La crise des fusées de Cuba (1962) - geo-clio

Transcription

La crise des fusées de Cuba (1962) - geo-clio
La crise des fusées de Cuba
(1962)
Les temps forts de la crise
Janvier 1959 : Fidel Castro s'empare du pouvoir à
Cuba puis se rapproche du camp soviétique
14 octobre 1962 : un avion espion américain
repère sur l'île des rampes de lancement pour des
missiles soviétiques
22 octobre : le président américain J.F.Kennedy
instaure un blocus naval autour de Cuba pour
empêcher l'arrivée des navires soviétiques
transportant les fusées
24-28 octobre : les navires soviétiques font demitour et Khrouchtchev propose à Kennedy un
accord : les Etats-Unis s'engagent à ne plus
attaquer Cuba en échange du démantèlement des
fusées. La crise s'achève.
Cuba, crise majeure de la guerre
froide
La réaction américaine
« Au cours de la dernière semaine, nous avons eu des
preuves incontestables de la construction de plusieurs bases
de fusées dans cette île opprimée. Ces sites de lancement ne
peuvent avoir qu'un but : la constitution d'un potentiel
nucléaire dirigé contre l'hémisphère occidental (…). Cette
décision soudaine et clandestine (…) constitue une
provocation délibérée (…). Toute fusée nucléaire lancée à
partir de Cuba, contre l'une des nations de l'hémisphère
occidental, sera considérée comme l'équivalent d'une attaque
soviétique contre les Etats-Unis, attaque qui entraînerait des
représailles massives contre l'Union soviétique. »
J.F.Kennedy, discours du 22 octobre 1962.
« D'accord, Monsieur le Président, discutons »
Dessin de Leslie G.Illingworth, publié dans le journal britannique Daily Mail, 29 octobre 1962
Le recul soviétique
« Le commandement américain plaça en état d'alerte toutes ses
forces armées dans le monde. Le gouvernement soviétique mit en
état d'alerte toute l'armée de l'Union soviétique et les forces
armées du Pacte de Varsovie.
Nous avons déclaré que si les Etats-Unis s'engageaient à ne pas
envahir Cuba, l'URSS serait prête à évacuer de Cuba les missiles.
De son côté, le président des Etats-Unis a déclaré que si le
Gouvernement soviétique consentait à évacuer ses armes de
Cuba, le Gouvernement américain lèverait le blocus, et renoncerait
à l'invasion de Cuba. Mais c'est justement pour prévenir une
agression contre Cuba que nous y avions envoyé nos armes ! En
bref, on a ainsi établi une solution acceptable pour les deux
parties, qui signifiait une victoire de la raison, un succès de la
cause de la paix. »
N.Khrouchtchev, déclaration au Soviet Suprême,
12 décembre 1962