L`interdiction des bijoux et l`essor de l`horlogerie

L’interdiction des bijoux
et l’essor de l’horlogerie
L’histoire de la marque horlogère Claude Bernard s’étend sur 480 ans et elle relate que
l’art de l’horlogerie s’est aussi développé pour des motifs religieux au cœur du Jura.
Sans le vouloir, Jean Calvin a joué un rôle décisif à cet égard.
C’est vers le milieu du XVIe siècle que Jean Calvin, alors âgé de
27 ans, a rompu avec l’Eglise catholique romaine et s’est réfugié à
Genève. De nombreux huguenots français l’ont suivi. En raison de
ses convictions religieuses, Calvin a rapidement interdit le port de
bijoux de toute nature. Les colliers de perles, bracelets en or et autres
ornements sertis de pierres précieuses distrayaient en effet les fidèles
de l’adoration du Seigneur. Les bijoutiers étaient dès lors confrontés
à la nécessité de se tourner vers un nouvel artisanat, la fabrication de
garde-temps.
Pour tout maître en son art, cette solution se révélait sans conteste
idéale. Nombre d’entre eux ont quitté Genève en direction du nord.
L’un d’eux était le maître mécanicien Claude Bernard qui a fini par
découvrir au cœur du Jura suisse, un haut-plateau aux paysages idylliques à proximité de la frontière française. En souvenir de sa ville
natale, il a appelé son refuge agreste «Les Genevez».
Artisan et paysan
Les mécaniciens et artisans établis en cet endroit se sont bientôt attelés à la construction de tous les types imaginables de garde-temps.
Comme presque tous ses contemporains, Claude Bernard passait
l’essentiel de l’année à cultiver la terre afin d’assurer la subsistance de sa famille. Cependant, pendant les longs mois d’un hiver
rigoureux,
lorsque
les
champs disparaissaient sous
la neige et que les ruisseaux
étaient recouverts par une
couche de glace, Claude Bernard et ses confrères créaient
des chefs-d’œuvre de l’art
horloger.
Claude Bernard est le fondateur
d’une tradition si étroitement liée
au destin et à l’histoire du Jura
suisse. Grâce à ces courageux
pionniers, le village des Genevez
est considéré aujourd’hui comme le
berceau de l’horlogerie helvétique
et l’emblème de l’authentique qualité suisse. Les spécialistes horlogers qui travaillent pour la marque
Claude Bernard aux Genevez, sont
fiers de cet héritage et s’efforcent
de réaliser des montres toujours
meilleures. (réd.)
Petite montre dame.
Des créations raffinées pour dames
De la nouvelle collection MiniLady: une montre automatique.
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Parmi les best-sellers de la collection Claude Bernard figurent des montres à quartz qui sont vendues aux consommateurs entre 99 et 329 francs. Tous ces modèles sont dotés
d’un verre saphir, d’un bracelet en cuir et d’un mouvement
Eta, Sellita, Soprod ou Ronda. Chaque montre est assemblée
à la main dans les ateliers de la marque aux Genevez. Pour les
personnes qui ont envie d’une touche de prestige additionnelle, Claude Bernard propose des montres mécaniques dotées
d’un fond de boîtier transparent, pour un prix maximal de
1300 francs. Une petite révolution est représentée par des versions mécaniques à fond en verre et cadran ajouré (openheart ou see through) qui sont disponibles à partir de 495 francs. Naguère encore, les collections Claude Bernard s’adressaient uniquement aux hommes. Aujourd’hui, 40 pour cent des
créations sont destinées au beau sexe. Leur design s’étend de
réalisations au look tendre et féminin à des modèles à l’inspiration sportive. Les premiers chronographes pour dames
équipés d’un mouvement Ronda ont fait leur apparition il y a
trois ans. Leur prix public se trouve autour de 300 francs. Parmi les dernières nouveautés figurent des montres à quartz et
mécaniques de petites dimensions, qui se déclinent dans les
teintes bleu pétrole, rose-beige et noire. Elles se distinguent
par leurs formes fines et étroites, avec des lunettes ovales,
carrées ou rondes ornées d’éléments mode. Leur prix oscille
entre 180 et 320 francs. Les premiers échos recueillis sur la
collection Mini-Lady sont très positifs et ces créations horlogères seront présentées en vedette lors de Baselworld. (db)