vaccinothérapie
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vaccinothérapie
• • • • • • • • • q q q q q q ü ü ü ü ü ü q vaccinothérapie Définition Mécanisme Chronologie de la réponse immunitaire Les différents vaccins : vivant atténué , tué ou inactivé ; La vaccination chez l’enfant Le calendrier vaccinal 2004 Le présent et les défis de l’avenir Le b.a .- b.a : La vaccination reproduit en toute innocuité l’état immunitaire qui suit une maladie , sans exposition au risque infectieux . Les substances introduites sont les antigènes ; • Le mécanisme : les macrophages interviennent vite , par phagocytose ils capturent les antigènes vaccinaux ; les lymphoc ytes T sont responsables de l’immunité à médiation cellulaire les lymphocytes T cytotoxiques agissent par contact direct en détruisant les antigènes étrangers les lymphoc ytes B , d’origine médullaire , se différencient en plasmocytes et sécrètent les différents types d’anticorps • La chronologie de la réponse immunitaire ( 2 étapes ) la primo vac cinatio n : après une période de latence variant de 24 heures à 2 semaines en fonction du sujet , de l’antigène utilisé , la primo vaccination entraîne une sécrétion d’anticorps à taux faible , la production d’IgM précède en général les IgG , la concentration maximale est atteinte en 2 à 3 semaines puis décroît , les rappels : la réintroduction de l’antigène déclenche une réponse rapide , intense marquée par la sécrétion d’IgG , ces anticorps vont persister longtemps , parfois indéfiniment , l’importance de cette réponse secondaire est due à une population de lymphocytes T et B ayant conservé une mémoire antigénique • Les différents vaccins : les vac cins viva nts a tténués : ce sont les vaccins : contre la fièvre jaune la rubéole la rougeole les oreillons la varicelle la tuberculose les vacc ins vivants atténués : AcroPDF - A Quality PDF Writer and PDF Converter to create PDF files. To remove the line, buy a license. ü ü q ü ü ü ü ü ü ü l’agent infectieux est affaibli par passage sur un hô te no n naturel ( lapin pour le virus de la rage ) ou sur un milieu peu favorable ( po mme de terre pour le bacille tuberculeux ) les virus ou bac téries doivent conserver leur c apac ité à se multiplier mais perdre leur pouvo ir pathogène ; les vac cins tués ou inac tivés : pour les vac cins co mplets tels que : v. antigrippal v. antirabique v. anticoquelucheux v. antileptospirose v. antipoliomyélitique v . contre l’hépatite A ü pour les vaccins complets , les agents infectieux sont cultivés en masse puis inactivés par des traitements spécifiques : formol , phénol … ü pour les sous unités vaccinantes comprennent : § les toxines naturelles déto xifiées (anatoxine diphtérique et tétanique ) § Les polysa ccharides capsulaires ( méningocoque , pneumocoque, typhoïde ) ü les vac cins issus du génie génétique font intervenir des protéines et des acides nucléiques produits artificiellement • des protéines porteuses couplées aux vaccins de façon à les rendre actifs chez les enfants de moins de 2 ans • l’hydroxyde d’aluminium utilisé dans de nombreux vaccins forme un précipité minéral pouvant fixer à sa surface des protéines ou des virus ( effet retard optimisant l’immunité) • Les voie d‘ injection : q presque tous les vaccins peuvent être injectés par voie SC ou IM , la voie intravasculaire ne doit pas être utilisée q la voie intra dermique :réservée au vaccin contre la tuberculose q la voie IM : au niveau du deltoïde , de la face antérolatérale de la cuisse , du quadrant superoexterne de la fesse est préférable q la vaccination dans la fesse doit être évitée pour l’hépatite B ( plus faible réponse ) • Vaccination chez l’enfant • En France les vaccinations antidiphtérique , antitétanique et antipoliomyélitique sont obligatoires depuis 1938 1940 et 1964 • La vaccination pentavalente : les vaccins combinés protègent contre la diphtérie , tétanos , poliomyélite , coqueluche et infections à haemophilus influenzae b AcroPDF - A Quality PDF Writer and PDF Converter to create PDF files. To remove the line, buy a license. • Ils réduisent le nombre d’injections tout en conservant une bonne tolérance • ü Les vaccinations multiples ne risquent-elles pas de surcharger ou d’affaiblir le système immunitaire ? en France , si l’on s’en tient aux recommandations vaccinales un enfant reçoit au cours de ses 2 premières années une 1 0 ° d’injec tions vacc inales pour être protégé contre une 20 ° de microorganismes patho gènes ü en l’absence de vaccins combinés , l’obtention de cette protection nécessiterait plus de 80 injections , le calendrier vaccinal serait en pratique irréalisable ü les données actuelles indiquent que les vaccinations ni ne saturent , ni n’affaiblissent le système immunitaire et qu’au contraire les enfants ont d’énormes capacités de réponse à des stimulations antigéniques multiples , vaccinales ou environnementales ; q q q q q • Quand vacciner ? dés l’âge de 2 mois : la primo vaccination avec un vaccin pentavalent inclut 3 injections à 1 mois d’intervalle vers 16-18 mois : un rappel ( pentavalent ) 1 an après la 3° dose de vaccin à 6 a ns : rappel diphtérie , tétanos et polio entre 1 1 et 13 ans : rappel des vaccins diphtérique , tétanique , coqueluche et polio entre 16 et 18 ans : rappel administré avec un vaccin ( diphtérie , tétanos , polio ) • Particularité de la vaccination contre la tuberculose : • Réside aussi dans les tests pratiqués pour la c ontrô ler • Pourquoi vacciner ? : l’infection due au bac ille Koch est à l’origine de lésions pulmonaires mais aussi rénales, osseuses, cutanées et méningées ( les méningites tuberculeuses sont graves chez l’enfant ) • le B C G : bacille Calmette Guérin est fabriqué à partir du bacille tuberculeux bovin ( Mycobactérium bovis ) atténué par 230 passages sur pomme de terre biliée glycérinée mis au point depuis 1921 • Vaccination intra dermique ou par multipunc ture q q q q q q • Effets indésirables ? oedèmes rougeur nodule au point d’injection fièvre céphalées autrefois paralysies avec le vaccin polio inactivé injectable remplacé par le vaccin vivant oral AcroPDF - A Quality PDF Writer and PDF Converter to create PDF files. To remove the line, buy a license. q q • Contre indications ? en ca s d’infec tions fébriles chez la femme enc einte : par mesure de précautions sont contre indiqués les vaccins vivants atténués : fièvre jaune , rubéole , oreillons , varicelle , q chez les allergiques : ü en ca s d’allergie vraie à l’œuf : les vaccins préparés sur œufs : grippe ,oreillons , rougeole fièvre jaune ü en ca s de dermatoses en poussée évolutive (report de la vaccination ) • Le calendrier vaccinal 2004 et pourquoi ce dernier n’est il plus figé ? q le temps est révolu d’un c alendrier va ccina l établi et une fois pour toutes figé pour plusieurs années q les vaccins sont considérés comme des médicaments ou encore comme un outil thérapeutique et évalueés périodiquement ce qui est nouveau q • Calendrier vaccinal à ce titre les vaccins font l’objet des mêmes règles de pha rmac ovigilanc e que n’importe quel médicament q exemple de cha ngement da ns le c alendrier va ccina l : la coqueluche Ø la vaccination fut instituée en 1959 , comporte 3 injections à 1 mois d’intervalle en primo vaccination et 1 rappel à 16- 18 mois Ø Ø Ø Ø q Ø Ø q compte tenu de la réactogénicité du seul vaccin disponible à l’époque ( vaccin dit à germes entiers ) , la réactogénicité augmente avec le nombre d’injections , aucun rappel n’était prévu on décida d’arrêter la déc lara tion obligatoire de cette maladie en 1986 pensant le problème résolu les états unis avaient le même programme vaccinal , commencé quelques années avant la France , mais la poursuite du recueil de données , 30 ans après la mise en place de la vaccination une rec rudesc enc e de la c oqueluche chez le nourrisson ; même phénomène en France du à la perte progressive de l’immunité après 4 injections sans autre rappel ; l’intégratio n de nouveaux vacc ins : les modifications du calendrier vaccinal doivent intégrer les vaccins nouveaux dont le bénéfice est prouvé à titre individuel ou collectif un des grands progrès depuis 10 ans est le vaccin conjugué anti-Haemophilus b , 1° Cause de méningite avant 2 ans ; les nourrissons ne savent pas fabriquer les anticorps contre les antigènes polysaccharidiques ; améliorer la c ommunica tion vers les familles AcroPDF - A Quality PDF Writer and PDF Converter to create PDF files. To remove the line, buy a license. Ø le praticien se doit de participer à la mise en pla ce et a u renforcement du ca lendrier validé Ø exemple de la rougeole , le taux de couverture évalué à 2 ans stagne autour de 85 % ce qui est insuffisant , en effet il faut 2 injections avant 6 ans avec un taux de couverture de 95 % , donc poursuivre l’effort q il est indispensable d’améliorer la communic atio n vers les médec ins et vers les familles q une formation de bonne qualité , régulièrement réactualisée est indispensable q la vaccinologie est une science très vivante , de multiples questions se posent quotidiennement ; • • Le présent et les défis de l’avenir Le mot vaccinologie apparaît pour la 1° fois en 1977 signé par Jonas SALK : « ce n’est pas suffisant de produire des bons vaccins ; il faut également veiller à ce qu’ils soient utilisés convenablement en gardant à l’esprit tous les aspects techniques , médicaux , économiques et éthiques » • Le présent et les défis de l’avenir : c’est la rencontre de Jonas SALK et Cha rles MERIEUX qui permit la réhabilitation du vaccin antipoliomyélitique inactivé de Salk , qui avait été discrédité aux États-unis par la malfaçon d’un producteur californien , c’est également leur rencontre qui permit de préciser le concept de vaccinologie ; • Schématiquement , la vaccinologie présente 3 axes de développement q l’amélioration des vaccins disponibles : sur le plan de la stabilité ( aucun vaccin français ne nécessite de congélateur ( avant la fièvre jaune se conservait à une température négative – 20 °C ; sur le plan de leur innocuité ( coqueluche ) ; sur le plan de leur immunogénic ité qui va autoriser la vaccination des nourrissons et augmenter la durée de protection (pneumocoque et méningocoques ) q ü l’amélioratio n des stra tégies vac cinales: en facilitant l’ac te vacc inal pa r le médecin et en favorisant l’acceptabilité des vaccins par les familles ( vaccins combinés) q le développement de nouvea ux vac cins so it par les techniques c la ssiques , soit par génie génétique , soit par la technique de l’A D N nu ü Vaccins Préventifs ( vaccins contre le virus V R S à l’origine d’épidémies de bronchiolites chez les nourrissons , contre les maladies diarrheiques ( choléra , shigelloses , diarrhées à Eschérischia Coli ü ü vaccin contre le paludisme à Plasmodium falciparum vaccin contre le SIDA qui utilise plusieurs immunogènes dans le but d’induire une réponse immunitaire tant humorale que cellulaire AcroPDF - A Quality PDF Writer and PDF Converter to create PDF files. To remove the line, buy a license. q nouveaux modes d’administration des vaccins : la vo ie muqueuse est très étudiée , soit nasale ( vaccins grippaux ) soit orale ( contre le choléra , fièvre typhoïde , les shigelloses ) , vaccination transcutanée q vaccins thérapeutiques : les infections nosocomiales peuvent faire la liaison entre vaccins préventifs et vaccins thérapeutiques ü devant l’incidence élevée de ces infections et les résistances bactériennes aux antibiotiques des vaccins contre les Staphylocoques et Pseudomonas aeruginosa auraient un intérêt majeur avant les interventions chirurgicales réglées par exemple q des espoirs sont permis Immunoglobulines et sérum • q q Contrairement à la vaccination , l’apport exogène d’Ig et de sérum permet de réaliser une immunothérapie passive , temporaire et spécifique les sérums les immunoglobulines humaines spécifiques Les sérums • Généralités : ces préparations d’origine animale , sérum hétérologue d’origine équine prélevé chez des chevaux hyperimmunisés , • du fait de leur origine ces produits sont d’utilisation délicate et risquée ( allergie , choc anaphylactique • S’il existe des immunoglobulines spécifiques , elles doivent être utilisées en priorité • • • Produits : sérum antidiphtérique : amp 10 ml / 10 000 UI, pratiquer la méthode BESREDKA : 0,1 ml puis 0,25 ml en SC espacé de 15 mn , enfant ½ dose viperfav : seringue de 2 ml , perfusion IV en milieu hospitalier l’apport d’Ac spécifiques hétérologues assure une immunisation passive immédiate qui dure 15 à 21 jo urs • Effet indésirable : ü risque de réaction immunologique légère ou grave ( choc anaphylactique ) ü maladie sérique retardée • Précautions d’emploi : ü pratiquer systématiquement la méthode Besredka ü Éviter d’utiliser un tel sérum chez un patient qui en a eu déjà ü à utiliser en milieu hospitalier à cause de l’assistance médicale possible • Indications : AcroPDF - A Quality PDF Writer and PDF Converter to create PDF files. To remove the line, buy a license. Ø sérum antidiphtérique : traitement de la diphtérie déclarée en association avec la réanimation respiratoire , vacciner le patient après l’épisode et vérifier que son entourage est bien vacciné Ø sérum antivipérin : sérothérapie en milieu hospitalier , en association une antibiothérapie ( péni G + métronidazole ) • Contre indications : hypersensibilité aux sérums équins Immunoglobulines humaines spécifiques • Les Ig spécifiques apportent les Ac spécifiques d’origine humaine permettant de neutraliser l’agent infectieux , d’origine plasmatique, ces médicaments dérivés du sang sont soumis à une traçabilité de 40 ans Immunoglobulines humaines spécifiques ü Les Ig anti tétaniques : § gammatéta nos § seringue 250 UI / 2 ml , injection IM ( fesse , bras ) ½ vie 21 Jours ü indications : § séro prévention du tétanos en cas de plaie souillée chez les patients dont la vaccintion est défaillante ou inconnue § posologie : 250 UI c hez l’adulte < 80 Kg et l’enfa nt ; 500 UI chez l’adulte > 80 kg ou plaie souillée § traitement c ura tif en soins intensifs : 3000 à 6000 UI § effet indésirable : douleur au point d’inoculation • Les Ig anti rhésus : ü NATEAD : flacon 500 UI + 2 ml eau ppi : IV stricte ü propriétés : IgG spécifiques dirigées contre l’Ag D des hématies humaines ü indications : prévention de l’allo immunisation foeto maternelle chez toute femme Rh D néga tive non immunisée après l’accouchement d’un enfant Rh D po sitif ü prévention de l’allo immunisation apès transfusion incompatible d’un produit sanguin labile contenant des hématies humaines Immunoglobulines humaines spécifiques q les Ig anti hépatite B ( réservé aux hôpitaux ) § Immunoglobulines anti hépatite B IM : seringue 1 ml 1OO ml /2 ml 500 UI § Immunoglobulines anti hépatite B IV : flacon 10 ml 500 UI + eau ppi § Flacon 100 ml 5000 UI + eau ppi § Indications : sérovaccination systémique des nouveaux nés de mère porteuse Hbs : 30 UI/ kg à la naissance § séro protection des sujets à risques non vaccinés § en cas de greffe hépatique q § Ig antirabique ( réservé aux centres antirabiques ) : Immogam Rage IM : flacon de 1500 UI 10 ml eau ppi Immunoprotection spécifique contre la rage AcroPDF - A Quality PDF Writer and PDF Converter to create PDF files. To remove the line, buy a license. § § Indications : suspicion d’exposition au virus de la rage Morsures graves face, tête, cou , mains AcroPDF - A Quality PDF Writer and PDF Converter to create PDF files. To remove the line, buy a license.