans le bilan partiel de la préparation de la rentrée, le SNUipp-FSU note que les DASEN ont, pour l’instant, gardé près de 800 postes en réserve. De fait, pour l’heure, le nombre de classes supplémentaires reste à ce jour limité (moins de 100), le nombre de remplaçants aussi (environ + 200), plus de maîtres que de classes (+ 700), scolarisation des moins de trois ans (environ + 300). En Savoie, pas de classes supplémentaires (17 ouvertures pour 17 fermetures!), nombre de remplaçants La formation des PE Principale mesure de la rentrée 2013, la reconstruc•on d’une forma•on professionnelle ini•ale des enseignants, mise à mal, en 2011, par la réforme dite de la mastérisa•on, avec la créa•on des ESPE annoncée pour la rentrée prochaine, la forma•on ini•ale des enseignants absorbant d’ailleurs une par•e des postes créés. Pour le SNUippFSU, la place et les interven•ons des formateurs de terrain (MF) restent posées. Il demande qu’ils par•cipent ac•vement sur leur 216 H annuelles à des ac•ons de forma•ons au sein des ESPE. Pour le SNUippFSU, les ESPE doivent être de véritables écoles supérieures garan•e par une unité de lieu et d’organisa•on humaine et pédagogique. Elles doivent bénéficier de moyens pour proposer une véritable forma•on professionnelle. Les masters MEEF doivent offrir une forma•on prenant en compte la spécificité du mé•er de professeurs des écoles (polyvalence, maternelle, travail en équipe, connaissance du développement de l’enfant, rela•ons aux familles,…), tout au long du cursus et y compris dans la prépara•on du concours pendant le M1. inchangé ou presque (+ 1 poste!), 7 postes pour le dispositif « plus de maîtres que de classes » avec un manque aberrant de concertation avec les écoles potentiellement concernées, et enfin zéro, rien, nada, pour la scolarisation des moins de 3 ans... A ce train-là, l'engagement du chef de l’État de créer 60 000 postes sur le quinquennat risque de ne guère être perceptible sur le terrain... 9 heures pour la formation continue Après des années où elle n’a cessé de diminuer, la formation continue des enseignants est appelée à être « relancée ». Les intentions sont affichées avec 9 heures annuelles de formation professionnelle continue, des heures effectuées « pour tout ou partie, sous la forme de sessions de formation à distance sur des supports numériques ». Pour le SNUipp-FSU, s’il peut être intéressant de fournir grâce à des supports numériques des outils aux enseignants, une réelle formation continue inclue des échanges et ne peut donc se faire uniquement à distance. De plus, rien n’est dit sur le retour d’une formation continue robuste sous forme de stages dans les futures ESPE. C’est pourtant un aspect essentiel pour aider les enseignants et les équipes à reprendre la main sur le métier, mieux travailler à la réussite des élèves et mettre en œuvre les nouveaux dispositifs. La maternelle en un seul cycle Les missions de l’école maternelle seront bien redéfinies autour d’un cycle unique. Mais la manière dont on passe de l’intention à l’acte reste à définir. Le texte prévoit aussi que « les enseignants de grande section et de cours préparatoire auront des échanges sur les acquis des élèves à l’issue de l’école maternelle et sur les besoins spécifiques des élèves bénéficiant d’aménagements particuliers de scolarité » sans que les modalités de ces échanges ne soient précisées. La mise en place de formations spécifiques dans les plans académiques de formation sera déterminante. Nouveaux programmes, évaluations, inclusion et SEGPA Parmi les mesures puisées dans le projet de loi, figure l’installation d’un nouveau Conseil supérieur des programmes qui s’attachera à la réécriture des programmes de l’enseignement élémentaire « en cohérence avec le nouveau socle de connaissances, de compétences et de culture ». Ceux-ci sont programmés pour la rentrée 2015. Le SNUipp-FSU a demandé au ministère que du temps soit banalisé lors du premier trimestre de l’année scolaire prochaine pour que les collègues soient associés à cette refonte des programmes et cela passe d’abord par un bilan des programmes de 2008. L’éducation prioritaire L’éducation prioritaire faisait partie des grandes oubliées dans les dernières circulaires de rentrée. Un paragraphe lui est consacré dans celle-ci. Une relance ambitieuse accompagnée d’une évaluation nationale débouchant sur des assises en automne 2013 est annoncée. Mais AC T E U R S RENTRÉE 2013 là aussi, à part ces annonces, pas de propositions concrètes pour changer le quotidien des enseignants et des élèves pour relever le défi de la démocratisation scolaire. Une année de transition Le mot revient à plusieurs reprises tout au long du texte : il s’agit bien d’une circulaire de « transition » mais on peine à déceler les mesures concrètes et opérationnelles qui amélioreraient sensiblement le quotidien des écoles et des enseignants dès la rentrée prochaine. Nous savons aussi que le changement de ton dans la conduite et le pilotage des écoles par les DASEN et les IEN a du mal à se mettre en place dans les départements et les circonscriptions. Les enseignants ont besoin de modifications significatives s’écartant d’un pilotage de type managérial qui a démontré son inefficacité. Rien ne se fera sans accompagner, outiller et aider les enseignants dans l’exercice quotidien de leur métier. Ils doivent retrouver concrètement la confiance de l’institution. L’éducation prioritaire : discussions avec le ministère Le ministère (la DGESCO) a prévu 5 réunions avec les organisa•ons syndicales (FSU, UNSA, SGEN, CGT, FO, SNALC, SUD) avant les vacances es•vales sur le thème de l’éduca•on prioritaire. Ces réunions ont débuté le 22 février, et la FSU y a pris une part ac•ve. Vincent Peillon annonce pour la fin juin 2013 «un diagnos•c détaillé des moyens de l’éduca•on prioritaire». L’évalua•on du disposi•f fait par•e du premier cycle du programme (interministériel) de modernisa•on de l’ac•on publique (MAP). «Ce sera l’occasion d’une réflexion générale sur le zonage, sur l’alloca•on de moyens humains et pédagogiques suscep•bles AC T E U R S de rendre notre système éduca•f plus juste, plus efficace, au service des jeunes qui connaissent les plus grandes difficultés «, précise le ministre. Ces discussions se font en parallèle de la réforme de la poli•que de la ville. Dans le cadre de la poursuite de la rénova•on urbaine, le but annoncé par le gouvernement est de concentrer les crédits de la poli•que de la ville sur un nombre resserré de territoires. Définis au nom de l’intercommunalité (et non plus des communes), les contrats de ville uniques doivent remplacer les différents contrats locaux liés à la cohésion sociale, la rénova•on urbaine, la sécurité... La liste des 1 000 territoires retenus sera publiée fin juindébut juillet (contre 2500 actuellement). Le retour des RASED ? Alors que ces dernières années leur nombre a été considérablement réduit, les RASED sont pour le coup explicitement évoqués par la circulaire. Leur exper•se est jugée « par•culièrement précieuse », elle « doit être mieux valorisée » et le rôle des RASED qui « retrouveront toute leur place auprès des équipes pédagogiques des écoles », sera amené « à évoluer ». Quand, comment, de quelle manière ? Le SNUipp-FSU avec le collec•f RASED a interpellé le ministère pour l’ouverture urgente d’un groupe de travail sur ce!e ques•on. Les créa•ons de postes RASED pour la rentrée 2013 restent à la marge. La circulaire de rentrée ne men•onne pas les psychologues des écoles alors que les textes officiels précédents font référence aux « enseignants spécialisés et psychologues scolaires ». Le SNUipp-FSU a interpellé le ministre sur ce!e ques•on. Une déléga•on du collec•f na•onal RASED, dont le SNUippFSU, a donc été reçue, par un conseiller du cabinet du ministre le 2 mai dernier. Il a apporté quelques clarifica•ons et s’est engagé à transme!re les demandes du collec•f. Ainsi le groupe de travail annoncé à l’automne présentera ses proposi•ons en juin en même temps que l’IGEN (inspec•on générale) rendra son rapport sur la grande difficulté scolaire. C’est après que débutera la concerta•on avec les associa•ons professionnelles, parents et syndicats, plus probablement après la rentrée. Une nouvelle circulaire, voire un nouvel arrêté sur les forma•ons spécialisées, devraient entrer en vigueur à la rentrée 2014. CONGRÈS NATIONAL DU SNUIPP Trois savoyards représenteront la section Savoie du SNUipp au congrès de St Malo du 10 au 14 juin 2013 13 RENTRÉE 2013 Nouveaux programmes : mise en place du CSP 14 Le Conseil supérieur des programmes (CSP) créé par la loi d’orienta•on devrait être installé au cours de l’année 2013. Le CSP devrait être composé de seize membres (dix personnalités qualifiées nommées par le ministre ainsi que deux députés, deux sénateurs et deux membres du CESE). Pour le SNUipp-FSU, Il faut qu’il intègre des personnes disposant de connaissances solides sur le primaire. Les grands domaines d’enseignement ( li•érature, sciences, mathéma•ques, histoire...) doivent aussi être représentés. Le SNUipp demande aussi à : Créer un groupe d’experts en appui au CSP : une forme de Conseil scien•fique d’une vingtaine de membres, composé d’enseignants, de conseillers pédagogiques, d’IEN, d’IPR, de membres de l’Inspec•on Générale, de chercheurs, d’experts engagés dans des projets tels que « La main à la pâte », « Pollen »… • Prévoir des documents d’accompagnement et de la forma•on • Associer et consulter les enseignants à chaque étape • Établir une démarche transparente Toutes les proposi•ons du SNUipp-FSU au CSP : à consulter sur h•p://www.snuipp.fr/IMG/pdf/csp_proposi•ons_du_snuipp.pdf Au niveau des évalua•ons na•onales, la circulaire rappelle que celles-ci, ce•e année, ne donneront pas lieu à remontée na•onale comme le SNUipp-FSU l’avait demandé. Pour l’année scolaire 2013-2014, « de nouvelles modalités seront fixées une fois que la structure des RYTHMES SCOLAIRES : cycles aura été décidée, sur la base des proposi•ons du Conseil supérieur des programmes et du Conseil na•onal d’évalua•on ». Quant à la scolarisa•on des élèves « à besoins éduca•fs par•culiers », elle doit faire désormais l’objet d’une « approche plus qualita•ve » perme•ant de « construire une École inclusive ». On ne peut que souscrire à l’inten•on. Pour sa mise en œuvre, 350 emplois d’AVS supplémentaires sont programmés pour la rentrée, ainsi que l’u•lisa•on d’un nouvel ou•l le GEVA-SCO pour l’évalua•on des besoins des élèves en situa•on de handicap. Chaque projet d’école devra consacrer un volet à leur inclusion. Une nouveauté : « Le troisième plan au•sme devra favoriser, le plus tôt possible, la scolarisa•on des élèves présentant des troubles envahissants du développement, souhaitant ainsi mieux adapter leur parcours scolaire à leurs besoins. » Il s’agit de solliciter les établissements et services spécialisés pour déployer des unités d’enseignement implantés au sein de certaines écoles maternelles, avec un encadrement renforcé (un adulte pour un enfant). « Trente de ces unités d’enseignement pilotes seront installées pour la rentrée 2014. » Ce disposi•f sera donc mis en place dans un an. La circulaire rappelle que pour les SEGPA : « Les disposi•ons du projet de loi en cours d’examen au Parlement ne modifient en rien la situa•on des sec•ons d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) comme des établissements régionaux d’enseignement adapté (EREA), dont les fondements juridiques, l’organisa•on et les missions sont maintenus. » UN POINT AVANT LA FIN DE L’ANNÉE Comité de Suivi de la réforme En Savoie, le Comité de Suivi se mettra en place le 11 juin prochain et étudiera la situation en Savoie, fera le point sur les PEDT et mènera une réflexion sur les modes de coopération les plus efficaces. Il sera composé de 3 IEN, De 2 maires, d'un représentant du Conseil Général, de réprésentants de la Ligue de l'enseignement, de la FCPE, de la PEEP, d'une DDEN, de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la protection des Populations, et enfin de 4 représentants des personnels (SNUipp-FSU, SEUnsa, FO, SNUDI-FO). Le SNUipp-FSU entend s’appuyer sur l’expertise des enseignants des écoles pour faire remonter au sein de ce comité de suivi les points d’appui mais aussi les difficultés, voire les blocages constatés. Le SNUipp-FSU lance un espace de mutualisation Près de 20 % des écoles vont mettre en place de nouvelles organisations scolaires à la rentrée prochaine. Le SNUipp-FSU, qui n'a eu de cesse de mettre en lumière les exigences des enseignants et d'engager les mobilisations nécessaires, doit continuer de demander la réécriture du décret et poursuivre ses interventions pour que les équipes d'écoles soient entendues. Le SNUipp-FSU continue d’exiger la réécriture du décret. Des dérogations à la règle des 4,5 jours doivent pouvoir être possibles comme cela était le cas avant 2008. Améliorer les rythmes d’apprentissage suppose aussi des améliorations dans le fonctionnement de l’école avec de meilleures conditions d’apprentissage et de vie des élèves (effectifs, travail en petits groupes…) et de meilleures conditions de travail des enseignants (généralisation du dispositif "plus de maîtres que de classes", déconnexion du temps élève et enseignant par la modification du temps de travail des enseignants pour aller vers 18h + 3h….). Le SNUipp-FSU envoie dès la fin mai une lettre aux écoles pour qu'elles renseignent l'emploi du temps retenu pour la rentrée 2013, précise la forme et la nature des activités complémentaires et périscolaires et fasse part de ses commentaires. D'ici début juin, l'espace sera public et visualisable département par département. AC T E U R S CONDITIONS DE TRAVAIL Regard des enseignants savoyards sur leurs conditions de travail Résultats de l’enquête menée par le SNUipp-FSU 73, du 29 septembre 2011 au 31 décembre 2012 ’école est au centre de toutes les pressions : fortes attentes sociales, accroissement des demandes institutionnelles, ambition de la réussite de tous, évolution des connaissances, renouvellement des enseignants... Les suppressions massives de postes ces dernières années ont eu des conséquences très négatives sur les conditions de travail des enseignants et sur le climat dans les écoles. Le changement initié en 2012 était porteur d’espoir mais les améliorations concrètes pour les enseignants tardent à se faire sentir un an après. Réforme des rythmes scolaires, nouveaux programmes scolaires, création des ESPE, revalorisation du métier, plus de maîtres que de classes… Tous ces sujets auront des conséquences sur le travail des professeurs. Tout bouge. Mais qu’en est-il du travail enseignant ? Comment se transforme-t-il ? Avons-nous les moyens de faire du travail de qualité ? Aujourd’hui, quelles sont les sources de satisfaction, les difficultés, les obstacles ? Le SNUipp-FSU s'intéresse à la question du travail enseignant depuis plusieurs années, et a ouvert un "chantier travail" il y a 3 ans. Depuis 18 mois, le SNUipp-FSU de la Savoie a donné la parole aux enseignants des écoles, et mené un travail d'analyse des résultats. Plusieurs idées fortes ressortent de cette enquête : • Ce métier est devenu chronophage. • La relation avec la hiérarchie s’est également fortement dégradée. • Un métier « usant ». Le mal-être des enseignants savoyards est bien réel et par conséquent c’est tout notre système éducatif qui en pâtit. Il serait temps de s’en rendre compte afin que la situation s’améliore vraiment. La priorité à l’école primaire ne doit pas se compter uniquement en nombre de postes mais doit aussi être ressentie par les enseignants au quotidien dans leur classe. Il faut agir maintenant. Le mal-être des enseignants savoyards est bien réel et par conséquent c’est tout notre système éducatif qui en pâtit. Il serait temps de s’en rendre compte afin que la situation s’améliore vraiment. La priorité à l’école primaire ne doit pas se compter uniquement en nombre de postes mais doit aussi être ressentie par les enseignants au quotidien dans leur classe. Il faut agir maintenant. Ces constats sont corroborés par différentes études ou rapports : • rapport n°2012-070 de l‘IGENR de juillet 2012 sur "Les composantes de l’activité professionnelle des L AC T E U R S enseignants outre l’enseignement dans les classes" Carrefour Santé Social 2011 • rapport du sociologue Éric Debarbieux "L’école entre bonheur et ras le bol" • rapport d’information N° 601 du Sénat daté du 19 juin 2012 sur le métier d’enseignant Agir : le CHS-CT doit se pencher sur les conditions de travail dans le premier degré Le CHS-CT départemental s'est réuni ce mardi 28 mai. Le SNUipp-FSU avait demandé d'inscrire à l'ordre du jour la présentation de son enquête "Regard des enseignants savoyards sur leurs conditions de travail". Le DASEN a refusé. Par la voix de la Secrétaire Générale qui a présidé le CHS-CT ce matin, l'explication est des plus embrouillées : c'est qu'ils ne savent pas trop de quoi il s'agit... De quoi s'agit-il ? Les membres du SNUippFSU en CHS-CT l'ont expliqué : il s'agit de s'intéresser aux conditions de travail dans le premier degré ! Pourquoi ? Parce que les enseignants des écoles sont parmi les plus exposés aux risques psycho-sociaux et à la tension au travail, comme l'a démontré le Carrefour Santé Social ; parce qu'un rapport d'information au Sénat sur le métier d'enseignant de juin dernier fait le constat également de la "souffrance ordinaire des enseignants", alors que ce sujet est "encore trop rarement questionné, notamment par les services académiques qui sont en première ligne." Jusqu’alors, dans les CHS, peu de sujets à l’ordre du jour abordaient des problèmes spécifiques au 1er degré. A présent que se sont mis en place des CHS-CT (CT pour les Conditions de Travail), il nous semble primordial de se pencher sur cette problématique. D'ailleurs, d'autres organisations syndicales commencent à s'emparer de la question, et ont travaillé sur des questionnaires à destination des enseignants des écoles de leur côté. Bref, le CHS-CT doit s'emparer de la question ! Il a donc été acté la mise en place d'un groupe de travail spécifique 1er degré, deuxième quinzaine de septembre, afin d'élaborer un questionnaire destiné aux enseignants des écoles. Ce questionnaire émanera du CHS-CT 73, qui s'en servira pour analyser les conditions de travail dans le 1er degré et proposer des pistes de prévention. Le chantier est donc ouvert pour l'année scolaire à venir ! Tous les résultats de cette consultation sur h•p://73.snuipp.fr 15 CHS-CT : LES REGISTRES OBLIGATOIRES (SUITE DU N° 81) 16 Registre de danger grave et imminent Registre santé et sécurité au travail Si un agent a un mo•f raisonnable de penser qu’une situa•on de travail présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé, il le signale immédiatement à l’autorité administra•ve ou à son représentant, qui le consigne sur ce document.. Ceci s’applique également à toute défectuosité dans les systèmes de protec•on. On aura avantage à aver•r sans délai le secrétaire du CHS-CT départemental qui suivra alors toute la procédure. C’est le droit d’alerte. L’agent peut alors faire valoir son droit de retrait, sous condi•on de ne pas me•re la sécurité des autres en danger (cf Acteurs n° Il peut y avoir droit d’alerte, sans droit de retrait. Il ne peut y avoir droit de retrait, sans droit d’alerte. Le danger en cause doit être grave et suscep•ble de produire un accident ou une maladie entraînant la mort ou paraissant devoir entraîner un dommage important (incapacité permanente ou temporaire prolongée). Le caractère imminent du danger implique la survenance d’un événement dans un avenir très proche, voire immédiat. A la suite du signalement d’un danger grave et imminent, soit directement par l’agent, soit par un membre du CHSCT, l’autorité administra•ve ou son représentant doit sur le champ procéder à une enquête. Ce document des•né aux agents et éventuellement aux usagers doit être placé dans un lieu accessible et connu de tous. Il permet à l’ensemble de la communauté éduca•ve d’opérer des signalements sur des situa•ons ou des faits, en contradic•on avec les exigences de santé et de sécurité. Il peut contenir les observa•ons et sugges•ons des agents rela•ves à la préven•on des risques professionnels et à l’améliora•on des condi•ons de travail. Conçu comme un ou•l de liaison, les solu•ons provisoires ou défini•ves arrêtées, et celles demandées auprès de l’autorité compétente doivent y être no•fiées. Un suivi doit en être assuré. On peut consigner sur ce registre les problèmes liés à (liste non exhaus•ve): La sécurité des installa•ons (électricité, gaz, …) : vétusté, disjonc•ons fréquentes, absence de prise de terre, .... • Aux risques d’accidents corporels ou de maladies : produits ou matériels dangereux, risques de chutes, • L’état des locaux : difficultés d’accès, de circula•on, état général des bâ•ments (sols, murs, plafonds), accessibilité des personnes à mobilité réduite, encombrements des locaux • L’hygiène des locaux : ne•oyage général, état des sanitaires, aéra•on • L’environnement extérieur : pollu•on, bruits, signalisa•on, éclairage • L’ambiance de travail : éclairage, espace de travail, port de charge, bruit, travail sur écran, cadre de vie, température • Les condi•ons de travail : stress, mal être, harcèlemen•. Afin d’organiser l’informa•on et de pouvoir l’exploiter il sera nécessaire que le registre soit accessible et organisée avec rigueur. On pourra par exemple, faire le choix d’un classeur dans lequel on placera un bordereau d’enregistrement des feuilles d’observa•on qui seront déposées qui peuvent être distribuées et commentées en début d’année scolaire. Chacun doit avoir connaissance du lieu où le registre sera accessible. Il vaut mieux éviter de le me•re dans le bureau d’un membre de la direc•on afin que chacun se sente libre d’y accéder. - L’original de la fiche, datée et numérotée, est consigné dans le registre qui reste à l’école. Le directeur par sa signature a•este des solu•ons provisoires ou défini•ves mises en place. - Un double est conservé par l’auteur du signalement. - Une copie est transmise à la circonscrip•on pour informa•on et/ou suivi. - Le registre est régulièrement consulté lors du conseil d’école et il est possible de recourir au CHS-CT départemental si cela s’avère nécessaire. Un système informa•que pourra être développé, à condi•on de pouvoir réaliser les différentes condi•ons cidessus. Geeks, à vos claviers ! AC T E U R S