Mistral et Aubanel, 4 févier

Transcription

Mistral et Aubanel, 4 févier
MISTRAL ET AUBANEL
LOUIS GENOT
4 Février 2010
Deux poètes provençaux :
Frédéric Mistral, né au Mas du Juge en 1830, décédé en 1914 à
l’âge de 84 ans.
Théodore AUBANEL, né en 1829, décédé en 1886, à l’âge de 57
ans.
C’est entre 1860 et 1886 que ces deux poètes, de dimensions et
d’expressions différentes, complémentaires, partageant l’amour
du pays provençal, se rencontrent.
Le 28 Août 1852, un congrès des Poètes provençaux se tient à
Arles . Deux ans plus tard, le 2 mai 1854, le Félibrige naît à
Fontvieille.
Frédéric Mistral qui poursuit ses études au pensionnat d’
Avignon, a pour professeur Roumanille. Il étudie le Droit à
Aix-en-Provence et soutient sa thèse de licence en Droit en
1851.
Théodore Aubanel dont la famille est établie à Avignon, est le
petit-fils d’Antoine, le fondateur de l’Imprimerie Aubanel,
qui édite le « Courrier d’Avignon ».
Le 13 Févier 1887, Frédéric Mistral prononce l’éloge de
Théodore Aubanel cite ses œuvres, notamment le Pâtre devant
l’Académie de Marseille.
« Un pâtre dans les bois se cache, guettant une proie. La
corruption des villes ne l’a pas encore énervé, il saute comme
un chat sauvage et met en lambeaux la ceinture des jeunes
filles qu’il renvoie quand il n’en veut plus ».
Frédéric Mistral, dans son recueil « Les Iscles d’Or », évoque
le nom d’Aubanel sous forme de Septain :
« Il y a dans Aubanel
il y a l’aiglon avide qui a le même nom
Et le gai bouton d’or qui s’appelle Ficaire
Et les pleurs et les cris d’enfants dans les langes
Et le rayon frais et clair qui jaillit d’aube à la neige
Et les deus longs désirs de jeunesse ;aube, anneau,
Et le rêve d’amour qui se dérobe à lui . »
L’œuvre d’Aubanel, le « Soleil d’outre tombe » est dédié à
Frédéric Mistral et à Ludovic Legré.
Coupo Santo…
Voici la coupe …
Qui nous vient des Catalans
Tour à tour, buvons ensemble
Le vin pur de notre cru
Coupe sainte
Et débordante
Verse à plein bords
Verse à flots
Les enthousiasmes
Et l’énergie des forts.
Et Mistral ajoute en Août 1867
Verse les espérances
Verse la connaissance
Verse la poésie
Et apprécions nos complices les Catalans.
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