Virtualize - Home Yves Masur

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Virtualize - Home Yves Masur
Virtualize
1. Préambule
La virtualisation prend de plus en plus d’ampleur. Divers faits m’ont poussé à investiguer ce domaine :
l’article « Virtualisation » du Flash EPFL avril 07
http://ditwww.epfl.ch/SIC/SA/SPIP/Publications/spip.php?article1264 et la présentation d’un projet
d’examens des apprentis informaticien sur machines virtuelles http://www.ich.ch/show.cfm?l=f&f=21&ID=news&nr=344 .
Qu’apporte la virtualisation ? Sur un hardware donné, la charge moyenne est souvent de 10 à 15%. Si les
couts sont concentrés sur une machine très puissante, il est possible d’en simuler plusieurs, avec des
interruptions de service plus courtes et un rétablissement du système très rapide en cas de panne.
Qu’est-ce que la virtualisation ? Une bonne définition est : un PC dans un PC (Ou : plusieurs PCs dans
un PC). Afin de ‘initier pratiquement, je vous propose la virtualisation de Ubuntu sur plateforme Windows
32 (2000, XP, Vista).
2. La base
Il faut un logiciel de virtualisation. Pour ce faire, je vous propose de vous rendre sur le site de WMWare,
qui propose gratuitement un « player », destiné à tourner une machine virtuelle
(http://www.vmware.com/products/free_virtualization.html ). Installé et lancé, le Player est une application
Win32 qui propose d’ouvrir un fichier image d’une machine virtuelle, par défaut dans un répertoire "My
Virtual Machines".
Toujours sur le site de VMWare, (http://www.vmware.com/vmtn/appliances/directory ) on trouve une
foultitude de machines virtuelles prête à l’emploi, souvent basées sur un SED gratuit. Évidemment, pour
un Windows 2003 serveur par exemple, il faut acheter une licence correspondante. On y trouve un DOS
gratuit, (http://www.vmware.com/vmtn/appliances/directory/378 ) 12,9 Mb, téléchargeable dans ce cas au
format BitTorrent. Comme plusieurs de ces images sont proposées dans ce format, cela vaut la peine de
l’installer si ce n’est pas déjà le cas.
Nous allons télécharge Ubuntu 6.10 Desktop, http://www.vmware.com/vmtn/appliances/directory/693 soit tout de même 775 Mb à charger. L’image comporte entre autre l’interface graphique Gnome, Firefox,
la suite OpenOffice, ainsi que divers utilitaires : Graveur de CD, son, jeux, etc !
3. Premier contact
La machine démarre, avec un BIOS (ou un SED ?) de VMWare, tout de suite suivi de l’écran de
démarrage de Ubuntu. Bien entendu, à propos de machine, il faut s’imaginer qu’elle est contenue dans la
fenêtre Windows du player de VMWare. Le login se fait par « nom : ubuntu, pw :ubuntu. L’architecture est
imitée parfaitement. Depuis la racine, on y voit les répertoires classiques de UNIX. Le lancement d’une
console de commande permet de lancer des commandes, et d’explorer le terrain.
On remarque cependant vite quelques problèmes :
- le clavier est américain
- l’interface est en anglais
- pas de liaison sur le net
Un ipconfig depuis Windows montre toutefois que des cartes réseaux supplémentaires sont apparues,
avec les noms « Carte Ethernet VMware Network Adapter VMnet ». Tout n’est pas désespéré...
Avant de faire mille réglages, je vérifie si les modifications sont pérennes entre deux démarrages de la
machine virtuelle. Un essai me montre que seuls les fichiers mis dans /tmp seront perdus. Il est aussi
possible de mettre la machine en hibernation.
On en tire que lorsqu’on parle d’une « image » de la machine virtuelle, elle est susceptible d’évoluer. Le
fichier principal est modifié, d’autres s’y ajoutent selon les applications, principalement des fichiers de
verrouillage (extension .lck). Un fichier « nvram » implique que les paramètres du PC virtuel sont
également sauvés.
4. Réglage réseau
Nous devons commencer par régler ce problème, sans quoi la suite sera quasi impossible. En effet, de
passer par le panneau de réglage « keyboard » demande un nouveau fichier... qu’il n’est pas possible de
télécharger, et pour cause ! Il faut donc configurer le réseau. De par le « Player », il est possible d’activer
le réseau (Device->Ethernet [x] Connected) de se lier par « Bridged » à la carte hardware du PC
Windows. Peut être que par DHCP, cela suffit ; mais dans mon cas, le réseau est, pour des raisons
complexes qui dépassent cet article, mis en IP fixe. L’onglet System-> Network permet de mettre tout ça
au point.
Pour que le browser puisse atteindre internet, il faut encore renseigner les DNS. Avec une liaison
Bluewin, c’est : 195.186.1.110, 195.186.1.111. La passerelle par défaut est le MODEM DSL : 192.168.1.1
Si tout est bon, on obtient un ping correct sur le MODEM et les ordinateurs du réseau local de la maison :
ubuntu@ubuntu:~$ ping 192.168.1.4
PING 192.168.1.4 (192.168.1.4) 56(84)
64 bytes from 192.168.1.4: icmp_seq=1
64 bytes from 192.168.1.4: icmp_seq=2
64 bytes from 192.168.1.4: icmp_seq=3
bytes of data.
ttl=128 time=0.030 ms
ttl=128 time=0.323 ms
ttl=128 time=0.307 ms
--- 192.168.1.4 ping statistics --3 packets transmitted, 3 received, 0% packet loss, time 2001ms
rtt min/avg/max/mdev = 0.030/0.220/0.323/0.134 ms
ubuntu@ubuntu:~$
Pour l’anecdote, Windows repère les conflits d’adresses ; mais Ubuntu, dans sa boîte virtuelle, ne dit rien.
Seul le ping fonctionne mal, mais on ne sait pas pourquoi.
5. Réglages clavier + français
Afin de pouvoir travailler dans de bonnes conditions, ces réglages sont indispensables ; ils se font par
System->Administration->Language. Comme seul l’administrateur a les droits pour ce faire, il faut
introduire le mot de passe. Pas difficile : c’est « ubuntu ».
Une panoplie nous est présentée, il suffit de choisir « Français Suisse », puis un fichier est chargé par ftp
(d’où l’importance de la liaison Internet). La mise à jour est automatique. Il faut redémarrer le PC virtuel
pour qu’elle prenne effet.
La config du clavier est un peu plus ardue : non seulement il faut sélectionner un modèle (ici : PC
générique 105 touches, on ne risque rien) mais il faut ordonnancer la liste des agencement comme cidessous.
Sans quoi, le bon vieux QWERTY reste actif...
6. Échange de fichiers avec Windows
Il s’agit de communiquer via le système de fichier. Or le filesystem Linux n’est pas le même que celui de
Windows. Cependant, l’image Ubuntu comporte Samba (http://us3.samba.org/samba/ ), le logiciel libre
permettant l’interopératibilité fichier et imprimante entre Unix et Windows. Et ça fonctionne : il suffit
d’accorder les droits de lecture/écriture depuis Windows dans un répertoire partagé ; le cas échéant,
indiquer l’utilisateur et password.
Par le navigateur de fichier, en lieu et place de lire le système de fichier, on indique : Fichier->se
connecter à un serveur, puis « partage Windows » et le bouton « parcourir le réseau ». On voit alors le
nom du réseau Windows. Plus en avant, les machines qui le composent ; les répertoires partagés. Ici,
c’est le répertoire \\amilo\Download, qui par ailleurs reçoit les copies d’écran insérées dans le présent
document !