«On était d`accord en Champagne pour dépecer le groupe Martin»

Transcription

«On était d`accord en Champagne pour dépecer le groupe Martin»
«On était d’accord en Champagne pour dépecer le groupe Martin»
1 sur 2
http://www.lunion.presse.fr/print/812674?title=«On était d’accord en ...
Publié sur L'Union (http://www.lunion.presse.fr)
Accueil > «On était d’accord en Champagne pour dépecer le groupe Martin»
«On était d’accord en Champagne pour
dépecer le groupe Martin»
Par Anonyme
Créé le 17/03/2011 11:34
Et Aussi
Url:
http://www.lunion.presse.fr/node/812232
Titre:
Le commissaire aux comptes tire son épingle du jeu
(Marne). Procès Martin. Les avocats de Luc Lhermite et de Louis Fariello ont plaidé la
relaxe pure et simple tandis que ceux de Pierre Martin ne retiennent que les fausses
factures des doubles acquisitions liées à la société Eurofactor.
«LOUIS FARIELLO est arrivé alors que le train était déjà en marche. » Par cette phrase, Me
Franck Michelet estime que son client ne peut être l’instigateur des malversations qui ont
conduit à la chute de l’empire Martin. D’ailleurs, il n’en a pas le pouvoir. À leurs dires, Louis
Fariello n’était que « directeur comptable » et pas directeur financier comme prévu
initialement.
Le délit de banqueroute ? « Il n’y a pas la preuve de son intervention réelle. Il n’était même
pas au courant de l’existence des ventes à réméré ». Quant au programme de titrisation, ils
n’ont jamais « enjolivé la trésorerie ou conforté une fuite en avant ». La comptabilité
irrégulière sur fond de compléments de prix ? Il a fait « confiance » à Pierre Martin pour leur
« régularisation ». Les factures fictives ? « Il lui était impossible de le savoir. » Les bilans
comptables falsifiés aux banques ? Il n’avait pas de valeur car établis avant l’heure.
«Bouc émissaire»
« Louis Fariello ne serait qu’un « rouage en carton ». « Un bouc émissaire », poursuit Me
Jean-Philippe Honnet. « Il a été mis devant le fait accompli, trompé comme tout le monde »,
sachant que « le chien ne mord jamais le maître qui le nourrit ». Me Olivier Carteret, l’avocat
du courtier en vins d’Epernay, entend lui aussi plaider la relaxe pure et simple. Le conseil
fustige l’instruction qui « a un goût d’à peu près dans la bouche » en raison de l’absence
d’une expertise comptable ordonnée par le juge et d’un défaut d’exploitation de témoignages
et de pièces saisies.
Une commission de 76 000 euros, reprochée à son client, n’a « pas été retrouvée dans sa
comptabilité ». Les compléments de prix fantômes ? « Luc Lhermite n’était tenu qu’à un
constat d’apparence. » Les ventes à réméré ? « C’est un usage qui n’est pas ruineux. » La
complicité d’escroquerie aux factures en doublon d’Eurofactor ? « Il n’a jamais établi de
doubles factures », tempête l’avocat.
Pierre Martin, par la voix de ses avocats, considère ces fausses factures comme de « simples
21/03/2011 18:54
«On était d’accord en Champagne pour dépecer le groupe Martin»
2 sur 2
http://www.lunion.presse.fr/print/812674?title=«On était d’accord en ...
transactions qui ne s’étaient pas faites » et qui auraient pu être annulées a posteriori. Quant
au délit de banqueroute, il ne serait pas constitué « faute d’éléments dans le dossier ». Les
faux bilans ? Du provisoire qui ne pouvait « pas tromper les banques ». Et Me Guy Marteau
de conclure : « La situation de Pierre Martin était connue de tous et certains en ont bien
profité jusqu’à accélérer la déconfiture de ses sociétés. On était d’accord en Champagne
pour dépecer le groupe Martin. »
E.L.
Photos / vidéos
Auteur : Bernard Sivade
Légende : Maître Marteau etime que certains, en Champagne, ont tiré profit de la
déconfiture du groupe Martin.
Visuel 1:
URL source: http://www.lunion.presse.fr/article/marne/%C2%ABon-etait-d%E2%80%99accord-en-champagnepour-depecer-le-groupe-martin%C2%BB
21/03/2011 18:54