Témoignages Besançon 1A 2015 - 2016

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Témoignages Besançon 1A 2015 - 2016
Témoignages des 1A
2015 – 2016
Adèle
Bonjour à tous et toutes,voici mon parcours qui m'a amenée jusqu'à l'école d'orthophonie de
Besançon, où je viens d'entrer avec la plus grande surprise et le plus grand soulagement.
J'ai d'abord passé le concours de Lille au cours de mon année de Terminale, pour me faire une
première impression. Ne l'ayant absolument pas préparé, je n'avais pas l'impression qu'il fût si
compliqué. Mais, j'ai été vite désillusionnée lorsque je suis aperçue que j'avais TOUT FAUX en
corrigeant le sujet chez moi ! En fait, j'étais tombé dans tous les pièges du concours !
J'ai donc décidé, après moultes réflexions, de faire une année de prépa à Lille (Santélys, Loos). J'étais
mitigée quant à la prépa car le rythme était trop cool pour le concours qu'on visait et les profs pas
très assidus. Heureusement que j'avais un prof de ortho/gram/voca passionnant !
Du coup, je devais m'auto-booster quand je rentrais chez moi, et inutile de dire que ce n'était pas une
mince affaire ! (surtout que j'étais en coloc.. donc bien tentée d'aller discutailler plutôt que d'aller
apprendre une liste de vocabulaire en A) BREF !
Cette année-là (♫), j'ai tenté les concours de Lyon, Caen, Lille, Strasbourg, Nancy et Rouen, mais je
n'ai même pas été pré-admissible ! Après avoir traversé coups de blues, de doute, de remise en
question, de perte de confiance en moi et tout le tralala, j'ai fait une liste de bonnes résolutions pour
mieux préparer le concours, et j'ai clamé haut et fort : « OK, p'tit concours de mes 2..., si je ne t'ai pas
cette année, je t'aurai l'an prochain, c'est décidé !! »
C'est pourquoi, comme j'étais déjà passé par la case prépa, j'ai décidé d'entrer à l'université ! Je me
suis inscrite en première année de Sciences du langage car j'avais entendu dire qu'il y avait beaucoup
de matières en commun avec les études d'orthophonie, donc que ça permettait de s'avancer et de
faire quelque chose de plus concret que de la prépa pure, et en plus j'ai pu apprendre la LSF, que je
continue cette année à l'école d'ortho !
J'ai donc entrepris la préparation autonome du concours à l'aide des cours qu'il me restait de la
prépa, de bouquins (Les Vuibert ♥ :Vocabulaire, Orthographe, Culture Général ; Les mini-Robert ;
Exercices d'orthographe pour les Nuls (par mon prof de prépa : Julien Soulié) ; Accordez vos
participes de B. Pivot ; Le Bescherelle conjugaison ; etc), de blogs, témoignages, annales, et
d'abonnements à des sites spécifiques au concours (MaCultureGenerale et QCMplus ♥)
Et cette fois-ci j'ai commencé mes révisions acharnées dès le mois d'août.
Objectif : Besançon, 18 décembre !
C'était la première fois que je passais le concours de Besançon, donc même si j'avais de l'expérience,
j'étais très stressée, parce que j'avais (évidemment) l'impression de ne pas avoir fait assez.
Heureusement je logeais chez une amie qui était déjà en 1ère année d'ortho et qui m'a rassurée,
encouragée, déstressée, fait zappé le concours le temps d'une soirée.. ça m'a été + que bénéfique ! En
arrivant dans la salle, grâce à l'expérience, j'étais moins impressionnée par les 1600 candidats qui
m'entouraient. J'ai eu la chance, ce jour-là, d'avoir une voisine de table compatissante, adorable et
déstressante. L'épreuve, à mon souvenir : 1h15 de questions de Culture Générale à propos de la ville
de Besançon, son histoire, ses personnages clefs, etc, ainsi que des questions tournant autour de la
peinture, la musique, la littérature, le cinéma... quelques questions d'ortho/voca/grammaire/maîtrise
de la langue, … J'ai réussi à terminer les 100 questions 10 minutes avant la fin du temps imparti donc
j'ai pu me relire ! Ouf ! (d'ailleurs ma voisine qui n'a pas réussi à finir a été tout de même admise à
passer le 2e écrit, comme quoi..)
En sortant, j'étais mi-soulagée mi-dubitative. Sur le trajet du retour j'ai tenté de répondre à quelques
questions dont je me souvenais, à l'aide d'internet, mais ça me démoralisait plus qu'autre chose !
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Du coup, j'ai laissé le temps passer sans trop y penser en préparant les autres concours (Lyon le 29
janvier) et puis un beau jour, le 20 février, alors que je croyais que les résultats étaient le lendemain, je
suis tombée sur un post qui disait « alors ça donne quoi Besançon? ». Du coup, cœur battant, je me
suis précipitée sur le site de la fac de Besançon, en me préparant psychologiquement à la déception...
et, à ma GRANDE surprise, je vois afficher sur l'écran « vous êtes admis à passer la deuxième
épreuve » TRUC DE OUF !!!
Je me suis donc mise à préparer la deuxième épreuve (16 avril) tout en préparant les partiels du S2
ainsi que les autres villes mais j'insistais tout de même plus sur les épreuves de Besançon c'est à dire
le résumé sans support et le texte à corriger. Le mois d'avril fut horriblement stressant puisque
c'était la période de partiels, ainsi que les concours de Lille, Nancy, Strasbourg et Besançon... Le 16
avril arriva donc à grands pas, je pleurai un bon coup avant de franchir la porte de la salle d'examen
(c'est mieux de se vider avant que pendant !). Nous n'étions plus que 300 environ, et 180 d'entre
nous iraient à l'oral. J'avais fait le plus dur, mais je n'étais quand même pas très confiante. Je m'assis
à côté d'une très gentille candidate, rassurante, habituée des concours, mais qui voulait absolument
décrocher celui de Besançon (elle est maintenant dans ma classe et j'en suis ravie :D).
On nous distribua les sujets du résumé : nous avions 20 minutes pour le lire sans toucher aux stylos. Il
fallait donc retenir chaque grande idée de chaque paragraphe dans sa p'tite tête... pas évident, mais
le texte m'inspirait: il traitait du pouvoir de la musique sur les mots (grosso modo). Au bout des 20
minutes, on nous retira le texte, et là, il s'agissait de ne pas perdre le fil de nos pensées le temps que
les surveillants ramassent les textes et distribuent les copies de rédaction. Nous avions alors 40
minutes pour résumer le texte en 300 mots environ. Je notai toutes les idées que j'avais retenues et
qui me passaient par la tête, pour ne pas les perdre. Puis je me rendis compte qu'il me restait peu de
temps pour recopier au propre, donc me dépêchai à recopier.. « Il vous reste 10 minutes ».. argh..
viiiite …j'écris vite, et mal... « 5 minutes ».... je compte mes mots, zuuut il n'y en a pas assez, je
recompte, encore zut, je me trompe dans mes additions.... « Il reste 1 minute ! » Oh puis zut et re-zut,
j'écris dans la case «nombre de mots» que j'en ai fait 300 mots parce que ce serait pire de laisser la
case vide ! Je ne suis pas très fière de moi. Les surveillants nous disent de passer à l'épreuve suivante
directement : le texte à corriger en 10 minutes... le temps passe beaucoup trop vite, j'hésite sur
plusieurs mots, plusieurs ambiguïtés. J'ai le temps de relire le texte ½ fois, et c'est déjà la fin de
l'épreuve ! En sortant, j'envoie à mes proches le texto : «Plus qu'à croire au miracle ! »
Finalement, le 5 juin, alors, que, encore une fois je pensais les résultats mi-juin, j'apprends que le
miracle existe bel et bien : je suis convoquée à l'oral ! Durant les semaines qui précédent l'oral (26
juin) je fais une liste de tous les candidats convoqués à Besançon qui se désistent pour d'autres villes..
et la liste atteint les 80 candidats, youhou !! (merci FB !)
Pour me préparer à l'oral :
•
j'ai fiché deux bouquins d'oral (le Vuibert « Epreuves orales - Entraînement », et
« Orthophoniste:100 fiches pour préparer l'oral » de Studyrama)
•
j'ai relu mes fiches que j'avais faites lors de mes stages d'observations avec des
orthophonistes
•
j'ai fait un entretien blanc avec une psychologue qui a joué le jury
•
j'ai lu « Bref, ils ont besoin d'un orthophoniste ! » et « Le cri de la mouette »
•
j'ai cherché toutes les questions posées en entretien de concours d'orthophonie et j'ai
répondu à toutes en me filmant
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j'ai fait des fiches avec les questions principales avec mes réponses détaillées et j'ai appris les
grandes lignes
Le déroulement de l'oral : Lorsque je suis arrivée à la fac, j'ai retrouvé deux filles sympas que j'avais
déjà croisées en concours (dont ma voisine du 2e écrit !), du coup ça m'a permis de décompresser un
petit peu. Puis je me suis rendue à ma salle, j'étais étonnement décontractée, surtout que j'entendais
que ça rigolait bien dans la salle. J'ai enfin été appelée par un jury dynamique et souriant, ils ont
d'ailleurs mis du temps à commencer l'entretien parce qu'ils rigolaient entre eux. L'entretien a
finalement commencé, comme une discussion simple d'égal à égal, dans laquelle ils rebondissaient
sur mes propos. C'était un super moment qui est passé à une vitesse éclair !
Leurs questions :
•
Quelles langues avez-vous étudiées ?
Comme j'ai dit que j'avais fait latin et grec ils m'ont demandé :
•
Que pensez-vous de la réforme qui veut retirer le grec et le latin dans l'enseignement
secondaire ? (j'étais à peine au courant de cette réforme du coup j'ai brodé !)
•
Quelles sont les qualités requises pour devenir un bon orthophoniste ?
•
Comment savez-vous que vous les avez ?
Comme j'ai cité comme qualité la stabilité psychologique, ils m'ont demandé :
•
Êtes-vous psychologiquement stable ? Qu'est-ce qui nous le prouve ?
Ensuite, j'ai dit que j'avais appris la LSF pendant mon année de SDL, du coup ils m'ont demandé de
signer quelques mots. J'ai développé sur la LSF et ses pratiques etc. Puis ils m'ont demandé :
•
Combien de concours avez-vous passé cette année ? Avez-vous eu d'autres admissibilités ?
Pourquoi Besançon ?
J'ai également pu placer que j'avais fait un mois de bénévolat dans un centre d'accueil de jour pour
personnes handicapées mentales et que j'allais travailler cet été avec le même public. Du coup, ils
m'ont posé quelques questions auxquelles j'ai répondu avec enthousiasme...
Le secret à Besançon c'est d'être SOI-MEME : être spontané, naturel, montrer qu'on est motivés mais
sans en faire trop non plus, parler de choses qui nous tiennent à cœur et qui viennent appuyer les
motivations pour le métier (moi c'était la LSF et mes jobs au contact des personnes handicapées
mentales)
Puis, une semaine plus tard, le vendredi 3 juillet, à 00h00, s'est affiché sur mon écran « Admise sur
liste principale ». Je pense que j'ai réactualisé la page une bonne dizaine de fois pendant plusieurs
jours pour m'aider à réaliser et même encore maintenant j'ai besoin de me pincer haha !
Je termine ce gros pavé en espérant avoir répondu à vos interrogations, vous avoir encouragé, et
vous avoir prouvé que C'EST POSSIBLE! C'est en y croyant qu'on atteint son objectif, j'en suis la
preuve :) Les filles de ma promo ne sont ni des surdouées ni des extraterrestres ni des illuminées....
mais simplement des filles qui ont persévéré, qui ont mis toutes les chances de leur côté et qui ont
foncé la tête haute vers leur but ultime : devenir orthophoniste ! QUAND ON VEUT ON PEUT. Alors,
foncez , ça vaut le coup !!!
Si vous n'êtes pas encore convaincu, n'hésitez pas à m'écrire à l'adresse suivante :
[email protected] ;)
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Joanna
22 ans, Montpellier (et pas d'accent!), licence Sciences du langage (et si vous êtes dans ce cursus
surtout ne dites pas que ça sert à rien et que vous perdez votre temps comme j'ai pu le penser!! Tout
sert: ce sont des notions que l'on voit en école, et elles sont déjà acquises donc on n'assiste pas aux
cours ni aux partiels grâce aux équivalences hihi, la classe)
Parcours du combattant pour moi : diplôme technologique en poche, qu'un seul souhait devenir
orthophoniste, malheureusement concours non adapté à mon bac, dixit les professeurs. Sauf que,
avec de l'acharnement, c'est faisable. C'est un long chemin périlleux, on encaisse les échecs, on
s'abonne à Kleenex mais on baisse pas les bras! 2 ans de licence et 2 ans de concours passés sans
succès. (Puis le problème de la fac, avouons-le, c'est qu'on est vite enrôlé dans l'univers étudiant, je
passe les détails).... Donc, du coup je me suis mise à niveau seule en math et en biologie et je me suis
inscrite parallèlement à ma 3° année de licence en prépa privée, ce dont j'avais besoin c'était un cadre
assez scolaire.
J'ai décroché 2 écrits la première année, on y croit on pense que c'est la fin, puis échec. Mais
heureusement que j'étais toujours abonnée à Kleenex. J'ai quand même voulu tenter le tout pour le
tout, j'ai refais une deuxième année de prépa. J'ai décroché 3 écrits et 2 admissions, dont Besançon.
Et évidemment, j'ai choisi Besançon, ma ville de cœur (blague à part, c'était soit Amiens, soit
Besançon,donc le choix était assez restreint...). Mais rassurez-vous, les promos chez nous sont
topissimes !!!! Venez nous voir !!!!!!
Donc petit témoignage du déroulement du concours :
- Concernant le premier écrit, les questions étaient assez "classiques": pour le français ce n'était pas
bien compliqué, la culture générale tournait autour de l'art (littérature, peinture, musique), des prix,
un peu de culture sur Besançon (maison de Victor Hugo, Les Salines...), toujours des questions sur
l'orthophonie etc.
- Quant au deuxième écrit (avril), là encore pas de surprise: résumé d'un texte lu et une dictée à
corriger. Un conseil pour le résumé : il faut rester bien concentré tout le long, car aucune prise de
notes n'est autorisée Avant de rendre le texte, j'ai essayé de me faire un plan pour mieux retenir les
idées essentielles, et lorsque nous avons dû rendre le texte (temps d'attente très long entre le
moment où l'on rend le texte et le moment où l'on reçoit notre feuille de composition) je me répétais
mon plan en boucle pour ne pas être déconcentrée, et tout oublier.
Pour la dictée, ça va très vite !! Dictée recto-verso, 10min pour souligner ET corriger les fautes. J'ai eu
le temps de la lire deux fois en survolant, mais ça va très vite!!
- Concernant l'oral : deux hommes et une femme. Jury sympathique.J'ai dû présenter mon parcours
scolaire, j'ai bien pris le temps de détailler toutes mes années (Licence de Sciences du langage et 2 ans
de prépa), pour que tout soit cohérent. Ensuite, j'ai eu plusieurs questions:
•
Ce que j'aimais faire dans la vie
•
Dire un seul de mes défauts
•
Quel était mon rêve (j'ai parlé de voyages)
•
Quel était mon futur lieu de destination
•
Que pouvez m'apporter les voyages
•
Si je connaissais la région et si j'arriverai à m'acclimater au climat (je viens du sud...)
•
Si j'avais eu d'autres oraux
•
Et à la fin : " il vous reste 2 min, si vous avez oublié quelque chose c'est le moment de le dire."
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En bref cet oral était vraiment différent de tous les autres oraux que j'ai pu présenter. J'ai vraiment
eu l'impression que le jury s'intéressait à moi, il rebondissait sur ce que je disais pour en savoir un peu
plus, je n'ai pas eu l'impression de passer à la chaîne et d'avoir les mêmes questions que les autres
(d'ailleurs nous avions eu des questions différentes !).
Mylène
22 ans, BAC ES, 1 année de , 2 ans de fac Sciences du langage, tout en préparant les concours de mon
côté, 1 autre année de prépa
J'ai passé le concours de Besançon 5 ans de suite, j'aurai donc beaucoup de choses à raconter, mais je
vais m'en tenir à cette année.
1er écrit :
- Beaucoup de monde ! On est noyé dans la masse et l'on se dit que seulement 25 personnes iront au
bout (et ça fait peur...). Mais pourquoi pas nous ?!
- QCM de 100 questions en 1h10 avec cette année moins de culture G et d'actu, et plus de grammaire
que les années précédentes. Il y avait aussi une question de maths perdue au milieu... Le temps passe
vite, pas le temps de douter. Perso, je commençais par les questions où je pensais pouvoir grappiller
des points : voca, grammaire, orthographe, questions sur le métier. Je laissais la culture G et l'actu
pour la fin.
- Je trouve que pour le 1er écrit, la chance joue énormément. Ce qui peut être négatif comme positif...
2e écrit :
- Le fameux résumé de Besac : 25 min de lecture (texte assez long), sans pouvoir prendre de notes ou
même souligner, puis 40 min de rédaction. Objectif: 300 mots ! Il faut donc entraîner sa mémoire
pour retenir les points clés du texte, les principaux arguments, l'intro et la conclusion. Je m'aidais de
mes doigts pour retenir: j'attribuais une idée à chaque doigt. Je me répétais mes idées dans l'ordre
afin de ne rien oublier. Je n'ai pas une très bonne mémoire et je redoutais cette épreuve, mais avec de
l'entraînement on arrive à mieux l'appréhender.
- Dictée à corriger en 10 min. Cette année, c'était un texte sur la Franche-Comté. Encore une fois, ça
passe très vite et je conseille d'aller à l'essentiel: corriger les mots dont on est sûr et revenir sur le
reste (si le temps nous le permet).
Oral :
3 personnes dans le jury: 2 hommes et une femme. Ils étaient souriants et accueillants. J'ai eu la
question toute bête "pourquoi l'orthophonie ?". C'était un échange, ils posaient des questions de
temps en temps, ils ne m'ont pas laissée débiter mon discours. Très vite, ils m'ont demandé mes
loisirs, et comme on a l'habitude de le faire en prépa, j'ai commencé à faire des liens avec le métier
d'ortho. Ils m'ont tout de suite stoppée: "Non, là on ne parle pas d'orthophonie, on veut juste
connaître vos loisirs !". J'ai donc mis de côté mon discours formaté et j'ai tout simplement répondu à
leur question. Je leur ai parlé du théâtre d'impro, le fait que j'aimais bien aller voir des
représentations mais que je n'en avais jamais fait. A la fin de l'oral, il restait 2 min et ils m'ont
demandé si je savais ce que le jury proposait, habituellement, aux candidats comme exercice. Je
pensais qu'ils allaient me faire chanter... Mais non ! Ils avaient gardé en tête le théâtre d'impro et
m'ont demandé de me mettre dans la peau d'un vendeur à domicile et de leur vendre un surligneur
orange. Je savais qu'ils me testaient, je n'ai donc pas hésité à me lever, leur serrer la main et à vanter
mon produit. Une des personnes du jury m'a montré ses mains pleines de stylo bleu en me disant que
de toute manière ce n'était pas pratique et salissant. J'ai alors rétorqué qu'il lui manquait tout
simplement de la couleur et je lui ai écrit dessus. Mon oral s'est terminé comme ça: en éclats de rire.
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En conclusion, le plus important pour moi (après le travail) c'est d'être vous-mêmes, spontané,
n'oubliez pas de vous faire plaisir, prenez le concours comme un jeu, avec légèreté, allez-y avec le
sourire. Être positif amène le positif. Bon courage, ça vaut le coup ! Oublie que t'as aucune chance,
vas-y fonce, on sait jamais sur un malentendu ça peut marcher !
Marjorie
Écrit :
- Culture générale plutôt classique avec des questions sur la région.
- Petite surprise des petites questions de maths ( avec des racines carrées ). Rien de bien méchant
- Thème dont je me souviens littérature, musique, peinture.
- Français : basique, masculins-féminins, vocabulaire ( bien bosser le vuibert vocabulaire, sans vouloir
faire de pub lol), expressions figées, quelques règles simples de grammaire ( tout, quoique...)
2e partie :
Résumé, texte plutôt simple à comprendre mais un peu long à mémoriser donc il faut vraiment rester
super concentrée. Puis, dictée, trop longue pour le temps imparti. Je n'ai pu faire qu'une lecture où
j'ai corrigé les erreurs qui me sautaient aux yeux.
Oral :
- Jury : 1 homme et 3 femmes ; Durée : 20 minutes, environ
- Forme : Très personnalisé. Beaucoup de questions sur ma vie personnelle (étant de Martinique
comment je vivais la distance etc...). J'ai fait une licence sciences du langage avec un dossier sur la
surdité et la linguistique donc nous avons beaucoup échangé sur ce sujet. Je n'ai pas eu de questions
pièges, le jury était agréable et semblait s'intéresser à moi et à mon désir d être ortho. Fallait être au
point sur les motivations.
J'espère que mon témoignage aidera, en tout cas bonne chance à celles qui passeront le concours !
Emma
Je me suis inscrite au concours de Besançon en ayant déjà fait un an de prépa, c'était donc la 2e fois
que je le passais, j'y suis allée confiante. Au deuxième écrit j'ai paniqué car les consignes n'étaient pas
hyper claires j'ai trouvé ! Il faut faire attention de bien attendre le signal pour passer à la suite de
l'épreuve. Lorsque j'ai su que j'allais à l'oral, je n'y croyais pas, j'ai actualisé 10 mille fois avant de
réaliser que c'était vrai ! Je n'ai pas eu des super notes à l'écrit et comme les 3 notes comptent, après
l'oral j'étais 10e sur LC. Je ne savais pas quoi penser de cette nouvelle, surtout que j'étais dans
l'attente d'autres résultats. Après une attente interminable j'ai enfin été rappelée le 23 juillet ! Donc il
ne faut jamais perdre espoir avant d'avoir le dernier résultat ! Et venez à Besac c'est de la bombe !
Marie-Laure
Je vais essayer de vous transmettre mon ressenti post-concours même si on oublie vite !
J'ai passé le concours au bout de 4 mois de prépa et c'était un peu la panique parce que je savais pas
grand chose et que j'avais des notes pathétiques aux annales de Besançon.
J'ai passé le premier écrit super détendue en me disant que je ne l'aurais pas de toute façon. En
sortant je pensais avoir raté et en fait non. Je pense qu'il faut aller le plus détendu possible au
concours et ça peut passer, ils en prennent beaucoup au début !
J 'ai bien aimé le 2e écrit et les jurys sont plutôt cool à l'oral, par contre si on pouvait éviter de revenir
10 fois à Besançon pour le concours ça serait pas mal ;)
Et arrêtez de dire que Besac c'est de la merde parce que c'est de la balle !
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Marie
Pour la première épreuve, nous devions répondre à un QCM d'une soixantaine de questions (il me
semble) et cela en une heure et demie. Les questions portaient sur de la culture générale (musique,
cuisine, géographie ...), du vocabulaire, de l'orthographe, que du classique ! Il y avait aussi quelques
questions assez pointues sur la ville (qui y est né, les spécialités, les musées ...) et la région.
Pour la seconde épreuve, nous devions résumer un texte et corriger une dictée assez longue. Pour
l'avoir vécu, je pense qu'il ne faut pas vouloir à tout prix trouver toutes les fautes car, de toute façon,
nous n'en n'avons pas le temps. Pour l'oral, on se retrouve face à trois personnes. Personnellement,
ils m'ont posé des questions sur mes loisirs et ont essayé de me déstabiliser, de me convaincre de
choisir un autre métier. Ils m'ont aussi posé des questions personnelles comme par exemple si ça me
gênait de devoir quitter ma famille, mes amis. Il faut être le plus naturel possible, ou en tout cas
essayer. Mes impressions générales sur ce concours sont plutôt bonnes ; tout le personnel est très
aimable et chaleureux. Quel que soit notre parcours, nous pouvons tous y arriver avec du travail, de
la volonté et du naturel.
Maëlle
J’étais convoquée à 17h, j’arrive à 16h40 en me disant que j’ai 20 minutes pour me préparer
tranquillement mais à 16h45, un des membres du jury m’invite à entrer dans la salle. L’homme prend
mes documents (certificats médicaux) et l’oral débute sur un examen de ma carte d’identité « Oh
vous êtes normande ? On aime bien les normandes », un des jurys était aussi de Normandie. Il repose
ma carte d’identité sur ma table en disant « Vous n’avez pas du tout la même tête que sur votre carte
d’identité ! » Les autres jurys demandent à voir, ils rigolent, la femme lit « 1mètre32 hihihihi » et tout
le monde se marre ! Ça commence plutôt bien :
« Vous allez vous présenter, nous donner votre parcours scolaire et nous dire pourquoi vous êtes ici
aujourd’hui » « Pourquoi ce changement de prépa ? » Un des jurys avait fait la même prépa que moi.
« Pourquoi orthophoniste et pas psychologue, médecin, kinésithérapeute, infirmière… ? » J’explique
comment j’ai découvert l’orthophonie et un des hommes me demande en rigolant « Quoi ? Vous avez
fait un stage où des patients étaient présents avec l’orthophoniste ? Vous savez que c’est interdit ? »
« Pourquoi le langage ? Vous avez un profil très scientifique ! »
« Pouvez-vous nous donner 3 mots pour définir l’orthophonie ? »
« Vous avez eu d’autres concours ? » « Dans quelle ville voudriez-vous aller ? » Besançon, of course !
« Imaginons qu’un décret passe pour dire que quand on a présenté 2 années le concours orthophonie,
on ne peut plus du tout le passer. Que faites-vous ? »
« Que faites-vous en dehors de l’orthophonie ? » J’ai répondu que je faisais de l’équitation (pour
reprendre le ton de l’humour, j’ai dit que je montais des petits poneys puisque j’étais petite, ils ont
tous rigolé), du badminton et de la course à pied. « En compétition l’équitation et le badminton ? »
J’ai dit qu’il y avait déjà assez de compétition au concours orthophonie, ils ont encore tous rigolé !
« Qu’est ce que vous faites avec vos amis ? » J’ai parlé de jeux de société, ils ont discuté entre eux
pour savoir quels jeux ils utilisaient avec leurs patients et lequel était le mieux.
« Combien de temps nous reste-t-il ? » 4 minutes. La femme ne parlait pas et surveillait le temps.
« Vous allez nous chanter une chanson ? » « Cette chanson correspond bien à votre caractère ! » Je
chante, ils rigolent. « Pourquoi cette chanson ? » J’argumente, ils acquiescent tous.
« Si un patient a des troubles du comportement et est très très ralenti, vous pensez pouvoir être
calme ? » « Vous n’avez jamais pensé à faire du théâtre ? »
« Il nous reste une petite minute, avez-vous quelque chose à ajouter ? » Je conclue simplement en leur
disant que j’espère les avoir convaincus (« Ah ça, on ne peut pas vous dire ») Ils me disent Merci et
« Vous saluerez la Normandie pour moi ! » Je sors de la salle et je les entends rire.
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