La poésie dans tous ses éclats - cerp

« La poésie dans tous ses éclats »
Des activités de jeux et créations poétiques. A. Vouhé
POUR UN ART POÉTIQUE
Prenez un mot prenez-en deux
faites cuire comme des œufs
prenez un petit bout de sens
puis, un grand morceau d’innocence
faites chauffer à petit feu
au petit feu de la technique
versez la sauce énigmatique
saupoudrez de quelques étoiles
poivrez et puis mettez les voiles
Où voulez-vous donc en venir ?
A écrire
vraiment ? à écrire ??
Raymond Queneau
« Ne définir la poésie que par la forme, le vers, la rime, conduit à une impasse. Il vaut mieux
l’appréhender dans son enjeu éthique, existentiel, en considérant que celui-ci est assumé dans
la langue à travers une multiplicité de formes.
...
Les jeux poétiques sont une très bonne chose à deux conditions. La première est qu’ils
s’inscrivent dans une familiarisation au long terme de la poésie. La seconde impose que le jeu
d’écriture poétique ne soit jamais considéré comme une fin en soi. Il doit être motivé par des
objectifs qui le dépassent. Il permet en effet d’apprendre à mieux lire la poésie. En pratiquant
les formes poétiques de la langue, on est mieux à même de les identifier dans un texte... Il
amène également à s’interroger sur ce qui est poétique et sur ce qui ne l’est pas. »
Jean-Pierre Siméon, poète et professeur d’IUFM
entretien paru dans le Jdr d’octobre 2002.
Les activités d’écriture proposées dans les programmes :
- copier un poème : aspects visuels et esthétiques, calligraphie...
- transformer un poème : réécriture, mise en image, réorganisation,sélection de citations...
- écrire et produire des poèmes : jeux et créations poétiques et utilisation de structures
formelles telles que les rimes, les assonances, les vers...
Les procédures en poésie.
Pour la vue :
- une architecture globale : vers, strophes, calligrammes...
- une silhouette : mots alignés à gauche et dentelles à droite, autres structures graphiques...
Pour l’oreille :
- les sonorités : rimes (voyelles répétées), assonances (consonnes répétées),
- le rythme
Pour le sens : les images
par métonymie (glissement d’une chose à une autre qui lui est liée) : « les voiles » pour « les
bateaux »,
- par comparaison : 2 termes mis en relation par « comme »,
- par métaphore (analogie implicite) : « le printemps de la vie »,
- par opposition : « une nuit de lumière », « un jour de ténèbres ».
Pour les sens : la syntaxe
- l’axe vertical (paradigmatique) et le lexique : changement d’un ou plusieurs éléments
constitutifs de la phrase.
Le chat
gris
dort
au soleil.
Le félin
sauvage
guette
dans l’entrée de la grotte.
Le minet
maigre
se faufile
dans le jardin.
-
l’axe horizontal (syntagmatique) : changement de l’ordre des mots ou groupes de mots dans la
phrase.
Par-dessus le toit, le ciel est si bleu, si calme.
Le ciel est si bleu, si calme, par-dessus le toit.
« Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme ! »
Paul Verlaine, Sagesse, 1881.
Poèmes et comptines :
Ce sont des textes courts, à structure répétitives (ou non) qui utilisent des jeux de mots et des jeux de
sons développés sur un rythme très marqué.
Elles suggèrent des images visuelles proches des expressions de l’univers enfantin.
Elles se différencient des poèmes par leur aspect formel qui se soustrait à un travail d’interprétation.
L’univers poétique enfantin :
. L’enfant ne peut être poète au même titre que l’adulte.
Le propre de l’enfant est de nommer les choses pour les faire exister et dans ses activités langagières
réside un état de poésie auquel l’adulte est sensible. Les réactions de l’adulte renvoient à l’élève
l’expression de sensations et d’émotions et lui permettent une sensibilisation personnelle.
Les caractéristiques de l’univers poétique enfantin :
- originalité de l’expression des émotions
- originalité de l’interprétation du monde
- intégration de l’imaginaire dans le réel
L’activité poétique chez l’enfant se caractérise à trois niveaux de transposition de la connaissance :
- l’imaginaire, le merveilleux
- le symbolique
- le magique
La poésie du cycle 1 au cycle 3 :
Au cycle 1, « On sait que la poésie joue avec les constituants formels, rythmes et sonorités, autant
qu’avec les significations. C’est par cette voie que l’on peut introduire les jeunes enfants à une relation
nouvelle au langage : comptines, jeux chantés, chansons, poésie, « virelangues », sont autant
d’occasions d’attirer l’attention sur les unités distinctives de la langue. »
Mémoriser des comptines et des poèmes (dire ou chanter chaque année au moins une dizaine
de comptines ou de jeux de doigts et au moins une dizaine de chansons et de poésies).
- Rythmer des énoncés tels que chansons, comptines ou poèmes et faire sentir la réalité des
syllabes.
- Jeux poétiques : trouver des mots rimant avec un autre, transformer les mots en jouant sur des
substitutions de syllabes, transformer les mots en jouant sur l’introduction de syllabes
supplémentaires (« javanais »), prolonger des structures poétiques simples…
Au cycle 2, « l’usage poétique de la langue » comprend quatre points :
- Mémorisation de comptines et de poèmes (dire un poème ou un court texte parmi ceux qui ont
été appris par cœur dans l’année, une dizaine, en l’interprétant).
- Jeux poétiques sur les mots, les structures et les images
- Première constitution d’une anthologie
- Correspondance avec d’autres formes d’expression : la musique, la danse, le théâtre, les arts
plastiques
Au cycle 3, « l’usage poétique de la langue » vise quatre types d’activité :
- Mémorisation et récitation de textes d’auteurs : prose, poèmes, poèmes en prose.
(Etre capable de restituer au moins dix textes de prose, de vers ou de théâtre, parmi ceux qui ont
été mémorisés.
Dire quelques uns de ces textes en proposant une interprétation et en étant susceptible d’expliciter
cette dernière.
Mettre sa voix et son corps en jeu dans un travail collectif portant sur un texte théâtral ou
poétique.)
- Créations poétiques individuelles et collectives
- Poursuite de la constitution d’une anthologie et/ou carnet de lecture
- Correspondance avec d’autres formes d’expression : la musique, la danse, le théâtre, les arts
plastiques…
Les activités pour aborder la langue poétique à l’école :
Faire écouter des poèmes
La lecture du maître
C’est une entrée dominante dans la poésie. Le maître devient médiateur entre les élèves et la
poésie. Ses textes peuvent être enregistrés.
Les élèves lecteurs
Il est souhaitable que ce soit l’élève lecteur qui sélectionne lui-même son poème. La lecture peut
être pratiquée en direct ou en différé, ce qui peut permettre de mieux travailler la diction et de
retenir la lecture la plus convenable.
Les fontaines à poèmes : lire à plusieurs des poèmes, sans interruption.
Des professionnels lecteurs
Un espace de la classe peut être réservé à l’écoute d’enregistrements variés du commerce
Faire lire des poèmes
La lecture individuelle et silencieuse
Elle suppose un choix personnel rendu possible par l’existence d’un espace poésie dans la classe
ou dans la BCD.
Elle sera également mise en œuvre par la constitution d’anthologie personnelle depuis le cycle 2
jusqu’au collège. Créer une anthologie, ou, si l’on préfère, une collection de poèmes, d’extraits de
poèmes ou de citations est un acte créateur dans la mesure où il implique une lecture, un choix, un
geste scripteur. Il peut se comparer au comportement du collectionneur.
La lecture oralisée
Elle permettra de travailler le rythme, l’intonation et de jouer avec les sonorités de la langue.
La lecture experte
Il s’agit de faire accéder l’élève aux deux aspects importants du poème
Le « fond » qui permet l’évocation des impressions et les premières interprétations.
La « forme » qui permet de faire des observations sur la silhouette du poème, sur son déroulement,
son organisation et ses fonctionnements spécifiquement poétiques.
Le tri de textes et la lecture en réseaux sont des dispositifs adaptés.
Faire voir des poèmes
La rencontre de la diversité des écritures poétiques
Dans la poésie classique, la disposition des vers était généralement marquée par le retour régulier
du rythme et de la rime, organisés en strophes. Cette distribution régulière tend à disparaître dans
la poésie contemporaine où l’agencement des vers et la disposition des mots sur la page
contribuent à la réception du poème.
L’approche visuelle portera sur les éléments suivants :
- le blanc et l’espace
- les interlignes
- les retraits et les alinéas
- les coupures et les espacements
- les calligrammes
Faire dire des poèmes
Récitation et mémoire
Bien souvent la classique récitation reste un pur exercice de mémoire sans aucune finalité
poétique.
Cependant, elle peut se renouveler à condition de lui redonner un sens lié à la réception du
poème : il s’agit de faire « mastiquer » un poème jusqu’à le savoir par cœur.
Des activités possibles :
- interpréter un poème à plusieurs
- faire un choix des parties à réciter dans un poème long
- répéter certains vers, certains mots, éventuellement dans une interprétation à plusieurs
- poser
de
véritables
situations
problèmes
en
proposant
des
poèmes
essentiellement « visuels »(mots coupés, calligrammes)
- mettre en scène un poème en utilisant des procédés théâtraux : déplacements, accessoires…
Diction
Conscience de la posture.
Maîtrise de l’articulation : faire sonner les voyelles, faire vibrer les consonnes, faire les liaisons.
Choix du rythme, du débit.
Choix de l’intensité.
Choix de l’intonation.
Choix d’effets particulier
Poème de Jean SICCARDI
Trois cerises
sur un balcon
promenaient leurs noyaux.
Impatientes et honteuses,
elles attendaient
un oiseau !
Trois cerises au printemps
rougissaient
d’un amour éphémère.
Et la terre tourne.
Un jardin
deux ou trois fleurs
quatre ou cinq pétales
six ou sept papillons
huit ou neuf abeilles
dix jardiniers affairés !
Et la terre compte.
Interprétation d’un texte
1 – le rythme : les arrêts courts I, les arrêts longs I I ou pas d’arrêt.
2 – l’intensité : faible, normal, fort .
3 – la vitesse : lent, vite, très vite.
4 _ la hauteur : grave, aigu
5 _ de façon moqueuse, joyeuse
6 _ de façon sérieuse, savante
7 _ de façon mécanique
Faire écrire des poèmes
« Jeux poétiques » et « créations poétiques » sont des démarches complémentaires.
Il convient de combiner les approches afin que chaque élève puisse produire, voire créer, un texte
poétique.
Des ateliers d’écriture à partir d’un thème ou avec des situations inductrices.
Les mots-valises
Soupe aux mots
Les mots images
L’acrostiche
Calligrammes
Tissage
Répétition
Ecrire à la manière de
Les répertoires
Jeux de déblocage
Former un mot en sélectionnant le début et la fin de deux mots
appartenant à une même catégorie lexicale : « les animaux », par
exemple.
Recette de cuisine avec des mots valises : radictionnaire, citrompette,
épicéléri, aimenthe...
Cha(t)peau, cha(t)lumeau, cha(t)meau...
Les mots légenderont un dessin.
Poème dont la première lettre de chaque vers forme le mot pris pour sujet.
Travailler la mise en page et la silhouette du poème en relation (ou pas)
avec le sens de celui-ci.
C
R
A
P
P O E T E
A
N R
U
F
E
D
A
N
T
Ecrire à partir d’une structure formelle répétitive.
L élève est invité à écrire à partir des contraintes repérées dans le poème
de référence.
Ecrire à partir de répertoires de mots pour évoquer :
- des sensations,
- des émotions, des sentiments,
- des lieux,
- des paysages,
- des actions,
- des mots contenant les mêmes sonorités : serpent, siffler, des
formules pour commencer un poème...
Constituer les répertoires de mots à partir d’une situation :
- à propos d’une image
Les textes elliptiques
Expressions
Devinette
Présentation
Quatre mots
Bouts rimés
Homonymes
Infinitifs
Tautogrammes
A l’envers
Principes surréalistes : le
hasard et l’inconscient.
à propos d’une musique
à propos d’un objet familier ou insolite
à propos d’un souvenir
à propos d’une observation
à propos d’une expression, d’un texte
à propos d’une contrainte particulière de rythme, de rime, d’une
allitération, d’une assonance
Ecrire pour compléter un poème dont on a supprimé certaines parties.
Ecrire à partir d’expressions :
C’était un homme bizarre
Moche comme un....
Sale comme un...
Têtu comme un...
Il rencontra une jeune demoiselle
Belle comme...
Il est ...
Je suis....
Il est....
Je suis....
Qui est-ce ?
Qui suis-je ?
La baleine
Je m’appelle Madeleine
Je suis une baleine
Un mammifère cétacé
Beaucoup trop chassé...
On écrit toutes les phrases que l’on peut faire avec quatre mots. On les
organise en poème.
On donne des rimes : hibou...filou, pou...tatou, corbeau...moineau.
Ecrire un poème à partir d’une série d’homonymes : vert, vers, ver, verre,
vair.
Toutes les phrases débutent par un infinitif :
Faire la fête....
Se préparer...
Enfiler...
Se chausser...
Emporter...
Phrases constituées de mots débutant par une même lettre.
« Cauchemar!
Voici venir vingt vampires verts !
... »
Yack Rivais « Les sorcières sont NRV » E.des
Loisirs
Si la sardine avait des ailes...
Si la neige tombait en été...
Le collage : constituer un texte poétique à partir des mots ou des vers
découpés dans un poème inconnu. Découper des vers dans plusieurs
poèmes et les associer pour créer un nouveau texte poétique.
Le cadavre exquis ou les petits papiers avec des groupes nominaux, des
verbes, des compléments...
L’oulipo (ouvroir de littérature potentielle) de Raymond Quenaud, en
1960 : les substantifs (ou les mots soulignés par le maître) d’un poème
sont remplacés par le septième mot qui les suit dans le dictionnaire.
Lipogramme : texte où l’auteur s’interdit une ou plusieurs lettres de
l’alphabet.
Des activités d’écriture pour jouer avec les sonorités.
Produire des bruits.
Timéli
Lamelou
Panjou
Timéla
Badi
Lamélou
Coucoudou
La baya baya
Ci ci ci citron
Or or or orange
Ba ba ba banane
Ce ce ce cerise
……..
Jus de fruit pressé
Il faut vite avaler.
Qu’ y a-t-il dans ma poche ?
Il y a quelque chose qui pince
Il y a quelque chose de mince
Il y a quelque chose de doux
Il y a quelque chose de mou
Il y a quelque chose qui gratte
C’est un pincemindoumougratte.
Un citron rond rond rond
Une orange ange ange ange
Une banane âne âne âne
Une cerise rise rise rise
…………
Ca se goûte goûte goûte
Ca se mange mange mange mange
Ca se boit boit boit
C’est pour se régaler !
A continuer….dans mon lit, dans ma main…
Comptines pour se compter
Clic clac cloc citron qui cliquotte
Flic flac floc raisin qui flicotte
Glic glac gloc cerise qui glicotte
……..
Comptines pour compter
123
roi
( doigt, toi,…….)
456
saucisse ( cuisse,exercice…)
789
bœuf
( œuf, …)
10 11 12 pelouse ( bouse,blouse…)
Des mots rares ou inventés : lénabol, citronelol, sentoline, hydrolat, pélargonium….
Des adjectifs : vert, doux, fruité, acidulé, ambré, suranné, ambré, sucré, volatil,
Compléter avec un chiffre, un nom et un adjectif
Un c’est pour toi le lénabol vert
Deux c’est pour toi .................
………….
Et vingt-quatre c’est pour toi la claque.
Du mots/sens et des mots/sons
Inventer une histoire courte et rajouter aux mots des sonorités finales.
Un singe mangeait
Une banane
Une brindille tombe
Et salit la banane.
Furieux,
Il la jette.
Partout.
Un singe mangeait
Une bananouille
Une brindille tombouille
Et salit la bananouille
Furieux,
Il la jettille
Partouille.
Le son répété
-
rechercher, en groupe, des mots commençant (ou contenant) la sonorité S
chacun choisit des mots aptes à jouer ensemble et compose un texte selon la structure
suivante :
la S………………………
la S………………………
le S………………………
le S………………………
le S………………………
la S………………………
Je regrette le S…………..
Le S………., S………….
S………….., S………….
S…………… et caetera en
tas dans un coin de la page.
Des activités d’écriture pour jouer avec le rythme.
-
• La poésie « bric à brac »
faire l’inventaire d’une trousse, d’un sac...(les éléments peuvent être réels ou
imaginaires)
imaginer à partir de chaque élément
élaborer le texte selon une structure proposée
Dans ma trousse il y a un compas qui fait des points
Dans mon sac il y a une mouche qui va choir…
•
La rime automatique
-
rechercher des expressions familières courtes et changer la sonorité finale des
propositions
La graine a germé
La graine a germu
La plante a poussé
La plante a poussu
Le fruit est tombé
Le fruit est tombu
Et ça,
Ca m’a plu !
-
rechercher et lister des expressions familières courtes et connues à partir du thème
suivant : « le temps qu’il fait »
exemple : le vent souffle, l’orage gronde...
changer la sonorité finale des propositions (on pourra modifier le temps des verbes)
-
Le vent a soufflu
……………..
……………..
et ça,
ça m’a plu !
•
-
Pêle-mêle
à partir de 2 listes de mots ou d’images
foire, fer, four, fin, faim, fou, foi, foie, feu, folle, fesse, font, fond, fort
soir, serre, sourd, soi, soie, sole, son, sort
Un fer de soie
Une foire de soles
Une fin de soir
Un feu de sourd.
Des activités d’écriture pour jouer avec l’insolite.
-
• Les mots-valises
associer le début d’un mot à la fin d’un autre pour créer du fantastique :
exemple : confiture et citron------ » confitron
confiture et insecte ------ » confisecte
•
-
La rencontre
jeu poétique à 2 personnes : chacun tire au sort une étiquette/mot ou une image
les 2 joueurs doivent inventer un court dialogue entre les 2 objets
•
La comptine imitée
Un petit lapin
Dans un grand jardin
Caresser l’oreille
Il aura sommeil
Tirez-lui très fort
Il se sauve dehors.
Une grenouille rouge
qui saute et qui bouge
je l’attrape par les pattes
je la montre à des pirates
Ces pirates me disent :
« Lave-lui les dents
lave-lui le cou
ça fera un méchant loup
- très fou ! »
•
-
Le poème évidé
Proposer une structure de poème à compléter :
Exemple : Si j’avais un
Je
Je
Je
Et je
Jusqu’au matin.
•
Lundi, je mange...
Mardi, je......
Mercredi....
...........
Et le dimanche.......
Les entrées
Le matin, je......
L’après-midi, tu ........
Le soir, nous ........
....................
Et la nuit.........
•
Au printemps...
En été.........
En automne.....
En hiver....
Donner la définition de mots créés
exemple :
artichaudière (n. f.) : poêle en fonte servant à chauffer les pieds des artichauts quand il fait
archifroid.(fréquemment utilisé en Bretagne).
pendulente (n. f.) : pendule qui retarde tout le temps.
Des activités d’écriture pour jouer avec le sens.
• Les expressions familières
Elles fourmillent d’images, d’associations de mots très expressives.
- lister des expressions composées à partir des noms des différentes parties du corps
exemple : la main sur le cœur, courir ventre à terre…
-
choisir celles qui permettront d’écrire un texte très imagé
• Le portrait Arcimboldo
- lister les différentes parties du corps
- lister des noms évocateurs d’un personnage
Exemple : le cuisinier, le garagiste
Tête de verre
Œil de fourchette
Nez de casserole
Bouche de poêle
Oreilles de couteau
Bras de mixer
Ventre de passoire
Jambe de bol
Pied de torchon.
•
Tête de pneus
Œil de boulons
Nez de pompe à essence
Bouche de vis
Oreille de pince
Bras de fer
Ventre de carrosserie
Jambe de marteau
Pied de cric.
Les mots méchants
-
rechercher des mots
exemples : gronder, grossier, fâcher, cruel, assassin, méchant, démon, ogre, horreur,
gargouille,brutal, monstre, sorcière…
- rechercher des sonorités
- exemples : br,cr,gr,fr,pr…
Les dire avec une intonation et un regard méchant .
Faire des bocaux de confiture de mots méchants en rajoutant des mots inventés.
« La confiture aux larmes »
-
« La confiture aux sourires »
• Les évocations
à partir d’un objet à toucher avec les yeux bandés
à partir d’une image (ou d’un objet à regarder)
à partir d’une odeur
…..etc.
odeurs couleurs formes bruits lieux personnages mouvements souvenirs émotions
saveurs
Inventer une phrase ou une histoire à partir de ce réservoir de mots.