cuisin - Museum de Nantes

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cuisin - Museum de Nantes
Le dégraissage des mammifères marins : une histoire en pointillés
Degreasing marine mammal bones: a dotted-line story
Jacques CUISIN
Responsable de la Plate-forme Préparation/Restauration, Head of technical Services for Preparation/Restoration.
Muséum national d’Histoire naturelle, 55 rue Buffon, CP 51, 75005 Paris.
[email protected]
Résumé : L’histoire des techniques de dégraissage des spécimens ostéologiques de grande
taille est très brève, puisqu’une telle collection ne prend véritablement naissance qu’à
l’émergence des galeries publiques d’Anatomie Comparée, soit à la fin du XIX ème siècle.
Après une utilisation intense de solvants issus de la chimie du pétrole durant la majeure partie
du XXème siècle, dont l’utilisation a toutefois été limitée par les quantités très importantes à
mettre en œuvre, notre XXIème siècle se pose la question de savoir comment dégraisser mais
aussi jusqu’où dégraisser : la conservation des spécimens dans une approche durable semble
prendre désormais le pas sur l’exposition de squelettes que l’on avait rendus « parfaits » à
grands frais, mais pas toujours avec succès.
Abstract: The history of technical degreasing osteological specimens of large size is quite
brief, since such a collection does indeed rise to the emergence of Art Galleries of
Comparative Anatomy, which correspond to the end of the XIXth century.
After intensive use of chemical solvents from oil during the major part of XXth century, but
whose use has been limited by the very large quantities to be implemented, our XXIth century
asks the question of how far degrease as well as how to degrease: conservation specimens in
a sustainable approach now seems to take precedence over the exhibition of skeletons that
had been prepared as "perfect" at great expense, but not always successfully.
1. Introduction
Retracer un historique des différentes méthodes utilisées pour le dégraissage des grands
spécimens ostéologiques (d’une taille supérieure à celle d’un bovin, par exemple) se heurte à
la difficulté majeure du peu de documentation disponible. Celle-ci s’avère des plus rares, à
l’inverse des méthodes de préparations ostéologiques pour des spécimens plus petits, voire
même de celles se rapportant au dégraissage des peaux en pelleterie ou taxidermie, largement
plus nombreuses. Dans ce contexte, le dégraissage des mammifères marins s’avère le plus
délicat à documenter.
Un premier élément peut expliquer cette rareté : les collections ostéologiques formellement
constituées de cétacés semblent assez récentes.
En effet, jusqu’à la fin du XVIIème siècle, les éléments squelettiques des grand cétacés
faisaient plutôt partie des « curiosités » collectées par les premiers savants et collectionneurs
de naturalia, et il faudra attendre que les cétacés sortent totalement de l’imaginaire humain, et
donc de ses représentations plus ou moins fantasmées, pour pouvoir en dire un autre discours .
Ce n’est que parce que l’imaginaire a laissé la place à l’observation la moins subjective
possible que des collections raisonnées ont pu voir le jour. Ce moment ne peut être
précisément fixé dans l’Histoire, mais il est en tout cas celui où l’animal devient spécimen,
grâce à un regard, une intention de connaissance. Cette intention de connaissance va initier et
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justifier la constitution de collections, c’est-à-dire la réunion, d’objets naturels, en une
accumulation ordonnée et raisonnée selon une idée directrice.
Cependant, les manuels de préparation du XVIIIème et des toutes premières années du XIXème
siècle ne détaillent pas de démarches techniques pour la préparation de ces spécimens
gigantesques. Est-ce à dire que les cétacés ne faisaient pas partie des collections, y compris
dans les musées juste naissants de la fin du XVIIIème siècle ? En effet, l’exigence de dégraisser
les os ne vient qu’avec la nécessité d’une préparation spécifique en vue de réaliser un examen,
macroscopique ou microscopique, afin d’en tirer hypothèses voire conclusions. Pour pouvoir
établir des comparaisons, des hypothèses, il faut en effet avoir une vision nette des objets,
sans éléments susceptibles de perturber cet examen. Au nombre des éléments perturbateurs, la
graisse, en ce qu’elle modifie la nature, la coloration de l’os, masque certains foramens de
petite taille, réduit la lisibilité de certaines structures fines, pour ne citer que quelques
désagréments macroscopiques que sa présence entraîne, sans oublier les évolutions à un
niveau plus fin induits par l’oxydation de ces mêmes lipides sur le matériau os.
2. Conserver les cétacés : débuts balbutiants
On trouve des éléments isolés de squelettes de cétacés sur certaines représentations de
cabinets de curiosités (in Patrick MAURIES, 2002), mais pas d’ensemble constitué en tant
que tel. Encore faut-il tenir compte du fait que les représentations sont vraisemblablement un
peu magnifiées, et que rien, telle une marbrure ou une zone plus sombre sur une vertèbre par
exemple, n’indique la présence de graisses résiduelles ou éventuellement suintantes. Il faut
dire que la préparation des squelettes de cétacés est sans doute techniquement difficile en ces
premiers temps où aucun matériel spécifique n’existe, hormis les outils de découpe des
pêcheurs et équarisseurs. Ces éléments graphiques isolés représentent à l’évidence le fruit de
trouvailles spontanées sur les grèves. De plus, le discours scientifique associé à ces éléments
de grande taille relève probablement plus encore du merveilleux d’un monde de géants ou de
créatures bibliques que de la systématique ou de la description des mammifères à proprement
parler. L’indication de cette hypothèse réside dans le débat du début du XVIIIème siècle relatif
à l’os de « géant », et l’avis final de DAUBENTON qui l’identifie indubitablement comme un
os de girafe fossilisé. Cet avis signe la fin d’un monde imaginaire, merveilleux, pour entrer
résolument dans le monde de la Zoologie, donc de la science.
Louis DAUBENTON (1749), décrit très brièvement la manière de préparer les squelettes
entiers ou partiels : «… on dépouille, on éviscère et on sépare tous les os. On enlève la
graisse, puis on lave et on laisse quelques heures dans l’eau. […] ». Rien de plus dans ce
passage concernant la technique de dégraissage. En revanche Fortunato Bartolomeo DE
FELICE (1776) détaille beaucoup plus les méthodes de préparation par macération, précise le
percement des diaphyses ou des épiphyses pour évacuer la moelle et la graisse des os de forte
taille. Cet auteur est sans doute le plus complet sur le sujet à son époque, sans pour autant
évoquer les cétacés.
L’exigence de dégraisser les squelettes, de grande et petite taille a donc sans doute
correspondu avec l’émergence de l’anatomie comparée zoologique, confortée à la suite des
travaux de LAMARCK et de CUVIER sur les vertébrés durant le premier quart du XIXème
siècle. Cela tendrait à expliquer, pour partie du moins, le silence bibliographique des époques
précédentes. En effet, jusqu’au début de ce même siècle, l’anatomie comparée s’était
essentiellement intéressée à l’homme et aux organes séparés, sans forcément considérer le
plan d’organisation d’un squelette dans son entier ou ses parties, à l’exception notable,
encore, de Louis DAUBENTON (Roger SABAN, 1984), dont les travaux amèneront à la
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création, au Muséum de Paris, de la chaire d’Anatomie des animaux en 1793. Le Professeur
de la chaire d’Anatomie Comparée sera d’abord Jean-Claude MERTRUD, suivi, dès 1802,
par Georges CUVIER, justement.
De la fin du XVIIème siècle jusque durant la plus grande partie du XIX ème siècle, le savant est
capable tout à la fois de préparer ses spécimens, de tenir un discours scientifique étayé sur les
observations et comparaisons qu’il a faites et de montrer ses résultats au public, le plus
souvent seul ou dirigeant des assistants. Montrer les résultats se déroule au travers de
galeries : la constitution des galeries de Zoologie, et le développement d’une muséographie
des sciences, prendra un essor très conséquent dès les années 1840 - 1850 dans les muséums
européens. Mais là encore, la littérature spécialisée fait défaut, les méthodes de préparation et
surtout de dégraissage ne sont pas décrites, alors pourtant que les manuels de préparation
commencent à se répandre par le biais d’éditions plus ou moins populaires. Pierre BOITARD
(1845), par exemple, n’en dit rien, même s’il est vrai que son ouvrage se cantonne plutôt à la
préparation de spécimens de petite et moyenne taille. Il semble que la préparation des grands
spécimens, exceptionnelle, n’ait pas encore fait l’objet d’une véritable méthodologie : on
pratique de manière totalement empirique ou presque, à l’instar des débuts de la taxidermie un
siècle avant, en appliquant à plus grande échelle des méthodes mises au point pour les
spécimens de petite taille.
Généralement parlant, la macération simple dans l’eau froide ou préalablement chauffée est la
méthode la plus courante pour la préparation des squelettes de grande taille, le séchage se
faisant à l’air libre, en un lieu ventilé, protégé des intempéries … ou pas ! Cette méthode ne
requiert en effet que des moyens techniques très réduits, par conséquent peu coûteux. Elle est
en revanche très étalée dans le temps et de performance aléatoire. On connaît aujourd’hui le
devenir des graisses tissulaires dans ces conditions, graisses qui ne sont la plupart du temps
qu’incomplètement consommées ou modifiées par les micro-organismes responsables de la
dissolution des tissus mous, ou qui se transforment sous l’effet du milieu aqueux dans lequel
elles sont plongées (Marc S. MICOZZI, 1953). La différence anatomique fondamentale des
Cétacés d’avec les squelettes des grands animaux terrestres est que les os longs des cétacés ne
sont pas creux en leur diaphyse, mais spongieux. Ce tissu osseux lâche est comblé de graisses
plus ou moins fluides, qui ne s’évacuent pas facilement ni rapidement sous l’effet de la
macération naturelle (S. A. TONT et al. 1977, Nicholas D. HIGGS et al., 2010). Percer les os
ne sert à rien pour les dégraisser, et de fait, on ne remarque pas de tels orifices de « vidange »
sur les squelettes des galeries ou des collections d’Anatomie d’Europe.
Malgré la rareté si ce n’est l’inexistence de considération techniques adaptées à l’ostéologie
des cétacés, on peut quand même supposer que durant la fin du XIX ème siècle, les squelettes
préparés par macération l’ont été très correctement, au moins extérieurement. Un indicateur
« en creux » vient au secours de cette assertion : lors de l’épisode de canicule de l’été 2003,
les squelettes du Cétacéum de la Galerie d’Anatomie Comparée du MNHN se sont mis à
suinter de manière très intense et très spectaculaire au bout de quelques jours de température
inhabituellement élevée. Un tel événement n’avait jamais été remarqué par les personnels de
cette unité, aussi loin que remontait leur mémoire ; seules d’inélégantes taches noirâtres, à
cause de la poussière se collant dessus, étaient apparues très progressivement et lentement
depuis la mise en place des squelettes, soit après 1898. Le XIXème siècle a également vécu un
évènement climatique important, « le petit âge glaciaire », dont la période terminale (1815 –
1865) a été particulièrement virulente. On peut ainsi supposer qu’à une température ambiante
plus faible, les graisses ne se sont pas fluidifiées et les squelettes montés n’ont donc pas eu à
bénéficier de traitement spécifique.
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A cette même époque, Paul GERVAIS et Pierre Joseph VAN BENEDEN (1880) publient une
iconographie des cétacés dans laquelle les squelettes sont manifestement exempts de graisse.
Les spécimens qu’ils décrivent proviennent pour une partie non négligeable de trouvailles
fortuites (entre 1830 et 1860, environ), enterrées non loin de leur lieu de découverte : là
encore, pas de conclusions ni de méthode pour expliquer les conditions taphonomiques
susceptibles de les décharner et de les dégraisser naturellement. On peut pourtant se demander
si les dessins ont été « épurés » dès leur tracé ou s’ils correspondaient vraiment à ce qui a été
observé en suite de ces préparations naturelles. Enfin, quelques rares clichés anciens de
squelette, dont ceux de Pierre Lanith PETIT pris au Muséum national dans les décennies
charnière des XIXème et XXème siècles, ne sont pas suffisamment définis pour que l’on puisse y
repérer des zones graisseuses résiduelles.
Il semble donc que la seule manière de dégraisser les squelettes, et spécialement ceux des
grandes espèces, réside dans la macération de longue durée. Cette technique a acquis une telle
réputation que l’un des bâtiments de préparation du Muséum, bâti vers 1860, a dès son
origine, été dénommé « macérateur ».
3. L’époque des « squelettes blancs »
Le XXème siècle et ses progrès technologiques correspondent aussi à une nouvelle manière de
« faire la science », donc de la montrer. Mais ces progrès offrent aussi et surtout la possibilité
de disposer, en grandes quantités, de solvants nouveaux, issus des recherches des chimistes.
Cette période couvre les années 1860 à 1960, environ. Là encore, l’exposition des grands
spécimens en galeries ouvertes au public va guider l’évolution technique : la qualité de la
préparation est l’un des facteurs d’attractivité du public, et un motif de fierté pour les
préparateurs.
Si la térébenthine était connue depuis l’époque gallo-romaine, le gemmage à l’échelle
industrielle ne sera développé qu’à partir de 1840. Mais l’essence de térébenthine ne peut
servir à tout, et seuls les pelletiers et fourreurs l’utiliseront régulièrement en traitement
surfacique des peaux. Les préparateurs ostéologiques n’en feront jamais grand usage, sauf
pour des traitements très ponctuels limités à de très petites surfaces.
Le dégraissage à l’alcool est quant à lui connu et pratiqué dès les années 1840 - 1850. Les
différents solvants composés d’hydrocarbures aliphatiques (dérivés du pétrole), aromatiques
(dérivés de la houille) seront utilisés dès que connus, le trichloréthylène ne faisant son
apparition qu’en 1918. Dans les années 1915-1935, par exemple, le benzène (isolé en 1825,
produit industriellement à partir de 1849) était encore tenu pour très efficace en taxidermie,
pour peu que l’on mette en œuvre du plâtre ensuite pour absorber les graisses ainsi dissoutes
(in Stephen P. ROGERS et al., 1989). Son usage en ostéologie n’est mentionné que par
François BOURLIERE (1941). Après une macération de longue durée, qui reste la méthode la
plus pratiquée dans ce domaine également, les préparateurs en médecine mettent en œuvre le
chloroforme, préconisé en bain d’une durée de 3 heures (R. J. V. PUVERTAFT, 1950) ; rien
n’est détaillé quant aux moyens de se protéger des vapeurs ….
Les capacités de volatilité, les risques d’inflammabilité, d’explosibilité, les effets sur la santé
humaine de tous ces solvants sont connus dès le début de leur commercialisation à grande
échelle. On cherchera essentiellement à limiter la volatilité : utilisation en circuit fermé, en
cuves limitant l’évaporation, autant de dispositifs qui vont perdurer sous des formes
régulièrement adaptées à l’évolution de la réglementation du travail, jusqu’à leur abandon
progressif, en France à partir des années 1970.
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Outre le dégraissage, le blanchiment des os sera lui aussi effectué à l’aide de produits
chimiques, le principal semblant être le peroxyde d’hydrogène, connu dès le premier quart du
XIXème siècle et depuis produit en grandes quantités (C. W. JONES, 1999). Ce composé est
lui aussi paré de vertus dégraissantes, mais seulement pour des résidus surfaciques
d’amplitude limitée.
Cette période « mécanico-chimique » va s’achever au fur et à mesure de l’évolution de la
réglementation et de la législation du travail et de la prise de conscience par les préparateurs
de la toxicité de ces produits par inhalation, contact avec les muqueuses, ou autres effets
indirects.
4. Vers une préparation durable ?
Depuis le début des années 1980, les méthodes de préparation des grands spécimens se sont
tournées vers d’autres voies. Si la macération naturelle reste pratiquée, elle est désormais
encadrée de la meilleure manière possible : les cuves de macération sont équipées de
dispositifs de contrôle de la température, de joints en limitant les effluves nauséabondes, de
dispositifs de vidange raccordés à des cuves enterrées ou en tout cas, non à l’air libre.
Parallèlement à cette méthode ancienne désormais domestiquée, d’autres approches de la
même famille technologique se sont développées. La macération enzymatique, très en usage
chez les anatomistes allemands (Peter NIEDERKLOPFER et Martin TROXLER, 2001), est
un procédé rapide, qui utilise l’action d’une enzyme (trypsine, pepsine, papaïne, par exemple,
additionnées ou non de lipases) après décharnage et cuisson des éléments squelettiques. Le
processus nécessite quand même un équipement assez sophistiqué. Le traitement des
spécimens de grande taille est certes possible, mais dépend forcément de la taille des
contenants, bien que des approches moins sophistiquées aient été mises au point (Simon
DAVIS et Sebastian PAYNE, 1992). Le dégraissage est souvent nécessaire ensuite, au moins
partiellement. Celui-ci se pratique essentiellement à l’éthanol, trichloréthylène, ammoniaque
chez les anglo-saxons, mis en œuvre en bain à froid, avec la question des quantités liées à la
dimension des os à traiter …
Issues de la putréfaction naturelle, les méthodes les plus récentes de compostage ou
d’enfouissement contrôlés (y compris les Body Farms nord-américaines ; Jean BONHOTAL
et al., 2007) permettent de traiter une grande partie des graisses grâce à l’action des bactéries.
Mais ces processus requièrent ensuite un traitement complémentaire, dans lequel les solvants
traditionnels ont encore leur place.
Plusieurs résumés des familles techniques de préparation actuellement utilisées sont
accessibles, notamment par Doreen MOSER et al. (2002). Le développement et la réflexion
engendrés par les plus récentes approches s’inscrivent dans une perspective de « préparation
durable », au sens où l’action de moyens naturels est nettement privilégiée, cherchant à
réduire le plus possible l’empreinte environnementale induite par la préparation de spécimens
de grande taille.
5. Conclusion
Cela étant, d’autres questions se posent dans le même temps, dont la principale : jusqu’où
faut-il dégraisser les os des cétacés ? En effet, la graisse présente dans la totalité des structures
osseuses spongieuses semble agir comme un liant organique au sein du composé minéraloorganique qu’est l’os. Enlever toute graisse aboutirait ainsi à ne laisser après traitement
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qu’une majorité de composés minéraux, ce qui fragiliserait inéluctablement le spécimen. Mais
l’oxydation des lipides produit des acides très forts : Simon MOORE (1993), signale ainsi des
lipides oxydés prélevés sur une omoplate de baleine dont le pH était de 2,5, ce qui a
d’évidentes implications en termes de pérennité de la composante minérale de l’os.
La question du dégraissage devient ainsi conservatoire et non plus seulement esthétique (ou
olfactive !). Elle réside de toute manière dans un équilibre entre pérennisation des spécimens
et préservation des matériaux constitutifs, et n’a, à ce titre, sans doute pas de solution autre
qu’adaptée à chaque situation, exploitation en galerie ouverte au public d’un spécimen entier
ou partiel, ou préservation d’éléments séparés en réserve.
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