harpe

Été-Summer 2005
Président
Jakez François
Lettre d'information trimestrielle des Harpes Camac
Quarterly Newsletter from Camac Harps
Directeur Commercial
Eric Piron
[email protected]
Rédactrice en chef
Florence Marque
[email protected]
Ont aussi collaboré à cette publication :
Rhian Evans, Martine Flaissier,
Janet Harbison, Isabelle Perrin, Alan Stivell,
Loïs Stouffer, Enrico Tartarotti.
Cette saison :
2
Concert “Carte Blanche”
La harpe bleue de Martine Flaissier
3
“Carte Blanche” Concerts
Martine Faissier’s blue harp
4
Les nouvelles harpes celtiques
5
The new celtic harps
6
Des bois rares pour une harpe
precieuse : l’Atlantide Prestige
Rare woods for a precious harp:
the Atlantide Prestige
7
Naccara
8
Concours, festivals, académies
Contests, festivals, academies
Chacune des pages de ce numéro d’été est une invitation au voyage.
Tournez-les et laissez- vous porter. A chacune son rêve, ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre… Rêves de
harpiste, rêves de harpeur, rêves de facteur, rêves de compositeurs... Voyagez dans le temps guidés par le son
des harpes, de ces harpes nées d’un rêve, elles-mêmes porteuses de rêves : la harpe bleue de Joël Garnier, la
« Bleue » de Martine Flaissier et du Trio Controverse, la harpe électrique d’Alan Stivell, les toutes nouvelles harpes celtiques des Harpes Camac aux noms d’enchanteurs, la Merlin, la Stivell, le chœur de harpes de Naccara, la
future harpe MIDI…. Laissez-vous porter au-delà des mers jusqu’aux Tropiques, dans les forêts d’Afrique et du
Brésil où naissent et mûrissent les bois précieux dans lesquels Camac taille désormais des harpes de rêves : zébrano, kévazingo…
Un numéro d’été qui clame haut et fort qu’il ne faut jamais renoncer à ses rêves, mais les porter, jusqu’à ce qu’enfin ils prennent corps. Qu’ils soient nourris de légendes anciennes ou de
visions futuristes, c’est à force de patience, d’ingéniosité et de persévérance qu’ils se réalisent pour qu’enfin l’arbre exotique devienne harpe
précieuse, que la harpe devienne synthétiseur, qu’un groupe de musiciens devienne le Trio Controverse ou Naccara, et que quelques notes de
musique s’assemblent sous les doigts des enchanteurs d’aujourd’hui et se
métamorphosent en concerto ou en opéra…
Feuilletez ce numéro d’été et laissez-vous prendre à la magie d’un instrument de légende, de légende bien vivante.
Each page of this summer edition is an invitation to travel.
Turn the pages and let yourselves get carried away. Everyone has a dream, not exactly the same, nor completely different… A harpist’s dreams, a harper’s dreams, a harpmaker’s dreams, a composer’s dreams… Travel in
time guided by the sound of harps, harps born from a dream themselves bearers of dreams : Joel Garnier’s blue
harp, Martine Flaissier and the Trio Controverse’s “Blue”, Alan Stivell’s electric harp, Camac Harps’ brand new
Celtic harps with magical names, the Merlin, the Stivell, the Naccara harp choir, the future MIDI harp… Let
yourselves get carried away beyond the seas to the Tropics, into the forests of Africa and Brazil where the precious woods from which Camac now carve harps of dreams are born and ripened: zebrano, kevazingo…
This is a summer edition which loudly protests against the idea that one should ever give up on one’s dreams,
but rather hold them, until they eventually grow.Whether they are nourished by ancient legends or by futuristic
visions, it is with patience, ingenuity and perseverance that these dreams may become reality so that at last an
exotic tree may become a precious harp, the harp can become a synthesiser, a group of musicians may become
the Trio Controverse or Naccara, and that a few music notes may be assembled under
the fingers of today’s enchanters and metamorphose into a concerto or an opera…
Peruse the pages of this summer edition and let yourself be captivated by the magic
of a legendary instrument, a living legend.
Florence Marque
Jie Zhou (China)
LES HARPES CAMAC LES HARPES CAMAC
La Richerais - B.P.15 92, rue Petit
44850 MOUZEIL - FRANCE 75019 PARIS
Tel. +33 (0) 240 97 24 97 Tel. +33 (0) 140 40 08 40
Fax +33 (0) 240 97 79 31 Fax +33 (0) 140 40 08 42
www.camac-harps.com
wins First Prize at 5th ARLU International Harp
Competition in El Escorial, Spain.
See competition results page 2.
HARP COMPETITION RESULTS
North London Festival of Music and Drama
London, May 8th 2005
3rd Camac Harp Competition
Adjudicators :
Ghislaine Petit-Volta (F) - Jeffrey Dyball (U.K.)
1st Prize :Ann Marie Liss (USA)
2nd Prize : Hélène Nassif (F)
3rd Prize : Serafina Steer (U.K.)
and Cécile Monsinjon (F)
Special prize to perform the Mozart flute and
harp Concerto:Angharad Evans (U.K.)
5th International Harp Competition Arpista
Ludovico in El Escorial, Spain
June 20th to 29th 2005
Organisation : Maria-Rosa Calvo-Manzano
Patrons : Fundacion Maria Rosa Calvo-Manzano
Asociacion Arpista Ludovico
25 competitors came from all over over the world to
attend this Fifth issue of the ARLU International
Harp Competition.After a first stage where contestants had to play the famous “Fantasia que contrahaze la arpa a la manera de Ludovico” by A.
Mudarra, a piece by a member of the Bach family
and a neo-romantic or impressionist piece for harp,
the second stage consisted in the performance of a
30 to 45 minute program ranging from the baroque
to the contemporary period. Five contestants passed
to the final stage, where they performed the Debussy
Danses and the Introduction and Allegro by Ravel,
accompanied by the ARLU Chamber Orchestra
under Maestro Vicente Martinez, in the wonderful
theatre Carlos III.
The winner of the competition Jie Zhou of China
who received absolute unanimity from jury members, performed a recital the next day for the Spanish
television RTE in the Royal Monastery of El Escorial.
Jury members were Josef Molnar (Austria - Japan)
as President, Manuel Moreno Buendia as Secretary,
and Carroll McLaughlin (USA), Helga Storck (Germany) and Marisa Robles (Spain – England).
Constance Luzzati, Anna Aftaeva, Cristina Montes,
Jie Zhou, Anneleen Lenaerts
1st Prize : Jie Zhou (China)
2nd Prize :Anneleen Lenaerts (Belgium)
3rd Prize : Cristina Montes (Spain)
4th Prize :Anna Aftaeva (Russia)
5th Prize : Constance Luzzati (France)
The next ARLU
International
Harp Competition will take
place in 2009.
Le Siège ergonomique pour harpe
« Une bonne position assise est fondamentale
pour réussir à bien jouer de la harpe… De nombreux musiciens souffrent continuellement de douleurs physiques directement liées à un mauvais
siège. Rester assis sur une surface dure aux bords
coupés à angle droit coupe la circulation du sang
et de l’oxygène, provoquant ainsi l’engourdissement des jambes. Le nerf sciatique est tout particulièrement vulnérable au bord tranchant d’un
banc coupé à 90 degrés. Une compression prolongée endommage les nerfs ». Cet extrait, tiré
d’un article écrit par un ingénieur en ergonomie,
traite des problèmes médicaux qui découlent souvent de sièges dont le design est mal adaptés aux
besoins des harpistes. L’auteur parle également du
Siège Interval Harp de Concert Design et des
avantages qu’il procure aux harpistes. (Retrouvez
cet article sur le site Web de Concert Design).
Le corps d’un musicien mérite une assise et un
confort maximum, à chaque concert et à chaque
heure de travail, afin de lui assurer une bonne
position et de soulager la tension musculaire, le
stress, des douleurs aiguës et des lésions nerveuses permanentes. La société Concert Design,
basée à Toronto au Canada, est spécialisée dans le
2
LES CONCERTS « CARTE BLANCHE »
« Concert-Rencontre autour de la
harpe et de la musique électroacoustique »
Salle comble cette fois encore pour ce
concert « Carte Blanche » du 14 avril
2005 à l’Espace Camac de Paris. Et
pourtant, l’originalité et la nouveauté
de ce « Concert-Rencontre » mêlant
avec audace la digne et respectable
harpe avec la musique électroacoustique, si contemporaine, pas encore
Sandrine Chatron
« classique », avait de quoi surprendre
voire rebuter les meilleures bonnes volontés. Cependant la
curiosité l’a bel et bien emporté et assuré un franc succès à
cette soirée. Produite par la « Compagnie de la Grande
Ourse » avec le soutien de la SACEM (Société des Auteurs,
Compositeurs et Editeurs de Musique) et de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) d’Ile-de-France, elle
s’est déroulée dans le cadre des résidences pédagogiques
« harpes et électroacoustique » de la compagnie à Paris (13ème
arrondissement) et à Bussy-Saint-Georges. Une belle soirée,
tout à fait dans « l’esprit » des Harpes Camac toujours à l’affût
de ces occasions favorisant, dans une ambiance conviviale et
chaleureuse, la rencontre de tous les amoureux de la harpe.
Et ce soir-là ils avaient tous répondu à l’invitation du facteur
de harpe : les compositeurs contemporains avec Alexandre
Lévy et Ake Parmerud, les harpistes avec Séverine Lévy et
Sandrine Chatron, la soprano Sylvia Kevorkian et le surprenant maître de l’acousmonium, Sébastien Chatron, ainsi que
la future relève des élèves des conservatoires. Pari gagné
puisque cette jeunesse était au rendez-vous de cette soirée
étonnante, parfois déroutante, mais résolument tournée vers
l’avenir, car pleine de promesses porteuses de projets originaux dignes d’aiguiser la curiosité et l’appétit de ces artistes
en herbe. Venus découvrir les instruments sur lesquels ils
pourront jouer demain la musique de notre temps, ils ont
été projetés dans un monde de rêves, ceux de leurs aînés,
compositeurs et artistes, devenus réalité ce soir-là, ceux
qu’ils se forgeront à leur tour à la grâce de tels concerts.
Une soirée de découverte grâce à un programme qui a
conduit progressivement le public de la harpe celtique
amplifiée à la harpe électroacoustique et au prototype de la
harpe MIDI, en passant par l’acousmonium… Un concert
réunissant deux mondes qui auraient pu ne jamais se rencontrer, celui très ancien de la harpe, et celui très actuel de
l’électroacoustique. Tout commence par la harpe celtique…
Amplifiée par l’adjonction d’un micro, la voilà qui joue, sous
les doigts de Séverine Lévy, une pièce contemporaine d’Alexandre Lévy au titre révélateur, « Champs de rencontre ».
Puis vient la harpe bleue, grande harpe à pédales, doublement amplifiée, avec un micro pour la harpe et un micro
pour chacune de ses 47 cordes, sur laquelle Sandrine Chatron interprète « Fall » de Kaija Saariaho donnant à l’auditoire
une première idée des possibilités de traitement du son
offertes par cette harpe. Tout à coup la scène se vide, la
salle s’éteint, et, dans le noir complet, chaque auditeur
plonge, un peu déconcerté, mais vite charmé, dans un univers entièrement nouveau, celui de la musique sans
instrument. Plus de harpe, mais un ordinateur, avec des claviers, des boutons, des touches, et des fils, des fils, des
kilomètres de fils… Un saut dans l’improbable : au cœur du
temple de la harpe, s’élève le son électroacoustique de l’acousmonium piloté par un musicien des temps modernes,
Sébastien Chatron, qui interprète alors un extrait d’« Envol »,
une pièce d’Alexandre Lévy créée pour le Festival d’Avignon. Après la confrontation de ces deux mondes parallèles,
celui de la harpe et celui de l’ordinateur, vient l’instant de la
fusion réalisée à la Harpe Bleue par Sandrine Chatron. Dans
« Strings and shadow », pièce du compositeur Ake Parmerud,
chacune des cordes jouées par Sandrine Chatron ouvre sur
un autre instrument, projette dans un autre univers sonore.
C’est une harpe, mais ce n’est pas de la harpe… Plus loin
Sandrine Chatron, Sylvia Kevorkian, Séverine Lévy.
encore dans la projection, la harpe elle-même devient ordinateur, un ordinateur non plus piloté par les touches d’un
clavier, mais par les cordes d’une harpe, une harpe du futur,
unique, le prototype de la harpe MIDI créé par Les Harpes
Camac en collaboration avec le facteur américain David Kortier. La soirée se termine magistralement par la présentation
d’une création mondiale, l’ouverture et la scène III d’un
opéra de chambre, « Le Cercle », écrit par Alexandre Lévy et
interprété par Sylvia Kevorkian, soprano, et Séverine Lévy,
harpe MIDI et harpe amplifiée. Une harpe magique, qui
devient à volonté un gong, un cristal, un chœur de voix
d’hommes… une véritable lampe d’Aladin, qui à peine
frottée, fait apparaître un objet nouveau qui résonne et vibre
dans la mémoire de l’unique personnage de cet opéra perdu
au cœur d’une maison abandonnée.
Une soirée de rêve nourricière de rêves…
LA HARPE BLEUE DE MARTINE FLAISSIER
« J’ai rêvé d’une harpe bleue, alors je
l’ai faite…». 1991, Rencontres de
Cassis, Joël Garnier présente le prototype de sa Harpe Bleue. Martine
Flaissier attrape au vol, en fin de
conférence, cette simple phrase qui
pique au vif sa curiosité : une harpe
bleue ? Impossible de ne pas se renseigner… C’est le coup de foudre
pour cette harpe moderne, novatrice
et d’un bleu, d’un bleu… électrique !
C’est le début d’une belle histoire, celle de la rencontre
entre une harpiste, Martine Flaissier, et sa harpe, la
« Bleue ». Soutenue avec enthousiasme par la directrice de
son école de musique, elle propose alors à Joël Garnier de
venir présenter la harpe bleue dans le cadre de l’école. Elle
contacte également la DRAC (Direction Régionale des
Affaires Culturelles) et rencontre un soutien immédiat sous
forme de commandes d’Etat passées à des compositeurs
ainsi que d’organisation de concerts. Martine ne possède
pas encore de harpe bleue, mais sait d’emblée ce qu’elle va
faire de cet instrument magique. Avant même de l’avoir,
elle imagine un trio avec flûtes et percussions, et songe à la
nécessité de créer un répertoire de musique contemporaine
spécifique. Maîtriser le côté « technique » de cette harpe
électro-acoustique, équipée de 47 micros haute fidélité,
reliée à un rack d’effets spéciaux, ne l’impressionne pas un
instant. Elle est tellement emballée ! Elle travaille huit
heures par jour pendant près d’un an sur sa nouvelle harpe
bleue. En 1992, Martine Flaissier fonde en compagnie de
Henry Vaudé et Philippe Charneux, le Trio Controverse qui
regroupe quatre flûtes, un arsenal de percussions et la
harpe bleue. Cette formation unique appuie son originalité
et son identité sur le choix des instruments et le répertoire
interprété. Depuis 1992, le Trio mène avec audace une
démarche de création musicale originale en sollicitant les
grands noms de la création contemporaine le résultat constitue une vraie révolution ! Le Trio Controverse est l’unique
dédicataire et le seul interprète de ce répertoire de
musique française totalement inédit créé à son initiative.
L’étendue sonore quasiment illimitée de la harpe bleue s’adapte à tous les styles d’écriture et les compositeurs
d’aujourd’hui trouvent une forte source d’inspiration dans
cette harpe du XXème siècle. Dans la mesure du possible,
Martine Flaissier leur prête sa harpe bleue afin qu’ils puissent travailler dessus. Ainsi Alain Louvier l’a gardé pendant
deux mois avant de composer « Quatre Paysages ». Dès sa
création, le Trio Controverse de Martine Flaissier suscite
l’intérêt immédiat des institutions, des compositeurs, et du
public. Les commandes d’Etat débouchent sur des créations
mondiales. Les concerts se succèdent : Festival de Radio
France, Auditorium National de Madrid, Association d’Art
de la Napoule, Institut Français de Barcelone, Zaal de
Unies de Rotterdam, Festival Présence 2004 Paris, Festival
de Perpignan « Aujourd’hui Musiques », Auditorium Poulenc Paris… Leur premier disque compact « Harpe Bleue »
chez Triton réunit des grands noms de la composition
contemporaine : Alain Louvier, Vincent Paulet, Gracianne
Finzi, Jean-Claude Wolff, Thierry Escaich. Aujourd’hui le
Trio Controverse prépare de nouvelles créations qui feront
à leur tour l’objet d’un nouveau CD, « mais pas tout de
suite ! » nous confie Martine Flaissier…
“CARTE BLANCHE” CONCERTS
“Concert-Meeting around the harp
and electro acoustic music”
Once again the hall was full for this
“Carte Blanche” concert on the 14th
April 2005 at the Espace Camac in
Paris. And yet the originality and
innovation of this “Concert-Meeting”
which audaciously combined the
dignified and respectable harp with
electro acoustic music, so contemporary and not yet “classic”, had the
Séverine Lévy
potential to surprise or even discourage even those with the best intentions. Meanwhile curiosity reigned and ensured that this evening was a downright success. Produced by the “Great Bear Company” with
the support of the SACEM (Society of Authors, Composers
and Editors of Music) and the DRAC (Regional Direction
of Cultural Affairs) of the “Ile-de-France”, this event took
place as part of the “harps and electro acoustic” pedagogic
residences of the company in the 13th arrondissement of
Paris and in Bussy-Saint-Georges. This was a fine evening
entirely within the “spirit” of Camac Harps who are always
on the lookout for the opportunity to patronize the meeting of harp lovers within a warm and convivial atmosphere. On this evening the following responded to the harp
maker’s invitation: the contemporary composers Alexandre
Levy and Ake Parmerud, the harpists Severine Levy and
Sandrine Chatron, the soprano Sylvia Kevorkian, and the
surprising maestro of the acousmonium, Sebastien
Chatron, as well as the future generation of conservatory
pupils. A wager won since youth was the focus of this surprising and occasionally disconcerting evening, resolutely
turned towards the future, as it was full of promises of projects which would stimulate the curiosity and the appetite
of these budding artists. Having come to discover the
instruments upon which they could tomorrow play the
music of our time, they were thrown into a dream world,
that of their elders - composers and artists - which became
a reality that evening, a reality that they will forge in turn
thanks to such concerts.
This was an evening of discovery thanks to a programme
which progressively guided the audience of the amplified
Celtic harp to the electro acoustic harp and to the prototype of the MIDI harp, passing by the acousmonium… This
was a concert which united two worlds which might never
have met, the very ancient world of the harp, and the very
current world of electro acoustics. It all begins with the
Celtic harp… Amplified by adding a microphone, under
the fingers of Séverine Levy it played a contemporary piece
by Alexandre Levy with the revealing title “Field of
Encounter”. Then followed the blue harp, a doubly ampli-
fied pedal harp with a microphone for the harp and a
microphone for each of its 47 strings, upon which
Sandrine Chatron interpreted “Fall” by Kaija Saariaho,
giving the audience a notion of the possibilities of treating
the sound which this harp offers. Suddenly the stage was
emptied, the lights went out and in complete darkness
each member of the audience was plunged a little disconcertingly but quickly charmed, into a totally new
world, that of music without an instrument. The harp was
no longer, replaced by a computer with keyboards and buttons and wires, kilometres of wires… This was a leap into
improbability: at the heart of the temple of the harp rose
the electro acoustic sound of the acousmonium piloted by
a musician of modern times, Sebastien Chatron, who interpreted an extract of “Flight”, a piece by Alexandre Levy
which was composed for the Avignon Festival. After the
confrontation of these two parallel worlds, that of the harp
and that of the computer, came the moment of the fusion
realised at the Blue Harp by Sandrine Chatron. In “Strings
and Shadow”, a piece by the composer Ake Parmerud, each
of the strings played by Sandrine Chatron opened onto
another instrument, thrown into another universe of
sound. It is a harp, but it is not a
harp… Further yet into the projection, the harp itself became a computer, no longer a computer piloted
by a keyboard but by the strings of
a harp, a harp of the future,
unique, the prototype of the MIDI
harp fabricated by Camac Harps in
collaboration with the American
harp maker David Kortier. The evening came to a majestic end with
the presentation of a world premiere, the overture and third scene of a
chamber opera “The Circle” written
by Alexandre Levy, which was interpreted by the soprano Sylvia
Kevorkian and Séverine Levy –
MIDI harp and amplified harp. A
Sébastien Chatron
et son acousmonium
magic harp which became a gong,
a crystal, a male voice choir… a
veritable Aladdin’s lamp which,
with the lightest touch, conjured a
new object which resounded and
vibrated in the memory of the sole
character of this opera that is lost
within the heart of an abandoned
house.
A dream evening which will foster
dreams…
MARTINE FLAISSIER’S BLUE HARP
“I dreamt of a blue harp, so I made it…”. In 1991 in the
Cassis Meetings, Joel Garnier presented the prototype of his
Blue Harp. At the end of the conference, Martine Flaissier
fleetingly heard this simple sentence which vividly inspired
her curiosity: a blue harp? Impossible not to find out
more… It was love at first sight with this modern, innovative, electric blue harp! This is the beginning of a fine story,
that of the meeting between a harpist, Martine Flaissier,
and her harp, the “Blue”. Enthusiastically sustained by the
director of her music school, she invited Joel Garnier to
come and present the blue harp within the school. She also
contacted the DRAC (Regional Direction of Cultural
Affairs) and immediately encountered support in the form
of State commissions to composers as well as the organisation of concerts. Martine didn’t yet have a blue harp in
her possession, but she knew right away what she was
going to do with this magical instrument. Even before getting it, she imagined a trio with flutes and percussion, and
dreamt of the necessity to create a specific contemporary
musical
repertoire.
Mastering the “technical” side of this electroacoustic harp, equipped
with 47 high fidelity
microphones and linked
to a special effects rack,
didn’t intimidate her for
one instant. She was so
keen! She practised eight
hours a day for almost a
Trio Controverse
year on her new blue
Henry Vaudé, Martine Flaissier, Philippe Charneux.
harp. In 1992, Martine
Flaissier founded the Trio Controverse alongside Henry
Vaudé and Philippe Charneux, assembling four flutes, an
arsenal of percussion and the blue harp. This unique
group based its originality and its
identity on its choice of instruments and the repertoire interpreted. Since 1992, the Trio has audaciously championed an approach
to the creation of original music
by soliciting the great names of
contemporary composition and
the result constitutes a true revolution! The Trio Controverse is the
sole interpreter of this totally original repertoire of French music which was created on its
initiative and to whom it is especially dedicated. The
almost unlimited acoustic range of the blue harp can be
adapted to all styles of writing and present day composers
find a strong source of inspiration in this Twenty First
Century harp. Whenever possible, Martine Flaissier lent
them her blue harp in order that they may work with it.
Alain Louvier kept it for two months before composing
“Four Landscapes”. From its inception Martine Flaissier’s
Trio Controverse aroused the interest of institutions, composers, and the general public.The State commissions led to
world premieres. Concerts followed one another: Radio
France Festival, National Auditorium of Madrid, Art
Association of the Napoule, French Institute of Barcelona,
Zaal de Unies of Rotterdam, Presence Festival Paris 2004,
“Music Today” Festival of Perpignan, Poulenc Auditorium,
Paris… Their first compact disc, “Blue Harp” with the label
Triton, reunites great names of contemporary composition: Alain Louvier, Vincent Paulet, Gracianne Finzi, JeanClaude Wolff and Thierry Escaich. Today the Trio
Controverse is preparing new creations which will in turn
become the object of a new compact disc, “but not right
away!” says Martine Flaissier…
design et la fabrication de matériel de concert
pour les musiciens. Les Sièges Performance de
Concert Design intègrent les dernières technologies. Le poids du corps est transféré vers un amortisseur central et réparti sur les cinq pieds en
étoile de la base qui suppriment ainsi tout basculement et assure une stabilité maximale. Le Siège
Interval Harp offre un soutien physique inégalé.
Aucun banc à quatre pieds, aucune chaise, ne
peuvent répondre à un tel besoin de stabilité et de
confort. Ce siège de harpe unique, réellement
ergonomique et multi ajustable, a précisément été
conçu avec dossier et non rotatif, caractéristiques
sans lesquelles le harpiste s’expose à certaines
lésions. Un siège convenablement dessiné améliore la productivité en augmentant la durée d’attention et la capacité de concentration pour de
longues heures de pratique et de concert. Les possibilités offertes par le Siège Interval Harp et ses
multiples ajustements ne peuvent restées méconnues. Et quelle facilité d’utilisation !
Qu’est ce qui fait que le Siège Interval Harp est
différent, et pourquoi devriez-vous en posséder
un ? Vous trouverez sur le site Web de Concert
Design des articles, des témoignages enthousiastes
ainsi qu’une information complète. Les harpistes
professionnels et amateurs du monde entier utilisent aujourd’hui le Siège de Concert Interval Harp.
Pour l’un des heureux propriétaires de ce siège
pour harpe, « le soutien du dos est un grand bonheur. Ce siège est incontournable pour quiconque
joue de la harpe ! De plus j’aime vraiment son
look moderne. Cela crée un contraste visuel très
fort mais très plaisant avec la harpe. »
Le Siège de Concert Interval Harp est représenté
par les Harpes Camac où vous pouvez venir
l’essayer.
Loïs STOUFFER
Pour plus d’informations :
www.concertdesign.com/harpcello.htlm
Interval Harp
Performance Chair
“Good seating is fundamental to successful harp playing… Many musicians
suffer from continuing physical problems
directly related to poor seating. Sitting on a hard
surface with a 90-degree straight edge cuts off
blood flow and oxygen and this creates numbness
in the legs. The sciatic nerve is especially vulnerable to the sharp, front 90-degree edge of a hard
bench. Prolonged compression results in nerve
damage” This excerpt is from an article by an
ergonomic engineer who discusses the medical
problems that often result from ill-designed seating for harpists. The author also talks about the
Concert Design Interval Harp Chair and the benefits it provides the harpist. (Read the entire article
on the Concert Design web site).
Musician’s body needs the finest support and comfort available for every performance and every
hour of rehearsal to ensure good posture and
relieve muscular tension, stress, sharp pain and
permanent nerve damage. Concert Design (based
near Toronto, Canada) is devoted to the design
and manufacture of performance products for
musicians. Concert Design Performance Chairs
incorporate the latest technology. Body weight is
transferred to a centre shock and distributed into
the five-star base, eliminates tipping, provides
maximum stability.The Interval Harp Chair offers
unsurpassed physical support. No four-legged
bench or stool can provide the needed stability
and comfort. The harp chair is unique, truly ergonomic and multi-adjustable, specifically designed
with back support and non-rotational; without
these features the harpist is subject to injury. Properly designed seating will boost productivity by
increasing the attention span and ability to
concentrate during long hours of practice and
performance. The features provided by the
Interval Harp Chair with all its multi-adjustments
cannot be underestimated. And it is easy to use!
What makes the Interval Harp Chair different and
why should you have one? On the Concert Design
web page there are articles, endorsements and
complete information. Professional and amateur
harpists all over the world now use the Interval
Harp Performance Chair. From one happy owner
of the harp chair “the back support is bliss. This
chair is a must-have for anybody who plays the
harp! Plus, I really like the modern look. It creates
a nice, sharp contrast with the harp.”
Interval Harp Performance Chair of Concert
Design can be seen at Camac Harps.
Lois STOUFFER
For more information:
www.concertdesign.com/harpcello.html
3
LA HARPE
ELECTRIQUE
D’ALAN STIVELL
C’est bien après avoir
rencontré Joël Garnier,
dont je garde le souvenir ému, que j’ai eu
envie d’une harpe qui
réunirait plusieurs éléments déjà expérimentés sur mes harpes de scène tout en leur
apportant la fiabilité de la haute technologie.
Je me suis alors adressé à Jakez François qui
m’a fait l’immense joie de répondre favorablement à ma requête. J’avais décidé cette fois-là
de porter en priorité mon intérêt sur les cordes
avant de rêver à un beau corps de harpe et de
le dessiner. Je voulais un son qui, bien que différent, devait rappeler celui de ma toute première harpe. Avec Jakez François et les
ingénieurs de Camac, nous avons patiemment
élaboré un graphique permettant de réaliser ce
désir tout en intégrant certaines autres de mes
demandes, comme une plus grande facilité
d’accès aux cordes aiguës, plus de basses (en
nombre et en puissance) et une tension comparable à celle des harpes classiques. Comme
pour mes précédentes harpes, je voulais que
les cordes passent en milieu de console
comme en Amérique du Sud et que l’on puisse
les accorder par des clefs de guitare et de
basse électrique. Il fallait aussi réinventer des
mécaniques de demi-tons qui ressemblent
plutôt à des interrupteurs et qui puissent produire « bends » et vibratos. Quant à la forme
générale de la harpe, elle devait se rapprocher
du triangle sans perdre non plus les courbes
chères aux Celtes. La modernité de son aspect
devait s’harmoniser avec la modernité du
projet. Enfin, je tenais particulièrement à privilégier l’utilisation de l’aluminium. Mon cahier
des charges, pourtant très lourd, a été respecté
dans ses moindres détails par toute l’équipe
Camac qui a fait preuve d’une inébranlable
volonté d’aboutir. Jakez et ses techniciens ont
apporté de nombreuses idées pour compléter,
améliorer, parfaire le projet et sa réalisation.
Le résultat est au-delà de toutes mes espérances. Le son est fantastique, tout en finesse
et en puissance. Les cordes, d’une très grande
tension, restent parfaitement accordées pendant deux heures par 30° Celsius, ce qui est
unique. Les finitions de l’aluminium anodisé et
du bois sont dignes de la plus grande lutherie.
Par leur amour du travail bien fait, leur talent
et leur humanité, les membres de l’équipe des
Harpes Camac, depuis la conception jusqu’à la
fabrication, m’ont donné envie de jouer la plus
belle des musique, et m’ont en plus offert une
expérience humaine inoubliable.
Quand Jakez m’a proposé de lancer une nouvelle harpe en série qui, tout en s’inspirant du
design de cette harpe électrique, serait elle,
purement acoustique, en bois et avec des
cordes en boyaux, l’idée m’a beaucoup plu,
bien que flatteuse puisque le nom retenu a
été… « Stivell ». Je souhaite que la « Stivell »
émeuve une nouvelle génération de harpistes
à l’instar de l’enchantement qui à été le mien
pour la vie lorsque autrefois j’ai reçu la telenn
(“harpe” en breton) que mon père avait
construite.
Encore merci à Jakez et à son équipe.
Alan Stivell
Les actualités d’Alan Stivell
Un livre sorti en novembre 2004 : « Telenn, la harpe bretonne » par Alan Stivell et Jean-Noël Verdier aux éditions Le
Télégramme. Un DVD « Parcours » sorti en même temps
chez Fox-Pathé. Les quatre premiers back-catalogues remasterisés , « Dublin », « Symphonie Celtique », « Again », et
« Brian Boru », distribués par Harmonia Mundi. Des concerts
en Europe pendant l’été : voir www.alan-stivell.com
ALAN STIVELL’S
ELECTRIC HARP
4
It was quite some time after my meeting with
Joel Garnier, of which I have an emotional
recollection, that I felt the desire for a harp
which would reunite several elements with
which I had already experimented on with
my stage harps, whilst bringing them the
reliability of high technology. I then turned to
Jakez François who replied favourably to my
request, to my great pleasure.
I had decided this time to give priority to the
strings before designing and dreaming a
beautiful harp form. I wanted a sound which,
although different, would remind me of my
very first harp.With Jakez François and the
Camac engineers, we patiently elaborated a
Les nouvelles harpes celtiques
HARPE « MERLIN »
La harpe « MERLIN » est un rêve d’enfant, un instrument surgi de la page d’un livre de légende, matérialisé d’un coup de
baguette magique au beau milieu de notre monde réel. Voici qu’avec elle revit comme par enchantement la mythique
harpe du roi Brian Boru. Surgie du plus profond des légendes irlandaises elle nous plonge par sa musique dans un lointain monde de légendes, celle du Dagda, de Tristan, et de Merlin. C’est la harpe sacrée des druides et des bardes, celle qui
fut dans l’antiquité comme au moyen-âge la compagne des dieux, des héros et des saints. C’est la harpe de Gwenc’hlan,
dernier druide de Merlin, et de Merlin lui-même, l’inséparable compagne qui soutient leurs confidences, leurs confessions,
leurs malédictions et leurs prophéties. C’est aussi cette harpe qui attire, fascine, subjugue, l’instrument qui relie le ciel et la
terre. L’instrument que Merlin, au seuil de sa vie, emporte dans son navire de cristal pour mettre le cap vers l’Île de l’Eternelle Jeunesse, car seules ses sonorités peuvent encore le consoler. C’est la harpe de Merlin.
Cette harpe, telle Merlin dont elle porte le nom, est tout à la fois un mythe, une légende et une réalité. Ses lignes sont une
interprétation stylisée des formes de la harpe de Brian Boru, son plan de cordes reprend scrupuleusement celui des
harpes irlandaises traditionnelles et tout particulièrement leur écartement légèrement plus restreint que celui des harpes
celtiques modernes. Mais cette harpe, surgie du passé, est aussi une harpe moderne qui bénéficie de tous les progrès
technologiques réalisés à ce jour par les techniciens des Harpes Camac. Une harpe bien de notre époque capable de faire
revivre la musique celtique dans toute sa virtuosité. C’est une harpe de légende, mais de légende vivante, bien vivante.
The “Merlin” harp is a childhood dream, an instrument appearing from the pages of a storybook, materialising in the
midst of our world as if by the wave of a magic wand. The magical revival of this harp brings to life again the
mythical harp of the king Brian Boru. Emerging from the deepest Irish legends, this harp plunges us with its music into
a distant world of legends, that of Dagda, Tristan and Merlin. This is the sacred harp of druids and bards, the companion of gods, heroes and saints in antiquity as in the middle ages. This is the harp of Gwenc’hlan, Merlin’s last druid,
and of Merlin himself, the inseparable companion which holds their confidences, their confessions, their curses and
their prophecies. This is also the harp which attracts, fascinates and captivates, the instrument which connects the heavens with the earth. This is the instrument which Merlin, at the threshold of his life, took with him in his crystal ship
heading for the Island of Eternal Youth, as only its sonority could yet console him. This is Merlin’s harp.
This harp, like Merlin whose name it bears, is simultaneously a myth, a legend and a reality. Its form is a stylised interpretation of the forms of Brian Boru’s harp. The string gauging scrupulously recaptures that of traditional Irish harps,
and particularly the spacing which is slightly closer than that of modern Celtic harps. But this harp which appears
from the past is also a modern harp which benefits from all the technical progress made to this day by Camac Harp
technicians. This is truly a harp of our time which is capable of reviving Celtic music in all its virtuosity. This is a
legendary harp, a harp of living legends.
HARPE « AZILIZ »
La harpe celtique « AZILIZ » existe désormais dans une toute nouvelle version intégrant les dernières améliorations
acoustiques et esthétiques mises au point ces derniers mois dans les ateliers des Harpes Camac. Les anciens demi-tons
ont fait place à de toutes nouvelles mécaniques Camac. Les anciennes manettes en plastique, aujourd’hui
moulées en métal et stylisées en forme de clé de hautbois, sont plus aisées à manier. Quant au mécanisme lui-même, il a prouvé par de longs mois de tests et de rodage sa remarquable fiabilité.
L’apport d’une nouvelle caisse de résonance contribue grandement à l’amélioration de l’acoustique de cette nouvelle version de la harpe
« AZILIZ » dont l’esthétique s’est elle aussi enrichie d’une touche de
raffinement puisqu’elle porte désormais la griffe « Aziliz » incrustée
dans un médaillon au motif celtique taillé à la main par une artiste
bretonne. Et pour répondre à tous ceux qui s’interrogent encore, Aziliz signifie Cécile en langue bretonne,
Cécile, la sainte patronne des musiciens…
The “AZILIZ” Celtic harp now exists in a brand new version which integrates the latest acoustic and aesthetic
improvements which have been perfected during the past
months in the workshops of Camac Harps. The old levers have been
replaced by completely new Camac mechanisms. The former plastic levers
are now moulded in metal and styled in the shape of oboe keys which are
easier to manage. As for the mechanism, it has proven its remarkable reliability through long months of tests. The addition of a new soundbox greatly
contributes to the acoustic improvement of this new version of the “AZILIZ”
harp, whose appearance has also been enriched by a touch of refinement as it
now bears the name “AZILIZ” encrusted in a medallion with a Celtic motif
which is handmade by a Breton artist. And to reply to all those who are still
asking themselves, Aziliz means Cecilia in Breton, Cecilia, the patron saint of
musicians…
The new celtic harps
HARPE STIVELL
A nom prestigieux, instrument prestigieux : la harpe « STIVELL »
est une harpe celtique de concert, une harpe remarquable par sa
lignée, celle de la fameuse harpe électrique du célèbre harpiste
breton Alan Stivell dont elle porte le nom. Les Harpes Camac ont
aujourd’hui réalisé une version acoustique de cette harpe unique
et fantastique. Son esthétique est directement tirée des lignes
qu’Alan Stivell a lui-même dessinées pour sa propre harpe.
Fabriquée dans les bois traditionnels que sont l’érable et l’épicéa,
elle est aussi proposée dans des bois plus rares comme le kevazingo ou le zébrano. Chaque harpe « STIVELL » porte la griffe
« Stivell » incrustée en médaillon, pièce unique découpée et travaillée à la main par une artiste bretonne. Le soin porté au travail
de ses bois, la qualité de ses finitions, est l’aboutissement de
toute l’expérience acquise par les maîtres artisans des Harpes
Camac au fil de longues années de fabrication des harpes celtiques. La harpe « STIVELL » a été spécialement dotée d’une
double table d’harmonie : la table principale est doublée d’un
renfort de table dans les basses, sorte de seconde table d’harmonie qui permet d’augmenter la quantité de bois mis en
vibration par les cordes graves sans pour autant augmenter le
volume de celles-ci et d’obtenir ainsi une plus grande richesse
de timbre et un équilibre parfait sur toute sa tessiture. Une
réponse en quelque sorte au paradoxe de la harpe où se
côtoient des registres de tensions très opposés. La harpe « STIVELL », alliant pureté des lignes, préciosité des matériaux,
finitions de prestige et haute technicité, est sans nul doute un
superbe instrument de concert, ainsi qu’une création à la hauteur
d’un anniversaire mémorable : le Cinquantenaire de
la Renaissance de la Harpe Celtique.
With a prestigious harp comes a prestigious name:
the “STIVELL” harp is a Celtic concert harp, which
holds a remarkable lineage, that of the famous electric harp of the celebrated Breton harpist Alan Stivell
whose name it bears. Camac Harps have today created an
acoustic version of this unique and fantastic harp. This harp’s
aesthetic style comes directly from the forms that Alan
Stivell drew himself for his own harp. Made from
traditional woods such as maple and spruce,
this harp is also available in rarer woods
such as kevazingo or zebrano. Each “STIVELL” harp bears the name “Stivell” inscribed
on a medallion, a unique piece cut and
hand-finished by a Breton artist. The care in
working the wood and the quality of the finishing is the outcome of all the experience
acquired by the master artisans of Camac Harps
during the long years of making Celtic harps. The
“STIVELL” harp has been specially endowed with a
double soundboard: the principal soundboard is
doubled with a soundboard reinforcement in the
bass, a sort of second soundboard which increases
the quantity of wood made to vibrate by the bass
strings without increasing the volume of these strings
thus obtaining a greater richness of timbre and a perfect balance throughout its range. A sort of reply to the
paradox of the harp where very opposing registers of tension rub shoulders. The “STIVELL” harp is without doubt a
superb concert instrument, combining purity of shape, preciousness of materials, finishing of prestigious and high
technical nature, as well as being a production befitting of a
memorable anniversary: the Fiftieth birthday of the Renaissance of the Celtic Harp.
graphic which permitted us to achieve this desire
whilst integrating some of my other demands,
such as easier access within the upper octaves,
more bass notes (in quantity and strength) and a
similar tension to that of classic harps. As with
my previous harps, I wanted the strings to pass in
the middle of the console – as in South America –
and that the harp could be tuned with guitar and
electric bass keys. Thus it was necessary to reinvent mechanisms and levers which look more
like switches and which provide bends and
vibratos. As for the general form of the harp, it
was to be more triangular without losing the
curves so dear to the Celts. The modernity of its
appearance had to be in harmony with the
modernity of the project. Finally, I particularly
wanted to prioritise the use of aluminium. My
wish list, although very demanding, was
respected in great detail by all the Camac team
who showed an unshakeable goodwill to succeed.
Jakez and his technicians brought forth numerous ideas in order to complete, improve and perfect the project and its realisation. The result is
beyond all my dreams. The sound is fantastic,
from the point of view of finesse and strength.
The strings, under great tension, remain perfectly
in tune for two hours in temperatures of thirty
degrees Celsius, which is unique. The finishes of
the anodised aluminium and of the wood are
worthy of the finest instrument-makers. Through
their love of a job well done, their talent and
their humanity, the members of the Camac Harps
team, from conception through to production,
have given me the desire to play the most beautiful music, and more so they have given me an
unforgettable human experience. When Jakez
offered that I launch a new model of harp which,
whilst taking inspiration from the design of this
electric harp, would be purely acoustic and made
from wood with gut strings, I liked the idea very
much, and it was very flattering since the name
chosen was…”Stivell”. I hope that the “Stivell” will
move a new generation of harpists towards the
founding of the enchantment which has been
mine throughout my life from the moment that I
received the “telenn” (“harp” in Breton language)
that my father had made.
Thanks again to Jakez and his team.
Alan Stivell
Alan Stivell’s current events
A book published in November 2004 :“Telenn, the Breton harp”
by Alan Stivell and Jean-Noel Verdier with “Le Telegramme” editions. A DVD “Parcours” also out in November 2004 with FoxPathe. The remastered four first back-catalogues, “Dublin”,
“Symphonie Celtique”, “Again” and “Brian Boru” with Harmonia
Mundi. For summer concerts in Europe please visit
www.alan-stivell.com
IRISH HARP CENTRE NEWS
L’Orchestre National de Harpe d’Irlande, dirigé
par Dr Janet Harbison, harpiste et compositeur, a
donné un concert de gala à l’occasion de la visite
d’état en Irlande de leurs majestés l’Empereur et
l’Impératrice du Japon. L’Empereur joue lui-même
de la harpe irlandaise et leurs majestés ont été
enchantées par le concert et ont pris le temps de
rencontrer individuellement chacun des membres
de l’Orchestre qui sera en tournée en Irlande tout
le mois de juillet. Pendant ce temps, le Irish Harp
Centre accueillera tout l’été des formations professionnelles pour les professeurs, ainsi que des
stages d’été ouverts à tous même aux complets
débutants. Vous trouverez tous les détails ainsi
que le programme de l’année 2006 sur le site Web
www.irishharpcentre.com.
The National Harp Orchestra of Ireland, directed
by Harper Composer Dr Janet Harbison gave a
gala concert for the state visit to Ireland by their
majesties the Emperor & Empress of Japan. The
Empress herself is an Irish Harper and their
majesties were delighted by the concert spending
time with each individual member.The Orchestra
will be touring Ireland for concerts during July.
Meanwhile, the Irish Harp Centre will be hosting
professional training for teachers and Summer
schools for all standards including complete
beginners during the summer months. Full
details including 2006 dates can be found at
www.irishharpcentre.com
5
UNE ATLANTIDE PRESTIGE
A LA FENICE
Venise est une ville unique au monde et la Fenice
la rend plus unique encore. Après le terrible
incendie qui détruisit complètement ce théâtre
magnifique, l’espoir de le voir un jour occuper à
nouveau la place de tout premier plan qui était la
sienne au sein du panorama mondial de la
musique, semblait à jamais perdu. Et pourtant, c’est
avec le plus grand professionnalisme et dans les
plus brefs délais, qu’une équipe de spécialistes a
réussi le pari de recréer à l’identique cette perle
irremplaçable. Cependant, l’administration de la
Ville de Venise, ayant déjà fait face à d’inimaginables dépenses, s’est retrouvée totalement
dépourvue au moment d’investir dans l’acquisition
du moindre instrument. C’est pourquoi elle adressa,
en novembre 2004, une demande de location aux
facteurs de harpe et à leurs revendeurs, afin de
pouvoir donner l’opéra de Massenet, « Le roi de
Lahore », programmé par la Fenice du 4 décembre
2004 au 5 janvier 2005. Conscient de l’importance
de soutenir le Théâtre dans ses efforts artistiques,
Camac Italia, grâce à une offre généreuse des
Harpes Camac en France, proposa de fournir gratuitement deux harpes pour ce spectacle. Des ateliers de Camac à Mouzeil partirent donc deux
splendides harpes « Atlantide Prestige » en direction
de Côme, siège de Camac Italia. Elles poursuivirent
ensuite leur route à bord du Camac Voyager, un
camping-car tout spécialement aménagé par Camac
Italia pour le transport et l’assistance des harpes.
Arrivées au port de Venise, les deux « Atlantide
Prestige » furent minutieusement chargées sur les
bateaux de la Fenice par les fantastiques manutentionnaires du théâtre et continuèrent alors leur
fabuleux voyage le long des « calle » et des canaux
vénitiens pour arriver enfin sur la prestigieuse
scène de la Fenice. Notre mission accomplie, nous
retournâmes à Côme, prêts à revenir, une fois les
représentations terminées, pour assurer le voyage
retour. Pour le Jour de l’An, à notre grande surprise, la plus grande chaîne de télévision italienne
retransmit, au lieu du traditionnel concert du Berliner Philarmoniker, le concert du Jour de l’An en
direct de la Fenice de Venise. Surprise encore, tout
au long de cette retransmission, une de nos « Atlantide Prestige » fut constamment sous les feux des
caméras, révélant à l’écran un son clair et fascinant.
Surprise toujours, lorsque nous appelâmes la direction du Théâtre afin de la remercier de cette heureuse collaboration, nous apprîmes que les
musiciens, fascinés par nos harpes, souhaitaient en
garder au moins une, l’« Atlantide » de couleur naturelle, tant admirée tout au long de ce concert du
Jour de l’An. C’est une grande source de fierté et de
joie pour les Harpes Camac et pour Camac Italia
que d’avoir reçu l’opportunité de collaborer avec la
Fenice, Théâtre qui a écrit l’histoire de la musique
et accueilli de tout temps les plus grands musiciens
et les plus grands chefs. C’est aussi un grand bonheur pour un artisan, un facteur de harpe, de voir
l’un de ses instruments joué sur la scène de
la Fenice.
Enrico Tartarotti.
AN ATLANTIDE PRESTIGE
AT THE FENICE
Venice is a city unlike any other in the world and
the “Fenice” makes it even more unique.After the
terrible fire that completely destroyed this magnificent theatre, the hope of seeing it occupy the foreground place in the bosom of the panorama of the
music world that it had before, seemed to be lost
for ever. But it is with the highest professionalism
and in a very short time that a team of specialists
took up the challenge to identically re-create this
irreplaceable pearl. However the city of Venice,
which had already faced up to unimaginable
expenditures, found itself totally penniless when
the time came to acquire any instruments.This is
why, in November 2004 the city’s administration
addressed a request to harp makers and to their
dealers to rent harps in order to be able to perform
Massenet’s opera “Le roi de Lahore”, which was
scheduled by the Fenice from December 4th 2004 to
January 5th 2005.Aware of the importance of supporting the theatre and its artistic efforts, Camac
Italia, helped with a generous offer by Camac
Harps in France, proposed to provide two harps for
this show for free. Thus two splendid “Atlantide
Prestige” harps left Camac’s workshop in Mouzeil
for Como where Camac Italia is based. Then they
went on with their route aboard the Camac
Voyager, a van especially designed by Camac Italia
for harp transport and assistance. Upon their
arrival in Venice’s harbour, the two “Atlantide Prestige” harps were meticulously loaded onto the
6
DES BOIS RARES POUR UNE HARPE
PRECIEUSE : L’ATLANTIDE PRESTIGE
L’Atlantide Prestige se pare désormais des essences de bois
les plus rares et les plus précieuses. Des essences chaudes
et lointaines, apportant des Indes, d’Afrique, d’Amérique
du Sud, d’enivrants parfums exotiques. Palissandre,
Zébrano, Kévazingo, ces bois aux noms fabuleux, aux
coloris chauds et profonds d’une variété étonnante, métamorphosent l’Atlandide Prestige en objet d’art unique à la
robe à nulle autre pareille. La palette de teintes, de veinage, de motifs qu’ils offrent est vertigineuse.
Le palissandre de Santos, le Pau Ferro, pousse dans les
forêts du Brésil, de Bolivie et du Paraguay. C’est un bois
dur, brun à rouge, veiné de noir et de violet.
Le kévazingo est un arbre rare mais puissant qui se dresse
fièrement jusqu’à vingt mètres de
haut au cœur des forêts du
Gabon où on le nomme
aussi Ebana. Au Cameroun,
il s’appelle Bubinga, Lianu
au Congo, Oveng en Guinée
Equatoriale… Son bois est
rosé ou brun rougeâtre, finement veiné de rouge violacé
ou de noir, souvent moiré,
quelquefois pommelé, au fil
parfois ondulé.
Le zébrano, dont le fût peut
monter jusqu’à vingt mètres de
haut, est lui aussi une essence
rare d’Afrique. Appelé aussi
Zingana, il provient du Cameroun, du Gabon, ou de Guinée.
C’est un bois à fond jaune, rayé
de veines brun sombre marquées, au dessin zébré.
Pour Jakez François, Président
des Harpes Camac, c’est l’aboutissement d’un rêve
de dix ans. Dix ans qu’il
portait en lui ce rêve
d’une harpe taillée dans
un bois rare, précieux,
d’une qualité exceptionnelle, un bois comme le
palissandre, le kévazingo,
le zébrano, tous très
prisés pour l’ébénisterie
fine, la marqueterie, particulièrement recherchés
pour la fabrication d’objets de luxe comme la coutellerie, la brosserie et, bien sûr,
la lutherie ! C’est aujourd’hui une réalité. Les précieuses
grumes, écorcées, débitées en planches, empilées en lots,
importées des contrées lointaines, sèchent depuis de
nombreuses années dans les entrepôts de
Mouzeil. Amoureusement surveillées et
conservées en prévision du jour où
elles arriveront à maturité, elles ont
enfin pu être travaillées afin
d’orner de leurs merveilleuses
veinures ces somptueuses
harpes d’exception. De
longues années de
patience enfin récompensées puisque les
premières harpes Atlantide Prestige déclinées
dans
ses
superbes
essences sont maintenant
sorties des ateliers des
Harpes Camac, toutes prêtes
à être fièrement présentées
au Congrès Mondial de la
Harpe de Dublin en juillet. De
vrais objets d’art, originaux et
uniques, à découvrir absolument !
Zebrano et Palissandre
RARE WOODS FOR A PRECIOUS
HARP : THE ATLANTIDE PRESTIGE
The Atlantide Prestige will from
now on be endowed with the
rarest and most precious species of wood. These are tropical
and faraway species, bringing
with them the intoxicating exotic perfumes of the Indies,
Africa and South America.
These fabulously named woods
in deep, warm colours of a surprising variety, have transformed the Atlantide Prestige into a unique art object with an
unparalleled appearance. The colour palette, the veining
and the designs that these woods offer is staggering.
Palissandre of Santos, the Pau Ferro, grows in the forests
of Brazil, Bolivia and Paraguay. It is a hard wood, brown
to red, veined with black and violet.
Kevazingo - a rare but powerful tree which proudly grows
up to twenty metres high in the heart of the forests of
Gabon where it is also called Ebana. In Cameroon it is called Bubinga, Lianu in the Congo, Oveng in Equatorial
Guinea… Its wood is pale pink or a reddish brown, finely
veined with violet-red or with black, often moiré, sometimes dappled, with an occasionally undulating grain.
Zebrano - this tree’s bole can be as high as twenty metres,
and it is also a rare African species. Otherwise known as
Zingana, it originates from Cameroon, Gabon or Guinea.
It is a wood with a yellow foundation, striped with marked
dark brown veins, and it has a zebra pattern.
For Jakez François, President of Camac Harps, it is the outcome of a ten year dream. For a decade he has carried
with him this dream of a harp carved from rare and precious woods of an exceptional quality, woods such as palissandre, kevazingo and zebrano, which are all highly
valued for fine cabinet making and marquetry, and particularly sought after for the fabrication of luxury items
such as cutlery, brush making, and of course instrument
making! Today it is a reality. This precious rough timber
stripped of its bark, cut up into planks and stacked into
batches, imported from distant regions, has been drying
for a number of years in the factory at Mouzeil. Lovingly
supervised and conserved in anticipation of the day it will
reach maturity, this timber has at last been worked in
order to decorate these sumptuous, exceptional harps with
its marvellous grain. Long years of patience have at last
been rewarded as the first Atlantide Prestige harps to be
created using these superb species have now emerged from
the workshops of Camac Harps, ready to be proudly presented at the World Harp Congress in Dublin in July. These
are genuine works of art, original and unique, just waiting to be discovered!
Percussions : Jean-Marie Denquin. Harpes : Anne Mispelter, Aurélie Barbé, Vincent Buffin, Marjorie Harter, Rébecca Feron, Caroline Colombel. Contrebasse : Nicolas Marty.
NACCARA
« Naccara »…rouge orangé de Rubens, percussion marocaine à deux timbales, naccara est un nom qui sonne. Naccara :
c’est le nom que s’est choisi un groupe de jeunes musiciens
qui réunit autour d’un sextuor de harpes, une contrebasse et
des percussions du monde. Le hasard veut qu’ils se rencontrent, en 1999, lors d’un stage avec Bernard Andrès : ils sont
six harpistes, disposent de pièces pour six harpes…l’idée
leur vient de créer un sextuor de harpes. Très vite ils s’enrichissent d’une contrebasse, puis de percussions. En 2001, il
ne leur manque plus qu’un nom : ce sera Naccara.
Pendant un an ils travaillent et donnent des concerts sous la
direction de Bernard Andrès auquel succèdent différents
chefs jusque fin 2003. Puis ils décident de travailler sans l’appui d’aucune « oreille extérieure » afin de s’obliger à une
écoute mutuelle et faire naître entre eux un vrai dialogue.
Naccara n’est pas un orchestre, c’est un groupe. Un ensemble uni par une même détermination, un équipage embarqué
dans une aventure humaine et musicale originale : il ne s’agit pas seulement de jouer ensemble, mais d’inventer un
nouveau répertoire qui donne la part belle à chacune de
leurs personnalités, laisse s’exprimer chaque sensibilité et
donne voix à tous les instruments. Ensemble, ils travaillent à
se forger leur propre identité, une identité métissée qui se
dessine au fur et à mesure, à force de curiosité, d’écoute et
de respect. Ce travail délicat et exigeant est la clé de leur
réussite. Le groupe se révèle fortement soudé par des années
d’implication personnelle et d’investissement commun face
aux difficultés soulevées par cette aventure : trouver un lieu
apte à les accueillir tous pour composer et répéter, se
rendre disponibles, se plier aux exigences de la vie du groupe le temps d’une session de répétitions ou d’une série de
concerts, faire sa place au sein du groupe tout en acceptant
les inévitables compromis… Un long chemin vers la maturité. Naccara propose aujourd’hui un répertoire étoffé et varié,
mêlant des pièces classiques de Saint-Saëns, Albeniz,
Debussy, Poulenc, Prokofiev, Ravel, à des créations d’Ivan
Bellocq, de Vincent Michel, d’Aurélie Barbé et Vincent
Buffin, sans oublier des airs de jazz et de musiques du
Brésil, de Cuba, du Nicaragua… Un cocktail original et coloré, kaléidoscope sonore, qui fait swinguer la harpe, la sort
de son carcan, et attire un public nouveau, surpris et charmé par la découverte de toutes les facettes offertes par cet
instrument.
Cette année l’ensemble Naccara a ouvert le 11ème Festival de
Harpes en Avesnois et s’est produit au Sentier des Halles
pour une série de concerts de fin février à fin avril. Ce fut
l’occasion de découvrir cette formation inédite, l’originalité
de son répertoire, et l’énergie qui émane de ces jeunes artistes, pleins d’humour et rayonnants de joie sur scène. Le
public ne s’y est pas trompé puisqu’il était au rendez-vous à
chacun de ces concerts qui ont fait salle comble. Des débuts
très prometteurs pour cet ensemble tourné vers l’avenir et
débordant de projets : un disque, dont l’enregistrement est
programmé pour cet été, un spectacle musical en attente de
metteur en scène… 286 cordes à suivre !
“Naccara” … orange shaded red hue of Rubens, two timpani Moroccan percussion, “Naccara” is a name that
sounds.“Naccara” is the name chosen by a group of young
musicians forming to a harp ensemble sextet, plus a bass
and world percussions.As luck would have it they meet in
1999 during a training course with Bernard Andrès: they
are six harpists and they have available pieces for six
harps… The idea of forming a harp sextet is their own.
Now, they grow in number with the addition of a bass,
then with percussion. In 2001 they needed a name. They
became “Naccara”.
For one year they worked and gave concerts conducted by
Bernard Andrès, who was then followed until the end of
2003 by different conductors. They then decided to work
without the support of any “external ear” in order to force
themselves to hear each other and to give rise to a real dialogue.“Naccara” is not an orchestra, it’s a group.The group
is united by the determination for a very original human
and musical adventure. It is not only a question of playing
together, but it is also about inventing a new repertoire in
which each personality has a share, each sensibility express itself, and each instrument has a say in the matter.
They work together to form their own identity, an intermixed identity that acquires its form little by little through
curiosity, listening and respect. This delicate and demanding work is key to their success.The group turns out to be
greatly united by years of personal commitment and
mutual investment facing the difficulties raised by this
adventure and finding a place suited to accommodate all
of them to compose and to rehearse, making themselves
available, meeting the requirements of the group life
during the time needed for rehearsal or for a series of
concerts, finding the place of each within the group while
accepting the inevitable tradeoffs… a long journey
towards maturity.
“Naccara” offers today a rich and wide repertoire encompassing classical pieces by Saint-Saëns, Albeniz, Debussy,
Poulenc, Prokofiev, Ravel, creations of Ivan Bellocq, Vincent
Michel, Aurélie Barbé, Vincent Buffin, and of course, jazz
tunes and music from Brazil, Cuba, Nicaragua… This is a
unique, colourful cocktail, a sound kaleidoscopic that
makes the harps swing, that frees the harp from its iron collar and that attracts a new public, surprised and charmed
by discovering all the facets offered by this instrument.
This year, “Naccara” opened the 11th Harp Festival in
Avesnois, and appeared in Sentier des Halles in Paris, for a
series of concerts from the end of February to the end of
April. Here was the opportunity to discover this unique
group, the originality of his repertoire and the energy that
emanates from those young artists full of humour and
radiant with joy on stage. The audience didn’t make any
mistake about it since every Naccara’s concerts had a full
house. A very promising start for this forward-looking
group brimful of projects: a CD is ready to be recorded this
summer, a musical show is waiting for a director…
286 strings to be followed!
NACCARA TOUT L’ETE AU SENTIER DES HALLES À PARIS
Concert tous les mardi et mercredi de juillet et d’août 2005 à 20 h (Relâche
le 9 août)
Sentier des Halles 50 rue d’Aboukir 75002 Paris
(Métro Sentier Ligne 3)
Réservation : 01.42.61.89.96
THIS SUMMER NACCARA PERFORMS AT THE SENTIER DES HALLES
IN PARIS
Concert each Tuesday and Wednesday of July and August 2005 at 20 h
(excepting August 9th)
Sentier des Halles, 50 rue d’Aboukir, 75002 Paris (Métro Sentier Ligne 3)
Reservations : 01.42.61.89.96
NACCARA A LA RENTREE
- Concert à l’Abbatiale de Beaugency le dimanche 27 septembre 2005 à 16 h
- Participation au Festival d’automne de Sainte-Maxime le dimanche 16
octobre 2005 à 17 h
www.naccara.org
NACCARA IN AUTUMN
- Concert in Abbatiale of Beaugency Sunday September 27th 2005 at 16 h
- Autumn Festival of Sainte-Maxime Sunday October 16th 2005 at 17 h
www.naccara.org
boats belonging to the Fenice by the fantastic
theatre handlers. Then they continued their fabulous journey along the streets and canals of Venice
to finally reach the prestigious stage of the Fenice.
Our mission accomplished, we went back to Como,
ready to return, after the last show, to take the
harps back. For New Year’s Day, to our great surprise, the largest Italian TV channel was broadcasting the New Year’s Day concert live from the
Fenice in Venice instead of the traditional concert
by the Berlin Philharmonic. Another surprise
during the entire broadcast, one of our “Atlantide
Prestige” harps was constantly in the field of the
cameras, revealing its clear and fascinating sound
through the screen.Yet another surprise was when
we called the director of the theatre to thank him
for this fruitful collaboration, we heard that the
musicians were fascinated by our harps and
wished to keep at least one of them, the “Atlantide”
with the natural colour that had been admired so
much during this concert. Having the opportunity
to collaborate with the Fenice is a great source of
pride and joy for Camac Harps and Camac Italia,
since this theatre wrote the
story of music and always
hosted the greatest musicians as well as the greatest
conductors. It is also a great
joy for a craftsman, a harp
maker, to see one of his
instruments being played
on the stage of the Fenice.
Enrico Tartarotti.
«ARABESQUE»
« Arabesque, Voyage au cœur de l’art de la harpe »,
est le tout dernier disque enregistré par Isabelle
Perrin avec le Northwest Sinfonietta de Tacoma
aux Etat-Unis sous la direction de Christophe Chagnard. Un véritable voyage qui nous conduit de
« La source » d’Hasselmans aux « Danses sacrée et
profane » de Debussy en passant par l’« Aria et
rondo pastoral » de Mozart, le « Prélude » (op.28
N° 15) de Chopin, « Flowing Stream », une pièce
chinoise traditionnelle, sans oublier la « Sérénade »
de Parish-Alvars, la « Chanson dans la nuit » de Salzedo et bien d’autres encore. Un voyage à la
découverte de la richesse d’un répertoire, celui de
la harpe, un voyage rare proposé par une de nos
plus grandes solistes, un voyage à ne pas
manquer !
« L’idée de ce disque est née d’une triple rencontre
entre Christophe Chagnard, chef d’orchestre, avec
qui j’avais eu l’occasion de jouer lors d’un congrès
mondial de la harpe aux USA, et Winston Ma, producteur. Notre entente musicale profonde et l’évidence de la difficulté des enregistrements de harpe
à retranscrire aussi parfaitement que possible les
couleurs et rondeur de la sonorité de cet instrument nous ont poussé à relever ce que chacun de
nous considérait comme un défi. Mon choix du
répertoire a cherché à être aussi éclectique que
possible, aussi bien dans les styles et les époques
que dans les caractères des différentes œuvres,
reflétant ainsi ce que pourrait être un de mes récitals auquel se rendrait l’auditeur. Des pièces célèbres (souvent écrites à l’origine pour le piano mais
qui s’adaptent merveilleusement bien à la harpe)
comme de moins connues sont là pour vous faire
découvrir le maximum de facettes de ce merveilleux instrument et vous le faire aimer davantage à chaque écoute. J’ose espérer que mes choix
et mes préférences vous donneront un peu de
l’immense plaisir que j’ai eu
à enregistrer ce disque Isabelle Perrin ».
“Arabesque, A journey into
Harp Artistry”, is the latest
album recording by Isabelle Perrin with the Northwest Sinfonietta of Tacoma,
USA, conducted by Christophe Chagnard. A real
journey that leads us from “La Source” by Hasselmans to the “Danses sacrée et profane” by Debussy
by way of the “Aria and Rondo Pastoral” by
Mozart, the “Prélude” (op. 28 N° 15) by Chopin,
“Flowing Stream”, a Chinese traditional piece,
without forgetting “Serenade” by Parish Alvars,
“Chanson dans la nuit” by Salzedo and many
more besides.This is a journey to discover the richness of the harp’s repertoire, a rare journey proposed by one of our greatest soloists, a journey not
to be missed!
“The idea behind this recording project was
inspired by the encounter of Christophe Chagnard,
conductor, with whom I had the opportunity to
work at the Sixth World Harp Congress in the USA,
Winston Ma, producer, and myself. Our deep
common musical understanding ant the notorious
difficulty of recording such a tonally complex
instrument as the harp set the stage to take on
what we perceived as a great challenge. My choice
of repertory was meant to be as eclectic as possible,
as much in various styles and time periods as in
the distinct character of the different compositions,
thus reflecting what could be featured at one of my
recitals. Some famous pieces (often conceived
initially for the piano and beautifully adapted for
the harp) as well as lesser-known selections were
assembled to provide the widest possible perspective
on this magical instrument, and for each number
to further enhance our love of it. It’s my hope that
my choices and preferences will provide the listeners with a glimpse of the immense pleasure I had
in recording this album - Isabelle Perrin ”.
7
Les Harpes Camac, partenaire privilégié des
Festivals et Académies de Harpe
Camac Harps, partner of Harp Festivals
and Academies
LES ACADEMIES
ACADEMIES
ACADEMIE DE HARPE DE FOUGERES, FRANCE
Du 11 au 22 juillet 2005 avec Ghislaine Petit-Volta
Renseignements : Ecole de Musique du Pays de Fougères
“Les Urbanistes” - 35300 Fougères - France
HARP ACADEMY IN FOUGERES, FRANCE
From July 11th to 22nd 2005 with Ghislaine Petit-Volta
Informations: Ecole de Musique du Pays de Fougères
“Les Urbanistes” - 35300 Fougères - France
MUSICALP - COURCHEVEL, FRANCE
SESSION I avec Germaine Lorenzini du 20 au 31 Juillet
SESSION II avec Fabrice Pierre du 31 Juillet au 11 août
Renseignements :
Hôtel des Neiges - Courchevel 1850 - 73121 COURCHEVEL Cédex - France
Tél : +33 (0) 1.43.74.90.04 - www.festivalmusicalp.com
MUSICALP - COURCHEVEL, FRANCE
SESSION I with Germaine Lorenzini, from July 20th to 31th
SESSION II with Fabrice Pierre, from July 31th to August 11th
Informations:
Hôtel des Neiges - Couchevel 1850 - 73121 Courchevel Cédex - France
Tel : +33 (0) 1.43.74.90.04 - www.festivalmusicalp.com
ACADEMIE INTERNATIONALE DE HARPE PIERRE JAMET - GARGILESSE, FRANCE
Du 9 au 20 août 2005 avec Anne Ricquebourg
Masterclass de Pierre-Michel Vigneau le jeudi 18 août
Renseignements : Hubert Thévenin
Tél/Fax : +33 (0) 2.54.47.76.16 - E-mail : [email protected]
INTERNATIONAL HARP ACADEMY PIERRE JAMET - GARGILESSE, FRANCE
From 9th to 20th of August 2005 with Anne Ricquebourg
Harp masterclass by Pierre-Michel Vigneau on thursday, August 18th
Informations: Hubert Thevenin
Tel/Fax : +33 (0) 2.54.47.76.16 - Email: [email protected]
ACADEMIE INTERNATIONALE DE HARPE DE GUERANDE, FRANCE
Du 13 au 27 août 2005 avec Anne Devorsine
Renseignements :
Tel.: +33 (0)3 27 70 59 40 - Fax : + 33 (0)3 27 70 59 41 - E-mail : [email protected]
INTERNATIONAL HARP ACADEMY IN GUERANDE, FRANCE
From August 13th to 27th 2005 with Anne Devorsine
Informations:
Tel.: +33 (0)3 27 70 59 40 - Fax : + 33 (0)3 27 70 59 41 - E-mail: [email protected]
LES FESTIVALS ET CONCOURS
22èmes RENCONTRES INTERNATIONALES DE HARPES CELTIQUES À DINAN, FRANCE
Du 12 au 18 juillet 2005 - Salon des luthiers : les 15, 16 et 17 juillet 2005
Artistes : Looise Kelly (Irlande) - Hoëla Barbedette (Bretagne) - Myrdhin (Bretagne)
Enrico Euron (Italie) - Christine Högl (Allemagne) - Ismael Ledesma (Paraguay)
Jochen Vogel (Allemagne) - Duo Dhûne (Savoie) - Dremwell (Bretagne) - Cie Skald (Ile-de-France)
Contact : Comité des Rencontres Internationales de Harpe Celtique de Dinan
Maison de la Harpe - 6 rue de l’horloge - F-22100 DINAN - Tél/Fax : +33 (0) 2.96.87.36.69
E-mail : [email protected] www.harpe-celtique.com
5ème CONCOURS INTERNATIONAL DE HARPE LILY LASKINE - DEAUVILLE, FRANCE
Du 28 août au 4 septembre 2005
Informations :
Association des Amis de Lily Laskine - Manoir du Haut Bois - 14800 Touques - France
www.lilylaskine.com
CONCOURS INTERNATIONAL DE HARPE DE LA CITE DES ARTS DE PARIS, FRANCE
26 et 27 novembre 2005
1er Prix : Prix Louise Charpentier - Cité des Arts
6000 h et une tournée de récitals en Europe organisée par les Harpes Camac et ses partenaires
2ème Prix : Prix Garnier-François : 3000 h
3ème Prix : 1500 h
Prix Spécial Savarez pour la meilleure interprétation de la pièce contemporaine : 1000 h
Inscription avant le 1er octobre 2005
Concours International de Harpe de la Cité de Paris
18, rue de l’Hôtel de Ville - 75180 PARIS Cédex 04 - Tél. +33 (0) 1.42.18.71.72
2006
FESTIVALS AND COMPETITONS
22nd INTERNATIONAL CELTIC HARP FESTIVAL IN DINAN, FRANCE
From July 12th to 18th 2005 - Harpmakers exhibition: from July 15th to 17th 2005
Artists: Looise Kelly (Ireland) - Hoëla Barbedette (Brittany) - Myrdhin (Brittany) - Enrico Euron (Italy)
Christine Högl (Germany) - Ismael Ledesma (Paraguay) - Jochen Vogel (Germany)
Duo Dhûne (France) - Dremwell (Brittany) - Cie Skald (France)
Contact: Comité des Rencontres Internationales de Harpe Celtique de Dinan
Maison de la Harpe - 6 rue de l’horloge - F-22100 DINAN - Tel/Fax : +33 (0) 2.96.87.36.69
Email : [email protected] www.harpe-celtique.com
5th INTERNATIONAL LILY LASKINE HARP COMPETITION IN DEAUVILLE, FRANCE
From August 28th to September 4th 2005
Informations:
Association des Amis de Lily Laskine - Manoir du Haut Bois - 14800 Touques - France
www.lilylaskine.com
INTERNATIONAL HARP COMPETITION OF THE CITE DES ARTS DE PARIS, FRANCE
November 26th and 27th 2005
1st Prize, Prix Louise Charpentier - Cité des Arts:
6000 h and a recital tour throughout Europe organized by Camac Harps and their partners
2nd Prize, Prix Garnier-François : 3000 h
3rd Prize: 1500 h
Special Savarez prize for the best interpretation of the contemporary piece: 1000 h
Registration deadline : October 1st 2005
Concours International de Harpe de la Cité des Arts de Paris
18, rue de l’Hôtel de Ville - 75180 PARIS Cédex 04 - Tel: +33 (0) 1.42.78.71.72
2006
3ème CONCOURS INTERNATIONAL DE HARPE DE LILLE
Du 24 au 28 octobre 2006 au Conservatoire National de Région
Concert de Gala le vendredi 27 octobre 2006 à 20h30
Orchestre National de Lille, solistes : Isabelle Moretti et Xavier de Maistre
Création mondiale du concerto pour harpe et orchestre de Michèle Reverdy
Renseignements :
ASSOCIATION MARGE - Madame E. Motte - 38 avenue Barrois - 59700 Marcq en Baroeul - France
E-mail : [email protected]
Cité Internationale des Arts
8
18, rue de l'Hôtel de Ville - 75004 PARIS - FRANCE
INTERNATIONAL HARP FESTIVAL IN CAERNARFON, WALES
From April 16th to 22th 2006
Artistic direction: Elinor Bennet
Guests artists: Isabelle Moretti, Deborah Henson-Conant
Informations: CGWM, Y Galeri, Doc Fictoria, Caernarfon, Gwynedd, LL55 ASQ, Wales, U.K.
Tel: +44 (0) 1286 685230 - Email : [email protected]
3rd INTERNATIONAL HARP CONTEST OF LILLE FRANCE
From October 24th to 28th 2006 at the Consevatoire National de Région
Gala Concert on Friday, October 27th 2006 at 20h30
Orchestre National de Lille, with soloists Isabelle Moretti and Xavier de Maistre
World Premiere of a new harp concerto by Michèle Reverdy
Informations: ASSOCIATION MARGE
Madame E. Motte - 38 avenue Barrois - 59700 Marcq en Baroeul - France
[email protected]
www.aba-com.com
FESTIVAL ET CONCOURS INTERNATIONAL DE HARPE À CAERNARFON, PAYS DE GALLES
du 16 au 22 Avril 2006
Direction artistique : Elinor Bennett
Artistes invités : Isabelle Moretti, Deborah Henson-Conant
Renseignements : CGWM, Y Galeri, Doc Fictoria, Caernarfon, Gwynedd, LL55 1SQ, Pays de Galles, U.K.
Tél. +44 (0) 1286 685230 - Email : [email protected]