Rapport d`activités 2007 PERFORMANCE PRESTATION

Rapport d’activités 2007
PERFORMANCE
PRESTATION
PROMOTION
Edito
Mettre les forces en commun
E
n 2007, tout en poursuivant ses activités
fédératrices et promotionnelles, Philias n’a cessé
de réfléchir à sa mission, d’affiner ses objectifs pour
agir, au service de ses membres et partenaires, au
plus près de l’évolution du marché. Nos succès ne
doivent en aucun cas nous faire oublier ce constant
questionnement, tant au plan de notre offre que de
l’organisation nécessaire à son amélioration. La
société bouge, très vite, ses demandes également.
Bettina Ferdman Guerrier, Prenons le développement durable: depuis deux ou
Fondatrice et Directrice
trois ans, on le convoque presque quotidiennement
Générale
au chevet du climat et de son cortège de
catastrophes annoncées. Et c’est sans doute
indispensable. Mais Philias doit trouver le moyen de
rappeler que la protection de l’environnement n’est
qu’UN des trois piliers de ce développement
durable, qui se doit d’intégrer également les
dimensions économique et sociale.
En tant qu’expert du pilier social, Philias a un rôle à
jouer auprès de ses partenaires, tous soucieux de
s’engager devant l’urgence du réchauffement de la
planète. Comment tenir compte de ce souhait, tout
en rappelant à nos membres de ne pas oublier que
nous avons à travailler ensemble à la construction
d’une société dont l’essor économique se ferait
tant dans le respect de l’environnement que de
celui des individus ?
Ces questions fondamentales, nous nous les
posons comme vous, membres et partenaires de
Philias, vous les posez sans doute. Ni Philias, ni
vous n’en détenons la réponse universelle. En
revanche, Philias vous exhorte à suivre avec elle le
seul chemin qui lui semble valable pour remplir les
missions que nous nous sommes fixées, de
responsabilité citoyenne et sociale: échanger,
travailler ensemble et mettre nos forces en
commun, à quelque bout de la chaîne que nous
soyons.
Merci à ceux qui l’ont compris depuis des années,
bienvenue à ceux qui nous rejoignent et nous
rejoindront ces prochains mois.
Comment intégrer la dimension
sociale du développement durable
à notre stratégie ?
Quel degré de collaboration
voulons-nous avec nos partenaires ?
Comment mesurer l’impact du
partenariat sur la vie de
l’entreprise ?
«
Responsabilité
citoyenne et sociale :
échanger, travailler
ensemble et mettre
nos forces en commun,
à quelque bout
de la chaîne que
nous soyons.
»
Rencontres, lors d’Humagora 2007 Genève
Une dynamique positive
En 2007 Philias affiche un chiffre d‘affaire de plus d’un million de francs, légèrement supérieur à
celui de l’année précédente. Cette progression est de bon augure, d’autant qu’elle permet de
réduire peu à peu la dette. Par ailleurs, Philias peut s’appuyer sur une équipe renouvelée pour
relever les défis qui l’attendent, dans sa mission auprès des entreprises comme en termes de responsabilité sociale.
Philippe Nordmann, Président de Philias
Forum Humagora
Mieux se connaître, pour mieux se comprendre
Le 20 novembre 2007, la Fondation
Philias a organisé à Genève la 2e édition d’Humagora. Un succès, puisque
28 entreprises et autant d’organisations ont pu présenter des partenariats déjà en place ou en projet, à 250
personnes, exposants et visiteurs
confondus, soit le double de l’année
précédente.
«Il ne peut y avoir de croissance que durable, et le
développement de nos sociétés ne peut être
assumé que par des entrepreneurs responsables
et soucieux du legs qu’ils laisseront aux générations futures. Pour cela, il faut que les acteurs se
rencontrent»: Patrick Odier, associé-gérant de Lombard Odier Darier Hentsch & Cie ne pouvait mieux
définir la raison d’être d’Humagora, ce «salon» très
particulier où se rencontrent des mondes qui se
côtoient bien souvent sans se connaître.
Dissiper les malentendus
A l’origine de cette Agora citoyenne, la Fondation
Philias observe en effet souvent des malentendus
entre le secteur privé, axé sur la performance, et les
organisations à but non lucratif. Chacun méconnaît
le fonctionnement et les enjeux de l’autre et en a
une vision trop réductrice. Les entreprises soucieuses
de soutenir des projets sociaux ou environnementaux ne saisissent pas toujours la complexité du
monde associatif. De leur côté, les organisations
comprennent difficilement les contraintes quotidiennes et les exigences de performance, ou se
méfient de l’influence que les entreprises pourraient
avoir sur leur fonctionnement. D’où l’intérêt d’une
plateforme comme Humagora, organisée en partenariat avec les banquiers privés Lombard Odier
Darier Hentsch & Cie, le groupe MCI et le magazine Bilan, qui permet une rencontre sans laquelle
toute forme de partenariat allant plus loin qu’un
soutien financier serait plus difficile.
Grâce au supplément «Charity» de notre partenaire
presse, Philias offre aux participants une visibilité
pour toute l’année et permet à chacun de découvrir des projets et leurs acteurs. Nous souhaitons
qu’il devienne le guide annuel indispensable du partenariat social en Suisse.
Les projets présentés ont été choisis par un jury de
six experts représentant les secteurs privé, public
et associatif en fonction de quatre critères: l’adé-
Laetitia Gill, Membership Director, Philias
Céline de Wurstemberger, Responsable
Community Investment, Philias
Sébastien Miazza, Pro Natura Genève
François Longchamp, Conseiller d’Etat
en charge du Département de la solidarité
et de l’emploi, Genève
quation des besoins couverts, leur impact dans la
communauté, la pertinence des avantages pour
l’ONG et pour l’entreprise, enfin leur caractère réaliste. Ils peuvent se traduire par une aide financière,
un apport en compétences ou, parfois, en nature.
L’entreprise soutient des initiatives de ses collaborateurs: par l’organisation d’une journée pour la
communauté, la mise en place d’un don jumelé
(lorsqu’elle double le montant donné par les
employés), etc.
Succès des ateliers
Le Prix Humagora 2007 a été remis à British American Tobacco Switzerland (BAT) et Caritas Vaud pour
la qualité de leur partenariat en faveur de la réintégration sociale et professionnelle de jeunes adultes
en difficulté.
Citons encore le succès de l’atelier interactif animé
par Laetitia Gill, Membership Director du Réseau
Philias, axé sur la sensibilisation des organisations
à l’approche des entreprises.
«Le peu de temps que j’ai passé à Humagora m’a
permis de découvrir des projets et des partenariats très intéressants, et de nouer des contacts
avec des gens de qualité», témoigne un participant
dans le cadre de l’évaluation de la journée, résumant bien le sentiment général des exposants, globalement satisfaits de l’édition 2007, et soulignant
l’ouverture que leur procure la participation à cet
événement.
Réseau
Optimiser encore l’efficacité du réseau
E
n 2007, deux entreprises ont rallié le réseau Philias, le groupe MCI et la banque Merrill Lynch
Bank (Suisse) SA, portant à 24 le nombre de ses
membres. Nous en sommes très satisfaits et stimulés. Satisfaits car toutes ces entreprises reconnaissent par là l’utilité de notre travail. Stimulés car ces
adhésions, qui ne doivent pas simplement être un
but en soi, représentent un potentiel d’échange et
de partage de best practice entre les membres.
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Il s’agit pour Philias de ne pas s’arrêter en si bon
chemin mais de trouver les voies capables de fédérer toujours davantage les entreprises; pour poursuivre le dialogue avec l’ensemble de la société, être
catalyseur d’initiatives et
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Des valeurs partagées
Pour bien fonctionner, un réseau réel ou virtuel doit être créé sur un modèle clair et simple,
sans formalités ennuyeuses. Mais le plus important est qu’il s’appuie sur des valeurs fortes et
partagées. C’est ainsi que travaillent aujourd’hui de nombreux individus, associations
comme Philias et entreprises. Elles nous démontrent quotidiennement comment collaborer et interagir avec plus d’efficacité et d’efficience. Ces réseaux sont les modèles du futur.
Dominique Freymond
Un des cinq fondateurs et animateurs
du Club des Quatre Saisons.
www.clubdesquatresaisons.ch
Le Réseau
d’entreprises Philias
au 31 décembre 2007
• Centre Info SA
• Diageo Suisse SA
• Firmenich SA
• Fondation Ethos
• Groupe BCV
• Holcim (Suisse) SA
• KPMG Suisse
• Lombard Odier Darier Hentsch & Cie
• Manor SA
• Manpower SA
• MCI Group
• Merrill Lynch Bank (Suisse) SA
• Microsoft Suisse GmbH
• Nestlé SA
• Novartis Consumer Health SA
• Orange Communications SA
• PRO entreprise sociale privée
• Randstad (Suisse) SA
• Rentes Genevoises
• Swiss Re
• Syngenta International SA
• Union Bancaire Privée
• Zurich Financial Services
En 2006, les premières journées de bénévolat de HSBC en Suisse se sont
déroulées en partenariat avec diverses associations actives dans l’éducation
des enfants défavorisés et l’environnement, dont le WWF. En 2007, quatre
projets différents ont été montés avec le WWF: course sponsorisée par des
parrains/marraines afin de récolter des fonds pour un projet luttant contre le
réchauffement climatique, tenue d’un stand dans les rues basses de Genève
pour sensibiliser la population à cette même problématique, les deux autres
projets consistant en la renaturation du jardin didactique du WWF ainsi
qu’en l’observation de l’état biologique d’une rivière.
Réseau
Mesurer l’impact pour viser la performance
Le 24 avril 2007, Philias a présenté pour la première fois en Suisse le modèle
d’évaluation du London Benchmarking Group (LBG), un outil qui permet
aux entreprises de mesurer l’impact de leur engagement sur la communauté
comme sur elles-mêmes.
D
epuis une dizaine d’années, toujours plus d’entreprises souhaitent s’impliquer différemment
dans les communautés où elles travaillent. De la philanthropie pure, du mécénat discret, on passe à la
volonté d’assumer au grand jour une responsabilité sociale par la conclusion de partenariats à long
terme. L’engagement se diversifie, implique les collaborateurs et se professionnalise. On souhaite l’instauration d’un échange véritable, qui puisse bénéficier aux deux parties.
En dix ans, Philias a pu mesurer l’évolution de la relation entre les entreprises et les associations. Elles ont
commencé à se comprendre quand elles se sont
mises à parler le même langage, à savoir celui de l’efficacité. Car Philias assiste à la professionnalisation
du donateur – qui structure son aide en fonction de
son activité – comme à celle du récipiendaire, obligé
de démontrer l’efficacité de son action. L’exigence
de résultats est un objectif toujours plus partagé.
Reste à se doter d’outils performants permettant de
les mesurer, à l’interne comme dans la communauté.
Comme elle le fait en amont au stade de l’organisation, Philias peut apporter son expertise à l’heure
de l’évaluation, et faire connaître à ses membres les
grilles d’analyses existantes, telle que le LBG,
modèle anglais créé en 1994, qui permet très simplement aux entreprises d’évaluer les retombées
de leur engagement, et ainsi de justifier leurs investissements. La présentation de cet outil était au centre de la conférence annuelle 2007 de Philias soutenue par Swiss Re.
David Logan, Co-chair
Corporate Citizenship,
Londres
Première
alémanique
En 2007, Philias a organisé le «Philias CSR
Award» en Suisse alémanique, et ce sont deux
étudiants de l’Université de Zürich, Leonie Radtke et Marc Grasser, qui ont reçu le prix le 24 avril,
lors de la conférence annuelle, pour leur analyse d’un projet concret de responsabilité sociale au
sein du groupe Manor, sous la conduite du professeur Dr. Andreas Scherer.
En partenariat avec Lombard Odier Darier Hentsch & Cie,
Philias a lancé en 2004 le «Philias CSR Award» pour sensibiliser
les jeunes à la responsabilité sociale des entreprises à travers
une expérience concrète. Il s’adresse à des étudiants de
dernière année qui ont ainsi l’opportunité d’approfondir leur
formation pratique. Les meilleurs travaux de recherche, notés
par un jury multidisciplinaire, sont récompensés par un séjour
dans une ville européenne où ils sont invités à visiter l’un des
partenaires de Philias ainsi qu’une entreprise leader en matière
de responsabilité sociale. Ainsi les deux lauréats 2007 se sont
rendus à Londres dans le courant de l’année.
Le jury, présidé par Stefan Eiselin (Tages Anzeiger) et composé
de représentants de l’économie privée, du monde académique
et de la société civile, ont choisi Leonie Radtke et Marc Grasser
pour l’originalité et la qualité de leur travaill et pour leur capacité
de conviction.
Cesar De Brito, Lombard Odier Darier Hentsch & Cie
David Halley, Business in the Community
Leonie Radkte, Lauréate 2007
Marc Grasser, Lauréat 2007
Bettina Ferdman Guerrier, Philias
Du côté des entreprises
L’Echange, point clef du partenariat
HSBC Private Bank (Suisse) SA a décidé d’intégrer dès 2008
le réseau des entreprises Philias. Son CEO Peter Braunwalder souhaite
continuer à bénéficier de l’expertise de Philias et espère ainsi que HSBC
pourra partager son expérience avec d’autres entreprises affiliées.
Peter Braunwalder,
CEO, HSBC
Private Bank (Suisse) SA
Pourquoi ce choix du partenariat
plutôt qu’un simple soutien financier ?
L’engagement des collaborateurs auprès des communautés dans lesquelles nous travaillons est une
tradition pour le Groupe HSBC, d’ailleurs nos collègues anglais le pratiquent depuis longtemps. Au
sein de HSBC Private Bank (Suisse) SA, nous avons
décidé en 2006 d’aller au-delà d’un soutien financier
et d’impliquer nos collaborateurs dans une relation
avec les associations partenaires. Avec comme premier objectif d’investir dans des projets qui aient du
sens et une utilité concrète pour elles comme pour
nous. HSBC offre les heures de bénévolat sur la journée de travail, manière d’investir le temps et les talents de nos collaborateurs pour une cause. Par ailleurs, nous souhaitons que ces activités motivent ces
derniers en amont, pendant et après l’événement.
En leur proposant de s’engager comme ‘Project
Leader’, de participer le jour J ou de susciter leur intérêt ensuite pour un engagement individuel.
Ce genre d’initiative est-elle importante
aujourd’hui pour une entreprise ?
Nous notons une réelle attente du côté des
employés pour une prise de position et un
engagement philanthropique de leur employeur.
Par ailleurs, la définition d’une stratégie en matière
de développement durable est la clé d’une
croissance durable pour les grandes entreprises. Au
sein du Groupe HSBC, nous considérons que le
secteur financier a l’opportunité de jouer un rôle
prépondérant relatif à de nombreux sujets sociaux
et environnementaux, en particulier concernant le
changement climatique.
Est-ce une démarche formatrice
pour les collaborateurs ?
Oui, on retire toujours quelque chose du bénévolat. Que ce soit en allant à la rencontre d’adolescents en difficulté, de prendre conscience d’une autre réalité sociale ou de l’état de notre planète; et
de pouvoir agir, dans des démarches d’ouverture et
de partage, valeurs extrêmement importantes pour
une banque aussi internationale que HSBC.
Sont-ils nombreux à s’inscrire ?
Plus de 250 personnes ont participé lors de
chacune des deux premières éditions, ce qui
représente un grand succès, que ce soit selon les
critères de Philias, nos attentes au niveau de la
Direction ou le retour positif des associations et du
personnel.
Le partenariat social est-il un véritable
échange, à savoir que les deux parties
s’y enrichissent ?
L’échange, le partenariat, sont les points clef de
cette démarche. Echanges entre nos Project Leaders et les associations grâce au pont créé par Philias, échanges entre nos collaborateurs sur le terrain
le jour J. Ce bénévolat d’entreprise permet également d’évoluer vers des types de partenariat plus
durables, tant entre nos collègues de divers départements que dans la relation avec les associations
partenaires.
Philias, expert du dialogue social
Certaines entreprises ou collectivités souhaitent créer ou renforcer le dialogue qu’elles entretiennent avec toutes les personnes et organisations exerçant une influence sur leur fonctionnement. Comme intermédiaire, Philias facilite le dialogue entre les parties prenantes, permettant ainsi aux clients, media, autorités, partenaires, etc., de s’exprimer librement sur l’activité de l’entreprise, émettant critiques et / ou suggestions d’amélioration. Dès lors l’entreprise peut les intégrer dans ses
objectifs en fonction de sa stratégie. Notre équipe collecte ces informations et accompagne l’entreprise dans la rédaction
de son rapport social.
En 2007, Philias a suivi la progression de la mise en œuvre des engagements pris par British American Tobacco Switzerland
au cours du premier cycle de rapport social couvrant les années 2005/6. L’entreprise a appliqué des mesures très concrètes
pour les onze domaines dans lesquels elle s’était engagée. Dans le cadre du deuxième cycle de rapport social, Philias a collaboré avec cette entreprise sur la sélection et l’invitation des parties prenantes, et s’est chargé de la modération des séances.
Par ailleurs, Philias a poursuivi la collaboration avec le Bureau fédéral de l’égalité pour les personnes handicapées (BFEH)
par une contribution à la campagne de sensibilisation des services de ressources humaines à la nécessité d’intégrer les personnes handicapées dans leur politique de recrutement.
www.edi.admin.ch/ebgb
Du côté des associations
Aller au bout de la démarche
Depuis 42 ans le Foyer Arabelle à Genève accueille dans ses 17 chambres
des femmes victimes de violence ou en graves difficultés, avec leurs enfants.
Spécificité, le foyer abrite une crèche où se côtoient les jeunes résidents
et des enfants du quartier. Sa directrice, Françoise Huttenmoser,
nous dit pourquoi le Foyer collabore avec Philias depuis plusieurs années.
Que représente cette participation
au Réseau Philias ?
Pour une association de taille moyenne comme la nôtre et qui ne bénéficie pas des services d’un responsable du partenariat, Philias facilite la mise en relation
avec des entreprises auxquelles nous avons peu accès. C’est un trait d’union indispensable.
Concrètement ?
Arabelle peut compter de temps en temps sur la
présence, l’énergie et les idées de personnes
extérieures, lors de journées de volontariat.
Quels avantages voyez-vous à ce partenariat ?
Il offre une reconnaissance pour notre action et
pour la situation des femmes que nous hébergeons. Mais surtout, c’est un véritable échange
entre deux catégories de personnes qui ne se seraient pas rencontrées autrement. J’y vois aussi la
stimulation d’un regard extérieur.
Un jour par an, est-ce suffisant pour entrer
vraiment en contact ?
Ces journées sont souvent un point de départ pour
apprendre à se connaître et envisager d’autres formes
Françoise Huttenmoser
Directrice du Foyer Arabelle
de collaborations et d’apports mutuels. Elles nous
permettent aussi d’élargir notre réseau de bénévoles.
Nous vivons des moments forts lors de ces journées,
il y a véritablement un «avant» et un «après».
Que souhaitez-vous pour l’avenir ?
Je voudrais diversifier les évènements et les rencontres entre ces deux mondes et que nous puissions
aussi concrétiser l’idée que l’échange se fait dans
les deux sens. Nous pourrions par exemple aller
présenter la question de la violence conjuguale
dans les entreprises, une problématique qui peut
toucher tout un chacun.
Dans quel but ?
Passer du temps ensemble change le regard des
uns sur les autres, c’est sûr. Si nous pouvions aller
au bout du partenariat, dans la durée, et aboutir par
exemple à ce qu’une entreprise réserve un 25% de
poste de stage à une résidente d’Arabelle, nous deviendrions des partenaires dans la réinsertion professionnelle et ça, ce serait vraiment formidable !
Avec Philias, s’engager devient un atout gagnant !
Philias accompagne les entreprises qui souhaitent s’engager dans une démarche de partenariat. En effet, pour que cette
dernière soit une réussite pour toutes les parties, un travail d’analyse est nécessaire en amont: pour définir les besoins de la communauté locale d’une part,
les priorités et les attentes de l’entreprise d’autre part. Par ce travail de synthèse, qui inclut aussi la prise en compte des intérêts et des compétences des
collaborateurs, notre équipe transforme l’investissement consenti au service
de la communauté, comme le mécénat, en atouts gagnants pour l’entreprise.
Une fois le choix des associations partenaires adéquates effectué, Philias apporte son soutien à la réalisation comme à l’évaluation du projet.
Ainsi en 2007, Philias a contribué à 80 projets impliquant 641 collaborateurs
volontaires auprès de 78 associations dans les domaines les plus variés et sur
tout le territoire suisse: formation aux médias d’organisations non lucratives
avec Edipresse, organisation d’un tournoi de football pour 120 enfants diabétiques venus de quatre pays différents avec Medtronic, conseils en investissement social pour Siemens, collaboration avec Julius Baer, journées de volontariat d’entreprise – chez Novartis, Firmenich, SIG, KPMG et HSBC Private Bank
(Suisse) SA – mettant les collaborateurs en contact avec de nombreux bénéficiaires d’associations.
Des collaborateurs de Firmenich
repeignent les locaux du Foyer Arabelle
L’entreprise socialement responsable
Supply
chain
Syndicats
Investisseurs
Investisseurs
sociaux
Autorités
locales
Clients/
Consommateurs
Entreprise
Collaborateurs
Communauté
locale
Gouvernements
Fournisseurs
Media
ONGs
Clos de la Fonderie 17 • CH-1227 Carouge - Genève
Tél. +41 (0)22 308 46 50 • Fax +41 (0)22 308 46 56
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