EP147-ESC Pau_EP139-ESC Pau

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ESC PAU,
LA FORCE
DES PARTENARIATS
Une pédagogie largement nourrie des échanges avec les entreprises :
c’est la marque de fabrique de l’ESC Pau. Cette attention portée aux
attentes des professionnels a même valu à l’École béarnaise le 17e rang
dans la catégorie « Reconnaissance par les entreprises » dans le dernier
palmarès du magazine L’Étudiant. « Plus que les classements, c’est plutôt
l’étincelle dans les yeux des diplômés lorsqu’ils ont obtenu le job de leur
rêve ou la satisfaction des recruteurs qui importe. Or l’insertion
professionnelle de nos étudiants est bonne : 76 % de nos diplômés 2011
étaient en CDI dans les deux mois suivant leur diplomation », se félicite
Stephen Platt, le directeur des programmes.
a stratégie de l’ESC Pau se décline
dans une présence forte auprès
des entreprises sur le plan régional, national comme international.
« Nous visitons régulièrement les
entreprises, nous rencontrons leurs dirigeants, leur DRH, organisons des tables
rondes ou des petits-déjeuners thématiques », détaille Arnaud Gimenez, directeur des partenariats entreprises.
Lesquelles sont aussi invitées à participer
à la vie de l’établissement : PME locales ou
grands groupes comme Total ou
Quiksilver siègent au conseil de surveillance de l’École, des cadres d’entreprises
interviennent lors des présentations
métier ou dispensent des cours (ils représentent 50 % des enseignants)…
L’ambition de l’École : s’imprégner des
attentes du tissu économique afin d’ajuster en permanence ses programmes.
« Nous avons toujours considéré que nos
clients finaux sont les entreprises : si nos
L
■ Espace Prépas n° 147
programmes répondent à leurs besoins,
l’intégration de nos diplômés se fera
dans les meilleures conditions et nous
contribuerons au développement de
l’économie », résume Arnaud Gimenez.
L’apprentissage : un pas
assuré vers l’entreprise
L’introduction de l’apprentissage dans la
formation dès 1994 illustre cette proximité de l’ESC Pau avec les milieux professionnels. « Nous étions la deuxième école
de commerce à le développer, quelques
mois après l’ESSEC », rappelle Arnaud
Gimenez. Dix-huit ans plus tard, cette
forme d’alternance concerne 280 élèves
de la Grande École, soit près de la moitié
des étudiants de M1 et M2. Plus de 200
offres de contrats d’apprentissage sont
négociées chaque année par l’École, dans
la région Sud-Ouest, mais également partout sur le territoire. « Aux étudiants
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ensuite de réussir les entretiens de recrutement et d’être sélectionnés ou d’envoyer des candidatures spontanées en
faisant jouer leur propre réseau », commente Arnaud Gimenez. Plébiscité pour
l’expérience professionnelle qu’il apporte,
l’apprentissage est aussi un formidable
outil d’ouverture sociale auquel tient l’ESC
Pau : pendant la durée de son contrat de
deux ans, l’étudiant apprenti est en effet
rémunéré à hauteur d’au moins 70 % du
SMIC et les frais de scolarité sont pris en
espace
charge par l’entreprise. Les contacts noués
entre l’étudiant, son « tuteur École » et son
« tuteur entreprise » pendant le contrat
sont également autant d’occasions de vérifier sur le terrain la pertinence des formations. Afin de formaliser ces données, un
« Observatoire des métiers via l’apprentissage » va d’ailleurs être lancé en 2013,
doté par le Conseil régional.
Pour conforter le succès de l’apprentissage, une consultation a été organisée cet
été auprès des entreprises. Le dispositif
évoluera dès avril 2013 pour tenir compte
des remarques collectées. « Le calendrier
de l’apprentissage, jusqu’ici assez irrégulier, sera désormais de six semaines en
entreprise suivies de deux semaines à
l’École : les apprentis seront ainsi mieux
intégrés à leur société et pourront mener
leurs projets dans la continuité. Afin de
respecter ce rythme de cours spécifique,
ils constitueront désormais une filière
distincte : le programme sera identique à
celui suivi par les autres étudiants, avec
toutefois des cours davantage ancrés
dans leurs vécus professionnels. L’enseignement va également évoluer puisque
nous proposerons en 3e année des spécialisations métiers », détaille Stephen Platt.
Selon le type de missions réalisées, les étudiants pourront ainsi approfondir des problématiques propres au marketing/communication, à la finance/contrôle de
gestion, aux banques commerciales, aux
ressources humaines, aux achats/logis-
tique ou aux systèmes d’information. Et
ainsi coller à la réalité de leurs entreprises.
Expertise et transversalité
pour “T-Shaped Managers” !
Au-delà de l’apprentissage, les partenariats étroits de l’ESC Pau avec le monde
économique irriguent l’ensemble des
enseignements. Depuis trois ans, l’École
fait en effet reposer sa pédagogie sur le
« T-Shaped Manager », un concept issu
d’une étude terrain menée dans les
années 2000 par deux chercheurs de la
Harvard Business School et mis en place
depuis plusieurs années par IBM et l’ESC
Pau dans leur parcours MBA France-Inde.
« La barre horizontale du “T” représente
les compétences transverses, la vision
holistique de l’entreprise. La barre verticale correspond à la capacité à exercer
l’expertise propre à chaque structure »,
explique Stephen Platt. L’objectif ?
Former des étudiants à la fois opérationnels et capables de s’adapter à tous les
environnements. Ainsi, l’enseignement
mixe des problématiques multidisciplinaires comme la gestion de projet, l’intelligence économique et des spécialisations par discipline (marketing digital,
corporate finance, marketing stratégique
et opérationnel…). Dans cette perspective, les parcours professionnalisants de
3e année jouent un rôle majeur.
Parmi la dizaine de parcours possibles,
l’IBP (International Business Placement) offre l’opportunité aux étudiants
de finir leur cursus par 18 mois de stage
à l’étranger, dans deux entreprises et
deux pays différents. Diplômée en
novembre, Agathe Damour a ainsi
enchaîné six mois de stage à la Chambre
de Commerce franco-cambodgienne en
communication événementiel, un stage
d’assistante export chez UBIFRANCE à
Toronto puis à Dublin avant d’être
embauchée par cette agence de développement des entreprises à l’international !
« Ajoutés aux six mois de stage obligatoire en fin de 1re année, cela signifie
une expérience professionnelle de deux
ans à la sortie de l’École qui a tout pour
séduire les recruteurs », indique Stephen
Platt. Autre possibilité : le MBA
France/Inde. Dans ce parcours, des étudiants indiens rejoignent leurs camarades
français six mois à Pau, puis tous partent
un semestre en Inde pour suivre des
cours, faire du consulting auprès de
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sociétés locales sur des problématiques
internationales, puis réaliser un stage. En
France cette fois, le parcours « Gouvernance des entreprises », assuré en partenariat avec l’IAE de Bordeaux, prépare les
étudiants à la reprise d’affaires familiales.
Le soutien des entreprises permet aussi
de mettre sur pied de très beaux projets.
« À la demande des recruteurs, nous
sommes par exemple en train de monter une spécialisation de 2e année en
anglais sur le thème de la global responsability. Elle sera ouverte à 20 étudiants de l’ESC Pau et à 20 autres étudiants envoyés par nos partenaires
de Frank Barton School of Business
aux États-Unis et de l’université de New
Delhi. Chaque module sera dispensé
par un enseignant de nationalité différente », indique Stephen Platt. En matière
de recherche, une première chaire
consacrée aux métiers de l’immobilier a
été inaugurée en octobre en partenariat
avec Foncia. Trois ou quatre autres
chaires devraient suivre d’ici le début de
l’année… =
Décembre 2012 – Janvier 2013 ■

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