REFORME TERRITORIALE Fédération française de tennis de table

Transcription

REFORME TERRITORIALE Fédération française de tennis de table
REFORME TERRITORIALE
Fédération française de tennis de
table
Le Tennis de Table français de demain
Document de travail DTN – Gilles Corbion – le 9 mars 2015
Un enjeu pour l’Etat
Une modernisation pour la FFTT et un accompagnement à réaliser
PréAmbule
La réforme territoriale est l’occasion pour la Fédération Française de Tennis de Table
d’envisager sa mutation vers une modernisation en termes de structuration de son
environnement, d’accueil de toutes les formes de pratiques, d’activités sportives, de
gestion de ses femmes et de ses hommes, bénévoles ou professionnels, et avec un
nouveau modèle économique.
Au moment où se met en place la réforme territoriale, il semblerait intéressant que la
Fédération envisage un audit-expertise de 5 à 6 clubs, de 2 à 3 départements et de 2
ligues confirmés dans différents domaines qui font la force globale de notre activité. La
Fédération est éloignée de ces structures déconcentrées. Une bonne analyse serait
l’occasion de construire le Tennis de Table 2020/2024, tout en se rapprochant de ces
structures qui font la pyramide fédérale et, ainsi, retrouver tout le sens du mot
« fédérer ».
Les pistes des visites pourraient-être : Le club du CAM Bordeaux, le club de la Bayard
Argentan, le club de TT Joué les Tours, les comités du Nord et de la Loire Atlantique,
les ligues PACA et Bretagne. Cette liste n’est pas exhaustive.
Les propositions qui vont suivre sont très larges et ne sont que le début d’une
réflexion. Elles soulèvent volontairement des pistes d’analyses variées. Il ne faut pas
simplement répondre aux exigences de gestion administrative (lieu, locaux et
personnel administratif pour les ligues), de gestion sportive (les différentes
compétitions), de gestion financière (budget général lié à l’activité de fonctionnement)
mais s’ouvrir à un tennis de table tel qu’il sera souhaité pour les prochaines
olympiades. La réforme territoriale devient donc alors un prétexte.
Il serait intéressant de constituer un groupe de cadres techniques pour mener une
réflexion sur cette réforme car elle viendrait compléter l’expertise des dirigeants. Le
PES, la formation des entraîneurs, un Ping pour tous sont des enjeux majeurs qu’il
faut partager collectivement pour une vision plus pertinente.
Sommaire
1/ vision générale
pages
2/ la structuration de l’environnement pongiste
pages
3/ l’accueil des pratiques et des nouveaux pratiquants pages
4/ le modèle sportif
pages
5/ les ressources humaines
pages
6/ le modèle économique
pages
7/ Synthèse
pages
1/ vision générale
Il est important de donner la parole aux intéressés de manière à enrichir le débat. De nombreuses
questions doivent être posées.
Quelle peut-être la gouvernance pour les nouvelles régions ? Faut-il modifier la gouvernance pour
les comités mais aussi pour la FFTT ? Peut-on réduire ou augmenter le nombre d’élus ? Faut-il une
représentation locale systématique ?
Quel dispositif peut-on mettre en place dans les nouveaux territoires pour une organisation
rationnelle et efficace en matière de soutien quantitatif et qualitatif de la discipline ? Peut-on associer
des logiques fonctionnelles d’entreprise et des valeurs associatives ? Est-ce qu’un système, Pôle
administratif, bureaux d’études et ateliers, serait un système viable et adaptable pour les nouvelles
régions ? Si chaque grande région adopte une logique ligue régionale, Comment organiser le
maillage en dessous, comités départementaux ou antennes régionales ou antenne régionale et
comités départementaux ?
Quel fonctionnement sur le plan humain mais aussi financier ? Comment gérer la mise en œuvre des
actions ? Quelle priorité pour un fonctionnement pertinent à court terme ? Peut-on imaginer un cadre
d’Etat par grande région ? Quel type de collaboration entre les cadres d’Etat et les cadres techniques
du privé en ligues mais aussi dans les départements ? Quel type de fonctionnement avec ces grandes
régions tout en préservant une écoute indispensable sur le plan local ? Comment éviter le piège du
« tout administratif » pour un administratif au service de la réflexion et de l’action ?
Le point 2 et les suivants vont servir à enrichir la réflexion, identifier des pistes et proposer au final
des réponses adaptées aux besoins de chaque entité du club à la FFTT. Un socle commun empreint de
modernisation et créativité semble une direction intéressante à prendre pour une discipline qui a
besoin de retrouver sa logique fédérée tout en respectant les spécificités locales. L’équilibre sera
certainement difficile à trouver mais il est indiscutablement un élément du succès.
2/ la structuration de l’environnement pongiste
A la redécouverte d’un système fédéré
La réforme territoriale doit permettre de réfléchir en matière de recomposition fonctionnelle. Mais
quels sont les schémas pour les nouvelles ligues? Un seul site administratif qui regroupe toutes les
activités ? Un site administratif majeur et une antenne en fonction de la taille et de la configuration de
la nouvelle région ? L’association entre ancienne région et départements (voir l’exemple de la BasseNormandie avec le Comité du Calvados dans les locaux de la Ligue) ? Ne peut-on pas aussi imaginer
un rapprochement Comité/Club selon les cas ? Derrière les murs, et quel que soit le mode choisi, c’est
la gestion humaine qui doit prédominer pour un service de qualité rendu aux pratiquants.
Réfléchissons également en matière de recomposition aux aspects financiers. Quel type d’économies
pouvons-nous faire sur les locaux et la gestion administrative ? Comment réinjecter l’argent ainsi
économisé au service d’un développement quantitatif et qualitatif ? En même temps, il faudra garder
un œil sur l’évolution des politiques publiques et les compétences données aux nouvelles régions,
départements, intercommunalités, communes afin d’être toujours réactif et en phase avec l’Etat.
Un nouveau mode de gouvernance pour la FFTT.
A l’aube de cette réforme territoriale et afin de l’accompagner dans les meilleures conditions pour les
années à venir, il serait certainement intéressant de moderniser l’organisation fédérale afin de la
rendre plus dynamique dans son action, plus transversale quand il s’agit d’étudier certains dossiers
de manière plus globale, plus collaborative quand il faut faire appel à différentes compétences. Un
comité directeur composé de 16 membres serait à mon avis largement suffisant pour répondre à la
modernisation identifiée ci-dessus. Il faudrait alors mettre en œuvre la formation continue des
salariés administratifs du siège
afin d’opérer une mutation de simple agent administratif à
collaborateur auprès des élus dans la préparation des dossiers. Il faudrait également revoir la
pertinence de certaines commissions statutaires et plutôt travailler en groupe de travail avec un but à
atteindre selon un échéancier fixé. Dans ces groupes il ne faudrait pas hésiter à faire appel à des
experts extérieurs.
Dans sa relation aux départements et aux 13 (grandes) régions, la FFTT devra imaginer la mise en
œuvre de son projet et sa déclinaison entre les entités locales et ces nouvelles régions. Dans un
système fédéré, il serait certainement intéressant que tout ce qui est du domaine du développement
soit renvoyé au plus proche du terrain, donc dans les départements ; c’est le contact direct qui permet
de capter de nouveaux pratiquants. Aux grandes régions, il est laissé tout ce qui touche la formation
du joueur, la formation des cadres… finalement, tout ce qui renvoie à une dimension d’un
développement plus qualitatif.
La création d’un conseil fédéral des jeunes
La réforme territoriale à 13 régions est l’occasion de créer un conseil fédéral des jeunes. Un scrutin
est organisé à l’échelon de la région afin d’élire un représentant pour siéger au conseil fédéral des
jeunes sous l’autorité du président fédéral. Tout jeune licencié à la FFTT et âgé entre « 12 et 15 ans »
peut se présenter. Le vote se fait de manière électronique au niveau de la région sur le site de la ligue.
Le conseil fédéral des jeunes se réunit deux à trois fois par an. Un budget de fonctionnement et
d’action (1 par an) est alloué pour chaque saison sportive.
Une fenêtre de promotion de plus en plus grande
En complément du Ping Tour, qui ne correspond qu’à certaines villes puisqu’il faut une densité
minimale de population, il serait intéressant de créer une petite exposition de notre activité, de la
naissance du Ping jusqu’à aujourd’hui avec présentations de matériels, diaporamas images. Selon les
cas, un champion ou ancien champion pourrait se déplacer. Cette exposition demandée par les clubs
tournerait tout au long de l’année. Elle répondrait au besoin d’un moment dans la vie du club et
serait installée dans un lieu stratégique pour la vie de l’association. La FFTT dispose déjà de
nombreuses choses pour faire vivre cette exposition mobile. Un partenaire pourrait y être associé.
DOM-TOM
Tout d’abord faire un audit des qualités et faiblesses de chaque DOM ou TOM.
Identifier une personne-ressource dynamique, disponible, pouvant travailler en équipe et pouvant
déléguer et maitrisant des aspects tels que la structuration d’un dispositif, la réflexion et l’action pour
le développement, la réflexion et l’action pour la formation de joueurs.
La Fédération Française de Tennis de Table propose un représentant dans chaque DOM et TOM pour
un séminaire de longue durée (15 jours minimum) permettant à chacun de repartir avec des outils
des items présentés ci-dessous, mais aussi avec un tableau de bord, des actions à mener et un
échéancier. Un personnel fédéral ou un cadre technique guide tout ce travail. Ce stage serait proposé
en alternance avec des cours théoriques et des visites de clubs, comités et ligues (retour
d’expériences).
Au sujet du BPJEPS
La nouvelle forme du BP (4 UC) qui devrait nous arriver serait la bienvenue dans notre
environnement. Un BPJEPS APT donnerait aux titulaires un diplôme de niveau IV permettant un
accès à un emploi temps plein. Il serait possible d’y associer un CQP. Le cadre technique
développerait alors une compétence Ping.
Si le cadre technique ne souhaitait pas un temps plein mais plutôt un temps partiel ou un emploi
saisonnier, il suffirait alors qu’il ne fasse que le CQP.
Dans cette proposition, le certificat de spécialisation Tennis de Table disparait. Il faudrait alors revoir
le contenu et le volume horaire du CQP afin de permettre au cadre technique de développer une plus
grande compétence.
Au sujet d’un 3ème DEJEPS à Nantes
Plusieurs raisons sont à l’origine de cette volonté d’ouvrir un troisième centre formation DE. Tout
d’abord, cette formation offre un bon équilibre pour le cadre technique formé, entre compétences en
matière de développement de l’activité et compétences en matière de formation de jeunes joueurs.
Aujourd’hui, l’enjeu est de poursuivre la professionnalisation de notre encadrement ; ouvrir un
nouveau centre pour être au plus près des cadres techniques qui désirent se former ; réduire ainsi les
coûts liés aux déplacements et hébergement et prendre en compte la logique des OPCA qui est ne
plus financer les formations à 100 %. Avec ce nouveau centre, la FFTT ne change pas d’attitude et
conserve la volonté de voir une qualité de formation dispensée et une cohérence indispensable avec
les autres centres de formation.
Des formations qualifiantes en interne
Si la FFTT dispose d’un arsenal de formation diplômantes, elle est aujourd’hui aussi de taille à
développer en interne des formations qualifiantes et pour être très précis deux. La formation pour
devenir entraîneur de haut niveau est l’une d’elle. Il s’agit de construire un parcours personnalisé de
formation en fonction du cadre technique retenu. Le recrutement est déterminant. Il s’agit d’un
entraîneur déjà expérimenté à qui il sera offert 30 jours de formation au contact des épreuves
internationales, au contact d’entraîneurs de haut niveau français et étrangers, au contact de
champions et en vivant des entraînements et des préparations d’athlètes qui sont sur le circuit
international.
L’autre formation qualifiante toucherait du doigt tous les aspects du développement de l’activité. Le
cadre technique serait retenu en fonction d’une expérience déjà marquée dans ce domaine. Un
parcours de 30 jours de formation serait alors offert et dans lequel il y aurait un contact avec d’autres
fédérations et d’autres milieux professionnels, la maitrise d’outils d’évaluation permettant de mieux
appréhender un environnement et le faire évoluer, la maitrise d’outils de communication et de vente.
L’indemnité de formation des jeunes
Profitons de la réforme territoriale pour remettre à plat les indemnités de formation sur les mutations
des jeunes. Sans me tromper, elles n’ont pas été réexaminées depuis une vingtaine d'années. Il y a
donc nécessité aujourd'hui de poursuivre la mise en valeur des clubs formateurs et revoir la
répartition entre club quitté - département et ligue, selon le cas de figure, par le club preneur.
Comme je l'ai déjà évoqué, la réflexion et le travail peuvent se faire vite ; il suffit, comme dans
beaucoup de cas, de 5 ou 6 personnes pour que dans un délai évalué comme raisonnable (3 mois
environ), un texte passe en commission (exemple dans le cas précis : statuts et règlements) avec
adoption à suivre en comité directeur.
3/ l’accueil des pratiques
D’un congrès à un salon des pratiquants
Je reviens sur une idée que j’ai déjà eu l’occasion d’exposer. Modifions le congrès. Ne créons pas
l’université d’été. Mais envisageons un « salon du pratiquant ». Donc par définition, ouvert à tous.
Les dirigeants s’y retrouveraient pour leur regroupement traditionnel. Les passionnés pourraient y
croiser les champions et essayer les nouveaux matériaux. Les fabricants/équipementiers et
partenaires seraient invités. Les pratiquants occasionnels (non encore licenciés) viendraient sur deux
ou trois jours taper dans la balle, découvrir les bienfaits de l’activité, écouter les conseils des
champions ou d’entraîneurs chevronnés, participer à un jeu pour gagner une licence, une tenue
équipe de France, un stage…Il y aurait autour de cela des moments festifs, musique, cocktails.
A licence évènementielle, tournoi évènement annuel
La FFTT a lancé la licence évènementielle. Elle l’a mise à disposition des Comités, des Ligues et d’ellemême, notamment avec le Ping Tour. On pourrait imaginer une autre action, du type Tournoi
National avec éliminatoires locales (clubs et départements), puis un filtre avec les nouvelles régions,
donc un nombre de qualifiés par région pour une grande finale nationale au printemps à la Halle
Carpentier (tout un symbole). On fait de ce rendez-vous un moment de communication d’une
activité sportive qui détend, qui permet de rester en forme, qui permet de s’amuser et, bien sûr, le lot
est à la hauteur de l’évènement : pourquoi pas une voiture ? Il est important de quitter un
misérabilisme qui nous colle à la peau pour une vision plus conquérante au service de notre activité.
4/ le modèle sportif
PRO A/PROB, un nouveau calendrier et une nouvelle organisation
Même si le lien n’est pas direct entre la réforme territoriale et le championnat par équipes, l’occasion
est donnée pour une modernisation qui est l’affaire de tous : dirigeants, employeurs, joueurs, public,
FFTT, ligues, comités et clubs. Il serait intéressant d’étudier un championnat où sur certaines
semaines il n’y aurait pas une seule journée mais 2 journées (mardi et vendredi par exemple). Pour
ces semaines à 2 journées, les joueurs des structures resteraient dans leur club pour s’entraîner. En
adoptant cette proposition, plusieurs avantages existeraient : libérer du temps pour les athlètes des
Equipes de France, soit pour du repos, soit pour de la préparation à une épreuve internationale ;
libérer davantage les joueurs pour les clubs et développer ainsi un climat de confiance entre la FFTT
et ces clubs. De ce fait, amener les clubs à une organisation plus professionnelle afin d’accueillir ces
joueurs dans de très bonnes conditions d’entraînement ; réduire l’effet « mercenaire » des joueurs qui
ne viennent que pour jouer et ainsi leur donner plus de temps de vie sur le plan local. Le choix des
dates et le calendrier de ProA/ProB dans son intégralité seraient étudiés en fonction des échéances
internationales. Mais avec cette organisation, il semble qu’on peut gagner un peu de souplesse.
Des épreuves sportives jeunes adaptées
S’il est important de proposer des épreuves sportives pour tous, il n’est pas forcément utile que
toutes ces épreuves aient un aboutissement national. Il me semble donc important de faire un certain
« ménage » afin que les jeunes, notamment les minimes/cadets/juniors, (je parle de joueurs de valeur
nationale, voire plus), aient un meilleur équilibre entre entraînement, compétitions et repos. Je suis
partisan d’une suppression de l’épreuve nouvellement créée, la Coupe Nationale des Clubs Bernard
Jeu, (nom à vérifier !), qui est un pâle mixage des Interclubs et du Challenge Bernard Jeu ; je suis pour
la suppression des cadets au Championnat de France des Régions ; je suis favorable à une seule
épreuve jeune, championnat jeune ou interclubs au niveau départemental ou au niveau régional ; je
suis pour une révision du Critérium Fédéral à tous les échelons qui doit gagner en qualité et
lisibilité… Sans vouloir être un nostalgique du passé, pourquoi ne pas retrouver des Finales
Régionales qualificatives pour les France ; pourquoi ne pas retrouver un Top National derrière le Top
Interrégional pour les petites catégories afin d’avoir un outil d’évaluation supplémentaire mais aussi
un outil de sélection pour des sélections en stages par exemple.
Une nouvelle approche de la compétition pour les filles
Concernant la pratique compétitive des féminines, il semble certainement très intéressant, à l'instar
d'autres fédérations, d'offrir la mixité sans contraintes dans nos compétitions (championnat par
équipes et épreuves jeunes). Quel est l'obstacle pour ne pas le faire ? Et, de toute façon, depuis que
des mesures successives ont interdit la mixité nous pensions que nous aurions dû gagner de
nombreuses compétitrices, ce qui n'est pas le cas. Alors offrons la liberté de choix face aux
compétitions.
D'autre part, la mixité est un débat d'actualité ; accompagnons-le avec pertinence.
5/ les ressources humaines
Des hommes et leurs compétences au service d’un projet
La réforme territoriale doit permettre de réfléchir à un redéploiement des cadres d’Etat. Il serait
intéressant d’observer dans quelle mesure il pourrait y avoir sur un pourcentage de son temps de
travail un cadre d’Etat par région. Le complément du temps de travail serait réalisé à l’échelon
national. Ce système offrirait la possibilité d’aider à l’encadrement des actions locales tout en ayant
une activité sur les grands dossiers nationaux. Nous sommes donc sur 13 cadres techniques associés
à des régions, les autres collègues étant uniquement positionnés sur des dossiers nationaux. Aux
côtés des cadres d’Etat, il faut que les régions continuent à créer des emplois de cadres techniques
fédéraux. Dans ce domaine, des initiatives existent (Aquitaine, Poitou-Charentes, Haute-Normandie
pour ne citer qu’eux). Il faut poursuivre dans cette voie en adéquation avec les projets locaux et les
besoins identifiés sur le terrain. En matière d’organisation, face à la réforme territoriale et toujours
sur le plan humain, et en prenant en compte la présence des cadres d’Etat, il serait certainement
intéressant que les Ligues s’organisent autour de pôles : un pôle administratif avec un salarié profilé
directeur administratif et financier ayant une fonction à la croisée des chemins entre les élus, un pôle
développement et un pôle sportif. Par conséquent, au-delà du pôle administratif qui servirait la
gestion quotidienne de l’activité, il faudrait y associer 2 autres pôles (développement et sportif) avec
à chaque fois un directeur ; chaque directeur disposerait d’une équipe de professionnels et de
bénévoles autour de lui. Le cadre d’Etat se trouver positionner sur l’un de ces pôles. Cette
organisation avec les actions adaptées viendrait toucher du doigt les réponses attendues pour une
activité mieux structurée, donc plus forte dans l’avenir. Les départements, qui connaîtront peut-être
une réforme territoriale, viendraient naturellement s’associer à cette dynamique.
Sur le plan des cadres techniques départementaux, il faut certainement envisager un travail
davantage en mode équipe régionale avec des actions concrètes plutôt qu’en mode trop isolé. Cette
option de travail est certainement valable concernant la détection et la formation de jeunes mais aussi
au sujet de la formation d’entraîneurs dans le cadre de la filière fédérale avec ceux qui peuvent se
destiner à devenir des professionnels.
Il semble aussi intéressant de donner davantage de lisibilité au travail de la technique ; il n’est peutêtre pas utile d’avoir une Commission Technique ou une Commission des Jeunes, de disposer d’une
Ecole Régionale des Cadres mais simplifier avec la présence d’une Equipe Technique Régionale qui
rassemble tous les cadres professionnels ou bénévoles compétents et qui vont œuvrer dans le sens du
projet de la région. Cette ETR ne doit pas oublier dans ces missions traditionnelles qu’elle a aussi
vocation à conseiller les dirigeants et que le cadre d’Etat, s’il est présent pour appliquer le projet de la
Ligue défini par les élus, a aussi une dimension de force de proposition auprès des dirigeants.
Profitons aussi de cette occasion de réforme territoriale pour que chaque cadre technique d’Etat, au
sein d’une Equipe Technique Régionale, puisse disposer d’un budget propre (intégré dans le budget
Ligue) ; ce budget spécifique donnera de la force et de la lisibilité à l’action sportive. Certaines Ligues
sont déjà pourvues d’un budget spécifique, d’autres non.
La réforme territoriale pose en premier lieu la taille des nouvelles régions et c’est en partant de cette
logique qu’il faudra réfléchir au déploiement de l’Equipe Technique Régionale, du lieu de travail des
uns et des autres, d’un budget en réponse aux besoins identifiés et les actions adaptées. Il ne faudra
pas oublier que les technologies d’aujourd’hui seront au service de ces nouveaux territoires pour
gagner en temps de travail, donc en efficacité, et en pensant aux économies que l’on peut faire.
6/ le modèle économique
En préambule à une réflexion sur un nouveau modèle économique de gestion de l’activité tennis de
table il serait déjà intéressant de fixer certaines bases indispensables. Tenter une harmonisation des
tarifs des licences, sachant que les régions sont deux fois moins nombreuses. Identifions au moins un
prix minimum et prenons en compte des particularités mais qui sont vraiment identifiées –
Exemples : certaines régions ont un coût de vie plus élevé que d’autres ou la création d’un emploi. A
titre indicatif pour nos clubs, proposons des prix de cotisations en fonction de prestations offertes.
Que met-on dans le coût de cotisation (à mon avis, il ne doit correspondre qu’à la dimension de
l’entraînement ; les autres animations, du type stages, participation à des compétitions, leçons
individuelles…sont des coûts supplémentaires). Dans mon livre « mon club, j’y joue j’y vis », j’ai
proposé une méthode pour calculer une cotisation dans un secteur géographique donné avec le
pouvoir d’achat du secteur. En matière de subventions municipales pour les clubs, je pense qu’il faut
dissocier la subvention de fonctionnement avec une demande d’aide à l’emploi ou à la création
d’emploi. Pour les Comités et les Ligues, il faut préparer un budget et exécuter ce budget avec une
enveloppe précise destinée à la Technique. Pour les clubs de ProA/ProB, et au-delà d’un budget dédié
à l’équipe phare, il me semble aujourd’hui important de dissocier dans le même club la section
amateur de la section professionnelle.
CARTE 1
Armand Duval (Pôle France)
Stéphane Hucliez
Clémence Boutefeu
Christophe Cornilleau
Kenny Renaux
David Johnston
Pascal Berthelin
Guillaume Simonin
Mickaël Mevellec
Thierry Priou (Pôle France)
Malory Lasnier
Emmanuel Rachez (Pôle France)
Stéphane Lelong
Pierre Legendre
Patricia Chantereau
Isabelle Thibaud
Philippe Molodzoff
Olivier SKENADJI
*Cadres Techniques de l’Etat qui ont un
% de mission dans une région.
CARTE 2 (à finaliser avec Christian Martin)
Alice Joneau
Stéphane Hucliez
Yann Loiseau
David Johnston
Stéphane Leriverend
Loïc Belguise
Nicolas Suaudeau
Jérôme Richerd
Xavier Fortineau
ude
Benjamin Genin
Fabrice Davis
Christine Loyrion
Nicolas Métaireau
Nicolas Gaudelas
ude
Michel Scappaticci
Deux clubs :
Nicolas Formont
Rémy DeVendeuil
Eric Angles
Isabelle Thibaud
*PES régionaux avec cadres d’Etat en
noir et techniques privés de ligues ou
clubs en bleu.
Florian Maillard
CARTE 3
BPJEPS CS TT (CREPS Wattignies)
DEJEPS (CREPS Châtenay-Malabry)
DESJEPS TT (INSEP/Paris)
Pôle France INSEP
Pôle France Jeunes
Pôle France Jeunes (filles)
Pôle France Jeunes (garçons)
DEJEPS (CREPS Pays de la Loire)
DEJEPS (CREPS Montpellier)
*Centres de formation des athlètes en noir
*Centres de formation des cadres techniques en
bleu
*Centre de formation des cadres techniques en
attente d’ouverture en rouge
CARTE 4
*Population Pongiste DOM et TOM
2011/2012
Guadeloupe
Martinique
Guyane
Réunion
N. Calédonie
Mayotte
2012/2013
2013/2014
299
202
155
511
1085
2
86
321
180
149
487
798
N/A
N/A
2014/2015
240
184
123
430
739
87
9
Wallis et
Futuna
Les chiffres 2014/2015 sont en date du 18/02/2015.
*Population Pongiste DOM et TOM
Les chiffres 2014/2015 sont en date du 18/02/2015.
*comparaison population villes/pongistes en
métropole (ville de la même région)
*Population DOM et TOM
2013
% Pongistes
en
2012/2013
Guadeloupe
Martinique
Guyane
Réunion
N. Calédonie
Mayotte
Wallis et
Futuna
405 739
402 000
250 109
840 974
245 580
212 645
12 197
0.07
0.05
0.06
0.06
0.44
0
0.70
Basse- Normandie
population
pongistes
% Pongistes en
2012/2013
Caen TTC + AG
Caen + ASPTT Caen
113249
301
0.26
US Cherbourg + AS
Cherbourg
Etoile Alençon + AL
Courteille
Bayard Argentan +
Olympique
Argentan
St Germain du
Corbeis
42300
180
0.42
29698
185
0.62
15456
191
1.23
3878
90
2.32
Les objectifs sont :
Audit sur les éléments de structuration et d’animation dans chaque région, définition d’un projet et d’un budget selon
un échéancier. Les principaux points de passage obligés sont indiqués ci-après.
Formation transversale de 4 jours à Paris au siège ou lors d’une épreuve (ex : championnat du Monde Juniors) d’un
représentant de chaque DOM ou TOM (dirigeant, administratif, animation)
Plan de croissance des pratiquants/licenciés dans chaque région (prix de cotisation adapté dans les clubs et dans chaque
région)
Création d’un emploi pérenne dans chaque région à partir de (X) licenciés.
Actions adaptées d’animation et de développement de l’activité, lien régulier avec la métropole (information dirigeants,
formation et initiales des cadres techniques, épreuves sportives avec la métropole donc réflexion sur la réforme de la
coupe DOM/TOM.
Détection d’une élite
7/ Synthèse
Ce document « brouillon » constitue, d’une part ; pour la Fédération Française de Tennis de Table un
cheminement possible pour accompagner la réforme territoriale de l’Etat et souscrire aux
modifications et adaptations nécessaires de l’environnement pongiste ; d’autre part, profiter de cette
réforme territoriale pour construire un Tennis de Table Français, moderne et dynamique, prêt à
affronter les 20 prochaines années. Cette synthèse n’est pas exhaustive et n’a pour seul objectif que
d’alerter sur certains sujets et proposer un début de réflexion. Il sera temps alors, si une idée retient
l’attention, de la développer au moment opportun au sein d’un groupe de travail constitué de 3 ou 4
cadres techniques de la DTN , groupe de techniciens s’associant au groupe de travail mis en place par
des élus, demain ou pas. Un projet d’ampleur nécessite une adhésion des femmes et des hommes qui
sont dans l’environnement, une hiérarchisation des actions, un échéancier et de moyens financiers
mis à disposition.
Au début de l’aventure c’est la direction que l’on prend qui est importante.
Annexe 1
*comparaison population villes/pongistes en métropole (de région à région)
Bourgogne
population
pongistes
% Pongistes en
2012/2013
Dijon
Chalon sur Saône
Nevers
Le Creusot
Appoigny
150000
50000
40000
26000
3000
149
108
134
271
116
0.10
0.22
0.33
1.04
3.87
Bretagne
population
pongistes
% Pongistes en
2012/2013
LanguedocRoussillon
Montpellier
Nîmes :
ASPC Nimes
ASPTT Nîmes
Nîmes St Césaire)
population
pongistes
% Pongistes en
2012/2013
525000
240000
508
303
203
57
43
Rennes (3 clubs)
Quimper
Hennebont
Dinan
Trébeurden
206600
63360
14500
11235
3800
200
243
171
130
15
0.10
0.38
1.18
1.16
0.39
0.10
0.12
Les données chiffrées ci-dessus sont un prolongement des données chiffrées des
DOM-TOM afin de se faire une idée du « comment » et « où » il est possible de se
développer. La particularité qui peut ici nous sauter aux yeux est qu’à faible
Narbonne
100000
118
0.12
densité pongiste le pourcentage de pratiquants de Tennis de Table est souvent plus
Mende
17000
187
1.10
élevé. La notion de maillage reprend tout son sens et, même si une Fédération
Gigean
5800
112
1.93
moderne doit lutter contre la concurrence sportive et toutes les formes de loisirs, elle doit aussi regarder là où le Tennis de Table peut
s’installer et là où parfois la concurrence est faible.
ANNEXE 2 (synthèse)
Gouvernance
Organisation
Fonctionnement
Aujourd’hui
Un système pyramidal autonome à
chaque niveau avec des interlocuteurs
publics et mouvement sportif au
même niveau.
En dehors de quelques exceptions,
chaque entité de la pyramide dispose
d’un siège administratif, d’une
autonomie financière et humaine.
Le positionnement des cadres
techniques d’Etat fait apparaître des
inégalités criantes. La carte (1) montre
le positionnement des hommes après
la réforme territoriale, c’est mieux
mais il reste du travail pour un
meilleur équilibre. La carte (2) montre
le nombre d’emplois privés créés
depuis 10 ans. La professionnalisation
est une force.
Propositions Demain
Un système pyramidal préservé avec
la FFTT en mode décisionnel et
collaboratif plus actif et élus locaux
au contact régulier du terrain.
Un siège administratif pour chaque
région, une antenne régionale selon
les besoins de la région. Les comités
départementaux fonctionnent en lien
avec
la ligue, les clubs, ou
indépendamment selon les cas. Nous
sommes
à
l’heure
de
la
recomposition fonctionnelle et de la
mutualisation dans des domaines
aussi variés que le développement de
l’activité, l’entraînement des élites ou
la formation des arbitres ou cadres
techniques.
1 cadre technique d’Etat (donc 13)
par région en collaboration pour les
actions avec les cadres techniques du
privé employés par les ligues et
comités.
Chaque cadre technique d’Etat en
région a aussi selon ses compétences
un pourcentage de son temps en
mission nationale. Les autres cadres
d’Etat (35 – 13 =
22) sont en mission temps plein sur la
FFTT.
Divers
Il faut revoir le mode de scrutin à
chaque niveau afin de préserver un
système démocratique.
La notion de mutualisation des
compétences doit prendre tout son
sens
en
mutualisant
les
compétences. Il faut associer cadre
d’Etat et cadres du privé autour
d’un même projet.
Il est nécessaire effectuer la
mutation de compétences des
personnels administratifs.
La révision de coût de la licence et sa
cohérence sur l’ensemble du
territoire doit trouver une place dans
le débat général. Il serait intéressant
d’avoir un coût de licence identique à
tous (coût de base gestion) avec une
majoration expliquée selon les cas
(ex : action particulière, emploi d’un
salarié).
Actions
A chaque niveau, tout le monde fait
un peu de tout. Le projet général est
flou. Les résultats en licences et dans
d’autres domaines ne sont pas
convaincants.
Avec les grandes régions, le travail en
équipes devient une nécessité pour
une plus grande efficacité (ex à
multiplier : la formation des
animateurs fédéraux se fait à
l’échelon départemental mais avec
une équipe pédagogique régionale,
moins de travail pour chacun et plus
grande pertinence).
A chaque niveau une priorité est
donnée à un axe de travail qui donne
davantage de rayonnement au tennis
de table.
La FFTT est parfois moteur (ex : le
Ping Tour) et la FFTT écoute aussi
(ex : Le Fit Ping Tonic). La FFTT est
garante de la cohérence et de la
qualité des actions. Il faut réussir à
faire converger les moyens et
stopper la logique de saupoudrage.
Les DOM/TOM sont inscrits dans la
réforme territoriale. Des priorités
de structuration et d’actions sont
précisées dans ce document.
Lettre de missions
(Activités)
lettre de mission action 1
1- l’accompagnement aux structures de la FFTT dans le cadre des
évolutions induites par la réforme territoriale.
Je souhaite, dans le cadre qui sera ainsi défini, vous confier une mission sur les
impacts techniques de la mise en place de la réforme territoriale :
En préambule, il est important de signaler que les ligues actuelles ont pris le dossier de la réforme territoriale
en mains, qu’elles ont des spécificités et qu’elles vont essayer devant ce changement de répondre au mieux
aux intérêts de tous pour mettre en place un système cohérent et de qualité. La FFTT devra essayer
d’accompagner cette réforme avec un regard d’expert en respectant ces spécificités locales mais aussi en
proposant un cadre commun à tous. Le travail du CNOSF peut aider dans ce domaine.
- en termes de RH,
Il semble intéressant aujourd’hui de profiter de la réforme territoriale pour proposer un redéploiement des
cadres techniques avec, déjà, un cadre technique d’Etat par région (exemple : qui accepterait d’aller en région
Pays de la Loire ?). Ces cadres auraient cependant, quand même, une action avec un pourcentage de temps
déterminé sur les projets nationaux.
Il me semble judicieux d’organiser sur une journée au siège de la FFTT, une réunion sur ce sujet, « réforme
territoriale et mutation des cadres techniques » (positionnement des cadres techniques, actions, des cadres
techniques, lien des cadres techniques avec le niveau national).
- de formations des cadres techniques,
Dans le contexte de la réforme territoriale, de la taille de ces nouvelles régions, de la relation aux élus, et de la
nécessité de dynamiser un collectif technique sur le plan régional, il est indispensable que les collègues
puissent suivre une formation liée au management (exemple : Gilles avec TPS Conseils et Christophe
Cornilleau et Stéphane Lelong à l’INSEP).
- d’évolution des ETR,
Pour les nouvelles régions, l’Equipe Technique Régionale devrait pouvoir devenir l’élément moteur du projet
quantitatif et qualitatif. On propose aux ligues la suppression des commissions techniques ou autres écoles
régionales des cadres ; on garde cependant les IREF. Mais pour le reste, l’ETR, qui est souhaitée par l’Etat,
rassemble le cadre d’Etat comme responsable, les salariés techniques de ligue et comités avec une
représentation d’élus mais aussi d’experts selon les besoins. Cette ETR travaille avec des objectifs liés à un
projet, avec un échéancier donné et des moyens financiers octroyés. Dans ce domaine, il faut pouvoir
également accompagner la réforme territoriale et proposer un modèle d’organisation adaptable (voir le travail
d’Olivier Skenadji sur PACA).
- de relations entre les CTS et les personnels techniques de droit privés,
La problématique se pose en termes de lien de subordination non-existant entre les cadres d’Etat et les
cadres du privé. Cependant, il y a plein de raisons de travailler ensemble. Le projet, les missions confiées aux
uns et aux autres, la mutualisation des compétences, l’enrichissement personnel, des vacations ou primes
distribuées. L’enjeu est important et il faut savoir convaincre afin d’associer statuts et compétences différents.
Le cadre d’Etat placé dans chaque région aura donc ce challenge d’associer les collègues pour travailler
ensemble ; pour réussir, il lui faut une formation – manager n’est pas quelque chose qui s’improvise.
Dans ce souci de collaboration et en prenant en compte la taille des régions, il est important de bien rester
sensible à l’action de proximité et ne surtout pas oublier que le club est le premier maillon. Et je crois que c’est
bien là qu’il y a un équilibre à trouver car clubs ou comités sont demandeurs de conseils, d’outils, voire même
sur certaines actions d’une présence.
- en termes de structures d’entrainement et de PES,
Christian Martin est en charge de ce dossier, il est donc important qu’il puisse apporter son analyse et ses
observations afin que nous ayons une vue transversale sur ce dossier. Notons qu’en matière de PES,
certaines régions (avant même de devenir de grandes régions) sont en train de changer leur parcours
d’excellence. Exemple : Poitou-Charentes qui est en train de mettre fin à 2 pôles d’entraînement pour n’en
faire plus qu’un et qui, sur la base d’une négociation avec le Limousin, propose 2 places pour les meilleurs
joueurs de cette région. Il semblerait peut-être donc intéressant de repartir des besoins du national, de la
valeur actuelle de nos meilleurs joueurs et d’imaginer ce qu’il est nécessaire de faire en matière de détection
et de formation des jeunes athlètes mais cela pose la question d’une réflexion et d’un travail collectif avec les
différents chefs de projet.
- de perspectives de développement sur ces nouveaux territoires.
L’équation reste la même. Il faut d’abord intéresser et ensuite fidéliser. C’est valable pour les licenciés, c’est
valable pour des clubs qui veulent durer dans le temps, c’est valable pour des partenaires publics, c’est
également valable pour des partenaires privés. Se développer c’est vendre, donc formons des VRP de
l’activité qui se rendrons dans des communes et intercommunalités, mutualisons nos moyens financiers,
créons deux à trois postes et avançons dans l’action en proposant un guide et en suivant un cahier des
charges.
lettre de mission action 2
2- L’étude sur l’évolution des actions techniques sur les territoires ultra
marins.
Vous mènerez une étude sur ce sujet afin de permettre, en accord avec l’élu
national en charge de ces territoires, de faire une proposition construite aux
instances dirigeantes de la FFTT.
Vous me proposerez un plan d’actions concret portant sur le développement, le
haut niveau, la formation et l’emploi.
Cette action nationale devrait avoisiner les 15 % de votre temps de travail.
Une première étude chiffrée rapide montre bien que les DOM-TOM présentent un vivier important de licenciés.
Il y a donc certainement besoin aujourd’hui de leur venir en aide sur des aspects structurants mais aussi sur
des actions visant à développer l’activité sur chaque île et offrir aussi à des jeunes disposant d’un potentiel de
bonnes conditions d’entraînement pour débuter. Dans un premier temps, il serait intéressant d’accueillir au
sein d’une formation des représentants actifs pour le Tennis de Table de chaque île et leur offrir des outils en
matière de structuration, d’animation et de promotion de l’activité. Dans un deuxième temps, il serait bon de
les accompagner pour la création d’un emploi pérenne (comme le fait la Nouvelle-Calédonie) car c’est le gage
d’offrir dans le temps une animation pongiste régulière. Il sera temps alors de s’appuyer sur bénévoles et
professionnels (si possible) pour construire ce Tennis de Table des ligues ultra-marines. Bien sûr, comme tout
dossier, une réunion politique préalable est nécessaire afin de savoir si ces ligues adhèrent au projet et
expliquer comment la FFTT peut les accompagner sur les plans humain et financier. Un travail préalable de
faisabilité d’une formation collective et d’un suivi individuel va se faire avec Miguel Vicens. Il sera étudier les
enjeux, le projet de chaque DOM ou TOM suite à la formation, les actions à mettre en place et les modes
d’évaluation.
lettre de mission action 3
3- La mise en place d’une formation au DEJEPS au CREPS de Nantes
La Ligue des Pays de la Loire de Tennis de Table et le CREPS de Nantes nous
ont fait part de leur forte volonté d’implanter à Nantes une formation à l’examen
de DEJEPS.
Après une étude d’opportunité et de faisabilité basée sur des constats objectifs,
étude que vous conduirez qui devra établir la nécessité d’ouvrir cette formation
pour la FFTT, vous serez chargé au nom de la DTN de piloter avec les instances
régionales le dossier d’habilitation de cette formation.
Un échange entre la Ligue et le CREPS de Nantes a permis de bien identifier les besoins en matière
d’emplois sur la région Pays de la Loire et donc l’opportunité d’une ouverture d’un DEJEPS Tennis de Table en
collaboration avec le CREPS de Nantes. S’en est suivi un échange de certains documents de manière à écrire
et à présenter un dossier d’habilitation à la DR de Nantes. 2 réunions de travail se sont tenues avec Frédéric
Legentilhomme les 24 et 25 mars 2015. L’ouverture de cette formation est prévue en mars 2016. L’enjeu, audelà du contenu pédagogique, de l’équipe de formateurs et des aspects des certifications, est de la rendre
cohérente avec les 2 autres « DE » existants. Nous débutons l’écriture du dossier d’habilitation pour un dépôt
avant le début juillet. Une réunion de travail sera programmée sur site au plus vite.
lettre de mission action 4
4- les missions ponctuelles d’études et d’analyses
Enfin, je souhaite aussi pouvoir vous confier, ainsi que nous l’avions évoqué, des
missions ponctuelles d’études et d’analyses, sur des sujets que nous
déterminerons conjointement, 5% de votre temps de travail pourrait être
consacré à ces missions particulières.