7 octobre 1954. — M. André-François Mercier demande à M. le

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7 octobre 1954. — M. André-François Mercier demande à M. le
13683. — 7 octobre 1954. — M. André-François Mercier d e m a n d e à
M. le ministre de la défense nationale et des forces armées: I. —
Quels ont été le total et la m o y e n n e quotidienne des pertes e n vies
humaines, des forces de l'Union française, décomptées par catégories,
p o u r les périodes a l l a n t : 1° du 1 e r janvier 1954 au 8 mai 1954;
2° du 8 m a i 1954 a u « cessez-le-îeu » ; 3° après le « cessez-le-feu ».
II. — Quels sont, à la date de sa r é p o n s e : 1° le n o m b r e des prisonniers viet-minh r e n d u s par la F r a n c e ; 2° le n o m b r e des prisonniers des troupes de l'Union française r e n d u s par le Viet-Minh;
3° le n o m b r e total de nos disparus."Quelle explication il donne à
la différence des deux derniers chiffres visés aux 2° et 3° ci-dessus.
III. — Quelles dispositions il compte prendre p o u r obtenir que tous
n o s prisonniers encore vivants nous soient rendus. IV. — Quel est,
p a r m i les prisonniers des forces de l'Union française r e n d u s par le
Viet-Minh, le n o m b r e de ceux qui sont originaires, respectivement,
d u Cambodge, du Laos et du Sud Viet-Nam.
13684. — 7 octobre 1954. — M. Paquet d e m a n d e à M. le ministre
de la défense nationale et des forces armées quelle est la composition exacte du comité de la défense nationale.
13685. — 7 octobre 1954. — M. Verdïer d e m a n d e à M. le ministre
de la défense nationale et des forces armées si u n jeune soîdat de
la classe 1947 (né le 24 d é c e m b r e 1927), sursitaire pour achevcr ses
études, incorporé avec le deuxième contingent de la classe 1953,
accomplit u n an de service,- suivant e n cela le sort de sa classe, ou
se voit appliquer un autre régime.
13686. — 7 octobre 1954. — M. Wolff attire l'attention de M. le
ministre de la défense nationale et des forces armées s u r la réponse
du 8 février 1954 faite à sa question écrite n ° 10127 c o n c e r n a n t la
loi du 4 février 1953 c r é a n t la croix d u c o m b a t t a n t volontaire de
la guerre 1939-1945 où il a dit entre autre que les services compét e n t s du d é p a r t e m e n t de la défense nationale et des forces armées,
après avoir pris de n o m b r e u x contacts avec les secrétariats d'Etat
a u x forces a r m é e s et les organismes civils intéressés, procèdent
a c t u e l l e m e n t à u n e dernière mise au point du projet de décret
et font toute diligence afin de h â t e r sa publication. Or, j u s q u ' à ce
jour le décret n ' e s t p a s encore paru. Il lui d e m a n d e quelles m e s u r e s
il compte prendre pour h â t e r la publication dans les délais les
plus courts.
13687. — 7 octobre 1954. — M. de Léotard expose à M. le secrétaire d'Etat aux forces armées (air) que les r é c e n t s témoignages
relatifs à des « s o u c o u p e s v o l a n t e s » e t «cigares v o l a n t s » n ' o n t
pas m a n q u é d'intriguer l'opinion publique, sinon de l ' i n q u i é t e r ; i l
d e m a n d e : 1° s i des instructions ont été données pour que ces
p h é n o m è n e s soient s y s t é m a t i q u e m e n t et scientifiquement o b s e r v é s ;
2° si ces « s o u c o u p e s » ou « c i g a r e s » ne pourraient pas être pris
en chasse pour être m i e u x observés afin que le public s a c h e exactem e n t s'il s'agit d'autosuggestion collective à dissiper ou s'il y a
lieu de tenir compte de ces p h é n o m è n e s au point de vue de la
sécurité et de la défense nationale.
13688 — 7 octobre 1954. — M. Jean Hocher fait part à M. le
secrétaire d'Etat aux forces armées (air) de l'émotion suscitée d a n s
le public par les n o m b r e u x et divers témoignages c o n c e r n a n t les
« s o u c o u p e s v o l a n t e s » . 11 lui d e m a n d e : 1° si ses prédécesseurs au
secrétariat à l'air s ' é t a i e n t préoccupés, c o m m e aux U. S. A. et e n
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nivoa.ugduun5, ^ uans ia n e g a u v e , s u coinpre c o n s u m e r u n e commission largement é t e n d u e à toutes les b r a n c h e s scientifiques intéressées, afin d'étudier o b j e c t i v e m e n t ce p h é n o m è n e e n dégageant
la vérité des erreurs ou des mystifications possibles.
13689. — 7 octobre 1954. — M. Achille Auban expose à M. le secrétaire d'Etat aux forces armées (guerre): A) que le décret n ° 50-114
d u 20 janvier 1950 [B. 0., p. p., page 277) indique, e n son article 7,
que l ' a n c i e n n e t é de 10 a n s exigée des secrétaires administratifs, par
l'article 11 d u décret n<> 50-113 du 20 janvier 1950, pour être p r o m u s
au grade do -secrétaire administratif principal comprend l ' a n c i e n n e t é
totale acquise d a n s les grades d e : « secrétaire administratif, agent
administratif et commis principal de classe exceptionnelle ou hors
c l a s s e ; B) que compte t e n u de ce q u e : 1° le cadre transitoire des
commis et aide-commis administratifs a été supprimé à compter du
1 e r janvier 1946 (Cf. loi n ° 46-2154 d u 7 octobre 1946, art. 60) e t
intégré, à cette date, d a n s le cadre des commis des services extérieurs g u e r r e ; 2» la C. M. n» 200/P.C. 4 du 15 n o v e m b r e 1946 (Cf.
B. O., p. p., page 2499) a fixé les modalités provisoires d'intégration ;
3° le grade ctç commis administratif principal « hors classe » n ' a
été créé qu'à compter d u
janvier 1946 par suite de l'application
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d intégration à compter d u 1 e r janvier 1946 des c o m m i s administratifs
principaux, C. A. et A. C. A. d u cadre transitoire, d a n s le cadre des
commis régis par le décret d u 29 avril 1933; 5° la C. M. n ° 03/P.C.4
du 18 janvier 1947 (Cf. B. G., p. p., page 237) précise que les personnels intégrés à u n échelon comportant u n t r a i t e m e n t équivalent
à leur ancien t r a i t e m e n t conserveront d a n s leur nouvel échelon i
a) l ' a n c i e n n e t é acquise au 31 d é c e m b r e 1945; b) les bonifications
pour services militaires peu i m p o r t a n t e s pour u n a v a n c e m e n t de
classe ultérieur ; ces dispositions avaient pour but de conserver a u x
personnels n o m m é s a u grade de G. A. principal (C. T.) en. 1945,
l'avantage acquis sur ceux inscrits s e u l e m e n t au tableau d ' a v a n c e m e n t de 1946 pour c h a n g e m e n t de catégorie; C) que do l ' a m a l g a m e
des personnels civils effectué en application des textes ci-dessus
visés, il e n est résulté, pour des causes diverses, certaines anomalies
affectant particulièrement quelques agents, a) Certains n ' o n t j a m a i s
pu bénéficier des dispositions favorables prévues à leur égard par
la G. M. n ° 03 d u 18 janvier 1947 ; b) la suspension de l ' a v a n c e m e n t
pour commis administratif de classe exceptionnelle au titre de l'ann é e 1947 a eu encore à leur encontre des répercussions f â c h e u s e s
car elle leur a i n t e r d i t : l'accès possible à la C. E. en 1947 et, de
ce fait, répercussion automatique s u r : leur intégration d a n s le grade
d ' a g e n t administratif (1 er janvier 1948) ; leur intégration dans le corps
des secrétaires administratifs (1er janvier 1949). Ï1 lui d e m a n d e s i
u n secrétaire administratif de l r e classe: 1° qui avait été n o m m é
commis administratif principal (G. T.) le l o r janvier 1945; 2° qui n ' a
jamais bénéficié, depuis cette date, des dispositions favorables de la
G. M. n " 03/P.C. 4 d u 18 janvier 1947, peut, à titre exceptionnel,
compter d a n s les d i x ' a n n é e s de services exigées pour être p r o m u
au grade do secrétaire administratif principal, l ' a n c i e n n e t é acquise
au 31 décembre, 1955 d a n s le grade de C. A. P. (G. T.) de 3 e classe,
2e échelon, ceci à seule fin de lui conserver l'avantage acquis à cette
date sur ceux inscrits s e u l e m e n t au tableau d ' a v a n c e m e n t de 1946,
13690. — 7 octobre 1954. — M. Maurice Orimautl expose à M. la
secrétaire d'Oat aux forces armées (gusrre): 1° que les chefs de
brigade de gendarmerie a c t u e l l e m e n t retraités c o m m e officiers de
police judiciaire perçoivent, comme tels, u n e i n d e m n i t é de c r é a t i o n
récente comptée pour le décompte ds leur p e n s i o n ; 2° que les fonctions d'officier de police judiciaire du 10 novembre 1919 a u
23 m a r s 1923 sans a u c u n e indemnité, tous les chefs de brigade
ayant exercé en Alsace-Lorraine sont lésés par rapport à leurs collègues a u j o u r d ' h u i retraités bénéficiant de l'indemnité d'officier da
la police judiciaire et que les fonctions de police judiciaire exercées
a u j o u r d ' h u i par tous les chefs .de brigade de la métropole avec
i n d e m n i t é ne l'étaient sans i n d e m n i t é par les chefs de brigade
affectés en Alsace et Lorraine. 11 lui demande si, en raison de ces
circonstances de faits, la revision des pensions dont bénéficient ce?
derniers ne pourrait être envisagée*
13631. — 7 octobre 1954. — M. Resb d e m a n d e à 'M. le secrétaire
d'Etat aux forces nrmées (gi»«erie) si, en application de l'article 7
du décret n ° 53-1221 du 3 décembre 1953, il envisage l ' é t a b l i s s e m e n t
p r o c h a i n de listes d'aptitude pour l'emploi de techniciens d ' é t u d e s
et de fabrications pour les personnels susceptibles d'être r e c r u t é s
d i r e c t e m e n t au choix, et dans quel ordre seront faites les nominations.
13692. — 7 octobre 1954. — M. René Schmitt demande à M. le
secrétaire d'Etat aux forces armées (marine) si u n militaire de la
classe 1948, m a i s incorporé avec la classe 1953/11, a c t u e l l e m e n t
médecin auxiliaire dans u n hôpital m a r i t i m e , p e u t bénéficier des
dispositions de la circulaire
du 24 mai 11)54 (secrétariat d'Etat à la
guerre, E, M. a r m é e , 1 er bureau, n° 1675.E.M.A/1/E.C.L.T.2432/DO),
accordant droit à la démobilisation après neuf mois de services..
EDUCATION
NATIONALE
13693. — 7 octobre 1954. — M. Delachenal demande à M. le ministre
de l'éducation nationale s'il n e serait pas opportun de prescrire aux
instituteurs que les j o u r n a u x illustrés tels que Vaillants ne doivent
pas être distribués aux e n f a n t s des écoles, cette distribution é t a n t
contraire au principe de. la neutralité scolaire.
13694. — 7 octobre 1954. — M. Maurice Gsïmaud demande à M, le
ministre de l'éducation nationale si le diplôme d'ingénieur délivré
par l'école professionnelle supérieure de Paris est admis L e n équivalence du diplôme de licence en vue d u concours de sous intendant
des hospices et hôpitaux.
13695. — 7 octobre 1954. — M. Guigujen
de l'éducation nationale qui doit assurer
tien des locaux scolaires et du logement
m e n t où se trouvent lesdits locaux est
la c o m m u n e .
demande à M. le ministre
les réparations et l'entredes m a î t r e s quand le bâtiloué à u n particulier par
13696. — 7 octobre 1954. — M. Robert Manceau expose à M. le
ministre de l'éducation nationale que les b â t i m e n t s de l ' a n c i e n n e
abbaye Saint-Vincent sont t r a n s f o r m é s en annexe du lvcée de j e u n e s
filles du Mans (Sarthe). Or, .une grande partie de ces b â t i m e n t s
sont occupés par des C . R . S . (compagnies républicaines de sécurité).
Il est à peine besoin de souligner les graves inconvénients que présente la cohabitation de jeunes filles et de militaires et le préjudice
qu'il en résulte pour la bonne r e n o m m é e d ' u n é t a b l i s s e m e n t d'enseig n e m e n t public. Il lui demande les m e s u r e s qu'il compte prendre
pour faire évacuer les b â t i m e n t s a p p a r t e n a n t à l'éducation national©
par les C . R . S . et toutes a u t r e s personnes é t r a n g è r e s à son administration.