Nous apprenons avec tristesse le décès de M. Ducrotoy

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Nous apprenons avec tristesse le décès de M. Ducrotoy
http://racines-maurepas.fr.fm
N° 49 AVRIL 2008
Président:
Mr Olivier JEANNOT
AU SOMMAIRE
Le nouveau bureau -------------------------- p:1
Vice- Présidents:
Mrs Joël NIZART et Christian LEJEUNE
Calendrier et l’Exposition à Élancourt ---- p:2
Retour sur l’exposition ----------------------- p:3
Trésorier:
Mr Michel DOBIGNY
Trésorière Adjointe:
Mme Élisabeth MERCIER
Archives en ligne ----------------------------- p:4
Les panneaux routiers au fil du temps---- p:5
Secrétaire:
Mme Jacqueline RAVARD
Secrétaire Adjointe:
Mme Josiane DOBIGNY
Les panneaux routiers au fil du temps (suite) p:6
Le tablier était-il teint en bleu ?-------------- p:7
l’Exposition : (suite et fin)-------------------- p:8
Responsable Bibliothèque:
Mr Michel HELLEC
Responsable Généabank:
Mr Jean MONTEIX
Nous apprenons avec tristesse le décès de M. Ducrotoy,
survenu dans la nuit du 5 au 6 avril. La maladie qui le faisait souffrir ne pouvait qu’aboutir à une fin prochaine
comme le laissaient entendre ses soignants et son épouse.
Premier président de notre cercle, il aura laissé le souvenir d’un homme érudit, désireux de faire partager son
enthousiasme, ne laissant rien au hasard. Chercheur inlassable, on pouvait le voir dans les rues de Maurepas, sa serviette sous le bras, se dirigeant vers un lieu de recherche.
Ses séances d’initiation à la paléographie ont été un élément majeur de son action au sein du cercle.
Que son épouse et ses enfants trouvent ici, l’expression
de nos sincères condoléances.
Pou
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Calendrier des réunions
2007 – 2008
14 h 00
20 h 30
UN RENDEZ-VOUS À
NE PAS MANQUER !
observations
14/04/2008
Octobre 2008
Exposition du cercle
de Villepreux
05/05/2008
19/05/2008
le 25 de 14 à 18 h
le 26 de 10 à 17 h
26/05/2008
02/06/2008
Maison du droit et de la Solidarité Yves Corneau
square de l’Hébergerie
09/06/2008
78450 Villepreux
16/06/2008
Exposition à la ferme du Mousseau d’Elancourt les 29 février, 1er et 2 mars 2008
Notre exposition a été ouverte au public les trois après-midi successives avec la participation le
samedi du C.D.I.P. ( Centre de Développement de l’Informatique Personnelle – éditeur et diffuseur du logiciel GENEATIQUE entre autres ) renouvelée le dimanche.
Le Cadre :
Cette exposition s’est tenue à la ferme du Mousseau, dans une salle d’exposition agréable et
propice à ce genre d’évènements : murs en pierre apparente, éclairés par de nombreux spots,
équipés de cimaises permettant ainsi d’y suspendre nos panneaux tout en périphérie, majoritairement ceux réalisés à l’occasion du 20 ème anniversaire.
Des grilles disposées en accordéon sont venues renforcer ce dispositif, nous permettant ainsi
la présentation d’une vingtaine de nouveaux panneaux se rapportant plus spécialement à Élancourt : cartographie, agrandissements photographiques, fondation Méquignon, registres d’étatcivil et documents anciens. Une cinquantaine de panneaux ont été ainsi présentés au public.
Enfin, une vitrine a permis d’exposer quelques manuscrits relatifs à des successions datant de
1770, 1812, 1843, et 1849 prêtés par des adhérents, ainsi que des listes de recensement d’Elancourt aimablement mis à notre disposition par Messieurs Durand et Pautigny respectivement
chef des Services Généraux et Archiviste de la ville.
Planification des réunions à thèmes
7 avril : évolution de l’âge de la majorité matrimoniale et civile
14 avril : généabank
5 mai : comment photographier les actes
19 mai : recensement
26 mai : dispenses
2 juin : gedcom et liste éclair
9 juin : sauvegardes informatiques
16 juin :
en octobre nous inverserons les thèmes (le soir passera l’après midi et l’après midi le soir )
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Retour sur l’exposition.
Aviez-vous lu ce texte ? Et pour cause ! Il n’a
pas paru dans les Nouvelles de Rambouillet ...
À vos racines, partez !
Le 29 février s’ouvre une exposition peu ordinaire à Elancourt où vous pourrez découvrir des arbres qu’on ne doit surtout pas tailler, ni élaguer, ni
étêter… Ça existe ?
Oui, le club “ Racines ” les a implantés dans notre région il y a 20 ans et il s’agit d’arbres …
généalogiques. Depuis, on veille à leur développement, plus il y a de branches mieux c’est.
Que vous soyez adeptes ou non de cette variété,
venez vous plonger dans leur mystère. Riche en documentation, en iconographie, cette exposition vous
donnera l’occasion soit d’initier votre propre arbre
généalogique, soit d’étoffer celle que vous avez déjà
commencée, en consultant les pros pour lesquels la
recherche d’aïeuls n’a plus de secrets. Quelle que
soit la région d’origine de vos ancêtres, vous trouverez des conseils avisés y compris par les moyens les
plus récents qu’offre la recherche en ligne.
Elancourt, Ferme du Mousseau - Galerie d’exposition
Vendredi 29 février de 14h à 20h30, vernissage à 19h
Samedi 1e r mars de 14h à 20h30
Dimanche 2 mars de 14h à 18h
Contact :
Joël NIZART - 06 80 13 87 91
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Pas de resquille !
Je surveille.
Avant l’heure, c’est
pas l’heure.
Archives en ligne
61– C’est pour bientôt ! Au compte gouttes, apprêtez-vous à passer des nuits blanches
01—http://ad01.vtech.fr/
06—http://www.cg06.fr/culture/archives-docunumerises.html
07—http://www.ardeche.fr/education-culture-jeunesse-sports/archives-departementales/consultation-en-ligne
10—http://www.archives-aube.com/decennales/index.php
13—http://www.archives13.fr/dorisuec/jsp/login.jsp
19—http://www.archives.cg19.fr/recherche/archiveenligne/
21—http://www.archives.cotedor.fr/jahia/Jahia/archives.cotedor.fr/site/adco/cache/offonce/pid/1917
22—http://archives.cotesdarmor.fr/asp/
27—http://archives.cg27.fr/pleade/generic-subset.xsp?type=etatcivil
28—http://www.archives28.fr/ec/index.php
36—http://www.cyberindre.org/jahia/Jahia/portail/archives/pid/5862
44—http://www.cg44.fr/cg44/display.jsp?id=a27sr_15187
47—http://www.lot-et-garonne.fr/archives/accueil.htm
49—http://www.archinoe.fr/cg49/registre.php (dans quelques jours)
48—http://www.culture.lozere.fr/ Ou bien—http://jeanphilippe0.chez-alice.fr/genea/infos/ad48/
52—http://archives.haute-marne.fr/sdx/adhm/
60—http://www.oise.fr/Genealogie.111.0.html?&contUid=2643
64—http://sig.cg64.fr/R2/ciscripts/ci.php?appli=NAPOLEON
71—http://213.218.152.66/
72—http://www.archives.sarthe.com/RegistreNumerise.htm
73—http://www.sabaudia.org/
74—http://www.savoie-archives.fr/index.php?id=915
78—http://img-dad.cg78.fr/bin/Asp_Archives/anummain.asp
80—http://www.somme.fr/loisirs_culture/archives_et_genealogie/archives_en_ligne
81—http://www.cg81.fr/arch81/arch.html
83—http://www.archives.var.fr/
85—http://archives.vendee.fr/
86—http://www.archives-vienne.cg86.fr/
89—http://www.yonne-images.org/
94—http://www.archives94.fr/pages/etatcivilframeset.htm
Autres liens :
http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/fr/publications/archivesenligne.htm
LE TABLEAU D'HONNEUR de la Guerre 1914 - 1918 http://tableaudhonneur.free.fr/
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L’alpha et l’oméga ou les panneaux routiers du moyen âge
Tympan de la porte Nord de l’église SaintAndré de Sauveterre-de-Béarn.
Si vous placez, devant cette porte, un pèlerin de
Saint-Jacques et que vous lui demandez la direction
de Compostelle, sans hésiter, il vous indiquera
l’est. Cela semble fort bizarre. Veuillez lire les
lignes suivantes et vous serez surpris.
Que vous soyez touriste ou Sauveterrien, sans
aucun doute, avez-vous été intrigués par l’installation, il y a quelques années, de deux bornes singulières gravées de signes étranges.
Celles-ci, hautes chacune d’environ 57 centimètres, de forme parallélépipède rectangle, de 21x25
centimètres de base, sont implantées l’une à
“ Peyrou ” sur le côté gauche de la route, l’autre en
face du patronage, au pied de l’escalier montant à
la ville et à droite du chemin. Leur face avant s’orne de la coquille de Saint-Jacques, la face arrière
d’un écusson.
Les faces latérales quant à elles, arborent l’alpha
sur l’une et l’oméga sur l’autre. Aucun doute donc,
des bornes, de ce type, jalonnaient le chemin de
Saint-Jacques. Mais quelle était leur utilité ? Etaitce de simples rappels sur une route longue et difficile ou des indications précises du chemin à suivre
et des obstacles à contourner ?
La théorie d’une signalisation routière serait
impossible à déterminer si ces bornes étaient rigoureusement identiques. Comme ce n’est pas le cas,
voyons les différences et les conclusions à en tirer.
La première borne, celle de Peyrou à gauche de
la route, présente l’alpha sur la face latérale gauche, l’oméga sur la face latérale droite. Les pèlerins
allant à Saint-Jacques venant de l’Hôpital d’Orion,
trouvaient cette borne à leur gauche et rencontraient l’alpha, puis, pour sortir l’oméga. La
seconde borne, au bas de l’escalier, présente les
symboles inversés, alpha à droite de la coquille,
oméga à gauche. La borne étant située de l’autre
côté de la route c’est en toute logique que l’on entre par l’alpha et que l’on sort par l’oméga. A partir
de ces constatations essentielles, il est donc possible de dire que les pèlerins anciens utilisaient une
vraie signalisation.
Cette symbolique, gravée sur des bornes relativement légères, pouvait facilement faire l’objet de
déprédations et de déplacements malveillants, c’est
pourquoi, il n’est pas rare de la retrouver sur les
façades de maisons où il était plus dur de la détériorer.
Mais il est à Sauveterre, un autre endroit où alpha et oméga sont gravés. Le fronton de la porte
Nord de l’église Saint-André nous les montre, l’alpha à droite l’oméga à gauche. Cette configuration
a suscité pas mal de polémiques. Nos anciens ontils commis une erreur ou non ? Un petit rappel de
l’histoire des pèlerinages montrera le bien fondé de
cette disposition.
En ces temps reculés, nombreux et très prisés
étaient ces voyages : Rome, Jérusalem et bien sur
Compostelle. But mythique et très ancien puisque
ce pèlerinage à Saint-Jacques fut mis en place dès
que l’Espagne du nord a été délivrée des Maures,
peu avant l’arrivée des Carolingiens à la tête de la
France. Il se perpétuera sous leur domination et
ensuite, avec des périodes de fréquentations très
intenses. Le mouvement se ralentira au 16èm e siècle,
pour être plus précis à partir de 1492, lorsque toute
la péninsule ibérique sera reprise aux Arabes.
Mais les pèlerins eux- mêmes qui étaient- ils ?
Peu de femmes seules, des hommes pour la plupart
jeunes, en parfaite santé au départ, souvent de bonnes familles, fiers et décidés, forts capables de se
faire respecter à la force de leur bourdon.
D’autres encore étaient sur les routes. Ceux que
des personnes aisées ou plus âgées payaient pour
subir à leur place cette épreuve qu’ils avaient imprudemment promise de faire pour le rachat de
leurs fautes. Ces pèlerins étaient souvent des mercenaires de peu de foi.
Inutile de dire que, dans ces conditions, bourgeois ou manants, aucun villageois ne voyait d’un
bon œil ces gaillards, prêts à tout, traverser leur
bourg. Conter fleurette aux femmes et aux filles,
trousser un jupon ne devait pas leur faire peur. Pour
cette raison, les communes fortifiées comme Sauveterre, leur interdisaient le passage. Autre motif et
non des moindres, la peur de l’espionnage de leurs
défenses. Qui dit ville fortifiée, dit terrain et secrets
militaires.
(suite page suivante)
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Donc ces pèlerins arrivés par la rue Panecau,
tournaient vers Peyrou longeaient le gave et s’arrêtaient à “ l’hospitau ” (actuel hôtel Reine Sancy ),
toujours à l’extérieur de l’enceinte. Pour gagner
Oreyte leur prochaine étape, ils empruntaient le
pont. Avant sa construction, il fallait se contenter du
bac ou passer le gué à Munein. En ces temps là, les
ponts étaient rares, ils devaient se mouiller pour traverser les ruisseaux, vous voyez ce n’était pas une
partie de plaisir.
Beaucoup, cependant, désiraient se recueillir
dans l’église Saint-André. Chose possible puisque
l’édifice lorsqu’il fut construit, était à l’extérieur des
murs dans le quartier qui porte son nom. Il est d’ailleurs probable que les pèlerins contribuèrent, en apportant des pierres de carrières environnantes, à la
construction de l’église. Cette sorte de pénitence
était coutumière.
Or donc, une fois les dévotions terminées, où
retrouver son chemin ? Mais en se fiant aux indications données sur le fronton de la porte Nord, pardi !
Ces fameuses indications qui en ont laissé plus d’un
perplexe. Regardons bien, l’alpha est à droite, l’oméga à gauche. Il faut donc tourner le dos à la ville
et retrouver le chemin qui descend à Peyrou. Comme vous le voyez, tout était codifié. Rien n’était
laissé au hasard et nos anciens ne faisaient pas d’erreur, simplement, leur manière de vivre et de penser
était différente de la nôtre.
De nos jours, le pèlerinage de Saint-Jacques revit
et se développe constamment. Ceux qui se lancent
sur les routes sont biens différents des premiers pèlerins souvent contraints par les religieux. Ils étaient
obligés, manque de transport en commun, de faire
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aller et retour d’une seule traite. Aujourd’hui par
contre, ils découpent leur parcours en étapes et utilisent le train l’avion ou autre transport pour rentrer
chez eux. L’année suivante, ils reprennent la route là
où ils l’avaient abandonnée.
Vous avez plusieurs sortes de pèlerins :
- Ceux qui prennent les chemins les plus
courts et vont à Saint-Jacques le plus vite possible.
- D’autres pèlerins, plus puristes, suivent scrupuleusement les chemins indiqués sur leur guide.
Sur le tronçon sauveterrien, en venant d’Orion, ne
passent pas par Burgaronne mais tournent par Andrein et Sunarthe, arrivent rue Panecau. De là, tournent vers Peyrou, longent le bord du gave et remontent à l’église par l’escalier à côté du patronage. Ce
n’est pas le chemin des premiers siècles. Lors de la
construction de l’église et dans les siècles qui suivirent, ils venaient directement à Saint-André, après
leurs prières ils regardaient le panneau indicateur
gravé au-dessus de la porte Nord et partaient vers
Peyrou, longeaient le gave, s’arrêtaient ou non à
“ l’hospitau ”, empruntaient le vieux pont pour se
rendre à Oreyte. Quand nous en apercevons rue Pléguignou, nous savons qu’ils se sont renseignés à
l’aide de leur portable et vont à Oreyte. Ils longent
le camping franchissent le pont neuf. Tout de suite
après, ils sautent la barrière de protection et remontent par l’ancienne route de Pelote.
Voici donc l’explication du mystère de l’alpha et
de l’oméga de la porte Nord. Elle vaut ce qu’elle
vaut mais elle a le mérite d’être logique dans un système qui n’est plus le nôtre.
Jean Hourmilougué (ci-dessous)
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Te souviens-tu du tablier de ta Grand-mère ?
Le principal usage du tablier de Grand-mère
était de protéger la robe en dessous, mais
en plus de cela, il servait de gant pour
retirer une poêle brûlante du fourneau; il
était merveilleux pour essuyer les larmes
des enfants, et à certaines occasions,
pour nettoyer les frimousses salies.
Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les oeufs,les poussins à réanimer,
et parfois les oeufs fêlés qui finissaient
dans le fourneau.
Quand des visiteurs arrivaient, le tablier servait
d'abri à des enfants timides; et quand le
temps était frais,Grand' Mère s'en emmitouflait les bras.
Ce bon vieux tablier faisait office de soufflet,
agité au dessus du feu de bois. C'est lui
qui transbahutait les pommes de terre et le bois sec jusque dans la cuisine.
Depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes.
Après que les petits pois aient été récoltés venait le tour des choux.
En fin de saison il était utilisé pour ramasser les pommes tombées de l'arbre.
Quand des visiteurs arrivaient de façon impromptue, c'était surprenant de voir avec quelle rapidité ce vieux tablier
pouvait faire la poussière.
À l'heure de servir le repas,Grand- mère allait sur le perron agiter son tablier, et les hommes aux champs savaient aussitôt qu'ils devaient passer à table.
Grand- mère l'utilisait aussi pour poser la tarte aux pommes à peine sortie du four sur le rebord de la fenêtre pour
qu'elle refroidisse, tandis que, de nos jours, sa petite fille la pose là pour décongeler
Il faudra de bien longues années avant que quelqu'un invente quelque objet qui puisse remplacer ce bon vieux tablier
qui servait à tant de choses.
Envoie cela à ceux qui savent, et qui apprécieront l'histoire du tablier de Grand-Mère.
Recueilli par J. Ravard et C. Lejeune
On ignore souvent l’histoire récente …
tout près de chez nous !
Qui ne s’est pas promené dans le bois entre Maurepas, Coignières et SaintRémy-l’Honoré, carte au 1/25000 en main. Un nom peut intriguer : la Kabyline. Sur le cadastre napoléonien, le lieu était nommé “Bois du Tremblay”. Le
nom porté aujourd’hui sur les cartes a été donné par Oscar Legris, propriétaire du bois, cédé à Marcel Dassault après la guerre. Le GR 11 le traverse,
mais on ne doit pas s’écarter du chemin. Jolie promenade que je vous
conseille par temps sec.
http://saintremylhonore-actu.over-blog.com/categorie-1200893.html
Voici l’origine du nom.
Séverine Reverchon, descendante de la famille Legris raconte : "Mon aïeul,
Charlemagne fut le premier de la famille Legris a faire fortune. Installé à
Monneville dans l'Oise il épouse Victoria Têtu. Tous deux tenaient un commerce de type mini-supermarché. Ils ont commencé
à faire des petits sachets de teinture pour les femmes qui voulaient teindre leurs tabliers en bleu.
Quelque temps plus tard à la suite d'un voyage en Kabylie où ils virent les femmes faire des teintures de toutes les couleurs, Monsieur et Madame Legris vinrent s'installer à Versailles pour y fonder une usine de teinture textile : "La Kabyline", ce
fut un succès à l'époque !
Les habitués de la ville royale se souviennent peut-être d’un mur bordant l’usine dans la rue des Chantiers. Un
jolie maghrébine trônait au milieu d’une fleur dont les pétales de toutes les couleurs, représentaient la palette de la fameuse
teinture.
A Versailles la famille Legris a habité rue des Chantiers puis s'est installée au Chesnay. Les descendants ont poursuivi
l’exploitation jusqu’à la restructuration du quartier vers 1960.
Bonne promenade !
E. POTIÉ
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Il nous a semblé intéressant de montrer au public qu’à travers la généalogie, on est amené à découvrir la paléographie, par des métiers maintenant disparus, des modes vestimentaires ou alimentaires, retracer la vie de nos
ancêtres, leurs traditions, ou simplement remonter le fil de l’Histoire.
Le public :
Cet évènement a connu un certain succès puisqu’on a dénombré pas moins de deux cents visiteurs en trois jours,
avec un pic évident le samedi grâce à la venue du C.D.I.P. et l’intérêt suscité au vu des personnes rassemblées
autour du stand pour la démonstration et la vente de logiciels.
Cette rencontre nous a permis de renforcer nos liens avec les clubs et cercles voisins :
- celui du C.G.V.Y. ( Versailles – Yvelines ) avec la présence de Monsieur Thénard son Président
- celui de Plaisir (Généaqueduc) avec celle de Monsieur Mazé son Président
- celui de Villlepreux avec Madame Michondard et de Monsieur Ricaup son Secrétaire
- celui de Buc avec Monsieur Gourceaud son Président
- celui de Bois d’Arcy avec Monsieur Escat
Nous nous sommes depuis rendus à Villepreux et Buc, assister à leurs séances de travail, et avons convenu – à
l’initiative du C.G.V.Y. en la personne de Monsieur Thénard – de nous retrouver, et de participer, les 25 et 26
octobre prochains à un grand rassemblement local à Villepeux ; nous reparlerons ultérieurement de cette rencontre.
Cette exposition enfin a permis de mieux nous faire connaître localement, et de nous agrandir par trois adhésions
confirmées et autant à venir
L’information :
L’affichage chez les commerçants et les quelques articles parus localement avant l’exposition, semblent avoir
été limités. Seul, un encart un peu plus conséquent accompagné d’une photo, a couvert l’évènement dans le journal “LES NOUVELLES”.
Remerciements :
Lors du vernissage le vendredi soir, Monsieur Nizart après une présentation du Club RACINES, a
remercié tous les acteurs de cette exposition.
Nous tenons ici à renouveler notre reconnaissance :
- Aux représentants de la Municipalité d’Élancourt qui nous ont permis cette manifestation et mis à notre disposition local,matériel d’exposition et documents, notamment Messieurs Fourgous et Favier ; Mesdames
Letoublon et Leloup ; Messieurs Durand et Pautigny
- Aux personnalités de Maurepas qui ont fait le déplacement: Madame Malaquin et Monsieur Sindou-Faurie
- Aux représentants des Clubs voisins
- Aux représentants du C.D.I.P.
- A Monsieur A. Marque journaliste aux “NOUVELLES”
- A tout le public venu nombreux
- A tous les membres du Club qui se sont investis dans la préparation matérielle de cette exposition, qui ont
tenu permanence, accueilli et renseigné le public au long de ces trois demi-journées
MERCI à tous et à toutes.
Le Bureau du Club RACINES
On n’est pas fâché ?
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