Présentation du Pr René AMALBERTI
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Présentation du Pr René AMALBERTI
Analyse de la littérature Risques du parcours de chirurgie René Amalberti, HAS, conseiller sécurité des soins Prévention Médicale,Directeur scientifique FONCSI, Directeur Fondation pour une cullture de sécurité Industrielle 2015 1 Le site de la Prévention Médicale www.prevention-medicale.org Toute l’actualité Des centaines de cas cliniques Des centaines de revue de question Abonnez vous à la News letter Novembre 2015 LILLE 2 TELECHARGEMENT GRATUIT http://link.springer.com/book/10.1007/978-3-319-25559-0 2016 2016_Rennes_audioconf 3 I. LES DONNÉES DU RISQUE 2015-Congrès établissements 4 Mortalité après chirurgie, un Incroyable risque chirurgical Nation Pourcentage de patients opérés décedant dans les suites immédiates avant la sortie de l’hôpital Données ajustées Odd ratios (OR) referenced against the UK and adjusted for age, ASA score, Urgency, grade of surgery, surgical specialties, and presence of either metastatic disease or cirrhosis. AVERAGE EUROPE 4.0% Finland Norway Sweden 2.0% 1.5% 1.8% 0.44 0.51 0.58 Netherlands Switzerland Germany 2.0% 2.0% 2,5% 0,63 0.81 0,85 UK 3,6% 1.00 Denmark France Spain 3.2% 3,2% 3.2% 1.16 1.36 1.39 Belgium Italy 3.2% 5.3% 1.65 1.70 Croatia Ireland 7.4% 6.4% 1.89 2.61 Latvia Poland 21.5% 17.9% 4.98 6.92 2015 5 Un risque chirurgical élevé, constant dans le monde occidental, et plutôt en augmentation • 4%despatientsmeurentenpostopenEurope avantmêmed’êtresortisdel’hôpital(saufchirurgie ambulatoireetcardiaque) • EnAustralieetauRoyaumeUni,mortalitéautourde 6%àJ30 • AuPays-bas,augmentationdesEIGchirurgicauxde 4,1%à6%desactesentre2004et2008 • EtudeconjointeAustralienneetNouvelleZélandaise (chirurgiesgériatriques):20%despatientsvictimes d’unecomplicationentreJ1etJ5 • AuxUSA,mortalitélégèrementinférieureà2,1%à 30J(maisbasededonnéeslimitéeauxGrands hôpitaux) PearseRM,HarrisonDA,JamesP,etal.Identi8icationand characterisationofthehigh-risksurgicalpopulationinthe UnitedKingdom.CritCare2006;10:R81 StoryD.PostoperativecomplicationsinAustraliaandNew Zealand(theREASONstudy),PerioperativeMedicine,2013 2:16 BainesR.,LangelaanM.,deBruijneM.,Changesin adverseeventratesinhospitalsovertime:alongitudinal retrospectivepatientrecordreviewstudy.BMJQS,2013, 22(4)290-8 AndersonO.,DavisR.,HannaG.,VincentC.Surgicaladverse events:asystematicreview,TheAmericanJournalof SurgeryVolume206,Issue2,253-262,August2013 RISQUES PRÉ-OPERATOIRES 2015-Congrès établissements 7 Inclure du patient à risque suppose des cohérences • 83%desdécèssontconcentrésdans 12,5%desactes/patientsàrisquesASA3 &4âgés. • 14%despatientschirurgicauxontdescomplications sérieuses • Faiblecohérencesurlaprogrammation • Programmationdujeudietvendredipourdeschirurgies nécessitantunefortesurveillancesurles3premiersjours • Multiplicationdesservicesdesemainesavec regroupementdespatientslespluslourdssurunsecteur deWE • Faiblecohérencesurlesmoyens – Laplupartdécèdentdansleurservice d’étagesansavoirététransférésen réanimation(Europe,Australie,moinsaux USA) PearseRM,HarrisonDA,JamesP,etal.Identi8icationand characterisationofthehigh-risksurgicalpopulationinthe UnitedKingdom.CritCare2006;10:R81 Aylin P. , Alexandrescu R., Jen M., Mayer E., A Bottle A. Day of week of procedure and 30 day mortality for elective surgery: retrospective analysis of hospital episode statistics, BMJ 2013;346:f2424 doi: 10.1136/bmj.f2424 (Published 28 May 2013) Page 1 MartinL.,WilsonL.,Fergussonetal.,Perioperative MortalityinNewZealand,Inauguralreportofthe PerioperativeMortalityReviewCommittee,ReportMinistry NZ,2012 FindlayG.,GoodwinA.,SmithN.MassonM.Knowingthe risk,ReportNCEPOD,2011,UK PearseR.,MorenoR.,BauerP.PelosiP.,MetnitzP.,SpiesC., ValletB.,VincentJL,HoeftA.,RhodesA.,Mortalityafter surgeryinEurope:a7daycohortstudyTheLancet,Volume 380,Issue9847,Pages1059-1065,22September2012 NeumanM.,FliesherL.EvaluatingOutcomesandCostsin PerioperativeCare,JAMASurg2014,148:905-6 8 2015-Congrès des établissements Inclusion inappropriée Revue de pairs de tous les patients Ecossais ayant subi une chirurgie sur la période 2002-2006 (Scottish Audit Of Surgical Mortality -SASM) Résultats : 1299 décès en 5 ans dans les 48 heures après chirurgie. 898 patients (69,1%) étaient ASA 3 ou 4. 56% avaient des comorbidités cardiovasculaires, 34% des comorbidités respiratoires, et 14,7% des problèmes rénaux. 721 EIG expliquent les 1299 cas, notamment des indications inappropriées (p<0,001) et une évaluation préopératoire insuffisante (p<0.012). 2015 9 Admissions le week end Revue de littérature sur le risque lié aux admissions en réanimation hors horaires de semaine Inclusion de 10 études avec mortalité ajustée, 8 avec une évaluation des entrées de nuit, et 6 avec une évaluation des entrées de WE. Résultats : les admissions de nuit ne sont pas associées à une surmortalité, mais celles du WE le sont +++ Evaluation de 6 points majeurs permettant de cerner la qualité des soins apportés aux patients en particulier lors de leur admission. (1) l’accès à un diagnostic d’accident vasculaire cérébral avec un scanner cérébral (1) , l’injection d’un thrombolytique (2), la surveillance et prévention des infections pulmonaires (3) la survie des patients à 7 jours (4), la destination à la sortie de l’hôpital (5), et (6) le risque de réadmission dans les 30 jours. 93 621 hospitalisations pour accident vasculaire cérébral dont 23 2967 (25%) ont été réalisées pendant un week-end. Les patients hospitalisés le week-end ont moins souvent un scanner cérébral (différence significative) et sont moins souvent traité par thrombolytique (différence significative). Ils ont plus souvent une infection pulmonaire, meurent plus rapidement (mortalité à 7 jours 10,3% vs 9%) sont plus souvent placés en soin de suite et sont plus souvent réadmis à l’hôpital dans les 30 jours. Le dimanche, avec un taux de mortalité culminant à 11%, est le meilleur jour pour mourir. Les patients âgés ou très âgés ne sont pas les seules victimes. Les patients de moins de 44 ans hospitalisés pour un accident vasculaire cérébral ont le pire taux de mortalité le week-end, augmenté de 61% en comparaison à celui des autres jours, alors 2015 10 qu’il n’est augmenté «que» de 13% pour les plus de 85 ans. Risques associés à la programmation au bloc dans la journée • Picdecomplicationsdifférentsselonles chirurgies,surrisquesquandcepicsurvient ensynchronieavecWE – – pourlachirurgieorthopédiquedelahanche(fractures/prothèses) traitéesenurgence,mortalitémaximaleàJ0puisrégressiveet jusqu’àJ5,alorsquepourlesmêmespathologiesopéréesen chirurgieréglée,lamortalitémaximaleintervenaitàJ6. Pourlachirurgiecolique.MortalitéurgencemaximaleàJ1etJ2,et maximaleenrégléàJ3J4 • EIGenchirurgiesontplusfréquentsentre3 et4:00l’aprèsmidi(p<0.0001). – Laprobabilitéd’EIGcroitde1%à9heuresdumatin jusqu’à4,2%à4heuresdel’aprèsmidi • 21%desannulationsévitables – patientspaspréparés,chirurgienenretard,équipe oublocpasprêts • Enendoscopie – 12,4%réductiondesdétectionsdepolypel’après midi.Chaqueheureécouléecorrespondàune baissededétectionde4,6%(P=0.005).Les dernièrescolonoscopiesdelajournée,laréduction desdétectionspasseà5,4%(P=0.016). 2015 MartinL.,WilsonL.,Fergussonetal.,PerioperativeMortalityin NewZealand,InauguralreportofthePerioperativeMortality ReviewCommittee,ReportMinistryNZ,2012 Shoe%ieldW.,RubinG.,LaiY;etalCancellationofoperations onthedayofintendedsurgeryatamajorAustralian referralhospital,MJA,2005,182,12:612-615 Wright,M.,Phillips-Bute,B.,Mark,J.,Stafford-Smith,M., Grichnik,K.,Andregg,B.,Taekman,J.Timeofdayeffectson theincidenceofanestheticadverseeventsQualSafHealth Care2006;15:258-263 JohnsonJ.TheIncreasedIncidenceofAnestheticAdverse EventsinLateAfternoonSurgeriesAORNJournalVol88, Issue1,Pages79-87,July2008 LeeA,IskanderJM,GuptaN,BorgBB,etalPositioninthe endoscopicscheduleimpactseffectivenessofcolonoscopy. AmJGastroenterol.2011Aug;106(8):1457-65 11 RISQUES PRÉ-OPERATOIRES RÉSUMÉ 2015-Congrès établissements 1 RISQUES PER-OPERATOIRES 13 2015-Congrès établissements Lien Habilité du chirurgien et taux de complications Un lien finalement peu exploré dans la littérature Sensible 20 chirurgiens Bariatriques du Michigan participant à un programme de l’état. Chaque chirurgien a accepté d’être filmé avec une vidéo de sa façon de pratiquer un bypass. Chaque vidéo a été soumise à un panel de juges par 10 autres chirurgiens notant de 1 à 5 (sans savoir qui est le chirurgien qui opère). Ce jugement est corrélé par la suite aux résultats obtenus dans les mois précédents sur leur file active de patients (complications, registres, etc). 10,343 patients inclus. Résultats : les notations de l’habilité chirurgicale vont de 2,6 à 4,8 sur 5. L’étude compare le quartile jugé le plus bas (jugé les moins performants) avec le quartile le plus haut (les plus performants). Les chirurgiens ayant les moins bonnes notes ont plus de complications (14,5% vs 5,2), plus de décès (0,26 Vs 0,05), sont plus longs dans les interventions (137minutes Vs98) et ont le plus grand taux de reprise (3,4 Vs 1,6) et de réadmission (6,3 Vs 2,7) 2015 14 PER-OPératoire : Lien volume- Risques Une littérature très convergenteBirkmeyerJD,StukelTA,SiewersAE,Goodney • Lientrèspositifentrevolumeindividuel deschirurgiensetrisquede complicationsmaisuniquementpourles chirurgieslourdes • Pasdelienvolumeetchirurgies standards Jusqu’à 20% du risque total du parcours de l’opéré sur chirurgie lourde PP,WennbergDE,LucasFL:Surgeonvolume andoperativemortalityintheUnitedStates.N EnglJMed2003,349(22):2117-2127 RossJ.,Normand,S.,DennisY.,ChenJ.DryeE., KeenanP.,&al,HospitalVolumeand30-Day MortalityforThreeCommonMedical ConditionsNEnglJMed2010;362:1110-1118 FinksJ,OsborneN.,BirkmeyerJ.Trendsin HospitalVolumeandOperativeMortalityfor High-RiskSurgery,NEnglJMed 2011;364:2128-37 Chul-GyuK.,SunghoJ.,JaeSunK.Impactof surgicalvolumeonnationwidehospital mortalityafterpancreaticoduodenectomy. WorldJ.ofGastroent2012;18(31):4175-81. • Faiblelienentrevolumedechirurgie del’établissementetrisquesde complications(primemodesteaux établissementsàfortvolume) • Avecunpointd’inversionassezprécoce oùlesgrandsvolumesdeviennentdes sourcesdecomplicationsparsaturation desmoyenscommunsduplateau technique) 2015-Congrès établissements HagenT.,Vaughan-Sarrazin,Cram,P.Relationbetween hospitalorthopaedicspecialisationandoutcomesin patientsaged65andolder:retrospectiveanalysisofUS MedicaredataBMJ2010;340:c165 KaranicolasP,DuboisL,ColquhounP,SwallowC,Walter S,GuyattGH.Themorethebetter?:theimpactof surgeonandhospitalvolumeonin-hospitalmortality followingcolorectalresection.AnnSurg.2009Jun; 249(6):954-9 OrZ.,Renaud,R.,Volumed’activitéetrésultatsdes soins:uneanalysemulti-niveauxdesdonnées hospitalièresfrançaises,RapportIRDES,2009 TsaiT.,JhaA.Hospitalconsolidation,competitionand quality,isbiggernecessarilybetter?JAMA,July,2014, 29-33 15 PER-OPératoire : Rsque de never events • Unrisquebeaucoupplusmédiatiqueetassurantiel queprioritairepourunecartographiederisques(sauf pourlesinfections) • AuxUSA:entre1990et2010 – 9744casrecenséssur53millionsd’acteschirurgicaux – Quellereprésentativitéduréeldecesdéclarations?estimée danslesarticlesà12%(?)d’ouunebaseestiméeréelle de182,000cas(4082casan) – 1événementpour12500actes • 6%DC,34%conséquencesinvalidantes,60%atténuéssans conséquences • 50%d’Oublidecompresse1/9000à1/19000(dont85% n’occasionnentquedestroublespassagers) • 25%Mauvaiscôtés:1/25000mais45%nesurviennent pasdufaitduchirurgienmaisdansd’autressecteurs, enradiologieinterventionnelle(12%),enanesthésie (9%),enradiothérapie(9%) • 25%demauvaiseprocédures:1/25000à1/30000 • 0,3%d’erreurdepatient:1/150000à1/1000000 • Quiajusti8iéledéploiementdela Check-listopératoiredanslemonde avecuntauxd’impactpositif,mais dif8icileàobjectiver(risquerare) Efficacité associée à justification ++, & qualité du time out briefing+++, 2015-Congrès établissements GawandeA.,StuddertD.,OravJ.&al,Riskfactorsfor retainedinstrumentsandspongesaftersurgery,N EnglJMed2003;348229-35 CampM.,ChangD.,ZhangY.&alRiskFactorsand OutcomesforForeignBodyLeftDuringaProcedure ArchSurg.2010;145(11):1085-1090 NeilyJ,MillsPD,EldridgeN&al.Incorrectsurgical procedureswithinandoutsideoftheoperating room:afollow-upreport,ArchSurg.2011,146(11): 1235-9 RydrychD.,ApoldJ.,HarderK.PreventingWrongSiteSurgeryinMinnesota:A5-YearJourney,PSQH PatientSafety&Quality,2012Healthcare, November-December,@journal MakaryM.MethsunW.,IbrahimA.,WestrMD. PronovostP.MalpracticeStudy:Surgical'Never Events'OccuratLeast4,000TimesPerYearinU.S., Surgery,Publicationonline,21december2012 HaynesA.,WeiserT.,Berry,W.,LipsitzS.,Breizat,al. ASurgicalSafetyChecklisttoReduceMorbidityand MortalityinaGlobalPopulation,NEnglJMed 2009;360:491-9. Walker,I.A.,S.Reshamwalla,etI.H.Wilson. «SurgicalSafetyChecklists:DoTheyImprove Outcomes?»BritishJournalofAnaesthesia109,no. 1(janvier7,2012):47–54. Borchard,A,DavidL.,SchwappachB.,AlineBarbir A.,BezzolaP.ASystematicReviewofthe Effectiveness,Compliance,andCriticalFactorsfor ImplementationofSafetyChecklistsinSurgery. AnnalsofSurgery(September2012):1 Risques associés à la non pratique des prophylaxies • Antibioprophylaxie:Unepratiquetrès dévianteetenfaibleaméliorationdansle temps,ycomprisaprèsl’introductiondela Check-list – Laproportiondepatientsayantreçu l’antibioprophillaxiecorrectement,1heure avantl’incision,variede50à55%;des antibiotiquescohérentsavecles recommandationsontcependantété administrésà92,6%(maispasforcémentau bonmoment,-faiblesensibilitédelachecklist autempsd’administration). – Cesmêmesantibiotiquesontétéarrêtés contrairementauxrecommandationsdans 40,7%descas. – Letauxd’efwicacitéquandilyadéviancene dépassepas24% – Lelienausurrisqueestsurtoutimportantsile délaientreprophylaxieetincisiondépasse1hoo • Deschiffresàpeineinférieurspourla thromboprophylaxie(58,5%efwicace) 2015-Congrès établissements BratzlerD.,HouckP.,RichardsC.SteeleL.,DellingerP.,FryD.Wright C.MaA.,CarrK.RedL.Useofantimicrobialprophylaxisformajor surgery,ArchSurg,140,2005,174-182 BullA,RussoPL,FriedmanND,BennettNJ,BoardmanCJ,Richards MJ.Compliancewithsurgicalantibioticprophylaxis-reportingfrom astatewidesurveillanceprogrammeinVictoria,Australia.JHosp Infect2006;63:140-7 CartmillC.,LingardL.RegehrG.,Espin,S.,BohnenJ.,BakerR., RosteinL.Timingofsurgicalantibioticprophylaxisadministration: Complexitiesofanalysis,BMC2009 MilianiK.,L’HeriteauF.,AstagneauP.,INCISOgroupNon-compliance withrecommendationsforthepracticeofantibioticprophylaxisand riskofsurgicalsiteinfection:resultsofamultilevelanalysisfromthe INCISOSurveillanceNetwork,JournalofAntimicrobial Chemotherapy(2009)64,1307–1315 NgRS,ChongCP.Surgeons'adherencetoguidelinesforsurgical antimicrobialprophylaxis–areview.AMJ2012,5,10,534-540 HawnMT,RichmanJS,VickCC,etalTimingofsurgicalantibiotic prophylaxisandtheriskofsurgicalsiteinfection.JAMASurg.2013 Jul;148(7):649-57 Cohen,A.,TapsonV.,Bergmann,JF,SamuelZ,Goldhaber,S., Kakkar,KA.DeslandesB.,Huang,W.,Zayaruzny,Emery,L.Anderson F.Venousthromboembolismriskandprophylaxisintheacute hospitalcaresetting(ENDORSEstudy):amultinationalcrosssectionalstudy,Lancet2008;371:387–94 Autres risques per op • Matériovigilance – Risquesérielmaisrare,prothèses,àlalimitedusujet • Risqued’installationdupatient – Secondecausedeplaintes(US,1990) – Beaucoupdeneuropathiestransitoires – Signesapparaissantsouventdefaçondécalé – Peudecassévèresetrégressionprogressivedecescas (2011,2013) • Unrisqueanesthésiquedirectdevenu marginal – Tauxdemortalitéliéàl’anesthésie:0.69/100000actes (totalementlié)et4.7/100000(partiellementlié). – 0.4/100000chezlespatientsASA1>55/100000pourles patientsASA4. – Lamortalitéaugmenteaussiavecl’âge.Lesproblèmes d’hypotensionperopératoireetd’anémie/hémorragiesmal compensésdominentlescauses – Améliorationdefacteur10en20ans – AnalyseMACSF:Lesplaintesenanesthésiereprésentent 2.5%detouteslesplaintesdont30%surdesbrisdentaires MolliexS,RipartJ.Installationdupatientaubloc opératoire:unrisquemaitrisé?Lepraticienen anesthésieréanimation(2009) WarnerMA.Perioperativepositioningproblems: neuropathies,blindnessandcatastrophicevents.ASA RefresherCourses 2008:221. PequignotF.,JouglaE.,LienhartA.,LaxenaireM.C.French surveyofanesthesiain1996.Anesthesiology,1999;91: 1509-1520. 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Résultats : la corrélation la plus forte avec la mortalité à long terme est la survenue d’une complication avant J30 en post op (réduction du pronostic de 69%) (Les patients décédés avant J30 étant bien sûr exclus). Les facteurs préopératoires d’inclusion, et les complications per-op sont de moins bon prédicteurs de la mortalité post op qu’une complication post op. 2015 21 POST-OP: Lien quasi linéaire du risque infectieux avec la durée d’hospitalisation • Letauxd’infectionbaisseavecladuréedu séjourhospitalierets’effondreen ambulatoire(del’ordredefacteur10) – Sériede4124907patientsdesVeterans1997-2010: DMSmoyréduitede5,4jà4jen13ans,réductiondu risquederéhospitalisationde16,5%à13,8%.Les chiffresvontmêmeaudelàdelaréductiondes infections.Mortalitéà90jenbaissede3%annuelle – Sériede298098patientsUS:Effondrementdes tauxd’infections0,27/1000Vscontre2,06/1000en hospitalisationconventionnelleenambulatoirepour leschirurgiessimples(moisvraipourleschirurgies lourdes) • Latechniquechirurgicale(chirurgie minimaleinvasive)réduitlerisque – 230000patientsinclus2005-2011 – Réductiondurisquedefacteur2parrapportàla chirurgieàcielouvert 2015-Congrès établissements KaboliP.,GoJ.,HockenberryJ.,GlasgowJ.,&al, AssociationsBetweenReducedHospitalLength ofStayand30-DayReadmissionRateand Mortality:14-YearExperiencein129Veterans AffairsHospitalsAnnInternMed.18 December2012;157(12):837-845 OwensP.,BarrettM.,RaetzmanM.,MaggardGibbonsM.,Surgicalsiteinfectionsfollowing ambulatorySurgeryProcedures,JAMA,2014, 311(7)709-716 GandagliaG.,GhaniK.,SoodA.,MeyersJ., SammonJ.,SchmidM.,etal,EffectofMinimally InvasiveSurgeryontheRiskforSurgicalSite Infections:ResultsFromtheNationalSurgical QualityImprovementProgram(NSQIP) DatabaseJAMASurg.2014;149(10):1039-1044 Failure to rescue Méthode : Inclusion de tous les patients médicare entre 2005-2006 ayant subi une de 6 opérations suivantes ; pancréactectomie, oesophagectomie, anévrysme abdominal, pontage coronarien, remplacement de valve aortique ou mitrale, greffe. La comparaison porte sur les 20% d’hôpitaux ayant les plus mauvais scores de complications avec les 20% ayant les meilleurs scores Cohorte de 84730 patients inclus ayant subi une chirurgie vasculaire dans tous les USA entre 2005 et 2007. Résultats : Les taux de mortalité varient de 3.5 à 6.9% selon les hôpitaux Le taux de complications n’est pas différent entre ces hôpitaux (24,6% contre 26,9% au total, 18,2% contre 16,2% pour les seules complications majeures) La variable la plus explicative des décès est la gestion défaillante de ces complications. Les patients des hôpitaux à forte mortalité ont deux fois plus de chances de mourir de leur complication majeure que dans les hôpitaux les plus sûrs (21,4% contre 12,5%). Résultats : les plus mauvais hôpitaux ont une mortalité 2,5 fois supérieure aux meilleurs hôpitaux (8% vs 3%). Cependant, le taux de complications est similaire (36,4 Vs 32,7%). Seuls les taux de détection et de récupération de ces complications varient (16,7% dans les bons hôpitaux vs 6,8% dans les plus mauvais). 2015 23 Risques associés à l’organisation du parcours et à la décision de passer le patient en réanimation (failure to recue) Littérature convergente • Lesrisqueschirurgicauxconcentréssur 20%despatientsquin’accèdentpasàdes soinsintensifsqu’ilsnécessiteraient – SurrisquedeDC4foisplusélevé – Essentiellementreprésentéparlerefusà passercespatientsenréanimationenpostop dansunparcoursprévuàl’avance(laplupart meurentenétage) – 8,5%desparcourspatientschirurgicaux Européensadmisaumoins1jenréanimation pendantleurparcoursContre61%auxUSA – Maisvariableéconomiqueàprendreen compte(ICUreprésentent4%dutotaldu budgetdesdépensesdesantéAméricain) FindlayG.,GoodwinA.,SmithN.MassonM.Knowingthe risk,ReportNCEPOD,2011,UK PearseR.,MorenoR.,BauerP.PelosiP.,MetnitzP.,SpiesC., ValletB.,VincentJL,HoeftA.,RhodesA.,Mortalityafter surgeryinEurope:a7daycohortstudyTheLancet,Volume 380,Issue9847,Pages1059-1065,22September2012 NeumanM.,FliesherL.EvaluatingOutcomesandCostsin PerioperativeCare,JAMASurg2014,148:905-6 2015-Congrès établissements Pourquoi on ne détecte pas et/ou on n’agit pas à temps? Les 6 raisons de l'échec dans la détection et la prise en charge des complications Indications inappropriées Jour de la semaine (vendredi, WE) Personnel restreint, petits hôpitaux Inadéquation protocole surveillance et recours Parcours patient chirurgie lourde Coordination défaillantes avec les soins primaires 2015 25 EFFET EQUIPE 2015 26 Effet Hôpital Effet équipe Données Hollandaises sur la chirurgie du cancer colorectal et les différences entre hôpitaux. Le lâchage des anastomoses est une des complications les plus redoutées dans cette chirurgie. Le pourcentage de patients concerné dépend de multiples facteurs : nature de la tumeur, siège, état de dénutrition, compétence du chirurgien, radiothérapie, transfusions…au total une combinaison de 22 case-mix dont 17 sont inclus dans l’étude pour agrégés les données de façon corrigé. Inclusion de tous les patients ayant subi une chirurgie du cancer du colon entre 2009 et 2011, avec leur devenir post op jusqu’en 2012. 92 hôpitaux, 25,555 patients inclus. Mesure du seul effet hôpital, toutes les autres variables ajustées. Taux de lâchage d’anastomose compris entre 0 et 17%, et 0 à 12% en ajustant tous les facteurs. Taux de mortalité variant de 0 à 10% selon les hôpitaux. Cette différence repose en grande partie sur la prise en 2015 charge post op, puisque tous les autres facteurs sont 27 déjà ajustés et reflète la Qualité des soins données en post op. Détection des complications Analyse sur les bases Australienne et Néozélandaise des décès survenus après cholecystectomie entre janvier 2007 et Décembre 2013. 48 décès sur cette période dans les 7 jours suivant l’intervention. 81,3% à la suite d’intervention en urgence. Age moyen 74,5, et ASA 4 en moyenne. Identification des patients ayant des risques particuliers de non récupération de leur complication post opératoire avec décès à la clé Inclusion de données sur une période de 5 ans provenant de 200 hôpitaux, registre des complications chirurgicales de l’American College of Surgeons National Surgical Quality Improvement Program 1,956,002 patients inclus, dont 207,236 ont eu des complications post opératoires. 21731 décès soit 10,5% des patients compliqués (et qui sont assimilés à la classe failure du rescue). Aléa pour 23 dossiers, 25 dossiers fautifs avec 21 cas de problèmes de décision médicale et surveillance paramédicale en post opératoire (failure to rescue) 90% des décès surviennent chez des patients qui étaient avant l’intervention côtés dans le quintile le plus à risque. Seul 31% des patients décédés n’ont eu qu’une seule complication. 2015 Les patients suivis de près par les internes du 28 service ont moins de décès. Risques associés à l’équipe Littérature très convergente • Risquechirurgicalplusassociéàlanondétectionet récupérationdescomplicationsetévènements indésirablesqu’aunombredescomplicationset évènements – Fréquencedessoinssous-optimauxdansplusde57%descas:nutrition, heuredelachirurgie,gestiondeswluides,desredons,deladouleur,des médicaments.Coordinationetretarddesdécisionsdansl’équipemédicale • DonnéesHollandaisesrécentessurlachirurgie colorectaleducancer – (25555patientséligibles,15236patientsinclus,1207 lâchagesd’anastomoses,525décèsà30j):leslâchages d’anastomosespeudépendantesdescomorbiditésetplutôtle rewletdelaqualitédessoinsdonnéesaupatient – UtilitéduMedicalTeamTrainingetde simulation. – L’exempledesVeteransestàcetégardbienconnuetremarquable: réductionde17%delamortalitépériopératoireavec2ansd’efforts autourd’unprogrammeincluantMTT,coachingetobjectifspartagés d’amélioration. • Régulerlesconwlitsetlesmanquesdesavoir-faire danslacommunication – Lesjeuneschirurgiensrapportentplusdeconwlitsquelesanciensavecles réanimateurs(57%Vs32%)etlesinwirmiers(48%Vs33%).L’analyse multi-variéeconwirmecesrésultatsetlesampliwiepuisquelesjeunes chirurgiensont2,5foisplusdeconwlitsaveclesréanimateurset70%plus deconwlitsaveclesinwirmiersqueleschirurgiensséniors, GhaferiA,BirkmeyerJ.,DimickJ.VariationinHospital MortalityAssociatedwithinpatientsurgery,NEnglJMed 2009;361:1368-75. GhaferiA.,BirkmeyerJ.,DimickJ.Hospitalvolumeandfailure torescuewithhighrisksurgery,Medicalcare,2011,49,12, 1076-81 ZeeeshanM.,DembeA.,SeiberE.,LuB.Incidenceofadverse eventsinanintegratedUShealthcaresystem:aretrospective observationalstudyof82,784surgicalhospitalizations, PatientsafetyinSurgery,2014,8:23 SmithC.Patientsafetyintheperi-operativeperiod:Isthe implementationofanevidencedbasedchecklistasustainable methodofimprovingpatientsafety?Lecture2012,webdoc Conférencesurl’imbricationC/Letréductiondelamortalité périopératoire. Young-XuY,NeilyJ,MillsPD,CarneyBT,WestP,BergerDH,et al.AssociationBetweenImplementationofaMedicalTeam TrainingProgramandSurgicalMorbidity.ArchSurg.2011déc 1;146(12):1368–73 Symons,N.,AlmoudarisA.,NagpalK.,VincentC.MoorthyK. AnObservationalStudyoftheFrequency,Severity,and EtiologyofFailuresinPostoperativeCareAfterMajorElective GeneralSurgery,AnnalsofSurgery:January2013-Volume 257-Issue1-p1–5 TerrahJ.,Brasel,K.,Redmann,R.AlexanderC.,Schwarze,L. JAMASurg.2013;148(1):29-35 29 Analysisofde8icienciesincarefollowingcholecystectomy, Journalofchirurgie,souspresse Solutions d’amélioration Revue de littérature des interventions ayant amélioré la sécurité en chirurgie (réduction des évènements indésirables). Résultats : 91 études incluses, 26 sur des interventions sur la structure (ratio soignants, équipe en post op) et 66 sur le processus de soin. Seulement 17 (sur les 42 ayant une qualité suffisante) ont eu un résultat positif sur la sécurité. Le ratio Ide/patient est positivement associé à la sécurité (P=.008), de même que l’association systématique d’un réanimateur dans le post op (P<0.05 et la spécialisation du chirurgien qui réduit le risque de complications (P<0.01). Côté interventions sur les processus, sont bien corrélés : la formation au travail en équipe (P=0.001), le suivi des complications et son benchmark régulier aux données nationales (P<0.05) de même que l’utilisation correcte de la check-list et l’inscription de la chirurgie considérée dans un parcours de soins (avec observance de ce parcours en pré-per et post op). 2015 30 EFFET RÉDUCTION DMS 2015 31 Réduction de la DMS et réduction des risques Analyse rétrospective des complications en chirurgie ambulatoire dans 8 états US 298.098 procédures incluses (chirurgie générale, orthopédie, neuro chirurgie, gynécologie, urologie) chez des adultes à bas risque chirurgical (défini comme n’ayant pas eu de consultation dans les 30 jours précédents pour un motif différent de cette chirurgie, durée d’hospitalisation inférieure à 2 jours, pas d’autres chirurgie le même jour, et une admission sans contexte infectieux préexistant). Mesure de la fréquence des consultations post opératoires à 14 à 30 jours en rapport avec une infection du site. Résultats: 3,09% de consultation/1000 actes à 14j (0,27 pour une hernie inguinale à 6,44 pour une hysterectomie), 4,84 /1000 actes à 30j. Tous ces taux très significativement inférieurs • ++aux taux obtenus sur des séries comparables de patients opérés à ciel ouvert (0,27/1000 en ambulatoire pour une hernie inguinale Vs 2,06 /1000 pour la même pathologie traitée à ciel ouvert). Ceci est toutefois moins vrai sur des opérations plus lourdes comme les hystérectomies. • +++aux taux obtenus sur des séries comparables de patients 2015 en hospitalisation complète : 19,99/1000 consultations à 14j et 33,62 consultations/1000 à 30j. Analyse de la base de données US de l’American College of Surgeons National Surgical Quality Improvement Program database Comparaison à J30 du taux d’infection entre chirurgie à ciel ouvert et chirurgie minimale invasive (caelio) Inclusion de tous les dossiers patients de janvier 2005 à décembre 2011 ayant subi une appendicectomie (97780), une colectomie (118407), une hystérectomie (26639) et une prostatectomie radicale (11183). Le taux d’infection à 30 jours de la chirurgie minimale invasive s’établissait à 5,4% pour les appendicites, 12,1% pour les colectomies, 2,8% pour les hystérectomies et 1,7% pour les prostatectomies. Ces taux étaient tous significativement inférieurs à ceux de la chirurgie à ciel ouvert (OR, 0,52 pour 32 appendicite, 0,58 pour colectomies, 0,44 hystérectomie, 0,39 pour prostatectomies). Réduction de la DMS et risques de réhospitalisation à 30 jours Etude des conséquences des réductions progressives de DMS sur le risque de mortalité et de réhospitalisation à J30. Inclusion : tous les Hôpitaux des Veterans (129), et toutes les admissions pour 5 diagnostics de 1997 à 2010 4.124.907 patients inclus pour 2 pathologies chroniques (problèmes cardiaques et BPCO) et 3 pathologies aigues (infarctus du myocarde, pneumonie communautaire et hémorragie gastro intestinale), données ajustées. 2015 Résultats : la DMS moyenne réduite de 5,44 j à 3,98j en 13 ans, soit 2% annuellement. Le risque global ajusté de réhospitalisation à 30 jours (toutes pathologies) a décru de 16,5% à 13,8, avec un résultat similaire pour les 5 pathologies considérées Pour l’infarctus, le risque a baissé de 22,9 à 19,8 et pour la BPCO de 17,9 à. 14,3. 33 La mortalité à 90jours a également baissé en moyenne de 3% par an. EFFET COORDINATION SOINS PRIMAIRES 2015 34 Risques dans le fractionnement des soins et la décharge hospitalière Littérature convergente • Importancedel’informationdonnéeau patientenpréadmission LassenK.,SoopM.,NygrenJ.,etalConsensusreviewof optimalperioperativecareincolorectalsurgery,AechSur, 144(10)2009, • Importancedelacoordinationavecles soinsprimairesetlesstructuresd’aval (SSR,HAD,SIAD,EHPAD) CallenJ.,GeorgiouA.,LiJ.,WestbrookJ.Thesafety implicationsofmissedtestresultsforhospitalisedpatients: asystematicreview,BMJQS,PublishedOnlineFirst7 February2011BMJQualSaf • Importanced’unevraiepolitiquedesuivi deretourdesexamens Kripalani S, LeFevre F, Phillips CO, Williams MV, Basaviah P, Baker DW. Deficits in communication and information transfer between hospital-based and primary care physicians: implications for patient safety and continuity of care. JAMA. 2007 Feb 28;297(8):831-41. Review. RoyC,PoonEG,KarsonAS,etalImprovingpatientcare. Patientsafetyconcernsarisingfromtestresultsthatreturn afterhospitaldischarge.AnnInternMed2005;143:121–8. Schoonhoven L., Barach, P., Spijker, A., Gademan, P., Kalkman, P. Liefers, J., Vernooij-Dassen, V., Wollersheim, H. Improving Patient Handovers From Hospital to Primary Care, Ann Intern Med. 2012;157:417-428. ColemanE.,WilliamsM.,GlasheenJ.,Sung-joonM., 2015-Congrès établissements Understandingandexecutionofdischargeinstructions, AmericanJournalofMedicalQuality201228(5)383– 391Hesselink,G., Coordination avec les soins primaires Kripalani S, LeFevre F, Phillips CO, Williams MV, Basaviah P, Baker DW. Deficits in communication and information transfer between hospital-based and primary care physicians: implications for patient safety and continuity of care. JAMA. 2007 Feb 28;297(8):831-41. Review. Revue de question 55 études sur la transition ville-Hôpital et 18 sur le transfert inter établissements Eléments pris en compte : pertinence temporelle de la transmission, satisfaction du médecin, complétude, qualité générale. Résultats : la communication directe entre médecins hospitaliers et généralistes est rare (3 à 20% selon les études). La disponibilité pour le généraliste d’un compte rendu le jour de la sortie est également rare (12 à 34%), et le reste même après 4 semaines écoulées après la sortie (51-77%), avec des conséquences pour la qualité des soins dans environ 25% des cas. Quand le compte rendu est disponible, il est souvent incomplet ; il manque notamment les résultat sur les examens complémentaires de confirmation des diagnostics (33-63%), quel traitement a été prescrit pendant le séjour hospitalier (7-22%), les traitements de sorties (2-40%), les résultats attendus et qui ne sont pas encore disponibles à la sortie (65%), les éléments clés d’information donnés au patient et sa famille (90-92%) Etude exploratoire de la compréhension des consignes de sortie par les patients. 497 sorties incluses dans l’étude Toutes les sorties considérées standards, non complexes, et non spécifiquement risquées. Méthode : analyse du contenu communiqué au patient puis de sa compréhension à domicile Une infirmière a vérifié par une visite à domicile utilisant un questionnaire de 23 items clés (incluant quel diagnostic, quelles interdictions, quel traitement, combien de temps, quand revenir et dans quelles circonstances rappeler, etc.) la compréhension qu’avaient gardé les patients de leurs consignes de sortie, et le bon suivi de ces consignes. Le niveau d’éducation des patients (Health Iteracy, P<.0001, 24% des patients avaient des capacités de compréhension technique limitées, 20% des capacités de mémoire réduites , leur dégradation cognitive P=.02, et leur auto-estimation de la gravité de leur pathologie (P.004) se sont révélés particulièrement corrélés aux mauvaises compréhensions. A noter que 31,5% des patients présentant des déficits cognitifs n’avaient pas été repérés explicitement pendant leur séjour hospitalier ; pire seuls 39% des médecins étaient au courant de ceux pour qui on avait détecté ce problème ; ce déficit s’était d’ailleurs souvent significativement amélioré 2015 36 au delà de J30 à domicile (effet confusionnel post chirurgical notamment). Coordination avec les soins primaires et réduction des réhospitalisations Ce qui reste à prouver Ce qui améliore • • • • La reconciliation médicamenteuse, l’utilisation d’informatique médicale partagé, La notification informatique complète du bilan d’hospitalisation à la sortie du patient, L’accès par web pour les généralistes aux informations clés sur le passage à l’hôpital du patient. • Type de contenu et de qualité du document de sortie (lettre) Jha A., Orav J., Epstein A. Public Reporting of Discharge Planning and Rates of Readmissions n engl j med 361;27 nejm.org december 31, 2009 Hesselink, G., Schoonhoven L., Barach, P., Spijker, A., Gademan, P., Kalkman, P. Liefers, J., Vernooij-Dassen, V., Wollersheim, H. Improving Patient Handovers From Hospital to Primary Care, Ann Intern Med. 2012;157:417-428. 2015 37 RISQUES POST-OPERATOIRES RÉSUMÉ 38 2015-Congrès établissements