aernoudt jacobs (be) cause and nature of sound
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aernoudt jacobs (be) cause and nature of sound
AERNOUDT JACOBS (BE) CAUSE AND NATURE OF SOUND GLASS VIBRATION : GAZE Installation In-situ 2006 Glass Vibration : Gaze transforme les vitres de la galerie en une installation sonore à partir de sons-in-situ. Des stéthoscopes disposés sur la vitre amplifient les sons de l’environnement extérieur et ceux provenant d’une composition sonore de l’artiste. Le stéthoscope est utilisé comme un dispositif d’écoute microscopique et capture ainsi le son à travers la vitre. Assis sur une chaise, les visiteurs observent le paysage extérieur tout en écoutant un phénomène vibratoire. PHOTOPHON #1 2013 Concept : Aernoudt Jacobs Production: Intro in situ / Resonance Network En collaboration avec KU Leuven, Laboratory of Acoustics and Thermal Physics Production exécutive : Overtoon Remerciements : FabLab.iMAL, FabLab Bruxelles, Bert Verstraeten, Christ Glorieux, Frank Kentie et Stéfan Piat Avec le soutien de la commission communautaire flamande (VGC) En reproduisant un photophone, Aernoudt Jacobs franchit une nouvelle étape dans son travail, car il ne s’agit plus de transposer le son en lumière, mais d’entendre la lumière. Il reprend à son compte le rêve d’Alexander Graham Bell, inventeur du photophone, qui déclarait dans une lettre à son père pouvoir entendre le son d’un nuage passant devant le soleil, ou encore un rayon de soleil rire… Photophon#1 est une installation basée sur les phénomènes photoacoustiques. Succinctement, cet effet est dû à l’absorption de lumière par un corps provoquant des changements locaux de température. Ces variations d’intensité lumineuse ont pour conséquence des phénomènes de dilatation de la matière générant des ondes acoustiques. L’installation Photophone propose une autre manière de générer des sons sans utiliser l’électronique : des objets « photophoniques » sont soumis à des variations d’intensité lumineuse produites par des lasers dont le faisceau est modulé par des disques perforés. Les fréquences sonores produites entrent en résonance avec les trois cônes de verre qui amplifient cette musique microtonale. « On the Sensations of Tone » propose d’aborder l’histoire des arts sonores au prisme de l’histoire de l’acoustique moderne, physique et physiologique, en se basant sur une approche archéologique centrée sur les appareils scientifiques d’enregistrement et de mesure inventés au 19ème siècle. Plus qu’une histoire des possibilités offertes par des dispositifs techniques, ce projet cherche à identifier le rôle qu’aurait pu avoir l’approche scientifique du phénomène sonore. En donnant au son une certaine physicalité, l’approche scientifique opéra un changement perceptif qui aurait ouvert la voie à la notion « d’objet sonore », pour finalement aboutir au son comme matériau étendu de la sculpture. VERNISSAGE LE 14 JANVIER À PARTIR DE 18H30 AU BON ACCUEIL. EXPOSITION PRESENTÉE DANS LE CADRE DE LA PROGRAMMATION : «ON THE SENSATIONS OF TONE» COMMISSARIAT : DAMIEN SIMON EXPOSITION COPRODUITE PAR RESONANCE, LE BON ACCUEIL ET OVERTOON. « CAUSE AND NATURE OF SOUND », PREMIÈRE EXPOSITION PERSONNELLE DE L’ARTISTE BELGE AERNOUDT JACOBS EN FRANCE, RÉUNIT UNE SÉLECTION D’INSTALLATIONS QUI ONT EN COMMUN D’UTILISER, SE RÉFÉRER, OU DE DÉTOURNER DES DISPOSITIFS SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES DU 19ÈME SIÈCLE LIÉS À L’ÉTUDE DU PHÉNOMÈNE ACOUSTIQUE. Cette archéologie des médias, passant par la résurrection de dispositifs scientifiques et techniques obsolètes, tel qu’un photophone d’Alexander Graham Bell, ayant largement participé à l’éclosion des arts multimédias, renvoie directement à une pratique caractéristique de l’étude du phénomène acoustique au 19ème siècle : la méthode graphique. Dans « inductions series #1 », Aernoudt Jacobs se réfère directement à Jules-Antoine Lissajous (1822-1880) dont le nom est resté célèbre pour sa méthode de visualisation du son au moyen de faisceaux lumineux pointés vers des miroirs assujettis aux branches de diapasons. La liste des physiciens et physiologistes serait bien trop longue pour pouvoir prétendre à l’exhaustivité. Citons seulement Rudolph Koenig (1832-1901) qui, dans son ouvrage humblement intitulé « Quelques expériences d’acoustiques », publié en 1882, popularisa l’application de la méthode graphique par le biais de cylindres inscripteurs au domaine de l’acoustique. L’artiste, de par ses références ouvertes à l’histoire des sciences et l’utilisation de dispositifs datant du 19ème siècle, remonte aux sources des arts multimédia. En partant d’un paradigme scientifique, la visualisation du son et l’inscription du mouvement ont participé à ouvrir la voie à la synesthésie, à la création d’environnements polysensoriels et à la sonification devenus ces dernières années monnaie courante dans les arts. Ce travail archéologique d’Aernoudt Jacobs est également un prétexte à proposer un univers poétique où la perception multimodale joue un rôle essentiel. Vitrine de bâtiment transformée en paysage vibratoire ausculté au stéthoscope, frêles lumières dansant au rythme de cordes vibrantes, ou encore son enregistré d’une cascade générant des champs magnétiques dans un vieil électroaimant, participent à un univers où la transposition et la mutation d’un phénomène en un autre viennent nourrir l’imagination du visiteur. Aernoudt Jacobs, né en 1968, vit et travaille à Bruxelles. Il a étudié l’architecture à Saint-Luc à Gand (BE). POUR TOUTE INFORMATION COMPLEMENTAIRE CONTACTER : DAMIEN SIMON [email protected] - 06 18 840 844 AERNOUDT JACOBS AERNOUDT JACOBS ON THE SENSATIONS OF TONE Le Sound art, tout comme les musique dites électronique et électroacoustiques, est lié au développement de dispositifs techniques permettant d’enregistrer, de conserver, mais aussi de réifier, diffuser et re-produire le son de manière mécanique puis électromécanique et électronique. EXPOSITION AU BON ACCUEIL DU 15 JANVIER AU 22 FÉVRIER 2014 BIOGRAPHIE Aernoudt Jacobs (né en 1968 vit et travaille à Bruxelles). Il a étudié l’architecture à Saint-Luc à Gand (BE). Derrière des apparences très techniques, dues à l’intérêt de l’artiste pour les dispositifs scientifiques et techniques obsolètes, se cache un univers poétiques que l’on pourrait qualifier de luministe. En effet, La lumière autant que le son jouent un rôle important dans ses récents travaux. Ses œuvres, elle est à la fois révélateur du phénomène sonore jusqu’à devenir elle-même source du son comme dans son installation Photophone. De manière plus générale, sa démarche tend également à proposer au spectateur d’expérimenter ses dispositifs comme un moyen de rendre la complexité du monde physique compréhensible. Aernoudt Jacobs développe des œuvres multimodales (la vue et l’ouïe) rendant perceptible l’invisible ou l’inaudible. Son travail d’installation se double d’une pratique récurrente du field-recordings souvent point de départ d’une nouvelle œuvre. Aernoudt Jacobs a notamment exposé au Bergen Art Museum (NO), MACBA (SP), Singuhr Horgalerie (DE) , Netwerk (BE), NIMk (NL), Happy New Ears (BE) , 911 Media Arts (USA) . Induction Series «Glass Vibration : Gaze», Installation In-situ, 2006. DESCRITPION DES OEUVRES « INDUCTION SERIES » se compose de trois installations sonores prenant pour prétexte les lois de l’induction électromagnétique pour produire du son de différentes manières. Cette série met également l’accent sur les perceptions multimodales du son, de la vibration rendue audible et visible. L’exposition « Cause and Nature of Sound, présentera les pièces #1 et #3 de la série. «Induction series #3 : hommage à Robert Drosten», Installation, 2012. INDUCTION SERIES #1 : STRING THEORIES Installation 2012 Concept : Aernoudt Jacobs Production : Overtoon Avec le soutien de la commission communautaire flamande (VGC) Cette première pièce, sous-titrée « String Theories », utilise le mouvement de cordes tendues pour générer du son. L’œuvre se compose d’une caisse de résonance sur laquelle une série de cordes pourvues de petits aimants sont mises en vibration au moyen de bobines électromagnétiques. Ces vibrations sont rendues visibles grâce à de petits miroirs fixés à ces cordes reflétant la lumière d’un laser sur un écran. Les formes sinusoïdales se dessinant sur cet écran sont plus connues sous le nom de figures de Lissajous. Jules-Antoine Lissajous (1822-1880) était un physicien français connu pour avoir développé une méthode pour transposer un son de manière optique. Il a mis au point un système de visualisation des vibrations acoustiques au moyen de miroirs placés sur des diapasons venant refléter des signaux lumineux. Photophon #1, Installation, 2013. AERNOUDT JACOBS AERNOUDT JACOBS «Induction series #1 : String theories», Installation, 2012. INDUCTION SERIES #3 : HOMMAGE À ROBERT DROSTEN Installation 2012 Concept : Aernoudt Jacobs Production : Overtoon Avec le soutien de la commission communautaire flamande (VGC) L’œuvre est le résultat de la transformation en haut-parleur d’un instrument didactique ancien trouvé aux puces, explicitant les phénomènes électromagnétiques. Au lieu d’alimenter les deux bobines du dispositif par un courant quelconque, l’artiste envoie le signale électrique de l’enregistrement d’une cascade d’eau dans les deux bobines qui, en retour, génère un champ magnétique venant faire vibrer une boîte en étain servant de résonateur.