IDA Report NOV 04 FR.pmd
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Rapport ACCOVAM Automne 2004 Forum financier p. 2 Plan de continuité d’activité pour les membres de l’ACCOVAM p. 3 Rapports des comités p. 4 Rapports des régions p. 7 Représentation du secteur p. 11 Les avantages de l’autoréglementation pour les membres p. 13 Mise à jour de la réglementation p. 17 Mise en application : Décisions en matière disciplinaire p. 22 Conférence des OAR 2005 Questions de l’heure en matière de conformité Les 27 janvier et 2 février 2005, les organismes d’autoréglementation canadiens (l’ACCOVAM, l’ACFM, la Bourse de Montréal et RS Inc.) avec la participation du FCPE tiendront deux conférences d’une journée à l’intention des participants du secteur des valeurs mobilières. déclaration des opérations et de pistes de vérification électroniques (TREAT); effet des règles de la NASD sur les ventes à découvert hors cote. À sa troisième édition, la conférence sera pour la première fois offerte à Toronto, au Metro Toronto Convention Centre, et à Vancouver, au Morris J. Wosk Centre for Dialogue de l’Université Simon Fraser. BdM - Système de négociation électronique – accès et entrée des ordres; incidence des normes TREAT pour la BdM; nouvelles du groupe de travail sur les opérations d’initiés (ITTF). Le commissaire de la Gendarmerie royale du Canada, M. Giuliano Zaccardelli, sera le conférencier invité au déjeuner. Les autres conférences au programme sont les suivantes : ACFM - Normes TREAT : le point de vue de l’ACFM. Nouvelles initiatives ACCOVAM - Nouveaux principes directeurs en cours d’élaboration/questions de mise en application. De plus, les délégués peuvent choisir deux ateliers offerts par les OAR parmi les quatre suivants : RS - Aperçu de la révision stratégique des RUIM : justification, objectifs, faits saillants des soumissions, prochaines étapes. BdM - Faits nouveaux dans les domaines des opérations en bloc, des applications et des opérations préarrangées sur le marché des produits dérivés; politique de surveillance pour les opérations sur produits dérivés et autres questions. ACFM - Processus disciplinaire et enjeux de la nouvelle politique. Pratiques de négociation et enjeux ACCOVAM - Modifications au Principe directeur 5 – Titres d’emprunt; nouvelles du comité sur les normes en matière de RS - Faits nouveaux concernant les normes TREAT et les RUIM. Meilleures pratiques : la technologie comme catalyseur de la conformité ACCOVAM - Risque de conformité cumulé – Rapport sur les tendances. RS - Politique de surveillance – Conformité aux RUIM et à l’article 1 de la Politique 7; responsabilités et obligations du contrôleur. BdM - Mind Trade Management (MTM) : outil de gestion du risque électronique conçu par la Bourse de Montréal pouvant être utilisé à des fins de surveillance. ACFM - Mise à jour sur la conformité et la mise en application. suite à la page 2 1 Présentations de l’ACCOVAM à la conférence « Dialogue avec la CVMO » Le président et chef de la direction de l’ACCOVAM, Joe Oliver, et le premier vice-président, Réglementation des membres, Paul Bourque, ont fait des présentations lors des séances plénières et en petits groupes à la conférence du 1er novembre 2004. À la séance plénière portant sur la responsabilisation et la transparence dans le domaine de la réglementation des valeurs mobilières, Joe Oliver a discuté de la responsabilisation de l’ACCOVAM qui se traduit par une surveillance continue et des vérifications intensives et régulières triennales effectuées par les quatre plus grandes commissions, soulignant que huit examens de surveillance avaient été effectués au cours des trois dernières années. La responsabilisation démontrée à l’égard des résultats est aussi essentielle pour permettre à un organisme de réglementation de maintenir la confiance du public et l’appui du gouvernement. Il a aussi abordé la question de la transparence des politiques et des activités réglementaires, incluant la mise en application. La séance plénière sur l’habilitation des investisseurs a réuni Stan Buell de l’association pour la protection des petits investisseurs, ainsi que des représentants de l’ombudsman des services bancaires et d’investissement. Durant la séance, Joe Oliver a discuté des différents recours dont disposent les clients des sociétés membres de l’ACCOVAM, dont l’arbitrage et l’ombudsman. Paul Bourque a parlé de l’harmonisation de la réglementation et notamment des principes du Modèle de traitement équitable de la CVMO. Il a exposé le point de vue de l’ACCOVAM à cet égard et discuté du rôle des OAR dans le processus de consultation continu. Il a aussi participé à une séance sur les réponses réglementaires à l’expansion des marchés. Il a parlé des obligations de meilleure exécution dans les règles canadiennes, américaines et du Royaume-Uni, ainsi que de l’application des obligations de meilleure exécution au marché des titres à revenu fixe. suite à la page 4 2 Forum financier de Toronto Educating today’s Investor L’ACCOVAM et d’autres organismes de réglementation tels que la CVMO et l’ACFM participeront au 19e Forum financier de Toronto qui aura lieu du 27 au 30 janvier 2005 au Palais des congrès du Toronto métropolitain. Le Forum comportera des conférences sur divers sujets liés à la finance ainsi qu’une exposition où seront présentés des produits et services de pointe en matière de placement. Des représentants de la Réglementation des membres – plus particulièrement du bureau des plaintes-et du service des Affaires publiques donneront de l’information aux investisseurs sur les mécanismes de règlement des différends qui sont mis à leur disposition (par ex. le programme d’arbitrage de l’ACCOVAM et l’Ombudsman des services bancaires et d’investissement) de même que sur le processus de traitement des plaintes de l’ACCOVAM et notre service d’information sur les sociétés membres et les personnes inscrites. Ce service en ligne fournit des renseignements sur l’état des inscriptions et les dossiers disciplinaires. Les investisseurs pourront visiter gratuitement le kiosque de l’ACCOVAM en s’inscrivant en ligne à l’adresse www.financialforum.ca (code d’invitation IDA1). Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site Web du Forum ou communiquer avec Mme Crystal MacKenzie au (705) 752-9929. Conférence des OAR 2005 suite ... Les personnes qui assistent à cette conférence peuvent demander des crédits de formation continue de l’ACCOVAM afin de remplir leurs exigences pour le cycle de formation continue de trois ans en cours (sept heures de formation sur la conformité). Les frais d’inscription à la conférence sont de 280 $ plus taxes. Il est possible de s’inscrire en ligne à l’adresse www.ida.ca (Médiathèque – Conférence des OAR). Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Connie Craddock Vice-présidente, Affaires publiques (416) 943-5870 ou [email protected] Apprivoiser un monde en mutation 89e assemblée et congrès annuels Le prochain congrès se tiendra du 25 au 29 juin 2005 au Fairmont Banff Springs, en Alberta, un établissement reconnu mondialement. Le congrès coïncidera avec les célébrations du centenaire de l’Alberta et les visiteurs peuvent donc s’attendre à vivre quelque chose de spécial! Apprivoiser un monde en mutation est le thème choisi par les organisateurs du congrès de cette année, en l’occurrence le conseil de section de l’Alberta, et les détails du programme seront dévoilés au début de l’an prochain. Réservez ces dates à votre agenda dès maintenant et surveillez nos prochaines communications! Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Terry Melling Directeur régional des Prairies (403) 260-6278 ou [email protected] Plan de continuité d’activité pour les membres de l’ACCOVAM Le 13 juin 2004, le conseil d’administration de l’ACCOVAM a approuvé l’article 19 du Statut 17 qui oblige les membres à établir un plan de continuité d’activité (PCA) pour faire face aux perturbations importantes de l’activité. Ce plan a pour objet de faire en sorte que les membres puissent continuer d’exercer un niveau convenu d’activités afin de se conformer à leurs obligations juridiques, fiduciaires et réglementaires et de respecter leurs engagements envers leurs clients. Comme condition minimale, les membres seront tenus de donner aux clients l’accès à leurs avoirs à la suite d’une perturbation importante de l’activité, c’est à dire, notamment, de rétablir les avoirs des clients et de permettre aux clients d’accéder à ces avoirs. L’ACCOVAM a établi des lignes directrices sur l’élaboration du plan de continuité d’activité ainsi qu’une liste de vérification détaillée que les membres peuvent utiliser pour concevoir leurs plans. L’ACCOVAM reconnaît toutefois que chaque plan sera conçu en fonction des besoins particuliers de chaque membre. L’ACCOVAM, le groupe des vérificateurs ou quiconque aura la responsabilité d’examiner les PCA utilisera les mêmes lignes directrices et la même liste de vérification pour examiner chaque plan. Le comité de vérification des sociétés membres a été consulté au sujet de l’examen des PCA par les groupes de vérificateurs, et une ébauche de rapport de vérification lui a été présentée à des fins de consultation et de commentaires. Nous avons également créé un modèle de PCA pour les remisiers membres de l’ACCOVAM, modèle qui a été approuvé par le sous-comité des plans d’urgence et publié sur le site Web de l’ACCOVAM. La période de consultation publique étant terminée, nous avons reçu les commentaires du personnel des ACVM et y avons répondu. Nous attendons toujours l’approbation des ACVM. Les membres disposeront d’un délai de douze mois à compter de l’entrée en vigueur de l’article 19 du Statut 17 pour établir leur plan de continuité d’activité. L’ACCOVAM a créé une page Web sur le PCA (à laquelle on peut accéder en cliquant sur Plan de continuité d’activité au haut de la page des Nouvelles) renfermant toute la documentation relative au PCA. Au cours de l’été, nous avons présenté des exposés sur le PCA devant les divers conseils de section et les sociétés membres ainsi que lors de la conférence annuelle de la SAF qui avait lieu à Niagara on the Lake le 11 septembre 2004. Nous sommes actuellement en pourparlers avec les sociétés IBM et Sungard pour qu’elles organisent des séances de formation technique sur le PCA à l’intention des sociétés membres dans les grandes villes du pays afin de les aider à se conformer aux exigences du Statut. Ces séances commenceront dès que le Statut aura été approuvé par les ACVM. Dans le cadre de la même initiative, l’ACCOVAM a pris la responsabilité de créer un Centre de communication de crise qui servira de station centrale pour les membres de l’ACCOVAM durant les perturbations importantes de l’activité afin d’établir et de maintenir 3 les communications. Si une perturbation importante se produit, l’ACCOVAM recueillera des renseignements auprès des principales sources désignées et diffusera cette information aux membres en temps opportun. Les sources d’information désignées comprendront notamment les membres de l’ACCOVAM, les ministères gouvernementaux, les chambres de compensation, les bourses, la Banque du Canada, les principaux fournisseurs de services et d’autres sociétés et organismes. L’ACCOVAM diffusera l’information à partir d’un site Web créé exclusivement à l’intention des membres. Nous travaillons actuellement à la mise sur pied du groupe de communication de crise et à l’élaboration d’un manuel de procédures pour le Centre. Le groupe sera composé de représentants de huit sociétés membres (incluant les six plus grandes sociétés de courtage canadiennes) et de l’ACCOVAM. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Maysar Al-Samadi Vice-président, Normes professionnelles (416) 943-6902 ou [email protected] Présentations de l’ACCOVAM à la conférence « Dialogue avec la CVMO » suite ... Des copies des allocutions sont disponibles sur le site de l’ACCOVAM à l’adresse www.ida.ca. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Connie Craddock Vice-présidente, Affaires publiques (416) 943-5870 ou [email protected] Nouveau Membres L’ACCOVAM souhaite la bienvenue à son tout nouveau membres : Prodigy Wealth Management Corp. Le 28 septembre 2004 Gestion Privée GMP Ltée Le 21 octobre 2004 Industrielle Alliance Valeurs mobilières inc. Le 21 octobre 2004 4 Rapports des comités Section des affaires juridiques et de la conformité Conflits d’intérêts Les modifications proposées vont exiger la déclaration des avoirs du groupe de professionnels dans certaines circonstances. Elles vont également éclaircir les règles sur la priorité des clients et donner des indications sur l’application des règles aux placements privés. Enfin, elles introduisent des limites à l’abrègement des délais de conservation prévus par les lois sur les valeurs mobilières dans le cas de placements privés. L’ACCOVAM a répondu aux commentaires reçus sur les modifications proposées de l’article 1 du Statut 1 et du Statut 29 relativement aux conflits d’intérêts et à la priorité des clients. Ces commentaires ont été présentés à la CVMO en septembre et nous prévoyons que la lettre de réponse sera publiée par la commission de valeurs mobilières sous peu. Principe directeur no 4 L’ACCOVAM a travaillé en collaboration étroite avec le sous-comité des services institutionnels de la SAJC en vue d’élaborer un Principe directeur qui définira les normes minimales en matière de surveillance des comptes institutionnels. Une version du Principe directeur a été approuvée à la réunion du conseil d’avril 2003 et a été présentée aux ACVM en vue de l’approbation. Compte tenu des commentaires reçus, ce texte a été retiré et une version révisée est en cours d’élaboration; elle devrait être présentée à la réunion du conseil de janvier 2005. Autres questions Les autres questions à l’étude comprennent : • La répartition des titres dans les premiers appels publics à l’épargne. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ces questions et sur les travaux de la Section et de ses comités permanents, veuillez communiquer avec : Deborah Wise Avocate, Affaires juridiques et politique, Politique réglementaire (416) 943-6994 ou [email protected] Rapport des Courtiers Régionaux Réunion trimestrielle du comité des courtiers régionaux Le comité s’est réuni à Toronto avant la tenue de la Conférence des courtiers régionaux. Les discussions ont porté sur les sujets suivants : • l’accélération du transfert de l’inscription des courtiers et des titres des clients; • le processus d’approbation des emprunts subordonnés; • le nouveau guide intitulé Aspects à considérer pour le choix d’un courtier chargé de comptes (publié sur le site Web de l’ACCOVAM); • l’établissement d’un plan de continuité d’activité; • le sondage sur les clients à valeur nette élevée. Le vice-président du conseil d’administration de l’ACCOVAM, M. Ross Sherwood, a démissionné de son poste au comité en raison de ses responsabilités à la vice-présidence du conseil d’administration de l’Association. M. Tim Price, président et chef de la direction de MacDougall, MacDougal & MacTier Inc., a été élu président du comité, et Mme Debi Hewson, d’Odlum Brown, a été nommée membre du comité. Conférence des courtiers régionaux Le 29 octobre dernier, l’ACCOVAM a tenu un séminaire d’une journée à l’hôtel The Old Mill Inn de Toronto, à l’intention des sociétés de courtage indépendantes et régionales. Au total, 94 représentants de 55 sociétés membres de l’ACCOVAM ont assisté à ce séminaire, qui comportait cinq plénières. La première plénière, qui portait sur « Le contexte réglementaire d’aujourd’hui », était animée par M. Stewart Lee, de Lee Training LLC, et réunissait trois cadres supérieurs de l’ACCOVAM qui ont discuté du contexte réglementaire actuel, des changements qui se profilent à l’horizon et des répercussions pour les sociétés membres. Après la pause, les délégués se sont divisés pour assister à trois ateliers : • « La planification stratégique » – M. Stewart Lee a parlé du processus, du budget et des « outils » nécessaires à l’élaboration d’un plan stratégique. • « Comment renforcer les relations avec les clients » – M me Diane McCurdy, de McCurdy Financial Planning Inc., a traité de l’importance de bien comprendre les attentes des clients et leurs besoins individuels. • « Planification de la relève » – MM. Edward Alves, président de Lee Training LLC, et Arthur Fish, du cabinet Borden Ladner Gervais, ont discuté de la planification de la relève pour les petites entreprises, en s’attardant plus particulièrement aux intérêts des associés, des actionnaires et des employés. La dernière plénière de la journée, qui avait pour titre « Façonner son destin » et était animée encore par M. Stewart Lee, réunissait autour d’une même table quatre chefs de la direction de sociétés de courtage indépendantes qui sont venus discuter de la manière dont leurs sociétés menaient leurs activités, des défis auxquels ils faisaient face, de leurs marchés cibles et des occasions qu’ils entrevoyaient pour l’avenir. Les participants étaient MM. John Clark, président du conseil et chef de la direction de JC Clarke Limited; David Finley, président et chef de la direction de Clearsight Wealth Management Inc.; John Hanrahan, président et chef de la direction de Acadian Securities Inc.; et Robert Jennings, président et chef de la direction de Jennings Capital. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Terry Melling Directeur régional des Prairies (403) 260-6278 ou [email protected] Comité des marchés des capitaux Le comité des marchés des capitaux a siégé le 21 septembre 2004. Il a été question notamment des révisions à la tarification des données du SEROM sur la base du recouvrement des coûts; du statut actuel de CanPX Corporates; des faits nouveaux concernant la politique de transparence; du processus de révision du Principe directeur 5 et de l’avancement des travaux; et enfin du Principe directeur 4 proposé Normes minimales concernant l’ouverture, le fonctionnement et la surveillance des comptes institutionnels. Pour obtenir de plus amples renseignements, prière de communiquer avec : Jon Cockerline Directeur, Représentation du secteur (416) 943-5787 ou jcockerline 5 Section des administrateurs financiers Conférence annuelle 2004 de la SAF Une centaine de personnes ont assisté à la Conférence annuelle 2004 de la SAF qui avait lieu du 9 au 11 septembre à Niagara-on-the-Lake. La conférence a attiré des cadres supérieurs des domaines des finances et de l’exploitation des sociétés membres de l’ACCOVAM, qui ont discuté de questions importantes pour le secteur des valeurs mobilières. La préparation au traitement direct, les solutions pour le déroulement des opérations de traitement direct, la documentation des comptes des clients, les comptes omnibus pour les fonds communs de placement et le plan de continuité d’activité pour les sociétés de courtage sont quelques-uns des sujets qui ont été abordés cette année durant les séances de travail de la conférence et les réunions régulières et annuelle de la SAF. Conférence annuelle 2005 de la SAF à Vancouver, du 22 au 25 septembre 2005 On a déjà commencé à planifier le contenu et l’aspect logistique de la Conférence annuelle 2005 de la SAF, qui se tiendra du 22 au 25 septembre 2005 à l’Hôtel Fairmont Vancouver. Dossiers actuellement à l’étude Les dossiers suivants retiennent actuellement l’attention des sous-comités permanents de la SAF : • Proposition d’une règle visant à permettre l’utilisation facultative de la méthode de la valeur à risque pour déterminer le capital requis pour les positions comptables des opérations pour compte propre. • Proposition d’une règle pour les organismes d’autoréglementation visant à permettre un appariement plus rapide des opérations institutionnelles (en tenant compte de l’Instruction générale 24-401 sur le traitement direct proposée et des normes et meilleures pratiques recommandées publiées par l’ACMC). • Plan de mise en œuvre pour la règle proposée dans le cadre du projet relatif aux exigences de marge applicables aux actions, qui déterminera le taux de couverture non plus en fonction du prix négocié par action mais plutôt en fonction du risque du marché mesuré d’un titre coté. • Proposition d’une règle visant à modifier les exigences de capital pour certaines stratégies de compensation des titres d’emprunt précises. • Proposition d’une règle visant à établir des exigences de capital minimum pour les titres impayés des clients en déficience de ségrégation. Pour en savoir plus sur la Conférence annuelle de la SAF, les sujets énumérés ci-dessus ou les activités de la 6 section et de ses comités permanents, veuillez communiquer avec : Richard Corner Vice-président, Politique réglementaire (416) 943-6908 ou [email protected] Comité sur l’éducation et les compétences Le 12 octobre 2004, l’ACCOVAM lançait un processus d’accréditation pour les cours de formation continue. La société Harrington Lane Inc. a été choisie évaluateur exclusif des cours soumis à des fins d’accréditation. Créé en 2000, le programme de formation continue permet de veiller à ce que les spécialistes du secteur des valeurs mobilières demeurent bien au fait des questions juridiques et de conformité, des nouveaux produits et des nouvelles tendances qui émergent dans le secteur. Le programme fait partie de l’exigence de l’ACCOVAM selon laquelle les personnes inscrites qui travaillent avec le public doivent respecter et maintenir des normes professionnelles du plus haut niveau. Le programme fonctionne par cycles de trois ans et exige que les personnes inscrites travaillant pour des sociétés membres de l’ACCOVAM suivent des cours approuvés en matière de conformité et de perfectionnement professionnel. L’ACCOVAM a créé le processus d’accréditation en réponse aux demandes du secteur. L’accréditation n’est pas obligatoire ; les sociétés membres peuvent continuer d’approuver les demandes de crédits de formation continue que leur présentent leurs employés à l’égard des cours qui répondent aux lignes directrices de l’ACCOVAM sur l’admissibilité des cours. La liste des cours accrédités par Harrington Lane Inc. se trouve sur le site www.cecap.ca, lequel renferme également de l’information sur le processus d’inscription aux cours. On trouvera également un lien à ce site dans le site Web de l’ACCOVAM (www.ida.ca), sous Réglementation – Formation continue. Les cours offerts par l’Institut canadien des valeurs mobilières qui ont été accrédités pour le Cycle n o 1 sont encore reconnus comme cours de formation continue pour le Cycle no 2. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Wendyanne D’Silva Directrice, Inscription (416) 865-3032 ou [email protected] Rapports des régions Région du Pacifique Conseil de section du Pacifique Le conseil de section du Pacifique a élu Debra Hewson à titre de présidente du conseil pour le reste du mandat 2004-2005, en remplacement de Doug MacKay, anciennement de la société Credential Securities Inc. Bert Quattrociocchi, Pacific International Securities Inc., a été élu vice-président du conseil pour 2004-2005 et il deviendra président du conseil en 2005-2006. Conformément aux révisions apportées au Statut 20, le conseil de section du Pacifique a nommé 25 personnes au sein du comité d’instruction pour des mandats d’un an : 13 membres du secteur, 7 membres retraités du secteur et 5 membres du public. John Rogers a été nommé président du comité d’instruction. Série de séminaires à l’intention des sociétés de courtage de détail Un sous-comité du conseil de section du Pacifique a conçu une série de séminaires à l’intention des conseillers en placement et de leurs adjoints, en collaboration avec Glenn Knowles, directeur régional du Pacifique. Les séminaires ont été offerts à la fin du mois de septembre et au début du mois d’octobre à Vancouver. Admissibles à des crédits de formation continue, les séminaires ont connu un franc succès avec la participation de 146 personnes inscrites. Le 28 septembre 2004, Dan Richards, ancien chef de la direction de Cartier Partners et auteur de l’ouvrage Getting There, a présenté le séminaire « Lessons from the Top: Tips and Tactics from Top Advisors ». Diane McCurdy, PFA et auteure de How Much is Enough?, a suivi avec la présentation du séminaire « Know Your Clients Better Than They Know Themselves & the Growing Seniors Market », le 5 octobre. Enfin, Karen Harrison, conseillère en RH et agente de formation en gestion, K Harrison & Associates, a conclu la série avec le séminaire « The Service Professional: Success Skills for Investment Advisors », présenté le 12 octobre. Les séminaires ont fait l’objet d’un enregistrement numérique et seront disponibles à l’échelle nationale une fois le montage terminé. Il est possible d’acheter le DVD de ces enregistrements sur notre site Web à l’adresse www.ida.ca/Media/Events_fr.asp. Modifications à la Loi sur la protection des renseignements personnels de la Colombie Britannique Le projet de loi 74, qui renferme les modifications proposées à la Loi sur la protection des renseignements personnels (LPRP) de la Colombie-Britannique, a reçu la sanction royale le 21 octobre 2004. La LPRP énonce les règles de base que doivent respecter les entreprises et les organismes sans but lucratif de la Colombie-Britannique dans la collecte, l’utilisation et la communication des renseignements personnels. Elle crée un équilibre entre le droit d’une personne de contrôler l’accès à ses renseignements personnels et l’utilisation de ces derniers, et le besoin, pour une entreprise ou un organisme, de recueillir, d’utiliser et de communiquer des renseignements personnels à des fins légitimes et raisonnables. Les modifications permettent au commissaire à l’information et à la protection de la vie privée de la Colombie-Britannique d’échanger de l’information avec ses homologues fédéral et provinciaux afin de coordonner les enquêtes sur la protection de la vie privée qui s’étendent à plus d’un territoire et d’accepter les enquêtes qui lui sont confiées par le commissaire fédéral. La LPRP a été jugée « très semblable » à Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques (LPRPDE) adoptée au fédéral. En conséquence, les entreprises et les organismes auxquels s’applique la LPRP ont été dispensés de l’application de la LPRPDE. Celle-ci s’applique uniquement aux entreprises et organismes de la Colombie-Britannique qui exercent des activités à l’échelle fédérale. La LPRP s’applique à toutes les autres entreprises et tous les autres organismes sans but lucratif de la ColombieBritannique. L’ordonnance de dispense est entrée en vigueur le 12 octobre 2004. Les modifications à la LPRP ont été adoptées aux termes de la loi intitulée Miscellaneous Statutes Amendment Act (No 3), 2004. Pour obtenir plus de renseignements sur la LPRP, veuillez consulter le site Web du gouvernement de la Colombie-Britannique, direction de l’information et de la protection de la vie privée, au www.mser.gov.bc.ca/foi_pop/Privacy/default.htm, ou téléphonez au service d’assistance sur la protection de la vie privée, au (250) 356-1851. Entrée en vigueur de la BC Securities Act Nous rappelons aux sociétés membres que la nouvelle loi de la Colombie-Britannique entrera en vigueur le 29 novembre 2004. Pour obtenir de plus amples renseignements et le nouveau calendrier de mise en 7 oeuvre des changements de la BCSC, visitez le site Web de la Commission des valeurs mobilières de la Colombie-Britannique à l’adresse www.bcsc.bc.ca. En novembre et décembre, la BCSC tiendra des séminaires de formation intitulés « Complying with BC’s New Securities Legislation — for Portfolio Managers and Investment Counsel » à Vancouver, Toronto et Montréal. Pour en savoir plus ou pour vous inscrire visitez le site de la BCSC à l’adresse www.bcsc.bc.ca/ news/industryed/dealers.asp. Lancement du nouveau service « e-Publications » Le nouveau service e-Publications a été lancé en août et le nombre d’utilisateurs ne cesse d’augmenter. Service gratuit et facultatif, e-Publications aide les utilisateurs de l’Internet à faire un meilleur usage du site Web de l’ACCOVAM. Le système permet à l’utilisateur de définir le type d’information la plus pertinente pour lui à partir d’une longue liste de catégories : bulletins, avis, changements aux statuts et événements divers. Selon les commentaires reçus des membres, le service est très utile puisqu’il donne accès rapidement et facilement à de l’information pertinente. Les utilisateurs reçoivent un bref message par courriel lorsque de l’information correspondant à leurs critères est publiée sur le site www.ida.ca, incluant l’hyperlien vers la page appropriée qui permet de récupérer facilement l’information. « Securities Compliance and Supervision Training Program », qu’il entend faire approuver aux fins des crédits de formation continue. D’autres renseignements sont disponibles à l’adresse www.jibc.bc.ca. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Glenn Knowles Directeur régional du Pacifique (604) 331-4797 ou [email protected] Région des Prairies Section du Manitoba Les membres du Comité d’instruction du conseil de section du Manitoba ont assisté à une séance de formation donnée à leur intention le 10 novembre 2004 à l’hôtel Fairmont Winnipeg. L’ACCOVAM avait retenu les services de M. Bernie LeBlanc de l’étude Steinecke Maciura LeBlanc pour donner la formation sur les procédures et les processus des tribunaux administratifs. Autres nouvelles • L’Association canadienne des courtiers en valeurs mobilières est maintenant reconnue comme OAR en vertu de la Manitoba Securities Act. • Le conseil de section a annoncé les résultats du tournoi de golf annuel qui a permis de recueillir 28 300 $ pour la Children’s Hospital Foundation. Séminaires sur la conformité financière En septembre, le service de la conformité financière a tenu deux séminaires. Le séminaire de formation à l’intention des sociétés membres du 17 septembre 2004 a porté sur différents sujets dont les nouvelles règles de prise ferme, les conclusions courantes des inspections, les arrangements remisiers/chargés de compte, etc. Cinquante employés des sociétés membres y ont participé. • Les préparatifs vont bon train pour le défi boursier Jeunes entreprises ainsi que le forum international des gens d’affaires. Le séminaire à l’intention des groupes de vérificateurs du 24 septembre 2004 a quant à lui fait le point sur les tendances récentes et les faits nouveaux au sein des marchés de capitaux. Vingt vérificateurs chargés de la vérification des sociétés de courtage y ont assisté. Certains membres du CSS ont participé à la séance de formation du Comité d’instruction à Calgary le 13 octobre. Les personnes qui ont été incapables de le faire ont été invitées à participer à la séance de formation du Comité d’instruction à Winnipeg. Cours à l’intention du chef de la conformité offerts en C.-B. La BCSC et des membres influents du secteur (dont Warren Funt, vice-président, Ouest du Canada, Réglementation des membres) ont conçu le premier cours à l’intention des chefs de la conformité. Le Justice Institute of British Columbia offrira le cours intitulé Le personnel de l’ACCOVAM et le conseil de section discutent actuellement avec la Commission des services financiers de la Saskatchewan concernant la délégation des pouvoirs d’inscription des membres à l’ACCOVAM. 8 Section de la Saskatchewan Le conseil de section de la Saskatchewan a repris ses réunions après les vacances d’été et travaille actuellement à la mise en œuvre d’un programme de formation continue pour ses membres. Section de l’Alberta Les membres du Comité d’instruction ont assisté à la séance de formation du Comité d’instruction à Calgary, qui a été bien reçue si l’on en juge par le grand nombre de participants. Le comité a estimé la séance très intéressante et demandé d’autres programmes semblables. proposé sera ensuite soumis à l’examen et à l’approbation du conseil d’administration, puis envoyé aux commissions des valeurs mobilières compétentes. Le comité du congrès du conseil de section de l’Alberta se réunit régulièrement pour planifier le prochain Congrès annuel de l’ACCOVAM, soit le 89e, qui aura lieu à Banff en juin 2005. Modèle de traitement équitable (MTE) – Dernières nouvelles Les ACVM mettront sur pied un comité directeur sur le modèle de traitement équitable, comité qui sera formé notamment des membres du secteur suivants : Richard Rousseau, de la Banque Nationale; Ross Sherwood, vice-président du conseil d’administration de l’ACCOVAM et président et chef de la direction d’Odlum Brown Limited; des représentants des OAR, incluant Paul Bourque, premier vice-président, Réglementation des membres, et Mark Gordon, de l’ACFM; et des représentants des ACVM, notamment de la CVMO, de la BCSC, de l’ASC et de l’AMF. Le comité directeur examinera les travaux effectués par quatre sous-comités qui se pencheront sur quatre aspects précis reliés au MTE : (1) l’ouverture des comptes et la nature des relations; (2) l’amélioration des renseignements à fournir au sujet des coûts; (3) l’amélioration des renseignements à fournir au sujet de la rémunération; et (4) les conflits. Pour de plus amples renseignements, prière de communiquer avec : Terry Melling Directeur régional, section des Prairies (403) 260-6278 ou [email protected] Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Morag MacGougan Directrice régionale de l’Ontario (416) 943-6991 ou [email protected] Section de l’Ontario Section du Québec Séminaire sur les formations d’instruction Le 30 septembre 2004, Bernie LeBlanc, du cabinet Steinecke Maciura LeBlanc, a présenté un séminaire sur les formations d’instruction à l’intention des membres du comité d’instruction et du personnel de l’Association. Il a été question notamment des faits saillants du nouveau Statut 20, des conflits d’intérêts et du rôle du coordonnateur des audiences. Des séminaires semblables ont aussi été tenus dans d’autres régions. Base de données nationale d’inscription (BDNI) Le Québec adhérera à la base de données nationale d’inscription (BDNI) en janvier 2005, et ce, en vue de satisfaire aux exigences de l’Autorité des marchés financiers (AMF) qui a délégué à l’ACCOVAM le pouvoir d’inscription pour les représentants inscrits. Le CSA accueillera le Comité exécutif lors de sa visite en Alberta du 30 novembre au 1er décembre. Le Comité rencontrera des représentants de la Commission des valeurs mobilières de l’Alberta, de l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP), des leaders du monde des affaires de Calgary et participera à une réunion et à un dîner du conseil de section de l’Alberta avec les chefs de la direction et les membres du CSA de l’Alberta. Aucune rencontre n’est prévue avec des représentants du gouvernement étant donné la campagne électorale en cours. Constitution en société des particuliers – Dernières nouvelles Le Statut portant sur la constitution en société des particuliers est examiné actuellement par le groupe de travail sur la constitution en société des particuliers, groupe composé de sociétés membres détenues par des banques, de sociétés membres indépendantes et de représentants du personnel de l’Association. Lorsqu’il sera finalisé, le Statut sera envoyé à la Section des affaires juridiques et de la conformité ainsi qu’au comité des ventes au détail à des fins de commentaires. Le Statut Régime épargne-actions (REA) Le Conseil de section, par l’entremise de son souscomité sur la fiscalité s’est joint à un groupe de l’Industrie pour réaliser une étude sur les différentes propositions qui pourraient être soumises au ministère des Finances du Québec dans le cadre de leur réflexion sur l’avenir du REA et le financement des petites et moyennes entreprises. Le ministre des Finances, M. Yves Séguin, a informé les membres de l’Industrie de son intention d’entreprendre une série de consultations sur cette question en novembre. L’ACCOVAM fut spécifiquement interpellée par le ministre sur cette question. Le groupe de travail s’est adressé à Secor, 9 firme conseil, pour procéder à l’élaboration de l’étude qui sera présentée au Ministre durant les prochaines semaines. Visite du conseil d’administration à Montréal Le conseil d’administration a tenu sa réunion d’automne à Montréal les 19 et 20 octobre. Près de 100 personnes ont participé au dîner de l’industrie auquel M. Alain Paquet, député de Laval des Rapides et président de la Commission des Finances publiques de l’Assemblée nationale du Québec, agissait à titre de conférencier. Les membres du conseil de section ont par ailleurs rencontré les membres du comité exécutif, le 20 octobre. Formation des membres des formations d’instruction Les 12 et 25 octobre et le 1er novembre ont eu lieu la série de formation des membres des formations d’instruction de la section Québec. Plus de 25 personnes ont participé aux séances de formation animées par Me Jean-Pierre Lussier portant sur le Statut 20 et les Règles de procédure. Ces trois rencontres ont permis aux membres des formations d’approfondir les obligations qui s’imposent à eux lorsqu’ils siègent. Ce fut aussi une bonne occasion d’échanges sérieux sur les règles de droit applicables et le rôle qui est dévolu aux formations d’instruction. Comité des produits dérivés Le comité des dérivés formé par le conseil d’administration en juin dernier et dont le mandat est de représenter les intérêts et les positions des membres de l’ACCOVAM sur l’industrie, le marché, la fiscalité et les questions en matière réglementaire liées aux places de marché des dérivés au Canada a tenu sa première réunion à Montréal le 28 septembre dernier. Présidé par Pierre Gloutney de Refco Futures Ltd., le comité a donné la priorité à la formation des représentants ainsi qu’aux règles de capital de l’ACCOVAM comparées aux règles «VAR». Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Claudyne Bienvenu Directrice régionale du Québec (514) 878-2854 ou [email protected] 10 Région de l’Atlantique Le mois de septembre est invariablement associé à une reprise des activités professionnelles et à la fin des vacances. Ce fut certes le cas dans la région de l’Atlantique où les membres du comité exécutif de l’ACCOVAM ont visité les trois provinces maritimes en autant de jours. Ils ont rencontré notamment le premier ministre et le ministre des Finances de la NouvelleÉcosse, John Hamm et Peter Christie, le ministre des Finances de Terre-Neuve, Loyola Sullivan, ainsi que les commissaires des valeurs mobilières du NouveauBrunswick, de Terre-Neuve et de la Nouvelle-Écosse. Les quatre conseils de section de la région de l’Atlantique ont désigné d’anciens juges ainsi que des membres retraités du secteur pour faire partie des formations d’instruction, conformément au Statut 20 de l’ACCOVAM. Récemment, nous avons organisé un séminaire d’une journée à Halifax pour aider les membres des formations d’instruction à se familiariser avec leur rôle et les principes du droit administratif. En septembre, Maysar Al-Samadi, vice-président, Normes professionnelles, a rencontré les représentants des sociétés indépendantes en Nouvelle-Écosse pour discuter des exigences de la proposition de plan de continuité d’activité contenue dans l’article 19 du Statut 17 et pour les aider à les satisfaire. Plus récemment, Ian Russell, premier vice-président, Représentation du secteur, et moi-même avons rencontré personnellement les représentants de ces sociétés. Ces rencontres nous ont permis de mieux mesurer les problèmes auxquels ces sociétés sont confrontées et de recueillir leurs suggestions pour réduire ou alléger le fardeau réglementaire. Pour obtenir de plus amples renseignements, prière de communiquer avec : David Beazley Directeur régional de l’Atlantique (902) 423-8289 ou [email protected] Représentation du secteur Visite du Comité exécutif dans la région de l’Atlantique Le Comité exécutif de l’ACCOVAM s’est rendu dans la région de l’Atlantique la première semaine de septembre. Le président et chef de la direction de l’ACCOVAM, M. Joe Oliver, le premier vice-président, Représentation du secteur, M. Ian Russell, le directeur, Région de l’Atlantique, M. David Beazley et les présidents des conseils de section des trois provinces (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse et TerreNeuve) ont rencontré à Saint John la toute nouvelle Commission des valeurs mobilières du NouveauBrunswick. Ils ont également offert un dîner couronné de succès aux gens d’affaires de Halifax et rencontré le président et directeur exécutif de la Commission des valeurs mobilières de la Nouvelle-Écosse, le premier ministre et le ministre des Finances de cette province. La délégation de l’ACCOVAM s’est également rendue à St. John’s pour y rencontrer la ministre responsable de la réglementation des valeurs mobilières, Mme Diane Whalen, et les fonctionnaires, rencontre qui a été suivie d’un dîner avec les dirigeants du monde des affaires de St. John’s. La délégation de l’ACCOVAM a rencontré les cadres supérieurs de l’industrie de la région ainsi que les directeurs de succursales de ces trois villes. Le Protocole d’entente proposé, mis au point par le Groupe de travail ministériel de la province, et la réaction de l’ACCOVAM au Protocole ont été au cœur des discussions avec les organismes de réglementation des valeurs mobilières et les ministres des trois provinces. Quant aux discussions qui ont eu lieu au cours du dîner avec les dirigeants de la communauté des affaires de la région de l’Atlantique, elles ont porté sur la réforme de la réglementation des valeurs mobilières au Canada, les perspectives économiques de la région, l’exploitation du gaz et du pétrole au large des côtes et la mobilisation de capitaux pour les petites et moyennes entreprises de la région. Les spécialistes de l’industrie se sont montrés particulièrement intéressés par les progrès réalisés dans l’adoption du modèle de traitement équitable et des travaux concernant le modèle d’établissement de relations mandant-mandataire pour la structuration des entreprises. Visite du Comité exécutif à Ottawa Le Comité exécutif s’est rendu à Ottawa les 16 et 17 novembre pour sa visite annuelle dans la région de la capitale nationale. Des rencontres étaient prévues avec le gouverneur et les cadres supérieurs de la Banque du Canada, le nouveau sous-ministre des Finances, M. Ian Bennett et les fonctionnaires du Ministère, le président et les membres du Comité permanent des Finances de la Chambre des communes et du Comité sénatorial des banques. Les discussions ont notamment porté sur les politiques gouvernementales et la réglementation des finances. Les rencontres ont permis au Comité exécutif de discuter de politiques pertinentes à l’industrie et ce, directement avec les ministres, les députés et les cadres supérieurs du gouvernement et de la Banque du Canada. Entre autres questions d’intérêt, mentionnons les opinions de l’industrie sur les initiatives en cours pour procéder à la réforme de la réglementation des valeurs mobilières au Canada et l’importance de réaliser des progrès à court terme à cet égard. Les discussions ont également mis en lumière le mémoire prébudgétaire présenté par l’ACCOVAM au gouvernement dans lequel celle-ci préconise l’efficacité et la liquidité des marchés de capitaux canadiens; on y trouve également une réaction aux propositions du budget de l’an dernier concernant les fiducies de revenu. La délégation de l’ACCOVAM a donné au gouvernement un aperçu des enjeux en ce qui concerne les tendances et les développements remarqués sur les marchés financiers canadiens. Fiducies de revenu M. Joe Oliver a écrit au ministre des Finances, M. Ralph Goodale, pour exhorter le gouvernement à ne pas imposer les limites proposées dans le budget fédéral de 2004 sur les fiducies de revenu que possèdent les caisses de retraite. Pour étayer sa position, l’ACCOVAM a commandé un document de recherche sur les fiducies de revenu à M. Paul Halpern, professeur de finances et président de la chaire des Marchés de capitaux de la Bourse de Toronto à la Rotman School of Finance de l’Université de Toronto, document qui a été achevé en octobre. L’auteur conclut que les fiducies de revenu sont des instruments financiers légitimes qui ont leur place dans les portefeuilles des investisseurs individuels et institutionnels. Ces fiducies comportent des avantages en ce qu’elles offrent un bon rendement fiscal aux émetteurs, elles permettent d’éviter certains risques gestionnels et financiers pour leurs propriétaires et facilitent les sorties de capital de risque et les stratégies de restructuration. 11 L’ACCOVAM soutient que les limites proposées aux caisses de retraite vont créer de nouvelles lacunes qui nuiront à la liquidité d’un segment vital des marchés de capitaux canadiens. Elles ralentiront la croissance des fiducies de revenu et élimineront les avantages que les investisseurs institutionnels peuvent apporter à ce marché tant pour des mécanismes plus efficaces d’établissement des coûts que de meilleures liquidités. On n’aborde pas le problème structurel principal du régime fiscal canadien qui a contribué à la croissance rapide des fiducies de revenu au cours des dernières années, c’est-à-dire la double imposition des dividendes. L’ACCOVAM a conseillé au gouvernement de recentrer son action plutôt sur l’élimination ou la réduction de la double imposition des dividendes, générant ainsi des avantages additionnels pour l’économie canadienne et créant une structure d’imposition des dividendes plus concurrentielle à l’échelle internationale. Transparence des titres d’emprunt de société L’ACCOVAM et CanPX ont travaillé avec l’industrie ces derniers mois en vue de mettre en œuvre un système pour faire en sorte que les sociétés de tenue de marché dans les titres d’emprunt de société se conforment aux exigences relatives à la transparence établies dans la Norme canadienne 21-101. La CVMO a approuvé les spécifications techniques du système en mars et depuis, l’intermédiaire de CanPX, Moneyline Telerate, travaille avec des sociétés pour mettre à l’essai et lancer le produit de CanPX. Les sociétés ayant une part de marché en obligations de société de 0,5 pour cent ou plus sont tenues de présenter des données commerciales sur une liste d’obligations de sociétés désignées qui sont affichées sur le système CanPX. La liste, constituée actuellement de 25 obligations représentatives, sera mise à jour et augmentée grâce à un processus de révisions trimestrielles approuvé par le Comité des marchés de capitaux et publié par CanPX. Des 12 sociétés qui respectent le minimum requis, six ont entrepris de soumettre à l’essai la phase 1 de la mise en œuvre en mai. L’affichage des opérations de ces sociétés, qui représentent plus de 85 pour cent du marché, a été lancé à la fin de juillet et on pouvait visionner gratuitement les données jusqu’au 1er novembre 2004. Une deuxième phase de mise en œuvre, qui permettra d’avoir des données des six autres sociétés, est actuellement à l’étape de l’essai. Les données de ces sociétés devraient être incorporées dans le système d’affichage d’ici quatre à six semaines. 12 Publications Outre la parution régulière de rapports trimestriels, incluant les Tendances des affaires et de la rentabilité dans l’industrie canadienne des valeurs mobilières, l’Analyse des nouvelles émissions et des opérations sur actions et le Rapport de l’ACCOVAM sur les politiques d’intérêt public, la Représentation du secteur a publié cette année un nouveau rapport trimestriel portant sur la gestion du patrimoine et intitulé Richesse et patrimoine. Ce rapport fait état des tendances et développements dans un domaine des affaires que ne couvraient pas les publications de l’ACCOVAM et a été très bien accueilli par les membres. La Représentation du secteur a également publié cette année des rapports spéciaux sur la situation budgétaire de gouvernements provinciaux et fédéral ainsi que sur l’industrie de l’exploitation pétrolière et gazière au large des côtes dans la région de l’Atlantique. Ce rapport, qui met en lumière les développements futurs de l’industrie au chapitre des économies et des finances provinciales, a été publié lors de la visite du Comité exécutif dans la région de l’Atlantique et a reçu une bonne couverture des médias à l’échelle nationale. La Représentation du secteur prévoit en outre publier un rapport spécial sur les perspectives économiques de l’Alberta et le financement de la région. Cette publication devrait coïncider avec la visite du Comité exécutif de l’ACCOVAM à Calgary en novembre. Au début de l’an prochain, la Représentation du secteur prévoit lancer un nouveau bulletin mensuel pour donner aux membres des nouvelles plus opportunes et succinctes sur les développements de l’industrie et les efforts de représentation de l’ACCOVAM et les résultats obtenus. Coalition concernant les télécommunications Le CRTC a proposé trois initiatives stratégiques qui pourraient faire augmenter les coûts de télécommunications pour les sociétés membres de l’ACCOVAM et nuire à leurs activités sur les marchés boursiers. Les coûts de télécommunications constituent la deuxième dépense d’exploitation en importance, sans compter que les télécommunications sont essentielles à la communication avec les clients par téléphone et par Internet, aux opérations sur titres et aux opérations post-marché. Le CRTC a proposé i) de mettre en œuvre un « mécanisme d’établissement du prix » qui éliminerait les rabais actuellement offerts aux utilisateurs commerciaux; ii) de délaisser la politique établie de « non-intervention » du gouvernement en ce qui a trait à la réglementation de l’Internet et à la réglementation proposée du système vocal sur l’Internet; iii) d’imposer un régime complexe et coûteux de restrictions des activités de télémarketing. M. Ian Russell est président de la Coalition des gens d’affaires pour les télécommunications. La Coalition a fait parvenir des mémoires au CRTC sur ces initiatives, elle est intervenue auprès des fonctionnaires du gouvernement, et a comparu à des audiences du CRTC le 23 septembre, pour présenter la position de l’industrie sur la proposition de l’organisme. La Coalition était présente à plusieurs conférences sur les télécommunications à la fin d’octobre et de novembre. Pour de plus amples renseignements, prière de communiquer avec : Ian Russell Premier vice-président, Représentation du secteur (416) 865-3036 ou [email protected] Les avantages de l’autoréglementation pour les membres Les avantages de l’autoréglementation sont souvent envisagés dans la perspective du public ou du gouvernement. Ce sont là des perspectives importantes, mais mon propos est de vous exposer brièvement les raisons pour lesquelles je pense que l’autoréglementation est dans l’intérêt des membres, aujourd’hui plus que jamais. À cet égard, je ne cherche pas à défendre mon poste comme responsable de la réglementation dans un organisme d’autoréglementation. Je ne fais que constater le fait que l’engagement de la profession à l’endroit de l’ACCOVAM a assuré à celle-ci une voix crédible et écoutée dans l’élaboration de la politique de réglementation des valeurs mobilières au Canada. Cette voix de la profession n’a jamais été aussi nécessaire qu’à l’heure actuelle. Qu’est-ce que l’autoréglementation? L’autoréglementation est un privilège conféré par le gouvernement à des organismes professionnels, leur permettant de réglementer les activités de leurs membres dans l’intérêt public. Dans le cas de l’ACCOVAM, cela se traduit par un mandat 1) d’assurer la protection des investisseurs et 2) de promouvoir des marchés financiers efficients. L’autoréglementation suppose une décision du gouvernement de déléguer sa responsabilité et une décision de l’association professionnelle de prendre en charge cette responsabilité. Bref, il doit y avoir un accord des parties. Cet accord durera aussi longtemps que les parties le jugeront dans leur intérêt. L’autoréglementation n’est pas inéluctable. Certains pays (p. ex., les États-Unis) l’ont adoptée, tandis que d’autres (p. ex., le Royaume-Uni) ont remplacé l’autoréglementation par une réglementation exercée par l’État. Dans les pays représentés au sein de l’OICV, la plupart n’ont pas d’expérience de l’autoréglementation. Au Canada, les autorités de réglementation provinciales ont reconnu à des degrés divers la valeur de l’autoréglementation.1 Qu’obtient chacune des parties à cet accord? Le gouvernement assure la protection du public en s’appuyant sur les efforts de l’organisme d’autoréglementation, sans le moindre coût pour les contribuables. La profession obtient une voix (non un droit de veto) dans l’élaboration de la réglementation qui régit ses activités et un rôle central dans la mise en œuvre de cette réglementation. Quel a été l’engagement des membres de l’ACCOVAM à l’endroit de cet accord? On s’interroge souvent sur le degré d’engagement des gouvernements à l’endroit de l’autoréglementation, mais il est tout aussi important d’apprécier le degré d’engagement de la profession. Rene Sorrel, dans une communication à la 10th Queen’s Business Law Conference, expose comment l’ACCOVAM est devenue un organisme de réglementation.2 L’ACCOVAM n’est pas venue à l’autoréglementation avec la dernière averse. L’ACCOVAM a été fondée en 1914 sous la dénomination Bond Dealers Section of the Toronto Board of Trade. En l’absence de règles fixées par la loi, l’Association a commencé à réglementer l’activité des courtiers par la création d’un comité de vigilance en 1923 et la mise en place de conditions d’adhésion en 1929. En 1947, le rôle de réglementation de l’Association a été reconnu avec l’adoption du Securities Act3 en Ontario. Cette loi attribuait à l’Association le mandat de réglementer la conduite des courtiers et prévoyait l’approbation des statuts de l’ACCOVAM par l’OSC. Les membres de l’Association ont engagé des ressources financières importantes dans 13 l’autoréglementation. Le budget de 2004-2005 se chiffre à 40 millions de dollars, dont 85 % environ est affecté au Service de la réglementation des membres. En outre, il faut, dans cette analyse, tenir compte de la contribution des membres de l’ACCOVAM aux autres organismes d’autoréglementation, l’Association des courtiers de fonds mutuels, la Bourse de Montréal et Services de réglementation du marché inc. Les membres de l’ACCOVAM se sont associés avec les commissions de valeurs mobilières des provinces pour financer et bâtir une infrastructure réglementaire canadienne essentielle, dont la Base de données nationale d’inscription par l’entremise de laquelle tous les courtiers en valeurs mobilières sont inscrits. Les membres de l’ACCOVAM ont soutenu le Fonds canadien de protection des épargnants depuis sa création en 1969. Ce fonds assure la protection des avoirs des clients en cas d’insolvabilité d’une société membre. Ce soutien financier, de l’ordre de dix millions de dollars par année, représente des fonds que les gouvernements provinciaux n’ont pas à dépenser pour assurer la réglementation. En plus des fonds, les membres de l’ACCOVAM fournissent également des milliers d’heures de travail bénévole dans les comités de politique réglementaire parrainés tant par les organismes d’autoréglementation que par les ACVM. Un autre volet important du bénévolat consiste dans la participation des membres de la profession aux formations disciplinaires des organismes d’autoréglementation. Depuis trois ans et demi, les formations disciplinaires de l’ACCOVAM ont prononcé 165 décisions disciplinaires, condamnant les personnes poursuivies à payer plus de 12 millions de dollars d’amendes. Il n’y a aucun doute au sujet du degré d’engagement de la profession à l’égard de l’autoréglementation. Si l’ACCOVAM devait abandonner son mandat de réglementation demain, ses membres pourraient être fiers de ses réalisations. Les avantages opérationnels de la réglementation par les organismes d’autoréglementation au Canada Compte tenu de ce niveau historique d’engagement à l’égard de l’autoréglementation, la question qui se pose est pourquoi cet engagement devrait-il continuer? Quel avantage en tire la profession? L’ACCOVAM a créé et mis en œuvre un système de réglementation des courtiers adapté aux activités commerciales de ses membres. Les ACVM s’appuient 14 sur ce système dans chaque province et chaque territoire du Canada. Il en découle que les membres de l’ACCOVAM sont dispensés de la plupart des règles provinciales concernant le capital, la propriété et la déontologie. Cela a créé, du moins pour les courtiers en placement, un ensemble de règles unique.4 Sans qu’on puisse prétendre à la perfection, ces règles établissent un équilibre raisonnable entre les grands principes et le détail des règles, entre les grandes et les petites entreprises, entre les remisiers et les courtiers chargés de comptes. L’ACCOVAM administre pour le compte du gouvernement provincial l’inscription de ses membres en Colombie-Britannique, en Alberta et en Ontario selon des critères de performance établis et transparents. Des discussions sont en cours pour étendre cette délégation à la Saskatchewan et au Québec. L’ACCOVAM fournit un guichet unique pour l’inscription de ses membres dans ces provinces. Bref, l’ACCOVAM fournit à ses membres un système de réglementation avancé, prévisible et fiable, bien que quelque peu complexe, qui est officiellement accepté et mis en œuvre par la voie de la reconnaissance selon un mécanisme légal dans la plupart des provinces.5 En outre, des améliorations significatives sont en cours d’élaboration qui rendront l’autoréglementation plus sensible au risque représenté par chaque membre. À compter de 2005, la Réglementation des membres mettra en œuvre deux initiatives qui affecteront plus de ressources aux sociétés à risque élevé, moins de ressources aux sociétés à risque faible et assureront une assistance plus efficace à toutes les sociétés en matière de conformité. Le premier projet est le projet du rapport global sur le profil de risque du membre (RUPRM) ou du « bulletin ». Ce projet attribuera à chaque membre un score global de risque résiduel, établi à l’aide des modèles d’évaluation des risques de la conformité financière, de la conformité des ventes et de la mise en application. Le modèle d’évaluation des risques de la conformité financière est utilisé depuis trois ans. La mise en œuvre de ce modèle a permis à la Conformité financière, avec l’approbation du FCPE et des ACVM, de passer à un calendrier d’examen aux deux ans pour les sociétés à risque faible. Cela a permis de réaffecter les inspecteurs financiers aux inspections de sociétés à risque élevé. La Conformité des ventes a déjà commencé à faire des inspections moins fréquentes des sociétés à risque faible sur la base d’une procédure antérieure d’évaluation des risques. La mise en œuvre de ce modèle révisé d’évaluation des risques de la conformité des ventes renforcera cette procédure en axant davantage l’inspection sur les domaines à risque. Lorsque ce résultat sera combiné avec le taux de gravité des plaintes de client qu’on est en train d’élaborer à partir des données de ComSet 6 , de tester et de valider, l’ACCOVAM disposera d’un mécanisme crédible et fiable d’évaluation du risque que représentent les membres. Nous avons l’intention de nous appuyer sur les résultats de cette évaluation pour obtenir une plus grande souplesse dans l’application des normes minimales du FCPE. En un mot, consacrer moins de temps aux sociétés qui ne le justifient pas et plus de temps aux sociétés qui le justifient. Le FCPE et les ACVM ont approuvé les modifications des normes minimales du FCPE pour permettre les inspections bisannuelles des sociétés à risque faible. Toutefois, ces modifications ne se sont pas appliquées aux grandes sociétés intégrées. Après trois années d’expérience avec le modèle d’évaluation des risques de la conformité financière et de validation de ce modèle, nous sommes maintenant en mesure de revoir cette décision. Le fait de permettre les inspections bisannuelles des sociétés intégrées à risque faible rendra possible d’autres améliorations dans l’affectation des ressources des inspecteurs. En outre, une fois le projet RUPRM achevé et mis en en œuvre, nous comptons discuter avec le FCPE et les ACVM des possibilités de prévoir une périodicité encore plus longue pour les inspections sur place des sociétés à risque faible. Le deuxième projet est celui du transfert des connaissances. Nous élaborerons des façons de transférer les connaissances en matière de réglementation à nos membres plus simplement, plus rapidement et plus en fonction de cibles, pour rendre les efforts de conformité moins coûteux et plus efficaces. Ce projet regroupe diverses initiatives, notamment améliorations du site Web et du courriel, nouveau format et reformulation du Manuel de réglementation, élaboration de lignes directrices sur les pratiques exemplaires et établissement d’une base de données des opinions sur la réglementation. Nous avons réalisé auprès des membres un sondage leur posant des questions détaillées au sujet de la valeur de nos outils actuels de formation et d’information. Les réponses au sondage nous ont fourni une série de nouvelles idées constructives à étudier. En outre, nous sommes à examiner les outils et techniques employés par les organismes d’autoréglementation d’autres pays. Nous élaborerons un plan dans l’exercice budgétaire en cours et nous tenterons de faire approuver sa mise en œuvre dans l’exercice suivant. Les avantages de la réglementation par les organismes d’autoréglementation pour l’élaboration de la politique au Canada Venons-en maintenant aux règles. Pourquoi est-il important pour la profession d’avoir une voix crédible dans l’élaboration de la réglementation? Il suffit de regarder les manuels de réglementation des organismes d’autoréglementation, les lois et règlements des provinces sur les valeurs mobilières ainsi que les normes et les instructions générales des ACVM pour conclure que la prolifération des règles a créé des risques significatifs pour une conformité efficace. Comment en sommes-nous venus là? Dans un article récent, David Jackman donne une description de l’environnement dans lequel s’élabore la réglementation au Royaume-Uni, qui s’applique assez bien au Canada : La croissance de la réglementation est donc intermittente et sporadique, des périodes très brèves de stabilité entrecoupées de phases de croissance rapide, certains diraient même de chambardement. Les structures qui en découlent semblent donc un peu impermanentes et anarchiques malgré les occasions de recommencer à neuf et de poursuivre des idées innovatrices. La raison pour laquelle il a été si difficile d’aboutir à un ensemble cohérent, c’est, je pense, qu’on n’a pas pris le recul voulu pour s’interroger longuement sur ce que la réglementation doit réaliser. Quels sont de façon précise les résultats que nous recherchons? À quoi la situation pourrait-elle ou devrait-elle ressembler une fois la réglementation mise en oeuvre? Si nous pouvions atteindre une plus grande cohérence dans les principes sous-jacents à la réglementation, nous pourrions aboutir à une position meilleure, à long terme, et à moins de réactions par soubresauts. Nous pourrions également nous faire une meilleure idée des facteurs de réussite et de la façon d’évaluer s’il y a eu ou non une amélioration à long terme, ou si nous faisons du sur place.7” La prolifération de la réglementation est une réponse à un environnement externe complexe, à des montages commerciaux complexes et à la quête incessante de certitude par la profession. Ajoutons à cela un scandale de temps à autre et nous avons là la recette de l’élaboration perpétuelle de réglementations. Les autorités de réglementation comme la profession ont recours aux règles, parce que, bien qu’elles puissent être complexes, coûteuses et même difficiles 15 d’application, au moins elles fournissent une réponse. C’est là, sans aucun doute, une illusion. Aucun système de règles ne peut couvrir toutes les éventualités. On en trouve un bon exemple dans la tentative de CVMO, dans le document de principe sur le traitement équitable, de donner une définition exhaustive de la relation conseiller-client. C’est une tentative impossible et probablement inutile pour décrire dans un règlement les variables infinies de cette relation essentiellement commerciale. Au lieu de chercher à définir la relation en trois catégories ou en trois cents catégories, pourquoi ne pas chercher à définir ce dont le client a besoin (surtout de l’information) pour faire en sorte que son contrat avec le courtier soit équitable? L’élaboration d’une réglementation détaillée crée toutefois une dépendance qui engendre d’autres règles. En outre, la simple prolifération des règles peut réduire la conformité d’ensemble et augmenter le risque. Il n’est pas très différent d’avoir une règle que personne ne connaît ou ne comprend et de ne pas avoir de règle. Nombreux sont ceux qui reconnaissent que notre système favorise la prolifération de la réglementation. La loi sur les valeurs mobilières qui a été adoptée récemment en Colombie-Britannique constitue une réponse explicite à ce problème. Malheureusement, les efforts faits par la B.C. Securities Commission pour réduire la complexité, dans un pays où l’on trouve neuf autres commissions de valeurs mobilières d’un avis contraire, aboutissent à une augmentation nette de complexité. Comment peut-on se libérer de ce système? Il n’existe pas de réponse simple. Ce qui est clair, toutefois, c’est que le fardeau créé par la prolifération non contrôlée des règles est de loin la question la plus importante que doivent débattre le gouvernement et la profession. Cette question est plus importante que la controverse sur la réglementation par les provinces par opposition à la réglementation nationale. Dans ce débat, il est essentiel que la profession ait une voix crédible et respectée. La raison est simple : c’est la profession qui a le plus à perdre si on ne trouve pas de solution. Notes et bibliographie 1 Voir, par ex., le paragraphe 2.1(4)de la Loi sur les valeurs mobilières de l’Ontario. 2 Rene Sorrel, Supervision of Self Regulatory Organizations in Ontario’s Securities Market, 1994 Queen’s Business Law Symposium p.165, à la p.173. 3 S.O. 1947, c. 98 16 4 Le même résultat est atteint par les règles de l’ACFM pour les courtiers en épargne collective et par les Règles universelles d’intégrité du marché de SR pour toute personne inscrite. 5 L’ACCOVAM n’est pas officiellement reconnue à l’Île-du-PrinceÉdouard, à Terre-Neuve et au Nouveau-Brunswick. Toutefois, même dans ces provinces, on s’appuie en fait sur l’ACCOVAM comme étant le siège de la réglementation des courtiers en placement. 6 Le Principe directeur no 8 oblige les membres à déclarer les plaintes de client et un certain nombre d’autres événements par voie électronique au moyen de ComSet. 7 David Jackman, Does Regulation Make It Worse?, Journal of Regulation and Compliance, 2004 Vol.12, n° 2, p. 107. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Paul Bourque Premier vice-président, Réglementation des membres (416) 865-3038 ou [email protected] Mise à jour de la réglementation Prochaines modifications des règles Qualité de membre : La modification proposée de l’article 4 du Statut 2 définit des délais pour la procédure de demande d’adhésion. La modification prévoit que l’ensemble de la procédure de demande d’adhésion se déroule sur un période de six mois. La modification proposée a été approuvée à la réunion du conseil d’octobre 2004 et a été présentée aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Supervision des succursales : Les modifications proposées de l’article 6 du Statut 4 et du Règlement 1300 visent à permettre aux sociétés membres de nommer un superviseur de succursale autre qu’une succursale de détail sans exiger qu’il soit inscrit à titre de directeur de succursale et qu’il possède les compétences requises d’un directeur de succursale relativement à la supervision des comptes de détail. Les changements proposés étaient difficilement compatibles avec les règles dans plusieurs territoires des ACVM. Les modifications proposées de l’article 6 du Statut 4 et du Règlement 1300 ont été retirées et un projet de modification de l’article 9 du Statut 4, permettant d’atteindre le même objectif, a été approuvé à la réunion du conseil d’octobre 2004 et a été présenté aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Plan de continuité d’activité : Étant donné les interdépendances complexes des marchés, une perturbation d’activité soudaine risque d’entraîner par un effet de cascade une crise importante sur l’ensemble du marché. Cette question est devenue une préoccupation majeure pour la profession et a fait l’objet de débats abondants, à l’échelon tant national qu’international, particulièrement en réponse aux nouveaux risques graves affrontés depuis les attentats du 11 septembre. Selon le projet d’article 19 du Statut 17, toutes les sociétés membres seront tenues de mettre en place un dispositif adéquat en vue d’affronter des scénarios d’interruption d’activité importante et d’avoir la capacité de reprendre leur activité dans un délai acceptable. La proposition a été approuvée à la réunion du conseil de juin 2004 et a été présentée aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Conflits d’intérêts et priorité des clients : Une version antérieure des règles sur les conflits d’intérêts et la priorité des clients a été approuvée à la réunion du conseil d’octobre 2002 et a été présentée aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Toutefois, sur le fondement des observations reçues des sociétés membres, l’ACCOVAM a procédé à la révision des règles proposées à l’origine. Le personnel de l’ACCOVAM a rencontré les commissions en février et en mai 2004 et divers représentants des membres pour discuter de la proposition révisée, qui restreint la portée du texte publié. Un projet révisé a été approuvé à la réunion du conseil de juin 2004 et a été présenté aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Procédure des audiences de l’ACCOVAM – Modification du Statut 20, modifications accessoires de Statuts et adoption des Règles de procédure : Le Statut 20 a été simplifié et amélioré de manière à 1) mieux refléter les principes de l’équité administrative, 2) regrouper et simplifier la procédure des audiences de l’Association, et 3) obtenir une procédure qui permettra à l’Association de mieux remplir son mandat de réglementation. La nouvelle procédure d’audience et de révision traduit mieux les principes d’efficacité, de transparence, d’équité et de protection du public. Les Statuts 2, 4, 11, 28, 30, 33 et 35 ainsi que le Principe directeur n° 6 ont également été modifiés pour assurer leur conformité avec le Statut 20. Les Règles de procédure de l’ACCOVAM ont été élaborées en vue d’aider les parties et les formations d’audience relativement à la tenue des audiences et aux questions s’y rapportant. La modification du Statut 20 et les modifications accessoires des Statuts 2, 4, 11, 28, 30, 33 et 35 et du Principe directeur n° 6 ainsi que l’établissement de Règles de procédure ont été approuvés à la réunion du conseil d’octobre 2003 et par les commissions de valeurs mobilières le 27 avril 2004. Ces modifications entreront en vigueur le 1er octobre 2004. D’autres modifications d’ordre administratif du Statut 20, relatives à la procédure d’audience au Québec, ont été approuvées par le conseil d’administration de l’ACCOVAM le 13 juin 2004 et le 21 juillet 2004. Ces modifications d’ordre administratif ont été présentées aux ACVM en vue de l’approbation. Produits dérivés sur actions et compensations s’y rapportant : Les modifications visent à simplifier la formulation des règles actuelles, à en élargir l’application et à corriger les erreurs qu’elles contiennent, ainsi qu’à accroître le nombre de compensations possibles par l’introduction de nouvelles règles. Les modifications ont été approuvées à la réunion du conseil d’avril 2003 et par les commissions de valeurs mobilières le 7 août 2003. Le personnel de l’ACCOVAM attend la mise en œuvre conjointe avec la Bourse de Montréal. Capital et couverture prescrits pour les titres d’organismes de placement collectif marché monétaire : Le sous-alinéa 2(f)(ii) du Règlement 100 traite les titres d’organismes de place17 ment collectif pouvant être vendus par prospectus dans une province du Canada de la même manière que les titres cotés. Dans le cas des organismes de placement collectif marché monétaire, cette règle est trop prudente, puisque les titres sous-jacents à ces organismes de placement collectif comportent par nature un degré de risque moindre que les titres de participation. Les règles de l’ACFM reconnaissent le risque moindre afférent aux titres des OPC marché monétaire en fixant à 5 % la couverture prescrite pour ces titres. La modification proposée de l’article 2 du Règlement 100 permettra une couverture au taux de 5 % pour les positions dans des titres d’OPC marché monétaire, au sens de la Norme canadienne 81-102, détenues dans les comptes de la société membre ou dans les comptes de client. La modification a été approuvée à la réunion du conseil de juin 2004 et a été approuvée par les commissions de valeurs mobilières le 27 septembre 2004. Le personnel de l’ACCOVAM attend la mise en œuvre conjointe avec la Bourse de Montréal. Couverture des titres cotés sur le CNQ : Par suite de la reconnaissance par la CVMO du CNQ à titre de bourse, les titres cotés sur le CNQ deviendront automatiquement admissibles en couverture. Les émetteurs cotés sur le CNQ sont surtout des sociétés émergentes et les normes minimales d’inscription à la cote du CNQ sont moins strictes que les normes minimales pour les émetteurs inscrits à la cote de la Bourse de Toronto ou de la Bourse de croissance TSX. Étant donné ces normes d’inscription à la cote moins strictes (notamment une capitalisation boursière moindre) pour les titres cotés sur le CNQ que pour les sociétés de capital de démarrage cotées sur la Bourse de croissance TSX, lesquelles n’ont aucune valeur d’emprunt, la modification proposée vise à dénier toute valeur d’emprunt aux titres cotés sur le CNQ. Le texte proposé du sous-alinéa 2(f)(i) du Règlement 100 a été approuvé à la réunion du conseil de juin 2004 et a été présenté aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Méthode du taux de couverture proposée pour les titres de participation : Un groupe de travail du sous-comité de la Formule d’établissement du capital de la SAF a élaboré une nouvelle méthode du taux de couverture qui permet de suivre de près le risque de marché d’un titre individuel et de déterminer un taux de couverture pour le titre en fonction du risque mesuré. La méthode proposée permet de déterminer le risque de marché en mesurant tant le risque de prix que le risque de liquidité, qui composent le risque de marché. La proposition a été approuvée à la réunion du conseil de juin 2001 et a reçu l’approbation de principe de l’ASC, de la BCSC, de la CVMO et de la SSC en février 2002. Le personnel de l’ACCOVAM 18 travaille à l’élaboration d’un programme d’essai pour déterminer l’incidence potentielle de ces propositions sur les sociétés membres de l’ACCOVAM. Règles sur les couvertures et le capital à l’égard des engagements de prise ferme : Les modifications initiales de l’article 5 du Règlement 100 ont été approuvées par le conseil en juin 1999. Le personnel de l’ACCOVAM et le personnel de la Commission des valeurs mobilières du Québec ont convenu des modifications suivantes. Le seul changement important par rapport au projet de modification initial est le suivant : la couverture réglementaire habituelle pour les nouvelles émissions ayant un taux de couverture de 50 % pendant les opérations courantes sur le marché secondaire passera à 40 % (soit 80 % de la couverture prescrite habituelle actuelle) plutôt qu’à 30 % suivant le projet de modification initial (soit 60 % de la couverture prescrite habituelle actuelle). Les modifications de l’article 5 du Règlement 100 ont été approuvées à la réunion du conseil de janvier 2004 et par les commissions de valeurs mobilières le 13 avril 2004. Le personnel de l’ACCOVAM attend la mise en œuvre conjointe avec la Bourse de Montréal. Définition du « taux de couverture flottant » : Une proposition de modifier le calcul du « taux de couverture flottant » a été approuvée lors de la réunion du conseil de juin 2003, dans le but de mieux prendre en compte le risque lié aux positions des sociétés membres et des clients sur les produits indiciels cotés. La définition du terme « taux de couverture flottant » exposée au sousalinéa 9(a)(x) du Règlement 100 précise la méthode de calcul de ce taux (sur la base d’indicateurs du risque de cours et du risque de liquidité) et les circonstances dans lesquelles le taux doit être changé. La méthode de calcul exposée dans la définition actuelle comprend un coussin de 0,50 %, qui visait à limiter le nombre de changements du taux de couverture et, par là, le fardeau imposé aux sociétés membres. La modification proposée consiste à éliminer le coussin de 0,50 % qui est actuellement intégré dans la méthode de calcul du « taux de couverture flottant ». La modification du sousalinéa 9(a)(x) du Règlement 100 a été approuvée à la réunion du conseil d’avril 2004 et par les commissions de valeurs mobilières le 19 août 2004. Le personnel de l’ACCOVAM attend la mise en œuvre conjointe avec la Bourse de Montréal. Capital et couverture prescrits pour les options position acheteur : Dans le cadre de la refonte en cours des règles sur la couverture et le capital applicables aux titres et aux dérivés portant sur des titres, des modifications des articles 9 et 10 sont proposées en vue de réviser le capital prescrit pour certaines positions acheteurs dans des contrats d’options et pour les compensations concernant ces positions et d’aligner la couverture prescrite pour les clients sur ces règles modifiées concernant le capital. Les modifications proposées visent à refléter plus exactement le risque lié à la détention d’options position acheteur en attribuant une valeur 1) à la portion « en dedans du cours » de la valeur au marché de l’option position acheteur lorsqu’elle est supérieure à la couverture normale sur le titre sousjacent, et 2) à la portion « valeur temps » de la valeur au marché de l’option position acheteur lorsque la date d’échéance de l’option est dans neuf mois ou plus. Des modifications correspondantes et des modifications techniques ont été apportées aux règles sur les compensations. Les modifications proposées des articles 9 et 10 du Règlement 100 ont été approuvées à la réunion du conseil de juin 2004 et par les commissions de valeurs mobilières le 11 août 2004. Le personnel de l’ACCOVAM attend la mise en œuvre conjointe avec la Bourse de Montréal. Autorisation de l’utilisation facultative des systèmes TIMS ou SPAN à des fins réglementaires : À l’heure actuelle, les couvertures réglementaires pour les instruments dérivés sont calculées suivant une formule fondée sur les stratégies. Les modifications proposées de l’article 10 du Règlement 100 ont pour but d’autoriser l’utilisation des systèmes TIMS ou SPAN pour calculer les couvertures prescrites des positions sur produits dérivés détenus par les sociétés membres. Ces systèmes permettent d’évaluer plus efficacement le risque d’un portefeuille d’instruments dérivés et de faire concorder plus étroitement les exigences réglementaires de capital avec le risque de marché inhérent aux stratégies de couverture employées par les sociétés membres. De plus, les modifications devraient permettre aux sociétés membres de réduire les couvertures prescrites sans que l’intégrité des marchés de capitaux ne subisse de contrecoup défavorable. Les modifications proposées de l’article 10 du Règlement 100 ont été approuvées à la réunion du conseil de janvier 2004 et par les commissions de valeurs mobilières le 14 juin 2004. Le personnel de l’ACCOVAM attend la mise en œuvre conjointe avec la Bourse de Montréal. Obligation de faire parvenir aux clients des relevés trimestriels : À l’heure actuelle, la fin d’exercice de certaines sociétés membres ne correspond pas à la fin d’un trimestre civil. Étant donné que les sociétés membres sont tenues de produire des relevés à la fin de chaque trimestre civil et à la fin de l’exercice aux fins de vérification externe, elles envoient annuellement au moins cinq jeux de relevés aux clients qui ont un solde monétaire ou des titres. La modification proposée de l’article 1(c) du Règlement 200 a pour but de fixer à quatre le nombre minimum d’envois annuels aux clients pour toutes les sociétés membres. La modification proposée a été approuvée à la réunion du conseil de janvier 2004 et présentée aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Modification des exigences relatives à l’assurance : Une modification d’ordre administratif a été apportée aux exigences relatives à l’assurance pour supprimer toute mention de l’assurance postale à l’article 2 du Règlement 400, Police d’assurance des institutions financières, Clause (C) – En transit, ainsi qu’à l’alinéa 5(a) du même règlement. Cette modification donne une définition plus concise de ce qui doit être couvert par la police d’assurance des institutions financières et élimine toute confusion au sujet de ce qui doit être couvert par la police d’assurance postale. La modification a été approuvée à la réunion du conseil de janvier 2001 et approuvée par les commissions de valeurs mobilières. Le personnel de l’ACCOVAM attend maintenant la mise en œuvre conjointe avec la Bourse de Montréal. Allers-retours dans la journée : Avant l’élaboration de ces propositions, il n’y avait pas de statut ou de règlement traitant des questions particulières que posent les allersretours dans la journée (il s’agit du day trading, auparavant appelé spéculation sur séance). Vu qu’un certain nombre de sociétés faisant la promotion des allers-retours dans la journée souhaitaient devenir membres de l’Association et qu’il s’agit d’une activité très risquée, il était manifeste qu’il fallait des règles en la matière adaptées aux préoccupations particulières de protection des investisseurs que suscite cette activité. Les modifications proposées définissent les obligations des membres en ce qui concerne les points suivants : • s’assurer qu’un compte d’allers-retours dans la journée convient à un client particulier avant de lui ouvrir un tel compte; • prévenir les clients des risques liés aux allersretours dans la journée; • protéger le client contre la perte financière par la mise en œuvre de limites strictes sur l’effet de levier, sous la forme d’exigences de couverture. Le projet de règlement 2500 initial a été approuvé à la réunion du conseil de juin 2001 et les commissions de valeurs mobilières ont formulé des observations additionnelles. Par la suite, le projet de règlement 2500, Allers-retours dans la journée, le projet d’article 22 du Règlement 100, Couverture prescrite pour les expositions intra-journalières et le projet de principe directeur no 10, Couverture prescrite pour certains comptes de 19 client comportant des expositions intra-journalières, ont été approuvés à la réunion du conseil d’octobre 2003 et par les commissions de valeurs mobilières le 29 juin 2004. Le personnel de l’ACCOVAM attend maintenant la mise en œuvre conjointe avec la Bourse de Montréal. Normes minimales pour les comptes institutionnels : Le souscomité des services institutionnels de la SAJC a rédigé le Principe directeur n° 4, qui définit les normes minimales du secteur en matière de surveillance des comptes institutionnels. Le Principe directeur a été approuvé une première fois à la réunion du conseil d’avril 2003. Le personnel des commissions de valeurs mobilières et le personnel de l’ACCOVAM se sont réunis récemment pour discuter des questions qui restent, notamment de l’examen de la convenance. En raison des révisions nécessaires, la CVMO a demandé à l’ACCOVAM, en septembre, de retirer le Principe directeur dans l’attente des modifications. Le personnel de l’ACCOVAM a révisé le Principe directeur à partir des commentaires formulés par les commissions sur ces questions et a présenté ces modifications au sous-comité des services institutionnels, qui les a appuyées. Le Principe directeur n° 4 révisé sera présenté à la SAJC en décembre. On prévoit que le Principe directeur sera présenté à la réunion du conseil de janvier 2005. Compétences et formation : Les parties I et II du Principe directeur no 6 ont été modifiées pour reconnaître des cours additionnels et ajouter des exemptions sans diminuer la rigueur des règles actuelles concernant les compétences, pour éliminer des règles et des renvois périmés et pour ajouter des dispositions sur les droits à payer pour les demandes d’exemption. Les modifications apportent également un certain nombre de corrections d’ordre terminologique, syntaxique et grammatical au texte actuel et mettent à jour les renvois aux Statuts et Règlements. Les modifications proposées des parties I et II ont été approuvées à la réunion du conseil de juin 2004 et ont été présentées aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Restrictions et informations à fournir relatives à la recherche : Le Principe directeur n° 11 a été modifié pour intégrer la nouvelle dénomination de l’AIMR, CFA Institute. Cette modification d’ordre administratif a été approuvée à la réunion du conseil d’octobre 2004 et a été présentée aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Pénalité pour concentration de titres à l’égard de positions de titres indiciels diversifiés : Le Tableau 9 du Formulaire 1 exige la présentation des dix positions d’émetteurs les plus importantes du point de vue de la valeur d’emprunt de façon à pouvoir déterminer s’il y a pos20 session d’une trop grande quantité d’un titre du même émetteur et s’il y a lieu d’appliquer une pénalité pour concentration. Lorsqu’il s’agit d’apprécier si l’exposition à un émetteur en particulier pose problème, l’exposition combinée des titres en stock et du « montant du prêt » du compte du client est calculée et comparée au capital régularisé en fonction du risque de la société membre. Les produits indiciels diversifiés cotés sont devenus des instruments populaires auprès des sociétés membres et de leurs clients et présentent l’avantage de réduire à la fois le risque lié à l’émetteur et le risque lié au secteur que peut entraîner la possession de titres individuels. Il s’ensuit donc que les titres indiciels diversifiés devraient être traités différemment lorsqu’il s’agit de déterminer s’ils présentent un risque lié à l’émetteur qui est important pour une société membre. Les modifications proposées visent à ouvrir aux sociétés membres l’option de traiter des positions de produits indiciels diversifiés de la même manière que les titres indiciels du panier sous-jacent aux fins de l’évaluation de la concentration des titres. Les modifications proposées du Tableau 9 du Formulaire 1 ont été approuvées à la réunion du conseil de juin 2004 et ont été approuvées par les commissions de valeurs mobilières le 27 septembre 2004. Le personnel de l’ACCOVAM attend maintenant la mise en œuvre conjointe avec la Bourse de Montréal. Pénalité pour concentration : Les modifications proposées du Formulaire 1, soit le Tableau 15, établiront des limites pour l’exposition d’une société membre de l’ACCOVAM à une ou plusieurs contreparties sans lien de dépendance. Les expositions excédant ces limites déclencheront une pénalité pour la société membre qui sera fonction de l’accroissement du risque dû à la concentration. Cette pénalité s’appliquera à l’endroit de toutes les contreparties, et non des seules « institutions agréées », du fait que le risque de concentration peut augmenter dans les opérations avec tout type de contrepartie. Les modifications ont été approuvées en principe par les commissions de valeurs mobilières. La prochaine étape consistera à réaliser des essais dans le secteur pour déterminer l’incidence financière/ opérationnelle potentielle de cette proposition sur les sociétés membres. Exigences de capital relatives aux arrangements de garde : Des propositions ont été mises au point pour modifier les exigences de capital actuelles dans la situation où le dépositaire serait admis comme lieu agréé de dépôt de valeurs n’était du fait que la société membre n’a pas passé de convention de garde écrite avec lui. Il est jugé que les exigences de capital proposées tiennent mieux compte du risque de ne pas avoir de convention de garde dans cette situation, tout en maintenant une in- citation suffisante pour le membre à signer la convention de garde standard. Les modifications ont été approuvées à la réunion du conseil d’octobre 2002 et par les commissions de valeurs mobilières. Le personnel de l’ACCOVAM attend la mise en œuvre conjointe avec la Bourse de Montréal. Règles en cours d’élaboration Autorisation pour les caisses de retraite étrangères d’obtenir le statut d’« institution agréée » ou de « contrepartie agréée » – Formulaire 1 : Les règles actuelles de l’Association ne reconnaissent pas expressément les caisses de retraite étrangères comme étant des « institutions agréées » ou des « contreparties agréées » aux fins du risque de crédit. Par conséquent, la couverture de la plupart des caisses de retraite étrangères est calculée de la même manière que pour la couverture des clients de détail. Les modifications proposées élimineraient ou réduiraient considérablement les couvertures prescrites applicables aux caisses de retraite étrangères, qui seraient désormais admissibles comme institutions agréées ou contreparties agréées. La diminution des couvertures prescrites permettra aux sociétés membres d’obtenir plus rapidement des capitaux auprès d’un groupe de contreparties de prêt de titres étrangers sans que leur solvabilité ou celle de leurs clients ne soit touchée de façon défavorable. Les modifications proposées ont été approuvées à la réunion du conseil de janvier 2004 et présentées aux commissions de valeurs mobilières en vue de l’approbation. Statut 39 : Un sous-comité a été établi en vue d’étudier la question de la constitution d’une société par actions par les représentants comme autre formule possible de montage de la relation commerciale à côté de la relation employeur-employé ou mandant-mandataire. Définition de l’expression « lieux agréés de dépôt de valeurs » - Agents de transfert, Directives générales et définitions du Formulaire 1 : La modification d’ordre administratif proposée vise à clarifier les situations auxquelles devrait s’appliquer l’exception à l’obligation d’obtenir des ententes de garde. Même si la définition exige la conclusion d’une entente de garde écrite, il est possible d’invoquer une exception à cette règle dans les situations où les entités qui gardent des titres pour le compte du membre sont des banques et des sociétés de fiducie classées comme « contreparties agréées » et qui agissent comme agents de transfert à l’égard des titres visés. Toutefois, l’exception à l’obligation de conclure une entente de garde écrite visait les situations dans lesquelles les titres étaient expédiés à l’agent de transfert en vue d’une nouvelle inscription, et non les situations où les titres étaient confiés à l’agent de transfert à des fins de garde générale. Cette intention est rendue plus claire dans la modification d’ordre administratif proposée. La modification proposée a été approuvée à la réunion du conseil de juin 2004 et a été approuvée par les commissions de valeurs mobilières le 28 septembre 2004. Le personnel de l’ACCOVAM attend la mise en œuvre conjointe avec la Bourse de Montréal. Statut 19 : La Section des affaires juridiques et de la conformité a établi un sous-comité chargé de l’aider à élaborer des règles plus efficaces dans le domaine des examens de conformité et des enquêtes. Règlement 100 – Document de principe sur les modèles de valeur à risque : Le Règlement 100 expose des règles fondées sur la stratégie employées pour déterminer le capital prescrit pour les positions sur titres pour compte propre détenues par les membres et les compensations faisant intervenir des titres (et des dérivés sur titres). Il a été jugé que ces règles sont trop prudentes parce que le nombre de stratégies de compensation permises dans le groupe de produits d’un émetteur est limité et que la diversification des risques liés aux émetteurs n’est pas prise en compte. Il en est résulté que, dans de nombreux cas, des positions dans des titres détenues pour compte propre par des membres ont été transférées de la société membre à la banque qui est sa société mère dans le but de se prévaloir des exigences de capital moins rigoureuses du BSFI. La proposition vise à donner aux sociétés membres qui tiennent des stocks pour compte propre complexes et/ou importants la possibilité d’utiliser une approche fondée sur les modèles de valeur à risque (VaR) pour déterminer le capital prescrit, ce qui aura pour conséquence que le capital prescrit du membre correspondra mieux au risque de marché global lié au stock de titres pour compte propre de la société membre. L’évaluation au moyen du modèle VaR permet une mesure plus exacte du risque de marché résiduel que les règles fondées sur la stratégie pour les raisons suivantes : • dans le cas du risque de marché propre à un émetteur, le modèle VaR détermine la valeur de liquidation de tous les produits du même émetteur comme un seul panier de risque, au lieu d’exiger l’appariement des positions en vue des compensations comme l’exigent les règles fondées sur la stratégie; • dans le cas du risque de marché global du portefeuille, le modèle VaR reconnaît les réductions de risque qui peuvent être obtenues par la diversification du portefeuille. Avant que cette proposition puisse être mise en œuvre, il faut déterminer ses incidences sur les exigences de 21 capital globales, les ressources additionnelles (notamment des spécialistes des modèles VaR) dont l’ACCOVAM aura besoin pour permettre l’utilisation de modèles VaR et un plan de mise en œuvre des règles. Principe directeur n° 5 : Un sous-comité mixte de la Section des affaires juridiques et de la conformité et du Comité sur les marchés des capitaux révise le Principe directeur no 5 en vue de définir de façon plus détaillée les types d’activités interdites sur les marchés de titres d’emprunt pour les investisseurs institutionnels et d’exposer de façon plus explicite les attentes en matière de conformité. Formulaire 2 : Le sous-comité du Formulaire 2 travaille à définir les normes minimales pour la documentation d’ouverture de compte, qui viendrait remplacer le formulaire obligatoire. Il établira des normes minimales pour les comptes de détail, les comptes de courtier exécutant et les comptes institutionnels. Planification financière : Un comité a été constitué pour établir les normes minimales de surveillance de l’activité de planification financière exercée par les sociétés membres. Marchés de titres d’emprunt de détail : La Section des affaires juridiques et de la conformité a constitué un sous-comité chargé d’examiner les questions de conformité sur le marché des titres d’emprunt de détail, comme les majorations et la meilleure exécution. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Richard Corner Vice-président, Politique réglementaire (416) 943-6908 ou [email protected] Mise en application : Décisions en matière disciplinaire Derek Jansen (3314/04) Contraventions : Il a reconnu avoir effectué des opérations dans le compte d’erreurs de TD sans avoir reçu d’ordres de clients, utilisant ainsi le capital du membre sans le consentement de ce dernier. Il a également reconnu avoir effectué des opérations non autorisées dans le compte d’une cliente. Sanctions : amende de 25 000 $; obligation de passer à nouveau l’examen sur le MNC; frais de 5 000 $. Hong Xiao (3315/04) Contraventions : Elle a reconnu : • avoir multiplié les opérations dans le compte d’une cliente, en appliquant une stratégie consistant à faire un nombre excessif d’opérations dont elle savait ou aurait dû savoir qu’elle était contraire à l’intérêt et/ou aux instructions de sa cliente, ou qu’elle était dans une insouciance intentionnelle ou téméraire à l’égard de l’intérêt et/ou des intérêts de sa cliente; • s’être engagée à indemniser sa cliente d’une somme égale à la mise de fonds de celle-ci et lui avoir remis une somme en exécution partielle de cet engagement, le tout à l’insu et sans le consentement ou l’autorisation de son employeur. Sanctions : amende de 45 000 $; restitution de 5 051,50 $ de commissions; interdiction d’autorisation en vue de l’inscription auprès d’un membre de l’Association pour une période de dix (10) ans; période de surveillance stricte de deux ans lors de toute autorisation ultérieure en vue de l’inscription auprès d’un membre de l’Association; obligation de passer à nouveau l’examen sur le MNC; frais de 25 000 $. Marlow Group Securities Inc. (3316/04) Contravention : La société a reconnu ne pas avoir maintenu son capital régularisé en fonction du risque supérieur à zéro conformément au Formulaire 1 de l’Association. Sanctions : amende de 30 000 $ et frais de 4 000 $. 22 Steven Rodney Jeske (3317/04) Contraventions : Il a reconnu : • avoir tenu son propre carnet de clients, avoir été le responsable principal pour le service relatif aux comptes de ses clients, avoir signé les formulaires de demande d’ouverture de compte pour ces comptes et s’être trouvé ainsi à jouer le rôle de représentant inscrit alors qu’il ne possédait la formation et n’était inscrit que comme représentant en placement. Sanctions : amende de 15 000 $ et frais de 2 000 $. Jory Capital Inc., Patrick Michael Cooney et Brandi John Garfield Wermie (3318/04) Contraventions : Jory Capital Inc. a reconnu : • avoir permis que des paiements s’élevant à 195 600 $ soient faits à M. Cooney, sans l’autorisation préalable écrite du vice-président de la conformité financière de l’Association; • avoir augmenté ses actifs non admissibles de 30 089,80 $, sans l’autorisation préalable écrite du vice-président de la conformité financière de l’Association; • à quatre reprises, ne pas avoir maintenu son capital régularisé en fonction du risque supérieur à zéro; • ne pas avoir signalé sans délai les résultats de certains tests de rentabilité indiquant qu’elle devrait être classée au niveau 1 ou au niveau 2 du système du signal précurseur. Patrick Cooney a reconnu avoir reçu des paiements de Jory qui ne respectaient pas les restrictions du niveau 2 du système du signal précurseur et ne pas avoir veillé à ce que Jory ait mis en oeuvre des procédures adéquates pour respecter les restrictions du niveau 2 du système du signal précurseur. Brandi John Garfield Wermie a reconnu ne pas avoir veillé à ce que Jory se conforme aux restrictions du niveau 2 du système du signal précurseur et ne pas avoir signalé sans délai les résultats de certains tests de rentabilité indiquant que Jory pourrait être classée au niveau 1 ou au niveau 2 du système du signal précurseur. Sanctions : Jory – amende de 35 000 $ et frais de 10 000 $. Cooney – amende de 45 000 $; obligation de passer à nouveau l’examen d’aptitude pour associés, administrateurs et dirigeants; suspension d’autorisation de jouer le rôle de personne désignée responsable auprès d’un membre de l’Association pendant une période de 18 mois; suspension d’autorisation à titre de chef de la direction pendant une période de six mois. Wermie – amende de 5 000 $; obligation de passer à nouveau l’examen d’aptitude pour chefs des finances; interdiction d’exercer les fonctions de chef des finances pour une période de six mois. Serge Bélec (3319/04) Contraventions : Le conseil de section a jugé que M. Bélec: • a effectué deux opérations non autorisées dans le compte d’une cliente; • a effectué quatre opérations non autorisées dans le compte d’une autre cliente; • a proposé à ses deux clientes de les compenser pour les pertes subies, sans l’autorisation de son employeur. Sanctions : amende de 16 000 $; obligation de passer à nouveau l’examen sur le MNC; surveillance étroite pour une période de douze (12) mois; frais de 9 000 $. David Michael Clifton (3320/04) Contraventions : Il a reconnu : • avoir effectué trois opérations dans le compte d’une cliente, sans l’autorisation préalable de celle-ci; • avoir effectué une opération dans le compte d’un client, sans l’autorisation préalable de celui-ci; • avoir déclaré faussement à Dundee qu’une dette totale de 30 000 $ dans le compte de deux clients était attribuable à l’incapacité de payer de ces clients, alors qu’il savait ou aurait dû savoir que cela était faux. Sanctions : amende de 35 000 $; restitution de 320 $ de commissions; obligation de passer à nouveau l’examen sur le MNC; surveillance stricte pendant une période de 12 mois; frais de 5 000 $. Clive Thomas (3322/04) Contraventions : Le conseil de section a jugé que M. Thomas : • a donné à son employeur, membre de l’Association, des renseignements inexacts au sujet d’éléments importants des renseignements personnels et financiers contenus dans un formulaire de demande d’ouverture de compte, a altéré une photocopie d’une pièce d’identité et a contrefait une signature sur un formulaire de demande d’ouverture de compte en vue de créer un compte de client fictif; • a effectué des opérations dans un compte de client fictif. Sanctions : Interdiction permanente; amende de 50 000 $; frais de 12 000 $. 23 Kianosh Rahmani (3326/04) Contraventions : Le conseil de section a jugé que M. Rahmani : • n’a pas avisé l’Association qu’il avait été accusé d’une infraction criminelle; • a présenté à l’Association une demande uniforme de renouvellement d’inscription contenant une information fausse; • a présenté à l’Association un formulaire de demande uniforme d’inscription/ d’autorisation IU-2000 contenant une information fausse. Sanctions : Interdiction permanente; amende de 15 000 $; frais de 15 000 $. Alan Bruce Alexander Thomson (3332/04) Contraventions : Le conseil de section a jugé que M. Thomson : • a placé auprès de clients des certificats d’emprunt de Value Software Corporation (Value) sans qu’un visa ait été obtenu pour un prospectus relatif à ces titres et sans que ces titres fassent l’objet d’une dispense, en contravention de l’article 61 du Securities Act de la Colombie-Britannique, certaines de ces opérations ayant été faites sans inscription dans les livres d’IPO Capital Corp.; • a recommandé l’achat de certificats d’emprunt et/ ou accepté des ordres d’achat de ces titres de divers clients, sans avoir procédé à une vérification diligente pour s’assurer que les certificats d’emprunt constituaient un investissement légitime. Sanctions : amende de 25 000 $; suspension de l’inscription d’une durée de sept ans; obligation de passer à nouveau l’examen sur le MNC; frais de 26 500 $. Thomas J. Hunt (3334/04) Contraventions : Le conseil de section a jugé que M. Hunt : • a détourné des fonds du compte d’un client en Suisse; • a donné des instructions en vue d’opérations dans le compte d’un client détenu dans une institution financière en Suisse à l’insu ou sans le consentement de son employeur; • a organisé un placement privé et un placement dans un fonds de couverture pour un client, opérations effectuées sans inscriptions dans les livres et à l’insu et sans le consentement de son employeur. 24 Sanctions : Interdiction permanente; amende de 280 000 $; restitution de gains mal acquis de 194 158,63 $; frais de 45 554 $. Naeema Crittal (3335/04) Contraventions : Le conseil de section a jugé que Mme Crittal avait contrevenu à l’article 5 du Statut 19 et lui a ordonné de démontrer, dans un délai de 90 jours à compter de la date de l’audience, son intention de coopérer à l’enquête de l’Association dans cette affaire, notamment en se présentant à une entrevue avec le personnel de l’Association et en produisant les documents que pourra demander le personnel de l’Association. Sanctions : amende de 50 000 $; suspension temporaire d’inscription de 90 jours pour lui donner la possibilité de se présenter et de fournir les renseignements et la coopération à l’enquête qui lui sont demandés, à défaut de quoi, après 90 jours, la suspension temporaire d’inscription deviendra une radiation; frais de 15 800 $. Steven Nizam Khan (3337/04) Contraventions : Il a reconnu : • avoir négligé d’interdire à l’un des représentants inscrits d’IPO, à savoir Alan Bruce Alexander Thomson, de vendre des certificats d’emprunt de Value Software Corporation à des clients d’IPO alors qu’il savait ou aurait dû savoir que Thomson, la seule personne chargée de procéder à une vérification diligente des certificats d’emprunt, n’avait pas la compétence pour effectuer une vérification diligente appropriée à l’égard de ce placement. Sanctions : amende de 8 000 $; frais de 2 000 $. Brian Robert Strong (3338/04) Contraventions : Il a reconnu : • avoir offert d’indemniser un client pour les pertes subies dans le compte de celui-ci et avoir consenti un prêt personnel à deux clients dans des circonstances liées à une couverture insuffisante et/ ou à des comptes soumis à des restrictions d’opérations et à des pertes subies dans leurs comptes; • ne pas avoir veillé à ce que les recommandations d’opérations pour les comptes de deux clients et l’utilisation de la marge conviennent aux clients et correspondent aux objectifs de placement véritables ou déclarés de ceux-ci. Sanctions : amende de 25 000 $; obligation de passer à nouveau l’examen sur le MNC; surveillance de 3 mois; frais de 4 500 $. Jamal Hashim (3343/04) Contraventions : Il a reconnu : • avoir accepté, à de nombreuses reprises, un ordre de vente à découvert pour le compte d’un client, alors qu’il n’avait pas la permission de le faire; • avoir faussement indiqué au client que les ordres passés par lui avaient été exécutés et lui avoir fourni des renseignements faux au sujet du solde de son compte; • avoir cherché à dissimuler ou avoir dissimulé à IPC les opérations fictives dans le compte du client en consignant les opérations qu’il acceptait du client dans un registre distinct. Sanctions : interdiction de toute nouvelle autorisation en vue de l’inscription pour une période de 10 ans; obligation de passer à nouveau l’examen sur le MNC; frais de 5 000 $. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Alex Popovic Vice-président, Mise en application (416) 943-6904 ou [email protected] 25 Association canadienne des courtiers en valeurs mobilières L’Association canadienne des courtiers en valeurs mobilières est l’organisme national d’autoréglementation et de représentation du secteur des valeurs mobilières. L’Association a pour mission de protéger les investisseurs et de favoriser l’efficacité et la compétitivité des marchés des capitaux canadiens. Site Web www.ida.ca Ligne info-plaintes (877) 442-4322 Toronto Bureau 1600 121, rue King Ouest Toronto (Ontario) M5H 3T9 Tél. : (416) 364-6133 Téléc. : (416) 364-0753 Vancouver Bureau 1325 C.P. 11614 650, rue Georgia Ouest Vancouver (C.-B.) V6B 4N9 Tél. : (604) 683-6222 Téléc. : (604) 683-3491 Montréal Bureau 2802 1, Place Ville Marie Montréal (Québec) H3B 4R4 Tél. : (514) 878-2854 Téléc. : (514) 878-3860 Calgary Bureau 2300 355, 4e Avenue S.-O. Calgary (Alberta) T2P 0J1 Tél. : (403) 262-6393 Téléc. : (403) 265-4603 Halifax Suite 1620, Centre TD 1791, rue Barrington Halifax (Nova Scotia) B3J 3K9 Tél. : (902) 423-8800 Téléc. : (902) 423-0629 This report is available in English.